Tag: Mugur Isarescu

  • La semaine du 09 au 14 décembre 2014

    La semaine du 09 au 14 décembre 2014

    Les modifications au Code pénal ont suscité une vague de contestations



    Les modifications que les parlementaires roumains ont apportées au Code pénal ont suscité cette semaine un véritable tollé sur la scène politique de Bucarest. Les critiques se sont enchaînées après l’adoption des amendements au Législatif dominé par les sociaux-libéraux. Selon ces modifications le président de la République, les députés et sénateurs ne sont plus assimilés à des fonctionnaires publics. Ces personnes ne pourront plus être poursuivies et sanctionnées pour des infractions de corruption ou assimilées à la corruption, dont les pots-de-vin et labus de service commises dans lexercice de leur fonction.


    “Les modifications du code pénal sont dramatiques et anéantissent dix ans de travail des institutions anticorruption, tels le Parquet national anti-corruption ou l’Agence nationale d’intégrité“, a déploré le président Basescu. Le Parquet National anti-corruption a pour sa part indiqué que, suite à ces modifications, les parlementaires traduits en justice pour des faits de corruption ou assimilés à la corruption pourraient se voir acquitter et ceux qui se trouvent en détention par condamnation définitive, remis en liberté.


    La Haute Cour de Cassation et de Justice a elle aussi réagi et saisi la Cour Constitutionnelle. Son argument – les amendements au code pénal, suite auxquels on peut comprendre que certaines personnes sont au-dessus de la loi et exonérés d’éventuelles sanctions pour corruption, peuvent être considérés comme incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit.


    Dans le camp de l’opposition, les démocrates-libéraux ont eux –aussi déposé une contestation à l’article par lequel, affirment-ils, les parlementaires du pouvoir se sont soustraits au conflit d’intérêts et une autre visant les modifications par lesquelles les élus se sont exclus de la définition des fonctionnaires publics.


    Les réactions de l’étranger n’ont pas tardé, les ambassades des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et des Pays Bas exprimant leur inquiétude. « Ladoption de ce texte fera lobjet du prochain rapport sur lEtat de droit en Roumanie, en janvier, » a déclaré le porte-parole de la Commission, Mark Gray. Et d’ajouter que tous les officiels doivent se soumettre aux règles liées à la corruption et au conflit d’intérêts.


    Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté comme infondée l’exception d’inconstitutionnalité du Code Pénal sur la suppression de la prescription de la peine pour des infractions de meurtre. En octobre, lInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme et la Mémoire de l’Exil Roumain ont exprimé leur inquiétude à l’égard de la possibilité que l’instruction des dossiers de la Révolution anticommuniste de 1989 soit bloquée, suite à la solution d’exception d’inconstitutionnalité donnée par la Cour Constitutionnelle. A présent, deux anciens commandants de camps de travail communistes sont inculpés pour crime.



    Les transporteurs roumains — mécontents de la majoration de l’accise sur les carburants annoncée par le gouvernement



    La majoration de l’accise sur le carburant de 7 centimes deuros par litre annoncée par le gouvernement de Bucarest a suscité le mécontentement des transporteurs de marchandises qui ont déclenché la grève. Ils demandent, entre autres, la diminution des amendes excessivement élevées et l’élimination des taxes de ville et affirment que la majoration de l’accise sur le gasoil pourrait désavantager les opérateurs autochtones par rapport aux compagnies étrangères. Le premier ministre Victor Ponta a proposé que l’accise supplémentaire soit appliquée uniquement à l’essence et reportée de 3 mois pour le gasoil. Le président de la République, Traian Băsescu, est d’avis que le budget de l’Etat ne doit pas prévoir de taxes supplémentaires sur les carburants.



    Le président de CEC Bank, Radu Gheţea, et le ministre des Finances, Daniel Chiţoiu, entendus par la Commission d’enquête sur l’activité de cette banque d’Etat



    Le président de CEC Bank, Radu Gheţea, et le ministre des Finances, Daniel Chiţoiu, ont été convoqués pour être entendus par la Commission du budget et des finances du Sénat. Celle-ci est chargée d’une enquête sur la gestion de cette banque, après que l’une des filles du président de la République, Traian Băsescu s’est vu accorder un crédit de plus d’un million d’euros afin d’acheter un terrain agricole.


    Les suspicions liées à ce prêt ont été suscitées par les déclarations du ministre des Finances, qui affirme que le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de CEC Bank soit maintenu à la tête de cette institution financière.



    Le gouverneur de la Banque centrale de Bucarest, Mugur Isărescu, estime que la Roumanie pourrait rejoindre la zone euro dans 10 ans



    La gouverneur de la Banque centrale de Bucarest, Mugur Isărescu, a affirmé mercredi que la Roumanie avait besoin de 10 ans pour arriver à un PIB par habitant de 60% de la moyenne des 28. Il a précisé que dans dix ans, la Roumanie se retrouvera dans une période d’accalmie politique, sans élections pendant 3 ans — entre 2021 et 2023 — recommandée pour l’adoption de l’euro. Selon le calendrier décidé au moment de l’entrée du pays dans l’UE, en 2007, la Roumanie devrait adhérer à la zone euro en 2015 ; pourtant, après le déclenchement, en 2008, de la crise financière, cette cible a été abandonnée.



    Les handballeuses roumaines se sont qualifiées dans les huitièmes de finale du Mondial en Serbie



    La sélection roumaine de handball s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du Mondial de Serbie après la victoire contre la Hongrie. Rappelons que le palmarès de la Roumanie compte trois médailles mondiales: une d’or en 1962, et deux d’argent en 1973 et 2005.


    Par contre, deux équipes roumaines de foot ont achevé leur parcours européen de la saison actuelle. Les vice-champions de Roumanie Pandurii Targu Jiu ont fait match nul jeudi soir à domicile en compagnie des Portugais de Paços de Ferreira. Mercredi, les champions de Roumanie, Steaua Bucarest se sont inclinés à Londres, score 0 à 1, devant Chelsea, dans la dernière étape de l’actuelle édition de la phase de poules de la Ligue des Champions…(trad. : Dominique, Alexandra Pop)


  • A la Une de la presse roumaine du 05.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 05.12.2013

    Selon un baromètre de l’opinion publique, le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isarescu serait le vainqueur du prochain scrutin présidentiel. Selon les statistiques la consommation interne a contribué de peu à la croissance économique roumaine. En témoigne, les budget que les familles roumaines alloueront aux fêtes d’hiver.


  • Nationalbank revidiert Inflationsprognose nach unten

    Nationalbank revidiert Inflationsprognose nach unten

    Die Rumänische Nationalbank hat die Inflationsprognose für dieses Jahr von 3,1% auf 1,8% nach unten revidiert. Für das Ende des Jahres 2014 revidierte die Nationalbank die Inflationsrate ebenfalls nach unten, von 3,1% auf 3%.Für das erste Jahresquartal 2014 schätz die Landesbank dass die Inflationsprognose auf einem historischen Mindestwert liegen wird. Neulich kündigte die Regierung bei dem Besuch der Mission internationaler Kreditgeber Rumäniens in Bukarest neue Änderungen im Steuerbereich an.




    Der Leiter der Nationalbank Mugur Isărescu, erklärte angesichts der besorgniserregenden Ma‎ßnahmen der Exekutive “Voriges Jahr sind wir auch au‎ßer uns geraten, als die jährliche Inflationsarte wegen der Dürre und der politischen Instabilität des Landes die Höchstgrenze erreichte. Dieses Jahr haben wir erneut keinen Grund zur Freude, da die jährliche Inflationsrate auf einen historischen Mindestwert sinkt”.Es wird erwartet dass die neuen Ma‎ßnahmen im Steuerbereich zu neuen Preiserhöhungen führen. Diese werden um 0,2% und 0,6% steigen, schätzt Mugur Isărescu: Solche Steuern werden allgemein in Kosten enthalten und sie lassen sich im endgültigen Preis spüren. Es kommt auch darauf an, welche die Situation auf dem Markt ist. Eins möchte ich klarstellen: wir glauben nicht dass eine Erhöhung der Steuren zu einer sogenannten Preislawine führen werde. Solche Gerüchte sind mehrmals in der Praxis widerlegt worden.”




    Der Wirtschaftsexperte Aurelian Dochia erläutert warum für die Rumänische Nationalbank schwer ist, diese Auswirkungen vorherzusehen: Erstens weil die Nationalbank über ökonometrische Modelle nicht verfügt, die solche Auswirkungen messen können. Das stellt ein Element dar, das einmal in mehreren Jahren ins Auge gefasst wird, daher ist die Auswirkung schwer zu schätzen. Ich glaube dennoch nicht, dass die besagten Auswirkungen gro‎ß sein werden. Zu diesem Zeitpunkt ist es nicht ausgeschlossen dass diese Ma‎ßnahmen, im Kontext einer deutlichen Senkung der Inflation, im Preisindex des Jahres 2014 nicht sehr sichbar sein werden.”




    Mugur Isărescu erklärte anschlie‎ßend dass es wenigere Kredite in Fremdwährung geben werde und der Zinssatz der neuen Kredite in Nationalwährung Leu eine deutliche Senkung verzeichnen werde. Neulich beschloss der Vorstand der Rumänischen Nationalbank, den Leitzins erneut auf einen historischen Mindestwert, von 4,25% auf 4% im Jahr zu reduzieren und der Chef der Nationalbank, Mugur Isărescu gab bekannt, er erwarte von allen Handelsbanken, die Zinsen für Kredite in der Nationalwährung Leu ebenfalls weiter zu reduzieren.

  • Equilibres budgétaires

    Equilibres budgétaires

    La Banque centrale roumaine a revu sensiblement à la baisse sa prévision d’inflation pour l’année en cours, de 3,1% à 1,8%, ainsi que pour la fin 2014, de 3,1% à 3%. Pour la première partie de l’année prochaine, la Banque nationale roumaine anticipe de nouveaux minimums historiques pour l’inflation. Ils pourraient toutefois être partiellement estompés par les modifications de la fiscalité, annoncés par l’exécutif suite aux négociations avec les bailleurs de fonds internationaux. Ces derniers ont récemment visité Bucarest afin d’évaluer l’accord stand-by avec la Roumanie.



    Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu, déclarait : « A l’instar de l’année dernière, quand nous n’avons pas été pris de panique lorsque le taux annuel de l’inflation a connu une très forte hausse et dépassé le seuil à cause de la sécheresse et de l’environnement politique, nous ne sauterons pas de joie non plus parce que le taux annuel de l’inflation descend à des niveaux minimum historiques et qu’il continuera de le faire ».



    L’impact des mesures fiscales sur la hausse des prix se placera entre 0,2 et 0,6%, estime Mugur Isărescu : « D’habitude, de tels impôts sont inclus dans les coûts et se reflètent ou non dans le prix final. Cela dépend de ce que dit le marché. Je voudrais qu’une chose soit claire : nous ne croyons pas que lors de toute décision d’accroître des coûts par imposition, tout se transmette par le prix, et que cela se transforme en une avalanche. Ces aspects ont été infirmés par la pratique. Le marché n’acceptera pas n’importe quel prix. Le soi-disant « rouleau compresseur des prix » n’a pas de raisons d’arriver ».



    L’analyste Aurelian Dochia explique pourquoi il est difficile pour la Banque centrale d’estimer ces effets-là : « C’est difficile à mesurer parce que, premièrement, je pense que la BNR ne dispose pas de modèles économétriques appropriés pour mesurer de tels effets, qui ont plutôt un caractère exceptionnel. C’est un élément dont on tient compte une fois de temps en temps, après un grand nombre d’années. Ce n’est pas quelque chose qui change d’une année à l’autre et, probablement, l’impact est difficile à estimer, mais je ne pense pas qu’il puisse être très important, non plus. A l’heure qu’il est, sur fond d’une tendance marquée de baisse de l’inflation, ces mesures pourraient ne pas être très visibles dans l’indice des prix 2014 ».



    En ce qui concerne les financements, le gouverneur Mugur Isărescu a estimé que les crédits en devises continueront à baisser dans le solde des crédits, mais à un rythme plus lent ; il a précisé que le taux de l’inflation pour les nouveaux crédits pour la population connaît des baisses significatives. Récemment, le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a décidé d’abaisser son taux directeur à un nouveau minimum historique, de 4,25% à 4% par an, et Mugur Isărescu a déclaré attendre des banques commerciales qu’elles continuent de réduire les taux d’intérêt pour les crédits en lei. (trad. : Ligia Mihăiescu)

  • Echilibre bugetare

    Echilibre bugetare

    Banca Naţională a României a revizuit semnificativ în scădere prognoza de inflaţie pentru acest an, de la 3,1% la 1,8%, precum şi pentru finele anului 2014, de la 3,1% la 3%. Pentru prima parte a anului viitor, BNR anticipează că inflaţia va atinge noi minime istorice, care ar putea fi, însă, estompate parţial de modificările în domeniul fiscalităţii anunţate de executiv în urma negocierilor cu finanţatorii internaţionali, aflaţi recent la Bucureşti în vizită de evaluare a acordului stand-by cu România.



    Temperat, guvernatorul Băncii centrale, Mugur Isărescu, declara: “Aşa cum nu ne-am pierdut cumpătul în vara anului trecut, când rata anuală a inflaţiei a sărit în sus mult şi a ieşit din interval din cauza secetei şi mediului politic, nu sărim nici acum de bucurie pentru că rata anuală a inflaţiei coboară la niveluri de minime istorice şi va continua să coboare”. Impactul măsurilor fiscale asupra creşterii preţurilor se va situa undeva între 0,2% şi 0,6%, apreciază Mugur Isărescu: De regulă, asemenea impozite se includ în costuri şi se reflectă sau nu în preţul final. Depinde ce ne spune şi piaţa. Dar un lucru aş vrea să fie clar, noi nu credem în maniera aceea că la orice decizie de creştere a costurilor prin impozitare totul se transmite în preţ, ajunge la o avalanşă. Ele au fost infirmate de practică. Piaţa nu înghite orice în preţ. Aşa-zisul Tăvălug al preţurilor nu are din ce să vină.”



    Analistul economic Aurelian Dochia explică de ce este dificil pentru BNR să estimeze aceste efecte: Este greu de măsurat pentru că, în primul rând, BNR nu cred că dispune de modelele econometrice potrivite pentru a măsura astfel de efecte, care sunt mai degrabă de caracter excepţional. Sunt un element de care se ţine seama o dată la foarte mulţi ani. Nu este un lucru care să se modifice de la an la an şi, probabil, că impactul este greu de estimat, dar nici aici nu cred că poate să fie foarte mare. În momentul de faţă, pe fondul unei accentuate tendinţe de scădere a inflaţiei, aceste măsuri s-ar putea să nu se vadă foarte mult în indicele preţurilor din 2014.”



    În ceea ce priveşte finanţările, Isărescu a apreciat că împrumuturile în valută vor continua să scadă în soldul creditelor, dar cu un ritm mai redus, şi a precizat că rata dobânzii la creditele noi în lei pentru populaţie înregistrează scăderi semnificative.



    Recent, Consiliul de Administraţie al BNR a decis să reducă dobânda de politică monetară la un nou minim istoric, de la 4,25 la 4% pe an, iar Mugur Isărescu a declarat că aşteaptă de la băncile comerciale continuarea reducerii dobânzilor la creditele în lei.

  • Nachrichten 7.11.2013

    Nachrichten 7.11.2013

    Bukarest — Die Europäische Bank für Wiederaufbau und Entwicklung will im kommenden Jahr bis zu 600 Millionen Euro in Rumänien investieren. Ziel der Investition seien hauptsächtlich der Energie- und der Bankensektor, erklärte der Direktor der Europäischen Bank in Rumänien James Hyslop, in einem Interview mit Bloomberg. In den letzten fünf Jahren habe Rumänien Finanzhilfe im Wert von 3 Milliarden Euro von EBWE erhalten. Das Darlehen soll Rumänien als postkommunistischem Land beim Aufbau einer Demokratie mit einer Marktwirtschaft behiflich sein. EBWE hat vorige Woche einen Aktienanteil von 1,9% an Romgaz gekauft. Hyslop sagte ferner, die Bank könne sich auch künftig an weiteren Verkäufen von Aktiva, geplant von der rumänischen Regierung, beteiligen. Laut offiziellen Angaben, sei Rumänien nach Russland, Polen und der Ukraine das vierte Ziel für Investitionen der Europäischen Bank für Wiederaufbau und Entwicklung.




    Bukarest — Die Rumänische Nationalbank hat die Inflationsprognose für dieses Jahr von 3,1% auf 1,8% nach unten revidiert. Das kündigte der Leiter der Landebank, Mugur Isarescu. Für das kommende Jahr revidierte die Nationalbank ebenfalls die Inflationsprognose von 3,1% auf 3%. Mugur Isarescu erklärte dennoch, dass die Nachfrage auf dem Innenmarkt leicht steige während die gesamte Wirtschaftslage stagniere.




    Bukarest –Über 1 Million Rumänen, darunter auch der letzte rumänische König Michael I, feiern am Freitag ihren Namenstag, anlässlich des orthodoxen Festes der Heiligen Erzengel Michael und Gabriel. König Michael wird am Freitag seine Sympathisanten im Elisabeth-Schloss erwarten. König Michael ist vor kurzem 92 Jahre alt geworden. Im Radio-Saal wird Dan Grigore, der Pianist des Königshauses konzertieren.




    Bern — Rumäniens Au‎ßenminister Titus Corlăţean ist am Donnerstag in Bern mit seinem Schweizer-Gegenüber Didier Burkhalter und mit dem Präsidenten des Ständerates Filippo Lombardi zu Gesprächen zusammen gekommen. Didier Burkhalter hat die gute Kooperation zwischen Rumänien und der Schweiz im Bereich der Polizeiarbeit gepriesen. Er betonte jedoch, dass die Kriminalität eine grosse Herausforderung bleibe. Die beiden Aussenminister haben auch über die Finanzhilfe, die Bukarest von der Schweiz bekommt um die wirtschaftlichen und sozialen Unterschiede innerhalb der erweiterten EU zu reduzieren. Im Rahmen dieses Programm in Höhe von 180 Millionen Schweizer Franken sei die Zusammenarbeit mit Rumänien ausgezeichnet, erklärte Didier Burkhalter.

  • 07.11.2013 (mise à jour)

    07.11.2013 (mise à jour)

    Investissement – La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), souhaite investir en Roumanie jusqu’à 600 millions d’euros en 2014, notamment dans les domaines énergétique et bancaire, c’est ce qu’a déclaré James Hyslop, le directeur de la BERD en Roumanie dans une interview pour la chaîne d’informations Bloomberg. Selon le responsable de la banque, ces cinq dernières années, la BERD a prêté à la Roumanie trois milliards d’euros afin de soutenir la transition du communisme à la démocratie et l’économie de marché. La BERD qui a déjà acheté la semaine dernière une participation de 1,9% des actions de Romgaz pourrait participer à d’autres ventes d’actifs prévues par le cabinet de Bucarest, a également précisé le directeur de la BERD à Bucarest. Selon les chiffres rendus publics par l’institution financière, la Roumanie est la 4e destination des investissements de la BERD, après la Russie, la Pologne et l’Ukraine.



    Inflation – A Bucarest, la Banque centrale a considérablement revu à la baisse ses estimations sur le taux d’inflation en 2013, de 3,1% à 1,8%. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu. Pour 2014, l’institution a également révisé ses prévisions, mais la baisse est plus modérée, de 3,1% à 3%. L’année prochaine le taux d’inflation baissera en-dessous de la barre de 3% pendant la première moitié de l’année pour revenir à ce niveau vers la fin de l’année, estiment les experts de cette institution financière. Mugur Isarescu a par ailleurs déclaré que la demande interne s’accroît lentement et que la situation économique stagne. En ce qui concerne les financements, Isarescu a affirmé que les prêts en devise étrangère continueront à diminuer sur l’ensemble des crédits, mais à un rythme plus lent, et que les intérêts des nouveaux crédits en monnaie nationale contractés par la population enregistrent des baisses significatives.



    Exploitation – La Commission parlementaire spéciale chargée d’examiner le projet d’exploitation aurifère de Roşia Montană (au centre de la Roumanie) a repris ses travaux ce jeudi. Elle doit présenter un rapport sur cette exploitation minière des Monts Apuseni, réglementée par un projet de loi émanant du gouvernement. Le projet d’exploitation de l’or à Rosia Montana a suscité d’amples protestations ces derniers mois, en raison notamment de l’utilisation des cyanures et de leur impact sur l’environnement.



    Diplomatie – Le ministre suisse des affaires étrangères, Didier Burkhalter, a apprécié, lors de son entretien, jeudi, à Berne, avec son homologue roumain Titus Corlăţean, « la bonne coopération entre la Roumanie et la Suisse dans le domaine de l’activité policière », tout en soulignant que la criminalité demeure « un grand défi». Les deux officiels ont discuté aussi du programme d’assistance financière offerte par Berne à Bucarest, partie intégrante de la contribution à la réduction des disparités économiques et sociales au sein de l’UE élargie. Dans le cadre de ce programme, d’un montant de 180 millions de francs suisses, la coopération avec la Roumanie est excellente, a précisé le chef de la diplomatie de Berne, Didier Burkhalter.



    Sport – La ville roumaine de Constanta sur la côte de la mer Noire a été déclarée « ville européenne des sports 2014», lors d’une cérémonie déroulée au Parlement européen à Bruxelles. Par ailleurs, 12 villes européennes, dont Pitesti, dans le sud de la Roumanie, comptent parmi les candidats au titre de « Capitale verte de l’Europe » en 2016. Le gagnant sera annoncé l’année prochaine à Copenhague, ville qui a été déjà choisie capitale verte de l’Europe en 2014. Cette année, c’est la ville de Nantes qui s’enorgueillit de ce titre.



    Séisme – Un nouveau séisme, de magnitude 3,8 sur l’échelle de Richter, est survenu jeudi dans l’après–midi dans la région de Vrancea, dans l’est de la Roumanie. Il y a un mois, la même zone avait été secouée par un tremblement de terre de 5,5 sur l’échelle de Richter, le plus grand jamais enregistré ces quatre dernières années. La secousse de jeudi a été ressentie aussi dans la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que dans le nord de la Bulgarie et en République de Moldova. Au total, sept secousses d’une magnitude supérieure à 4 sur l’échelle de Richter ont été enregistrées cette année dans la région de Vrancea.

  • Estimations visant l’économie

    Par rapport au début de l’année 2013, lorsqu’ils estimaient en Roumanie une croissance économique de 1,6%, ce dernier temps les institutions financières internationales, le Gouvernement roumain et les analystes économiques ont révisé à la hausse ces estimations jusqu’à des valeurs allant de 2% à 2,5%.



    Le FMI, par exemple, a amélioré l’estimation pour cette année à 2% et pour l’année prochaine à 2,5% sur la toile de fond d’exportations accrues et d’une meilleure production agricole qu’en 2012. FMI anticipe que le déficit de compte courrant continue de diminuer jusqu’à 2 — 2,5% du PIB cette année et l’inflation diminuera à son tour et se situera dans l’intervalle ciblé par la Banque Nationale Roumaine (BNR) avant le fin de l’année. La chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, déclare que » en matière de politique fiscale, le Gouvernement roumain est résolu à réaliser une consolidation fiscale graduelle.




    En même temps que l’annonce du collectif budgétaire, le Gouvernement s’est proposé d’atteindre un déficit de 2,3% du PIB en liquide et de 2,4% en ESA (Système Européen des Comptes) cette année ainsi qu’un déficit structurel de tout au plus 1% du PIB jusqu’à 2015 », – a affirmé Andrea Schaechter en mentionnant que la politique fiscale sera appuyé par des réformes institutionnelles et des mesures capables de stimuler la planification à long terme, de développer la capacité administrative, d’accélérer l’absorption des fonds européens, de consolider l’administration et la gouvernance fiscale et d’assurer un meilleur contrôle des arriérés. Dans un rapport de septembre de ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT on estime que l’économie roumaine enregistrera en 2013 une croissance de 2,5% ce qui »reflète la situation des la zone euro, la cadence de croissance allant s’accélérant entre 2014 et 2017 à un taux moyen annuel de 4%. » « Il n’y a pas de miracles en matière d’économie et rien ne peut remplacer une correcte combinaison de politiques économiques pour réaliser le développement soutenable d’un pays » – estime le gouverneur de la BNR, Mugur Isàrescu qui dit que cela doit être la cible pour notre pays dans les années à venir : « Je pense que l’objectif principal de la période suivante en Roumanie est une croissance économique équilibrée, soutenable et inclusive, comprenant par « inclusive » une croissance économique qui crée des emplois. »



    Pour obtenir une telle croissance économique, il faut résoudre prioritairement le déséquilibre majeur qui s’annonce pour les 10 à 20 années à venir entre le nombre des retraités et celui des contribuables au système de pensions de retraite — dit Mugur Isàrescu.



    Plus que cela, il faut éviter l’accélération de la croissance économique au delà du potentiel en périodes pré-électorales car une telle approche ne fait qu’accélérer le déclin consécutif aux élections. Il vaut mieux avoir une croissance de 4% par an qui dure 10-12 ans que 7% pendant , seulement, 2 ou 3 années apprécie le chef de la BNR, Mugur Isàrescu et il ajoute que, dans les circonstances actuelles, il faut mettre l’accent sur la stabilité économique et la mise en valeur des ressources intérieures. A son tour, le premier vice-gouverneur de la BNR, Florin Georgescu, dit que l’Etat doit remplir son rôle de réaliser une correcte combinaison de la politique économique de gérer de manière efficace les participations encore détenues dans l’économie et d’appuyer les actions des entrepreneurs par la diversifications des schémas d’aide d’Etat, pour ceci faire ayant besoin de ressources: «Pour assurer ces effets d’appui du secteur des investissements, l’Etat doit avoir à sa disposition un flux prédictible et consistent de ressources financières car, autrement, il est dépourvu de crédibilité. Ce flux prédictible et consistent de ressources financières ne peut être assuré que par une rigoureuse discipline fiscale de tous les contribuables, personnes physiques et morales, discipline fondée, à son tour, sur une législation fiscale et financière-comptable dont il faut éliminer les ambiguïtés et les brèches qui, malheureusement, existent encore, dans ce cadre juridique. »



    Le président du Conseil Fiscal, Ionut Dumitru, estime, lui aussi, qu’en dépit de l’amélioration de l’estimation de croissance économique en 2013 en Roumanie, ceci n’aura pas un reflet suffisant en une mesure correspondante de la hausse des revenus au budget : « Je ne pense pas que cela va se refléter dans les rentrées accrues au budget car une croissance économique générale en matière d’exportations qui n’engendrent pas des rentrées budgétaires importantes tout comme du côté des secteurs de l’agriculture qui , eux, non plus, n’ont pas une grande contribution aux revenus du budget. »



    Pour sa part, le vice-président de la Banque Européenne d’Investissements, Mihai Tànàsescu, dit que pour assurer la croissance économique, le point esseniel est l’absorption des fonds européens: « Nous disposons de la grande chance, une chance unique dont beaucoup de pays ne disposent pas, celle de pouvoir extraire plus d’argent européen, utiliser cet argent pas cher dans des investissements, tels , par exemple, celui de la Banque Européenne d’Investissements , pouvoir utiliser des ressources pour des projets d’envergure de sorte que, vraiment, la croissance économique puisse attendre le potentiel de la Roumanie, de 3-4%. Ceci est possible dans une intervalle de 2-3 ans. »



    Dans le rapport d’ECONOMIST INTELLIGENCE UINIT mentionné plus haut on dit que l’amélioration de l’absorption des fonds européens contribuera aux investissements dans l’infrastructure ce qui pourrait mener à une hausse du potentiel des exportations à long terme. La Roumanie a obtenu 22 milliards d’euros des fonds structurels du budget de l’Union Européenne pour le futur exercice budgétaire 2014-2020 vis-à-vis des 20 milliards d’euros stipulés dans l’actuel exercice financier. La Roumanie bénéficiera, encore, de fonds pour l’agriculture d’un montant de 17,5 milliards d’euros entre 2014 et 2020 à travers la PAC, une croissance substantielle par rapport aux 13,8 milliards d’euros de 2007-2013… (trad.: Costin Grigore)

  • Les banques et l’évolution économique

    Les banques et l’évolution économique

    Le taux d’intérêt de politique monétaire a baissé en Roumanie de 4,5% à 4,25% par an à partir du 1-er octobre 2013. C’est une troisième réduction consécutive décidée par le Conseil d’Administration de la Banque Nationale, cette mesure étant vouée à relancer le crédit en devise nationale. Néanmoins, jusqu’à l’heure actuelle, les effets escomptés n’ont pas apparu et les banques commerciales sont critiquées pour ne pas avoir suivi les exhortations de la BNR et n’ont pas allégé les prêts en lei.



    Plus que cela — remarquait le gouverneur de la Banque Centrale, Mugur Isàrescu — au lieu de diminuer les intérêts appliqué aux emprunts, les banques commerciales ont baissé les intérêts des économies : « Nous faisons attention lors du dosage des mesures à transmettre les signaux nécessaires et ne pas stimuler les banques à baisser leurs intérêts visant les dépôts. C’est que, à cet égard, nous estimons que leur marge de réduction est extrêmement limitée. Je pense que cette mesure a été largement dépassée. »



    Selon Isàrescu, c’est l’intérêt des banques commerciales de baisser sensiblement le coût des crédits en lei. D’ailleurs — continue-t-il — les banquiers n’auront pas le choix. Quoi faire de tant d’argent ? Faire appel à la facilité des dépôts de la Banque Nationale ? Cette facilité est au niveau de 1,25% et diminuera davantage dans l’immédiat. Le gouverneur estime que les niveaux élevés des intérêts pratiqués par les banques aux crédits en devise nationale ne se justifient ni dans la conduite de la politique monétaire ni dans la situation du marché monétaire car les coûts des crédits de ce marché d’où les banques obtiennent le nécessaire de liquidités sont cinq , voire, six fois plus réduits que ceux des prêts bancaires à la population ou aux compagnies.



    Selon la BNR, les banques commerciales présentent leurs justifications liées à la confiance, à la qualité des clients, aux risques perçus, au fait de discuter des clauses abusives , ce qui induit un état d’incertitude, de méfiance, sans pour autant avoir des raisons économiques et financières pour ne pas diminuer les intérêts des crédits. Depuis le 1-er octobre, il y a, en Roumanie, l’obligation que les banques éliminent de leurs contrats toute clause que les Cours de justice déclarent abusive.



    Selon une étude d’impact que la BNR a envoyée à l’exécutif, les banques pourraient enregistrer des pertes de plus de 5 milliards de lei (plus d’un milliard d’euros) à la suite des procès collectifs visant les clauses abusives mentionnées dans les contrats de crédit conclus avec la population. Elargissant l’analyse aux possibles payements rétroactifs, les banques commerciales ont calculé des pertes d’intérêts et de commissions beaucoup plus massifs s’élevant à quelques 24 milliards de lei (quelques 5,3 milliards d’euros). (trad.: Costin Grigore)

  • Băncile şi evoluţia economică

    Băncile şi evoluţia economică

    Rata dobânzii de politică monetară a fost diminuată în România de la 4,5% la 4,25% pe an, începând cu 1 octombrie 2013. Este a treia reducere consecutivă decisă de Consiliul de Administraţie al Băncii Naţionale, măsura fiind destinată relansării creditării în moneda naţională. Însă, cel puţin până acum, efectele scontate nu au apărut, iar băncile comerciale sunt criticate pentru că nu au urmat îndemnurile BNR şi nu au ieftinit împrumuturile în lei. Mai mult, a remarcat guvernatorul Băncii centrale, Mugur Isarescu, în loc să reduca dobânzile pentru împrumuturi, băncile comerciale au scăzut dobânzile pentru economii.



    Mugur Isarescu: “Suntem atenţi, când dozăm măsurile, să transmitem semnale necesare şi să nu stimulăm băncile să reducă dobânzile la depozite. Acolo, părerea noastră este că au câmp extrem de limitat să mai reducă. Eu cred că multe au şi depăşit măsura.”



    Potrivit lui Isărescu, este în interesul băncilor comerciale să ieftinească semnificativ costul creditării în lei. De altfel, spune el, Bancherii nu vor avea încotro. Ce vor face cu atâţia bani? Vin la facilitatea de depozit a Băncii Naţionale? Acesta a ajuns la 1,25% şi se va reduce şi mai mult în perioada următoare.” Guvernatorul consideră că nivelurile înalte de dobânzi practicate de bănci la creditele în moneda naţională nu sunt justificate nici de conduita politicii monetare şi nici de situaţia din piaţa monetară, deoarece costurile pentru creditare din această piaţă, de unde băncile îşi procură necesarul de lichiditate, sunt chiar şi de cinci, şase ori mai reduse decât cele de la împrumuturile bancare pentru populaţie sau companii.



    Potrivit BNR, băncile comerciale au justificările lor legate de încredere, de calitatea clienţilor, de riscurile pe care le percep, de faptul că discuţia despre clauzele abuzive determină o stare de incertitudine, de neîncredere, dar n-au motive economice şi financiare pentru a nu reduce dobânzile la credite. De la 1 octombrie, în România există obligativitatea ca băncile să elimine din contracte orice clauză declarată abuzivă în instanţă.



    Potrivit unui studiu de impact trimis executivului de către Banca Naţională a României, băncile ar putea avea pierderi de peste 5 miliarde de lei (peste 1 miliard de euro) din cauza proceselor colective privind clauzele abuzive practicate în contractele de creditare încheiate cu populaţia. Extinzând analiza la posibile plăţi retroactive, băncile comerciale au calculat pierderi din dobânzi şi comisioane cu mult mai mari, de circa 24 de miliarde de lei (aproximativ 5,3 miliarde de euro).

  • La semaine du 5 au 10 août

    La semaine du 5 au 10 août

    1. La Banque centrale de Roumanie a réduit son taux directeur et révisé à la baisse ses prévisions



    La Banque centrale de Roumanie a réduit son taux directeur de 5% à 4,5%, soit le niveau minimum record, dépassant ainsi les attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de seulement 0,25 points de pourcentage. Selon le gouverneur de cette institution, Mugur Isărescu, cette décision devrait impulser l’octroi des crédits. Il a par ailleurs espéré qu’à partir de septembre prochain, cette réduction du taux directeur se reflètera aussi dans les taux d’intérêt des crédits accordés par les banques. Isărescu a également déclaré que la Banque centrale de Roumanie mettrait à l’œuvre les instruments dont elle dispose pour rapprocher les taux d’intérêts des crédits en monnaie nationale, le leu, de ceux des prêts en devises étrangères. Cela pour que les clients finissent par préférer le financement en lei, ce qui leur éviterait les inconvénients d’assumer les fluctuations du taux de change. Cette semaine encore, la Banque nationale de Roumanie a révisé ses prévisions d’inflation pour 2013 et 2014 à 3,1%, contre des estimations antérieures de 3,2 et respectivement 3,3%. Le rapport trimestriel sur l’inflation met en évidence un processus de désinflation plus poussé dans la période à venir et une croissance économique accentuée. Enfin, la Banque nationale de Roumanie a amélioré son pronostic de croissance économique pour 2013 à plus de 2%, comptant sur l’évolution des exportations et de la production industrielle, ainsi que sur une bonne année agricole.



    2. Données statistiques concernant l’évolution des salaires et de la consommation en Roumanie au mois de juin



    Le revenu salarial moyen des Roumains a baissé en juin de 0,3% par rapport au mois précédent, jusqu’à 1606 lei (environ 365 euros). Selon les données fournies par l’Institut national des statistiques, les plus gros salaires ont été touchés dans le secteur de l’extraction du pétrole et du gaz naturel — autour de 900 euros. Au pôle opposé on retrouve l’hôtellerie et la restauration, avec 200 euros seulement. Dans la même période de référence, le secteur public a enregistré une légère hausse du salaire moyen, respectivement de 0,2% dans l’administration publique et de 0,6% dans le domaine de l’assistance sociale, alors que les rétributions moyennes des enseignants ont chuté de 1,6%, suite à la diminution des sommes représentant le paiement à l’heure pendant les vacances scolaires. Quant à la consommation de la population, elle a continué à baisser légèrement en juin. Les manques à gagner les plus importants ont été constatés dans les ventes de carburants, d’aliments, d’alcool et de tabac.



    3. La canicule sévit en Roumanie



    Pendant toute la semaine qui s’achève, l’ouest de la Roumanie a été placé en alerte orange ou jaune à la canicule. Le mercure a grimpé jusqu’à 37 ou 40°. A Bucarest et dans 18 départements du sud, du sud-ouest et du centre, les maximales ont atteint 35 à 38°. L’indice de confort thermique a franchi la barre des 80 unités.



    4. Passation de mission entre les militaires roumains en Afghanistan



    En début de semaine, le Bataillon roumain 151 d’Infanterie « Les Loups noirs » sont partis dans la province afghane de Zaboul. Ils ont remplacé leurs collègues du Bataillon 32 d’infanterie « Les Scorpions jaunes ». C’est pour la troisième fois que les « Loups noirs » entament une mission de 6 mois en Afghanistan. Les militaires roumains seront chargés d’assurer la sécurité de la province de Zaboul, confrontée chaque jour à des attaques perpétrées par des talibans, et de protéger les convois humanitaires. 1254 militaires roumains sont actuellement déployés dans ce pays.



    5. Edition anniversaire du Festival international du film indépendant « L’Anonyme »



    Parvenu à sa 10e édition, le Festival International du Film indépendant « l’Anonyme » a ouvert ses portes vendredi, dans la ville roumaine de Sfantu Gheorghe, au Delta du Danube. Le public est invité 10 jours durant à découvrir une centaine de productions roumaines et internationales. 7 longs-métrages et 40 courts-métrages sont en lice pour le grand prix. L’invité d’honneur de l’actuelle édition, c’est le réalisateur hongrois oscarisé, Istvan Szabo. A Sfantu Gheorghe, Istvan Szabo s’est vu récompenser du Trophée L’Anonyme – 10 années d’existence” pour l’ensemble de sa carrière. Cette dition anniversaire du Festival l’Anonyme” s’est ouverte sur la production la plus récente de Wong Kar-wai The Grandmaster”, hautement appréciée au Festival du film de Berlin 2013 et s’achèvera sur Roxanne” le long-métrage de début du réalisateur roumain Valentin Hotea.



    6. 4 équipes roumaines de foot — qualifiées dans les play-offs des Coupes européennes



    Toutes les 4 équipes roumaines participantes à l’actuelle édition des coupes européennes se sont qualifiées dans la prochaine étape. Le champion de la Roumanie, Steaua Bucarest, est arrivé dans le play-off de la Ligue des Champions, après avoir éliminé Dinamo Tbilissi, dans le troisième tour préliminaire. Par ailleurs, trois clubs roumains – Astra Giurgiu, Pandurii Târgu Jiu et Petrolul Ploiesti — continueront dans la Ligue Europa…(trad. : Mariana Tudose, Alexandra Pop, Ligia Mihaiescu)

  • Perspectives économiques optimistes

    Perspectives économiques optimistes

    La Banque centrale de Roumanie (BNR) a révisé à la baisse, soit à 3,1%, ses prévisions d’inflation pour 2013 et 2014, contre ses estimations antérieures de respectivement 3,2% et 3,3%, a fait savoir le gouverneur de cette institution financière, Mugur Isarescu. A l’échelle européenne, le taux annuel d’inflation s’est situé à 4,5% en juin, un niveau similaire à ceux enregistrés aux mois précédents.


    La Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour 2013, à 3,1%, contre des estimations antérieures de 3,2%. Elle a également examiné et approuvé le rapport trimestriel sur l’inflation, qui met en évidence un possible processus de désinflation et la croissance accélérée de l’économie, dans la période à suivre.



    Nous écoutons le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu: Notre cible est de 2,5% et nous pourrions l’atteindre avant la fin de l’année, étant données les prévisions actuelles de 3,1%. Les principaux produits qui contribueront à faire diminuer l’inflation sont ceux volatiles, tels les produits agroalimentaires. Ces produits connaîtront une évolution négative en juillet-août, peut-être même en septembre, mais, la raison principale c’est que l’année dernière il y a eu des croissances significatives. Comme je l’ai déjà mentionné dans le rapport annuel, cela fera un décalage encore plus grand.”



    Mugur Isărescu a précisé que l’institution qu’il dirige mettrait à l’œuvre tous les instruments dont elle dispose pour réduire autant que possible l’écart actuel entre les taux d’intérêt perçus pour les crédits en monnaie nationale et ceux contractés en devises étrangères. Tout cela pour que les clients parviennent à préférer le financement en monnaie nationale, ce qui leur éviterait les risques liés aux fluctuations du taux de change.



    Mugur Isarescu “Les ressources en devises des banques ne sont plus aussi consistantes que par le passé et leur coût n’est lui non plus tout aussi réduit. Pour faire face aux problèmes, les banques-mères sont devenues plus parcimonieuses. Le crédit en devises a un coût calculable, visible, et un autre, caché, incertain, qui est à l’origine des clauses abusives. En diminuant le taux directeur et en assurant les liquidités nécessaires pour renflouer le marché, nous tâcherons de rapprocher les niveaux des taux d’intérêts pour les prêts en lei et en devises”.



    Les nouvelles normes européennes découragent les crédits en devises, a précisé le gouverneur de la banque centrale roumaine. Les Roumains qui ont contracté de tels emprunts ces dernières années en ont ressenti dans leur propre poche le caractère impondérable et fort dangereux. Dans les mois à venir, les taux d’intérêts des crédits en lei seront donc comparables avec ceux des prêts en devises étrangères, a conclu Mugur Isarescu. La Banque nationale de Roumanie a également réduit son taux directeur, le ramenant de 5 à 4,5%, son niveau minimum record.



    Actuellement, le taux d’intérêt moyen pour les crédits hypothécaires en monnaie nationale est de 8%, contre 4,5% pour ceux en devises. Cela revient à dire que les prêts hypothécaires en lei sont 30 % plus chers que ceux contractés en euros…(trad. : Mariana Tudose)


  • 06.08.2013

    06.08.2013

    Croissance – La Banque centrale de la Roumanie a amélioré sa prévision de croissance pour l’année en cours à plus de 2%, suite à l’évolution des exportations, de la production industrielle et à une bonne année agricole, a annoncé le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu. D’autre part, entrée en vigueur de la décision de l’institution d’abaisser son taux directeur à 4,5% – le plus bas jusqu’à maintenant. Selon Mugur Isărescu, la décision a été prise afin de donner un coup de pouce au crédit. Le gouverneur a exprimé son espoir qu’à partir de septembre, la baisse du taux directeur soit perceptible dans les taux d’intérêt pratiqués par les banques pour le crédit.



    Salaire – En Roumanie, le salaire moyen net s’est chiffré, en juin dernier, à un peu plus de 1600 lei, l’équivalent de 360 euros, selon les données publiées par l’Institut national des statistiques. Les meilleurs revenus ont été constatés dans l’extraction du pétrole et du gaz — environ 900 euros, et les plus bas — dans le domaine de l’hôtellerie — restauration, 200 euros. Par rapport à juin 2012, le salaire moyen net a connu un bond de 3,5%.



    Sondage – Selon un sondage d’opinion rendu public aujourd’hui, 43% des Roumains sont favorables à l’indépendance énergétique du pays, même si cela peut entraîner certains risques pour l’environnement. Ils pensent que la baisse des prix et la création de nouveaux emplois compteraient parmi les effets positifs de l’indépendance énergétique. En échange, 36,5% des sujets questionnés préfèrent que la Roumanie ne soit pas indépendante du point de vue énergétique, si cela peut présenter des risques pour l’environnement.



    Justice – L’ancien député social-démocrate Gabriel Bivolaru, retenu par les procureurs roumains, a été placé en détention provisoire pour 29 jours. Il est accusé de vol de produits pétroliers, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. En 2004, Gabriel Bivolaru avait été condamné à 5 années de prison ferme pour avoir porté un préjudice de 50 millions d’euros à une banque. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle pour bonne conduite en 2007, deux années plus tôt que prévu.



    Festival – Le nouveau long métrage du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu Quand le soir tombe sur Bucarest ou Métabolisme” sera présenté en première mondiale à la 66ème édition du Festival de film de Locarno, en Suisse qui se déroulera du 7 au 17 août. Selon un communiqué de la CE, le film roumain figure parmi les 4 longs métrages dans la sélection officielle du festival ayant bénéficie d’un financement européen à travers le programme MEDIA. Parmi les nombreux invités de prestige, mentionnons Faye Dunaway, Jacqueline Bisset, Anna Karina, Douglas Trumbull, Werner Herzog et Otar Iosseliani.



    Football – La championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue ce soir à domicile contre Dinamo Tbilissi, dans le match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Dans le match aller, Steaua s’est imposé 2 à 0, et l’équipe a de grandes chances de se qualifier pour l’étape des éliminations directes, où elle devrait être tête de série. Dans l’autre compétition continentale, l’Europa League, trois autres représentantes de la Roumanie – Petrolul Ploieşti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu rencontreront Vitesse Arnhem (Pays-Bas), Hapoel Tel-Aviv (Israël), et respectivement AS Trencin (Slovaquie).

  • Quels seraient les objectifs envisageables pour la Roumanie ?

    Quels seraient les objectifs envisageables pour la Roumanie ?

    Pendant les deux décennies à venir la Roumanie doit mettre l’accent sur ses ressources intérieures, tant naturelles que de main d’œuvre ainsi que sur la macro-stabilité économique car son absence peut être estimé, même, comme une attaque contre la démocratie — a affirmé le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isàrescu. Et celui-ci d’exhorter à une croissance économique modérée, équilibrée et soutenable, capable de créer de nouveaux emplois.



    Il n’y a pas de miracles dans le domaine de l’économie et personne ne saurait remplacer un amalgame correct de politiques économiques afin de réaliser le développement soutenable d’un pays — estime le chef de la BNR selon lequel celui-ci devrait être la cible à envisager pour notre pays : « Je pense que le principal objectif de la période suivante est, en Roumanie, d’avoir une croissance économique équilibrée, soutenable et inclusive, par cette notion d’ »inclusive » comprenant la croissance économique qui crée des emplois. »



    Pour obtenir cette croissance il faut résoudre prioritairement le déséquilibre majeur pressenti pour les 10 ou 20 années à venir, à savoir le rapport entre le nombre des retraités et celui des contribuables au système de retraites — dit Mugur Isàrescu. Plus que cela, il faut éviter d’accélérer la croissance économique au delà du potentiel en période pré-électorale car une telle approche ne fait qu’accélérer le déclin qui suit aux élections.



    A son tour, le premier vice-gouverneur de la BNR, Florin Georgescu, dit que l’Etat doit remplir son rôle de réaliser une correcte combinaison de politiques économiques, de gérer de façon efficace les participations qu’il détient encore dans l’économie et d’appuyer les actions des entrepreneurs en diversifiant les schémas des aides d’Etat : « Pour assurer ces effets d’appui du secteur des investissements, l’Etat doit avoir à sa disposition un flux prédictible et consistent de ressources financières car, au cas contraire, il n’est pas plausible. Ce flux prédictible et consistent de ressources financières ne saurait être assuré qu’à travers une discipline fiscale rigoureuse de tous les contribuables, personnes physiques et morales. A son tour, cette discipline est fondée sur la législation fiscale et financier-comptable dont il faut éliminer les ambiguïtés et les lacunes qui, malheureusement, persistent au sein du cadre juridique. »



    En conclusion, la Roumanie devrait mettre en valeur ses réserves internes, mieux allouer ses ressources et utiliser un correct amalgame de politiques économiques menant à une croissance économique soutenable et récupérer les décalages vis-à-vis des Etats développés. (trad.: Costin Grigore)

  • Pe ce ar trebui să mizeze România?

    Pe ce ar trebui să mizeze România?

    În următoarele două decenii, România trebuie să pună accent pe resursele interne, atât cele naturale, cât şi forţa de muncă, precum şi pe macrostabilitatea economică, întrucât lipsa ei poate fi considerată un atac chiar la democraţie — a afirmat guvernatorul BNR, Mugur Isarescu. El a îndemnat la o creştere economică moderată, echilibrată şi sustenabilă, capabilă să creeze locuri de muncă. În domeniul economiei nu există miracole şi nimic nu poate înlocui o combinaţie corectă de politici economice pentru a realiza dezvoltarea sustenabilă a unei ţări, consideră şeful BNR. În opinia sa, în perioada urmatoare, aceasta ar trebui sa fie ţinta pentru ţara noastră.



    Mugur Isarescu: “Cred ca obiectivul principal al perioadei următoare în România este o creştere economică echilibrată, sustenabilă şi inclusivă, prin aceasta terminologie de “inclusiv” întelegând o creştere economică care creează locuri de muncă.”



    Pentru a obţine această creştere, trebuie rezolvat în primul rând dezechilibrul major care se profilează pentru următorii 10 sau 20 de ani şi anume raportul între numărul pensionarilor şi cel al contribuabililor la sistemul de pensii, spune Mugur Isarescu. În plus, trebuie evitată accelerarea creşterii economice peste potenţial în perioade pre-electorale, deoarece o astfel de abordare nu face decât să grăbeasca declinul care urmează după alegeri.



    La rândul său, prim-viceguvernatorul BNR, Florin Georgescu, spune că statul trebuie să-şi îndeplinească rolul de a realiza o combinaţie corectă de politici economice, de a gestiona eficient participaţiile pe care le mai deţine în economie şi de a sprijini acţiunile antreprenoriale, prin diversificarea schemelor de ajutor de stat.



    Florin Georgescu: “Pentru a asigura aceste efecte de sprijin către sectorul investiţional, statul trebuie să aibă la dispoziţie un flux predictibil şi consistent de resurse financiare, pentru că altfel nu are credibilitate. Acest flux predictibil şi consistent de resurse financiare se poate asigura numai printr-o disciplină fiscală riguroasă a tuturor contribuabililor, persoane fizice şi juridice, la rândul ei, disciplina bazată pe o legislaţie fiscală şi financiar-contabilă din care să fie eliminate ambiguităţile şi breşele existente încă, din păcate, în acest cadru juridic.”



    In concluzie, România ar trebui să-şi valorifice rezervele interne, să aloce mai bine resursele pe care le are la dispoziţie şi să utilizeze o combinaţie corectă de politici economice, pentru o creştere sustenabilă şi pentru a recuperara decalajele care o separă de statele dezvoltate.