Tag: nucléaire

  • Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    La Roumanie, facteur de stabilité en Europe et dans la région

     

    Le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu, a rencontré mardi une délégation d’investisseurs japonais, dirigée par le vice ministre nippon de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. Conformément à un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, le premier ministre roumain a évoqué le haut niveau des relations bilatérales développées dans le cadre du Partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux Etats et les opportunités économiques qu’offre l’actuel contexte international. Marcel Ciolacu a déclaré que le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que les avantages géostratégiques, économiques et politiques qualifient le pays en tant que destination pour les investisseurs. Le responsable roumain a également passé en revue les schémas d’aide d’Etat, ainsi que les investissements dans les nouvelles technologies, pour que l’Europe devienne un hub technologique dans le centre et le sud-est de l’Europe. Dans ce contexte, il a également évoqué l’intérêt de la Roumanie de développer le port de Constanta à la mer Noire et de soutenir les projets d’interconnexion régionale.

     

    Signature d’un mémorandum visant le projet d’une centrale hydraulique

     

    La délégation économique japonaise s’est également déclarée intéressée à consolider le soutien financier à la Roumanie dans des projets des secteurs de l’infrastructure de transport, de l’énergie, de la numérisation et de la technologie de pointe. « Les opportunités d’investissements offertes par la Roumanie sont particulièrement importante et offrent de nouvelles perspectives de développer nos relations bilatérales » a précisé le vice-ministre nippon. Auparavant, dans le cadre de la première édition du Forum énergétique Roumanie – Japon qui a eu lieu ces lundi et mardi à Bucarest, le ministère de l’Energie a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise japonaise Itochu visant le projet de la centrale hydraulique de Tarniţa-Lăpuşteşti, département de Cluj (dans le nord-ouest de la Roumanie.) Conformément aux responsables du ministère, ce projet a une importance stratégique pour l’équilibre du système énergétique national. La compagnie japonaise participera à la révision de la documentation technique pour le développement de cette centrale hydraulique de Roumanie mais aussi aux étapes suivantes : étude de faisabilité, projet technique et réalisation, explique le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja.

     

    La Roumanie, leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire

     

    Par ailleurs, ELCEN, soit la compagnie d’Etat qui exploite les centrales thermiques de Bucarest et la société Panasonic travaillent déjà en coopération dans le cadre d’un projet commun qui vise un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de l’énergie dans des batteries et de production d’hydrogène vert, soit un pas symbolique dans la transition verte du secteur énergétique – affirme encore Sebastian Burduja. Enfin, le programme nucléaire civil roumain bénéficiera du soutien de la part du Japon, assure le ministre qui a déjà évoqué dans le cadre des réunions avec des hommes d’affaires japonais une éventuelle coopération dans la production d’ammoniac bas carbone (dit ammoniac bleu). « Par le biais de nos partenariats, la Roumanie assume le rôle de leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire. Nous avons fait un pas concret pour faire de la Roumanie un pays plus sûr, plus compétitif et plus soutenable du point de vue énergétique. », a également précisé Sebastian Burduja.

  • 20.05.2023 (mise à jour)

    20.05.2023 (mise à jour)

    G7 – Le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite samedi par le président américain, Joe Biden, au sommet du G7 au sujet du soutien estimé à 275 millions de dollars de la art des Etats Unis et du Japon, de la Corée du Sud et des Emirats arabes unis au projet des réacteurs nucléaires de petites dimensions de Roumanie. Autre bonne nouvelle que le chef de l’Etat roumain a annoncée : les agences américaines de crédit US Exim et US International Development Finance Corporation ont émis les lettres d’intérêt relatives à un soutien supplémentaire de 4 milliards de dollars pour la mise en œuvre du projet. Ces initiatives constituent un soutien essentiel pour l’objectif de la Roumanie de se situer en première ligne du développement de l’infrastructure révolutionnaire de l’énergie nucléaire. L’implémentation du projet en partenariat avec les Etats Unis permettra la production d’énergie propre, augmentera la sécurité énergétique, a souligné le leader de Bucarest dans un message sur les réseaux sociaux. Les leaders du G7 ont confirmé à Hiroshima, leur engagement d’identifier de nouvelles opportunités d’élargissement du partenariat visant l’infrastructure et les investissements mondiaux, l’initiative du président Biden et du G7 dans le domaine de l’infrastructure et qui prévoit le financement de la première centrale à réacteur modulaire de petites dimensions en Roumanie.

    Enseignement – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a convoqué les syndicats de l’Education nationale, pour une rencontre dimanche, au siège du Gouvernement. Il a déclaré que la solution pour les revendications des salariés de l’Education figurait dans la loi de la grille unique des salaires. Le premier ministre qui est également leader du PNL, parti qui mène la coalition gouvernementale aux côtés du PSD et de l’Union démocrate magyare de Roumanie a également dit que le ministère du Travail bénéficiait de tout l’appui de la coalition gouvernemental pour réaliser la loi de la grille unique des salaires et la réforme des régimes spéciaux de retraites au plus vite. Les déclarations du premier ministre roumain interviennent après l’annonce faite par le président du PSD et de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu selon lequel que toute négociation relative au prochain cabinet dont il sera le chef devrait être suspendue jusqu’à la résolution des demandes des syndicats et d’un arriéré « majeur » : la réforme des régimes spéciaux de retraites. Les syndicats de l’Education nationale ont annoncé le déclenchement de la grève générale le 22 mai. Leurs revendications sont principalement liées aux salaires.

    Education nationale –
    Les débats en marge des projets des lois de l’Education nationale se
    poursuivent dans la commission spécialisée du Sénat de Bucarest qui doit
    adopter jusqu’à ce lundi ses rapports à envoyer au plénum du Parlement. Si la
    loi de l’enseignement supérieur a déjà reçu un rapport favorable de la part de
    la commission, les articles visant l’enseignement préuniversitaire ont suscité
    des tensions entre le Pouvoir et l’Opposition. La pomme de discorde est le
    désir de l’Opposition, soutenue par les associations d’élèves et de parents,
    d’éliminer un possible examen supplémentaire après l’évaluation nationale -
    soit le brevet – en fonction duquel seront occupés la moitié des places
    disponibles dans un lycée. Les deux lois de l’Education nationale devraient
    recevoir le vote final du Sénat ce lundi.

    Schengen – Le président de la Cour de cassation de l’Union européenne, Koen Lenaerts, affirme que le dossier pour l’annulation de la décision de rejeter l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne devrait être rapidement solutionné. « Dès le début je souhaite préciser que la place de la Roumanie est à l’intérieur de la zone euro. Par conséquent, l’accès de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen devrait se produire au plus vite. » a déclaré Koen Lenaerts. Selon lui, « en recevant un nouveau membre tel la Roumanie, toutes les frontières de l’intérieur de l’Union s’ouvrent et les frontières intérieures peuvent être facilement traversées par les personnes et les marchandises des Etats membres. Parallèlement, les frontières extérieures de l’Union, leur défense devient un problème commun. Lorsque la Roumanie et la Bulgarie accèdent à la zone Schengen, la défense des frontières de l’UE devient automatiquement un problème de tous, et non seulement des Etats situés aux frontières ». L’accès de la Roumanie à l’espace de libre circulation européenne, n’a pas été possible à la fin de l’année dernière à cause de l’opposition de l’Autriche, même si le pays respectait tous les critères d’adhésion.

    Tennis – L’ancienne numéro 1 du tennis mondial féminin, la Roumaine Simona Halep suspendue depuis octobre pour infraction aux règles antidopage, est sous le coup d’une nouvelle affaire en lien avec des irrégularités dans les données de son passeport biologique, a annoncé vendredi l’instance antidopage du tennis (ITIA). L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) confirme que la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a été accusée d’une autre violation distincte du Programme antidopage du tennis, en relation avec des irrégularités dans son passeport biologique d’athlète (ABP), écrit l’instance dans un communiqué. L’ancienne N.1 mondiale, victorieuse de Roland-Garros en 2018 et de Wimbledon en 2019, est suspendue a titre provisoire depuis octobre dernier après avoir été contrôlée positive au roxadustat lors de l’US Open, en aout. Cette molécule interdite stimule la production de globules rouges et est interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Halep encourt jusqu’a quatre ans de suspension dans cette première affaire. Dans un communiqué diffusé vendredi soir sur son compte Instagram, la joueuse de 31 ans dit vivre le pire cauchemar de son existence depuis l’annonce de sa suspension, le 7 octobre dernier, et dénonce une forme de harcèlement de la part de l’ITIA qu’elle accuse de chercher a prouver que je suis coupable de quelque chose que je n’ai jamais fait.

    Meteo – La météo sera agréable et légèrement instable sur la majorité des régions de la Roumanie. Ciel variable avec quelques nuages, des pluies à verse et des orages notamment sur le relief. Les maximas dépasseront partout les 20 degrés pour grimper jusqu’à 28 degrés.

  • 02.03.2023

    02.03.2023

    Protestations – Les syndicalistes du système de l’Education nationale entament aujourd’hui une série de protestations et demandent la majoration des salaires et des bonus. La première ville à accueillir ces protestations est Iasi, dans l’est, où plus de 500 protestataires membres de la Fédération des syndicats libres de l’Enseignement sont attendus. Ils demandent au gouvernement d’identifier des solutions pour majorer les revenus du personnel didactique auxiliaire et pour le paiement des heures supplémentaires réalisées. Les syndicats exigent également d’appliquer les règlements relatifs aux bonus pour des conditions difficiles de travail puisque les salariés de l’Education nationale constituent la seule catégorie de salariés de l’Etat à ne pas bénéficier de ces bénéfices.

    Moldova – Les autorités de Bucarest soutiendront sans aucune réserve les autorités de Chisinau afin d’atteindre l’objectif de la République de Moldova d’adhérer à l’UE. C’est le message du président roumain, Klaus Iohannis à destination du premier ministre moldave, Dorin Recean, qui a visité la Roumanie. Le responsable de Chisinau a été reçu aussi par son homologue roumain, le premier ministre Nicolae Ciucă. Le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, a également rencontré le premier ministre Dorin Recean. Lors de cette entrevue, le responsable roumain a déclaré que la Roumanie pouvait assurer une partie de la consommation de gaz de la République de Moldova par l’intermédiaire du contrat d’importation signé avec l’Azerbaïdjan.

    Grèce – L’impact entre deux trains en Grèce mardi dans la soirée, accident qui a fait plus de 40 morts a été provoqué par une « tragique erreur humaine » a déclaré le premier ministyre grec Kyriakos Mitsotakis. Le ministre des transports, Kostas Karamanlis, a déjà annoncé sa démission suite à cet accident entre un train de voyageurs qui reliait Athènes à Salonique dans le nord et un convoi de fret. Il a déclaré avoir hérité une infrastructure « inadaptée au 21e siècle », lorsqu’il fut nommé ministre des transports en 2019. La majoprité des victimes sont des jeunes a souligné le premier ministre Mitsotakis. Il s’agit surtout d’étudiants de retour à Salonique après un weekend prolongé puisque lundi c’était une journée fériée en Grèce.

    Energie – Nous devons investir dans toutes les sources d’énergie aux basses émissions carbone afin d’atteindre les objectifs de décarbonation assumés au niveau européen, mais aussi l’indépendance énergétique a affirmé le ministre roumain de l’énergie Virgil Popescu. Il participe à Zagreb aux travaux de la quatrième réunion ministérielle du Partenariat pour la coopération Transatlantique dans les domaines de l’énergie et du climat. Le ministre roumain de l’énergie a également souligné que les bénéfices sociaux et économiques du nucléaire et de toute autre source d’énergie devraient être toujours pris en compte. Le nucléaire civil assure de nouveaux emplois et contribue considérablement au PIB d’un Etat, a précisé Virgil Popescu.

    Théâtre – Le ministre roumain de la Culture, Lucian Romaşcanu, a salué le coup d’envoi des travaux de construction, à Bucarest, de Griviţa 53, le premier théâtre privé de Roumanie bâti à zéro, après près de 80 ans. Le projet est financé par son ministère à hauteur de 1,9 millions d’euros, issus de fonds norvégiens. S’y ajoutent de nombreux contributeurs privés qui ont acheté une par une les briques dont sera construit ce théâtre, qui est une initiative de l’écrivaine et metteuse en scène Chris Simion-Mercurian et de son mari, Tiberiu Mercurian. Le ministre Romaşcanu a d’ailleurs félicité les deux pour avoir réussi l’impossible, en réunissant l’argent nécessaire au projet, après 6 ans de lutte contre l’inertie, la bureaucratie et les entraves en tout genre. Le théâtre Griviţa 53, qui bénéficie déjà de l’appui de nombreuses personnalités, devrait ouvrir ses portes au public en 2024.

    Ukraine – L’armée ukrainienne contrôle la situation de tous les fronts du pays, assure le président ukrainien, Volodymyr Zelensky – cité par l’agence de presse DPA. Dans un message vidéo à la population, il a précisé que les civils situés derrière la ligne du front continuaient à souffrir. « Terreur délibérée » a déclaré M Zelensky au sujet des attaques à l’artillerie contre les villes et les villages du sud et de l’est du pays, où les forces de Moscou tentent constamment de détruire les possessions des citoyens. Selon Volodymyr Zelensky, les forces ukrainiennes redoublent d’efforts pour restaurer la sécurité de ces personnes. Rappelons-le, le 24 février l’Ukraine le monde a marquée une année depuis l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, une guerre qui a fait jusqu’ici des dizaines de milliers de victimes. Plusieurs villes ont été complètement détruites et quelque 8 millions de personnes ont été forcées de chercher refuge ailleurs, dont en Roumanie.

    Météo – Temps morose en Roumanie, où le ciel est couvert et il fait assez froid. Des pluies isolées sont signalées sur le sud-ouest, mais aussi sur le sud et le centre, alors qu’en montagne les précipitations sont mixtes. Les maximas vont de 3 à 14 degrés. 6 degrés sous un ciel de plomb à l’heure actuelle à Bucarest.

  • Des prises de position concernant l’Ukraine

    Des prises de position concernant l’Ukraine

    Un an après le début de l’offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine ne
    change rien dans son discours. Tout au contraire, il persiste dans ses
    accusations contre l’Occident qu’il tient pour principal agresseur. Dans un
    discours à la nation, le leader du
    Kremlin a pointé du doigt les alliés occidentaux de Kiev qu’il accuse d’avoir
    mis en place un plan anti-Moscou. Aux dires du président russe, les
    responsables de Kiev préparaient de toute manière une offensive militaire dans
    le Donbass, au printemps dernier. La Russie traverse une période difficile, a
    encore ajouté Poutine, selon lequel son pays est un bastion qui tient bon
    devant la décadence de l’Occident qui envisage de faire souffrir le peuple
    russe et de le priver de ses richesses.




    « L’Ukraine souveraine est un projet construit comme une
    anti-Russie », a martelé Vladimir Poutine, tout en ajoutant que tant que
    les armes occidentales sont dirigées contre le territoire russe, la Russie sera
    forcée à écarter toutes ces menaces qui persistent à ses frontières. Et puis, toujours
    dans le cadre de son discours à la nation, le président russe a annoncé la
    suspension de la participation de la Russie au traité de réduction des armes
    stratégiques New Start, tout en précisant que Moscou pourrait reprendre les
    essais nucléaires. En parlant des sanctions économiques qui n’arrêtent pas de
    frapper la Fédération de Russie, le leader du Kremlin a précisé que l’économie
    russe n’est pas encore agenouillée. Tout au contraire, a-t-il dit, les
    sanctions ne font qu’ouvrir la voie à d’autres possibilités de développement
    économique.


    Si,
    dans son discours, Vladimir Poutine s’est adressé seulement aux Russes pour les
    convaincre, si c’est toujours nécessaire, de la mauvaise foi occidentale, le
    président américain, lui, s’est adressé à tous ceux qui défendent les valeurs
    occidentales. Après un voyage surprise à Kiev, en Ukraine, Joe Biden s’est
    rendu, mardi, en Pologne, où il a félicité les Ukrainiens pour leur résistance
    et a réitéré le soutien inconditionnel que les Etats-Unis et leurs alliés
    accordent à la souveraineté et à l’indépendance de l’Ukraine. Dans son
    discours, le chef de l’administration américaine a accusé les Russes de
    brutalité extrême et de crimes contre l’humanité et a réaffirmé l’engagement de
    Washington envers le principe de la défense collective stipulé par l’article 5
    du traité de l’OTAN. « Nous seront forts et unis. L’Ukraine ne sera jamais une victoire
    pour la Russie » a rassuré Joe Biden, tout en rejetant les accusations proliférées
    par Moscou à l’adresse de l’Occident. « La guerre n’est pas une nécessité,
    mais une tragédie », a aussi rappelé Joe Biden, insistant sur le fait que
    le président Poutine a choisi la guerre. Il pourrait y mettre un
    terme. Aux dires du président américain, la guerre pourrait cesser si la
    Russie arrête d’attaquer l’Ukraine. En revanche, si l’Ukraine arrête de lutter,
    elle disparaîtra comme nation. Voilà pourquoi, il faut qu’ensemble, on aide
    Kiev à se défendre, a précisé M. Biden. Présente au discours de son homologue
    américain, la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, s’est vu
    féliciter publiquement par Joe Biden qui a salué le parcours européen de
    Chisinau, en invitant la foule réunie à Varsovie d’applaudir la cheffe de l’Etat
    moldave.



  • 14.01.2023

    14.01.2023

    AWACS – L’OTAN déploie en Roumanie plusieurs avions AWACS de détection et de commandement aéroporté actuelles basées en Allemagne afin de mieux suivre la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. Les avions devraient se poser mardi sur la base aérienne d’Otopeni, près de Bucarest. Selon l’OTAN et le ministre de la Défense ces aéronefs dérouleront des vols de reconnaissance exclusivement sur le territoire de l’Alliance, consolideront la présence des forces alliées dans la région de la mer Noire et suivront aussi l’activité militaire russe. Les avions AWACS peuvent détecter des avions, des navires mais aussi des véhicules terrestres depuis plusieurs centaines de kilomètres. Les aéronefs pourront transmettre ces informations à tous les avions de l’OTAN, ce qui signifie que théoriquement ils peuvent être utilisés en tant que postes de commandement volants.

    Culture – Le président roumain Klaus Iohannis a décoré, vendredi soir plusieurs artistes, personnalités et institutions culturelles de Roumanie à l’occasion de la fête de la culture nationale, marquée chaque année le 15 janvier. Ces distinctions ont été accordées afin de récompenser leur activité et l’impact majeur sur l’espace culturel de Roumanie et de l’étranger. Parmi les personnalités décorées figurent la critique de film Irina Margareta Nistor, le musée national Peleş, le Théâtre magyar d’Etat de Timişoara (ouest), le théâtre national de Târgu Mureş (centre) et l’orchestre philharmonique « Moldova » d’Iaşi (est). Ces deux derniers siècles, les élites culturelles ont inspiré la société roumaine à s’inscrire sur la voie de la modernisation et la démocratisation occidentale, a affirmé le président roumain Klaus Iohannis, qui a ajouté que les Roumains s’enorgueillissent de personnalités dont l’œuvre a enrichi le patrimoine national et universel.

    Schengen – Le ministre grec de la migration et de l’asile, Notis Mitarachi, a présenté en Autriche une initiative censée soutenir l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne et fera des visites dans les deux pays la semaine prochaine, fait savoir un communiqué du ministère grec des AE. Notis Mitarachi a rencontré à Vienne le chancelier autrichien, Karl Nehammer et le ministre de l’Intérieur, Gerhard Karner. L’élargissement de l’espace Schengen par l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgartie sera selon les autorités d’Athènes directement bénéfique à la Grèce puisqu’elle serait reliée directement par voie routière à d’autres Etats membres de l’UE. Selon les responsables de Grèce, l’élargissement de l’espace Schengen contribuerait à stimuler l’activité économique. Le ministre grec de la migration et de l’asile rappelle qu’alors que la demande de la Croatie d’adhérer à Schengen a été acceptée au sein du conseil JAI à Bruxelles, le 8 décembre de l’année dernière, la Roumanie et la Bulgarie se sont heurtées à l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas, même si en 2011, elles avaient conclu avec succès les procédures d’évaluation pour adhérer à l’espace de libre circulation européen.

    Ukraine – L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), déjà présente dans la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par l’armée russe, va envoyer dans les prochains jours des experts sur les cinq autres sites ukrainiens et tripler a terme leur nombre, annonce l’AFP. L’instance onusienne sera bientôt déployée de manière permanente dans l’ensemble des centrales d’Ukraine, y compris a Tchernobyl, selon un communiqué publié vendredi soir. Son directeur général Rafael Grossi se rend sur place la semaine prochaine pour lancer le nouveau dispositif. Si des missions ponctuelles ont eu lieu depuis le début de la guerre, cette décision marque une expansion majeure, souligne l’AIEA. Jusqu’a présent, seul le site tres sensible de Zaporijjia, proche de la ligne de front et régulierement cible de bombardements, accueillait du personnel de l’organisation internationale – jusqu’a quatre personnes y sont stationnées depuis septembre. Désormais, environ 11 a 12 experts seront présents a tout moment en Ukraine pour surveiller la situation, examiner l’équipement ou encore fournir une aide technique, détaille l’Agence. Par ailleurs, des infrastructures clé de la capitale Kiev ont été la cible ce matin d’une nouvelle attaque de l’armée russe.

    Réfugiés – Plus de 3 millions de ressortissants ukrainiens ont traversé la frontière en Roumanie depuis le déclenchement de la guerre dans ce pays en février dernier. Ce qui plus est plus de 100 000 réfugiés se sont établis temporairement en Roumanie dont 4 000 ont demandé l’asile, lit-on dans un rapport rendu public en présence du premier ministre Nicolae Ciucă. Le gouvernement a constitué six groupes de travail consacrés à différents domaines d’activité, qui aux côtés des partenaires de l’OTAN et de la société civile ont permis une meilleure gestion de la situation parue suite à l’agression russe. Les réfugiés ukrainiens ont été rapidement intégrés en Roumanie, selon les autorités roumaines. Afin de gérer la crise humanitaire des réfugiés, le gouvernement de Bucarest a alloué plus de 500 millions d’euros, dont 200 provenant des partenaires internationaux. Il s’agit de transport gratuit, nourriture, vêtements, hébergement à long terme, services médicaux et sociaux et accès sur le marché de l’emploi et à l’enseignement.

    Météo – Temps morose en Roumanie. Des pluies sont signalées sur l’ouest, le centre, le nord et le sud. Des précipitations mixtes sont rapportées en montagne et des chutes de neige sont présentes en haute montagne. Il y a du brouillard notamment sur le centre du pays. Les maxima vont de 1 à 7 degrés.

  • 20.12.2022 (mise à jour)

    20.12.2022 (mise à jour)

    Président portugais – Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré, mardi que la présence des militaires portugais de la brigade multinationale sud-est à Caracal, dans le sud de la Roumanie, aux côtés de ceux de la Macédoine du Nord et des autres alliés contribuent au renforcement de la défense et de la sécurité du pays. A l’occasion de la visite que celui-ci a effectuée aux côtés de l’homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, au 1er Bataillon d’instruction « Olt », le chef de l’Etat a affirmé que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a illustré une fois de plus la capacité de l’OTAN et des alliés d’agir d’une manière ferme, solidaire et cohérente tant dans l’appui du peuple ukrainien que pour le renforcement du flanc est. Les pourparlers entre les deux chefs d’Etat ont porté notamment sur la situation sécuritaire en Ukraine, avec un accent mis sur le renforcement de l’aide humanitaire accordée à ce pays dans le contexte de l’hiver et aussi pour faciliter les exportations de céréales. Sur le plan bilatéral, les deux responsables ont évoqué les manières de renforcer la coopération dans le domaine de la Défense, mais aussi au niveau économique et commercial, sans oublier le numérique, ni le secteur des énergies renouvelables, la santé et l’éducation.

    Nucléaire – Le gouvernement de Bucarest a adopté cette semaine un projet de loi visant à financer le projet des 3e et 4e réacteurs de la centrale nucléaire de Cernavoda (sud-ouest), a annoncé le porte-parole de l’Exécutif, Dan Carbunaru. Grace à ces deux unités, la contribution de l’énergie nucléaire au mix énergétique national augmentera de 20 à 36 %. Elles aideront aussi à créer de nouveaux emplois dans ce secteur et à développer la chaîne des fournisseurs. Selon les estimations, l’unité n° 3 de Cernavoda devrait devenir fonctionnelle à la fin de l’année 2030, suivie, une année plus tard par l’unité n° 4. C’est maintenant au Parlement de valider ce projet de loi.

    Gaz – La consommation de gaz naturel en Union européenne a baissé de 20,1% de août à novembre 2022, par rapport à la consommation moyenne de gaz pour la même période des années 2017 – 2021, selon les chiffres publiées mardi par l’Office européen des statistiques, Eurostat. L’objectif de l’UE est une baisse de 15% de la consommation de gaz durant la période août 2022 – mars 2023, par rapport à la moyenne de la même période des cinq dernières années, afin d’arrêter la dépendance du bloc communautaire des combustibles fossiles en provenance de la Russie. Selon l’Eurostat, d’août à novembre 2022, la consommation de gaz a baissé dans la majorité des Etats membres de l’UE. Le déclin de la consommation le plus significatif de plus de 40% a été enregistré en Finlande, en Lettonie et en Lituanie. Le Luxembourg, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Estonie ont rapporté des baisses de la consommation de gaz de plus de 30%. Six Etats membres de l’UE, même s’ils ont réduit leur consommation n’ont pas atteint la cible décidée par l’UE et la consommation de gaz a même augmenté à Malte et en Slovaquie.

    Egalité de chances – Le gouvernement
    de Roumanie a approuvé la stratégie nationale de promotion de l’égalité de
    chances et de prévention et de lutte contre la violence domestique pour la période
    2022 – 2027. Le document prévoit des mesures et des actions dans l’éducation et
    la santé ou sur le marché de l’emploi par l’introduction de la perspective de
    genre dans les politiques nationales. Pour la prévention et la lutte contre la
    violence domestique l’acte vise à assurer davantage d’habitations protégées et
    de l’assistance psychologique et du conseil juridique aux victimes. D’autres
    mesures visent des groupes marginalisés, tels les femmes rom, les femmes du
    milieu rural et les femmes à handicap.

    Timisoara – A Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, les sirènes ont sonné mardi à midi pour trois minutes pour marquer le jour lorsque la localité est devenue la première ville libérée de communisme de Roumanie. Ce jour-là, de dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour manifester contre le régime dictatorial de Nicolae Ceausescu. Pour commémorer cette journée, selon une tradition des dernières années, un groupe d’anciens révolutionnaires ont investi le balcon de l’Opéra de Timisoara, pour remémorer les événements qui ont eu lieu il y a plus de trois décennies. Pour rappel, c’était le 16 décembre 1989, à Timisoara qu’une manifestation de solidarité avec le pasteur réformé Lazslo Tökes s’est transformée en une révolte pour se répandre sur l’ensemble du pays dans les jours à venir et culminer par la chute du régime communiste de Nicolae Ceausescu. Au total, plus de 1 000 personnes ont péri, et près de 3000 ont été blessées. La Roumanie est le seul pays d’Europe de l’Est où le changement de régime s’est fait par la violence.

    Rasinari – L’Organisation mondiale du tourisme a choisi la Commune de Rasinari dans le centre de la Roumanie parmi les meilleures destinations rurales au monde. Elle se retrouve sur une liste de 32 localités de 18 Etats au monde. Selon le maire de la commune, Rasinari est sise aux pieds des montagnes, où l’air est pur, il y a des forêts de sapins, des gîtes ruraux et des itinéraires touristiques organisées. « Quiconque y arrive, a des choses à voir et à faire », affirme encore l’édile. La cérémonie de remise des prix « Best Tourisme Villages » aura lieu au mois de février étant une reconnaissance de l’engagement pour l’innovation et la soutenabilité dans tous les aspects : économique, social et environnemental, précise encore l’OMS.

  • La Roumanie peut-elle devenir indépendante du point de vue énergétique ?

    La Roumanie peut-elle devenir indépendante du point de vue énergétique ?

    La guerre en Ukraine a généré un problème très délicat à la fois pour la Roumanie que pour la majorité des Etats Européens – l’indépendance énergétique. Même si la Roumanie est le deuxième producteur du gaz naturel de l’UE (après les Pays-Bas), elle dépend toujours du gaz provenant des importations. A l’heure actuelle elle produit presque 25 millions de mètres cubes de gaz chaque jour – une quantité suffisante pour couvrir la consommation en été, mais qui ne suffit pas durant la saison froide.

    Les autorités assurent que la Roumanie ferra face à la consommation même si elle n’importe pas de gaz, à condition que l’hiver soit doux, car les stocks sont remplis à 90% de leur capacité. Quant à l’électricité, la situation n’est pas aussi favorable. Selon les autorités, ces derniers mois, il y a eu peu de moments durant lesquels la production d’électricité a dépassé la consommation, même si en Roumanie la capacité effective de production est double par rapport à la consommation.

    L’Autorité Nationale de Régulation Energétique déclare que le pays possède une capacité énergétique installée de 19.000 de MWh. L’hydroénergie assure la plus grande partie de la production, suivie par l’énergie provenant du charbon et par l’énergie éolienne. En 2027, la Roumanie devrait obtenir son indépendance énergétique et même de devenir un pilier de sécurité dans ce domaine pour la région entière, y compris pour la République Moldova et l’Ukraine, selon le président de l’Autorité Nationale de Régulation en Energie, Dumitru Chiriţă, qui explique : « La situation dans le secteur de l’énergie électrique se stabilisera. Ainsi on réussira à réaliser des capacités de production afin de bénéficier de tout ce qui est nécessaire sur le marché de l’électricité mais aussi pour augmenter le soutien pour la République Moldova. Toutefois, on doit intégrer une approche concernant l’Ukraine dans la nouvelle stratégie énergétique de la Roumanie, car il faut que la Roumanie devienne un fournisseur de sécurité énergétique pour ce pays aussi, qui se confronte maintenant à cette guerre avec la Russie. » a déclaré le chef du régulateur énergétique national.

    Ce qui plus est, précisons que la Roumanie a démarré un projet avec l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Hongrie qui vise la livraison du gaz naturel via la Mer Noire. Le Ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a récemment déclaré que par ce projet, la Roumanie deviendrait « un nœud important » en ce qui concerne l’énergie électrique et le gaz naturel.

    Par ailleurs, à la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques, le Premier Ministre Nicolae Ciucă a déclaré que la Roumanie faisait des pas importants vers son indépendance énergétique par une technologie propre. Cette déclaration a été faite suite à la présentation des deux lettres d’intention concernant des emprunts de la part de l’Exim Bank américaine pour la construction des 3e et 4e réacteurs de la centrale nucléaire de Cernavodă (département Constanța, au sud-est de la Roumanie). (trad. Andra Jugănaru)

  • Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Sujet particulièrement important cette année, le secteur énergétique a été au cœur de débats acharnés mardi dans la Chambre des Députés, qui a été chambre décisionnelle dans le cas de deux textes législatifs. L’un vise la fermeture et la conservation de certaines centrales thermiques qui utilisent le charbon alors que l’autre concerne la vente envers la société Nuclearelectrica du stock historique de concentré d’uranium constitué durant la période 2009 – 2011. Le plan d’élimination progressive du charbon du mix énergétique national jusqu’en 2032, un repère du Plan national de relance et de résilience a provoqué de vifs débats, au bout desquels tous les amendements de l’opposition ont été rejetés.

    L’Union Sauvez la Roumanie a accusé la coalition majoritaire réunissant le PNL, le PSD et l’UDMR de fermer les mines roumaines en pleine crise énergétique, sans les remplacer par d’autres capacités de production de l’électricité. L’USR a rappelé que des fonds européens de 1,4 milliards d’euros étaient disponibles à ce sujet, des fonds que le gouvernement roumain devrait attirer. L’Alliance pour l’Union des Roumains a également souligné qu’il fallait préserver une variante soutenable des exploitations minières jusqu’à ce qu’une autre solution soit identifiée.

    En échange, les élus de la coalition majoritaire ont précisé que l’adoption du projet législatif dépendait l’absorption des fonds prévus dans le Plan nationale de relance et de résilience et a assuré que l’accent était mis sur la prolongation du délai de fermeture des mines et sur leur remplacement par des sources d’énergie verte. Suite aux négociations entre l’actuel gouvernement avec la Commission, toutes ces mines ne fermeront plus durant la période 2023 – 2024, mais en 2026, 2030 et certaines seront mises en conservation en 2032, a affirmé le social-démocrate Alfred Simonis. Le projet législatif a finalement été adopté par les députés et sera promulgué par le président Klaus Iohannis. Les débats ont été tendus aussi au sujet du deuxième projet législatif, relatif au concentré d’uranium.

    Depuis l’année dernière, l’administrateur du stock, la Compagnie nationale de l’Uranium fait l’objet d’une procédure de liquidation et la dernière exploitation d’uranium de Roumanie a été fermée. Le leader de l’AUR, George Simion a déclaré que : « L’objectif a été la fermeture de la mine de Crucea. Les gens qui y travaillaient sont partis cueillir des asperges en Allemagne et nous votons des lois dans les commissions spécialisées, dans les plénums des deux Chambres parce qu’elles constituent des repères du Plan national de relance et de résilience, impossibles à franchir et qui nous sont nuisibles », a déclaré George Simion. En échange, le député libéral Dumitru Mărculescu a explique que : « Les mesures proposées contribuent tant au fonctionnement dans des conditions normales de la centrale nucléaire de Cernavoda qu’à la réduction des efforts financiers de l’Etat roumain d’assurer la sécurité et les conditions de stockage du concentré technique d’uranium suite à la liquidation de la Compagnie nationale de l’Uranium », a déclaré le député libéral. Ce projet aussi a reçu le vote de Chambre inférieure du Législatif roumain et sera promulgué par le chef de l’Etat. (Corina Cristea)

  • 04.11.2022

    04.11.2022

    Défense – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le ministre français des armées Sébastien Lecornu ont discuté jeudi, à Bucarest, du partenariat stratégique bilatéral, avec un accent particulier sur la posture de défense et sur la situation de sécurité dans la région de la Mer Noire. Les pourparlers ont porté aussi sur le stade la mise en place des décisions alliées adoptées lors du sommet de Madrid. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis a remercié la France pour les efforts déployés afin de rendre opérationnel le groupement tactique de l’OTAN, en Roumanie, en renforçant de cette manière, le flanc Est de l’Alliance. A son tour, le responsable français a réitéré la disponibilité de son pays de continuer le développement et la diversification des relations bilatérales. Sébastien Lecornu a apprécié le professionnalisme des militaires roumains et l’excellente collaboration prouvée lors des missions communes.

    GoTech – GoTech World, la plus grande foire consacrée au numérique et aux Technologies de l’Information d’Europe centrale et de l’Est s’achève ce vendredi à Bucarest. L’évènement a réuni plus de 80 sociétés mondialement connues, 130 speakers, experts et entrepreneurs du domaine. Au cours de cette seconde journée de la foire, le secrétaire adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana, s’adressera aux participants. Ce vendredi encore la danseuse Merritt Moore qui est aussi docteur ès physique quantique sera présente à la manifestation de Bucarest. Elle s’est fait remarquer ces dernières années pour ses chorégraphies aux robots industriels.

    Compagnies – En Roumanie, près de 11 000 sociétés ont suspendu leur activité au cours des 9 premiers mois de cette année, soit 20% de plus par rapport à la même période de l’année dernière, constate l’Office national du registre du commerce. La plupart de ces compagnies étaient de Bucarest et des principales villes du pays. C’est dans le secteur du commerce en détail, de la réparation d’automobiles et des motocyclettes et dans les domaines scientifiques et techniques, que la plupart des compagnies ont fermé boutique cette année.

    Ukraine – L’Agence internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) a annoncé n’avoir trouvé aucun indice d’activité nucléaire non-déclarée dans les 3 endroits inspectés sur demande de Kiev, en réponse aux accusations de Russie qui soupçonnait la création d’une bombe. Moscou avait lancé de telles accusations à plusieurs reprises, sans pourtant présenter des preuves en ce sens, affirmant que l’Ukraine envisageait de se servir d’un dispositif explosif conventionnel recouvert de matériau radioactif censé être disséminé sous forme de poussière au moment de l’explosion. Egalement, aux dires de Moscou, des instituts ukrainiens des domaines connexes à l’industrie nucléaire auraient participé à ces préparatifs. Kiev nie toutes ces accusations. Plusieurs responsables ukrainiens estiment que la Russie a lancé ces accusations pour couvrir son propre objectif de lancer une bombe similaire et d’en tenir Kiev pour coupable.

    Football – L’équipe du Club Champion de foot de la Roumanie, CFR Cluj (nord-ouest), s’est qualifiée dans le play-off des 8e de finale de l’Europa Conference League, suite à sa victoire contre FC Ballkani du Kosovo, sur le score de 1 but à 0, jeudi soir, dans le dernier match du groupe G. Dans le groupe, les Roumains occupent donc la 2e place, après les Turcs de Sivasspor. Les équipes des 2e et 3e places du groupe s’affronteront dans les barrages pour accéder aux 8e de finale. Dans le groupe B, l’équipe du club vice-champion de Roumanie, FCSB (Bucarest) a perdu son dernier match du groupe, à domicile, contre les Britanniques de West Ham United, et occupe la dernière place du classement. Les play-offs pour les 8e de finale de la compétition sont prévus les 16 et 23 février prochains.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affronte ce samedi les Pays-Bas dans son premier match du groupe C du Championnat d’Europe qui se tient du 04 au 20 novembre en Slovénie, en Macédoine du Nord et au Monténégro. A part les Pays-Bas, la Roumanie a pour adversaires dans son groupe la France et la Macédoine du Nord. Jusqu’ici la Roumanie a participé à toutes les éditions du Championnat d’Europe de handball, à une seule exception près : en 2006. Son meilleur résultat remonte à 2010 lorsque l’équipe roumaine a remporté le bronze. En 2020, lors de la dernière édition du Championnat d’Europe de handball, la Roumanie s’est classée 12e.

    Météo – En Roumanie il fait toujours trop chaud pour cette période de l’année. Toutefois le ciel est variable sur le centre, l’est et le sud-est et la pluie est signalée par endroits dans l’ouest et le nord-ouest. Les maxima de la journée vont de 13 à 22 degrés. 21 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 07.10.2022

    07.10.2022

    Prague – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui à la réunion informelle du Conseil européen à Prague après avoir participé jeudi à la première réunion de la Communauté politique européenne. Conformément à un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat a souligné l’importance d’une approche commune avec les partenaires européens au sujet des changements profonds en termes sécuritaires qui ont lieu à présent, soit autant d’aspects qui nécessitent une réponse européenne unie et forte. Dans ce contexte, le chef de l’Etat a réitéré son appel à des sanctions fermes, coordonnées et solidaires face aux efforts constants de la Fédération de Russie de diviser le continent européen. Ce qui plus est, Klaus Iohannis a plaidé pour la consolidation des mécanismes de résilience afin de répondre aux menaces hybrides de la part de la Russie, soulignant que la réduction des dépendances, la sécurité cybernétique et la protection des infrastructures critiques devraient rester des priorités. Il a également réitéré le besoin de poursuivre l’appui à l’Ukraine et a souligné les démarches complexes entrepris par la Roumanie pour soutenir son voisin sur les plans politique, économique, financier, logistique et humanitaire.

    Sanctions – L’Union européenne a adopté un nouveau paquet de sanctions contre la Russie suite à l’annexion illégale des régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporojie et Kherson. Selon un communiqué du Conseil de l’UE, le 8e paquet adopté par le bloc communautaire pour répondre à l’invasion de la Russie en Ukraine inclut une série de mesures censées renforcer la pression exercée sur le gouvernement et sur l’économie russes, affaiblir les capacités militaires de la Russie et obliger le Kremlin à payer pour la récente escalade du conflit. Cette nouvelle série de sanctions introduit dans la législation de l’UE les bases pour l’institution d’un seuil pour le coût du transport du pétrole russe par voie maritime vers des Etats tiers et des restrictions supplémentaires au transport par voie maritime du pétrole et des produits pétroliers à des Etats tiers. L’Union européenne a publié aussi une liste des personnes faisant l’objet des nouvelles restrictions. S’y retrouvent 30 personnes physiques et sept entités juridiques. Ce qui plus est, l’UE a annoncé que les organisateurs des référendums déroulés dans les régions annexées par la Russie étaient également visés par les restrictions européennes. A noter aussi que les citoyens européens ne peuvent plus occuper des fonctions de direction dans une série de compagnies d’Etat russes.

    Chisinau – L’Etat d’urgence institué en République de Moldova après l’invasion russe en Ukraine le 24 février a été prolongé de 60 jours. Selon la ministre de l’Intérieur, Ana Revenco, cette troisième prolongation est déterminée par les risques et les menaces à l’adresse de la sécurité nationale et à l’approvisionnement avec des ressources énergétiques durant l’hiver. La cheffe de l’exécutif moldave, Natalia Gavriliţa, a expliqué que pendant presqu’une année entière son gouvernement a été obligé à agir dans un contexte sans précédent et elle a critiqué la compagnie russe Gazprom pour ne pas avoir respecté ses obligations contractuelles suite à la réduction de 30% du volume du gaz délivré à la République de Moldova. Rappelons-le, mardi Gazprom a menacé Chisinau de couper toutes les livraisons de gaz, y de résilier entièrement le contrat si les arriérées ne sont pas payées avant ce 20 octobre.

    Kiev – La centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), la plus grande d’Europe, est évidemment ukrainienne, malgré son appropriation formelle par Moscou, a déclaré jeudi le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, réaffirmant la possibilité « très claire » d’un accident nucléaire, selon l’AFP. « Pour nous, il est évident qu’elle appartient à (l’opérateur ukrainien) Energoatom puisque c’est une installation ukrainienne », a déclaré M. Grossi lors d’une conférence de presse à Kiev, après avoir été reçu par le président Volodymyr Zelensky et avant de se rendre a Moscou. La Russie s’est formellement appropriée mercredi de cette centrale qu’elle occupe militairement depuis début mars, selon un décret signé mercredi par son président Vladimir Poutine. La plus grande d’Europe, la centrale de Zaporojie fournit un tiers de la production d’électricité de l’Ukraine. La Russie souhaite la brancher au réseau électrique de la Crimée qu’elle a annexée en 2014. Depuis le mois d’août la centrale est visée régulièrement par des tirs dont Russes et Ukrainiens se renvoient mutuellement la responsabilité. Contrôlée par les troupes russes, la centrale est toujours opérée par un personnel ukrainien.

    ANIMEST – Plus de 340 films figurent à l’affiche de la 17ème édition du Festival international de film d’animation, Anim’est, qui se déroule du 7 au 16 octobre à Bucarest. Parmi les productions présentées, plusieurs se sont déjà remarquées dans des festivals et des compétitions internationales. C’est le cas, par exemple, de « Flee », du Danois, Jonas Poher Rasmussen. Sur l’ensemble des films signés par des artistes roumains, notons « L’île », une comédie surréaliste inspirée par l’histoire de Robinson Crusoé.

    Météo – Les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles en Roumanie. Le ciel est variable, couvert sur l’est et le sud-est et sur la côte. Les maximas vont de 16 à 24 degrés. 20 degrés sous le soleil à Bucarest.

  • 06.10.2022

    06.10.2022

    Prague – Les leaders de 42 Etats
    se réunissent aujourd’hui à Prague pour le premier sommet de la Communauté
    politique européenne, une nouvelle structure proposée par le président français
    Emmanuel Macron en tant que réponse à la guerre déclenchée par la Russie contre
    l’Ukraine. L’invasion russe a générée une réévaluation géopolitique totale et
    la CPE se veut une plateforme de coopération sur des thèmes de sécurité entre
    les Etats de l’UE et ses partenaires continentaux, candidats ou pas à
    l’adhésion. La Roumanie est représentée par le président roumain Klaus
    Iohannis, qui, aux côtés de leaders d’Etats du bloc communautaire doit
    rencontrer des présidents de Turquie, Ukraine, Géorgie et République et de
    Moldova et échanger sur la paix et la sécurité de toute l’Europe, sur la
    situation économique l’énergie, sur le climat et sur la migration. Dans le
    cadre de la réunion informelle du Conseil européen qui aura lieu demain
    également à Prague, les leaders de l’UE devraient s’attaquer à la situation en
    Ukraine et à la perspective d’une réponse européenne aux démarches de la Russie
    d’escalade du conflit et à la poursuite de l’appui accordé à l’Ukraine sur les
    plans financiers, politique, militaire et humanitaire. La situation sur le
    marché énergétique et l’impact des prix de l’énergie sur le cout de la vie et
    les efforts d’assurer la sécurité énergétique figurera également à l’ordre du jour de la réunion.

    Ukraine – L’Ukraine a annoncé que ces forces avaient reconquis plusieurs localités de la région de Kherson, dans le sud, une des quatre régions partiellement occupées et illégalement annexées par les russes. La contre-offensive ukrainienne se poursuit – a assuré le leader de Kiev, Volodymyr Zelenski. Mercredi, le président russe, Vladimir Poutine, a signé les documents finaux d’annexion des régions Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporojie, malgré tous les échecs de son armée. Vladimir Poutine a également signé un décret pour s’approprier formellement de la centrale nucléaire de Zaporojie. Cette dernière, la plus grande d’Europe, est située sur un des territoires ukrainiens officiellement annexés la semaine dernière par la Russie, et non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou. La centrale nucléaire est toujours maniée par des opérateurs ukrainiens. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bombardements sur le site depuis plusieurs mois, ces frappes faisant resurgir le spectre d’une catastrophe nucléaire majeure.

    Strasbourg – Les eurodéputés roumains ont soutenu mercredi devant le plénum du Parlement européen l’adhésion au plus vite de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen, vu que les deux Etats accomplissent dès 2011 toutes les conditions techniques nécessaires. La vaste majorité des eurodéputés ont demandé d’inclure les deux Etats dans l’espace de libre circulation européen. Seulement quelques représentants de partis de l’extrême droite d’Allemagne et d’Italie se sont opposés à un élargissement de l’espace Schengen et craignent une migration massive. La présidence tchèque du Conseil de l’UE a assuré tout faire pour obtenir au Sommet de décembre l’unanimité sur l’adhésion de la Roumanie et de Bulgarie à l’espace européen de libre circulation.

    Moldova – Le Parlement de la République de Moldova, doit voter ce jeudi de la demande du gouvernement pro-occidental de la première ministre Natalia Gavrilița de prolonger l’Etat d’urgence de 60 jours, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Comme le parti de la cheffe de l’exécutif moldave Action et Solidarité (PAS) dispose de deux tiers des voix, le vote sera une simple formalité. Selon le gouvernement moldave l’Etat d’urgence est déterminé par les risques persistants visant la sécurité de l’approvisionnement de la République de Moldova en ressources énergétiques et par un nouvel afflux de réfugiés d’Ukraine.

    Politique monétaire – Le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a décidé de majorer le taux directeur à 6,25% par an, par rapport à 5,50% auparavant. Cette mesure s’appliquera à commencer du 6 octobre. Ce qui plus est, la Banque centrale roumaine a majoré le taux d’intérêt pour les facilités de crédit Lombard de 6,50% à 7,25% par an et a fait augmenter le taux d’intérêt de la facilité des dépôts de 4,50% à 5,25%. Par ces mesures la Banque centrale roumaine tente de garder le contrôle ferme sur les liquidités du marché monétaire et de maintenir les niveaux actuels des taux de réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit.

    Foot – L’Espagne et le Portugal ont intégré l’Ukraine dans leur candidature commune à l’organisation de la Coupe du Monde de foot de 2030, plaidant pour de l’espoir en pleine guerre sur le territoire ukrainien. A l’occasion du centenaire du Mondial de foot, lancé en Uruguay en 1930, les trois Etats tentent de symboliser l’unité de l’Europe avec l’appui de l’UEFA, a souligné Andrei Pavlenko, président de la fédération ukrainienne de foot. Cette possible co-organisation par trois pays non-limitrophes pose de nombreux problèmes pratiques : préparation de l’infrastructure, déplacement des joueurs, de la presse et des supporters. Une telle situation a déjà été expérimentée l’année dernière à l’occasion de l’EURO 2020 dans 11 villes à travers le continent européen. L’Espagne est le seul des trois pays à avoir accueilli une Coupe du monde en 1982 mais tous les trois ont accueilli des Championnats d’Europe.

  • 27.06.2022

    27.06.2022

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest débat aujourd’hui de la motion simple initiée par l’Union sauvez la Roumanie d’opposition à l’encontre du ministre de l’énergie du gouvernement de la coalition PSD-PNL-UDMR, le libéral Virgil Popescu. Les initiateurs du document affirment que durant les mandats de celui-ci le prix de l’énergie a constamment augmenté tant dans le cas de la population que dans le cas des entreprises et le ministre serait coupable d’incompétence et de mauvaise foi. Des mécontentements à l’adresse du ministre ont été prononcées aussi par les sociaux-démocrates qui affirment que M Popescu aurait du gérer mieux la hausse des prix de l’énergie. Ce qui plus est, ils condamnent le projet de décret initié par le ministre qui devrait fermer les capacités de production à base de charbon. Le vote pour cette motion est prévu pour mercredi dans le plénum de la Chambre des Députés. Mardi, les députés se prononceront par vote sur la demande de la Direction nationale anticorruption de lever l’immunité parlementaire de l’ex ministre de l’agriculture, le social-démocrate Adrian Chesnoiu. Les procureurs anticorruption l’accusent d’abus de fonction.

    G7 – Le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciuca ont salué l’annonce faite dimanche par le président américain, Joe Biden dans le cadre du sommet du G7 en Allemagne, selon lequel les Etats Unis devraient financer de 14 millions de dollars l’étape préliminaire des études d’ingénieure et de conception des petits réacteurs modulaires en Roumanie. Assurer la sécurité énergétique est un objectif commun du partenariat stratégique roumano-américain, a écrit Klaus Iohannis sur un réseau de partage, alors que Nicolae Ciuca a transmis dans un communiqué entre autres, que le développement du programme nucléaire devrait donner un coup d’accélérateur à la croissance économique.

    Parlement – Le Parlement bicaméral de Bucarest se réunira mardi en réunion commune dédiée aux 25 ans écoulés depuis la signature du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis. Les autorités de Bucarest soulignent que cette collaboration a constitué le long des années un repère essentiel de la politique extérieure, ainsi qu’un instrument d’appui des efforts intérieurs pour la réforme économique, militaire et administrative de la Roumanie.

    Baccalauréat – Le ministre roumain de l’Education nationale, Sorin Câmpeanu a déclaré aujourd’hui qu’a l’occasion de l’édition 2022 de l’examen de baccalauréat, les lycéens roumains ont enregistré les meilleures résultats des 10 dernières années et cela serait une conséquence de la simplification de la matière d’examen. Il a précisé que le taux de succès avait dépassé les 73%. 162 lycéens ont décroché le note maximale 10, dont 32 à Bucarest. Le taux de succès le plus élevé s’est enregistré dans le département de Cluj, dans le nord-ouest, a ajouté M Câmpeanu. Les résultats seront disponibles sur la plate-forme bacalaureat.edu.ro et auprès des institutions d’enseignement. Les éventuelles contestations pourront être déposées aujourd’hui. Plus de 126 000 lycéens s’étaient inscrits cette année à l’examen de baccalauréat, soit le nombre le plus bas depuis la révolution anticommuniste roumaine de 1989.

    Natation – Le double champion du monde de natation, David Popovici, sera récompensé aujourd’hui dans le cadre d’une cérémonie au siège du gouvernement. Il sera décoré par le président roumain Klaus Iohannis de l’ordre de « l’Etoile de Roumanie », au rang de chevalier. David Popovici est rentré dimanche soir en Roumanie, après avoir remporté deux médailles d’or dans les finales de 100 et 200 mètres aux Championnats du Monde de Budapest. Son collègue, Robert Glinţă s’est classé 5e dans la finale de 50 m dos et 8e dans l’épreuve de 100 mètres dos.

    Météo – Il fait beau en Roumanie où les températures sont assez élevées, notamment sur l’ouest. Les maxima iront de 25 à 34 degrés. 29 degrés en ce moment à Bucarest.

    Sibiu – Jusqu’au 3 juillet se déroule, à Sibiu, dans le centre de la Roumanie, le Festival international de théâtre. Le thème de cette année, pour la 29ème édition, est « la beauté ». A l’affiche figureront des spectacles de théâtre de rue, des concerts, des lancements de livre et des expositions. Plusieurs grands noms de la scène mondiale offriront au public la possibilité de suivre les spectacles les plus appréciés au monde, des productions primées de prestigieuses distinctions. Le festival se déroulera tant en format physique qu’hybride. Une partie des événements déroulés dans des salles de spectacles, mais aussi dans des espaces non-conventionnels : églises et différentes places de la ville de Sibiu pourront être suivis aussi sur le site officiels du festival, sur sa plate-forme numérique www.scena-digitala.ro ainsi que sur la page Facebook et le canal Youtube du Festival.

  • Du financement américain pour des réacteurs en Roumanie

    Du financement américain pour des réacteurs en Roumanie


    Présent en
    Allemagne, au sommet G7 de Munich, le président américain, Joe Biden, a annoncé
    que son gouvernement fournira 14 millions de dollars pour l’étude de conception
    censée permettre à la Roumanie la mise en œuvre des petits réacteurs
    nucléaires, les premiers du genre. Joe Biden a déclaré : En
    Roumanie, la société américaine NuScale Power sera la première de ce type à
    gérer une centrale PRM. Cela nous permettra à atteindre plus rapidement et plus
    efficacement l’objectif zéro émission. Le gouvernement américain a soutenu le
    développement d’une technologie de pointe censée renforcer la sécurité
    énergétique européenne et créer des milliers d’emplois en Roumanie et aux
    Etats-Unis
    ».

    Pour contribuer à l’installation en Roumanie, des petits
    réacteurs modulaires, les Américains ont participé dans un premier temps à une
    étude minutieuse sur 18 mois. Suite à ce processus, l’ancienne centrale
    thermique de Doicesti, dans le département de Dâmbovița, servira d’emplacement
    au premier petit réacteur sur les six préconisés. La Roumanie souhaite devenir
    un centre régional de production dans le domaine des centrales PRM. Voilà
    pourquoi on se propose de faire construire une première unité de ce type d’ici
    2030, affirmaient l’automne dernier, les responsables de Bucarest, lors du
    sommet international sur le climat de Glasgow.

    Mais, pour intensifier la
    décarbonisation il faut avancer sur la voie de l’énergie nucléaire, déclarait
    le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, tout en insistant sur
    l’importance des investissements dans ce domaine. Et lui de préciser que la
    technologie américaine NuScale a reçu depuis 2020 le feu vert de la Commission
    de règlementation des Etats-Unis, au bout de dix ans de testes. En plus,
    dit-il, la Roumanie respectera toutes les procédures d’autorisation et de
    règlementation. « Nous avons plus de 25 ans d’expérience dans le
    fonctionnement selon les normes les plus élevées de sécurité, des deux
    réacteurs de la centrale de Cernavoda, qui se situent en première et
    respectivement troisième position dans le classement mondial de la
    productivité. Nous bénéficions de l’appui d’une commission de règlementation
    fort expérimentée et nous menons une étroite collaboration avec la Commission de
    règlementation des Etats-Unis, avec l’Agence pour l’Energie atomique de Vienne
    et avec les plus importantes organisations nucléaires du monde. Nous avons
    l’opportunité de mettre notre expérience à profit et de nous impliquer dans un
    projet solide, censé assurer à la Roumanie des sources d’énergie propres à des
    tarifs accessibles, l’essor des communautés locales, la création des milliers
    d’emplois et une nouvelle génération d’ingénieurs. La Roumanie aura également la chance de devenir un centre
    de formation et d’éducation pour les futurs opérateurs et spécialistes et une
    base pour soutenir la production et l’assemblage des composants PRM
    », a affirmé
    le ministre Virgil Popescu dans un message publié sur les réseaux sociaux.


    A
    Bucarest, les déclarations de Joe Biden ont été saluées aussi bien par le chef
    de l’Etat que par son premier ministre. Assurer la sécurité énergétique
    représente un objectif commun du Partenariat stratégique roumano- américain, a
    déclaré Iohannis. Dans un communiqué, le chef du gouvernement, Nicolae Ciuca, a
    transmis que le nouveau type de technologie contribuera au renforcement du
    profil énergétique de la Roumanie, tout en respectant la vision européenne de
    protection de l’environnement et les cibles climatiques.





  • Des pas vers l’indépendance énergétique

    Des pas vers l’indépendance énergétique

    C’est grâce à sa production interne, que la Roumanie compte parmi les Etats les plus indépendants du point de vue énergétique de toute l’UE, selon les chiffres de la Commission européenne relatives à l’année 2020. Le taux de dépendance énergétique de la Roumanie était à l’époque de 28% par rapport à une moyenne de l’UE de plus de 50%. La situation est extrêmement bonne en la comparant à une dépendance de l’Italie de 73% et de 64% dans le cas de l’Allemagne, alors que d’autres Etats tels Malte et Chypres sont presqu’entièrement dépendants des importations énergétiques.

    La Roumanie dispose de ses propres sources énergétiques de pétrole, de gaz naturel, de charbon, et possède aussi de l’énergie nucléaire et de l’hydro-énergie. Ce qui plus est, elle possède plus de 1 400 milliards de mètres cubes de gaz de schiste, soit la troisième réserve d’Europe, après la Pologne et la France, selon les estimations de l’Administration américaine pour les informations du domaine de l’énergie. La Roumanie a fait un nouveau pas dans ses efforts de renforcer sa sécurité énergétique et de limiter le monopole russe. L’entreprise d’Etat Romgaz a signé au siège du gouvernement le rachat de la participation du géant énergétique américain d’ExxonMobil au projet Neptun Deep, soit 50% des droits acquis et des obligations assumés par le biais de l’accord pétrolier de la zone d’est, en profondeur, en mer Noire. Dans le cadre de cette importante transaction, le producteur de gaz naturel le plus important de Roumanie a payé plus d’un milliard de dollars.

    Selon les estimations, plus de 80 milliards de mètres cubes peuvent être extraits de ce périmètre et ExxonMobil détenait la moitié des droits d’exploitation, le reste appartenant à la compagnie autrichienne – roumaine d’OMV Petrom. Les deux compagnies Romgaz et OMV Petrom ont toutefois besoin de plusieurs milliards d’euros pour mener à bien ce projet stratégique pour la Roumanie. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a souligné que les gaz de la mer Noire seraient extraits après 2026. Il a expliqué que selon les estimations il y a suffisamment de gaz en mer Noire pour couvrir la consommation de tous les Etats de la région et même de l’UE. La vision de développement du secteur énergétique du gouvernement de Bucarest repose principalement sur les investissements. Cette approche favorable aux investisseurs et qui vise la stabilité devrait repositionner la Roumanie parmi les acteurs régionaux importants, capables d’assurer la consommation des citoyens et de l’économie et même de devenir un fournisseur énergétique de la région, a ajouté le premier ministre. Mais avant de pouvoir extraire du gaz naturel en mer Noire les investisseurs attendent à ce que le Législatif modifie la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui fait déjà l’objet de débats au sein des commissions spécialisées du Parlement.

    Les principales modifications visent la baisse des taxes pour l’exploitation des gisements de gaz en mer Noire, mais aussi de ceux terrestres, de grande profondeur, ainsi que l’élimination des restrictions relatives aux prix, le tout dans un cadre législatif censé assurer la prédictibilité du milieu des affaires intéressé. Parmi les modifications figure aussi la priorité accordée à l’Etat et aux entreprises roumaines à l’achat de la production obtenue. Parallèlement, 60% du profit reviendra à l’Etat. Ce qui plus est, les compagnies auront la possibilité de déduire de leur impôts jusqu’à 40 % des investissements, par rapport à 30 %, comme le prévoit l’actuelle législation.

  • La production d’énergie en Roumanie se diversifie 

    La production d’énergie en Roumanie se diversifie 

    Le
    gouvernement de Bucarest souhaite accroître rapidement la production
    d’électricité et le charbon devrait redevenir une solution pour
    réduire la dépendance du pays des importations de gaz russe. Par
    conséquent, l’exécutif de Bucarest a décidé de redémarrer
    d’urgence certaines capacités de production dans le cadre du
    Complexe énergétique Oltenia dans le sud du pays. Celui-ci pourrait
    remettre en fonction une turbine d’une capacité de 300 mégawatts.
    Ce qui plus est, en inaugurant un investissement dans la Centrale
    électrique de Iernut, dans le centre, 210 MW supplémentaires
    s’ajouteront à la production d’électricité avant la fin de cette
    année.

    Le premier ministre Nicolae Ciuca a précisé que les efforts
    des autorités étaient ciblées sur un objectif majeur :
    l’indépendance énergétique, surtout que la Roumanie dispose déjà
    de toutes les ressources nécessaires. Plusieurs pourparlers se
    déroulent à ce sujet au sein de la coalition gouvernementale, à
    l’intérieur du Ministère de l’Energie, mais aussi avec les managers
    des compagnies énergétiques, y compris avec les représentants
    d’une compagnie américaine intéressé à développer des centrales
    nucléaires modulaires.

    Le président du PNL, Florin Cîtu a déclaré
    pour sa part que la Roumanie disposait déjà d’alternatives aux
    combustibles provenant de la Russie pour produire de l’énergie. Une
    de ces sources c’est le charbon, a précisé Florin Cîtu, qui a
    annoncé que le secteur minier ré-embauchera probablement quelque
    600 personnes afin d’accroître la capacité du secteur.

    Par
    ailleurs, la compagnie DEPOGAZ a lancé un appel d’offres pour
    augmenter les capacités de stockage, extraction et injection du gaz
    naturel en Roumanie. Parallèlement, le gouvernement envisage de
    réintroduite l’obligation de constituer des stocks minimaux, sur le
    fond des tensions sur le marché provoquées par l’invasion russe en
    Ukraine. Les deux projets de DEPOGAZ devraient augmenter la capacité
    de stockage de 450 millions de mètre cubes supplémentaires alors
    que la capacité d’extraction devrait progresser de 30 à près de 40
    millions de mètres cubes par jour. Le directeur Vasile Cârstea
    affirme que la production interne comptera pour des livraisons de
    plus de 60 millions de mètres cubes par jour, ce qui équivaut à
    l’indépendance totale envers le gaz russe.

    Sur cette toile de fond,
    le leader libéral Florin Cîtu a également annoncé que le projet
    portant sur l’exploitation du gaz en haute mer, censé débloquer les
    projets en mer Noire est presque achevé et sera débattu par le
    Parlement en procédure d’urgence. Il a précisé qu’il existent
    actuellement des entreprises qui immédiatement après l’adoption de
    cette loi, pourront extraire du gaz et l’introduire sur le marché.

    Le Roumanie dispose de suffisamment de stocks de carburants et une
    flambée du prix de l’essence et du diesel du jour au lendemain ne se
    justifie pas, ont annoncé les autorités afin de rassurer la
    population, vu que dans les grandes villes les stations service aux
    été prises d’assaut par les automobilistes dans la soirée du 9
    mars. De longues files de voitures attendaient aux pompes et les
    Roumains remplissaient de carburants toute sorte de récipients :
    des jerrycans aux poubelles en plastique. Le ministre de l’énergie,
    Virgil Popescu a déclaré que cette situation était la conséquence
    de la propagation de fausses infos qui annonçaient une progression
    énorme du prix des carburants, de 7 à 11 lei. Aujourd’hui, le prix
    du litre d’essence standard a dépassé le seuil des 8 lei, soit 1
    euro 60.


    (trad Alex Diaconescu)