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  • Les Fêtes religieuses selon l’ancien calendrier

    Les Fêtes religieuses selon l’ancien calendrier

    Le calendrier à l’ancienne est donc le calendrier Julien, qui marque les jours selon une ancienne méthode de calcul qui ne prenait pas en considération la véritable durée du mouvement de la Terre autour du soleil : le calendrier Julien est donc décalé de 13 jours par rapport au calendrier que l’on utilise aujourd’hui. Par conséquent, Noël et le Nouvel An sont ainsi célébrés avec plusieurs jours de décalage par rapport au calendrier d’Europe occidentale, Noël le 7 janvier et la Nouvelle Année, dans la nuit du 13 au 14 janvier.

    Même si la date diffère, le calendrier à l’ancienne des traditions et coutumes de Noël est similaire à celui actuel.  Les fidèles s’habillent en costumes folkloriques et chantent des cantiques de Noël, avant de se réunir autour de la table.

     

    Paul Condrat, un Lipovéen de Jurilovca, nous a parlé des fêtes organisées par sa communauté :

    « Les Lipovéens sont des russes, de confession orthodoxe qui respecte l’ancien calendrier. C’est une orthodoxie archaïque et originelle. Par rapport aux restes des Orthodoxes, qui utilisent le calendrier nouveau ou Grégorien, les Lipovéens utilisent, eux, le calendrier julien. Il existe également quelques différences culturelles. De nos jours, la plupart des traditions sont encore respectées. Les fêtes diffèrent un peu : ces célébrations, c’est à dire la Naissance du Seigneur et le passage au Nouvel An, sont marquées en cercle restreint, au sin de la famille. La Nuit du Réveillon est marquée d’une manière calme et paisible. La veille de Noël, les enfants et les jeunes chantent des cantiques de Noël. Le premier jour du Nouvel An, c’est aux enfants plus petits de faire du porte à porte pour chanter des cantiques de Noël, notamment la chanson dite de la Petite charrue, qui commence par les mots « Dieu marche sur les champs ». La transition vers la nouvelle année est marquée de cette manière.»

     

    Nous avons demandé à Paul Condrat s’il y avait des plats particuliers censés apporter chance et succès pour la nouvelle année:

    « D’une certaine manière, les paroles des cantiques de Noël se retrouvent également sur la table. Par exemple, chez les Lipoveni, la tradition veut qu’à Noël, on prépare des petits fours sous la forme d’une noix. La pâte est simple et très bonne, même s’il n’y a pas de crème. »

     

    La célébration des fêtes d’hiver selon l’ancien calendrier est aussi un prétexte pour les fidèles d’autres confessions de continuer à faire la fête.

    Nous avons demandé à Paul Condrat quelles sont les douceurs préparées pour les touristes :

    « Nous leurs offrons  de la bonne gastronomie traditionnelle, avec des plats à base de poisson et bien sûr, nous avons aussi des plats traditionnels à base de porc : des sarmale, de piftia de porc, sorte d’aspic au porc. Parmi les plats traditionnels on retrouve les plats à base de poisson, tel le bortsch qui reste la vedette de la table, qui ne peut manquer à aucun repas. Il y a aussi des entrées à base poisson, tels des amuse-bouche aux taramas, du poisson mariné ou encore des boulettes de poisson. »

     

    La communauté ukrainienne

    Dans la communauté ukrainienne du nord de la Roumanie, les femmes préparent douze plats végétariens pour le repas qui précède Noël, en utilisant des champignons, des haricots, de la farine, de la farine de maïs, des pommes de terre et de la choucroute. Pour obtenir 12 plats, on utilise souvent les mêmes ingrédients. Un des plats spécifiques est une sorte de raviole à base de farine blanche, fourré soit de confiture, soit de noix ou encore, du chou.

    La soupe de chou en saumure et les « petits rouleaux remplis d’une sorte de porridge au millet » sont des plats présents sur toutes les tables en cette période de fête. Pour les Ukrainiens de Maramureş, la tradition veut que neuf plats soient placés sur la table de Noël, symbolisant la richesse tout au long de l’année. Le plat le plus important reste la « hrebleanca », un plat à base de champignons cuits dans du jus de chou. Le plateau de blé cuit, symbole de riches récoltes, et le poisson ne peuvent pas manquer non plus de la table. Selon une coutume spécifique à cette région, les pieds de la table restent attachés avec une chaîne jusqu’au jour de l’Epiphanie pour que le bien reste dans le foyer. Parmi les desserts traditionnels que les ukrainiens mangent à Noël, mentionnons la kutya, un plat composé de grains de blé bouillis, de miel et de graines de pavot.

     

    A la fin, disons que le jour de Noël, la communauté serbe du Banat prépare des plats à base de poisson, du porcelet à la broche et une tarte appelée « cesniţa », avec beaucoup de noix et de miel, afin que l’année à venir soit douce et tendre. Avant d’enfourner la tarte, on y glisse deux pièces de monnaie. Ceux qui les trouveront  auront de la chance toute l’année.

  • Les “sarmale”

    Les “sarmale”

    Les sarmale sont des rouleaux de chou farcis de viande hachée et que par la suite on range dans une marmite, on arrose d’un verre de blanc et on laisse mijoter à feu doux deux heures environ. On les sert généralement accompagnés de polenta et dun peu de crème fraîche. Cest un plat qui est toujours présent sur la table des Roumains les jours de fête : Noël, Pâques, noces, baptême, etc. Pourtant, attention, la recette n’est pas facile à faire !

     

     

    Pour les ingrédients, il vous faudrait un chou en saumure acheté dans un magasin de produits spécifiques à la cuisine de l’Europe de l’Est, quelque 500 g de viande hachée de veau et de porc, un gros oignon, une botte de persil, un œuf, quelques feuilles de laurier, 4 cuillères à soupe de riz rond, une petite boîte de coulis de tomate, sel, poivre, huile de tournesol, un verre de vin blanc.

     

     

    Commencer par préparer la farce : dans un bol ou un saladier, mélanger la viande avec loignon préalablement haché, la botte de persil finement ciselé, le riz et l’œuf. Saler et poivrer. Une fois la farce terminée, prendre une feuille de chou, y déposer une cuillerée de farce et rouler le tout. Attention à ce qu’il n’y ait pas trop de mélange et que le tout ne déborde pas.

     

     

    Une fois roulé, enfoncer le bout de chou vers l’intérieur du rouleau, pour que la farce ne sorte pas. Continuer à faire des rouleaux jusquà ce que la farce se termine. Les rouleaux ainsi obtenu, rangez-les dans une marmite allant au four, en prenant soin de ne pas laisser despace libre entre les rouleaux.

     

     

    A la fin, recouvrir le tout de chou haché ou de choucroute, ajouter un verre d’eau et un verre de vin blanc, les feuilles de laurier, couvrir la marmite et laisser mijoter à feu doux une heure et demie. Ensuite, enlever le couvercle, ajouter le coulis de tomate et enfourner à 210° une demi-heure de manière à ce que le plat prenne de belles couleurs. Servir chaud accompagné de polenta et dune bonne cuillerée de crème fraîche. Bon appétit !

     

  • Noël au Maramureș

    Noël au Maramureș

    Noël, une des fêtes les plus aimées et les plus attendues de l’année

     

    En Roumanie, Noël est l’une des fêtes les plus aimées et les plus attendues de l’année. C’est une période riche en traditions et coutumes qui ont été transmises d’une génération à l’autre. Aller de maison en maison en chantant des cantiques, décorer le sapin, préparer des repas traditionnels abondants, préparer les cadeaux – autant de pratiques répandues partout dans le pays. Si les villes se sont déjà parées de millions de lumières et décorations et sont prêtes pour une célébration moderne des fêtes de fin d’année, les villages roumains ont gardé vives les traditions authentiques anciennes. Nous en découvrons aujourd’hui quelques-uns, où Noël est célébré en toute sa splendeur, selon des rituels anciens.

     

    Le Maramureș et ses villages hors du temps

     

    Nous sommes au Maramureș, dans le nord de la Roumanie, une des zones les plus recherchées par les touristes en cette période de de fin d’année. Ici, 12 villages longent les vallées des rivières de Mara et de Cosău, entourés par les Monts Gutâi. Ils forment ce que l’on appelle la Destination écotouristique du Maramureș.

     

    Edit Pop, manager du projet, nous y invite:

    « Ces villages authentiques proposent aux visiteurs d’y passer les fêtes d’hiver. Comment ? Par une immersion totale dans la vie du village. Les touristes pourront ainsi en apprendre davantage sur les traditions locales, qui sont très nombreuses. Parmi elles, les plats traditionnels préparés avec beaucoup d’attention par les hôtes. Et puisqu’il s’agit d’une destination écotouristique, ce sont principalement les activités en nature que nous proposons aux touristes : parcourir les ruelles du village, découvrir leur esprit unique, découvrir l’art local du bois, l’architecture des maisons etc., le tout au cœur d’un paysage de conte de fées.  » 

     

    Les églises en bois, au coeur des célébrations

     

    Le Maramureș est connu pour ses superbes églises en bois, avec leurs très hauts clochers. Elles sont encore plus importantes à Noël puisque les touristes les découvrent en assistant à la messe. Edit Pop explique :

    « Pratiquement, les églises sont l’attraction principale par temps de fête. Les touristes sont invités à participer aux rituels de fête aux côtés des habitants des lieux. Ceux qui arrivent plus tôt, vers le 20 décembre, peuvent assister au rituel du sacrifice du cochon. Mais, sans doute, les rituels les plus intéressants sont observés la veille de Noël et le jour de Noël. La veille, toutes les maisons sont illuminées, toutes les portes sont ouvertes et les enfants et les jeunes vont de maison en maison en chantant des chansons traditionnelles et religieuses qui annoncent la naissance de Jésus-Christ. Les villageois les récompensent de bretzels, de noix et de pommes, puisqu’avant l’apparition dans le ciel de la première étoile de la nuit, tout le monde observe encore le carême de Noël. Une fois la nuit tombée, la fête commence. Petits et grands, tous se vêtissent de costumes traditionnels. Les touristes peuvent emprunter eux aussi des vêtements traditionnels chez les villageois pour aller à la messe qui célèbre la naissance de Jésus. Il y a plein d’autres activités qu’ils peuvent faire durant leurs vacances. Par exemple, si la neige est de la compagnie, on peut faire une randonnée en traîneau tiré par des chevaux. S’il n’y a pas de neige, pas de problème, on fait des randonnées en charrue. Bref, le Maramureș est très beau avec ou sans neige.»

     

    Unique : des portails en bois sculpté 

     

    Dans ce paysage qui s’annonce déjà magnifique, un autre élément attire les regards des visiteurs : les jardins avec leurs superbes portails et clôtures en bois sculpté. Cela fait partie d’une autre tradition spécifique de la zone : la civilisation du bois. Edit Pop nous en parle :

    « La civilisation du bois ou l’histoire du bois, comme nous l’avons présentée dans notre offre touristique, est en quelque sorte la colonne vertébrale de cette destination. Le bois a toujours été une matière première à la portée des villageois de la zone, grâce aux forêts immenses du Maramureș. C’est donc en bois qu’ils ont construit leurs églises, leurs maisons, ainsi que les portails de leurs jardins, entourés de clôtures en bois tressé. Chaque village du Maramureș possède une église en bois, certains en ont deux. Cela a suscité la curiosité des touristes étrangers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir découvrir l’Europe. Ils viennent des pays scandinaves, des Etats-Unis, d’Australie, d’Israël. Tous sont fascinés par la vie authentique du village, par l’atmosphère des lieux, puisque le Maramureș a su garder son unicité ».

     

    Les ateliers des maîtres artisans

     

    Les festivités et les événements en tout genre ne manquent pas non plus en cette période de l’année. Par exemple, le Festival des Traditions et Coutumes de Sighetu Marmatiei qui arrive cette année à sa 55e édition. Les maîtres artisans seront eux aussi sur place, assure le père Valeriu Mircea Vana :

    « Les visites chez les maîtres artisans sont incluses dans les paquets touristiques des fêtes de fin d’année. Il est très important non seulement de les voir, mais aussi d’expérimenter, d’essayer de fabriquer nous-mêmes une assiette, par exemple. L’art du bois est représenté aussi, le tissage aussi, tout comme la peinture sur verre ou encore la céramique dace. Des ateliers sont organisés à plusieurs endroits. D’abord les touristes sont invités à visiter une église en bois inscrite au patrimoine de l’UNESCO, puis ils peuvent se divertir en optant pour un atelier interactif. Tout le monde est invité, enfants, adultes, grands-parents – les ateliers de céramique ou de peinture d’icônes sur verre sont ouverts à tous. Ensuite, c’est le moment de découvrir la gastronomie locale et d’admirer les costumes traditionnels. Ceux-ci témoignent de la relation de l’homme avec la divinité, notamment par leurs motifs et couleurs qui ont toujours une valeur symbolique. » 

     

    Bref une immersion totale dans le monde du village roumain authentique, c’est ce qui vous attend au Maramureș. N’hésitez pas à vous loger dans une maison traditionnelle aménagée comme il y a de plus de 100 ans, avec ses murs peints en couleur bleue, ses petites fenêtres, ses objets faits à la main par les artistes locaux. Bonne découverte et bonnes fêtes ! (trad. Valentina Beleavski)

  • La magie de Noël, un baume pour le cœur roumain

    La magie de Noël, un baume pour le cœur roumain

    Sibiu : « Christmas Unboxed », une tradition toujours plus féerique

    Le marché de Noël de Sibiu, considéré comme l’un des joyaux des fêtes roumaines, a ouvert ses portes le 15 novembre, dévoilant un univers enchanteur qui ravivait les souvenirs d’enfance. Depuis son lancement en 2007, en tant que premier marché de Noël de Roumanie, Sibiu est devenue la « Capitale de Noël » par excellence. Cette 17ᵉ édition s’étend sur trois places emblématiques du centre historique : la Grand Place, la Petite Place et la Place Huet, toutes magnifiquement décorées et illuminées.

    Plus de 120 chalets en bois proposent une myriade de trésors : des décorations artisanales, des objets faits main, et bien sûr des spécialités culinaires locales, comme les brioches cozonac, les saucisses fumées et le vin chaud épicé. Les visiteurs ont également pu découvrir des nouveautés, notamment la Maison du Père Noël avec son Ascenseur Magique, où les enfants plongent directement dans l’univers des contes de fées. Non loin de là, un chalet tyrolien, directement importé d’Autriche, ajoute une touche internationale à cette fête locale.

    La Petite Place, transformée en « Pays du Père Noël », regorge d’attractions pour petits et grands : un carrousel, un petit train, des projections multicolores sur les façades historiques et des animations immersives. Pour faciliter l’accès à cette féerie, un service spécial de bus, le « Sibiu Christmas Shuttle », a été mis en place pour les visiteurs venant de Bucarest. Les festivités, qui ont accueilli des milliers de personnes, se poursuivent jusqu’au 5 janvier, laissant des souvenirs impérissables.

     

    Craiova : un conte de fées lumineux

    Craiova a aussi inauguré son marché de Noël le 15 novembre dernier, plongeant immédiatement la ville dans une ambiance féerique. Sur la Place Mihai Viteazul (Michel le Brave), des milliers de visiteurs de émerveillés sont déjà venus admirer les innombrables lumières scintillantes. Ce marché, récompensé à plusieurs reprises comme étant l’un des meilleurs d’Europe, a franchi un nouveau cap cette année avec des attractions inédites et des thématiques originales.

    Le thème principal, « La Belle et la Bête », a transformé la place centrale en un décor de conte de fées. Chaque espace a son propre univers, avec des zones inspirées de « Star Wars » ou du « Village du Père Noël ». Parmi les nouvelles attractions, les visiteurs ont pu tester la luge volante la plus haute d’Europe de l’Est ou encore l’ascenseur du Père Noël, qui offre une expérience unique aux enfants. Les classiques sont également au rendez-vous : une grande roue spectaculaire, des carrousels, une montagne russe, une patinoire et des films en réalité virtuelle ont captivé toutes les générations.

    Les stands de nourriture et de boissons viennent ravir les gourmets, avec des spécialités locales telles que les saucisses « caltaboș », le pain d’épices, ou encore les fameux kurtos kalacs (brioche hongroise sucrée en forme de tube). Les visiteurs, qu’ils soient locaux ou venus de loin, peuvent savourer cet événement magique, et ce jusqu’au 5 janvier.

     

    Bucarest : des marchés pour tous les quartiers

     

    Place de la Constitution : le cœur battant des fêtes

    À Bucarest, le marché de Noël principal, situé Place de la Constitution devant le majestueux Palais du Parlement, a ouvert ses portes le 29 novembre. Avec ses 130 chalets, il représente un véritable carrefour de traditions et d’artisanat roumain. Les visiteurs ont pu y explorer des stands regorgeant de décorations, de cadeaux et de mets typiques, tout en profitant des nombreuses attractions comme la grande roue panoramique et la maison du Père Noël.

    Cette édition s’est distinguée par des initiatives inclusives, notamment la journée « Silent Day », dédiée aux enfants en situation de handicap, avec des ajustements pour leur permettre de profiter pleinement de la magie des fêtes. Des concerts variés ont également rythmé le marché, culminant avec une performance exceptionnelle de l’Orchestre métropolitain le 24 décembre pour célébrer Noël.

     

    West Side Christmas Market : la magie à Drumul Taberei

    Dans le quartier ouest de Drumul Taberei, le « West Side Christmas Market » offre une expérience immersive à ses visiteurs. Illuminé par des milliers de lumières et dominé par un sapin majestueux, ce marché combine tradition et modernité avec des activités telles que la patinoire, des spectacles de contes pour enfants et des concerts en plein air. Les visiteurs apprécient particulièrement les jeux en réalité virtuelle qui retracent la route des rennes du Père Noël.

     

    Laminor Winter Wonderland : un voyage thématique unique

    Le marché de Noël organisé dans les anciennes halles Laminor, dans le 3ᵉ arrondissement, a émerveillé les visiteurs par ses thématiques variées : Pôle Nord, Forêt Magique ou encore Noël Tropical. Ce lieu, mélangeant histoire et festivités modernes, propose des activités inédites, comme des montgolfières ou des manèges spécifiques.

    Timișoara : une ambiance musicale et festive

    À Timișoara, le marché de Noël a débuté le 30 novembre, marquant sa 17ᵉ édition avec un programme riche en festivités. La place de la Victoire s’est transformée en une véritable scène enchantée, accueillant chaque soir des concerts en tout genre. Des artistes locaux et internationaux ont offert des performances mémorables, contribuant à l’atmosphère festive.

    Outre les animations musicales, les attractions comme la grande roue, les carrousels et le train touristique ont attiré de nombreuses familles. Les stands gastronomiques, proposant des plats traditionnels et des sucreries artisanales, sont un véritable délice pour les visiteurs. Le marché a également organisé des moments spéciaux, comme l’arrivée du Père Noël ainsi qu’un spectacle sur glace, qui a enchanté les plus jeunes.

     

    Oradea : l’élégance festive au rendez-vous

    Oradea (nord-ouest) a brillé de mille feux dès le 29 novembre, accueillant son marché de Noël dans deux lieux emblématiques : les places de l’Union et Ferdinand. Ce marché, connu pour son élégance et son atmosphère conviviale, a attiré un grand nombre de visiteurs. Les chalets proposent des produits artisanaux, des décorations festives et des spécialités culinaires rappelant les traditions roumaines.

    Les lumières féeriques qui illuminaient chaque recoin de la ville ont contribué à l’ambiance magique, faisant d’Oradea une destination incontournable pour les amateurs de fêtes de fin d’année.

     

    Iasi met à l’honneur authenticité et convivialité

    Enfin, plongez dans la magie des fêtes en découvrant les marchés de Noël enchanteurs de la ville de Iași, où traditions locales et esprit festif s’entremêlent pour le bonheur des petits et des grands. Ces événements lumineux et chaleureux offrent aux habitants comme aux visiteurs l’opportunité d’explorer un éventail de décorations féériques, de cadeaux artisanaux, de boissons réconfortantes et de mets traditionnels. Les charmants chalets en bois, ornés de guirlandes scintillantes et de lumières éclatantes, animent cinq espaces distincts de la ville. Sur le boulevard Ștefan cel Mare (Etienne le Grand), un parc d’attractions promet des moments inoubliables grâce notamment à sa majestueuse grande roue.

    Du Palais de la Culture jusqu’à la Maison du Livre (Casa Cărții), les visiteurs se laisseront séduire par les stands débordant de trésors : articles en cuir et en fourrure, vin chaud parfumé, produits fermiers authentiques, objets religieux et délices culinaires locaux. Devant l’Hôtel de Ville, l’ambiance est tout aussi festive, avec des étals proposant artisanat, décorations, pâtisseries gourmandes, thés et produits issus de l’apiculture. Enfin, pour compléter cette aventure féerique, la foire « Traditions de la rue Lăpușneanu » promet aux visiteurs une immersion totale dans l’authenticité et la convivialité des fêtes de fin d’année.

     

    Un Noël sous le signe de la tradition et du renouveau

    En 2024, les marchés de Noël en Roumanie ont prouvé, une fois encore, leur capacité à rassembler les cœurs et à sublimer les traditions. Ces événements ne se contentent pas de célébrer Noël : ils incarnent une identité culturelle riche et une convivialité unique. Dans un contexte politique chargé, ils ont permis aux Roumains et aux touristes de partager des moments de joie.

    Qu’il s’agisse des chants traditionnels, des mets savoureux ou d’attractions innovantes, ces marchés parviennent à conjuguer tradition et modernité, créant des souvenirs inoubliables. Alors que les lumières s’éteignent et que l’année s’achève, ces instants magiques rappellent que Noël, au-delà des cadeaux, est avant tout un moment d’union et de partage.

  • Le sapin de Noël, entre tradition et modernité

    Le sapin de Noël, entre tradition et modernité

    Le premier sapin de Roumanie est décoré en 1866 à la cour du roi Carol I

     

    Cela pourrait surprendre beaucoup de monde, mais le premier sapin décoré à Noël n’apparait en Roumanie qu’en 1866, une des années le plus importantes dans l’histoire des Roumains, puisqu’elle marque le début d’une nouvelle ère – celle du premier roi de la Roumanie – Carol Ier. Moins de huit mois après l’arrivée en Roumanie du prince prussien de Hohenzollern-Sigmaringen, le palais royal de Bucarest accueillait en décembre 1866 le premier sapin de Roumanie décoré pour Noël avec des ornements spectaculaires provenant du pays natal du souverain roumain.

     

    La tradition de la décoration du sapin à l’occasion de la fête de la naissance de Jésus-Christ, apanage des peuples germaniques, importé donc en Roumanie par le biais de la Maison royale, a été favorablement reçue pour se répandre ensuite à travers le pays, au début uniquement au sein des élites urbaines et plus tard dans les villages.

     

    Pourquoi un sapin?

    Mais pourquoi un sapin et pas un autre arbre ? Parce que les Roumains lui conféraient déjà des significations beaucoup plus anciennes que passe en revue un des chercheur ethnologues les plus importants de Roumanie, la professeur des universités Doina Ișfănoni:

    « Pour nous, les Roumains, le sapin est un arbre sacré. C’est, si vous voulez l’arbre de la vie, qui fait le lien entre le ciel et la Terre. C’est l’arbre qui depuis la naissance et jusqu’à l’enterrement, accompagne la vie des humains, étant décoré en fonction des différentes étapes et de différentes manières. A la naissance, on choisit on jeune sapin, que soit on laisse grandir dans la forêt, soit on fait replanter près de la maison. Le sapin est en quelque sorte un baromètre de l’évolution de l’enfant. On dit que l’enfant se développera conformément au développent du sapin, pour devenir grand et imposant. Et comme le sapin ne perd jamais sa parure verte, l’avenir du futur jeune et adolescent, le destinataire ou bien le tuteur du sapin sera également vert. Puis, à l’occasion des fêtes de mariage, le sapin est décoré de papiers colorés, de rubans, et de petites cloches au sommet. Lors de l’enterrement aussi, on fait décorer un sapin de pompons noirs dans le cas des jeunes célibataires, ou bien d’une écharpe noire et d’une petite cloche qui sonnera sous le vent pour annoncer qu’il s’agit du mari du défunt. Voilà comment pour nous, les Roumains, le sapin a une connotation très complexe ».

     

    Les nombreux symboles des décorations du sapin

     

    Et c’est à toutes des significations conférées au sapin que s’ajoutent aussi celles chrétiennes, suite à l’adoption de cet arbre par les Roumains aussi en tant qu’élément central de la naissance de Jésus. Ses connotations chrétiennes sont renforcées par le choix de décorations spécifiques.

     

    C’est Doina Ișfănoni qui les passe en revue :

    « Rien qu’un exemple : les lumières que l’on posait initialement dans le sapin pour lui donner un aspect féérique, renvoient au symbole de la cierge, le substitut de Jésus. La cire est le corps, la flamme est l’esprit. Ensuite, les pommes ajoutées dans le sapin de Noël ne sont pas que de simples décorations. Certes on préférait les pommes rouges, qui étaient plus visibles, mais elles renvoient toutes au péché originel d’Eve et à l’expulsion d’Adam et Eve du Paradis. C’est également dans le sapin que l’on met des noix recouvertes d’un film en aluminium, puisqu’elles représentent à leur tour une petite lumière qui se reflète dans l’espace intérieur et qui donne ainsi davantage d’éclat au sapin. La noix est un autre symbole, puisqu’elle est liée au solstice d’hiver et au christianisme. C’est le fruit qui résiste à travers le temps et qui symbolise la prospérité, la richesse. Du point de vue chrétien, vu qu’elle présente le signe de la croix à l’intérieur, elle complète le symbolisme du sapin de Noël en tant que célébration de la naissance du Sauveur. Lors des fêtes d’hiver et surtout à Noël nous savons que par la naissance du Sauveur, chacun d’entre nous a la promesse d’une renaissance, je pourrais dire. C’est le moment lorsque les trois sœurs – l’espoir, l’amour et la foi – se réunissent pour donner à l’homme une force supplémentaire, pour lui donner, si vous voulez, plus d’énergie et l’espoir que tout sera bien à l’avenir. Enfin, on met dans ange au sommet du sapin un ou bien l’étoile qui a dirigé les rois mages jusqu’à Bethléem, la où est né le Seigneur. C’est un symbole supplémentaire qui vient compléter le sapin de Noël ».

     

    L’arbre en plastique

     

    Malheureusement, de nos jours, nous ignorons souvent la multitude de significations que possède le sapin, devenu d’un symbole très complexe – une simple décoration, affirme encore  Doina Ișfănoni :

    «  Si on demande les Roumains ce que le sapin de Noël signifie, ils vous donneront des réponses très, très différentes et vous constateriez que personne ne dira que ses décorations sont un mélange syncrétique entre le Christianisme et le pré-christianisme. C’est donc notre mission en tant que spécialistes que de remettre à l’attention du grand public cette richesse sémantique et de l’habituer au fait que tout geste a une signification, une valeur, une motivation, que rien n’est le résultat du hasard. »

     

    Au sujet de l’arbre en plastique que de plus en plus de Roumains adoptent en remplacement de l’arbre naturel, Doina Ișfănoni est d’avis que :

    « Nous avons remplacé un sapin vivant avec un sapin en plastique. C’est un blasphème à mon avis, parce que la tradition veut que l’on ne fasse pas entrer la mort dans nos foyers. Bien au contraire : il faut intégrer la vie et la vitalité dans nos maisons. L’arbre en plastique n’a aucune valeur. Ce sont, certes, mes propres opinions. D’autres spécialistes pourraient avoir d’autres opinions sur la tradition, mais nous nous ambitionnons de remettre dans la conscience des gens la valeur et l’importance de la tradition, en leur expliquant pourquoi ils font de manière automatique certains gestes. Et l’explication les étonne. »

     

    Un tableau complet

     

    Le sapin est l’élément qui réunit autour de lui la famille et les proches qui à Noël offrent et reçoivent des cadeaux, puis s’assoient autour d’une table remplie de plats exquis, dont certains spécialement préparés durant cette période de l’année. Le tableau est complété par les chanteurs de cantiques qui annoncent la naissance de Jésus.

     

    Du moins en milieu rural, la fête de la Naissance du Seigneur est parsemée de traditions ancestrales, soigneusement respectées. C’est pourquoi la Roumanie compte encore parmi les pays où, selon la professeure des universités, Doina  Işfănoni, Noël est un portail vers le sacré qui s’ouvre la veille du 25 décembre et se ferme le 6 janvier, à l’occasion de l’Epiphanie.   (trad. Alex Diaconescu)

  • 15.11.2024

    15.11.2024

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis commence aujourd’hui une visite officielle en Allemagne, à l’invitation de son homologue Frank-Walter Steinmeier. Le chef de l’Etat roumain doit rencontrer le chancelier fédéral Olaf Scholz et le président du Parlement allemand, le Bundestag. Les pourparlers visent à consolider la coopération roumano-allemande sur le plan politique, économique et sécuritaire, y compris sur le renforcement de la posture de dissuasion sur le flanc est de l’OTAN et de consolidation de la relation transatlantique. A l’agenda des pourparlers figurent aussi la poursuite du soutien à l’Ukraine et le soutien accordé à la stabilisation et au développement de la république de Moldova. L’Allemagne est le principal partenaire commercial de la Roumanie et le deuxième investisseur dans l’économie roumaine.

     

    Madrid – Le nombre de Roumains tués dans les inondations d’il y a deux semaines, dans la région espagnole de Valence (est), est désormais monté à 9. L’information a également été confirmée par le ministère roumain des Affaires étrangères. Selon un organisme spécialement créé par l’État espagnol pour centraliser les données liées aux inondations du 29 octobre à Valence, sur le nombre total de victimes, 26 ont d’autres nationalités. Les plus nombreux sont les Roumains. Il y a aussi des Marocains, des Chinois, des Anglais, des Ukrainiens, des Néerlandais, des Colombiens et des Sud-Américains. Parallèlement, jeudi, l’Espagne a été confrontée à un nouvel épisode d’inondations provoquées par de très fortes pluies. La ville de Malaga (sud) a été inondée, tout comme les petites villes de l’intérieur de la péninsule. Des milliers de personnes ont été évacuées. De fortes pluies ont également été enregistrées dans le sud de la Catalogne, dans le nord de la région de Castellion, dans les Îles Baléares et dans la région de Grenade.

     

    Foires – Coup d’envoi ce vendredi à Sibiu dans le centre de la Roumanie d’une des foires de Noël les plus visitées d’Europe de l’Est. La principale attraction est le sapin installé dans la Place centrale de la ville, décoré de milliers de lumière, mais aussi les 120 cabanes des commerçants de produits saisonniers et de souvenirs. La foire de Noël de Sibiu est l’événement de ce genre le plus vieux de Roumanie, visité annuellement par quelque 300 000 touristes de Roumanie et de l’étranger. Une des foires de Noël les plus belles s’ouvre également à Craiova, dans le sud. Avec une envergure européenne, la foire attend ses visiteurs avec des expériences les plus diverses. A Brasov, dans le centre ainsi qu’à Oradea dans le nord-ouest, les foires de Noël  attendent leurs visiteurs à commencer par le 29 novembre.

     

    SMIC – La loi relative à l’introduction d’un salaire minimum européen en Roumanie a été promulguée par le président Klaus Iohannis. Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que les autorités feront ainsi le pas envers la majoration du salaire minimum à 810 euros à partir du 1er janvier 2025. Depuis une décennie, la Roumanie a enregistré le taux de croissance la plus élevée de l’Union européenne tant en termes nominaux que réels.

     

    Statistiques – Près des trois quarts des Roumains s’inquiètent de la hausse des prix. C’est ce que révèle la « 2024 Holiday Shopping Report », l’étude menée au niveau européen la plus récente. 72% des Roumains alloueront un budget plus petit pour les vacances d’hiver et comptent réduire drastiquement le budget pour certaines catégories d’achats. La France fait également état de problèmes financiers, suivie par l’Espagne et l’Italie. Inquiets de la hausse des coûts, du prix de l’énergie et des pressions financières personnelles, les Européens ont tendance à se concentrer sur les dépenses essentielles. La santé occupe la troisième place sur la liste des craintes des Européens et, implicitement, des Roumains.

     

    Foot – La sélection nationale de Roumanie reçoit ce soir à domicile le Kosovo, dans la 5e étape, l’avant dernière de la Ligue des nations de l’UEFA. En cas de victoire, la Roumanie occuperait la 1ere place dans son groupe. Même si l’intérêt des Roumains pour ce match est énorme, l’Arène nationale avec ses 55 mille places ne sera pas remplie. Un secteur entier sera fermé, suite à une sanction que la Roumanie s’est vue infliger durant le match contre la Lituanie, achevé sur le score de 3 buts à 1, déroulé le 9 septembre. C’est pourquoi, le match contre le Kosovo devrait rassembler une quarantaine de milliers de spectateurs. La Roumanie jouera aussi à guichet fermé contre Chypre, lundi, le 18 novembre.

     

    Météo – Il fait toujours froid en Roumanie. Il y a plus de nuages qu’hier et des pluies isolées sont présentes sur le sud-est et le sud, alors que la neige apparait dans les régions du nord, du centre et du nord-est et en montagne. Les températures maximales se situent entre 1 et 10 degrés Celsius. A Bucarest, à midi, il faisait 7 degrés.

  • Des sapins de Noël pour des causes humanitaires

    Des sapins de Noël pour des causes humanitaires

    Grâce à la vente de 22 sapins décorés par des artistes et designers roumains célèbres, la somme impressionnante d’un million d’euros a été levée. Cet argent, donné par des entreprises florissantes et des entrepreneurs, va permettre d’assurer le suivi socio-éducatif d’enfants vulnérables, menacés par la pauvreté et l’exclusion sociale. Cette vente aux enchères, la vingtième organisée par l’association s’est déroulée cette année au Musée national d’art de Roumanie.

    George Roman, directeur de programme à Salvati Copiii revient sur cette soirée exceptionnelle. « Le Festival des sapins de Noël est quasiment un évènement mondain, présentant un grand intérêt pour les entreprises et les particuliers ayant des ressources suffisantes pour pouvoir se permettre de soutenir des programmes destinés aux enfants. Des designers connus créent des sapins, environs 20 ou 25 chaque année. Ensuite ces sapins peuvent être admirés pendant une semaine ou plus dans l’espace où aura lieu la vente aux enchères. Nous l’avons déjà organisée dans des hôtels, quelque fois dans le palais du Parlement et depuis quelques années au Musée national d’art de Roumanie. La soir du gala, ces arbres sont achetés aux enchères par des hommes d’affaire ou des représentants d’entreprises avec lesquelles nous avons collaboré ou qui souhaitent aider à la fin de l’année l’association Salvati copiii à mettre en place des programmes éducatifs pour les enfants. »

    George Roman livre quelques noms de VIP pour lesquels célébrité rime avec générosité… « Je voudrais citer tout d’abord, madame Doina Levintza, une artiste extraordinaire qui nous a offert chaque année depuis 2001 des sapins d’exception. C’est probablement elle qui nous permet de lever les sommes les plus importantes. Des sportifs nous ont également soutenu en participant aux enchères, par exemple Horia Tecău, Ilie Năstase, Ion Țiriac, Nadia Comăneci qui a participé à la deuxième ou troisième édition je crois, Gabriela Szabo, Simona Halep; mais aussi des stars de la télévision, Andreea Esca, Andreea Raicu qui organise aussi la vente aux enchères depuis plusieurs années, Smiley, Cătălin et Andra Măruță. Pour les premières éditions nous avons aussi reçu le soutien de l’ambassadeur du Royaume Uni et de l’ambassadeur de Suède qui a participé à l’organisation. »

    Chaque sapin est unique. Cette année les deux sapins les plus convoités ont été vendu 140 000 euros chacun.

    Au total, sur l’ensemble des éditions, plus de 9 millions d’euros ont été collectés. S’agit-il d’une somme importante ou est-elle dérisoire face aux besoins existants ? George Roman rappelle le contexte auquel fait face l’association Salvati Copii. « Je dirais qu’il s’agit d’une somme utile, parce que nous pouvons multiplier les activités dans différentes communautés en fonction de la somme recolletée chaque année. Il existe des programmes qui peuvent demander au niveau national un investissement de 300 ou 400 000 euros, précisément pour pouvoir être développés sur le long terme. Et les résultats sont extraordinaires parce que nous savons très bien qu’il y a des problèmes au niveau de la qualité de l’éducation dans les zones rurales. Ces derniers jours, une analyse internationale PISA a montré qu’il y a une énorme différence entre les résultats obtenus par les enfants touchés par la pauvreté et ceux des milieux avantagés, la différence équivaut à trois années scolaires, ce qui induit que nos programmes vont être dirigés en priorité vers ces zones où les besoins sont importants. »

    Grâce au Festival des sapins de Noël, l’éducation est devenue une chance réelle pour plus de 200 000 enfants. Quels sont les programmes qui ont été soutenus ? George Roman, directeur de Salvati Copii passe en revue quelques-uns d’entre eux. « Ce sont notamment des programmes de soutien scolaire. Nous avons le Programme Deuxième chance destiné aux enfants qui ont quitté l’école depuis quelques années et qui ne peuvent donc pas réintégrer l’école habituelle et doivent bénéficier de cours spéciaux… Nous avons aussi le programme L’école après l’école où nous prévoyons aussi un repas chaud dans plusieurs communautés. Presque 150 000 enfants ont bénéficié de soutien socio-économique, ont réintégré un cursus ou ont bénéficié de prévention contre l’abandon scolaire. Il y a aussi des programmes destinés aux plus jeunes comme les Maternelles d’été organisées pour les communautés les plus pauvres de Roumanie où il n’existe pas de maternelle pour accueillir les enfants et pour lesquelles ces deux ou trois mois de préparation avant d’entrer en CP sont cruciaux. Des études montrent que l’abandon scolaire au primaire vient justement d’un manque de préparation au cours des années précédant l’entrée à l’école, c’est pourquoi les Maternelles d’été sont une priorité pour nous, elles nous ont permis jusqu’ici d’aider 10 000 enfants des villages isolés de Roumanie. »

    Ce sont aussi plus de 100 bibliothèques qui ont reçu des dizaines de milliers de livres, des salles de classe rénovées et équipées, des fournitures scolaires pour des milliers d’enfants mais aussi un soutien actif aux parents qui ont été financé. En effet il est impossible de développer des activités visant l’éducation des enfants sans prendre en compte leur famille.

    En Roumanie, le risque de pauvreté et d’exclusion sociale est toujours bien plus élevé dans les zones rurales que dans les villes. Le récent rapport PISA de l’OCDE souligne qu’en l’absence d’investissements supplémentaires dans les zones marquées par une pauvreté structurelle, les disparités vont aller en s’accroissant. Raison pour laquelle George Roman tire aujourd’hui le signal d’alarme. « Soyons clair, nous sommes le pays qui investit le moins dans l’éducation et nous, nous considérons que par une croissance graduelle des investissements nous pourrions attendre la moyenne européenne. En ce moment, la Roumanie alloue 3 à 3.2 % de son PIB à l’éducation. A l’échelle européenne, la moyenne se situe aux environs de 5%. Nous avons donc malheureusement encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre une situation équitable dans laquelle une école du milieu rural serait exactement pareille qu’une école urbaine. C’est la chose la plus honnête qu’un gouvernement pourrait faire pour les enfants roumains. Aucun enfant ne devrait être condamné à la pauvreté et à une éducation de piètre qualité juste parce qu’il est né au mauvais endroit ! »

    Dans un contexte préélectoral, la coalition au pouvoir à Bucarest a décidé d’augmenter en 2024 le budget dédié à l’éducation, à hauteur de 4.3 % du PIB. Reste à voir comment les écoles rurales du pays pourront en bénéficier.

  • Les traditions de Noël dans le Pays des Dorna

    Les traditions de Noël dans le Pays des Dorna


    Si les marchés de Noël ont déjà ouvert au centre des grandes villes, les gîtes de la campagne sont déjà prêts pour les fêtes. En plus dun menu spécial, soigneusement composé dingrédients naturels, les hôtes proposent aux touristes qui choisissent les villages de Roumanie comme destination, tant des programmes artistiques que des visites des sites les plus intéressants des environs.



    Nous vous proposons aujourdhui une incursion dans le monde du village roumain, un monde qui surprend toujours par la beauté des traditions et des coutumes. Dans le nord-est de la Roumanie, là où sétend la région appelée Le Pays des Dorne, la célébration de Noël a encore plus de charme. Mihaela Cocârță, directrice exécutive de lOrganisation de gestion de la destination Le Pays des Dorne, nous offre des détails : « Le Pays des Dorne est une destination de conte de fées, une destination qui impressionne par sa beauté naturelle, la chaleur de ses habitants, ses traditions authentiques et ses riches coutumes, soigneusement transmises de génération en génération. Le Pays des Dorne est situé au cœur de la Bucovine et constitue une destination idéale pour ceux qui choisissent de passer leurs vacances dhiver loin de chez eux, car ici ils se sentiront exactement comme chez eux. Par exemple, les touristes passionnés daventure, de traditions et de gastronomie locale y passeront un temps magnifique, puisque, dans la Vallée de la rivière Dorna, règne une ambiance de fête et les activités spécifiques à la saison sont nombreuses. Les touristes peuvent participer à de nombreux événements festifs. Bien sûr, on ne saurait oublier les marchés de Noël. Nous avons ouvert quelques marchés de Noël. Nous organisons également une foire de produits locaux, où les touristes peuvent venir goûter aux produits faits au Pays des Dorne. Il y a également des événements caritatifs, des spectacles de chants de Noël et toutes sortes dévénements culturels. Tout cela nest quune petite partie de notre offre touristique de fêtes de fin dannée. »



    Les amateurs de sports dhiver ont la possibilité de passer une journée intense sur les pistes de ski



    Mihaela Cocârță : « Nous disposons de plusieurs pistes de différents niveaux de difficulté, où ils peuvent skier ou pratiquer dautres sports. Les touristes peuvent créer de beaux souvenirs aux côtés de leurs proches sur la patinoire ou même faire des promenades romantiques à cheval. Bien sûr, ils peuvent aussi faire de léquitation ou tout simplement se promener et profiter du spectacle festif de lumières, qui transforme notre région en un lieu de conte de fées pendant cette période de lannée. Parmi les activités spéciales que les touristes peuvent faire dans notre région, je mentionnerais la visite du parc national Călimani, où les familles avec enfants et les jeunes peuvent apprendre davantage sur notre parc, qui est si important pour nous. Ils pourront également visiter la ferme de cerfs de la région et, pourquoi pas, faire une petite halte dans une des bergeries du Pays des Dorne, qui propose aux touristes une incursion dans ce monde fantastique et même une dégustation de spécialités spécifiques. On noublie pas non plus des balades en télésiège, les vols récréatifs, les randonnées en snowmobile et en tout-terrain, et même les randonnées à pied dans la neige, si le temps le permet. »



    Et on ne saurait évoquer les fêtes dhiver sans mentionner la Veille de Noël et le jour de Noël, deux dates très importantes. Une tradition spécifique à la veille de Noël est la cantique, une tradition ancienne, surtout en milieu rural. Les enfants et les jeunes shabillent en vêtements traditionnels et sillonnent les rues des villages avec leurs chants pleins démotion et de joie. Notre invitée raconte : « Durant cette période, les foyers, les pensions accueillent les jeunes chanteurs et leur ouvrent leurs portes pour les écouter. Dans notre région, cest aussi une raison de resserrer les liens entre voisins et amis, mais extrapolant aux touristes cest une bonne occasion de créer des liens entre les propriétaires des pensions et les touristes. Le résultat est une atmosphère très conviviale et pour nous il est très important que les visiteurs se sentent en famille. Et cest également à la Veille de Noël, que traditionnellement on fait décorer le sapin de Noël et pas avant. »



    Au Pays des Dorne, Noël nest pas uniquement une fête, mais un voyage dans le passé, une immersion dans les traditions qui perdurent. Et sil faut évoquer la gastronomie, mentionnons que la majorité des hôtels et gîtes ruraux, notamment en milieu rural, préparent des plats traditionnels pour les touristes, affirme Mihaela Cocârță, directrice exécutive de lOrganisation de gestion de la Destination du Pays des Dorne. « Nous ne faisons pas de compromis en termes de qualité et cest pourquoi tous les produits locaux, hormis le fait quils sont délicieux, ils sont aussi naturels. Ces plats sont soigneusement préparés par les propriétaires comme si cétait pour eux-mêmes. Notre gastronomie réunit tous les arômes traditionnels, notamment à Noël. Et là, je mentionnerais les sarmale, les brioches, la macédoine et toute sorte de produits spécifiques à base de viande, auxquels sajoutent les fromages des producteurs locaux. Bref, nous offrons un véritable festin culinaire qui fait la joie des gourmets les plus prétentieux. Et à propos des plats de Noël, mentionnons quils sont les plus délicieux de toute lannée. Le Pays des Dorne offre une expérience unique aux touristes qui nous visitent, étant une destination dédiée tant aux groupes damis, quaux familles avec des enfants de tous âges et même aux seniors. Cest précisément pourquoi le taux doccupation y est très élevé, touchant les 100%. Nous accueillons des visiteurs tant étrangers que roumains, de tous âges, justement parce que nous offrons des services tellement divers. A noter aussi que toute une série dévénements a lieu durant cette période. Par exemple, le Festival des coutumes et traditions dhiver, arrivé déjà à sa 26e édition. Cest le défilé extraordinaire des groupes de chanteurs de Noëls venus des quatre coins du pays, déroulé en plein air, un véritable spectacle. Pour finir, je ne peux que souhaiter à tous de Joyeuses et paisibles fêtes, quel que soit lendroit de Roumanie ou du monde où ils se trouvent. »



    Disons pour terminer que la liste des événements se poursuit dans la période qui suit. Le 20 janvier 2024, la ville de Vatra Dornei accueille la première édition du Championnat balkanique de cyclocross. Puis cest toujours Vatra Dornei qui accueillera le 15 février prochain deux étapes de la Coupe du monde de luge sur piste naturelle. Des raisons de plus de commencer la nouvelle année par un voyage en Roumanie !


  • Souvenirs du Noël d’autrefois

    Souvenirs du Noël d’autrefois

    Et comme les premières neiges sont tombées sur la capitale, le décor est parfait pour se mettre dans l’esprit des fêtes de fin d’année. Eugen Ion, muséographe, nous raconte ce qu’a concocté le musée pour cette fin d’année : « Comme tous les ans, nous avons organisé le festival « Rites et Coutumes ». Cette année, ce dernier s’est déroulé début décembre, avec les immanquables chorales de chants de Noël, une parade de personnages masqués dans les allées du musée, un marché d’artisans traditionnels qui est, quant à lui, présent à chacun de nos évènements. »

    Nous avons demandé à Eugen Ion d’où sont venus les choristes de cette année : « Des quatre coins du pays. Certains de Focşani, Suceava, Bistriţa Năsăud, Sighetul Marmaţiei, d’autres de Mureş ou encore de Teleorman. Chacun est venu avec son propre répertoire. Par exemple, les Ours de Preuteşti, de Suceava, sont venus déguisés en ours. Les gardiens de Dolheşti, de Suceava eux-aussi, sont venus avec des costumes très originaux, emblématiques des gardiens d’autrefois. Le groupe Cununiţa de Bistriţa Năsăud est également sur place, chacun de ses membres étant paré du costume traditionnel de la région. Nous cherchons surtout à faire vivre et à reconstituer les traditions observées dans toutes les régions. Chaque année nous attendons beaucoup de visiteurs, et avec la neige le décor est idéal ! »

    Le groupe Cununiţa, de Ilva Mare, dans le département de Bistriţa-Năsăud, a proposé un spectacle de théâtre populaire : les Belciugarii ou la danse de la chèvre. Un spectacle qui s’inspire directement de l’activité principale de la région : l’élevage des moutons. A la veille de Noël, des groupes de chanteurs de cantiques se rendent chez les habitants pour faire part de leurs vœux de santé et de prospérité selon la tradition ancestrale. Le personnage principal de cette mise en scène est le berger qui garde les moutons. On retrouve aussi l’ours qui veut attaquer les troupeaux, mes le berger les défend. La joyeuse troupe est généralement accompagnée d’un flutiste et d’un clarinettiste. Le groupe de Cununiţa est composé de 20 membres. Puis il y a le groupe des Moşoaie de Tulcea, qui scande des vœux sur des rythmes endiablés au son des cloches qui tintent à chacun de leur bond. Ses membres portent des masques faits de citrouilles peintes visant à éloigner les mauvais esprits. Et comme dans la région de Tulcea vivent de nombreux Turques et Tatares, il est de coutume de raconter que les groupes de Moşoaie se rendent chez les habitants et à cette occasion, les Roumains préparent des baklava, un dessert typiquement turc.

    En Bucovine, dans le nord de la Roumanie, les danseurs traditionnels déambulent dans les rues des villages, avec des masques d’ours, de chèvre, de cerf ou de diable.

    Le costume d’ours n’est porté qu’en Moldavie à l’occasion du réveillon de la Saint Sylvestre. Ce type de costume est généralement porté par un garçon. Il comporte une fourrure et des pompons rouges qui ornent les oreilles. L’ours est généralement accompagné de musiciens et suivi d’un cortège composé de différents personnages. Il grogne et se balance au rythme de la musique, frappant le sol de ses pattes. Ce rituel consiste à purifier et fertiliser le sol à l’occasion de la nouvelle année.

    Eugen Ion nous raconte en détail l’atelier de chants de Noël organisé cette année au musée du village de Bucarest : « L’atelier a été organisé par Naomi Guttman. Diplômée de l’Université d’Art théâtral et cinématographique de Bucarest, c’est une grande passionnée de musique. L’atelier a mis en avant plusieurs instruments traditionnels avec lesquels les enfants ont appris à jouer des airs traditionnels de Noël. L’atelier était divisé en deux groupes d’âge, les 7-11 ans et les 12-15 ans. »

    Nous avons demandé à Eugen Ion ce qu’il était important de transmettre aux enfants sur les chants traditionnels de Noël : « Ils sont l’essence même de la culture roumaine. Ce sont des traditions ancestrales, présentes bien avant la christianisation. Il est essentiel de les préserver. Disons aussi que nous avons lancé une campagne de collecte de cadeaux pour les enfants des foyers. Elle s’intitule « Ouvrons le livre des bonnes actions ». Ceux qui souhaitent donner des jeux ou des vêtements peuvent venir les déposer au musée dans l’espace aménagé à cet effet. »

    Pour le Nouvel An, dans les chaumières traditionnelles comme en ville, toutes ces traditions persistent. Ainsi l’on peut croiser parfois, des groupes de danseurs déguisés dans la rue. Chèvre, cerfs, ou ours, chaque rituel mérite d’être préservé et perpétué. Ils invoquent la prospérité et l’abondance pour les habitants. On raconte que ceux qui n’ont pas la chance de croiser sur leur chemin de telles parades ancestrales connaîtrons pauvreté et malchance l’année suivante… (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • 16.12.2023 (mise à jour)

    16.12.2023 (mise à jour)

    Budget – Les projets du budget d’Etat et de la sécu pour 2024 seront débattus par le Parlement de Bucarest, suite à l’analyse des deux lois par les commissions spécialisées. Mardi, les deux chambres commenceront les débats dans le cadre d’une réunion commune. Le vote final est prévu pour mercredi. Le budget repose sur une croissance économique de 3,4%, prévoit des investissements de 7% du PIB et l’éducation recevra l’enveloppe la plus importante de son histoire. Le premier ministre Marcel Ciolacu a rejette les critiques exprimées dans l’espace public selon lesquelles les chiffres sur lesquels reposent les finances publiques l’année prochaine seraient beaucoup trop optimistes. Il est convaincu que les recettes augmenteraient de 27 % à 30% du PIB. Le budget de l’année prochaine alloue les fonds nécessaires pour pouvoir assurer un repas chaud dans un millier d’écoles roumaines, soit le double par rapport au nombre actuel. La prime à la casse pour l’achat d’un véhicule électrique nouveau sera d’un peu plus de 5 000 euros alors que pour une moto électrique ou pour une voiture hybride plug-in la prime sera de plus de 2 600 euros. Selon ce projet, le salaire minimum sera de quelque 800 euros, dont 50 euros seront exemptés d’impôt. M Ciolacu table en 2024 sur une absorption efficace des fonds européens, sur une meilleure collecte des taxes et impôts, ainsi que sur la réduction de l’évasion fiscale.

    Sommet – Le président roumain, Klaus Iohannis affirme que le sommet d’hiver de l’UE, qui s’est conclu vendredi dernier à Bruxelles, sera marqué pour toujours par la décision historique de démarrer les négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la République de Moldova. Le chef de l’Etat a encouragé le gouvernement de Chisinau d’accélérer davantage les réformes visant l’intégration à l’Union. Pour ce qui est de l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit que cette invitation a été une promesse respectée et un investissement dans la stabilité et la sécurité. Les leaders européens ont également parlé de la guerre entre Israël et Hamas. Ils ont condamné la continuation des hostilités des deux côtés et la multiplication des victimes parmi les civils palestiniens tant à Gaza qu’en Cisjordanie. Ils affirment que la paix ne serait atteinte avant qu’une solution des deux Etats Israël et Palestine ne soit atteinte. La révision du cadre financier pluriannuel 2021 – 2027, le soutien à l’Ukraine, la sécurité et la défense, la migration, ainsi que le futur agenda stratégique de l’UE ont été d’autres thèmes évoqués au Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.

    Mines – La Roumanie, la Turquie et la Bulgarie vont signer le 11 janvier 2024 un accord relatif à un plan commun visant à éliminer les mines qui flottent en mer Noire suite à la guerre en Ukraine, a déclaré le ministre turc de la Défense, Yasar Guler, cité par Reuters. Les représentants des trois Etats membres de l’OTAN ont rencontré des responsables de Géorgie, Pologne et Ukraine en avril 2022 pour parler de l’élimination des mines en dérive après l’invasion russe en Ukraine. Les ministres de la défense de Bucarest, Ankara et Sofia ont évoqué ce plan aussi dans le cadre d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles en octobre et à Ankara, le mois dernier. Yasar Guler a expliqué que l’initiative inclura pour le moment uniquement la Turquie, la Roumanie et la Bulgarie et que la cérémonie de signature se déroulerait à Istanbul. Le responsable turc a expliqué que les navires de déminage effectueront des patrouilles constantes jusqu’aux frontières maritimes de la Roumanie. La Turquie entretient de bonnes relations tant avec l’Ukraine qu’avec la Russie et collabore aussi avec l’ONU, l’Ukraine et la Russie pour relancer l’initiative sur le transport des graines en mer Noire, accord auquel la Russie a renoncé en début d’année.

    Révolution
    C’est à Timişoara (dans l’ouest de la Roumanie) qu’ont commencé ce samedi les
    manifestations marquant les 34 ans depuis le début de la Révolution
    anticommuniste roumaine de décembre 1989 qui a mené à la chute du régime du
    dictateur Nicolae Ceauşescu. L’action de soutien du pasteur réformé Laszlo
    Tokes, qui était à l’époque surveillé par la Securitate, la police politique du
    régime communiste s’est transformée en une véritable révolte contre la
    dictature communiste. Ce samedi c’est une journée « portes ouvertes »
    au musée de l’Association « Le mémorial de la Révolution ». Les
    organisateurs ont mis au point un programme complexe qui offre aux visiteurs des
    informations sur l’année 1989. Des expositions, des concerts, une réunion
    festive du Conseil local, une marche à la mémoire des héros martyrs sont
    également organisés ces jours-ci à Timisoara. Dans ce contexte, le président du
    Sénat, Nicolae Ciucă, a transmis a affirmé que le sacrifice et le courage des
    héros de Timişoara ont été fondements sur lesquels a été bâtie la Roumanie
    libre et démocratique d’aujourd’hui.

    Chômage – Quelque 63% des Roumains âgés de 15 à 64 ans, avaient un emploi durant la période juillet-septembre, selon l’institut national de la statistique de Bucarest. Le taux de chômage s’est élevé à 5% mais cet indicateur parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans a atteint les 22 %. L’analyste économique Constantin Rudniţchi affirme que les chiffres de l’Institut national de la statistique n’indiquent aucun changement notable par rapport à l’analyse antérieure et que le marché de l’emploi de Roumanie se situait en dessous de son potentiel. M Rudniţchi affirme que le problème le plus grave est celui des quelque 1 million de Roumains se trouvant à l’extérieur du système social et d’emploi, c’est-à-dire qui ne travaillent et qui n’apprennent pas non plus.

    Foire de Noël – Une Foire spéciale de Noël a ouvert ses portes au Château de Săvârşin du dernier roi de Roumanie, Michel Ier. L’organisateur, sa Majesté Margarita, gardienne de la Couronne de Roumanie a déclaré avoir voulu organiser cet événement afin de promouvoir et préserver l’authenticité des traditions de Noël. « Nous oublions souvent que Noël est devenu un peu trop commercial. C’est pourquoi nous nous réjouissons de pouvoir accueillir des gens valeureux », a-t-elle déclaré. Le domaine situé dans l’ouest de la Roumanie, dans le département d’Arad accueille aussi un musée royal de l’automobile, un magasin de souvenirs, l’atelier automobile du Roi Michel, mais aussi une maison de thé. Durant cette foire de Noël, les visiteurs peuvent suivre un très intéressant programme de cantiques et de chansons de Noël alors qu’ils découvrent les produits proposés par des artisans locaux.

  • Visiter la Roumanie à Noël

    Visiter la Roumanie à Noël

    Les hôtels affichent déjà complet

    Noël approche à grand pas et les offres de vacances dans
    les stations de montagne de Roumanie sont dans la plupart des cas, déjà
    épuisées. Même les stations thermales connaissent un taux d’occupation de plus
    en plus élevé pendant les vacances d’hiver grâce à la diversification de leur
    offre. En plus des services hôteliers et de cures, de plus en plus de stations
    ont développé des centres de bien-être et des parcs aquatiques. Tout comme dans
    les années précédentes, les destinations les plus recherchées en cette période
    de fin d’année restent les stations de la Vallée de la Prahova et la station de
    Poiana Brașov.

    Les marchés de Noël attirent les touristes



    Pourtant, il n’y a pas que les stations de montagne qui
    retiennent l’attention des touristes. En décembre, de plus en plus de villes
    roumaines gagnent en attractivité grâce aux marchés de Noël.

    Traian Bădulescu: Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus importante que pendant les années précédentes.

    Traian Bădulescu,
    porte-parole de l’Association nationale des agences de voyage (ANAT) :


    « Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus
    importante que pendant les années précédentes. Nous avons constaté que certains
    marchés de Noël ont ouvert plus tôt, et certains d’entre eux resteront ouverts même
    au-delà du 1er janvier. À Bucarest, pour commencer par la capitale
    du pays, nous avons plusieurs marchés de Noël, ce qui est très bien. Le marché
    de Noël de Sibiu figure dans certains classements comme étant le plus
    accessible en Europe. C’est très bien, cela compte beaucoup pour la promotion
    du pays. Le marché de Noël de Brașov est également médiatisé à l’échelle
    européenne. D’autres marchés de Noël recherchés par les touristes sont ceux
    d’Oradea, Iasi, Timișoara, Craiova, cette dernière étant une ville qui a le
    vent en poupe du point de vue touristique. Les marchés de Noël attirent bien
    sûr des touristes, principalement roumains. Par sa position géographique,
    proche de la frontière ouest, et par le
    fait d’avoir été capitale de la culture européenne en 2023, Timișoara attire de
    nombreux visiteurs, y compris des pays voisins. Rappelons-nous l’exemple de
    Sibiu, pour lequel l’année 2007 -quand il a été Capitale européenne de la
    culture – a marqué le début d’un long processus de développement. Actuellement,
    Sibiu est l’une des villes européennes idéales pour faire des city break.


    Craiova : un marché de Noël à ne pas rater



    La magie a
    commencé à Craiova il y a trois semaines déjà, quand les illuminations se sont
    fait allumer sur le Marché de Noël. Jusqu’au 2 janvier, les visiteurs y sont
    attendus pour profiter des différents cadeaux et produits du terroir. Une
    programmation similaire est également prévue pour le marché de Noël de Sibiu,
    aménagé sur la Grande Place, l’une des places historiques de la ville et, pour
    la première fois, dans la cour du Musée Brukenthal. À Brașov, le marché de Noël
    a ouvert le 30 novembre, sur la Place du Conseil, au centre historique. Une
    occasion pour les visiteurs de déguster des produits du terroir, d’acheter de
    l’artisanat ou encore de boire du thé ou du vin chaud et de manger des
    châtaignes grillées, des bretzels « brasoveni » ou des beignets
    spécifiques de la région de Transylvanie.

    Bucarest : le plus grand sapin de Noël de Roumanie



    Plusieurs marchés de Noël sont actuellement ouverts à
    Bucarest. Sur la Place de la Constitution, près du Palais du Parlement, nous
    retrouvons le plus grand sapin de Noël de Roumanie. Il mesure 30 mètres de
    haut, et autour de lui, il y a plus de 130 maisonnettes en bois où les
    visiteurs peuvent trouver des petits objets artisanaux et des spécialités
    gastronomiques de Noël.


    Voilà donc au moins trois raisons pour visiter la
    Roumanie en cette fin d’année – les fameux marchés de Noël de Bucarest, Craiova
    et Sibiu. En espérant vous avoir donné envie de partir à leur découverte, à
    bientôt pour des nouvelles destinations ! (Trad. Rada Stanica)

  • Sarmale plus légères

    Sarmale plus légères

    Aujourd’hui nous parlons de sarmale, ces rouleaux de choux farcies de viande de porc, incontournables de tout repas de fête en Roumanie. Mais les sarmale on ne les prépare pas uniquement avec de la viande de porc, mais on utilise aussi la viande de bœuf, de dinde, de poulet et même avec du poisson (on utilise de carpe ou du silure, ainsi que du poisson fumé). Et ce qui plus est, pendant le Carême, on prépare des feuilles de choucroute farcies d’un mélange de riz, de noix et de raisins.

    D’ailleurs, de nombreuses familles roumaines choisissent de mettre sur la table de fête des sarmale plus légères, et plus diététiques. Aujourd’hui je vous propose une recette qui utilise la viande de bœuf, assez facile à préparer, mais qui nécessite toutefois un peu d’attention afin d’éviter que les sarmale soient trop fermes. Il vous faut un kilo de viande de bœuf hachée, dont 500 grammes de viande avec un peu plus de graisses, 200 grammes de riz, 5 cuillerées d’huile de tournesol, 4 oignons moyens coupées en brunoise, 2 cuillerées de coulis de tomates, 1 litre de jus de tomates, des feuilles de choucroute, graines et poivres, feuilles de laurier, thym, paprika et poivre du moulin.

    Dans une grande poêle antiadhésive, faites dorer les oignons dans de l’huile de tournesol, avant d’ajouter le riz, qui a été bien lavé préalablement. Parsemez ensuite du paprika et mélangez rigoureusement alors que le riz commence à cuire légèrement. C’est le moment d’y mettre le coulis de tomates et de continuer à mélanger et continuez à cuire à feu doux, jusqu’à ce que le riz est à moitié cuit. Vus pouvez ajouter de l’eau ou du bouillon, mais pas trop, le mélange doit rester assez ferme. Coupez le feu et laissez-le reposer un peu. Combinez le riz et à la viande. Souvenez-vous, pour les « sarmale » de bœuf et faut choisir de la viande hachée qui a une quantité de graisses plus élevée. Ajoutez du thym, du poivre du moulin et un peu de sel. D’ailleurs, faites attention à la quantité de sel que vous mettez, puisqu’il faut toujours tenir compte du fait que les feuilles sont choucroute sont elles-aussi salées.

    C’est le moment de s’occuper de la choucroute : lavez-la avec de l’eau froide et si besoin est, vous pouvez également la dessaler en la laissant reposer dans de l’eau. Prenez chaque feuille et coupez-la à la taille désirée. Garder toute la choucroute qui reste pour la hacher ensuite. Prenez environ deux cuillerées de farce, un peu plus même et mettez-la à l’intérieur de chaque feuille de choucroute, que vous devez ensuite rouler pour obtenir une sarma. Posez dans une casserole une couche de choucroute, puis des rouleaux en cercles concentriques, puis une nouvelle couche de choucroute et ainsi de suite. N’oubliez pas ensuite de mettre des graines de poivre et des feuilles de laurier avant de mettre le jus de tomates.

    Recouvrer ensuite d’eau et faites cuire à feu doux pendant une ou deux heures, avant d’enfourner. Beaucoup de personnes choisissent d’utiliser des pots en terre cuite qui vont au four et en ce cas il faut enfourner pendant plusieurs heures à 150 – 180 degrés. Servir accompagné de polenta, avec une cuillerée de crème fraîche et avec quelques piments en saumure. C’est le repas parfait. N’oubliez par de prévoir un bon rouge du terroir.

  • Le Cozonac

    Le Cozonac

    Le cozonac, la brioche traditionnelle roumaine est une présence incontournable de tout repas festif à Noël ou à Pâques. C’est en même temps un véritable défi puisque cette brioche est servie normalement en dessert à la fin d’un repas déjà assez copieux. Mais on ne refuse jamais une ou deux tranches de cozonac plein de noix et de cacao. De nos jours, les cozonaci abondent dans les supermarchés roumains et dans les pâtisseries artisanales. Et pourtant, malgré cette offre pléthorique, préparer ses propres cozonaci pour Noël est une activité avec un charme à part qui s’étend sur plusieurs heures, voire jours.

    Côté ingrédients, il vous faut : 1 kilo de farine, 7 jaunes d’œuf, 4 blancs d’œuf, 1 grande tasse de sucre, 200 grammes de beurre, 2 cuillerées d’huile, 1 cuillerée de rhum, 50 gramme de levure, sucre vanillé, sucré glacé, noix, raisins secs, noisettes, loukoum, un peu de sel, un demi litre de lait. Délayer la levure dans un verre de lait tiède avec une cuillerée de sucre. Dans un grand bol mettez trois cuillerées de farine et les ébouillanter avec un verre de lait. Bien mélanger pour éviter les grumeaux.

    Quand ce mélange a refroidi, ajouter la levure et pétrir vigoureusement. Saupoudrer de farine et laisser reposer pour qu’elle prenne de volume. Travailler les jaunes d’œuf avec un peu de sel d’abord, puis avec le sucre, jusqu’à la consistance d’une crème mousseuse. Battre les blancs en neige. Faites fondre le beurre. Une fois que la levure est montée, pétrir la pâte avec la farine qui reste, les jaunes d’œuf, un verre de lait tiède puis les blancs d’œuf, pendant une bonne demi-heure. Quand la pâte a pris forme, ajouter l’huile, le sucr vanillé et petit à petit le beurre fondu. Si la pâte est trop ferme, ajoutez du lait pour la ramollir. Laissez la pâte lever deux à trois heures à chaleur sèche. Beurrer les moules à brioche. Les remplir de pâte à moitié.

    Petit conseil technique : huilez vos mains pour pouvoir manipuler la pâte. On peut leur donner une forme allongée, en faire des tresses. En Valachie, les formes sont toujours rectangulaires, alors qu’en Moldavie elles sont rondes. Laisser lever encore environ une demi-heure, les badigeonner de jaune d’œuf et les parsemez de noix, raisins secs, noisettes, loukoum et enfournez à feu moyen, voire doux pendant environ une heure. Comme je vous le disais en début de rubrique, on mange des « cozonaci » en dessert ou bien au petit déjeuner, accompagné d’un bon verre de lait chaud.

  • Christian Ghibaudo (France) – Fréquentation des stations de ski à Noël

    Christian Ghibaudo (France) – Fréquentation des stations de ski à Noël

    Le 26 novembre 2021, l’Association nationale des agences de tourisme annonçait que la moitié de la capacité totale d’hébergement disponible en Roumanie était réservée pour la Nouvelle Année. Toutefois, il faut savoir que les Roumains n’ont pas l’habitude de réserver longtemps à l’avance. Selon un sondage fait par un tour-opérateur, le 7 décembre dernier, 70 % des places pour Noël et le Nouvel An étaient réservées en Roumanie. Selon l’Association mentionnée, les Roumains qui passent leurs fêtes de fin d’année en Roumanie font choix des stations de montagne, notamment Poiana Braşov (centre), suivie par Sinaia, Buşteni et Predeal (les trois dans le sud, sur la Vallée de la Prahova). Les personnes qui choisissent ces destinations sont surtout intéressées par la pratique des sports d’hiver. Pour les autres, les destinations phare ont trait aux us et coutumes authentiques et sont le Maramureş (nord), où les traditions sont préservées, où les gens portent des costumes traditionnels et chantent des cantiques pour les fêtes. Les paysages sont de rêve, et la cuisine traditionnelle — très appréciée. Sans oublier vos skis. La Bucovine attire aussi les touristes pendant les fêtes de fin d’année. Comme au Maramureş, les traditions sont vivantes là aussi ; on peut y passer Noël comme autrefois. Dans la région des Monts Apuseni, les traditions sont aussi à l’honneur. En plus, les paysages ont de quoi vous faire rêver, et qui plus est, on peut aussi y pratiquer des sports d’hiver.



    Il existe des stations de sports d’hiver plus petites, avec de nouvelles pistes, où le tourisme local se développe — je pense au département de Harghita (centre), par exemple, mais aussi à des stations telles Rânca ou encore Straja. Une première piste olympique de ski a ouvert en Roumanie, à Borşa, au Maramureş. Également très prisée, la zone de Bran-Moieciu est une destination de tourisme rural et d’agritourisme, mais non seulement.



    Par la suite, les patronats du tourisme ont constaté qu’un peu plus de la moitié des places d’hébergement ont été réellement occupées pour Noël, et les recettes ont été à la baisse de 60 % par rapport aux années d’avant la pandémie. Pour Noël, les Roumains font notamment choix de tourisme rural et d’agritourisme, pour l’ambiance, mais pour le Nouvel An, en 2021-2022, c’est toujours le tourisme rural qui a vendu le plus de places — 48 000. Il est vrai qu’après deux années de pandémie, ce sont les petites structures sises dans des endroits isolés qui ont été les plus recherchées. Ce chiffre a été de 20 % moindre par rapport au réveillon 2019-2020.



    Selon la Fédération des patronats du tourisme roumain, pour le Nouvel An, en tout, 121 000 touristes ont attendu la Nouvelle Année dans une destination de Roumanie — soit 32 % de moins que le passage de 2019 à 2020. A l’occasion, les Roumains ont dépensé près de 25,6 millions d’euros. Toutefois, les recettes ont chuté de 40 % par rapport à 2019. Notons que 2019 a été l’année de référence avant la pandémie. Les réservations pour le Nouvel An ont été faites à la dernière minute. En plus, la durée moyenne du séjour a été raccourcie de 5 à 3 jours. Certains établissements ont affiché un taux de remplissage très faible ou ont même été vides, selon la Fédération.



    La zone de montagne a attiré 40 000 touristes et se classe en 2e position dans les préférences des Roumains pour la Nouvelle Année. Le recul est, là, de 18 % par rapport à 2019.



    16 000 Roumains ont choisi de fêter le Nouvel An dans des stations balnéaires — soit une diminution de 37 % par rapport à 2019. Là encore, le séjour le plus demandé a été de 3 nuitées avec le réveillon compris.



    La plus forte régression — de 57 % – a été enregistrée à Bucarest et dans les grandes villes, qui n’ont attiré que 13 500 Roumains pour le Nouvel An. Là, le séjour moyen a été de 2 nuitées.



    N’oublions pas que la pandémie a eu son mot à dire, la flambée des prix aussi, et beaucoup de Roumains ont passé les fêtes de fin d’année à la maison. A défaut de statistique sur le nombre de Roumains qui pratiquent les sports d’hiver, je dois dire que ce sont des sports chers. Je ne pense pas que le pourcentage de mes compatriotes qui les pratiquent arrive à 10 %, comme en France. Pourtant, la station de sports d’hiver la plus chère du pays a été pleine à craquer lors des fêtes de fin d’année, selon les patronats du tourisme — comme d’habitude, d’ailleurs.



    En fait, il faut ajouter que les Moldaves, qui sont des orthodoxes de rite ancien et aussi des clients assidus des stations de ski de Roumanie, fêtent Noël daprès le calendrier julien, le 7 janvier et le Nouvel An le 14 janvier. La saison des fêtes pour les hôteliers roumains nest donc pas terminée, et il faudrait faire le calcul après ces dates.


  • 26.12.2021

    26.12.2021

    Covid – Une
    année après l’administration de la première dose du vaccin anticovid en
    Roumanie, près de 7,8 de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet
    contre le coronavirus et près de 2 millions ont déjà reçu la 3e
    dose. L’intérêt de la population pour la vaccination n’a pas été très fort, à
    l’exception de courtes périodes d’enthousiasme ou de crainte favorisées par les
    vagues successives de la pandémie. Ce dimanche la Roumanie a rapporté 349
    nouveaux cas de contamination dépistés en 24h et 15 décès causés par la Covid.
    A l’heure où l’on parle 450 malades (des non-vaccinés pour la plupart) sont en
    soins intensifs.




    Noël – Pour
    les fidèles orthodoxes, les gréco-catholiques et les catholiques du monde
    entier ce 26 décembre est le second jour de Noël. Samedi, le premier jour de
    Noël, le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, a parlé des
    symboles de cette journée. «C’est une fête qui nous appelle tous à être plus
    généreux, comme les Rois mages, à offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux
    personnes âgées, aux malades, aux pauvres et à celles et ceux qui sont seuls,
    endeuillés et attristés », dit le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe
    roumaine. Au Vatican, le Pape François a remarqué que le monde devenait
    tellement insensible aux crises et à la souffrance que celles-ci passaient
    désormais inaperçues. Dans son discours de Noël, il a exhorté les dirigeants du
    monde à s’assurer que le vaccin arrive aussi dans les pays les plus pauvres.
    Les effets de la pandémie mettent en difficulté les efforts de trouver des
    solutions aux conflits au niveau international, a encore mis en garde le
    souverain pontife.


    Education -
    Les enseignants et les élèves de Roumanie n’ont pas suffisamment de compétences
    numériques et le système éducationnel roumain ne répond toujours pas aux
    suffisamment bien aux demandes du marché du travail, malgré les progrès
    enregistrés ces dernières années. C’est ce que constate une récente étude de la
    Commission européenne. Une des principales recommandations du Moniteur de
    l’Education, non seulement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de l’UE,
    c’est de placer le bien-être des élèves et des enseignants au centre des
    politiques éducationnelles, en tant que condition préalable pour le succès de
    l’apprentissage tout le long de la vie. La Roumanie se classe 10e au
    sein de l’UE en matière de connectivité et 25e en ce qui concerne
    l’intégration de la technologie numérique dans les activités des entreprises.
    Enfin, pour ce qui est des « services publics numériques », notre pays est
    en queue du peloton européen, tous les indicateurs se situant en dessous de la
    moyenne européenne.




    Dacia – Les
    Français ont acheté cette année près de 100 000 automobiles nouvelles Dacia (producteur
    roumain, membre du groupe Renault), dépassant pour la première fois les marques
    Renault et Peugeot, fait savoir l’agence de presse roumaine Rador qui cite des
    sources internationales. Cette performance permet au producteur roumain de
    reprendre 14% des parts de marché pour les personnes physiques au cours des 11
    premiers mois de l’année, un marché qui compte pour 44% du total des ventes de
    voitures neuves de l’année en cours, alors que le reste est partagé entre les
    véhicules achetés par les compagnies et les services de location à court ou à
    long terme.




    Météo – Il
    fait froid ce dimanche partout en Roumanie. Il neige dans l’est du pays et dans
    les Carpates Orientales, alors que la giboulée est signalée dans les autres
    régions. Une alerte jaune aux inondations concerne plusieurs rivières du centre
    et de l’ouest jusqu’à minuit. Les maxima de la journée iront de 0 à 11 degrés.
    Nous avons une journée morose à Bucarest avec de la pluie et 2 degrés seulement
    à midi.