Tag: Noël

  • Caltabos, l’andouillette  à la Roumaine

    Caltabos, l’andouillette à la Roumaine

    Bonjour et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre culinaire sur les ondes de RRI, consacrée aujourd’hui aussi aux incontournables du repas festif de Noël. Sachez que dans toute famille roumaine, à l’occasion des fêtes et surtout à l’occasion de Noël, la table est pleine et les plats se succèdent l’un après l’autre dans un rythme ahurissant. Les entrées constituent déjà un défi pour les convives et un repas en soi dans toute autre jour de l’année. A l’exception des fêtes, évidemment !

    Charcuteries traditionnelles, fromages et saucisse de toute sorte, ce sont les principales catégories de produits que les Roumains mangent « en entrée » bien arrosés de tsuika ou de palinca, soit des alcools obtenus d’une distillation simple et respectivement double. Mais par charcuteries on comprend toute une série de produits et de spécialités : lardons fumés, couenne, boudin noir, andouille, pastrami, aspic, pâté, salamis de toute sorte, rillettes et ainsi de suite. L’andouille appelée caltabos est très répandue en Roumanie, étant décliné en différentes variantes à travers le pays. Pour le préparer, il vous faut des abats de porc : cœur, mou, foie, rate, soit un kilo et demi environ, 500 grammes de viande bien grasse (poitrine par exemple), 2 oignons, 500 gramme de couenne, 500 grammes de riz bien lave, cuit à moitié.

    Faites bouillir les abats et la viande dans de l’eau salée, avant de les hacher, au couteau ou bien au robot de cuisine, c’est à vous de choisir. Faites dorer les oignons coupées en brunoise et ensuite mélangez le tout : les morceaux hachés, l’oignon, le riz et réglez la densité de cette farce avec un peu de bouillon pour obtenir une pâte assez molle. Prenez de gros boyaux de porc, bien lavés à l’eau froide. Les remplir avec la farce, les attacher aux deux extrémités et les faire cuire un quart d’heure à feu moyen, voir doux dans le jus de cuisson des abats.

    A partir de ce moment-ci, la recette varie d’une région à l’autre, d’une ville ou village à l’autre et même d’une famille à l’autre. Vous pouvez soit les servir telles quelles, avec le bouillon, accompagnée d’un oignon rouge et d’un bretzel mouillé dans le jus de cuisson. Vous pouvez aussi les mettre dans un fumoir et les fumer afin de les conserver plus longtemps et les conférer ainsi une saveur plus prononcée. Autre variante : les cuire dans de l’eau et les servir avec du raifort ou de la mousse d’ail, comme une soupe en quelque sorte. Enfin certains les font frire dans du saindoux et les conserver dans du gras de porc, à la façon du confit. Mais en ces-là, votre niveau du cholestérol doit être impeccable. Mais, d’autre part, on ne mange du « caltabos » qu’à Noël.

  • Un Calendrier de l’Avent plutôt surprenant

    Un Calendrier de l’Avent plutôt surprenant

    Un calendrier de l’Avent
    2020 d’un genre nouveau est proposé aux plus petits par l’Association des
    écrivains pour enfants et adolescents « De Basm ». Il s’agit d’un
    calendrier qui compte mesurer la distance qui nous sépare de la fête de Noël à
    l’aide des histoires destinées aux enfants, selon les membres de l’association.
    Et parce que cette année les fêtes de fin d’année seront célébrées plutôt à
    l’intérieur qu’à l’extérieur, souvent grâce à la technologie digitale, le
    calendrier de l’Avent proposé par l’association De Basm n’y fera pas exception.
    Apprivoiser les livres à travers internet, pourquoi pas ?






    L’auteure Adina Rosetti, une des initiatrices du calendrier, nous explique le
    concept : « Il s’agit de
    réinterpréter la tradition du célèbre calendrier de l’Avent, selon laquelle les
    enfants reçoivent chaque jour du mois de décembre un cadeau, et cela jusqu’à la
    veille de Noël. Et nous avons imaginé ces cadeaux d’un genre nouveau, sous la
    forme d’une histoire, enregistrée par son auteur la plupart du temps. Il s’agit
    des auteurs d’histoires pour enfants qui lisent leurs propres créations. Et
    puis, nous avons d’autres invités qui lisent, eux, leurs histoires préférées
    aux tout petits. Comme tout calendrier de l’Avent qui se respecte, le nôtre
    aussi compte 24 jours. Et on a débuté le 1er décembre par une
    lecture collective du livre « Les Insoumises », qui raconte les vies
    et les exploits de ces femmes remarquables, qui ont laissé leurs traces dans
    l’histoire, la science ou la culture roumaine. « Les Insoumises » est
    un projet plus ancien de notre association. Et puis, chaque jour, on poursuit
    de la sorte, par un nouvel invité et une nouvelle histoire, retransmise sur la
    page Facebook de l’association. »






    Mais quand
    et comment sont diffusées les histoires quotidiennes aux enfants, sur
    internet ? Adina Rosetti : « Tous
    les soirs, à 19h00 pile, nous mettons en ligne une nouvelle vidéo sur la page
    Facebook de l’association. Ces vidéos seront archivées sur cette même page, et
    pourront ainsi être réécoutées et regardées à tout moment. Mais j’aimerais
    mentionner les noms des auteurs qui ont d’ores et déjà enregistrés les
    histoires qu’ils avaient écrits. Il s’agit tout d’abord de la poétesse Carmen
    Tiderle, que les enfants adorent pour ses jeux de mots inattendus, Alex
    Moldovan ensuite, auteur de la série des péripéties d’Olguța, puis l’écrivain
    Victoia Pătrașcu, mais aussi l’astronome Adrian Șonka. Il s’agit de quelques
    noms qui me viennent maintenant à l’esprit, mais il y en a bien davantage. Nous
    comptons aussi des invités spéciaux, qui œuvrent hors le domaine littéraire. Un
    acteur de théâtre, puis l’astronome Adrian Șonka, déjà mentionné, et qui s’est
    ingénié à populariser les secrets de l’astronomie pour les rendre accessibles
    aux enfants. Nous proposons donc des histoires variées, adaptées à différentes
    tranches d’âge ».






    Parmi les autres écrivains engagés dans la mise à bien du
    projet du Calendrier de l’Avent 2020 de l’association De Basm rappelons Cristina Andone, Dan Coman, Iulia Iordan, Laura Grunberg, Lavinia
    Braniște, Radu Vancu, Sînziana Popescu, TO Bobe. Leurs histoires seront disponibles
    en ligne même après le 24 décembre, lorsque ce calendrier inédit de l’Avent
    s’achèvera en beauté, par une surprise. A ne pas ébruiter avant, nous
    avertissent les initiateurs du projet. On ne le fera pas, c’est promis. (Trad.
    Ionut Jugureanu)

  • La Saint Ignat

    La Saint Ignat

    En décembre, au fur et à mesure que Noël approche, les préparatifs des
    fêtes commencent. Si, en ville, tous les commerces se disputent les meilleures
    offres, dans les communautés traditionnelles d’autrefois chaque instant était
    pensé en relation avec le solstice d’hiver qui approchait. Que la Saint Ignat soit
    reprise comme un ancien rituel de sacrifice ce n’est pas un hasard, explique






    Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare : « Bien
    sûr, nous assistons encore une fois à un chevauchement d’une fête préchrétienne
    avec une fête chrétienne. Il faut dire dès le début que c’est une fête très, très
    ancienne et que ce jour était célébré chez beaucoup de peuples : chez les
    Grecs, les Romains et les Slaves. Nous, les Roumains, conservons à ce jour de
    nombreux éléments, préservés notamment des Daces et des Romains. Pendant cette
    période, les Daces et les Romains célébraient un dieu du feu. Ce n’était pas un
    dieu quelconque, mais celui du feu domestique, terrestre, un dieu du feu
    sacrificiel. Ce jour-ci, les deux peuples sacrifiaient un cochon. Entre le 17
    et le 30 décembre, les Romains célébraient les Saturnales, les jours du dieu
    Saturne, lorsqu’une truie était sacrifiée du 19 au 20 décembre. L’animal devait
    être de couleur blanche, car le dieu eu du feu était en même temps le dieu du
    soleil. »







    Le sang est un symbole de la vie et de la purification, de la renaissance
    de l’être humain sous le signe du bien. La lumière et la chaleur, des éléments
    solaires, l’accompagnent ainsi tout au long de l’année suivante. La Saint Ignat
    est avant tout une tradition du sacrifice animal. Dans de nombreuses
    communautés traditionnelles de Roumanie, les rituels d’aujourd’hui ont survécu
    pendant des siècles, malgré le fait que la société moderne condamne de plus en
    plus ce type de pratiques, affirme Delia Suiogan : « La Saint Ignat
    est mieux connue dans la région extra-carpatique de Roumanie. Elle est
    également attestée à l’intérieur de l’arc des Carpates, dans les anciens
    recueils de folklore, mais elle est entrée dans une mémoire passive. On en sait
    moins sur la Saint Ignat comme fête préchrétienne et davantage depuis la
    perspective religieuse. Chez les Roumains de l’extérieur des Carpates, c’est
    une fête très suivie et qui s’appelle l’Ignat des cochons. Le 20 décembre, on
    sacrifie le cochon. La race de l’animal à abattre est très importante, il faut
    que ce soit un cochon noir ou un cochon blanc. Le cochon noir est sacrifié si
    l’on veut utiliser le sang et le saindoux pour toutes sortes d’incantations et
    de remèdes contre les maladies. Mélangé avec de la farine d’avoine, le sang de
    porc noir pouvait être utilisé comme remède toute l’année suivante, par tous
    les membres de la famille tombés malades. Il semble avoir été un remède très
    bien conservé dans la mémoire du paysan roumain. Le saindoux de porc noir,
    mélangé avec une grande variété de produits naturels, était utilisé pour
    fabriquer toutes sortes de pommades. »

    En Europe, la
    Saint Ignat est respectée que par les Roumains et les Aroumains. À présent, les
    habitudes culinaires roumaines autour de Noël impliquent la préparation de
    plusieurs charcuteries et plats à base de viande de porc, tels que les
    saucisses, les sarmale (mélange de viande de porc hachée et de riz, enveloppé
    dans des feuilles de choucroute), la piftia (porc en aspic) et le caltaboş (une
    saucisse plus spéciale, que l’on fait bouillir). (Trad. Felicia Mitrasca)






  • Le Musée national du Paysan Roumain à la fin de l’année 2020

    Le Musée national du Paysan Roumain à la fin de l’année 2020

    Considéré comme l’un des musées les plus importants de la capitale roumaine, le Musée national du Paysan roumain a continué d’être présent dans la vie culturelle de la capitale, malgré l’actuel contexte pandémique. Pour plus de détails, on a invité au micro son directeur, le professeur docteur Virgil Nitulescu: Comme toutes les autres institutions culturelles de Roumanie, soient-elles publiques ou privées, le Musée national du Paysan roumain a été, lui aussi, affecté par la pandémie. Du coup, on a été obligé de réduire les horaires d’ouverture. On a également constaté qu’une partie de notre public fidèle a renoncé, ces derniers mois, à nous rendre visite. Les raisons possibles en sont multiples: la peur, la baisse de l’appétit culturel pour les événements déroulés en présentiel, parallèlement au développement des expositions virtuelles. Il faut mentionner que depuis 9 ou 10 mois, notre musée propose toute sorte de programmes virtuels très appréciés par notre public. Par ailleurs, on s’enorgueillit du fait que, lors de la dernière édition de la Nuit des Musées, notre institution a réuni le plus grand nombre de visiteurs, même s’il avait été inférieur à celui des années précédentes. Comparé aux autres, notre musée a reçu le nombre le plus élevé de visites virtuelles, ce qui nous a rendu confiants. On espère donc que, l’année prochaine, une fois de retour à la normalité, on arrivera à faire revenir le public dans nos salles.

    Le Musée national du Paysan roumain attirait de nombreux visiteurs, chaque fin d’année, à l’occasion des grands marchés de Noël organisés sur place. Ces événements proposaient non seulement une large variété d’objets traditionnels et de produits du terroir, mais aussi une incursion dans les coutumes roumaines spécifiques de cette période. Cette année, la fête de Noël sera marquée autrement, précise Virgil Nițulescu: Pour l’instant, on n’a prévu que deux foires hebdomadaires d’ici Noël. On ne se permet pas d’organiser des événements censés attirer un public nombreux, car on sait qu’à l’heure où l’on parle, les gens ont d’autres soucis. En revanche, on prépare des expositions pour la fin de l’hiver et le début du printemps, donc pour la période février- mars 2021. On a prévu pour ce moment-là un événement qui attirera, je l’espère bien, un public nombreux. Il s’agit d’une exposition réalisée avec des instruments multimédias, consacrée au grand sculpteur roumain Constantin Brancusi. C’est, si vous voulez, une exposition contemporaine, pour ainsi dire. A part cet événement que l’on compte organiser à l’occasion de la Journée nationale dédiée à Brancusi, né le 19 février, on organisera un spectacle, en ligne, sans public, pour célébrer la Journée de la culture roumaine. Ensuite, à partir de la mi-février, on espère renouer avec notre programme habituel et pouvoir présenter au public quelques expositions qu’il a fallu reporter en raison de la pandémie. Personnellement, j’espère avoir un agenda bien riche pour le printemps et l’été 2021, bien sûr, en admettant que l’on puisse bénéficier d’un financement adéquat. Car, en ce moment, on ignore le montant de l’enveloppe qu’on se verra attribuer en 2021: (trad. Ioana Stancescu)

  • Tourisme pour les fêtes

    Tourisme pour les fêtes


    Ces dernières années, les Roumains changent leurs
    habitudes pour les fêtes de fin d’année. De plus en plus d’entre eux renoncent
    au traditionnel repas de Noël en famille et partent en voyage dans le pays ou à
    l’étranger. Les destinations ensoleillées ont la cote parmi ceux qui choisissent
    l’étranger à cette période de l’année : les Maldives, Thaïlande, Zanzibar,
    Dubaï, la République dominicaine, Mexique ou Egypte, pour ne nommer que
    quelques-unes. Les familles avec enfants, de leur côté, optent souvent pour la
    Laponie ou… Disneyland Paris. Les destinations préférées des Roumains dans le
    pays sont, sans surprise, la Bucovine et le Maramureş (nord), Felix-les-Bains
    (ouest) et la Vallée de la Prahova (sud).

    Et pour se faire plaisir ou pour
    vivre un Noël comme au temps d’autrefois, à la campagne il y a la possibilité de se loger
    dans une maison traditionnelle. L’ANTREC, l’Association nationale pour le tourisme
    rural, écologique et culturel de Roumanie, recommande vivement ces pensions. Les
    maisons en bois et en pierre, parfois vieilles de plus de 150 ans, sont de
    vrais exemples d’architecture traditionnelle. Livia Sima, du bureau de
    Maramureş de l’ANTREC, évoque une autre catégorie d’hébergement, très prisée
    par les touristes actifs : les auberges des stations de ski. Il est vrai que
    cette année la neige s’est laissé attendre en Roumanie, mais les canons à neige
    ont quelque peu remédié à cela. Si séjour à la campagne rime avec mets
    traditionnels, coutumes et traditions de Noël, au pôle opposé, ceux qui ont
    choisi des vacances bien-être, ont pu profiter des eaux thermales et des soins
    thalasso.


    L’engouement des Roumains pour les
    destinations nationales ne s’est pas manifesté uniquement pendant les fêtes.
    C’est une évolution croissante générale sur l’année 2019, montrée par les
    données de l’Institut national de la statistique. Le nombre de séjours a
    augmenté de 4,4% sur les neuf premiers mois de l’année, par rapport à la même
    période de l’année précédente. Environ 20% des touristes étaient étrangers,
    soit plus de deux millions de personnes. Ils ont dépensé près de 5,5 milliards
    de lei (environ 1,15 milliards d’euros) en Roumanie entre janvier et septembre
    2019. Près de la moitié sont venus en Roumanie pour le travail, pour participer
    à des conférences, réunions, cours, foires et expositions. Les autres se sont
    rendus en Roumanie en vacances ou pour rendre visite aux amis ou à leur
    famille. Près de 50% du budget total des étrangers a été dédié à l’hébergement.
    Environ 17% des dépenses étaient destinées aux sorties – restaurants et bars -
    et le reste, un peu plus de 30%, est allé vers les cadeaux et les souvenirs.
    (Trad. Elena Diaconu)

  • Bran en période de Noël

    Bran en période de Noël

    Madame, Monsieur, aujourd’hui nous vous invitons à découvrir ensemble une région qui doit sa renommée aussi bien aux paysages fantastiques qu’au célèbre château de Bran, l’objectif touristique le plus visité en Roumanie depuis que Bram Stocker y a placé l’action de son roman. Même si la légende du compte Dracula reste du domaine du fantastique, le château impressionne par son architecture, son emplacement et son histoire. Cette fois-ci, la vraie, soutenue par des faits que vous pourriez découvrir pendant les visites guidées.

    Sise aux pieds de la montagne, la région de Bran a préservé presque intactes les traditions anciennes qui donnent à la Roumanie un charme particulier. Par exemple, c’est en vous rendant sur place que vous pourriez assister à la fête dite le Ravasit des Moutons, qui marque la fin de l’année pastorale quand les troupeaux descendent des altitudes. C’est là une occasion pour les villageois de faire la fête, mais aussi de proposer aux touristes à goûter au célèbre fromage de Bran. Un incontournable des repas en toute saison, même à Noël quand le village joliment paré de fête attend les vacanciers pour les faire découvrir les coutumes spécifiques. Si la neige est présente, alors vous auriez droit à une promenade en traineau tiré par les chevaux, une occasion de découvrir Bran et ses alentours. Mais, quelle que soit la météo, n’oubliez pas d’inclure dans votre programme, une visite du château, surtout qu’il est ouvert tout au long de l’année.

    Bogdana Balmus, la représentante du château, nous le confirme: Le château de Bran est ouvert 365 jours par an, périodes de fête comprises. A Noël, on a organisé un Marché un peu particulier, puisqu’il propose aux touristes plutôt des événements que des produits. Du 24 au 26 décembre, donc trois jours durant, Père Noël sera avec nous, confortablement installé dans le Salon de musique, au troisième étage du château, pour offrir des petits cadeaux à tous les enfants qui nous rendent visite en cette période. Il y a, ensuite, une exposition réalisée en partenariat avec le Centre culturel Reduta qui comporte la présentation de l’intérieur d’une demeure paysanne traditionnelle du village de Daisoara, de la région de Rupea, des costumes traditionnels, une collection de poupées et une exposition de photos avec les traditions à Noël de la région. Après, le groupe de jeunes hommes de la localité de Daisoara offrira un petit spectacle artistique pour montrer aux visiteurs les traditions en cette période de l’année. Tandis que les enfants se verront gâtés par Père Noël, leurs parents ou grand- parents sont attendus au restaurant du château pour un repas spécial digne d’un festin.

    A part Dracula et le fromage, la région de Bran est la patrie des artisans. Du coup, vous pourriez acheter sur place de la très belle céramique, de la verrerie, des produits en bois joliment sculptés, de la broderie traditionnelle, des icônes peintes ou des objets en cuir. A vous de choisir, l’offre est plus que généreuse. Même si les places d’hébergement sont nombreuses, elles s’épuisent très vite, vu la renommée de la région. Donc, mieux vaut réserver le plus tôt possible. Les prix tournent autour d’une soixantaine d’euros la chambre double, par nuit.

  • 25.12.2019

    25.12.2019

    Noël – Les chrétiens orthodoxes de rite nouveau, grecs-catholiques et catholiques du monde entier ont célébré mercredi, Noël. Dans sa lettre pastorale à l’occasion de la fête de la Nativité, le patriarche Daniel, de l’Eglise orthodoxe roumaine a mis en exergue l’importance de la famille, souvent confrontée, dans la société contemporaine, à des défis et des crises liées à la pauvreté, à la migration, la dépression, à la consommation d’alcool et de drogue. L’archevêque Ioan Robu, administrateur apostolique de l’Archidiocèse catholique de Bucarest, a affirmé, dans sa lettre pastorale de Noël, que l’Enfant Jésus continue de naître dans notre monde actuel, tel qu’il est. A son tour, le cardinal Lucian, archevêque majeur de l’Eglise roumaine unie avec celle de Rome a souligné que le sang de ceux qui ont été tués au nom de la foi et de la liberté ‘était un cri vers le ciel’ qui nous oblige à défendre les droits et les libertés des démunis. Rappelons que les chrétiens orthodoxes de rite ancien, qui vivent pour la plupart en Russie, en Ukraine, en Serbie et en Géorgie, fêtent Noël le 7 janvier.

    Messages – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message à l’occasion de la fête de Noël. « La fête de la Naissance du Seigneur nous rapproche davantage. Vivons donc la joie de nous retrouver ensemble, unis par la compassion profonde, la solidarité et la générosité envers nos semblables ». A son tour, le premier ministre Ludovic Orban appelle les Roumains à garder vivant dans leur âme le désir de faire le bien tous les jours. « Cette fête nous donne la force d’être meilleurs, plus empathiques et plus solidaires », affirme encore le chef du cabinet de Bucarest dans son message à l’occasion de la fête de Noël. Enfin, Sa Majesté Margareta, gardienne de la Couronne roumaine, a souhaité aux Roumains, longue vie en bonne santé, espoir et paix de l’âme et les a exhortés à ne pas oublier, en ces jours de fête, leurs semblables seuls au monde ou souffrants.

    Sécurité – En Roumanie, plus de 21.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer l’ordre public pendant les fêtes de fin d’année. Une attention accrue est prêtée à la fluidification du trafic routier dans les stations touristiques les plus recherchées pendant la saison froide et à la prévention des accidents graves. Plus de 1400 agents de circulation seront mobilisés chaque jour, sur les principales routes de Roumanie, pour veiller à la sécurité du trafic. Un autre aspect important c’est la sécurité des plus de 220.000 participants aux 220 événements religieux, culturels, artistiques et sportifs qui auront lieu dans les prochains jours.


    Fêtes – De nombreux ressortissants roumains rentrent ces jours-ci, en Roumanie, pour fêter Noël et le Nouvel An en famille, tandis que d’autres Roumains choisissent de passer leurs vacances à l’étranger. Pour éviter les longues files d’attente aux points de passages frontaliers, plus de 4200 douaniers sont mobilisés chaque jour. A présent, 11 points d’entrée terrestre sont ouverts à la frontière hongroise et dix autres à celle bulgare. Un nouveau point a été ouvert à la frontière serbe. Une application en ligne indiquant les temps d’attente pour chacun des points de passage frontaliers peut être téléchargée gratuitement sur la page de la Police de frontière.

    Grippe – En Roumanie, le nombre de cas de grippe est réduit en cette période de l’année, informe le Centre national de Surveillance et de Contrôle des Maladies contagieuses. Le temps trop doux pour la saison n’a pas contribué à la propagation des virus, tout au contraire. Les médecins informent que la seule méthode de prévention reste la vaccination. Cette année, le nombre des Roumains ayant opté pour le vaccin antigrippal dépasse celui de l’année dernière quand la grippe a tué presque 150 personnes.


    JO – La Roumanie participera avec 35 sportifs aux JO de la Jeunesse qui auront lieu du 9 au 22 janvier 2020, à Lausanne. Selon un communique du Comité olympique roumain, les Roumains sont inscrits dans les compétitions de biathlon, bobsleigh, hockey sur glace, patinage de vitesse, luge, saut à ski, ski alpin, combiné nordique, ski de fond et snowboard. Lors des JO de Lillehammer, en Norvège, en 2016, la Roumanie s’est vu attribuer les premières médailles de l’histoire de ses participations grâce à Eduard Căşăneanu, la médaille d’or au concours d’habilité de l’épreuve de hockey sur glace et à Mihaela Hogaş, la médaille de bronze au patinage de vitesse au sein des équipes internationales mixtes.

    MétéoLes températures resteront en dessus de la
    normale dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera plutôt couvert et des
    pluies et de la giboulée toucheront le nord, le nord-est et le centre du
    territoire. Le vent soufflera sur les crêtes des montagnes et les températures
    maximales iront d’un à 10 degrés.

  • La salade dite de boeuf et les oeufs Mimosa

    La salade dite de boeuf et les oeufs Mimosa

    Madame, Monsieur, on ne saurait parler des fêtes de fin d’année, sans parler aussi des plats que les Roumains aiment bien préparer en cette période spéciale. Il y a bien évidemment les déjà célèbres sarmale ou encore le cozonac, mais sachez qu’à part ces incontournables du repas de Noël façon roumaine, d’autres plats font la joie de nos convives. Des plats faciles à faire et qu’on a décidé de vous faire goûter dans les minutes suivantes. Et nous allons commencer par une recette d’œufs Mimosa. Une recette facile à faire et qui fait toujours la joie des enfants. Ou du moins, de la mienne qui en raffole.

    Pour cela, on aura besoin d’une dizaine d’œufs, un peu de mayonnaise achetée ou faite maison (et je vais vous faire part de ma recette de mayo prête en deux minutes), d’une boîte de pâté ou d’un paquet de fromage aux herbes, comme par exemple un Boursin. Faire cuire les œufs 10 mn dans l’eau bouillante, puis les mettre dans l’eau froide pour arrêter la cuisson. Monter une mayonnaise avec 300 ml huile de tournesol, un œuf, une cuillerée à café de moutarde, une autre de jus de citron et une pincée de sel. Le tout, monté à l’aide d’un mixeur vertical qui tournera pendant deux minutes. Si le résultat est trop liquide, ne paniquez pas, il suffit de rajouter un œuf et de remonter la mayonnaise.

    Ecaler les œufs, les couper dans le sens de la longueur, puis séparer les blancs des jaunes, en préservant les jaunes. Dans une assiette creuse ou un bol, émietter les jaunes à la fourchette, les mélanger soit avec du pâté, soit avec du fromage, ajoutez un peu de mayo et un peu de persil haché menu, si cela vous plaît. Ensuite, remplir les demi-blancs de cette préparation, les disposer sur des feuilles de laitue, mettre sur chaque œuf un peu de mayo et une olive, ou encore un petit bout de cornichon ou de poivron, selon votre imagination, et servir frais.

    Et puisque d’habitude, il reste toujours de la mayonnaise après en avoir utilisé pour les œufs, je vais vous apprendre à préparer une véritable pièce de résistance de la table roumaine: la salade dite de bœuf, même si le plus souvent, on la prépare avec du blanc de poulet. La recette remonte au XIXème siècle et d’après les chroniqueurs, cette salade a des origines allemandes. Elle se mange au début du repas, avant les sarmale. Pour un grand bol qui trône au milieu de la table, il vous faut un beau blanc de poulet sans os, 6 pommes de terres de taille moyenne, 4 carottes, un pot de petits pois, quelques cornichons, sel, poivre et mayonnaise. Premier pas: faire cuire les pommes avec leur peau. Pour vérifier la cuisson, piquez les pommes de terre à l’aide de la pointe d’un couteau. Si celui-ci se retire facilement, vos pommes de terre sont cuites, sinon prolonger la cuisson pendant quelques minutes. Réservez. Parallèlement, faire cuire les carottes pelées et coupées en deux, selon leur taille et le blanc de poulet coupé en morceaux dans de l’eau légèrement salée. Coupez les cornichons en deux, dans le sens de la longueur, les égoutter, tout comme les petits pois. Pour un grand bol de salade, il vous faudrait 6 grands cornichons.

    Et maintenant, au boulot: car à partir de ce moment – là, il faut couper menu tous ces ingrédients: les pommes de terre sans peau, les carottes, les morceaux de viande, les cornichons. Une fois le travail fini, mélanger les ingrédients dans un grand bol, y ajouter les petits pois, saler et poivrer selon votre goût et puis, ajouter progressivement de la mayonnaise, en goûtant de temps en temps. Normalement, quatre cuillerées de mayo suffiront. Cette salade peut se faire aussi sans viande et du coup, elle porte le nom de salade à la Russe.

    Après cette entrée, ce sera le tour des sarmale, les célèbres rouleaux de choux farcis de viande hachée, et puis, après une petite pause, les plus gourmands auront droit aux saucisses et à la viande de porc. En Roumanie, à la fin du repas de Noël et du Nouvel An, on mange d’habitude du cozonac, sorte de brioche fourrée de noix, raisins secs, loukoum et cacao. Dans certaines régions de Roumanie, la tradition veut qu’on prépare aussi une galette au fromage blanc et aux raisins secs et dans laquelle, on cache des bouts de papier comportant des messages pour l’année qui s’apprête à commencer. Bon appétit et bonnes fêtes!

  • Le Père Noël est là !

    Le Père Noël est là !

    Si, dans les villages, les traditions sont préservées précieusement et les groupes de jeunes s’en vont d’une maison à l’autre chanter des noëls, en ville ce sont surtout les marchés de Noël et d’autres initiatives similaires qui viennent compléter l’atmosphère des fêtes. Nous sommes donc partis en balade à travers le pays, voir ce que les villes nous offrent.


    A Bucarest, nous nous sommes rendus au Musée du paysan roumain, où nous avons été accueillis par la muséographe Oana Otilia Constantin.



    « Cette année aussi, nous avons organisé un marché de Noël à la Saint Nicolas. C’était la 24e édition, nous avons grandi, mais nous avons toujours gardé nos âmes d’enfants. C’est pourquoi nous avons invité des artisans de tout le pays pour nous apporter les objets spécifiques de leur contrée d’origine, ainsi que des produits culinaires qui ont fait les délices des petits : pain d’épices, brioches, gâteaux faits maison. Cette édition a été très réussie, elle a attiré plus d’artisans et plus de visiteurs.»



    Ville de l’ouest du pays, Arad est elle aussi prête pour les fêtes. Nous y sommes accueillis par Doru Nardea, de la compagnie de transport urbain.



    « Comme chaque année, pendant la période des fêtes d’hiver, nous avons mis en circulation un tram spécial, un tram de Noël. C’est une tradition qui a commencé en 1997. Le tram circule entre le 5 et le 29 décembre, de 8 heures du matin jusque très tard en soirée. Pendant cette période, la demande est importante, car de nombreux groupes d’enfants l’utilisent pour fêter Noël et la Saint Nicolas. Ils échangent des cadeaux dans ce tram, ils chantent, tout le monde est joyeux. Nous avons des groupes d’enfants qui viennent de tout le comté. Après 4 h de l’après-midi, le tram circule en ville et le voyage est gratuit pour tout le monde. C’est une belle initiative qui réjouit beaucoup les enfants. Les wagons de ce tram sont colorés et bien éclairés, on le voit de loin quand il arrive. »



    Un tram du Père Noël circule à Cluj-Napoca aussi, jusqu’au 30 décembre. Il est orné pour la fête, avec des guirlandes et de petites lumières. Le prix du billet est le même que pour tout autre tram. Là, Père Noël voyage en tram entre 16 h et 19 h. Pendant ce laps de temps, il écoute les souhaits des enfants, et leur distribue des sucreries. Les petits lui récitent de petits poèmes. »


    Depuis 2015, à Bistriţa-Năsăud, il y a non pas un tram, mais un train du Père Noël. Il compte 140 places et de larges espaces pour la rencontre des enfants avec Papa Noël : les petits peuvent faire des selfies avec lui, lui confier leurs souhaits, chanter des cantiques avec lui.


    La Musée du village de Bucarest est une zone rurale au cœur même de la capitale roumaine. Nous découvrons dans ses ruelles quelques traditions anciennes des différentes régions du pays. Entre le 6 décembre et le 6 janvier, à Luncaviţa, dans le comté de Tulcea (dans le sud-est du pays) se déroule une coutume appelée « Moşoaie ». Le professeur Marcu Trandafir explique:



    « Cette coutume est spécifique de la commune de Luncaviţa. Je m’occupe de l’ensemble qui la présente depuis que j’étais enfant. La Saint Nicolas ouvre la période des fêtes de fin d’année. C’est à ce moment-là que nous commençons à préparer les masques. La veille de Noël, un défilé des masques a lieu à Luncaviţa. Ici, au Musée du village, nous avons emmené 9 « moşoaie », alors qu’à Luncaviţa, nous en avons 60, qui se réunissent au centre du village et tout le monde les admire. Les personnes portant des masques appelée moşoaie sont accompagnées d’un groupe de jeunes qui chantent des cantiques. Elles entrent dans la cour de chaque maison, munies d’une massue en jonc — puisque nous nous trouvons aux portes du delta du Danube. Ces personnes masquées chassent les mauvais esprits qui pourraient se trouver dans la cour de la maison respective. Si le masque ne suffit pas pour les mettre en fuite, elles ont cette massue et elles se battent contre les mauvais esprits pour les vaincre et les chasser, afin que les bons esprits viennent s’installer. »



    A Asău, dans le comté de Bacău, dans l’Est du pays, les mauvais esprits sont également chassés en faisant beaucoup de bruit. Florin Andrieş est venu au Musée du village de Bucarest pour présenter une coutume où il joue le rôle d’un ours.



    «Nous, les ours, nous dansons au rythme du tambour. C’est une coutume propre à la Moldavie. Le groupe compte au moins 10-15 personnes, mais leur nombre peut aller jusqu’à 100-120. Ici, nous sommes une vingtaine : 12 ours, 3 tambours, le vieil homme et le maire. Ce groupe est censé chasser les mauvais esprits de la maison. »



    Voilà ! Une fois ces rituels accomplis, il ne sous reste qu’à vous souhaiter « Joyeux Noël » et « La mulţi ani! » — notre vœu traditionnel pour les fêtes.


    (Trad. : Dominique)


  • Le masque dans la tradition roumaine

    Le masque dans la tradition roumaine

    Dans les rituels spécifiques aux anciennes coutumes roumaines, les personnages de la mythologie populaire roumaine, étroitement liés aux moments-clé de l’année, qui marquent la transformation du temps, sont extrêmement importants. Ils sont représentés sous la forme de masques traditionnels, mettant en contact direct un monde fantastique et la réalité quotidienne, surtout en période de fêtes religieuses. C’est justement pourquoi, lors des fêtes de Noël ou du Nouvel An, les masques – soit des gens costumés en personnages – accompagnent les groupes de danseurs et de chanteurs de noëls qui parcourent les rues de villes et des villages annonçant les fêtes. Cela témoigne du fait que les traditions préchrétiennes sont toujours très présentes dans l’espace roumain.

    Delia Şuiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare, nous parle de l’importance du masque en tant qu’objet rituel : « Le masque a toujours eu un rôle très important dans les traditions, non seulement pendant les fêtes d’hiver, mais aussi à l’occasion d’autres fêtes – celles de printemps, par exemple. Le masque fait la transition du réel quotidien historique à la réalité imaginaire. Grâce à lui l’homme devient partie intégrante de l’univers dans son ensemble – l’univers réel et irréel. Le masque permet à celui qui le porte d’annuler sa propre identité et d’assumer une identité complètement nouvelle, celle du masque, évidemment. En Roumanie, les masques sont à peu près les mêmes pour toutes les régions, avec de petites différences, selon le type d’influence – celtique ou romaine. Par exemple on trouve sur l’ensemble du pays des masques de chèvre et d’ours.»

    Le masque représentant la chèvre est présent partout en Roumanie. Il est très important dans les traditions populaires, car il symbolise la renaissance et la cyclicité du temps. Selon les légendes, ce masque était aussi le symbole de la fertilité, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les terres des fermiers. C’est en Moldavie (est) et en Olténie (sud) que le personnage de la chèvre a été le mieux conservé.

    L’ethnologue Delia Şuiogan nous parle d’autres masques traditionnels roumains : «Dans la zone intra-carpatique on a conservé plutôt les masques anthropomorphes, représentant l’homme. Par exemple, dans la région de Maramureş (nord) on retrouve les masques des « Moşi», c’est-à-dire des vieillards. Il y a une technique bien précise de réaliser ces masques, dans des ateliers qui regroupent de nos jours encore de nombreux apprentis. Les vieillards représentent les ancêtres mythiques. Il y en a deux types : les beaux vieillards et les vieillards laids, soit des représentations du bien et du mal. Leur mission est de se rencontrer et de lutter pour remettre l’équilibre dans le monde. La danse des vieillards du Maramureş est très intéressante, mais on en trouve également dans les contrées de Bucovine (nord – est) et de Moldavie (est). »

    Un autre personnage présent dans les danses traditionnelles roumaines, c’est l’ours. On pense que la force de cet animal était transférée aux gens, notamment aux enfants s’ils s’enduisaient de graisse d’ours. De même, pour être forts et sains, les bébés prématurés recevaient au baptême le nom Ursu. Puis, jadis, des gens parcouraient les villages accompagnés de bébés ours dressés qui dansaient sur deux pattes. Les gens les recevaient dans leurs cours, estimant que la danse de l’ours leur apporterait de la chance. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les fêtes d’hiver aux pieds du Massif de Piatra Craiului

    Les fêtes d’hiver aux pieds du Massif de Piatra Craiului

    Passer les fêtes de fin d’année à l’écart du bruit et du mouvement incessants de grandes villes, dans un décor de rêve et en pleine nature, est un rêve à portée de main. Notre destination d’aujourd’hui : les Gorges Dâmbovicioarei. Cette région n’est jamais à court d’attractions, et les traditions ancestrales autour de la fête de Noël ont un charme et une saveur tout à fait particuliers.

    Pour en savoir un peu plus, nous sommes allés à la rencontre de Raluca Busuioc, du Centre Info Tourisme de Dâmbovicioara, dans le département d’Argeș (sud). « La commune de Dâmbovicioara est à cheval entre les départements d’Argeș et de Brașov. Elle est située à l’extrémité nord de notre département d’Argeș, et ce qui est bien connu ici, ce sont le massif de Piatra Craiului, les Gorges Dâmbovicioarei, mais aussi la grotte du même nom. Pourtant, on est loin d’avoir épuisé tous les présents que la nature nous a faits, car notre région regorge de trésors naturels. Aussi, pour les passionnés de randonnées, c’est surtout du côté des Gorges Dâmbovicioarei qu’ils vont aller voir, alors que la grotte de Dâmbovicioara détient la palme en termes de nombre d’entrées ».Sur le territoire de la réserve naturelle de Piatra Craiului l’on dénombre 50 grottes.

    La fameuse Grotte de Dâmbovicioara a été découverte en 1579, et elle a été électrifiée, pour le plus grand bonheur des visiteurs, en 1980. Actuellement, une passerelle en métal, illuminée, permet la visite de l’entièreté des 250 mètres qui sont ouverts au public. Certaines galeries demeurent bien évidemment fermées au public, car difficiles d’accès. Mais qu’y aurait-il de si spécial à voir dans cette grotte ? Raluca Busuioc : « Des stalactites de différentes formes et dimensions. Certaines ressemblent à s’y méprendre à une tête de serpent ou à une patte d’ours, par exemple. Une légende prétend que dans la grotte aurait vécu un ermite, Pavel, qui avait sculpté dans la pierre une bibliothèque, un lit et ainsi de suite. Et il est vrai qu’avec un peu d’imagination, on reconnaît ces éléments-là. Les enfants du village de Dâmbovicioara font du bénévolat à la grotte, et ce sont eux, vos guides. Ils adorent raconter aux touristes cette légende de l’ermite. Une autre aussi, celle de deux haïdouks qui trouvaient refuge dans la grotte, après avoir spolié les riches et donné de leur butin aux pauvres. Et les touristes raffolent de ces histoires, surtout qu’elles sont contées par les enfants du coin ».

    La région est connue pour ses itinéraires de randonnée, poursuit Raluca Busuioc, du Centre Info Tourisme de Dâmbovicioara : « Nous comptons des sentiers très faciles d’accès, praticables même en hiver. Il s’agit de ceux qui mènent à la Réserve naturelle de Piatra Craiului ou vers Leaota, parfaitement adaptés aux petits randonneurs. Mais nous avons aussi un musée qui recèle des objets anciens, traditionnels, de la région. Et puis, n’oublions pas les traditions toujours vivantes. Telle celle de Brezaie, où les jeunes du village s’organisent en groupent et partent à la chasse aux bonbons à la veille de Noël, accompagnant la « Brezaia», une sorte de chèvre en bois, parée par de jeunes filles de toutes sortes de foulards colorés. Il s’agit d’une tradition ancestrale et nous, on essaye d’aider les jeunes à la promouvoir et la poursuivre, génération après génération. Après la chasse aux bonbons, un bal est organisé, le soir même de Noël. C’est le bal de Brezaia. Selon la tradition, les jeunes filles et les jeunes hommes se rencontrent, ils vont jouer la ronde, mais là, tous les gens du village sont invités. Et puis, cette année, parce que c’est celle du Centenaire, nous avons organisé un événement particulier, le 1er Décembre, le jour de la Fête nationale. Mais nous avons d’autres surprises dans notre besace ».

    Raluca Busuioc promeut la pratique du tourisme organisé, pour pouvoir atteindre tous les objectifs d’intérêt de la zone, et s’informer à leur sujet au préalable. «Nous disposons de brochures et de livres d’information sur Dâmbovicioara, Rucăr et Lerești, les trois communes touristiques de la région. Et puis, vous avez accès à notre site, où vous trouverez notre contact, le numéro de téléphone de notre Centre Info Tourisme. Je vous convie là, au Centre, où dans un cadre très à propos, vous allez pouvoir obtenir très vite l’ensemble de renseignements dont vous aurez besoin pour un séjour inoubliable. »

    Selon notre interlocutrice, la plupart de touristes viennent de l’étranger : « Surtout d’Israël, de France, du Canada, des Etats-Unis. Tous, sans exception, adorent découvrir cette région, où la nature est divine et où les gens ont gardé bien vivantes leurs traditions ancestrales. Les Israéliens en raffolent. On pourrait dire : Voir Dâmbovicioara, et puis mourir, tant cette région est belle. Il s’agit dune petite commune, avec des gens simples et hospitaliers, et qui peut en plus se targuer de disposer d’une cuisine du terroir exceptionnelle ». Vous voilà donc informés pour prévoir votre séjour aux environs de Dâmbovicioara, une région aux traditions ancestrales vivantes et à la beauté naturelle à couper le souffle. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les vacances de Noël des Roumains

    Les vacances de Noël des Roumains

    Fête de la joie et de la famille, Noël, ou la Nativité, est un symbole
    d’émotion, de regards heureux des enfants, de paix intérieure, de moments
    merveilleux passés en compagnies d’êtres chers. Dans un message aux fidèles, le
    patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine a parlé
    de cette fête comme étant aussi celle des cadeaux offerts aux bambins, aux
    personnes âgées, aux orphelins, aux gens malades ou seuls, et à tous ceux qui
    nous sont chers.

    Certains Roumains ont profité des jours fériés pour aller à la
    montagne, où les stations de ski affichent complet. Plus de 139.000 touristes roumains ont choisi
    de passer Noël dans des gîtes ruraux des régions de Bran ou de Sibiu (centre),
    de Maramureş (nord) ou de Bucovine (nord-est). Les hôtes les ont reçus avec des
    plats du terroir et des coutumes traditionnelles, telles des chanteurs de noëls,
    des balades en traîneau tiré par des chevaux, et autres. Les pistes étaient
    préparées pour accueillir les skieurs, les amateurs de snowboard ou de luge.

    Selon la Fédération des patronats du tourisme roumain, les touristes qui ont
    préféré les destinations nationales ont dépensé environ 570 lei (plus de 120
    euros) par personne et par séjour, hébergement et repas compris, dans la
    catégorie des paquets touristiques, ce qui représente une hausse de 14% comparé
    à l’année dernière. A cela se sont ajoutés 500 lei (plus de 100 euros) de plus
    par personne pour le déplacement et les activités sur place. Somme toute, les
    Roumains qui ont fait le choix du tourisme national à Noël ont dépensé plus de
    18 millions d’euros.

    Comme chaque année, d’autres compatriotes ont choisi de
    fêter Noël à l’étranger, notamment dans les régions à climat chaud ou dans
    différentes villes européennes. En tête des préférences – les stations de ski
    autrichiennes, bulgares, suisses et françaises. Pour ce qui est des
    destinations exotiques, Dubaï, l’Egypte ou le Maroc se partagent le podium. A
    ce chapitre, la fourchette des prix allait de 500 à 3.000 euros par personne,
    indique la Fédération des patronats du
    tourisme roumain. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 26.12.2018 (mise à jour)

    26.12.2018 (mise à jour)

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a l’intention de finaliser le jeudi 27 décembre la procédure de révocation du procureur général Augustin Lazar, démarrée en octobre dernier. A son tour, Augustin Lazar a introduit une action contre le ministère de la Justice à ce sujet. Pour leur part, les adversaires du pouvoir de Bucarest affirment que cette révocation, qui survient après celle de la procureure en chef de la Direction Nationale Anticorruption, l’été dernier, n’est qu’une forme pour la coalition formée du Parti Social – Démocrate – l’Alliance des Libéraux et des Démocrate de prendre sa revanche politique et une tentative d’arrêter la lutte contre la corruption.


    Commerce En 2018, la Roumanie a continué à importer plus de produits qu’elle n’a exportés, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Au cours des 10 premiers mois de l’année, le déficit commercial a augmenté de plus d’un milliard d’euros par rapport à la même période de 2017, approchant les 12 milliards d’euros. Les exportations ont augmenté d’environ 9% par rapport à la même période et les importations – de 10%. Notons aussi que plus de trois quarts des échanges commerciaux internationaux de la Roumanie ont été faits avec des Etats membres de l’UE.


    Noël – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques de Roumanie ont célébré mercredi la seconde journée de Noël, fête qui marque la naissance de Jésus Christ. Mercredi c’était une journée consacrée à la Sainte Marie, une des fêtes les plus anciennes qui lui sont consacrées et dont les origines remontent au 5e siècle. Mardi, au premier jour de Noël, le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a affirmé que cette fête était aussi une des cadeaux offerts aux enfants, aux personnes âgées, aux orphelins, aux malades et aux personnes seules, étant la réponse des fidèles au cadeau de l’amour de Dieu, représenté par la Naissance de Jésus. A son tour, l’archevêque romano-catholique de Bucarest, Ioan Robu, a fait un appel à l’éducation des enfants dans l’esprit de la foi, de l’amour pour son pays et pour son peuple. Les leaders politiques ont eux aussi transmis leurs messages de Noël ; parmi eux le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dancila.


    Guide des fêtes – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a lancer « Le guide de voyage pour les fêtes d’hiver de 2018 » à destination des citoyens roumains. Le document contient des recommandations utiles pour les séjours à l’étranger et plusieurs informations d’intérêt général sur les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année, dont l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne. Le guide est à retrouver sur le site du ministère des AE. Par ailleurs, des policiers roumains aideront trois mois durant au maintien de la sécurité publique dans la station de montagne de Bansko, en Bulgarie, une des destinations préférées des touristes roumains.


    Vacances – De nombreux Roumains ont souhaité passer leur fête de Noël dans des gîtes ruraux à travers le pays, dont le taux d’occupation a été d’environ 90%. Selon les données de la Fédération des patronats du tourisme roumain, les destinations les plus recherchées ont été la région de Bran et Sibiu (au centre), Maramures (nord) et la Bucovine (nord-est). Ce sont des zones où les traditions sont toujours respectées : les gens chantent des cantiques, portent des costumes traditionnels ou organisent des promenades en traîneau. Les stations balnéaires figurent sur la 2e place parmi les préférences des Roumains. D’autres ont opté pour des séjours à l’étranger, notamment pour des destinations exotiques, telles Dubaï, l’Egypte ou le Maroc ou bien pour des city breaks en Europe. Les amateurs de ski ont visé principalement l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse et la France, attirés aussi par les marchés de Noël qui y ont été organisés.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert en Roumanie, à l’exception du sud. On attend des précipitations mixtes sur le centre et le nord. Le vent sera assez fort en montagne. Les températures maximales iront de 0 à 7 degrés

  • 26.12.2018

    26.12.2018

    Noël – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques de Roumanie célèbrent aujourd’hui la seconde journée de Noël, fête qui marque la naissance de Jésus Christ. Aujourd’hui c’est une journée consacrée à la Vierge Marie, une des fêtes les plus anciennes qui lui sont consacrées et dont les origines remontent au 5e siècle. Mardi, au premier jour de Noël, le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a affirmé que cette fête était aussi une des cadeaux offerts aux enfants, aux personnes âgées, aux orphelins, aux malades et aux personnes seules, étant la réponse des fidèles au cadeau de l’amour de Dieu, représenté par la Naissance de Jésus. A son tour, l’archevêque romano-catholique de Bucarest, Ioan Robu, fait un appel à l’éducation des enfants dans l’esprit de la foi, de l’amour pour son pays et pour son peuple. Les leaders politiques ont eux aussi transmis leurs messages de Noël ; parmi eux le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dancila.

    Guide des fêtes – Le ministère des AE de Bucarest vient de lancer « Le guide de voyage pour les fêtes d’hiver de 2018 » à destination des citoyens roumains. Le document contient des recommandations utiles pour les séjours à l’étranger et plusieurs informations d’intérêt général sur les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année, dont l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne. Le guide est à retrouver sur le site du ministère des AE. Par ailleurs, des policiers roumains aideront trois mois durant au maintien de la sécurité publique dans la station de montagne de Bansko, en Bulgarie, une des destinations préférées des touristes roumains.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, effectue aujourd’hui une visite officielle à Belgrade, en Serbie voisine, à l’invitation de son homologue, Ivica Dačić. Selon le ministère des AE de Bucarest, M Melescanu doit également s’entretenir avec le président serbe Aleksandar Vučić, la première ministre Ana Brnabić et avec la présidente de l’Assemblée nationale, soit le Parlement serbe, Maja Gojkovic. A l’agenda de la visite : le développement des relations bilatérales au niveau économique et l’accélération des négociations d’adhésion de la Serbie à l’UE, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2018. S’y ajouteront d’autres sujets, tels la situation de la minorité roumaine de Serbie, dont les représentants doivent rencontrer le ministre roumain au cours de la même visite.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a l’intention de finaliser le jeudi 27 décembre la procédure de révocation du procureur général Augustin Lazar, démarrée en octobre dernier. A son tour, Augustin Lazar a introduit une action contre le ministère de la Justice à ce sujet. Pour leur part, les adversaires du pouvoir de Bucarest affirment que cette révocation, qui survient après celle de la procureure en chef de la Direction Nationale Anticorruption, l’été dernier, n’est qu’une forme pour la coalition formée du Parti Social – Démocrate – l’Alliance des Libéraux et des Démocrate de prendre sa revanche politique et une tentative d’arrêter la lutte contre la corruption.

    Moldova – Feu vert en République de Moldova voisine aux inscriptions des candidats en vue des élections parlementaires du 24 février prochain. En première, ces élections se dérouleront selon le système de vote mixte, dans le cadre duquel 50 députés seront élus sur des listes de parti et les autres 51 – dans des circonscriptions électorales uninominales, en un seul tour de scrutin. Selon les sondages d’opinion sur les intentions de vote, les socialistes pro-russes du président Iogor Dodon seraient les favoris, suivis par un groupe électoral de la droite pro-européenne, alors que le Parti Démocrate, de centre-gauche, actuellement au pouvoir, arrive en 3e position. Un référendum sera organisé simultanément avec ces élections, proposant la réduction du nombre des députés de 101 à 61 et la possibilité que ceux-ci soient révoqués par les citoyens.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie se rendra jeudi en Pologne pour participer à la compétition « 4 Nations Cup » (La coupe des 4 nations) aux côtés des équipes polonaise, tchèque et japonaise. Après le Réveillon du Nouvel An, l’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Manuel Montoya et par l’ancien joueur roumain Eliodor Voica, partira s’entraîner en Slovaquie avant une tournée à laquelle participera aussi l’équipe slovaque et néerlandaise. Pour rappel, les Roumains ont raté la qualification au Championnat du monde de handball masculin qui se tiendra le mois prochain en Allemagne et au Danemark. En revanche, la sélection nationale féminine sera présente au Mondial du Japon l’année prochaine, se classant 4e au Championnat d’Europe accueilli récemment par la France.

    Météo – Le ciel est couvert aujourd’hui sur le nord de la Roumanie, où des précipitations faibles sont signalées. Il se peut que des avalanches se produisent en montagne, avertissent les sauveteurs. Les températures maximales de la journée iront de -3 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 25.12.2018 (mise à jour)

    25.12.2018 (mise à jour)

    Noël – Le 25 décembre, les orthodoxes de rite nouveau, les grecs-catholiques et les catholiques du monde entier, y compris de Roumanie, ont célébré la Fête de Noël, une des plus importantes fêtes chrétiennes. Dans un message transmis aux Roumains à cette occasion, le Patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire, a affirmé que Noël était une fête du partage, l’occasion de faire preuve de générosité envers les enfants, les personnes âgées, les orphelins, les gens seuls ou encore les membres de la famille. A Vatican, le pape François I a vivement critiqué lundi soir la voracité consumériste des hommes, en les appelant à réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus pauvres, dans son homélie de Noël. Le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie: non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner, a plaidé le pape, rappelant que le nom Bethléem signifie maison du pain. Le pape François, qui vient de fêter ses 82 ans, a adressé mardi son sixième message de Noël Urbi et orbi (à la ville et au monde) devant les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.

    CSAT – Le Conseil suprême de défense du pays se réunira le 28 décembre pour examiner les sollicitations formulées par le ministre de la Défense, Gabriel Les, au sujet de plusieurs dirigeants de l’armée roumaine. Mercredi dernier, le ministre Les a annoncé ne plus prolonger le mandat de Nicolae Ciuca à la tête de l’Etat major de l’Armée. Organisée le 19 décembre, la dernière réunion du Conseil suprême de défense du pays a débouché sur l’approbation du programme d’équipement de l’armée 2019- 2028 et sur les effectifs militaires censés être déployés sur les théâtres d’opérations en dehors des frontières nationales. 1902 militaires roumains seront présents dans les théâtres d’opérations internationaux, soit 127 de plus par rapport à 2018. Aussi, le ministère de l’Intérieur participera à l’effort avec 759 militaires et policiers sous les bannières de l’UE, OSCE, OTAN et des Nations-Unis. La Roumanie poursuivra son engagement dans l’opération de l’OTAN en Afghanistan « Resolute Support », et maintiendra sa contribution aux opérations alliées dans les Balkans de l’Ouest. Un détachement d’hélicoptère de transport et d’évacuation participera, en première, à la mission des Nations-Unis au Mali.

    Météo – Le temps est plutôt morose dans la moitié nord du pays où des précipitations feront leur apparition. Il neigera dans les régions collinaires et de montagne, tandis que le verglas se formera dans l’est de la Roumanie. Le vent soufflera plus fort en altitude, sur le sud-ouest, le centre et le nord-est. Les températures minimales iront de -8 à -2 et celles maximales de -3 à 6 degrés. Les ports maritimes de Constanta Nord et Sud, de Midia et de Mangalia sont fermés en raison des fortes raffales. Par ailleurs, les secouristes de haute montagne ont lancé un avertissement aux avalanches.