Tag: Noël

  • 25/12/2021 (mise à jour)

    25/12/2021 (mise à jour)

    Noël – Les
    fidèles orthodoxes, les gréco-catholiques et les catholiques du monde entier ont
    marqué samedi, 25 décembre, le premier
    jour de Noël. «C’est une fête qui nous appelle tous à être plus généreux, comme
    les Rois mages, à offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux personnes
    âgées, aux malades, aux pauvres et à celles et ceux qui sont seuls, endeuillés
    et attristés », dit le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine. A son
    tour, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a souhaité aux Roumains de
    profiter de cette période de fête, tout en faisant preuve de solidarité pour
    pouvoir surmonter la période de crise sanitaire. Le premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca, a quant à lui déclaré que le fait de faire preuve de responsabilité
    civique en cette fin d’année c’est peut-être le cadeau le plus important qu’on
    peut offrir aux autres. La fête de Noël est marquée par des messes religieuses
    spéciales tenues dans les églises et les monastères à travers le pays, par de
    belles traditions et par des repas copieux à plats spécifiques. Les orthodoxes
    de rite ancien, majoritaires en Russie, en Ukraine, en Serbie et en Géorgie,
    fêtent Noël le 7 janvier.




    Biélorussie – Le
    Ministère roumain des Affaires Etrangères a versé à la Biélorussie une contribution
    de 100.000 euros pour le soutien de la société civile et de la presse
    indépendante et une contribution de
    20.000 euros à la Plateforme internationale de reddition des comptes pour la
    Biélorussie. Les 120.000 euros versés à ce pays ont été offerts du budget
    réservé à la coopération internationale pour le développement et l’assistance
    humanitaire sur 2021. Selon un communiqué du MAE de Bucarest, la Roumanie
    soutient activement les initiatives censées contribuer à la consolidation de la
    société civile et à l’indépendance des médias,
    piliers d’un développement démocratique de la Biélorussie.

    Météo – Six
    départements dans l’ouest de la Roumanie ont été placés en une alerte orange aux
    pluies en vigueur jusqu’à dimanche. Des pluies torrentielles tomberont sur les
    Carpates Orientales et Méridionales et la neige tombera sur les altitudes de
    plus de 1800 mètres. Une vigilance orange aux pluies et aux neiges est en
    vigueur dans 12 départements du nord et l’ouest du pays. Les précipitations
    toucheront la plupart du territoire roumain d’ici mardi matin. Dimanche, les
    températures maximales iront de 1 à 10 degrés. Par ailleurs, les hydrologues ont placé les rivières de
    neuf départements de l’ouest et du centre du pays en alerte orange aux
    inondations, en vigueur jusqu’à lundi, à midi. Lundi, une vigilance jaune pour
    risque d’inondations concernera les rivières de l’ouest et du centre de la
    Roumanie.

  • 25/12/2021

    25/12/2021

    Noël – Les fidèles orthodoxes, les gréco-catholiques et les catholiques du monde entier marquent ce samedi, 25 décembre, le jour de la naissance de Jésus-Christ. « La fête de Noël nous appelle tous à être plus généreux, comme les Rois mages, à offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux personnes âgées, aux malades, aux pauvres et à celles et ceux qui sont seuls, endeuillés et attristés », dit le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine. A son tour, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a souhaité aux Roumains de profiter de cette période de fête, tout en faisant preuve de solidarité pour pouvoir surmonter la période de crise sanitaire. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a quant à lui déclaré que le fait de faire preuve de responsabilité civique en cette fin d’année c’est peut-être le cadeau le plus important qu’on peut offrir aux autres. La fête de Noël est marquée par des messes religieuses spéciales tenues dans les églises et les monastères à travers le pays, par de belles traditions et par des repas copieux à plats spécifiques. Les orthodoxes de rite ancien, majoritaires en Russie, en Ukraine, en Serbie et en Géorgie, fêtent Noël le 7 janvier.


    Covid en Roumanie – La 5e vague de la pandémie de coronavirus, qui sera plus grave que la 4e, arrivera en Roumanie en moins de 3 semaines, estime le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode. La propagation du variant Omicron est accélérée à cause du fait que les travailleurs roumains de l’étranger reviennent au pays pour fêter Noël en famille, a-t-il expliqué. A l’heure où l’on parle, le taux de contamination au coronavirus est toujours assez bas. Samedi, la Roumanie a rapporté presque 600 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 dépistés en 24 h. Durant le même intervalle, 29 décès ont été rapportés, dont 2 antérieurs à la période de référence, a fait savoir le Groupe de communication stratégique. Depuis le déclenchement de la pandémie sur le territoire de la Roumanie, 1,8 millions de personnes ont été infectées au coronavirus et plus de 58 000 malades sont décédés des suites de la Covid-19. Par ailleurs, à moins de 24 h de l’approbation par les Etats-Unis du traitement anti-Covid appelé « Paxlovid », le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, a démarré les démarches pour apporter ce nouvel antiviral en Roumanie, fait savoir le ministère de la Santé de Bucarest. Selon les études scientifiques, ce nouveau traitement réduit le risque d’hospitalisation et de décès de près de 90 % s’il est administré durant les premiers jours de la maladie. Jeudi encore, les Etats-Unis ont autorisé un autre médicament antiviral contre la Covid-19 produit par la compagnie Merck.

    Pays à risque – Le Comité National pour les Situations d’Urgence a mis à jour la liste des pays à haut risque épidémiologique. Dans la zone rouge l’on retrouve désormais Malte, un pays où le taux d’incidence de cas de Covid est à la hausse. Dans la zone jaune figurent plusieurs pays où le nombre des infections a baissé, tels la Russie, la Serbie et l’Ukraine. En même temps, la République de Moldova voisine est maintenant dans la zone verte des pays à bas risque épidémiologique. Le Comité national pour les situations d’urgence a approuvé de nouvelles exceptions à la norme de la quarantaine à l’arrivée en Roumanie : il s’agit du personnel qui débarque des navires fluviaux battant pavillon roumain et de plusieurs catégories de conducteurs, notamment des chauffeurs de poids lourds transportant un maximum de 2,4 tonnes de marchandises et ceux transportant plus de 9 passagers depuis l’espace économique européen.

    Police – En Roumanie, plus de 8 000 policiers sont prêts à agir en cette fin de semaine, aux côtés d’autres structures du ministère de l’Intérieur, afin de prévenir, de dissuader et de lutter contre les incivilités durant la fête de Noël. Des équipes mixtes de policiers, gendarmes, police locale, sapeurs-pompiers et représentants de la Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire circuleront dans les centres commerciaux, sur les marchés volants et dans les moyens de transport en commun afin de s’assurer que les mesures de protection sanitaire sont respectées, pour éviter une hausse du nombre des cas de Covid. Des hélicoptères de l’Inspection générale de l’aviation aideront à surveiller le trafic routier en fournissant des données en temps réel aux autorités. Enfin, les autorités surveilleront de près la vente des produits alimentaires et renforceront les vérifications auprès des sociétés commerciales, notamment celles qui collectent et transportent des valeurs monétaires, telles les banques, les hypermarchés et les centres commerciaux.

    Retraités – Les retraités de Roumanie se verront accorder des pensions de retraite majorées à partir de l’année prochaine. Dans un article publié sur les réseaux sociaux, le ministre du Travail, Marius Budăi, a affirmé que cette hausse entrera en vigueur à partir du 1 janvier quand le point de retraite montera à 1586 lei, soit quelque 320 euros et la pensions minimale se verra majorer de 25% pour atteindre 1000 lei, soit 200 euros. Les retraités roumains dont la retraite est de 1600 lei tout au plus se verront accorder aussi une aide financière publique.

    Météo – En Roumanie, les températures sont à la hausse et il fait très doux pour cette période de l’année. Le ciel demeure couvert dans l’ouest, le centre et le nord du pays où les pluies ont fait leur apparition. Les hydrologues ont placé les rivières de neuf départements de l’ouest et du centre du pays en alerte orange aux inondations, en vigueur jusqu’à lundi, à midi. Les températures vont de 2 à 14 degrés. 9 degrés à midi, à Bucarest.

  • Traditions de Noël en Roumanie

    Traditions de Noël en Roumanie

    Noël est une des fêtes les plus aimées des Roumains.
    Moment essentiel dans la transformation du temps, la fête de la Nativité ainsi que les autres dates
    festives sont célébrées par les chrétiens du monde entier. Parmi les rituels
    spectaculaires, respectés par les communautés de jadis et qui font partie du
    patrimoine culturel mondial, le « colindat » – chanter des noëls
    (« colinde ») en faisant le tour des foyers d’une communauté – est
    probablement le plus connu. Dans les communautés roumaines traditionnelles, ce
    rituel avait lieu dans la nuit du 24 au 25 décembre) et il était portait par un
    groupe d’hommes, les « colindători ». C’était un rituel d’intégration
    de chaque famille et de chaque individu dans la communauté, à l’heure sacrée de
    la Naissance de Jésus.






    Un répertoire caractéristique de ce rituel
    d’intégration mentionnait la maison, la famille et chacun de ses membres, à
    commencer par le père, ensuite la mère, les enfants en âge de se marier, les
    autres enfants, plus jeunes. Si un décès avait eu lieu dans un foyer au cours
    de l’année en train de partir, le groupe de chanteurs pouvait entonner un noël
    spécial pour les trépassés. Les colindători recevaient en signe de remerciement,
    entre autres, des gimblettes en forme d’anneau, du vin, un morceau de viande
    spécialement préparé pour eux.








    Natalia Lazăr, directrice du Musée du Pays d’Oaș,
    ajoute: « Parmi les traditions préservées au Maramureş, je
    mentionnerais le « colindat » de la chèvre, qui rappelle les cortèges
    dionysiaques, ou bien le « Viflaim », une forme de théâtre populaire
    chrétien, qui existe toujours dans la Vallée de l’Iza, dans la Vallée de la Mara
    et même au Pays d’Oaş. Je voudrais aussi signaler deux autres coutumes moins
    mentionnés dans les documents, mais qui persistent dans la mémoire collective. Le
    premier, appelé le Jeu des Vieux à Noël (Jocul Moșilor de Crăciun), qui se
    réfère à l’heure sacrée, quand le ciel s’ouvre et les deux mondes peuvent communiquer
    plus facilement. Le second rituel, l’Enterrement de Noël (Îngroparea
    Crăciunului) ou de l’ancienne année, rappelle la mort et la renaissance de
    l’être humain, de la nature. Une autre coutume, bien vivante dans la ville de
    Cavnic, est celle des Brondoși, qui fait allusion aux invasions tatares. Une
    légende des lieux affirme qu’en 1717, les Brondoși avaient réussi défendre la
    bourgade devant l’assaut des hordes tatares. J’ajouterais qu’il existe aussi les
    festivals, d’autres façons de conserver ces traditions de Noël. Nous avons le
    Festival annuel des coutumes et traditions hivernales Marmația, dans la ville de Sighet, qui a lieu
    les deuxième et troisième jours de Noël, ou bien le festival de Negrești-Oaș. »









    Le repas du jour de Noël est
    chargé d’une importance particulière partout en Roumanie. Il est ouvert par une
    prière prononcée par tous les convives, qui se tiennent debout autour de la
    table, signe de communion spirituelle profonde. À la tombée de la nuit, des
    groupes de jeunes gens, munis de flambeaux, vont chanter des noëls à travers le
    village. De beaux chapeaux décorés de brindilles de myrte et de fleurs de
    géranium, viennent compléter leurs costumes traditionnels.








    La gimblette en forme
    d’anneau, spécialement préparée pour le jour de Noël, est toute aussi
    importante, explique Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia
    Mare : « Il s’agit de la gimblette ronde, en forme d’anneau, qui reposera sur
    l’essuie-main festif, sous lequel sera déposée une botte du meilleur foin,
    fauché pour de tels jours de fête. C’est aussi le moment de pétrir la pâte et
    d’enfourner les petites gimblettes, destinées à récompenser les colindători, des
    plus jeunes aux plus âgés. Le père de famille doit aller chercher des noix
    stockées dans le grenier, des pommes. La table devra occuper le milieu de la
    pièce, la maison entière sera joliment décorée. Un très joli rituel local veut
    que les pieds de la table soient reliés avec une chaîne, pour que la nouvelle
    année soit entière, la famille reste unie et pour que, dit-on, les animaux de
    la ferme ne soient pas volés, ni ne tombent malades. L’homme de la maison sort
    des bouteilles de « pălinca » de la cave, car il est tenu
    d’accueillir les colindători, en leur offrant à boire et en les invitant à
    franchir le seuil de la maison. Quand le jour se lèvera, ce sera le tour des
    enfants d’aller chanter des noëls. »







    La
    société moderne a ajouté d’autres significations à la fête de Noël. Dans les
    villes, la période d’avant Noël se transforme en un marathon de shopping. Les
    cadeaux pour les gens que l’on aime, le sapin, les décorations et les mets pour
    le repas de Noël sont des éléments indispensables pour ceux qui souhaitent passer
    d’inoubliables journées festives, même dans le contexte de la pandémie auquel
    nous nous confrontons aujourd’hui. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 24.12.2021

    24.12.2021

    Covid en
    Roumanie
    – La 5e vague de la pandémie de coronavirus, qui sera plus
    grave que la 4e, arrivera en Roumanie en moins de 3 semaines, estime
    le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode. La propagation du variant
    Omicron s’est accélérée à cause du fait que les travailleurs roumains de
    l’étranger reviennent au pays pour fêter Noël en famille, a-t-il explique. En
    attendant, la Roumanie a rapporté ce vendredi 717 nouveaux cas d’infection
    au virus SARS – CoV – 2 dépistés en 24h. Durant le même intervalle, 44 décès
    ont été rapportés, dont 2 antérieurs à la période de référence, a fait savoir
    le Groupe de Communication Stratégique. Depuis le déclenchement de la pandémie
    sur le territoire de la Roumanie 1,8 millions de personnes ont été infectées au
    coronavirus et plus de 58 000 malades sont décédés des suites de la Covid 19.
    Par ailleurs, à moins de 24h de l’approbation par les Etats-Unis du traitement
    anticovid appelé « Paxlovid », le ministre roumain de la Santé,
    Alexandru Rafila, a démarré les démarches pour apporter ce nouvel antiviral en
    Roumanie, fait savoir le ministère de la Santé de Bucarest. Jeudi, M Rafila
    s’est entretenu avec les représentants de la compagnie Pfizer qui produit ce
    médicament. Selon les études scientifiques, ce nouveau traitement réduit le
    risque d’hospitalisation et de décès de près de 90% s’il est administré durant
    les premiers jours de la maladie. Jeudi encore, les Etats – Unis ont autorisé
    un autre médicament antiviral contre la Covid-19 produit par la compagnie
    Merck.




    Pays à risque – La liste mise à jour des pays à risque épidémiologique a
    été publiée ce vendredi. Dans la zone rouge l’on retrouve désormais Malte, un
    pays où le taux d’incidence de cas de coronavirus est à la hausse. Dans la zone
    jaune figurent plusieurs pays où le nombre des infections a baissé, tels la
    Russie, la Serbie et l’Ukraine. En même temps, la République de Moldova voisine
    est maintenant dans la zone verte des pays à bas risque épidémiologique. Le
    comité national pour les situations d’urgence a approuvé des nouvelles
    exceptions à la norme de la quarantaine à l’arrivée en Roumanie : il
    s’agit du personnel qui débarque des navires de navigation intérieure à
    pavillon roumain et de plusieurs catégories de chauffeurs, notamment des
    chauffeurs de poids-lourds transportant un maximum de 2,4 tonnes de
    marchandises et ceux transportant plus de 9 passagers depuis l’espace
    économique européen.






    Veille de Noël – Pour
    les fidèles orthodoxes, les grecs-catholiques et les catholiques du monde
    entier le 24 décembre est la Veille de Noël, alors que le 25 décembre ils
    célèbrent la naissance de Jésus Christ. En Roumanie la veille de Noël est
    marquée par de nombreuses traditions. Parmi elles : aller de maison en
    maison en chantant des cantiques de noël. Les groupes de chanteurs, enfants ou
    adultes, symbolisent les anges et les bergers qui ont été les premiers à
    annoncer la naissance de Jésus. Ils transmettent aussi de vœux de santé et de
    prospérité et sont récompensés par les hôtes par des fruits, des bretzels, des
    sucreries et de l’argent. C’est toujours la veille de Noël que les prêtres
    bénissent les maisons des fidèles. La fête de Noël est marquée par des messes
    religieuses spéciales tenues dans les églises et les monastères à travers le
    pays, par de belles traditions et par des repas copieux à plats spécifiques. Les
    orthodoxes de rite ancien, majoritaires en Russie, en Ukraine, en Serbie et en
    Géorgie, fêtent Noël le 7 janvier.




    Police – En Roumanie, plus de 8 000
    policiers sont prêts à agir en cette fin de semaine, aux côtés d’autres
    structures du ministère de l’Intérieur, afin de prévenir, de décourager et de
    lutter contre les actes anti-sociaux durant la fête de Noël. Des équipes mixtes
    de policiers, gendarmes, police locale, sapeurs-pompiers et représentants de la
    Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire circuleront
    dans les centres commerciaux, sur les marchés volants et dans les moyens de
    transport en commun afin de s’assurer que les mesures de protection sanitaire
    sont respectées, pour éviter une croissance des cas de coronavirus. Des
    hélicoptères de l’Inspection générale de l’aviation aideront à surveiller le
    trafic routier en fournissant des données en temps réel aux autorités.
    Enfin, les autorités surveilleront de près la vente des produits alimentaires et
    renforceront les vérifications auprès des sociétés commerciales, notamment
    celles qui collectent et transportent des valeurs monétaires, telles les
    banques, les hypermarchés et les centres commerciaux.








    Météo – Les températures seront à la
    hausse ce vendredi en Roumanie, avec des maxima qui iront de 0 à 12 degrés. On
    attend de la neige en montagne, sur le nord et par endroits sur le sud-est. Il
    fait assez froid à Bucarest – un degré à midi – bien qu’il y ait du soleil.

  • Le sapin

    Le sapin

    Dans la société roumaine actuelle, le sapin est associé aux fêtes d’hiver. Décorer le sapin la veille de Noël est une des plus grandes joies des enfants, mais aussi des adultes. Il y a des Roumains qui préfèrent décorer le sapin début décembre, pour profiter de l’atmosphère des fêtes tout le mois. Et pourtant, ceux qui connaissent la vraie signification du sapin dans la tradition roumaine ancienne sont peu nombreux.

    Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare: « Le sapin est un des doubles végétaux de l’être humain dans la culture roumaine. Il fait l’objet de nombreux rituels. Le fait qu’il est connu de nos jours uniquement en tant que sapin de Noël prouve que la culture roumaine a perdu de nombreux rites anciens. D’où l’importance de déchiffrer les sens anciens des symboles de notre culture. C’est à peine au 17e siècle que le sapin de Noël apparaît dans la culture roumaine, donc très tard. Certaines communautés traditionnelles roumaines ne l’acceptent toujours pas. Ce qui est une bonne chose à mon avis. Dans la tradition roumaine ancienne, le sapin a une toute autre signification. Il est même interdit d’apporter le sapin à l’intérieur de la maison. C’était un mauvais signe que d’apporter le sapin coupé prématurément dans son habitation».

    Dans les sociétés traditionnelles, le sapin accompagnait les gens tout le long de leur vie, étant un élément clé de tous les moments de transition : le baptême, les noces et les funérailles. Delia Suigan nous en dit davantage : «Le sapin, en tant que double végétal de l’être humain, est utilisé dès la naissance d’une personne jusqu’à sa mort. Par exemple, lors de la cérémonie du baptême, au moment où un enfant recevait son nom on lui désignait un sapin. La manière dont le sapin poussait illustrait le développement de l’enfant. D’où le parallélisme entre l’univers humain et celui végétal. Le sapin fait aussi partie du rituel des noces. On coupait le sommet du même sapin qui avait été offert à l’enfant, pour que le jeune homme qui se mariait l’utilise en tant que drapeau de noces. Le sapin devenait ainsi le témoin du nouveau contexte social et culturel dans lequel l’homme se retrouvait une fois marié. Le sommet du sapin était attaché à l’extérieur de la maison, où il restait jusqu’au moment où il tombait tout seul. De nombreux symboles l’accompagnaient, dont celui d’une famille qui devenait un tout et qui ne se séparait plus jamais. Enfin, au moment des funérailles, on coupait le tronc du même sapin pour le transformer en lance, un autre symbole funéraire. Il devenait ainsi l’échelle par laquelle l’âme allait remonter vers le ciel ».

    Dans de nombreux ouvrages spécialisés, le sapin est associé à un axis mundi, une liaison permanente entre le Ciel et la Terre que les communautés traditionnelles tentaient de préserver. Cet arbre éternel devient ainsi un des éléments dont les symboles sont presque inconnus de la société moderne, mais dont les valeurs spirituelles sont très anciennes et très profondes. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Noël en Roumanie

    Noël en Roumanie

    Pandémie oblige, même si les fêtes ne sont plus ce qu’elles étaient et que les marchés de Noël soient conçus de manière à assurer un minimum de distance entre les visiteurs, les maisons d’hôtes et les hôtels situés à la mer, dans les montagnes, dans les régions historiques ou des stations balnéaires demeurent un bon choix pour les vacances d’hiver.Une première offre pour la fête de Noël en Roumanie vient du nord-ouest du pays, du département de Maramureș ; elle est à Cavnic.

    L’offre d’hébergement est très variée et les possibilités de loisirs sont nombreuses. Ecoutons Mariș Dumitru, administrateur public à la Mairie de Cavnic : « En 2001 et 2003, deux pistes de ski ont été aménagées, appelées Icoana et Roata, des motels, des maisons d’hôtes et un hôtel. Aujourd’hui, le tourisme est le principal secteur d’activité. Cavnic, en raison du grand nombre de jours d’hiver, environ six mois, est le pôle de la neige au Maramureş. C’est un véritable atout pour ceux qui aiment les sports d’hiver. Après les derniers travaux effectués à l’été 2007, la superficie sur laquelle on peut skier dans cette ancienne ville minière a atteint environ 8,5 km. Nous avons actuellement sept pistes de ski : Icoana 1, Icoana 2, Roata 1, Roata 2, Rainer 1, Rainer 2 et Pârtia Albastră. Parmi elles, trois sont neuves, elles ont entre 800 et 2 200 mètres de long et une déclivité de 19 à 37 degrés. Elles conviennent donc aussi bien aux débutants qu’aux avancés ou aux professionnels. Dans la ville de Cavnic, il y a un centre de sauvetage en montagne ainsi qu’un Centre national d’information et de promotion touristique. »

    La première neige de Roumanie tombe souvent à Cavnic, considéré le pôle de la neige dans ce pays, et il y a eu des études attestant qu’il est possible de skier au moins 120 jours par an. Et pour que l’offre soit encore plus riche, à seulement 25 km de la station de Cavnic, au pied du massif de Mogoşa, vous arriverez au domaine skiable de Şuior. Il a 3,5 km de pistes, équipées d’un télésiège, avec des degrés de difficulté moyen et élevé.Tables pleines de plats traditionnels, hôtes accueillants et un véritable spectacle de traditions vous y attendent. Tout cela complète avec succès l’offre du Maramureş pour le tourisme actif pendant les vacances d’hiver. Daniel Măran, directeur du Centre national d’information et de promotion touristiques de Sighetu Marmaţiei, précise :« Le Maramureş a des hivers avec beaucoup de neige et de hautes montagnes ; il est donc idéal pour pratiquer des sports d’hiver. Pour skier, nous recommandons les pistes de Borşa Complex, Pasul Prislop, de la station Izvoare ou Cavnic. Les trajets faciles de la zone dépressionnaire, qui permettent de passer d’un village à un autre en empruntant des sentiers pittoresques, sont recommandés pour les randonneurs. Les itinéraires les plus spectaculaires sont ceux des monts Rodnei, dont les hauteurs dépassent fréquemment les 2 000 mètres. En plus, les maisons d’hôtes des villages du Maramureş proposent souvent des promenades en charrette ou en traîneau, selon la saison. Les fêtes de fin d’année sont l’occasion de montrer ce que nous avons de plus authentique. Il y a généralement un certain nombre d’événements culturels en décembre, mais en raison du contexte de la pandémie mondiale de coronavirus, ces événements ont été adaptés cette année pour offrir un haut degré de protection aux visiteurs et aux habitants. Au moment des vacances d’hiver, les maisons d’hôtes du Maramureş sont toujours réservées, et cela en dit long sur l’hospitalité des habitants. Une fois ici, les visiteurs pourront passer les fêtes avec les gens de l’endroit et je vous garantis qu’ils seront ravis. »

    Également située dans le nord de la Roumanie, la Bucovine est une destination tout aussi recherchée pendant les vacances d’hiver. Cătălina Velniciuc, conseillère touristique au Conseil départemental de Suceava, affirme qu’il ne faut pas manquer une visite aux célèbres monastères peints, monuments de l’UNESCO, et que le village de Bucovine étonne les touristes de tous les coins du monde, qui promettent à chaque fois de revenir. « La Bucovine est une région qui a peut-être les traditions les plus belles et les plus spectaculaires, de la Saint Nicolas à la période des chants de Noël. Les danses des masques sont vraiment spectaculaires. Selon la zone ethnographique, nous rencontrons des groupes complexes. On peut dire que le village de la région devient une scène ouverte, un espace magique, grâce à ces spectacles et coutumes du Nouvel An. Les costumes des personnages aux masques sont particulièrement spectaculaires, représentant toute sorte d’animaux : chèvres, ours, cerfs, loups ou personnages de la mythologie populaire et du folklore. Les masques sont fabriqués à partir de bois, d’une écorce d’arbre, de perles ou de haricots. Quiconque vient les voir est impressionné. Les établissements d’hébergement de la région font tout pour que le touriste passe de bons moments, ne préparent que des plats traditionnels et offrent aux touristes des spectacles de cantiques. »

    Pour les amateurs de tourisme actif, la station de Vatra Dornei (centre-nord) les attend avec quatre pistes de ski, équipées aux normes internationales, sur lesquelles vous trouverez des écoles de ski et des centres de location d’équipement.Une autre destination de Noël, célèbre principalement pour l’offre de sports d’hiver, c’est la Vallée de la Prahova (sud). Si vous voulez passer Noël au pied d’une piste de ski, mais aussi visiter des monuments qui rendent cette destination royale, vous pouvez choisir Sinaia. C’est une ville-musée du début du 19e siècle, quand elle s’est développée suite à l’initiative de la famille royale roumaine de choisir leur résidence d’été ici. Paul Popa, coordinateur du Centre national d’information et de promotion touristiques : « Nous sommes une destination classique, reconnue à l’échelle nationale en matière de fêtes de fin d’année. Il y a beaucoup de petits bâtiments élégants, pour quelques familles avec enfants, qui les louent et passent les vacances dans un cadre à part. En Roumanie, Noël et de Pâques sont, généralement, fêtées à la maison. Nous essayons d’amener la maison ici. Les gens s’organisent exactement comme ils le souhaitent. Nous apprécions toujours la neige et la ville devient un petit paradis montagnard d’hiver, où vous pouvez passer de belles journées en faisant de la luge, du ski, en randonnée dans les environs et en promenade dans les rues de la ville. »

    Quel que soit votre choix, les voyagistes respectent les nouvelles règles de prévention de la propagation du virus SARS-CoV-2, l’une des conditions étant la présentation du certificat vert attestant d’avoir eu la maladie ou de la vaccination. Pour profiter de chaque destination, vous devrez vérifier les conditions d’accès et d’hébergement. Ainsi, avec l’attention nécessaire pour prévenir l’infection, la Roumanie reste ouverte pour y passer les fêtes de fin d’année.

  • Le jour de l’Ignat

    Le jour de l’Ignat

    Rituel préchrétien à l’origine, accepté ensuite par l’église et superposé aux derniers jours du Grand Carême, la fête de l’Ignat coïncide avec la fête chrétienne du Saint martyre Ignatie. Le long de ces jours qui précèdent la naissance de Dieu, les mères de famille préparent toute sorte de recettes à base de viande de porc, les plats étant ensuite bénites avant d’être posées sur la table de fête à Noël. On parle des fameuses sarmale, soit des rouleaux de feuilles de choux farcies, des saucisses, du boudin, de la tête en aspic, bref toute partie du cochon se retrouve dans un plat spécifique à cette période.

    Les premiers morceaux à être préparés sont consommés le jour quant le cochon est tué et portagé en pièces prêtes à être transformées en toute sorte de spécialités. Bref, il s’agit de morceaux de viande, lard et même organes, cuits dans du saindoux et consommées avec de l’ail et de la polenta. A ne pas oublier non plus les légumes en saumure et le vin rouge de campagne. Comme c’est le cas partout dans le milieu rural en Roumanie à l’occasion des fêtes, ces premiers mets étaient offerts aux personnes les plus démunies.

    Explication avec Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du nord de Baia Mare : « La fête de l’Ignat est connue surtout à l’extérieur de l’arc des Carpates. Il est également attesté en Transylvanie, dans de vieux volumes sur le folklore local, mais il fait désormais partie d’une mémoire collective. Pour les Roumains, la fête de l’Ignat est liée plutôt à la religion chrétienne et ne savent pas qu’elle est une fête très ancienne d’ailleurs. A l’extérieur de l’arc des Carpates elle est soigneusement respectée et s’appelle l’Ignat des Cochons. Normalement c’est le 20 décembre que cet animal est tué et conformément aux croyances il est très important de faire une distinction entre les différentes races : cochons noirs ou blancs. Dans le cas du cochon noir, le sang et le saindoux était utilisé pour toute sorte de cures contre les maladies. Mélangé à la farine d’avoine, le sang du porc noir était utilisé comme soin par toutes les personnes malades de la maison. »

    Comme tous les rituels déroulés autour des grandes fêtes de l’année, ceux déroulés à l’occasion de l’Ignat réunissaient toutes les familles et les communautés d’autrefois. Détails avec Delia Suiogan : « Le cochon devrait être tué le petit matin, dans le cadre d’un rituel auquel participait toute la famille. Le sang du cochon était versé dans un pot neuf en terre cuite était ensuite enterré dans le jardin de la maison. Dans d’autres régions, le sang était bouilli et utilisé dans la préparation du boudin noir, une spécialité présente souvent sur la table familiale à Noël surtout en Transylvanie. A ne pas omettre aussi le rituel de la découpe du lard du cochon. L’aspect du lard en disait loin de l’année qui allait commencer, tant pour ce qui est des membres de la famille que des prédictions météorologiques. L’épaisseur et la couleur du gras recevaient certaines interprétations spéciales »

    Le sang est un symbole de la vie et de la purification, tout comme la lumière et la chaleur, éléments solaires qui accompagneront l’homme tout le long de l’année qui suivait. Dans de nombreuses communautés traditionnelles de Roumanie, les rituels de ce jour se sont perpétués à travers plusieurs générations, malgré les tentatives de la société moderne de mettre fin à ce genre de pratiques. De nos jours, cette activité a été plutôt adaptée aux réalités de la société moderne, étant largement répandue dans l’espace rural de Roumanie.

  • Leçon 188 – Un cantique de Noël

    Leçon 188 – Un cantique de Noël

    Lecţia o sută optzeci şi opt



    Dominique : Bună ziua!


    Ioana : Bună dimineaţa!


    Alexandru : Bună seara!


    Valentina : Bună!



    Bun venit, dragi prieteni. Cette fois-ci une leçon pas comme les autres pour une journée pas comme les autres, puisque chez nous, cest encore Noël. Si vous appartenez à une autre religion, prenez cette fête comme une belle tradition, comme il y a en dans toutes les cultures. En roumain, la fête de la naissance de Jésus sappelle Crăciun. A cette occasion, on souhaite aux autres:


    Crăciun fericit! Joyeux Noël!


    On peut se dire également, comme pour toute fête :


    La mulţi ani! qui signifie, grosso modo:


    Vivez de longues années!


    Le très sympathique personnage qui semmène, la veille, pour apporter des cadeaux sappelle


    Moş Crăciun – Père Noël ou Papa Noël


    Chaque année, la naissance de Jésus est fêtée par des cantiques de Noël, appelés en roumain


    colind – au singulier / colinde – au pluriel


    De Crăciun cântăm colinde. A Noël nous chantons des cantiques.


    Astăzi învăţăm un colind. Aujourdhui nous apprenons un cantique de Noël.


    Le cantique sappelle «Moş Crăciun cu plete dalbe». – – –


    Nous essaierons de comprendre les paroles du couplet le plus connu :



    Moş Crăciun cu plete dalbe

    Moş Crăciun
    – Père Noël – nous le savons déjà –


    plete – cheveux longs


    dalbe – pluriel de dalb, variante poétique de alb – blanc


    Moş Crăciun cu plete dalbe – Père Noël aux longs cheveux blancs


    A sosit de prin nămeţi


    Le verbe a sosi – arriver (synonyme de a veni – venir) est utilisé au passé.


    nămete /nămeţi – grand(s) amas de neige, congère(s)


    A sosit de prin nămeţi – Est arrivé en franchissant les congères



    Şi aduce daruri multe


    a aduce – apporter


    daruri – pluriel de dar – cadeau, présent

    multe – beaucoup; cest un mot que vous connaissez


    Şi aduce daruri multe – Et il apporte beaucoup de cadeaux



    La fetiţe şi băieţi

    fetiţă –
    fillette. Cest le diminutif de fată – fille. Le mot est utilisé ici au pluriel.


    Băieţi – pluriel de băiat – garçon


    La fetiţe şi băieţi – Aux fillettes et aux garçons

    Moş Crăciun, Moş Crăciun

    Père Noël, Père Noël


    Passons vite en revue les 2 autres couplets:



    Din bătâni se povesteşte


    Depuis les temps anciens on raconte



    Că-n toţi anii negreşit


    Que chaque année, sans faute,


    Moş Crăciun pribeag soseşte


    Père Noël, errant, arrive


    Niciodată n-a lipsit


    Il ny a jamais manqué.



    Moş Crăciun cu plete dalbe

    Père Noël aux longs cheveux blancs



    Încotro vrei s-o apuci


    De quel côté veux-tu aller?


    Ţi-aş cânta Florile dalbe

    Je chanterais pour toi «Les Fleurs blanches»



    De la noi să nu te duci!

    Pour que tu ne nous quittes pas!





    Et maintenant, place à la musique. Ce cantique sera aussi notre façon de vous souhaiter :


  • Traditions de Noël

    Traditions de Noël

    Noël est une des
    fêtes les plus aimées de l’année. Moment essentiel de la transformation du
    temps, la Nativité et les autres fêtes d’hiver sont célébrées par les Chrétiens
    du monde entier avec altruisme et empathie, ne serait-ce que pour les quelques
    jours festifs. Pour l’espace roumain, sont bien connus les chants de Noël et
    les repas de fêtes qui réunissent chaque année tous les membres de la famille.






    Ileana Morariu, propriétaire du Musée pastoral
    de la commune de Jina, dans le département de Sibiu, raconte : « Le
    plus beau et le plus ancien est le chant de Noël des
    juni. Ce sont des groupes de jeunes hommes
    âgés d’une vingtaine d’années, qui, autrefois, avaient déjà fait leur service
    militaire, et qui n’avaient jamais été mariés. Un tel groupe se réunit autour
    de la Saint Nicolas, le 6 décembre, pour préparer et répéter les chants de Noël.
    Les
    Juni parcourent
    le village en chantant, la veille de la fête de la Nativité. Bien sûr, tout le
    monde les reçoit les bras ouverts, content que les jeunes du village annoncent
    la Nativité par leurs chants. Toujours à Noël, il y a aussi les
    Crai, une autre coutume
    très ancienne. Les
    Crai
    sont des garçons, en particulier des élèves de gymnase. Les filles vont chanter
    Steaua (l’Etoile)
    et d’autres cantiques particulièrement beaux. À travers les voisinages, les
    anciens du village vont aussi proclamer la Nativité. Toujours à Noël, les
    filleuls avaient le devoir d’apporter au parrain une très grande couronne
    préparée à base de farine extraite de blé propre – comme on dit. Cette
    couronne, appelée
    colac,
    était cuite dans le four de chaque maison et c’était une occasion pour que les
    filleuls rencontrent leurs parrains et discutent de sujets propres à chaque
    famille. »






    Dans certaines
    communautés, les traditions sont restées presque inchangées pendant des
    siècles. Dans le nord de la Roumanie, les traditions de Noël sont restées en
    grande partie non entachées d’influences modernes. Natalia Lazăr, directrice du Musée du Pays d’Oaș,
    explique : «Noël est une fête chrétienne très importante au
    département de Maramureș et dans les zones ethnographiques qui le composent.
    Les fêtes qui se chevauchent avec un substrat païen ou préchrétien sont importantes,
    et je voudrais mentionner comme très important le chant d’un groupe d’hommes,
    qui est sur la liste UNESCO du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En
    même temps, il y a les spectacles avec des personnages masqués, tous ces
    spectacles dramatiques qui font référence d’une part à la composante religieuse
    et, d’autre part, au substrat païen. On sait que dans presque tous les pays de
    l’Europe Centrale et du Sud-Est, sont pratiquées des coutumes avec des masques.
    L’histoire des masques populaires roumains commence, bien naturellement, avec
    la création de masques primitifs et de jeux de masques, qui renvoient aux
    métiers de base: chasseur, éleveur d’animaux ou agriculteur, mais aussi à la
    vie de la famille, la naissance des enfants, le mariage, la mort ou les
    coutumes du calendrier, les jours fériés de l’année. »






    Chanter des noëls
    avec des masques est une des coutumes de la Nativité spécifiques au Pays d’Oaș.
    Chaque année, les jeunes des villages parcourent les rues et sont accueillis
    avec joie dans chaque foyer. Les artisans créent les masques à la fois comme
    objets rituels, mais aussi comme emblèmes des communautés auxquelles ils
    appartiennent. Le colac
    (la couronne) offert aux groupes de chanteurs par les hôtes des maisons est un
    symbole solaire, et les bâtons utilisés par les membres des groupes étaient
    considérés comme des « arbres de vie », ajoute Natalia Lazăr :
    « Parmi les coutumes encore vivantes au Maramureş, je mentionne le
    chant de la
    Chèvre,
    qui rappelle les anciennes processions dionysiaques, ou le
    Viflaim, cette forme de
    théâtre populaire chrétien, toujours vivante dans la Vallée d’Iza ou de Mara,
    ou encore au Pays d’Oaş. Je voudrais aussi évoquer deux traditions moins
    attestées, pourtant vivantes dans la mémoire collective. Le
    jeu des Pères Noël fait
    référence à ce temps sacré, lorsque le ciel s’ouvre et les deux mondes
    communiquent. L’enterrement de Noël ou de la vieille année est un rituel qui
    rappelle la mort et la renaissance de l’homme et de la nature. Une coutume
    encore bien vivante dans la localité de Cavnic est celle des
    Brondoși, qui rappellent
    les invasions tatares. Selon la légende, en 1717, les
    Brondoşi ont sauvé la bourgade de la
    destruction, en effrayant les envahisseurs tatars. Chaque année, cette coutume
    des Brondoși est perpétuée à Cavnic. Je voudrais mentionner d’autres formes de
    préservation de ces traditions de Noël, à savoir les festivals. Le Festival des
    traditions et des coutumes d’hiver Marmaţia, de Sighet, qui a lieu chaque
    année, les deuxième et troisième jours de Noël, ou celui de Negreşti-Oaş (dans le nord de la Roumanie). »


    Si dans les villages d’autrefois, Noël était l’occasion de rétablir
    l’équilibre de la communauté, la période précédant cette fête se transforme,
    surtout pour les habitants des villes, en un marathon de shopping. Les cadeaux
    pour les proches, le sapin de Noël, les ornements et les plats cuisinés sont
    indispensables. Bien que la situation extraordinaire de cette année impose des
    mesures de protection sans précédent, Noël reste pour nous tous une occasion de
    se réjouir dans l’espoir d’un nouveau départ. (Şt.B)

  • 26.12.2020 (mise à jour)

    26.12.2020 (mise à jour)

    Vaccin – La vaccination anti-Covid démarrera en Roumanie et en Europe ce
    dimanche 27 décembre. Selon le nouveau premier ministre roumain, Florin Cîţu, la création du vaccin anti-Covid et
    son administration en un temps record aideront à limiter et même à éradiquer la
    pandémie de coronavirus d’ici peu de temps. Les premières doses sont arrivées
    hier en Roumanie. Elles ont ensuite été livrées à l’Institut médical et
    militaire Cantacuzino de Bucarest, le Centre national de stockage du vaccin,
    avant d’être disséminées vers dix hôpitaux Covid du pays. Les
    premiers vaccins seront administrés à partir de dimanche au personnel médical
    de ces hôpitaux. Le chef du
    comité national qui dirige la campagne de vaccination, le médecin militaire
    Valeriu Gheorghiţă, insiste sur le fait qu’il y a très peu
    de contre-indications à la vaccination, en ce moment. L’officiel considère que la
    communication et l’information sont les seules voies pour permettre à tout un
    chacun de prendre la meilleure décision, celle qui protège sa santé, celle de
    sa famille et de toute la communauté.

    La première étape de la campagne de
    vaccination, qui vise l’immunisation du personnel médical, devrait prendre fin
    d’ici un mois. La deuxième étape prévoit la vaccination des
    personnes à risque et des travailleurs des domaines essentiels. La troisième
    étape, qui vise l’immunisation de la population générale, démarrera en avril.
    Pour mener à la diminution et ensuite l’extinction de l’épidémie dans le pays, le
    vaccin anti-Covid devrait être administré au minimum à 60-70% de la population
    du pays. Or en ce moment, les sondages indiquent un taux d’acceptation du
    vaccin de 30 à 40% seulement. Le taux d’acceptation le plus élevé, de plus de
    90%, est retrouvé parmi le personnel médical qui travaille dans les hôpitaux de
    maladies infectieuses.








    Fêtes – Les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, fêtent Noël.
    Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus du 26 décembre, le pape François
    a tenu à souligner l’importance du pardon et il a prié pour les chrétiens
    persécutés pour leur croyance. Compte tenu du reconfinement décidé par le
    gouvernement italien pour les fêtes de fin d’année, le souverain pontife n’a
    pas délivré la prière du balcon de la Basilique Saint Pierre, mais depuis la
    bibliothèque du Palais apostolique de Vatican. Les messes et les événements
    tenus habituellement Place Saint Pierre se déroulent cette année à l’intérieur du
    Palais apostolique et sont retransmis en vidéo.








    Météo – Le temps restera généralement gris en Roumanie, dans les prochaines
    24 heures, avec des précipitations sur la plupart du territoire et des températures
    maximales allant de 1 à 12°C. Bonne nouvelle pour les passionnés de sports d’hiver,
    il neigera en montagne, au-delà de 1.500 m d’altitude, mais il y aura aussi des
    rafales de vent qui pourront dépasser les 80 à 90 km/h. Il pleuvra sur toute la
    moitié sud du pays et la pluie se transformera en neige fondue et localement en
    neige dans la nuit de samedi à dimanche.





  • 26.12.2020

    26.12.2020

    Fêtes – C’est un Noël décidemment pas comme les autres, en raison de la
    pandémie de Covid-19 et des mesures instaurées dans la plupart des pays européens
    pour limiter la contagion du virus. Le pape François passe, lui aussi, des
    fêtes inédites. Compte tenu du reconfinement décidé par le gouvernement italien
    à partir du 24 décembre, le Pape n’aura aucune apparition en public Place
    Saint-Pierre pour ces fêtes de fin d’année. C’est pourquoi le souverain pontife
    ne prononcera pas les Angélus du 26 et du 27 décembre et du 1er, du 3 et du 6
    janvier devant des milliers de pèlerins, comme à l’accoutumé, mais depuis la
    bibliothèque du Palais apostolique de Vatican. Hier, le traditionnel « Urbi
    et orbi » a été retransmis en vidéo depuis la Salle des bénédictions du Palais
    apostolique, au lieu de voir le pape apparaître au balcon de la Basilique Saint
    Pierre. Le pape François a parlé du besoin de fraternité entre tous les pays du
    monde, faisant un appel aux « vaccins pour tous, en particulier pour les
    plus vulnérables ». « Les lois du marché et les brevets d’invention »
    ne doivent pas faire la loi face à « la santé de l’humanité », a
    encore ajouté le pape François.




    Vaccin – En parlant du tant attendu vaccin, le nouveau premier ministre de la
    Roumanie, Florin Cîţu a déclaré
    aujourd’hui que son apparition et son administration en un temps record aideraient
    à limiter et même à éradiquer la pandémie de Covid-19. Les premières doses du
    vaccin anti-Covid sont arrivées hier en Roumanie, pour être livrées ce matin à l’Institut
    médical et militaire Cantacuzino de Bucarest, le Centre national de stockage du
    vaccin. D’après le chef du comité national qui dirige la campagne de
    vaccination, le médecin militaire Valeriu Gheorghiţă, il y
    a très peu de contre-indications à la vaccination en ce moment. L’officiel
    considère que la communication et l’information sont les seules voies pour
    permettre à tout un chacun de prendre la meilleure décision, celle qui protège
    sa santé, celle de sa famille et de toute la communauté. Les premiers vaccins
    seront administrés à partir de demain aux soignants des hôpitaux Covid
    de Roumanie. La première étape de la campagne de vaccination, qui vise l’immunisation
    du personnel médical, devrait prendre fin d’ici un mois. La deuxième étape
    prévoit la vaccination des personnes à risque et des travailleurs des domaines
    essentiels. La troisième étape ne débutera pas avant avril et visera la
    population générale. Pour avoir un effet, le vaccin devrait être administré au
    minimum à 60-70% de la population du pays. Or en ce moment, les sondages
    indiquent un taux d’acceptation du vaccin de 30 à 40%. Le taux d’acceptation le
    plus élevé, de plus de 90%, est retrouvé parmi le personnel médical qui travaille
    dans les hôpitaux de maladies infectieuses.




    Coronavirus – Les autorités roumaines ont
    rapporté ce samedi 1.400 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 et 85 des
    suites de l’infection en 24 heures. 1.210 malades sont hospitalisés
    actuellement dans les unités de soins intensifs.








    Météo – Temps toujours morose en Roumanie, avec des températures qui
    repartent à la baisse. On attend des pluies légères dans la moitié sud du pays
    et de la neige et du vent fort au-delà de 1.500 m d’altitude. Les températures
    maximales vont de 1 à 8 degrés, avec 5 degrés et pluie à midi dans la capitale,
    Bucarest.

  • 25.12.2020 (mise à jour)

    25.12.2020 (mise à jour)

    Noël – La grande majorité des chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, ont marqué vendredi Noël. En cette période de pandémie, on doit rester solidaire et aider nos proches, a affirmé le patriarche Daniel de l’Eglise Orthodoxe roumaine dans son message à cette occasion. Dans l’actuel contexte mondial quand l’humanité lutte contre le coronavirus, on a besoin davantage de prières, de preuves de solidarité et d’entraide, a-t-il ajouté. A Vatican, les cérémonies pour Noël ont été organisées dans le respect des normes Covid-19 mises en place quatre jours durant dans toute l’Italie déclarée zone rouge. Du coup, le Pape François a livré son traditionnel discours de vœux de Noël à la Curie romaine, en la Salle des Bénédictions du Palais apostolique. Le Vatican fait de son mieux pour protéger le Souverain pontif, 84 ans, du risque d’infection après que deux de ses cardinaux eurent contracté le coronavirus.


    COVID – Le bilan total des cas de Covid-19 en Roumanie a dépassé vendredi les 612 milles après que les autorités eurent annoncé plus de 3800 cas supplémentaires ces 24 dernières heures. Sur le total des cas de contamination, la plupart ont été rapportés sur Bucarest. Avec 111 décès supplémentaires en moins de 24 heures, le bilan total des personnes décédées des suites de la maladie dépasse les 15.000. Près de 85% des malades de COVID-19 ont guéri depuis le début de la pandémie. Une première tranche symbolique de 10.000 doses de vaccin anti-COVID est arrivée vendredi en Roumanie et la campagne de vaccination du personnel médical situé en première ligne de la lutte contre le Covid débutera dimanche. Le chef du Comité national chargé de la coordination des activités de vaccination, Valeriu Gheorghita, a expliqué que la Roumanie fait partie d’un contrat que la CE a conclu avec six producteurs de vaccin afin d’accroître les chances de la population de se faire vacciner. La deuxième tranche est attendue en Roumanie le 28 décembre et selon le calendrier de la campagne d’immunisation, on s’attend à recevoir entre 140 et 150 milles doses de vaccin par semaine. Plus de 7000 ressortissants roumains, la plupart vivant en Italie et en Espagne, ont été contaminés jusqu’à présent de coronavirus et 128 sont morts.

    .

    Météo – En Roumanie, le temps sera morose et des pluies tomberont sur le centre et la partie sud du territoire. De la neige et de la giboulée toucheront la partie orientale de la Transylvanie et le nord du pays. Une nouvelle couche de neige se formera en altitude. Les températures maximales iront d’un à 8 degrés. 6 degrés et de la pluie à Bucarest.

  • 25.12.2020

    25.12.2020

    Noël – Les chrétiens orthodoxes de rite nouveau, grecs-catholiques et catholiques du monde entier, y compris de Roumanie, célèbrent ce vendredi Noël. En cette période de pandémie, on doit rester solidaire et aider nos proches, a affirmé le patriarche Daniel de l’Eglise Orthodoxe roumaine dans son message à l’occasion de la fête de Noël. Dans l’actuel contexte mondial quand l’humanité lutte contre le coronavirus, on a besoin davantage de prières, de preuves de solidarité et d’entreaide, a-t-il ajouté. A Vatican, les cérémonies pour Noël sont organisées dans le respect des normes Covid-19 mises en place quatre jours durant dans toute l’Italie déclarée zone rouge. Du coup, le Pape François a livré son traditionnel discours de vœux de Noël à la Curie romaine, en la Salle des Bénédictions du Palais apostolique, le lundi 21 décembre. Le Saint-Père a livré une méditation sur la signification de la crise, invitant à la différencier du conflit, et à l’accepter comme «un temps de grâce» donné pour «comprendre la volonté de Dieu sur chacun et pour toute l’Église». Le Vatican fait de son mieux pour protéger le Souverain pontif, 84 ans, du risque d’infection après que deux de ses cardinaux eurent contracté le coronavirus.

    Covid-19 – La Roumanie a dépassé jeudi le seuil des 600.000 cas d’infection par le Sars-CoV-2. Les autorités ont rapporté jeudi plus de 4.300 nouvelles infections dépistées en 24 heures, dont le plus grand nombre à Bucarest, et 146 nouveaux décès, ce qui ramène le bilan des victimes à plus de 14.900. A l’heure qu’il est, 1.234 malades graves sont hospitalisés dans les unités de réanimation-soins intensifs. Près de 85% des malades de COVID-19 ont guéri depuis le début de la pandémie. Une première tranche symbolique de 10.000 doses de vaccin anti-COVID est attendue vendredi en Roumanie et sera distribuée aux hôpitaux des maladies infectieuses. Le Collège des médecins a plaidé pour la vaccination, qu’il considère comme la meilleure option actuellement pour combattre la pandémie. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a annoncé que les autorités ne mettront pas en place de nouvelles restrictions à part celles déjà adoptées et que la population est priée de respecter. Le premier ministre, Florin Cîtu, a ajouté que ce n’est qu’en faisant preuve de solidarité qu’on arrivera à surmonter l’actuelle période. Plus de 7000 ressortissants roumains, la plupart vivant en Italie et en Espagne, ont été contaminés jusqu’à présent de coronavirus.

    Investiture – La nouvelle présidente moldave, la pro-occidentale Maia Sandu, a assumé officiellement son mandat jeudi, à Chisinau, lors d’une cérémonie d’investiture qui a eu lieu durant une séance commune du Parlement et de la Cour Constitutionnelle. L’occasion pour Mme Sandu de réclamer encore une fois des élections parlementaires anticipées, tout en réitérant la poursuite du processus de l’intégration moldave à l’UE. Le 15 novembre dernier, elle avait remporté le second tour du scrutin présidentiel, avec quelque 57% des voix, devant son contre-candidat, l’ancien président socialiste pro Moscou, Igor Dodon. Economiste titulaire d’un master en administration publique de l’Université Harvard, ex conseillère du directeur exécutif de la Banque mondiale, ancienne ministre et première ministre à Chişinău, Maia Sandu, qui a la double nationalité moldave et roumaine, devient, à 48 ans, la première femme à occuper la plus haute fonction de la République de Moldova. Mme Sandu a fait savoir que tout de suite après son investiture, elle inviterait le président de la Roumanie voisine, Klaus Iohannis, à faire une visite à Chişinău. Les présidents roumain, tchèque, estonien, lettonien, lituanien, polonais et slovaque ont signé une déclaration commune pour exprimer leur soutien au mandat de Maia Sandu et à ses efforts de renforcer la mise en place d’une série de réformes fondées sur les valeurs démocratiques, les libertés fondamentales et l’Etat de droit

    Météo – En Roumanie, les températures baisseront dans l’ouest, le nord, le nord-est et le centre du territoire.Il neige sur les sommets des montagne. Dans le reste du territoire, il fait plus doux que la normale saisonnière. Les températures maximales vont de 5 à 15 degrés. 9 degrés à midi, à Bucarest.

  • RRI vous invite à table

    RRI vous invite à table

    Aujourd’hui, Radio Roumanie
    Internationale vous invite à table. Et il s’agit pas non plus de
    n’importe quel repas, mais du fameux déjeuner qui se transforme en
    dîner le jour du 25 décembre 2020. Quels sont les plats que nous
    préparons avec tant de minutie et de fierté pour Noël ?
    Quels sont nos petits secrets et quelles astuces utilisons-nous pour
    impressionner nos invités. Détails tout de suite avec Elena, Ioana,
    Valentina et Alex. Le tout sur RRI la voix de la diversité. Et
    la diversité de notre rédaction est bien visible lorsqu’on parle de
    préparatifs culinaires pour Noël.

    Et
    cette fois-ci c’est aux hommes de commencer, puisque j’aimerais
    vous faire part de l’étape la plus importante et la plus copieuse
    d’ailleurs de tout repas organisé à l’occasion des fêtes en
    Roumanie : les entrées. Charcuteries, poisson fumé, fromages,
    macédoine à la mayonnaise, oeufs mimosa ou bien différents aspics,
    voilà autant de spécialités qui devraient théoriquement
    stimuler uniquement l’appetit.

    Ioana joue la carte de la cuisine roumaine citadine, véritable mélange d’influences en provenance de tous les points cardinaux et de toutes les époques.

    Passons maintenant à Valentina, pour laquelle cuisiner est une affaire de famille, don le succès est garanti par toute sorte de petits astuces et secrets transmis d’une génération à l’autre.

    Peut-on prévoir des plats de Noël plus légers et sans viande ? Décidément oui, affirme Elena qui nous propose pour la fin de ce festin un dessert pas comme les autres.

  • Recommandations sanitaires avant Noël

    Recommandations sanitaires avant Noël

    Noël et le Nouvel An approchent et les autorités de Bucarest appellent les citoyens à se conformer strictement aux mesures anti-Covid-19, afin que le nombre d’infections n’augmente pas par la suite. Dans une interview, le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, déclare que pour les fêtes, la recommandation, c’est que les gens n’accueillent personne, même pas les membres de la famille avec qui ils ne vivent pas constamment. Si, toutefois, les invités viennent, la recommandation est de porter des masques à l’intérieur de la maison, sauf quand le monde prend place table pour manger. Il est alors nécessaire pour les convives de rester à l’écart les uns des autres, et la pièce dans laquelle ils se trouvent doit être bien aérée, même s’il fait froid. Si la distanciation et le port du masque ne sont pas respectés, a expliqué le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus augmentera automatiquement, tout comme celui des personnes qui auront besoin d’hospitalisation et peut-être même de soins intensifs.



    Quant à la nouvelle souche du virus SARS-CoV-2, Raed Arafat affirme qu’elle ne conduit pas à une maladie plus grave, mais qu’en se propageant plus rapidement, elle peut générer un plus grand nombre d’infections, avec un impact accru sur le système de santé. Entre temps, des tests antigéniques rapides pour le nouveau coronavirus sont distribués sur l’ensemble du territoire national, et le résultat peut être connu dans un quart d’heure tout au plus. Les tests sont destinés aux hôpitaux, et sont dévolus aux personnes asymptomatiques. Ceci, en attendant les premières doses de vaccin anti-Covid-19 !



    La plupart des Roumains (47%) se disent préoccupés ou très inquiets (16%) par l’évolution de la pandémie de Covid-19. Cependant, ils ne semblent pas très impatients de se faire vacciner. Seuls 30% affirment qu’ils se feront immuniser contre le nouveau coronavirus l’année prochaine – dans le cadre de la campagne nationale visant à vacciner — dans un premier temps – le personnel hospitalier qui soigne les patients atteints du Covid-19. 29% des Roumains refusent la vaccination, tout autant sont indécis, et 10% ne répondent ou ne savent pas. Selon un sondage réalisé par Avangarde entre le 10 et le 20 décembre, sur un échantillon de 900 personnes, avec une marge d’erreur de 3,2%, 51 sujets questionnés sur 100 estiment que les politiques et les institutions de l’Etat sont responsables du grand nombre de cas de Covid-19. 70% des sondés n’accepteraient pas un nouveau confinement généralisé, avec lequel seuls 16% seraient d’accord. Enfin, 72% pensent que les églises ne devraient pas être fermées à Noël, comme c’était le cas à Pâques.


    (Trad. : Ligia)