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  • Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    Investissements japonais dans l’énergie et la technologie

    La Roumanie, facteur de stabilité en Europe et dans la région

     

    Le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu, a rencontré mardi une délégation d’investisseurs japonais, dirigée par le vice ministre nippon de l’Economie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. Conformément à un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, le premier ministre roumain a évoqué le haut niveau des relations bilatérales développées dans le cadre du Partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux Etats et les opportunités économiques qu’offre l’actuel contexte international. Marcel Ciolacu a déclaré que le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que les avantages géostratégiques, économiques et politiques qualifient le pays en tant que destination pour les investisseurs. Le responsable roumain a également passé en revue les schémas d’aide d’Etat, ainsi que les investissements dans les nouvelles technologies, pour que l’Europe devienne un hub technologique dans le centre et le sud-est de l’Europe. Dans ce contexte, il a également évoqué l’intérêt de la Roumanie de développer le port de Constanta à la mer Noire et de soutenir les projets d’interconnexion régionale.

     

    Signature d’un mémorandum visant le projet d’une centrale hydraulique

     

    La délégation économique japonaise s’est également déclarée intéressée à consolider le soutien financier à la Roumanie dans des projets des secteurs de l’infrastructure de transport, de l’énergie, de la numérisation et de la technologie de pointe. « Les opportunités d’investissements offertes par la Roumanie sont particulièrement importante et offrent de nouvelles perspectives de développer nos relations bilatérales » a précisé le vice-ministre nippon. Auparavant, dans le cadre de la première édition du Forum énergétique Roumanie – Japon qui a eu lieu ces lundi et mardi à Bucarest, le ministère de l’Energie a signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise japonaise Itochu visant le projet de la centrale hydraulique de Tarniţa-Lăpuşteşti, département de Cluj (dans le nord-ouest de la Roumanie.) Conformément aux responsables du ministère, ce projet a une importance stratégique pour l’équilibre du système énergétique national. La compagnie japonaise participera à la révision de la documentation technique pour le développement de cette centrale hydraulique de Roumanie mais aussi aux étapes suivantes : étude de faisabilité, projet technique et réalisation, explique le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja.

     

    La Roumanie, leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire

     

    Par ailleurs, ELCEN, soit la compagnie d’Etat qui exploite les centrales thermiques de Bucarest et la société Panasonic travaillent déjà en coopération dans le cadre d’un projet commun qui vise un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de l’énergie dans des batteries et de production d’hydrogène vert, soit un pas symbolique dans la transition verte du secteur énergétique – affirme encore Sebastian Burduja. Enfin, le programme nucléaire civil roumain bénéficiera du soutien de la part du Japon, assure le ministre qui a déjà évoqué dans le cadre des réunions avec des hommes d’affaires japonais une éventuelle coopération dans la production d’ammoniac bas carbone (dit ammoniac bleu). « Par le biais de nos partenariats, la Roumanie assume le rôle de leader régional dans l’énergie renouvelable et nucléaire. Nous avons fait un pas concret pour faire de la Roumanie un pays plus sûr, plus compétitif et plus soutenable du point de vue énergétique. », a également précisé Sebastian Burduja.

  • 15.12.2023 (mise à jour)

    15.12.2023 (mise à jour)

    Elargissement – L’élargissement de l’Union européenne, la révision du cadre financier pluriannuel 2021-2027, l’appui à l’Ukraine, la situation au Proche Orient, la sécurité et la défense, la migration ainsi que le futur agenda stratégique de l’UE ont figuré parmi les thèmes de la réunion du Conseil européen auquel a participé aussi ces jeudi et vendredi le président roumain Klaus Iohannis. Il a félicité la République de Moldova et l’Ukraine pour le début des négociations d’adhésion à l’UE et a souligné que la décision du Conseil européen était « historique ». Le chef de l’Etat a également réitéré le soutien de Bucarest à ses deux voisins. Le Conseil européen a décidé, ce jeudi, d’entamer des négociations d’adhésion avec la République de Moldova et l’Ukraine, sur proposition de la Commission Européenne. Dans le même temps, le Conseil a décidé d’accorder à la Géorgie le statut d’Etat candidat, et a donné une évaluation positive à la Bosnie Herzégovine pour son début de parcours européen.

    Schengen – Egalement au Conseil européen, le premier
    ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré vendredi qu’il aimerait voir la
    Roumanie et la Bulgarie dans l’espace Schengen avant la fin 2023. Ce thème est compliqué
    et qu’il y a « beaucoup à négocier » dans ce dossier a précisé également à Bruxelles le président
    roumain Klaus Iohannis. Il a eu une réunion informelle à l’invitation de la
    présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen, à laquelle ont
    participé aussi le chancelier autrichien Karl Nehammer et le premier ministre
    bulgare, Nikolai Denkov. Par ailleurs, les Pays-bas ont officiellement annoncé
    vendredi leur accord sur l’entrée de la Bulgarie dans l’espace de libre
    circulation européenne. Dans ce contexte, l’Autriche est unique Etat qui
    devrait changer sa position et accepter l’adhésion de la Roumanie et de la
    Bulgarie à Schengen – les deux Etats remplissent techniquement les critères
    nécessaires. Les autorités de Vienne se sont prononcées depuis une année contre
    l’élargissement de l’espace de libre circulation, invoquant le fait que
    celui-ci ne fonctionnait pas puisque de nombreux migrants non-enregistrés
    arrivent dans le centre et l’ouest de l’Europe. A la fin de l’année dernière,
    l’Autriche a voté dans le cadre du sommet Justice et Affaires Intérieures
    contre l’accès des deux Etats à l’espace Schengen, alors que les Pays-Bas se
    sont opposés uniquement dans le cas de la Bulgarie, mais les deux Etats sont
    analysés dans un dossier commun.

    PNRR – La Roumanie a envoyé ce vendredi à Bruxelles la troisième demande de paiement du Plan National de Relance et de Résilience – a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu lors de la réunion du Comité interministériel pour la gestion du Plan National de Relance et de Résilience. La valeur de celle-ci s’élève à 2,7 milliards d’euro, ce qui représente le montant moins le préfinancement qui a été déjà reçu, et couvre 74 objectifs et jalons correspondants aux trimestres 3 et 4 de l’année 2022.

    Eurostat – La moitié de la population de l’Union Européenne âgée de 16 à 74 ans possède au moins des compétences numériques de base, selon les chiffres rendues publics vendredi par l’Office européen de la statistique. Selon l’Eurostat, le taux le plus bas est enregistré en Roumanie. La situation est meilleure en Bulgarie et en Pologne mais ces deux Etats sont également en dessous de la moyenne européenne. En tête du classement se trouvent les Pays-Bas et la Finlande, avec 80% de la population ayant des connaissances numériques de base, suivies par le Danemark avec un taux de 70%. L’indicateur des compétences numériques est un des facteurs clé qui établit la vision de l’Union européenne pour la transformation numérique. L’objectif pour l’année 2030 est d’arriver à un taux de 80 % des citoyens européens âgés de 16 à 74 ans ayant au moins des compétences numériques de base.

    Gaza La Roumanie se joint à la communauté internationale dans le
    but de soutenir les efforts d’Israël pour libérer les personnes prises en
    otages par Hamas – a transmis le Premier ministre Marcel Ciolacu. Celui-ci a
    rencontré à Bucarest le ministre de la Défense israélien Moshe Arbel, et les membres des familles de quelques citoyens
    israéliens d’origine roumaine qui avaient été kidnappés dans la Bande de Gaza.
    Dans le même contexte, le chef de l’Exécutif a réitéré que « la désescalade
    est une solution viable pour rétablir la sécurité dans la région ».

    Météo – Au cours
    des prochaines 24 heures, la météo sera assez normale pour la mi-décembre en
    Roumanie avec des maxima allant de -1 à 7 degrés. Il y a des nuages sur la
    moitié sud, où des pluies et des chutes de neige isolées sont constatées. Ciel
    variable sur le reste du territoire.

  • Le sommet de l’Initiative des Trois mers

    Le sommet de l’Initiative des Trois mers


    La Roumanie a atteint les objectifs du Sommet de l’Initiative
    des Trois mers, a déclaré mercredi, le président roumain, Klaus Iohannis, qui a
    accueilli à Bucarest les leaders des pays européens riverains des mers
    Adriatique, Baltique et Noire. Deux objectifs permanents ont été réitérés dans
    le contexte de la réunion de mercredi : réduire les décalages de
    développement entre les pays de la région des trois mers et le reste des pays
    européens et accroître la contribution régionale de l’Initiative au processus
    de consolidation des rapports transatlantiques. Les pourparlers déroulés
    mercredi, à Bucarest, ont visé trois domaines clés de coopération : le
    transport, l’énergie et le numérique.

    Dans le cadre du sommet déroulé dans la capitale roumaine, la Grèce est
    devenue le troisième pays membre de l’Initiative des Trois mers, tandis que l’Ukraine
    et la République de Moldova ont reçu le statut de pays associés. Dans une
    déclaration commune, les leaders participants ont réitéré leur soutien à la
    souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, en condamnant encore
    une fois l’agression de la Russie et en s’engageant à jouer un rôle-clé dans la
    reconstruction de ce pays dévasté par la guerre. Dans une intervention en visioconférence, le
    président ukrainien, Volodymir Zelenski a déclaré s’opposer fermement à toute
    restriction supplémentaire sur les exportations de céréales ukrainiennes. Par
    conséquent, les participants à la réunion de Bucarest ont examiné aussi la
    perspective de mettre en place de nouvelles routes de transport pour le blé ukrainien.


    Par ailleurs, la 5ème édition du Forum des
    affaires de l’Initiative des Trois mers se déroule ce jeudi, à Bucarest. L’occasion
    pour le premier ministre, Marcel Ciolacu, de rencontrer les délégations de
    plusieurs compagnies américaines de haut niveau. Les pourparlers portent aussi
    bien sur la numérisation du système administratif de Roumanie que sur la mise
    en place d’une série de projets de recherche et d’innovation dans le domaine de
    l’Intelligence artificielle ou la cyber-sécurité. A la tête d’une délégation
    américaine présente à Bucarest, le représentant spécial pour les questions
    climatiques, John Kerry, a rappelé que la Roumanie était parmi les premiers
    pays au monde et première en Europe à utiliser la technologie innovatrice des
    petits réacteurs modulaires. Selon le responsable de Washington, on ne saurait
    atteindre l’objectif Zéro déchets d’ici 2050 en l’absence de l’énergie
    nucléaire. Or, les PRM nous permettront de répondre plus vite aux enjeux
    environnementaux.





  • Numérisation et sécurité des données personnelles

    Numérisation et sécurité des données personnelles

    L’exécutif de Bucarest a approuvé un système de gestion des données personnelles des citoyens qui seront conservées dans les futurs centres de données gouvernementaux. Des politiques de sécurité ont été établies afin de garantir qu’aucune personne non autorisée ne puisse accéder aux données des roumains.

    Le ministre de la numérisation, Sebastian Burduja, a expliqué que les gens seront informés lorsque les autorités auront besoin de leurs données. Le stockage se fera sur une plateforme de cloud gouvernementale. D’ici 2026 au moins trente institutions devraient avoir intégré le système, a précisé le ministre. Le budget total du projet est évalué à plus de 561 millions d’euros. Sebastian Burduja a tenu à rassurer les roumains : « Nous respectons le critère de souveraineté des données des roumains et tous les centres de données liés au cloud sont et resteront sur le territoire de la Roumanie. De même, nous discutons de la réglementation de l’accès au cloud et de sa journalisation. Les données sont mises sur le cloud gouvernemental et nous en journalisons l’accès afin qu’elles ne puissent pas être supprimées. Ainsi, tout accès aux données sera journalisé et audité et les citoyens roumains recevront une notification pour les informer que l’Etat roumain utilise leurs données. » a déclaré Sebastian Burduja.

    Le SRI, les renseignements intérieurs, sera en charge de la sécurité cybernétique et le Service des télécommunications spéciales, le STS, de l’installation, de l’administration technique et opérationnelle, de la sécurité cybernétique, de la maintenance et du développement des infrastructures de base du cloud gouvernemental. Par ailleurs, la nouvelle carte d’identité qui sera délivrée au niveau national d’ici la fin de l’année, sera un instrument nécessaire pour accéder en format électronique à différents services.

    Le questeur de police Cătălin Giulescu a annoncé que les fonds du Plan national de redressement et de résilience financeront les premières cartes émises, à hauteur de 5 millions de cartes. Selon lui, il s’agit d’une action concrète afin de faciliter les procédures. Il précise : « Tant la carte électronique d’identité que la carte d’identité simple seront émises sous un seul format. Il s’agit du format de l’actuel permis de conduire ou des cartes bancaires, on parle donc de documents avec un format réduit. Les éléments de sécurités inclus dans ces deux documents sont conformes à l’ère technologique dans laquelle nous vivons, ainsi les risques en terme de sécurité que présentent les documents actuellement en circulation seront éliminés. Là je me réfère à la carte d’identité que nous avons aujourd’hui et qui est émise depuis 1997. » a déclaré le responsable policier.

    Les parents pourront demander une carte d’identité pour les mineurs. De plus, le questeur a précisé que les citoyens pourront opter entre une carte d’identité électronique et une carte simple, c’est-à-dire sans support électronique, en fonction de leurs intérêts ou de leurs convictions religieuses.

  • 04.11.2022

    04.11.2022

    Défense – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le ministre français des armées Sébastien Lecornu ont discuté jeudi, à Bucarest, du partenariat stratégique bilatéral, avec un accent particulier sur la posture de défense et sur la situation de sécurité dans la région de la Mer Noire. Les pourparlers ont porté aussi sur le stade la mise en place des décisions alliées adoptées lors du sommet de Madrid. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis a remercié la France pour les efforts déployés afin de rendre opérationnel le groupement tactique de l’OTAN, en Roumanie, en renforçant de cette manière, le flanc Est de l’Alliance. A son tour, le responsable français a réitéré la disponibilité de son pays de continuer le développement et la diversification des relations bilatérales. Sébastien Lecornu a apprécié le professionnalisme des militaires roumains et l’excellente collaboration prouvée lors des missions communes.

    GoTech – GoTech World, la plus grande foire consacrée au numérique et aux Technologies de l’Information d’Europe centrale et de l’Est s’achève ce vendredi à Bucarest. L’évènement a réuni plus de 80 sociétés mondialement connues, 130 speakers, experts et entrepreneurs du domaine. Au cours de cette seconde journée de la foire, le secrétaire adjoint de l’OTAN, Mircea Geoana, s’adressera aux participants. Ce vendredi encore la danseuse Merritt Moore qui est aussi docteur ès physique quantique sera présente à la manifestation de Bucarest. Elle s’est fait remarquer ces dernières années pour ses chorégraphies aux robots industriels.

    Compagnies – En Roumanie, près de 11 000 sociétés ont suspendu leur activité au cours des 9 premiers mois de cette année, soit 20% de plus par rapport à la même période de l’année dernière, constate l’Office national du registre du commerce. La plupart de ces compagnies étaient de Bucarest et des principales villes du pays. C’est dans le secteur du commerce en détail, de la réparation d’automobiles et des motocyclettes et dans les domaines scientifiques et techniques, que la plupart des compagnies ont fermé boutique cette année.

    Ukraine – L’Agence internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) a annoncé n’avoir trouvé aucun indice d’activité nucléaire non-déclarée dans les 3 endroits inspectés sur demande de Kiev, en réponse aux accusations de Russie qui soupçonnait la création d’une bombe. Moscou avait lancé de telles accusations à plusieurs reprises, sans pourtant présenter des preuves en ce sens, affirmant que l’Ukraine envisageait de se servir d’un dispositif explosif conventionnel recouvert de matériau radioactif censé être disséminé sous forme de poussière au moment de l’explosion. Egalement, aux dires de Moscou, des instituts ukrainiens des domaines connexes à l’industrie nucléaire auraient participé à ces préparatifs. Kiev nie toutes ces accusations. Plusieurs responsables ukrainiens estiment que la Russie a lancé ces accusations pour couvrir son propre objectif de lancer une bombe similaire et d’en tenir Kiev pour coupable.

    Football – L’équipe du Club Champion de foot de la Roumanie, CFR Cluj (nord-ouest), s’est qualifiée dans le play-off des 8e de finale de l’Europa Conference League, suite à sa victoire contre FC Ballkani du Kosovo, sur le score de 1 but à 0, jeudi soir, dans le dernier match du groupe G. Dans le groupe, les Roumains occupent donc la 2e place, après les Turcs de Sivasspor. Les équipes des 2e et 3e places du groupe s’affronteront dans les barrages pour accéder aux 8e de finale. Dans le groupe B, l’équipe du club vice-champion de Roumanie, FCSB (Bucarest) a perdu son dernier match du groupe, à domicile, contre les Britanniques de West Ham United, et occupe la dernière place du classement. Les play-offs pour les 8e de finale de la compétition sont prévus les 16 et 23 février prochains.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affronte ce samedi les Pays-Bas dans son premier match du groupe C du Championnat d’Europe qui se tient du 04 au 20 novembre en Slovénie, en Macédoine du Nord et au Monténégro. A part les Pays-Bas, la Roumanie a pour adversaires dans son groupe la France et la Macédoine du Nord. Jusqu’ici la Roumanie a participé à toutes les éditions du Championnat d’Europe de handball, à une seule exception près : en 2006. Son meilleur résultat remonte à 2010 lorsque l’équipe roumaine a remporté le bronze. En 2020, lors de la dernière édition du Championnat d’Europe de handball, la Roumanie s’est classée 12e.

    Météo – En Roumanie il fait toujours trop chaud pour cette période de l’année. Toutefois le ciel est variable sur le centre, l’est et le sud-est et la pluie est signalée par endroits dans l’ouest et le nord-ouest. Les maxima de la journée vont de 13 à 22 degrés. 21 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 03.11.2022 (mise à jour)

    03.11.2022 (mise à jour)

    Séisme
    – Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit
    jeudi matin dans le département de Buzau, dans le sud-est de la Roumanie. Le
    séisme a été ressenti dans plusieurs villes y compris à Bucarest, mais aucun
    appel au numéro d’urgences 112 n’a été enregistré. Ce fut pourtant le séisme le
    plus puissant ces deux dernières années et demie, après celui du 31 janvier
    2020 dont l’épicentre a été enregistré dans la région de Vrancea, principale
    région sismique de la Roumanie. Un séisme plus puissant, d’une magnitude de 5,8
    sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu en octobre 2018 dans le département
    de Buzau.




    Défense
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le ministre français des armées Sébastian
    Lecornu ont discuté jeudi, à Bucarest, du partenariat stratégique bilatéral,
    avec un accent particulier sur la posture de défense et sur la situation de
    sécurité dans la région de la Mer Noire. Les pourparlers ont porté aussi sur le
    stade la mise en place des décisions alliées adoptées lors du sommet de Madrid.
    Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis a remercié la France pour
    les efforts déployés afin de rendre opérationnel le groupement de combat de
    l’OTAN, en Roumanie, en renforçant de
    cette manière, le flanc Est de l’Alliance. A son tour, le responsable français
    a réitéré la disponibilité de son pays de continuer le développement et la
    diversification des relations bilatérales. Sébastien Lecornu a apprécié le
    professionnalisme des militaires roumains et l’excellente collaboration prouvée
    lors des missions communes. Lors des pourparlers avec le premier ministre,
    Nicolae Ciuca, il a annoncé le déploiement d’une escadrille d’avions de combat
    RAFALE pour des missions de police du ciel. Antérieurement, Sébastien Lecornu, accompagné
    par le ministre roumain de la défense Angel Tâlvar, a inauguré le siège du
    groupement de défense collective de Cincu, au centre du pays. Les deux
    responsables ont également visité le centre national d’instruction réunie
    « Getica » de la même localité et ont participé à une cérémonie de
    dépôt de fleurs au Monument des Héros français de Bucarest. La France est à la tête du groupement de
    combat de l’OTAN en Roumanie constitué à compter du mois de mai.












    GoTech World – Bucarest accueille GoTech World, la plus grande foire
    consacrée au numérique et aux Technologies de l’Information de l’Europe
    centrale et de l’Est. Y participent plus de 80 sociétés mondialement connues,
    130 speakers, experts et entrepreneurs du domaine. Aux dires du président de la
    Commission des Technologies de l’Information de la Chambre des députés, Sabin Sărmaş,
    la Roumanie se classe quatrième en Europe du point de vue du nombre de ses
    experts en Informatique. En revanche, les Roumains sont en dernière position
    quant au niveau de compétences numériques élémentaires.


























    Météo
    – Les températures demeurent supérieures à la normale saisonnière. Le ciel sera
    variable et le brouillard fera son apparition notamment dans le centre, l’est
    et le sud-est du territoire. Des pluies éparses toucheront les régions
    occidentales. Les températures maximales iront de 13 à 22 degrés.







  • La semaine du 26 septembre au 2 octobre

    La semaine du 26 septembre au 2 octobre




    La Roumanie condamne les référendums illégitimes
    d’Ukraine




    La Roumanie rejoint
    les pays qui condamnent fermement les référendums illégaux et illégitimes
    organisés par la Fédération de Russie du 23 au 27 septembre, dans les régions
    ukrainiennes occupées illégalement par ses soldats et affirmé ne pas
    reconnaître les résultats. Ces simulacres de consultations populaires représentent
    une grave violation du droit international et du coup, elles n’ont aucune
    valeur juridique. Une fois de plus,la
    Russie viole les principes fondamentaux du droit international et agit
    contrairement aux responsabilités qui découlent de son statut de membre
    permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Bucarest réitère son soutien ferme à
    l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et
    appelle tous les autres pays à rejeter les tentatives de Moscou de s’emparer
    des territoires d’autres Etats. Dans le contexte des récentes évolutions en
    Russie et suite à l’appel à la mobilisation partielle lancé par la Russie, le
    Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande vivement aux Roumains
    d’éviter les voyages non nécessaires en territoire russe et à ceux qui se
    trouvent déjà sur place, à le quitter au plus vite possible.

    Les prix de l’énergie, en Roumanie


    Le
    gouvernement roumain a adopté jeudi un décret d’urgence censé lui permettre de
    prolonger jusqu’à la fin de l’année le mécanisme de compensation partielle, de
    50 bani par litre, du prix à la pompe du carburant. La moitié de la
    compensation sera prélevée sur le budget d’Etat et l’autre sera appliquée
    directement à la pompe. Depuis la mise en place de cette mesure, il y a trois
    mois, l’Etat a fait un effort financier de 120 millions d’euros et il s’apprête
    à faire un autre, similaire, d’ici le 31 décembre. Cette semaine encore, le
    Senat de Bucarest, en tant que première Chambre du Parlement notifiée, a adopté
    le décret du Gouvernement concernant le plafonnement et la compensation des
    prix de l’électricité.Le
    document adopté par le Sénat ira maintenant à la Chambre des Députés, en tant
    que chambre décisionnelle dans cette affaire.



    Une délégation roumaine visite le Japon


    Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă et le président de la Chambre des députés,
    Marcel Ciolacu, se sont rendus cette semaine au Japon pour participer aux
    funérailles nationales de l’ancien chef de gouvernement nippon, Shinzo Abe.
    Lundi, Nicolae Ciuca a eu une entrevue avec son homologue japonais, Fumio
    Kishida pour examiner ensemble des questions de sécurité et de défense,
    considérées comme un des quatre piliers de coopération sur lesquels reposera le
    futur Partenariat stratégique bilatéral. Les pourparlers ont porté aussi sur la
    collaboration économique, en sachant que le Japon est le plus grand
    investisseurs asiatique de Roumanie. L’occasion pour le premier ministre nippon
    d’assurer son homologue de Bucarest du soutien de son pays à la signature du
    Partenariat stratégique et au renforcement de la collaboration bilatérale, y
    compris sur le plan extérieur, très importante dans l’actuel contexte régional
    et international.



    Sorin Cîmpeanu démissionne de la tête du Ministère de
    l’Education nationale


    Au
    coeur d’un scandal de plagiat, Sorin Cîmpeanu a démissionné de ses
    fonctions de ministre de l’Education. Il est accusé d’avoir utilisé dans un de
    ses cours universitaires des dizaines de pages appartenant à des professeurs de
    l’Université de Sciences agricoles et Médecine Vétérinaire de Bucarest. Sorin
    Cîmpeanu rejetteles accusations et
    soutient que le scandal a pour enjeu de bloquer les lois de l’Education. Suite
    au scandal de plagiat, les partis USR et celui de la Force de la Droite avaient
    annoncé leur intention d’avancer une motion simple contre le ministre Cîmpeanu.
    En démissionnant, celui-ci a mis un terme à son deuxième mandat à la tête du
    Ministère de l’Education nationale entamé en décembre 2020.



    Des estimations sur l’économie nationale


    Au
    premier semestre de l’année en cours, l’économie de la Roumanie a évolué bien
    mieux que prévu. C’est ce que confirme lerapport le plus récent de la Banque européenne pour la reconstruction et
    le développement, qui montre qu’après un rebond de 5,9% en 2021, stimulé par la
    consommation privée, le PIB a enregistré une progression surprenante de 5,8%
    aux premiers mois de 2022. La croissance du PIB pour l’ensemble de 2022 est
    estimée à 5,4%. Le FMI a estimé une avancée de l’économie roumaine de 4,8%,
    soit une hausse de plus de 2%. Mais la situation sera différente l’année
    prochaine, estime la Banque européenne pour la reconstruction et le
    développement. Pour 2023, les spécialistes proposent seulement 1,9% de croissance
    économique, une valeur révisée, mais toujours en hausse par rapport à
    l’estimation de mai. D’autre part, les statistiques indiquent que le déficit
    budgétaire de la Roumanie a chuté durant les 8 premiers mois de l’année en
    cours de 3,3%, en 2021 à 2,4% du PIB, actuellement.



    La conférence
    plénipotentiaire de l’Union internationale des Télécommunications


    Plus
    de 3000 leaders et délégations de 193 pays discutent à Bucarest, de la future
    direction du numérique dans le cadre de la Conférence de Plénipotentiaires de
    l’Union Internationale des Télécommunications, l’agence des Nations unies pour
    le développement spécialisé dans les technologies de l’information et de la
    communication. Les délégations réunissent des représentants de toutes les
    catégories de l’Union Internationale des télécommunications – entreprises
    privées, institutions académiques, organismes nationaux, régionaux ou
    internationaux impliqués dans la promotion du numérique en conformité avec les
    objectifs de développement durable de l’ONU. La Roumanie est le premier pays
    qui organise un événement d’une telle envergure qui se déroule du 26 septembre
    au 14 octobre.





    De l’or pour le canotage roumain


    La
    Roumanie a remporté 4 médailles d’or aux Championnats du monde d’aviron,
    déroulés en République tchèque, dans la compétition d’aviron simple léger, dans celles de deux en couple hommes et deux
    en couple femmes et dans celle féminine de huit en pointe avec barreuse. Nous
    avons battu des records et marqué une nouvelle page dans l’histoire de ce
    sport a déclaré la présidente de la Fédération roumaine de canotage,
    l’ancienne championne Elisabeta Lipa. La Roumanie a participé aux Championnats
    du monde de République Tchèque avec 35 sportifs et 11 embarcations dont neuf se
    sont qualifiées dans les courses finales.



  • 26.12.2021

    26.12.2021

    Covid – Une
    année après l’administration de la première dose du vaccin anticovid en
    Roumanie, près de 7,8 de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet
    contre le coronavirus et près de 2 millions ont déjà reçu la 3e
    dose. L’intérêt de la population pour la vaccination n’a pas été très fort, à
    l’exception de courtes périodes d’enthousiasme ou de crainte favorisées par les
    vagues successives de la pandémie. Ce dimanche la Roumanie a rapporté 349
    nouveaux cas de contamination dépistés en 24h et 15 décès causés par la Covid.
    A l’heure où l’on parle 450 malades (des non-vaccinés pour la plupart) sont en
    soins intensifs.




    Noël – Pour
    les fidèles orthodoxes, les gréco-catholiques et les catholiques du monde
    entier ce 26 décembre est le second jour de Noël. Samedi, le premier jour de
    Noël, le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, a parlé des
    symboles de cette journée. «C’est une fête qui nous appelle tous à être plus
    généreux, comme les Rois mages, à offrir des cadeaux aux enfants, mais aussi aux
    personnes âgées, aux malades, aux pauvres et à celles et ceux qui sont seuls,
    endeuillés et attristés », dit le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe
    roumaine. Au Vatican, le Pape François a remarqué que le monde devenait
    tellement insensible aux crises et à la souffrance que celles-ci passaient
    désormais inaperçues. Dans son discours de Noël, il a exhorté les dirigeants du
    monde à s’assurer que le vaccin arrive aussi dans les pays les plus pauvres.
    Les effets de la pandémie mettent en difficulté les efforts de trouver des
    solutions aux conflits au niveau international, a encore mis en garde le
    souverain pontife.


    Education -
    Les enseignants et les élèves de Roumanie n’ont pas suffisamment de compétences
    numériques et le système éducationnel roumain ne répond toujours pas aux
    suffisamment bien aux demandes du marché du travail, malgré les progrès
    enregistrés ces dernières années. C’est ce que constate une récente étude de la
    Commission européenne. Une des principales recommandations du Moniteur de
    l’Education, non seulement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de l’UE,
    c’est de placer le bien-être des élèves et des enseignants au centre des
    politiques éducationnelles, en tant que condition préalable pour le succès de
    l’apprentissage tout le long de la vie. La Roumanie se classe 10e au
    sein de l’UE en matière de connectivité et 25e en ce qui concerne
    l’intégration de la technologie numérique dans les activités des entreprises.
    Enfin, pour ce qui est des « services publics numériques », notre pays est
    en queue du peloton européen, tous les indicateurs se situant en dessous de la
    moyenne européenne.




    Dacia – Les
    Français ont acheté cette année près de 100 000 automobiles nouvelles Dacia (producteur
    roumain, membre du groupe Renault), dépassant pour la première fois les marques
    Renault et Peugeot, fait savoir l’agence de presse roumaine Rador qui cite des
    sources internationales. Cette performance permet au producteur roumain de
    reprendre 14% des parts de marché pour les personnes physiques au cours des 11
    premiers mois de l’année, un marché qui compte pour 44% du total des ventes de
    voitures neuves de l’année en cours, alors que le reste est partagé entre les
    véhicules achetés par les compagnies et les services de location à court ou à
    long terme.




    Météo – Il
    fait froid ce dimanche partout en Roumanie. Il neige dans l’est du pays et dans
    les Carpates Orientales, alors que la giboulée est signalée dans les autres
    régions. Une alerte jaune aux inondations concerne plusieurs rivières du centre
    et de l’ouest jusqu’à minuit. Les maxima de la journée iront de 0 à 11 degrés.
    Nous avons une journée morose à Bucarest avec de la pluie et 2 degrés seulement
    à midi.



  • 19/12/2021 (mise à jour)

    19/12/2021 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, entreprend lundi et mardi une visite à Bruxelles pour une série dentretiens avec de hauts responsables des institutions européennes et de lOTAN. Selon un communiqué du gouvernement, lundi, le chef du gouvernement de Bucarest doit rencontrer le président du Conseil européen, Charles Michel. Mardi, le premier ministre devra sentretenir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi quavec dautres membres de la Commission. Le premier ministre Nicolae Ciucă rencontrera au siège de lOTAN le secrétaire général de lOrganisation de lAtlantique Nord, Jens Stoltenberg.




    Frontières — Les flux d’entrée en Roumanie deviennent de plus en plus encombrés au fur et à mesure que la période des fêtes approche. Le trafic est plus intense ces derniers jours aux postes-frontière terrestres — et notamment dans l’ouest du pays. Les pouvoirs publics affirment que l’infrastructure est utilisée à son maximum, et que du personnel supplémentaire travaille. Même cas de figure sur l’aéroport international d’Otopeni, le plus grand du pays, où à compter de samedi, de nouvelles mesures sont appliquées pour gérer le trafic. Le débarquement des passagers se fait par des groupes de 50 personnes toutes les 15 minutes. Les ressortissants européens titulaires d’un certificat numérique ont un couloir séparé, alors que pour les autres, tenus de se soumettre aux vérifications de santé publique, le nombre de médecins de la Direction de santé publique est accru. Ces procédures devraient être simplifiées à partir de lundi, suite à l’introduction du nouveau document obligatoire pour tous à l’entrée en Roumanie — le formulaire numérique de localisation des voyageurs, PLF. Comme dans plusieurs autres Etats européens, il sera utilisé comme instrument d’identification rapide de ceux qui sont entrés en contact avec un éventuel cas de Covid-19.



    Coronavirus en Roumanie — 499 nouveaux cas de Covid 19 en 24 heures, c’est le bilan rapporté ce dimanche par le Groupe de Communication stratégique qui a également annoncé 53 décès, dont 17 antérieurs à la période de référence. Par ailleurs, selon le coordinateur de la Campagne nationale d’immunisation, Valeriu Gheorghiţă, le nombre des personnes qui font la première dose de vaccin est à la baisse. Il a affirmé que d’une semaine à l’autre, les autorités constatent une baisse de 15 à 25 % du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose. Depuis le début de la campagne de vaccination en Roumanie, le 27 décembre 2020, plus de 7,7 millions de personnes ont été entièrement vaccinées. La Roumanie est avant-dernière dans l’UE du point de vue du nombre de personnes immunisées contre le Covid-19.



    Budget — En Roumanie, le projet de loi du budget de l’Etat 2022 et de celui de la sécurité sociale seront déposés lundi au parlement pour débat. Ils seront approuvés soit avant Noël, soit tout de suite après, a annoncé le ministre des Finances, Adrian Câciu. Le premier ministre Nicolae Ciucă a précisé voici quelques jours que le gouvernement se préoccupait de maintenir l’équilibre budgétaire et qu’il respecterait l’engagement assumé devant la Commission européenne d’avoir un déficit de 5,84 % du PIB.



    Education — L’enseignement professionnel et la formation des enseignants, la mobilité des professeurs et des élèves, la reconnaissance des parcours professionnels et la numérisation ont constitué les principaux sujets abordés par les ministres de l’Education de Roumanie et de France, Sorin Cîmpeanu et Jean-Michel Blanquer, dans le cadre d’une rencontre qui a eu lieu à Paris. Renforcer les universités européennes sera une des priorités de la présidence française du Conseil de l’UE, et la Roumanie fait déjà partie de beaucoup de projets. Jean-Michel Blanquer a félicité la Roumanie — pôle de la francophonie en Europe centrale et de l’Est. Ici, un million d’élèves et d’étudiants environ apprennent le français en tant que première ou seconde langue vivante. Quant à lui, le ministre roumain a mis l’accent sur l’importance de l’étude de la langue roumaine en France, pour que les jeunes roumains ne perdent pas le contact avec leur langue maternelle. 300 à 400 000 Roumains vivent en France.



    Enescu — Une place de Paris portera le nom du grand musicien roumain George Enescu, a annoncé sur Twitter Laurence Patrice, adjointe à la maire. La décision a été saluée par l’ambassadeur de Roumanie en France, Luca Niculescu. Il a précisé que la place était située à proximité de l’Opéra Garnier. La décision de la municipalité de Paris clôture l’Année Enescu, qui marque les 140 années de la naissance du compositeur roumain.



    Sondage — La plupart des salariés roumains considèrent 2022 avec optimisme, après une année où un quart d’entre eux seulement affirment que tout s’est bien passé pour eux. Ce sont les résultats d’un sondage réalisé sur une plateforme de recrutement. Près de 71 % considèrent que 2021 a été plus difficile que la première année de la pandémie du point de vue des défis personnels et professionnels. Six salariés roumains sur 10 envisagent de changer d’emploi pour accéder à un meilleur salaire en 2022, s’attendent à une promotion ou à une augmentation salariale dans le cadre de leur emploi respectif. Et ce après que 2021 eût apporté pour beaucoup de la fatigue et de l’anxiété. Les leçons les plus importantes que l’année en cours a apportées aux salariés portent sur le fait qu’ils doivent investir davantage dans leur développement personnel et professionnel et se préoccuper encore plus de leur santé physique et émotionnelle.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Ana Bogdan sest inclinée devant la Belge Alison Van Uytvanck en finale du tournoi WTA 125 de Limoges. Lors de leur première rencontre, en 2012, la joueuse belge sétait imposée aussi.



  • 12/11/2021 (mise à jour) :

    12/11/2021 (mise à jour) :

    Covid en Roumanie — 4 844 nouveaux cas de personnes infectées au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie sur plus de 48 000 tests effectués, a fait savoir vendredi le Groupe de communication stratégique. Durant le même intervalle, 307 décès parmi les malades infectés au nouveau coronavirus ont été rapportés. Selon la source citée, 1 733 malades sont hospitalisés en soins intensifs, dont 24 enfants. Près de 100 000 personnes se sont fait vacciner contre la Covid ces dernières 24 h, dont près de 28 000 avec la première dose, la plupart — 43 000 — avec la 2e, et le reste avec la 3e. Par ailleurs, les procureurs ont ouvert un dossier pénal dans le cas de l’incendie qui s’est produit jeudi matin dans la Section Covid de l’Hôpital des urgences de Ploieşti (sud), dans lequel deux malades ont trouvé la mort et une infirmière a été blessée. Elle a des brulures sur 25 % de son corps. Un dossier « contre X » a été ouvert pour homicide involontaire, coups et blessures et destruction involontaire, non-respect des mesures de santé-sécurité sur le lieu de travail. L’incendie survient moins d’un mois et demi après celui qui a ravagé une section de l’Hôpital des maladies infectieuses de Constanta (sud-est), dans lequel 7 malades avaient péri. C’est aussi la 4e tragédie de ce genre en moins d’une année, après celles de Piatra Neamţ et Bucarest, qui ont fait de nombreuses victimes.



    Politique — La direction du PNL, au pouvoir, du PSD, d’opposition, et de l’UDMR, l’actuel partenaire gouvernemental, discuteront, samedi, des points du programme de gouvernance au sujet desquels il n’y a pas eu de conclusion favorable jusqu’ici, a déclaré, vendredi, le leader des libéraux, Florin Cîţu. Après trois jours de négociations, les trois partis souhaiteraient finaliser le programme commun de gouvernance. Des positions communes ont été adoptées dans le cas de plusieurs chapitres, mais il y a toujours des sujets sur lesquels les visions sont différentes. Parmi eux – la majoration des allocations familiales, l’avenir du taux unique d’imposition et la suppression de la Section spéciale d’investigation des magistrats. Après l’élaboration d’un programme commun de gouvernance, les responsables des trois formations politiques devraient négocier la composition du nouveau cabinet. Rappelons-le, après le départ de l’USR du gouvernement, en septembre, le cabinet minoritaire PNL — UDMR a été destitué par motion de censure déposée par le PSD et votée aussi par l’USR. Jusqu’ici, deux tentatives de constitution de cabinets minoritaires ont échoué.



    Exercice — Sept bâtiments des forces navales de Roumanie, des Etats-Unis, de Turquie et d’Ukraine ont participé, vendredi, à un exercice naval qui a eu lieu dans les eaux internationales de la mer Noire, au large des côtes roumaines, apprend-on par le ministère de la Défense de Bucarest. Selon la source citée, les navires se sont entraînés, en commun, pour renforcer la capacité de réaction de l’OTAN en mer Noire. Ils ont appliqué les procédures-type d’opération de l’Alliance pour différentes situations de crise et afin d’accroître le niveau d’interopérabilité entre les forces navales participantes. Après la fin des activités d’instruction en mer, les bâtiments américains font une escale dans le port roumain de Constanţa jusqu’à dimanche. Des rencontres sont prévues du comandant de la VIe Flotte des Etats-Unis, le vice-amiral Eugene H. Black III, avec des officiels militaires roumains.



    Gestion des déchets — La Commission européenne a décidé vendredi de porter de nouveau la Roumanie devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect de l’intégralité de l’arrêt de cette Cour d’octobre 2018. L’arrêt constatait le manquement du pays à ses obligations en matière de gestion des déchets. Conformément à cet arrêt, la Roumanie était tenue, jusqu’en juillet 2009, de fermer et de réhabiliter toutes les décharges qui n’avaient pas obtenu l’autorisation de fonctionner. La Cour a constaté que la Roumanie n’avait pas rempli cette obligation pour 68 d’entre elles. C’est la seconde saisine de la Cour, qui peut mener à des sanctions en rapport au laps de temps écoulé depuis le premier arrêt et jusqu’à atteindre la conformité. Trois ans après le prononcé, la Roumanie n’a fermé et réhabilité que 24 décharges.



    Corruption — Le député roumain Gheorghe Miuţescu, président de l’organisation départementale d’Argeş du PNL, est poursuivi par le Parquet anticorruption pour intervention auprès de la direction de plusieurs institutions publiques pour faire embaucher certaines personnes. Les procureurs poursuivent aussi le vice-président de l’organisation libérale du même département, Cristian Mitrofan, et l’adjoint au maire de la ville de Piteşti, Gelu Tofan. Récemment, le député Miuţescu a démissionné du groupe parlementaire du PNL pour rejoindre le groupe autour de l’ex-leader du parti, Ludovic Orban, qui critique l’actuel chef du parti, Florin Cîţu. Vendredi, le Bureau exécutif du PNL a exclu M Orban du parti, décision qui devra aussi être approuvée par le Conseil national de cette formation politique.



    Numérique — La Roumanie occupe la dernière place en Europe dans l’édition 2021 de l’Indice relatif à l’économie et à la société numérique (DESI), qui suit les progrès enregistrés dans les Etats membres en matière de connectivité à large bande, l’intégration des technologies numériques par les entreprises et les services publics numériques, a annoncé vendredi la Commission européenne. En ce qui concerne le capital humain, la Roumanie est 26e. Selon la Commission, même si le pays a un grand nombre de diplômés en TIC, qui la classent en 4e position, le déficit de spécialistes limite la capacité du pays d’innover et de profiter des avantages de la transformation numérique. La Roumanie est 10e en matière de connectivité et 25e de l’UE pour l’intégration des technologies numériques dans les activités des entreprises. En matière de « services publics numériques », la Roumanie est dernière parmi les Etats membres.



    Tennis — Le duo composé du Roumain Horia Tecău et de l’Allemand Kevin Krawietz évoluera dans le Groupe vert au Tournoi des champions, compétition qui marque la fin de saison dans le circuit professionnel masculin de tennis. Conformément au tirage au sort qui a eu lieu en Italie, à Turin, les couples Nikola Mektic/Mate Pavic (Croatie/N.1), Marcel Granollers/Horacio Zeballos (Espagne/Argentine/N.4) et Ivan Dodig/Filip Polasek (Croatie/Serbie/N.6) feront également partie du même groupe. Dans le Groupe rouge on retrouve les paires Rajeev Ram/Joe Salisbury (Etats-Unis/N.2), Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut (France/N.3), Juan Sebastian Cabal/Robert Farah (Colombie/N.5) et Jamie Murray/Bruno Soares (Royaume-Uni/Brésil/N.7). Horia Tecău et Kevin Krawietz (n° 8) feront leur début dans la compétition samedi, lorsqu’ils affronteront les principaux favoris, les Croates Nikola Mektic et Mate Pavic.



  • Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Transactions bancaires numériques

    Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Transactions bancaires numériques

    Même si quand vous allez dans les magasins, quels qu’ils soient, dans les pharmacies, chez le médecin etc. vous avez l’impression que tout se paie par carte en Roumanie, détrompez-vous. C’est le paiement en espèces qui l’emporte, et de loin : 78 % des transactions ont encore lieu en liquide. Il est vrai, quand vous allez au marché, les commerçants n’acceptent que de l’argent comptant.



    Une étude réalisée par une organisation britannique a analysé les méthodes de paiement de chaque pays, et en a conclu que la Roumanie est en tête de peloton de dix pays considérés comme étant dépendants du paiement en espèces. Ladite étude s’est penchée sur ce type de paiements et sur le nombre de distributeurs de billets. Au Royaume-Uni, c’est le phénomène inverse qui gagne du terrain, et les auteurs de l’étude avancent même que l’argent liquide pourrait disparaître complètement jusqu’en 2026.



    A regarder de plus près, 42 % des citoyens roumains n’ont pas de compte en banque. Dans ce pays, il existe environ 65 distributeurs de billets pour 100 000 habitants. L’Egypte, le Kazakhstan, la Bulgarie et l’Ukraine complètent la liste des cinq premiers pays où c’est le paiement en argent liquide qui domine. Ces deux derniers pays disposent de 94, respectivement 96 distributeurs de billets pour 100 000 habitants, mais c’est le Pérou qui détient la suprématie, avec 127 pour le même nombre d’habitants. A l’opposé, en Norvège, 97 % des paiements sont numériques, il existe 31 distributeurs de billets pour 100 000 habitants et toutes les personnes ont un compte en banque.



    Toutefois, il existe un domaine où la Roumanie se classe dans le peloton de tête dans le domaine des paiements numériques : le paiement par carte du billet de transports publics, mis en place dans 16 villes roumaines à compter de 2018. Ces villes représentent à peu près un tiers de la population de la Roumanie, soit environ 6 millions d’habitants. En effet, quiconque possède une carte Mastercard ou Visa peut s’en servir pour payer son voyage en approchant tout simplement sa carte, son téléphone, sa montre ou tout autre dispositif prévu de la technologie nécessaire des validateurs présents dans les moyens de transport. Bien entendu, tout est sécurisé et il n’y a pas de commission à payer. Et la tendance de l’utilisation de cette forme de paiement est ascendante. Les Roumains comprennent les avantages des paiements électroniques et adoptent volontiers ce système très facile à employer. Il ne faut pas croire que ce système s’adresse uniquement aux Roumains, non. Tous les titulaires de carte Visa ou Mastercard du monde peuvent payer ainsi leur voyage dans les transports en commun desdites villes. Plus de soucis pour trouver des billets papier ni de faire la file pour les avoir. D’ailleurs, selon Visa, la Roumanie occupait en décembre denier la 3e place en Europe, après la Grande Bretagne et la Pologne, pour les paiements numériques des voyages en transports publics. L’Italie et la France la suivaient, mais à très grande distance.



    Conformément au rapport sur l’Indice relatif à l’économie et à la société numériques 2020, publié par la Commission européenne en juin 2020, la Roumanie a un potentiel immense pour la numérisation. Ledit rapport évalue les performances numériques et suit l’évolution des Etats de l’UE en matière de compétitivité numérique. Pour l’un des indicateurs importants pour la transformation numérique, les réseaux à très grande capacité et la technologie 5G, la Roumanie est très avancée. Toutefois, selon le rapport, nous manquons de compétences numériques ; par ailleurs, les performances en matière de digitalisation des entreprises et des services publics sont faibles.



    La numérisation de la Roumanie doit commencer par l’information et l’éducation. Le pays se propose de mettre en place la facture électronique pour les marchés publics. La Roumanie dispose des ressources pour se situer à l’avant-garde de la transformation numérique ; pourtant, la mise en œuvre est lente et il n’y a pas de stratégie claire à ce propos. Selon une autre analyse réalisée par Pricewaterhouse Coopers, le volume des transactions numériques doublera au niveau mondial jusqu’en 2025, par rapport à 2020, et triplera jusqu’en 2030.

  • 18.05.2021

    18.05.2021

    Coronavirus – Le Comité pour les situations d’urgence de la capitale a décidé que les élèves pourront retourner dans les écoles à partir de mercredi, avec le respect de toutes les règles sanitaires. Quant aux chiffres de l’épidémie, les autorités roumaines font état de 681 cas de contamination sur près de 32.000 tests effectués et de 91 patients décédés des suites de l’infection dans les dernières 24 heures. 4.600 malades sont actuellement hospitalisées, dont 719 en réanimation. A ce moment, seulement les départements de Cluj (1,18) et d’Alba (1,14) enregistrent un taux d’incidence supérieur à un pour mille habitants.

    Vaccination – La Roumanie est prête à introduire le certificat vert numérique, a déclaré pour Radio Roumanie le port parole du Service de télécommunications spéciales, Cătălin Chirca. Il s’agit, bien évidement, du passeport vaccinal qui permettrait aux possesseurs de voyager librement en Europe. Le Service roumain de télécommunications spéciales travaille déjà à un système informatique en ce sens : d’un côté un portail web qui permettrait aux citoyens de télécharger gratuitement leur certificat vert et d’un autre une application pour vérifier les certificats émis. Adina Vălean, commissaire européenne aux Transports, a expliqué qu’à présent 18 pays membres de l’UE étaient en train de tester leurs propres solutions informatiques et de vérifier si le lien entre leurs basses de données et la plateforme européenne fonctionnait. Ce vendredi 21 mai ça sera au tour de la Roumanie de tester cela. Le certificat vert numérique, qui comprendra un code QR pouvant être scanné, prouvera qu’une personne a été vaccinée contre la Covid-19, a reçu un résultat négatif à un test de dépistage ou a guéri de la maladie.

    Economie – La Roumanie a eu, au premier trimestre 2021, la plus dynamique économie d’Europe, avec une augmentation de son PIB de 2,8% par rapport au quatrième trimestre 2020, indiquent les données préliminaires publiées mardi par Eurostat. Dans ce classement, la Roumanie est suivie par Chypre (2%), la Hongrie (1,9%) et la Lituanie (1,8%). Plus tôt dans la journée, l’Institut national de la statistique annonçait également une croissance de l’économie du pays au-delà des prévisions. Selon un post Facebook du premier ministre Florin Cîţu, il s’agit du plus rapide redressement économique de l’histoire, qui vient en réponse à la plus grande crise économique du siècle dernier. Le chef de l’exécutif roumain a également précisé que son cabinet préparait de nouvelles mesures pour soutenir une économie roumaine post-pandémie plus forte et plus compétitive. La gouvernement de Bucarest prévoit une croissance économique d’environ 4,3% en 2021, après un déclin de 3,9% l’année précédente.

    Gaza – Bruxelles se penche à son tour sur le conflit entre Israël et les groupes palestiniens de Gaza, le plus meurtrier depuis l’été 2014, lors d’une visio-réunion d’urgence des ministres européens des Affaires étrangères. Le ministre grec des Affaires étrangère, Nikos Dendias, participera aux discussions depuis le Proche-Orient. Le chef de la diplomatie hellène est le premier haut responsable européen de son niveau à visiter Israël, les territoires palestiniens, la Jordanie et l’Egypte, dans une tentative d’apaiser le conflit. Lundi, après une semaine de lutte entre Israël et les militants palestiniens, le président américain Joe Biden a exprimé son soutien à un cessez-le-feu lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Selon une déclaration de la Maison Blanche, les Etats-Unis sont en train de travailler avec l’Egypte et avec autres partenaires afin d’arrêter les hostilités. Antérieurement, les diplomates américains ont bloqué à trois reprises une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à « une cessation des violences » au Proche-Orient. Washington, le principal allié d’Israël, a expliqué qu’un document de ce type serait contre-productif vis-à-vis de ses efforts de médiation du conflit. L’Egypte, le principal médiateur de la région, a promis de travailler aux côtés de la France pour obtenir un cessez-le-feu. Depuis le début des hostilités, le 10 mai, 212 Palestiniens ont été tués à Gaza dont au moins 61 enfants, et plus de 1.400 blessés. Côté israélien, 10 personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées.

    Eurovision – La 65e édition de l’Eurovision de la chanson démarre aujourd’hui à Rotterdam, aux Pays-Bas, sous haute sécurité. La représentante de la Roumanie, Roxen, sera la 13e artiste à monter sur scène lors de cette première demi-finale. 10 artistes se qualifieront ce soir pour la finale et 10 autres seront choisis le jeudi 20 mai, au moment de la deuxième demi-finale. Les 20 finalistes seront rejoints samedi prochain, le 22 mai, pour l’acte final par les représentants des Pays-Bas et des Big Five – la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. La Roumanie a obtenu deux fois la 3e place à l’Eurovision, en 2005 et en 2010, et la 4e place en 2006. Le slogan de cette 65e édition de l’Eurovision est « Open Up ».

    Météo – Temps capricieux et plutôt froid en Roumanie pour cette période de l’année. Tout le pays est placé sous vigilance jaune vents forts. Le vent soufflera jusqu’à 50-60 km/h sur la plupart du territoire et atteindra 70 à 80 km/h localement sur l’ouest et le sud du pays. En montagne, les rafales pourront même aller jusqu’à 80-100 km/h. La moitié nord du pays sera touchée par des pluies fortes. Les températures maximales iront de 13 à 23°, avec 19° à midi dans la capitale Bucarest.

  • Foires traditionnelles vs foires virtuelles

    Foires traditionnelles vs foires virtuelles

    Certaines, comme la Foire du mărțișor de Bucarest, ont renforcé les mesures sanitaires pour pouvoir accueillir leurs visiteurs sur place, d’autres ont déménagé en ligne, comme par exemple la Foire du tourisme. Davantage sur l’édition de cette année avec Traian Bădulescu, consultant en tourisme : « La toute récente édition 2021 de la Foire du tourisme a marqué une première absolue. Ce fut pour la première fois que cette foire a été organisée en ligne, un véritable défi à relever par les tour-opérateurs. Les organisateurs ont fait de leur mieux pour que l’événement ait du succès, même si le nombre d’exposants fut moindre par rapport aux éditions précédentes. Un logiciel performant censé nous permettre de refaire virtuellement une véritable foire du tourisme avait été mis à disposition. Y ont participé toute sorte d’agences, de localités, de régions touristiques ou d’associations aussi bien de Roumanie que d’ailleurs. Même si tout le monde espère pouvoir se retrouver face à face le plus vite possible, la pandémie nous oblige à patienter et à continuer à privilégier le format virtuel. Presque toutes les foires touristiques organisées cette dernière année dans le monde ont eu lieu en ligne, y compris les plus grandes telles World Travel Market de Londres ou la Foire du tourisme d’affaires de Barcelone. Moi, je dis que même en cas d’un retour aux événements traditionnels, il faudrait maintenir quelques composantes virtuelles. Par exemple, comme c’est difficile de faire venir sur place toutes les agences de tourisme importantes, et beaucoup de tour-opérateurs, j’encouragerais la promotion de la Roumanie à travers des conférences et des événements en ligne. A part ça, je continuerais à mettre en place des réunions d’affaires en visioconférence, car cet aspect mérite de perdurer après la pandémie aussi. Bien sûr que j’espère que la Foire du tourisme revienne bientôt au Centre d’expositions Romexpo, mais je ne peux pas m’empêcher de constater que le format virtuel lui confère plus de visibilité à l’étranger. »

    Considérée comme la Foire du livre ayant l’existence la plus longue du pays, Gaudeamus, avec Radio Roumanie pour principal organisateur, se déroulera également dans l’espace virtuel, permettant aux passionnés de lecture de la visiter jusqu’à la fin du mois de mars, depuis chez eux.

    Parmi les quelques téméraires ayant opté pour un format traditionnel, on retrouve le Musée du paysan roumain de Bucarest, qui a ouvert récemment ses portes au public désireux de visiter la Foire du mărțișor. Détails avec Lila Passima, coordinatrice de la Section d’Education muséale de l’établissement. Selon elle, même dans l’actuel contexte pandémique, la tradition du mărțișor ne saurait être mise de côté. « Et ce principalement pour deux raisons. D’abord parce que les traditions urbaines sont devenues tout aussi importantes que les traditions paysannes. Voilà comment s’explique le fait qu’au début du printemps, le Musée du paysan roumain de Bucarest accueille depuis quinze ans déjà la Foire du mărțișor, un événement adapté à l’univers citadin. Comme vous le savez très bien déjà, les origines de cette coutume se perdent dans la nuit des temps. Elle tire ses sources du calendrier agraire paysan qui célébrait l’arrivée d’une nouvelle année. C’est un symbole du renouvellement, tout comme Baba Dochia ou le Dragobete, autant de rituels printaniers issus de l’univers rural. Et même si au début du XXe siècle, les ethnologues ne lui prédisaient pas longue vie, le mărțișor perdure de nos jours encore, adapté, il est vrai, à la culture urbaine. Notre foire se veut un acte culturel avec pour point de départ ce porte-bonheur né à la campagne dont les paysans se servaient jadis pour protéger même la santé de leurs animaux, en leur accrochant aux cornes le fil tressé rouge et blanc. A partir du moment où la tradition de ce fil auquel on attachait, dans un premier temps, une pièce de monnaie, a conquis la ville, le mărțișor s’est transformé en un souvenir. »

    Dans les minutes suivantes, Lila Passima nous invite à faire un tour de la Foire du mărțișor déroulée dans la cour du Musée du paysan roumain de Bucarest. « Ce printemps, nous avons été contraints d’affronter le contexte pandémique, en faisant recours à notre humour, à la créativité et à l’esprit d’innovation. C’est pourquoi nous avons demandé aux participants de faire preuve d’imagination pour nous proposer une offre tout aussi riche que les années antérieures. Le mărțișor, ce petit porte-bonheur tout sympa, se décline sous de nombreuses formes et expressions artistiques, depuis la petite pièce d’argent attachée au fil tressé rouge et blanc, en passant par des représentations des différents héros de la mythologie paysanne et jusqu’aux personnages actuels, tributaires de la culture urbaine et issus des BD, des dessins animés, bref, tous ces héros des technologies actuelles et que l’on retrouve sur Internet. La foire propose aussi des mărțișoare très élégants, réalisés en terre cuite ou en porcelaine et plaqués or. Nous nous félicitons de ce que malgré les conditions strictes de déroulement telle la diminution du nombre d’exposants et la distanciation sociale, nos participants n’ont pas abandonné cette tradition et ont participé à cette foire pour marquer l’arrivée du printemps d’une manière artistique pleine d’imagination et d’humour. »

    Avec chaque nouvelle édition, la Foire du mărțișor reconfirme une tradition qui attire des gens issus de nombreux domaines, comme l’affirme Lila Passima : « Entrée définitivement dans la conscience collective, la Foire du mărțișor attire à chaque fois plus de 10 mille visiteurs. C’est un projet qui perdure. Nous nous sommes vu proposer d’inscrire sur la liste des participants les comédiens de l’Association Grivita 53 dont la présidente, Chris Simion, a mis en place une collecte de fonds pour la construction d’un théâtre. Déroulée sous le slogan « Un mărțișor suffit pour ériger un théâtre », la campagne se veut une excellente initiative pour appuyer le secteur artistique indépendant qui traverse actuellement une période particulièrement néfaste. Cette idée est en égale mesure simple, belle et percutante ».

    Bien que plus triste que d’habitude en raison du contexte pandémique actuel, la Foire du mărțișor a réussi, par son organisation sur place, à offrir au public l’occasion de vivre comme avant.
    (Trad.: Ioana Stancescu)

  • Le mécanisme de redressement et de résilience, enfin adopté

    Le mécanisme de redressement et de résilience, enfin adopté

    Le Parlement européen vient d’adopter
    le Mécanisme de redressement et de résilience, un système de crédits subventions
    et de crédits d’une valeur de 672,5 milliards d’euros censé assurer le
    financement de mesures nationales visant à atténuer les conséquences
    économiques et sociales de la pandémie de coronavirus. Ce mécanisme pourrait
    entrer en vigueur après la mi-février et les Etats membres doivent mettre au
    point leurs propres plans nationaux de redressement, en vertu desquels ils pourront
    avoir accès aux fonds alloués. 13% des montants sont disponibles tout de suite,
    et 70% doivent être contractés avant la fin de l’année prochaine.

    « Il est
    essentiel de vaincre le virus à l’aide de vaccins, mais nous avons aussi le devoir
    d’aider les citoyens, les entreprises et les communautés à sortir de la crise
    économique »
    , a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula
    von der Leyen. Le mécanisme est structuré autour de six axes principaux :
    la transition verte, la transformation numérique, la cohésion économique, la
    productivité et la compétitivité, la cohésion sociale et territoriale, la résilience
    sanitaire, économique, sociale et institutionnelle et enfin les politiques pour
    la nouvelle génération. Ce nouvel instrument financier permettra à l’Union d’atteindre
    son objectif de neutralité climatique à l’horizon 2050 et d’avancer sur le chemin
    de la transition numérique, créant aussi des emplois et stimulant la croissance
    économique.

    Pour ce qui est de la Roumanie, le pays dispose de 30,44 milliards
    d’euros de fonds utilisables pour moderniser et construire des hôpitaux, pour
    financer des plans visant la réaction et la préparation institutionnelle pour
    des situations de crise ainsi que les politiques pour les enfants et la
    jeunesse. Pourtant, au moins 37% des montants destinés aux investissements et
    aux réformes dans les plans nationaux de redressement doivent être consacrés aux
    objectifs climatiques et au moins 20% à la transition numérique. Pour résumer
    en deux mots : les projets privilégiés devraient être intelligents et
    verts, alors que la majorité des projets avancés normalement à Bruxelles par
    les autorités de Bucarest visent l’infrastructure : routes, autoroutes,
    chemins de fer, échangeurs routiers etc. Il s’agit d’objectifs finançables plutôt
    par les programmes opérationnels que par l’actuel mécanisme de redressement.

    Une
    autre conditionnalité importante, c’est la sécurité, puisque l’argent ne pourra
    pas être investi, par exemple, dans les réseaux 5G mis au point par des entreprises
    jugées hostiles, provenant de pays hors UE. Ce qui plus est, les fonds ne
    pourront pas être utilisés non plus pour combler des déficits ou d’autres
    dépenses budgétaires. A présent, le plan de redressement de la Roumanie fait l’objet
    d’un débat public et des consultations permanentes ont lieu avec les
    représentants de la Commission européenne. Le premier ministre roumain, Florin
    Cîtu, a salué le vote du Parlement européen et a souligné que ces fonds étaient
    très importants dans les efforts de relance de l’économie touchée par la crise
    sanitaire.


    « Nous utiliserons cet argent attentivement afin de financer
    les investissements dans l’infrastructure, la numérisation, l’économie verte et
    les réformes structurelles. Nous, le gouvernement, nous comptons finaliser au
    plus vite le Plan national de redressement et de résilience, pour que la
    Roumanie puisse accéder rapidement à ce financement européen »
    , a précisé
    le chef de l’exécutif de Bucarest. Notons
    que Florin Cîtu a également placé l’infrastructure en première position parmi
    les objectifs de la Roumanie. (Eugen
    Coroianu)

  • Présence des femmes dans l’industrie des jeux vidéo

    Présence des femmes dans l’industrie des jeux vidéo

    Novembre numérique, le grand événement que nous devons à l’Institut français de Roumanie, a facilité des rencontres et des échanges exceptionnels sur une thématique particulièrement intéressante. Ce fut le cas de la table ronde consacrée à la présence des femmes dans l’industrie des jeux vidéo, qui a bénéficié de la participation de Jehanne Rousseau, directrice et co-fondatrice du Studio Spiders où elle écrit une partie des scénarios des jeux développés. Personnalité remarquable de ce secteur, reconnue en tant que telle lors de la première Cérémonie des prix Pégase (les César des jeux vidéo), Jehanne Rousseau est l’invitée de Radio Roumanie Internationale.