Tag: OTAN

  • Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Acteur clé sur le flanc est de l’OTAN, riveraine
    de la mer Noire et voisine de l’Ukraine envahie depuis une année déjà par les
    troupes russes, la Roumanie se voit obligée de gérer une situation de sécurité
    plutôt compliquée. Plus encore, n’étant pas une des économies les plus robustes
    de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, le pays doit faire très attention aux
    dépenses en matière de défense.


    Présenté cette semaine par le secrétaire général
    de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le rapport de l’OTAN pour 2022 classe la
    Roumanie sur la 11e place parmi les 30 Etats alliés, avec 1,75 % du
    PIB alloué à la Défense l’année dernière. Les années précédentes, les
    différents gouvernements de Bucarest, aux multiples couleurs politiques, avaient
    prévu des sommes plus élevées pour l’armée et les autres structures de la sécurité
    nationale, à savoir : 1,86 % en 2021, un peu plus de 2 % en 2020 et 1,84 %
    en 2019. A préciser aussi que les pays alliés de l’OTAN s’étaient engagés à
    plusieurs reprises à investir 2 % de leurs PIBs respectifs dans les dépenses
    militaires, mais pour l’instant seuls 7 Etats y sont parvenus.


    Dans ce contexte, le ministère roumain de la
    Défense nationale a demandé au Parlement de Bucarest d’avaliser le rachat de
    nouveaux systèmes d’armement, obusiers, missiles sol-air et véhicules de combat
    d’infanterie. Ces plans de dotation font partie, en fait, d’un objectif plus large
    de transformation de l’Armée roumaine à l’horizon 2040. Leur rôle est de créer
    des structures de forces flexibles et modernes, dotées de moyens à même
    d’assurer leur survie sur le champ tactique, ainsi qu’une mobilité et une
    connaissance élargie de la situation, mais aussi renforcer leur capacité de
    combat, lit-on dans un communiqué du ministère. Ce sont les bureaux permanents
    réunis des deux chambres du Législatif roumain qui ont décidé de transmettre
    cette demande aux commissions parlementaires en charge de la Défense nationale,
    dont l’avis favorable est presqu’une certitude, selon la presse roumaine.


    De l’avis des experts militaires, ces
    programmes de dotation de l’armée visent aussi à atteindre les cibles assumées
    par la Roumanie en tant que membre de l’OTAN et de l’UE. Sur la liste d’équipements
    à racheter l’on retrouve de la technique militaire de dernière génération, alors que la valeur
    totale du programme de dotation est estimée à 4,2 milliards d’euros. Or, dans
    un pays comme la Roumanie, confronté actuellement à une multitude d’urgences
    économiques et sociales, les acquisitions d’armement semblent trop couteuses. Néanmoins,
    la sécurité coûte, et les recherches sociologiques ont montré que la population
    le comprend. Plus encore, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, affirme
    lui-même que, selon les plus récents sondages, 82 % de la population des pays
    alliés estime que l’Amérique du Nord et l’Europe doivent collaborer pour maintenir
    la sécurité. Et pour cause. « L’OTAN a rendu possible une paix de plus de
    75 ans, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Mais aujourd’hui nous vivons dans
    un monde confronté aux plus grands dangers d’après la Seconde guerre mondiale »,
    a conclu Jens Stoltenberg. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Une année de guerre en Ukraine

    Une année de guerre en Ukraine


    « Après une
    année de guerre, la Russie n’a réussi à atteindre aucun des objectifs que
    Vladimir Poutine lui avait assignée lors de sa fameuse allocution du 24 février
    2022. Mais, par ailleurs, aucun des deux belligérants n’est parvenu à s’imposer
    de manière catégorique, alors que la fin de la guerre ne semble pouvoir être
    décidée ailleurs que sur le champ de bataille », avait affirmé le
    politologue Cristian Pârvulescu, dans une interview pour l’agence Agerpres, une
    année après le déclenchement de l’agression russe en Ukraine. « Car ce n’est
    qu’après la fin des opérations militaires que l’heure des négociations sonnera.
    Et il n’y a que trois issues possibles à ce conflit : soit la Russie gagne ; soit l’Ukraine gagne ; ou alors, aucune des parties n’arrive à s’imposer. Dans
    cette dernière situation, l’armistice devrait acter la réalité qui existe sur
    le terrain au moment précis de l’armistice. Or, cette solution semble aujourd’hui
    inacceptable pour les deux parties », avait encore affirmé le politologue
    Cristian Pârvulescu. Pourtant, le nombre des victimes humaines (morts, blessés
    ou disparus au combat) ne fait qu’augmenter de jour en jour, s’élevant à
    plusieurs centaines de milliers des deux côtés du front depuis le début des hostilités.
    Des millions de civils ont été poussé à l’exile. Des villes entières ont été
    rasées.

    Dans une interview pour
    Radio Roumanie, George Scutaru, directeur général du Centre New Strategy, fait
    le bilan de cette année de guerre, et de ce qu’il apprécie comme constituant le
    plus grand défi pour la sécurité européenne et pour l’Organisation du traité de
    l’Atlantique Nord depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale :


    « Ce
    que l’on a pu voir durant cette année de guerre rend malheureusement justice aux
    positions roumaines, baltes, polonaises, aux positions des Etats situés sur le
    flanc est de l’OTAN, et qui avaient depuis longtemps alerté leurs alliés
    occidentaux sur le danger que représentait la Russie, sur l’urgence d’une prise
    de positions censée empêcher que la Russie ne poursuive ses actions agressives,
    à l’instar de celles menées en 2008 en Géorgie, ou encore en 2014, lorsqu’elle
    avait annexé la Crimée. L’on avait encore une fois misé de manière stupide sur
    les bénéfices du dialogue et de la diplomatie, plutôt que sur le rapport de
    force. Et, avec cela, on a débouché sur une guerre à grande échelle. Ce qui est
    remarquable, reste la volonté de résistance du peuple ukrainien. Et dans ce
    contexte l’on voit combien opportun a été le programme d’entraînement des forces
    ukrainiennes, démarré en 2015 par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et par d’autres
    Etats de l’OTAN. Parce qu’aujourd’hui, l’on voit une armée ukrainienne tout à
    fait différente de ce qu’elle était avant 2014, et cela a eu un impact concret
    sur le terrain. Et puis, de l’autre côté, l’on a pu voir l’armée russe, corrompue,
    mal dirigée, et qui a dû suivre des plans mal ficelés. Et c’est bien ce qui a
    contribué à l’échec de l’offensive russe sur le terrain. Mais il ne faut pas se
    presser de sabrer le champagne. L’on parle d’une puissance qui compte 140
    millions d’habitants, dotée de ressources énergétiques conséquentes, et dirigée
    d’une main de fer par une classe politique jusqu’au-boutiste. Poutine n’est pas
    près de céder. Et la Russie est en mesure d’un point de vue économique de
    poursuivre cette guerre sur le long terme. Nous nous trouvons devant deux
    scénarios : on pourrait se diriger vers une victoire ukrainienne dans la
    seconde partie de l’année, lorsque son armée serait en mesure de faire pencher
    la balance en utilisant à bon escient l’ensemble de l’armement fourni par les
    Occidentaux, et je parle notamment de chars, de blindés, qui peuvent doter l’Ukraine
    d’une force de frappe capable de rompre le front russe et d’isoler la Crimée, ou
    alors l’on pourrait se diriger vers une guerre d’usure, qui s’éteindrait sur
    plusieurs années, jusqu’à l’épuisement de la volonté de combattre des deux
    pays.
    »


    Une chose est sûre : Au mois de février de l’année
    précédente, le Kremlin misait sur une victoire rapide en Ukraine. Mais la résistance
    ukrainienne et l’aide massive apportée par les Etats occidentaux avait surpris ses
    plans dès les premiers jours de la guerre. La menace nucléaire, voilée ou
    directe, a été constamment présente dans cette équation complexe, provoquant de
    l’émotion au sein des populations et la réaction des dirigeants occidentaux.

    Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană :


    « La
    Fédération de Russie n’a semble-t-il ni la capacité, ni la volonté d’escalader la
    guerre en Ukraine vers une guerre contre l’OTAN. Ce serait d’ailleurs totalement
    illogique, car l’asymétrie des forces en présence, surtout avec une Russie déjà
    sensiblement affaiblie par le conflit et dotée des capacités militaires qui se
    sont avérées bien en-deçà de leurs propres estimations, est telle que la
    volonté d’escalade du côté russe serait insensée. Mais la Russie essaye d’utiliser
    contre nous, contre nos populations, des éléments de guerre hybride, dont les
    armes que constituent la désinformation et l’intimidation, en faisant usage de
    la rhétorique belliciste et nucléaire. Le Kremlin essaye d’intimider l’opinion
    publique occidentale. Et cela provoque forcément des angoisses. Il s’agit d’une
    réaction tout à fait compréhensible. Mais ce que je voudrais souligner, pour
    calmer un peu les esprits, c’est qu’il n’existe en réalité aucun indice de
    nature militaire qui pourrait nous faire craindre un usage possible des armes
    nucléaires ».



    Mais en dépit de cela,il se peut bien que la rhétorique nucléaire russe, censée
    intimider l’opinion publique occidentale et rompre la solidarité avec l’Ukraine,
    se poursuive, précise encore le secrétaire-général adjoint de l’OTAN, Mircea
    Geoana. (Trad. Ionut Jugureanu)



  • La semaine du 20 au 26 février 2023

    La semaine du 20 au 26 février 2023




    Le chef de l’Etat roumain, présent au sommet des neuf de
    Bucarest, de Varsovie


    ‘L’unité et la solidarité
    pour l’Ukraine sont absolument essentielles et représentent l’arme secrète dont
    disposent les pays alliés, a fait savoir le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohannis, lors de la réunion extraordinaire des pays du groupe « des neuf
    de Bucarest », organisée à Varsovie. Créé en 2015, suite à l’annexion de
    la Crimée par Moscou, le groupe des pays en Format Bucarest 9 représente une
    initiative des présidents roumain et polonais et comporte aussi la Bulgarie,
    l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Tchéquie.
    La Russie a ramené la guerre en Europe et les pays alliés du Flanc Est de
    l’OTAN se trouvent en première ligne des efforts de lutte contre les
    conséquences négatives de ce conflit brutal et illégal, a martelé Klaus
    Iohannis. Et lui de plaider en faveur d’une présence militaire américaine
    renforcée, parallèlement à la mise en place d’une stratégie des Etats-Unis pour
    la région de la Mer Noire. La réunion de Varsovie s’est déroulée en présence
    aussi bien du chef de la Maison Blanche, Joe Biden que du secrétaire général de
    l’OTAN, Jens Stoltenberg. M. Biden s’est engagé à protéger les pays du Flanc
    oriental de l’Alliance qui, a-t-il précisé, se trouvent en première ligne face
    à la Russie. Pour sa part, M. Stoltenberg a déclaré que l’Ukraine doit se voir
    accorder l’aide dont elle a besoin et que la Russie doit être empêchée à porter
    atteinte à la sécurité européenne.



    Un an depuis l’invasion russe de l’Ukraine


    Un an après le début de
    l’invasion russe de l’Ukraine, le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr,
    a affirmé la volonté de la Roumanie de continuer à soutenir Kiev aussi
    longtemps que nécessaire. Le peuple roumain fait confiance à un système
    international fondé sur des règles et non pas sur des agressions, a ajouté le
    responsable roumain. Le conflit russo-ukrainien a produit la plus grande vague
    de réfugiés en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des millions
    d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie, la plupart pour la transiter. Pourtant,
    une centaine de milliers d’entre eux ont choisi d’y rester. Dans ce contexte,
    le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a réitéré le soutien pluridimensionnel
    que Bucarest a accordé à Kiev. Il a rappelé les facilités économiques, le
    soutien aux exportations des quelques 13 millions de tonnes de céréales,
    l’ouverture de nouveaux points de passage de la frontière commune, l’assistance
    bilatérale au parcours européen de l’Ukraine. Parallèlement, les autorités de
    Bucarest ont décidé de la fermeture du Centre russe pour la Culture et la
    Science de Roumanie. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires
    Etrangères, « à travers ses actions, le centre s’est éloigné
    irrémédiablement des objectifs culturels proposés, en devenant un instrument de
    propagande, de désinformation et de justification des crimes de guerre commis
    par la Fédération de Russie en Ukraine ». Le Centre doit suspendre ses
    activités jusqu’au 20 août au plus tard.





    La présidente moldave, Maia
    Sandu, en visite à Bucarest


    Le
    lendemain de la réunion de Varsovie du groupe des pays en Format Bucarest 9 et
    après avoir reçu les encouragements du président américain, Joe Biden, la
    cheffe de la République de Moldova, Maia Sandu, a visité Bucarest pour des
    discussions avec Klaus Iohannis. Les deux responsables politiques ont passé en
    revue les relations bilatérales et les projets communs. Une occasion pour Mme.
    Sandu de remercier la Roumanie de son soutien constant, notamment dans le
    contexte de la crise énergétique actuelle. Pour sa part, Klaus Iohannis a
    dénoncé les menaces extérieures sans précédent à l’adresse de la République de
    Moldova. Bucarest restera vigilent devant les actions hybrides orchestrées par
    la Russie et continuera à soutenir fermement le respect de la souveraineté et
    de l’intégrité territoriale de son voisin moldave, entre les frontières
    mondialement reconnues. Le président roumain a félicité les autorités
    pro-occidentales de Chisinau pour la manière calme et professionnelle dont
    elles ont su relever les défis du dernier temps. En visite à Bucarest, Maia
    Sandu a rencontré aussi le premier ministre, Nicolae Ciuca et le président de
    la Chambre des députés, Marcel Ciolacu.



    Qu’est-ce qui se passe avec
    le canal de Bystroe


    Cette
    semaine, la Roumanie a fait part de ses inquiétudes après que des indices ont
    révélé d’une opération de dragage lancée par l’Ukraine sur le canal de Bystroe,
    qui traverse une région côtière commune, très sensible du point de vue
    écologique. Bucarest a donc demandé à Kiev de vérifier les travaux qui se
    déroulent. Pour sa part, l’Ukraine a affirmé avoir fait passer le calage des
    navires qui naviguent sur le canal de Bystroe de 3,9 à 6,5 mètres. Bucarest
    s’est dit préoccupé par les travaux qui, dit-il, risquent de porter atteinte à
    l’écosystème qui fait partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO, tout en violant
    les traités internationaux de protection environnementale. En fait, la classe
    politique roumaine et une partie de l’opinion publique s’alertent sur le risque
    que l’Ukraine aurait dragué le canal plus qu’il ne fallait pour le rendre
    navigable pour des navires plus gros. Selon Reuters, après que le pays s’est vu
    limiter l’accès à ses ports à la Mer Noire, les céréaliers ukrainiens naviguent
    sur le canal de Bystroe. Le chef du gouvernement de Bucarest, Nicolae Ciuca, a
    déclaré que tous les travaux en dehors des ceux ordinaires, d’entretien,
    nécessitent une explication. Pour sa part, le chef de la Chambre des députés,
    le social-démocrate, Marcel Ciolacu, a affirmé que la protection du Delta du
    Danube n’est pas négociable. L’Ambassade ukrainienne à Bucarest a transmis que
    les travaux déroulés exclusivement dans la limite des frontières ukrainiennes
    s’inscrivent dans le cadre des opérations courantes de dragage de la voie
    navigable.







  • Des prises de position concernant l’Ukraine

    Des prises de position concernant l’Ukraine

    Un an après le début de l’offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine ne
    change rien dans son discours. Tout au contraire, il persiste dans ses
    accusations contre l’Occident qu’il tient pour principal agresseur. Dans un
    discours à la nation, le leader du
    Kremlin a pointé du doigt les alliés occidentaux de Kiev qu’il accuse d’avoir
    mis en place un plan anti-Moscou. Aux dires du président russe, les
    responsables de Kiev préparaient de toute manière une offensive militaire dans
    le Donbass, au printemps dernier. La Russie traverse une période difficile, a
    encore ajouté Poutine, selon lequel son pays est un bastion qui tient bon
    devant la décadence de l’Occident qui envisage de faire souffrir le peuple
    russe et de le priver de ses richesses.




    « L’Ukraine souveraine est un projet construit comme une
    anti-Russie », a martelé Vladimir Poutine, tout en ajoutant que tant que
    les armes occidentales sont dirigées contre le territoire russe, la Russie sera
    forcée à écarter toutes ces menaces qui persistent à ses frontières. Et puis, toujours
    dans le cadre de son discours à la nation, le président russe a annoncé la
    suspension de la participation de la Russie au traité de réduction des armes
    stratégiques New Start, tout en précisant que Moscou pourrait reprendre les
    essais nucléaires. En parlant des sanctions économiques qui n’arrêtent pas de
    frapper la Fédération de Russie, le leader du Kremlin a précisé que l’économie
    russe n’est pas encore agenouillée. Tout au contraire, a-t-il dit, les
    sanctions ne font qu’ouvrir la voie à d’autres possibilités de développement
    économique.


    Si,
    dans son discours, Vladimir Poutine s’est adressé seulement aux Russes pour les
    convaincre, si c’est toujours nécessaire, de la mauvaise foi occidentale, le
    président américain, lui, s’est adressé à tous ceux qui défendent les valeurs
    occidentales. Après un voyage surprise à Kiev, en Ukraine, Joe Biden s’est
    rendu, mardi, en Pologne, où il a félicité les Ukrainiens pour leur résistance
    et a réitéré le soutien inconditionnel que les Etats-Unis et leurs alliés
    accordent à la souveraineté et à l’indépendance de l’Ukraine. Dans son
    discours, le chef de l’administration américaine a accusé les Russes de
    brutalité extrême et de crimes contre l’humanité et a réaffirmé l’engagement de
    Washington envers le principe de la défense collective stipulé par l’article 5
    du traité de l’OTAN. « Nous seront forts et unis. L’Ukraine ne sera jamais une victoire
    pour la Russie » a rassuré Joe Biden, tout en rejetant les accusations proliférées
    par Moscou à l’adresse de l’Occident. « La guerre n’est pas une nécessité,
    mais une tragédie », a aussi rappelé Joe Biden, insistant sur le fait que
    le président Poutine a choisi la guerre. Il pourrait y mettre un
    terme. Aux dires du président américain, la guerre pourrait cesser si la
    Russie arrête d’attaquer l’Ukraine. En revanche, si l’Ukraine arrête de lutter,
    elle disparaîtra comme nation. Voilà pourquoi, il faut qu’ensemble, on aide
    Kiev à se défendre, a précisé M. Biden. Présente au discours de son homologue
    américain, la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, s’est vu
    féliciter publiquement par Joe Biden qui a salué le parcours européen de
    Chisinau, en invitant la foule réunie à Varsovie d’applaudir la cheffe de l’Etat
    moldave.



  • 14.02.2023 (mise à jour)

    14.02.2023 (mise à jour)

    Séisme – Ce mardi, une nouvelle secousse de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu dans le sud de la Roumanie, à une profondeur de 28 km. Le tremblement de terre a été ressenti notamment à Targu Jiu, mais aussi à Bucarest. C’est le plus fort séisme des 5 dernières années de notre pays. Il a été suivi par deux répliques. De même, lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit toujours dans le sud de la Roumanie, à 15 km de profondeur. Il a été ressenti en Bulgarie et en Serbie voisines, étant suivi de plusieurs répliques d’une intensité inférieure. Dans ce contexte, mais aussi vu les désastres sismiques en Turquie et en Syrie, le gouvernement de Bucarest est en train de se pencher sur plusieurs mesures visant à accélérer la mise en oeuvre du Plan national de consolidation des immeubles à haut risque sismique, dont la plupart sont à retrouver à Bucarest. Les autorités affirment que les programmes de consolidation visent tant les immeubles résidentiels que ceux publics, notamment les écoles, les maternelles et les hôpitaux. En attendant, les spécialistes affirment qu’en cas de tremblement de terre majeur, comme celui de 1977, d’une magnitude de 7,2, des centaines de bâtiments s’écrouleraient dans la capitale roumaine. A noter aussi qu’une centaine de séismes d’une magnitude de plus de 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont rapportés chaque année en Roumanie.

    Espace aérien – Le système de surveillance aérienne de l’armée de l’air roumaine a détecté mardi, à midi, une cible aérienne de petites dimensions similaire à un ballon météorologique qui volait à une altitude de quelque 11 000 mètres au-dessus du sud-est de la Roumanie, informe le ministère roumain de la Défense. Dans ce contexte, les autorités roumaines sont appliqué toutes les procédures standard, dès le moment où l’objet a été détecté deux avions MIG 21 Lancer des Forces aériennes roumaines faisant partie du service de combat de la Police de l’air sous commandement de l’OTAN ayant été déployés depuis la base aérienne 86 de Fetesti vers la zone où la cible a été signalée. Les équipages n’ont pas confirmé la présence de la cible aérienne, ni visuellement, ni sur les radars se trouvant à bord. Les avions sont restés dans la zone une trentaine de minutes afin de pleinement clarifier la situation aérienne, avant de rentrer à la base. Le ministère roumain de la Défense rappelle que les Forces aériennes roumaines surveillent en permanence, en coopération avec les forces alliés l’espace aérien national et la zone de proximité.

    Moldova – La République de Moldova a fermé ce mardi pendant près de trois heures son espace aérien, les médias citent « des raisons sécuritaires » sans autres précisions sur toile de fond de tensions entre cette ex-république soviétique et Moscou. « Chers passagers, l’espace aérien moldave est actuellement fermé », a écrit mardi Air Moldova sur son compte Facebook, en annonçant l’arrêt des vols. Ensuite dans l’après-midi, l’Autorité aéronautique civile de la République de Moldova a annoncé l’ouverture de l’espace aérien de cet Etat. Ce mardi encore, Moscou a rejeté les accusations de la présidente moldave Maia Sandu, qui avait affirmé la veille, que les autorités de Moscou tenteraient dans la période à suivre de forcer le changement du pouvoir politique de Chisinau par des actions violentes censées déstabiliser la République de Moldova. « Ces accusations sont complètement fausses et non fondées », a déclaré la cheffe de la diplomatie russe, Maria Zakharova, dans un communiqué cité par les agences de presse internationales. De l’avis de Moscou, c’est l’Ukraine envahie par les troupes russes qui cause des tensions entre la Russie et la République de Moldova, estimant que c’est le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a lancé la théorie « du plan russe pour la déstabilisation de la Moldova ». Les réactions à ce sujet s’enchaînent. Depuis la Washington, le porte-parole du du Conseil de Sécurité nationale des Etats-Unis, John Kirby a qualifié de « profondément inquiétantes » les informations concernant un supposé complot russe contre le gouvernement de Chisinau. Il a pourtant avoué que le supposé complot n’a pas été confirmé de sources indépendantes, estimant que cela « n’était sans doute pas hors les limites du comportement russe ». Il a également réitéré le soutien de Washington pour le gouvernement et le peuple moldave. Rappelons-le, lundi, la présidente pro-occidentale de la République de Moldova, Maia Sandu avait déclaré que la Russie souhaitait utiliser des diversions, des attaques contre des institutions et des prises d’otages afin de « remplacer le pouvoir légitime de Chisinau par un pouvoir illégitime, qui puisse mettre ce pays à la disposition de la Russie, afin d’arrêter son processus d’intégration européenne, mais aussi pour que la République de Moldova puisse être utilisée par la Russie dans la guerre contre l’Ukraine».

    OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvar, participe ces mardi et mercredi, à Bruxelles, à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine (en format Ramstein) et à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, le chef de l’Etat-major de la Défense, le général Daniel Petrescu, sera lui aussi présent à la Réunion du Groupe de Contact pour l’Ukraine. Puis, les pourparlers des ministres alliés porteront principalement sur le soutien offert à l’Ukraine et la mise en œuvre des décisions prises lors du Sommet de l’OTAN de Madrid de l’année dernière, ainsi que sur les préparatifs du Sommet de Vilnius l’été prochain. A l’agenda des responsables des pays-membres de l’OTAN également : comment de partager de manière équitable les responsabilités au niveau des alliés et les moyens de renforcer l’Engagement pour les investissements dans la défense, précise le même communiqué.

    Ambassadeurs – La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Ann Kavalec, a présenté ce mardi, à Bucarest, ses lettres d’accréditation. La diplomate américaine a été reçue par le président roumain Klaus Iohannis. Arrivée en Roumanie le jeudi dernier, Son Excellence Kathleen Ann Kavalec a été déjà reçue par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Et c’est toujours ce mardi que le président roumain a reçu les ambassadeurs de Turquie, de Slovaquie et du Mexique, qui ont présenté eux aussi leurs lettres d’accréditation.

    Aide humanitaire – La Roumanie a envoyé mardi deux avions militaires de transport, avec à bord des produits nécessaires à la population syrienne touchée par les séismes de la semaine dernière. Le premier se rendra à Gaziantep en Turquie, le second atterrira à Beyrouth, au Liban. Cela, parce que la Syrie fait l’objet de plusieurs sanctions internationales à cause de sons régime autoritaire, qui n’a demandé de l’aide qu’il y a quelques jours. Par ailleurs, lundi, un 2e train de la Société roumaine des chemins de fer comportant une vingtaine de wagons des produits de première nécessité est parti de Bucarest pour la Turquie. Le premier train roumain transportant de tels produits y était arrivé le 11 février. En même temps, une équipe du Centre d’éducation canine de Craiova (sud) s’est rendue en Turquie. La Roumanie continue donc d’aider ce pays dévasté par les séismes, la semaine dernière. Déjà, plusieurs équipes de sauveteurs roumains sont sur place et de nombreux Roumains ont répondu aux appels de l’Ambassade de Turquie offrant leur aide.

    Séismes – Le PE vient d’adopter la déclaration appelée « La réponse européenne à la tragédie qui a frappé la Turquie et la Syrie », en signe de solidarité les victimes des tremblements de terre du 6 février dernier. La déclaration a été présentée par la présidente du PE, Roberta Metsola, qui a précisé que le Mécanisme européen de protection civile avait été activé, des aides ayant été tout de suite envoyées sur place. Pour sa part, le commissaire européen à la gestion des crises, le Slovène Janez Lenarčič, a annoncé l’organisation, le mois prochain, d’une conférence des donateurs pour la reconstruction. Les députés européens ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes. Entre temps, sur le terrain, les équipes d’intervention poursuivent la recherche des survivants, mais 8 jours après le désastre, les chances d’en trouver sont de plus en plus réduites. Le bilan des victimes a dépassé les 31 000 morts en Turquie et 5 700 en Syrie.

    Timisoara – Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, se prépare pour l’ouverture officielle de son programme en tant que Capitale européenne de la culture 2023. A compter de ce vendredi, 17 février, les plus grandes personnalités du théâtre, du cinéma et de la musique internationale et locale sont attendues à Timisoara. Le spectacle marquant le lancement du programme a été réalisé par Bobi Pricop, un des metteurs en scène les plus en vogue actuellement en Roumanie et collaborateur des plus grands théâtres à travers le pays. De même, sur la scène installée Place de l’Union de Timisoara, monteront ce vendredi plusieurs artistes importants, dont la chanteuse hip-hop Aliona Aliona d’Ukraine. Le spectacle se poursuivra avec des moments d’acrobatie et de la musique rock. Samedi, le fameux compositeur suédois-britannique Jay-Jay Johanson donnera un concert dans la Salle du Palais de la Culture.

    Météo – Les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie dans les jours à venir. Les chutes de neige seront assez isolées et limitées à l’arc des Carpates, alors que la pluie sera au rendez-vous sur le reste du territoire. Les minimas iront de -8 à 2 degrés et les maximas de 2 à 12 degrés.

  • La semaine du 06.02 au 12.02.2023

    La semaine du 06.02 au 12.02.2023


    Le chef de l’Etat roumain au Conseil
    européen de Bruxelles


    Présent au
    Conseil européen de Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué
    aux côtés des autres leaders européens, la présence au sommet du leader
    ukrainien, Volodymyr Zelenski, comme une preuve supplémentaire de la solidarité
    et de l’unité européenne. Dans ce contexte, M. Iohannis a insisté sur l’importance
    du maintien du soutien européen accordé à Kiev. Et lui de rappeler l’appui
    humanitaire et économique que la Roumanie a offert à son voisin ukrainien, y
    compris en facilitant le transport des céréales d’Ukraine ou en appuyant Kiev
    dans son parcours européen. Lors du Conseil de Bruxelles, Klaus Iohannis a
    insisté pour des sanctions supplémentaires contre la Russie. Par ailleurs, il a
    annoncé poursuivre les discussions sur l’adhésion de la Roumanie à Schengen et
    a annoncé son intention de visiter prochainement la Bulgarie pour démarrer avec
    son homologue, des actions communes au niveau diplomatique. Klaus Iohannis :


    « Pour moi,
    pour la Roumanie et pour les Roumains, il est très important d’adhérer à l’Espace Schengen. Je ne veux pas lier la
    discussion de telle ou telle date, puisque j’ai déjà vu en décembre que cela
    est impossible, ce genre de discussions prennent en considération de nombreux
    aspects européens. Malheureusement, de tels débats renvoient aussi à des
    questions de politique intérieure. Ce n’est pas bien et on ne saurait ignorer
    un tel aspect. J’ai déjà discuté avec le président Rumen Radev pour démarrer
    des actions communes ».


    Aux dires de
    Klaus Iohannis, la Roumanie n’est ni source de migration, ni pays de
    transition. Présent à Bruxelles, le président roumain a ajouté que ces deux
    problématiques sont européens et que Bucarest participera aux démarches censées
    trouver les meilleures solutions. Il ne faut pas confondre la migration et l’adhésion
    à Schengen, a précisé Klaus Iohannis.



    La Roumanie offre de l’aide à la
    Turquie, sévèrement frappée par un fort tremblement de terre


    Suite aux
    séismes dévastateurs en Turquie, la Roumanie a rejoint rapidement les équipes
    internationales qui y ont été envoyées, afin d’aider les secouristes locaux. A
    présent il y a 120 sauveteurs roumains, ainsi que sept chiens spécialement
    formés pour ces opérations. Un deuxième équipage, accompagné par des véhicules
    d’intervention y a été renvoyé mercredi soir. Le chef du Département des
    Situations d’Urgence, Raed Arafat, a précisé :


    « Nos équipes resteront sur place autant
    qu’il faudra. Si nous avons besoin de remplacer le personnel ou bien d’envoyer
    du support logistique, cela se passera rapidement, grâce à nos collègues des
    Forces Aériennes. Nous espérons pouvoir sauver autant de personnes que possible
    et, bien sûr, aider nos collègues, qui à présent sont confrontés à une
    situation sans précédent ces dernières années.
    » a déclaré
    Raed Arafat.


    En ce qui
    concerne la Syrie, aussi fortement touchée par les séismes, la Roumanie a
    décidé d’envoyer uniquement des aides humanitaires, a précisé encore Raed
    Arafat. Par ailleurs, le Ministère des Affaires Etrangères a rapatrié de
    nombreux citoyens roumains qui l’on sollicité suite aux séismes. L’Ambassade
    roumaine à Ankara a annoncé rester en contact avec des dizaines de Roumains
    vivant en Turquie.



    Le deuxième système de missiles sol-air
    Patriot pour la Roumanie


    La Roumanie a reçu
    cette semaine le deuxième système de missiles sol-air Patriot, sur les quatre achetés
    dans une première étape du programme de dotation des Forces aériennes. Aux
    dires du ministre de la Défense, Angel Tîlvar, les militaires roumains sont en
    pleine formation pour pouvoir utiliser ces systèmes de défense antiaérienne qui
    fournissent une « capacité de défense aérienne robuste, crédible, interopérable
    et flexibles, destinée à réaliser des missions de l’armée roumaine ».


    Selon le
    Ministère roumain de la Défense, les systèmes Patriot de dernière génération
    sont arrivés pour la première fois, en Roumanie, en 2020. La livraison des deux
    prochaines batteries a déjà commencé l’année dernière et les tests et leur
    réception devraient s’achever avant le mois d’avril. Depuis 2021, le système
    Patriot effectue des missions spécifiques de défense aérienne et contre les
    missiles de l’espace aérien de la Roumanie et de l’OTAN.




    Le taux directeur annuel à 7%


    Au bout de deux
    ans de taux directeur record et onze majorations, voilà que la Banque centrale
    de Roumanie a décidé de conserver le taux directeur annuel à 7%. La BNR a
    conservé aussi les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires
    sur les passifs en lei et en devises des établissements de crédit,
    c’est-à-dire, les sommes que les banques commerciales sont obligées à détenir
    dans les comptes ouverts auprès de la BNR. Les décisions adoptées par la Banque
    centrale de Roumanie interviennent dans le contexte où la BNR s’attend à voir l’inflation
    baisser plus vite que prévu. Le taux annuel de l’inflation a enregistré une
    légère baisse en décembre dernier, en dépassant d’un peu les 16%. La Banque
    centrale s’attende à ce qu’il atteigne un montant d’un seul chiffre au
    troisième trimestre de l’année en cours, dans le contexte d’une prolongation du
    plafonnement des tarifs énergétiques.



  • 08.02.2023 (mise à jour)

    08.02.2023 (mise à jour)

    Séismes – Les séismes puissants qui ont frappé lundi la Turquie et la Syrie ont provoqué la mort de quelque 12 000 personnes, dont deux tiers en Turquie – selon les bilans officiels. On décompte aussi plusieurs dizaines de milliers de blessés. Alors que les températures sont glaciales, les secouristes tentent de trouver des survivants. 10 provinces touchées par le désastre ont été déclarées « zone de désastre » par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui y a imposé l’état d’urgence pendant trois mois. 70 Etats ont offert leur aide aux opérations de recherche et de sauvetage. Les équipes envoyées par la Roumanie en Turquie comptent 120 personnes dont des secouristes de l’Inspection générale des situations d’urgences, du personnel médical et des spécialistes qui manient sept chiens d’intervention. De nombreux Roumains ont contacté l’ambassade de Roumanie à Ankara, pour annoncer la situation difficile dans laquelle ils se trouvent, mais peu d’entre eux ont demandé d’être rapatriés en Roumanie. La Turquie est située sur une des principales zones sismiques du monde. En 1999, un tremblement de terre s’est produit le long de la faille d’Anatolie du nord, dans la région du nord de Düzce, provoquant la mort de plus de 17 000 personnes. La Roumanie accordera de l’aide humanitaire aussi à la Syrie, suite à une demande de celle-ci via la Protection civile européenne.

    OTAN – La Roumanie a déjà reçu le deuxième système sol-air Patriot dans le cadre de la première étape du programme de dotation de l’armée de l’air. Les systèmes Patriot de dernière génération ont été livrés à la Roumanie pour la première fois en 2020, et cette année 2023 marquera la fin de la première étape du programme de dotation, a déclaré le ministère roumain de la Défense, Angel Tilvar. Le Patriot est considéré comme l’un des systèmes de défense aérienne les plus avancés de l’arsenal américain. Il s’agit d’un système mobile qui comprend généralement un radar puissant, une station de contrôle, un groupe électrogène, des stations de lancement et d’autres véhicules de soutien. Une batterie Patriot récemment produite coûte à elle seule plus d’un milliard de dollars.

    Bruxelles – Une réunion extraordinaire du Conseil européen commence jeudi à Bruxelles, avec à l’ordre du jour, entre autres l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la situation économique de l’UE et la migration. Le sommet a été précédé mardi par une visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, auquel a participé aussi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. La réunion des 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE analysera plusieurs aspects importants et le président Klaus Iohannis écrivait sur un réseau de partage à la fin de la visioconférence que les pourparlers préparatoires ont ciblé l’appui accordé à l’Ukraine sur tous les dimensions, la consolidation de la compétitivité de l’économie de l’Union et sur l’implémentation de mesures concrètes de combattre la migration illégale. Même si officiellement le thème de l’élargissement de l’Espace Schengen ne figure par à l’agenda de la réunion des leaders européens, le président roumain Klaus Iohannis pourrait évoquer ce sujet aussi dans le plénum de la réunion et dans le cadre de réunions bilatérales avec ses homologues. Au Conseil Justice et Affaires Intérieures du 8 décembre 2022, l’Autriche et les Pays-Bas ont bloqué l’admission de la Bulgarie à Schengen, alors que l’adhésion de la Roumanie a été bloquée par l’Autriche.

    Lait – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi les normes d’application de la loi du lait et des laitages, qui réglemente ce marché, afin de protéger les producteurs et les industriels. Un observatoire du lait et des laitages pourrait également devenir fonctionnel avec le but de collecter, transformer, centraliser les chiffres relatives aux élevages de vaches, buffles, brebis et chèvres. Dans le collimateur les populations d’animaux, les quantités de produits, les prix de vente mais aussi les couts de production. Mercredi également, le gouvernement a approuvé un soutien aux éleveurs de vaches pour compenser une partie des pertes enregistrées l’année dernière. La mesure vise 40 000 fermiers et le montant total alloué est de 44 millions d’euros.

    Macédoine du nord – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi avec son homologue de la République de Macédoine du Nord, Bujar Osmani. Les pourparlers ont eu lieu alors que la Macédoine du Nord assume la présidence tournante de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, dans un contexte difficile, marqué par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Bogdan Aurescu a assuré son homologue macédonien de l’appui que la Roumanie accordera à la Macédoine du Nord dans son parcours d’adhésion à l’UE. Le ministre Aurescu a remercié à son homologue Bujar Osmani pour la coopération efficace dans le cadre de l’OTAN et surtout pour la participation des militaires de la Macédoine du Nord dans les structures alliées sur le territoire de la Roumanie, ce qui constitue une contribution concrète au renforcement du Flanc est de l’OTAN.

    Syndicats – Les membres de la Fédération syndicale Sanitas ont manifesté aujourd’hui pour la troisième journée consécutive à Bucarest, devant les sièges des différents partis politiques. Quelques centaines de personnes liées aux organisations syndicales et venues de tout le pays, battaient déjà le pavé mardi. Ils se sont arrêtés devant plusieurs hôpitaux afin d’exprimer leur mécontentement concernant la loi encadrant les salaires et le sous-financement des institutions médicales et de l’assistance sociale. Parmi leurs revendications, les manifestants réclament une hausse des salaires du secteur d’au moins 15%. Une délégation de la Fédération Sanitas a été reçue lundi par un conseiller du premier ministre auquel elle a pu transmettre ses revendications. Les représentants des syndicats ont averti que si les autorités ne répondaient pas à leurs revendications, un nouveau calendrier des protestations pourrait être décidé.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi avec une majorité de voix la motion simple initiée par l’Union Sauvez la Roumanie et par la Force de la Droite, d’opposition à l’encontre du ministre de l’Intérieur, Lucian Bode. Les signataires de la motion l’accusaient de plagiat et de l’échec de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Lundi, lors des débats sur la motion, le ministre Bode a affirmé que les accusations de l’opposition ne reflétaient pas la réalité et qu’elles avaient été démarrées dans des buts électoraux. C’est la deuxième motion simple à l’adresse du ministre Bode, après celle d’octobre qui vient d’être rejetée.

  • 01.02.2023

    01.02.2023

    Politique – Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest commencent aujourd’hui la première session parlementaire ordinaire de cette année. A l’ordre du jour : plusieurs projets de lois importants pour respecter les jalons assumés par le biais du Plan national de relance et de résilience. Les leaders du PSD et du PNL, les principaux partis de la coalition gouvernementale ont énuméré parmi les priorités législatives les projets relatifs à l’Education et la réforme des régimes spéciaux des retraites. Egalement parmi les priorités des libéraux, augmenter le seuil d’imposition des pensions de retraite et un projet visant à organiser les élections municipales et législatives en même temps en 2024. C’est au mois de mai, qu’est prévue – conformément au protocole de la coalition gouvernementale – la rotation des premiers ministres entre le PNL et le PSD. Les sociaux-démocrates ont annoncé qu’ils préparaient un nouveau programme de gouvernance alors que le président social-démocrate, Marcel Ciolacu, qui devrait assurer les fonctions de premier ministre en ce cas a proposé l’idée de réduire l’impôt sur le travail et de surimposer les entreprises qui rapportent des revenus très élevés. L’USR, d’opposition, a annoncé initier dès le premier jour de la session parlementaire, une nouvelle motion simple à l’encontre du ministre de l’Intérieur, Lucian Bode, sur la toile de fond des accusations de plagiat liées à sa thèse de doctorat.

    Corruption – Le tribunal de Bucarest a rejeté la demande de la Direction nationale anticorruption de placer le directeur de la compagnie Romarm, Gabriel Ţuţu et d’Alexandru Piţurcă, le fils de l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale de foot de la Roumanie, Victor Piţurcă en détention provisoire pour une période 30 jours dans un dossier lié à un contrat d’achat de masques de protection non conformes pour le ministère de la Défense. Les deux hommes seront placés sous contrôle judiciaire. Alexandru Piţurcă avait été arrêté mardi pour une période 24 heures, étant accusé de trafic d’influence, alors que Gabriel Tutu a lui aussi été arrêté pour un jour. Dans le même dossier, Victor Piţurcă est poursuivi également pour des faits de trafic d’influence. Conformément aux procureurs de la DNA, dans le contexte de la pandémie générée par le virus SARS COV 2 de mars 2020 à avril 2021, Gabriel Ţuţu, en tant que directeur général de Romarm, compagnie détenue par l’Etat et principal fournisseur d’équipement militaire, aurait conclu deux contrats avec une association d’entreprises parmi lesquelles une contrôlée par Alexandru Piţurcă. Cette affaire s’est avérée désavantageuse pour la compagnie Romarm, puisque les outillages de production des masques sanitaires n’étaient pas conformes. Gabriel Ţuţu aurait reçu un pot de vin de 10 mille euros, selon les hommes de la loi.

    Culture – L’association culturelle « Iancu ȚUCĂRMAN et Maria POPA » organise aujourd’hui dans la petite salle de l’Athénée roumain un événement censé commémorer la personnalité culturelle qui a été Iancu Ţucărman, à l’occasion du récent centenaire de sa naissance. Survivant de l’Holocauste, du pogrom d’Iasi, dans l’est et du train de la mort de 1941, modèle de gentillesse et d’amour pour les autres, malgré les périodes difficiles qu’il a vécu, Iancu Ţucărman, hormis son métier d’ingénieur agronome a assumé la formation de jeunes musiciens d’exception. Réalisé dans le cadre d’un partenariat avec la Société roumaine de radiodiffusion, l’Institut culturel roumain, l’orchestre philharmonique George Enescu, l’association Fraterna et avec l’appui de l’ambassadeur américain Adrian Zuckerman, l’événement inclut des récitals de musique donnés par des instrumentistes de renom.

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, entame une visite officielle en Azerbaïdjan, à Bakou, du 2 au 3 février à l’invitation de son homologue, Ilham Aliyev. Les deux présidents ouvriront la réunion ministérielle du Conseil consultatif du corridor sud de transport du gaz. La visite du chef de l’Etat roumain se déroule en suite aux pourparlers avec le président azéri à Bucarest en décembre 2022, à l’occasion de la participation des deux hommes à la cérémonie de signature de l’accord entre les gouvernements de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de la Roumanie et la Hongrie relatif au partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. L’Azerbaïdjan est le premier Etat de la région du Caucase du sud avec lequel la Roumanie a élevé les relations bilatérales au niveau de partenariat stratégique en 2009.

    OTAN – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a salué, mercredi l’intention du Japon de doubler ses dépenses militaires durant les cinq prochaines années et a déclaré que celle-ci reflète l’engagement des nippons pour la sécurité d’un monde « volatil ». Depuis plusieurs dizaines années, le Japon, limite ses dépenses militaires à environ 1% du PIB, mais le gouvernement dirigé par le conservateur Fumio Kishida a approuvé en décembre 2022, une nouvelle doctrine sécuritaire qui inclut la majoration du budget de la défense à 2% du PIB à l’horizon 2027. Les menaces croissantes de la part de la Chine et de la Corée du Nord communistes, ainsi que l’invasion russe en Ukraine rendent très populaire cette décision parmi l’opinion publique nippone.

    Météo – Dans les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates, le ciel est couvert et il neige alors que sur l’ouest et le nord-ouest des précipitations mixtes pluie-giboulée sont possibles. Dans les Carpates occidentales et sur le nord des Carpates Orientales, les chutes de neige sont assez modérées. Températures assez élevées sur le reste des régions allant de -1 à 10 degrés. 5 degrés et du soleil à Bucarest.

  • La semaine du 23 au 29 janvier 2023

    La semaine du 23 au 29 janvier 2023


    De l’aide au
    paiement des factures énergétiques


    Cette semaine, la Roumanie a commencé à imprimer les
    cartes que le gouvernement distribuera aux consommateurs vulnérables pour
    alléger le montant des factures énergétiques. A partir du 1 février, quelque
    2,8 millions de familles se verront attribuer une carte qu’elles pourront
    utiliser à partir du 20 février pour payer le chauffage et l’électricité. Le
    soutien financier offert par le gouvernement sera de 1400 lei, soit 280 euros,
    versés en deux tranches. Rappelons-le, les factures de l’électricité et du gaz
    ont explosé dernièrement en Roumanie, en poussant les autorités à mettre en
    place un système de plafonnement des tarifs énergétiques.



    La croissance économique et la confiance chez les Roumains




    Plus de la moitié des Roumains est particulièrement impactée
    par la majoration des prix, selon un récent sondage d’opinion. Sur l’ensemble
    des sujets questionnés, 28% considèrent la hausse des tarifs, de l’inflation et
    des utilités comme principaux aspects auxquels les autorités devraient
    remédier. La liste des problèmes qui mécontentent les Roumains se complète par
    le niveau de vie, le montant des salaires et des pensions de retraite. 75% de
    nos concitoyens disent que le pays se dirige dans une mauvaise direction,
    contrairement à 12% pour lesquels le pays est inscrit sur la bonne voie. Par
    ailleurs, la Commission nationale chargée de la Statistique et la Prévision a
    mis en avant la croissance record que la Roumanie a enregistrée l’année
    dernière, en faisant un bond de 240 milliards d’euros obtenus en 2021 à presque
    290 milliards d’euros en 2022. Pour cette année, la même Commission prévoit un
    ralentissement de la croissance économique qui passera, dit-elle, de 4,9 à
    2,8%. Selon les prévisions, le taux d’inflation baissera d’ici la fin de
    l’année de 16, 4% à 8%.



    Le nombre de cas d’infections respiratoires est à la
    baisse


    Après une recrudescence du nombre de cas de grippe et
    d’infections respiratoires signalée pendant les premiers jours de cette année,
    voilà que la situation commence à se calmer en Roumanie. Le ministre de la
    Santé, Alexandru Rafila, a déclaré que pour 2024, il espère une approche
    différente de la vaccination antigrippale qui concerne, espère-t-il, le plus de
    Roumainspossible. Pour une couverture
    vaccinale efficace, il faudrait que 3,5 millions de personnes, issues notamment
    des catégories à risque, soient immunisées. Aux dires du responsable roumain de
    la Santé, en Roumanie, les infections respiratoires en général et la grippe en
    particulier sont entrées en phase descendante ce qui permettra au pays de bien
    franchir le pic de l’épidémie.



    Un fait divers à
    fort impact social


    Un accident tragique s’est
    produit cette semaine dans la capitale roumaine,Bucarest, où une femme a été attaquée et tuée
    par une meute de chiens errants. L’incident a remis sur le tapis le sujet des
    chiens sans maître qui existent toujours dans les rues des villes roumaines.
    Des enquêtes et des contrôles sont en cours, mais aucun responsable n’a été
    identifié. Pointée de doigt, l’Autorité pour la surveillance et la protection
    des animaux, auprès de la Municipalité de Bucarest fait passer la
    responsabilité à la Police locale de l’arrondissement concerné, accusée de ne
    pas avoir sanctionné les Bucarestois qui délaissent leurs chiens ou qui
    refusent de les faire stériliser..



    Le rapport du GRECO


    La Roumanie a mis en place d’une manière correcte la
    plupart des recommandations que Bruxelles lui a faites pour lutter contre la
    corruption au sein des parlementaires et des magistrats, peut-on voir dans un
    rapport du GRECO, le Groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe.
    L’organisme considère que Bucarest devrait mieux gérer les conflits d’intérêts,
    tout en mettant en place une série de règles pour un lobbying plus responsable
    de la part des parlementaires. Une fois votées, les nouvelles lois de la
    justice devraient être suivies par la mise en place proprement dite des
    prévisions adoptées, conclut le GRECO.



    La Roumanie et la guerre en Ukraine


    Des milliers de soldats
    resteront en place, en Roumanie, à la base de Mihail Kogalniceanu, au moins
    jusqu’en octobre, ont fait savoir des responsables du Pentagone cités par Le
    New York Times. Quelque 4000 soldats de la 101e Division aéroportée des
    Etats-Unis se trouvent déployés depuis l’été dernier, sur cette base du sud-est
    roumain. La plupart des troupes alliées stationnées en Roumanie pour renforcer
    le Flanc Est de l’OTAN viennent des Etats-Unis, de France, du Canada, de la
    Grande Bretagne, de l’Italie, des Pays Bas, de Pologne ou encore du Portugal.
    D’ailleurs, les chefs de la diplomatie française, Catherine Colonna et
    néerlandaise, M. Wokpe Hoekstra sont venus vendredi, en Roumanie pour rendre
    visite à leurs soldats déployés au centre du pays, sur la base de Cincu.




    Les 164 ans
    écoulés depuis l’Union des Principautés roumaines de Valachie et Moldavie


    Le 24 janvier
    1859, les principautés roumaines de Valachie et de Moldavie s’unissaient sous
    le règne du souverain Alexandru Ioan Cuza. Historiquement, c’est la première
    étape de la création de l’État roumain moderne, un processus achevé en 1918.
    Cette année, des cérémonies militaires et religieuses ont été programmées par
    le ministère de la Défense, en collaboration avec les autorités centrales et
    locales, dans toutes les garnisons où des monuments dédiés à l’Union des
    Principautés roumaines ont été érigés. L’épicentre des manifestations a été la
    ville de Iaşi (dans l’est), ancienne capitale de la Moldavie et pour un bref
    laps de temps, ancienne capitale des deux Principautés unies.






  • 28.01.2023 (mise à jour)

    28.01.2023 (mise à jour)


    Prague – Le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohanis, a transmis samedi ses félicitations au général à la retraite de l’Otan
    Petr Pavel après sa victoire aux présidentielles en République Tchèque qu’il a remportées avec 57,07% des voix. Iohannis
    s’est prononcé en faveur d’un renforcement des relations bilatérales. Petr Pavel a devancé l’ex-Premier ministre et milliardaire Andrej Babis qui a obtenu 42,92% des
    voix, selon les résultats du décompte publiés en direct sur le site du Bureau
    tchèque des statistiques. M. Pavel, 61 ans, un ancien parachutiste d’élite, a
    déclaré durant la campagne électorale qu’il voulait être un président
    digne d’un pays membre de l’UE et de l’Otan, comptant 10,5 millions
    d’habitants. Il remplacera à la tête de l’Etat, Milon Zeman, un politicien
    controversé, en étroite relation avec Moscou avant le début de l’offensive en
    Ukraine, quant il a changé de position. Petr Pavel s’est prononcé pour
    continuer à soutenir Kiev.




    Schengen – La France et les Pays Bas attendent impatiemment
    l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. C’est ce que les ministres
    français et néerlandais des Affaires étrangères ont stipulé dans une
    déclaration sur la sécurité qu’ils ont signée vendredi, à Bucarest, lors d’une
    entrevue avec leur homologue roumain, Bogdan Aurescu. Les chefs des trois
    diplomaties se sont rendus vendredi sur la base de Cincu afin
    de rencontrer les troupes françaises et néerlandaises déployées sur le
    territoire dans le cadre du groupement de combat que l’OTAN a mis en place en
    réplique à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Suite
    à des discussions trilatérales au sujet de cette guerre, la responsable de
    Paris, Catherine Colonna a précisé que l’Ukraine doit être aidée à se défendre
    pour conquérir son indépendance et sa souveraineté. A Bucarest, les ministres
    européens ont rencontré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et son
    premier ministre, Nicolae Ciuca.













    Sondage
    – 80% des Roumains permettent l’utilisation des données personnelles à des fins
    publicitaires, selon une enquète menée à l’occasion de la Journée européenne de
    la protection des données. Selon l’étude la plus
    récente visant l’utilisation dans les foyers des nouvelles technologies de
    l’Information et des communications, 1 Européen sur 2 âgé de 16 à 74 ans a
    refusé l’utilisation de ses données personnelles à des fins publicitaires
    pendant ces trois derniers mois. 46% des personnes questionnées ont affirmé
    avoir permis l’accès rien qu’à la localisation ou ont refusé l’accès à toute
    information personnelle. Le poids des Européens refusant l’utilisation de leurs
    données personnelles varient d’un pays à l’autre. La plupart d’entre eux se
    trouvent aux Pays Bas (73%), en Finlande (70%), au Danemark et en Allemagne
    (63%) ou encore en Espagne (62%). Au pôle opposé, on retrouve la Bulgarie, 10%,
    la Roumanie, 20%, la Grèce, 29%, la Slovaquie, 30% et la Lettonie, 32%.










    Tir– La Roumaine Laura Ilie a remporté la médaille
    de bronze à l’épreuve de dix mètres carabine à air comprimé, à la Coupe du
    Monde de tir qui se déroule à Jakarta, en Indonésie. L’or a été obtenu par la
    Hongroise, Eszter Meszaros qui a devancé la Polonaise, Aneta Stankiewicz. Une
    autre Roumaine, Roxana Sidi, a terminé les qualifications en 28e
    position.




    Météo – Les chutes de neige se calmeront dans les 24
    heures à venir et les températures approcheront les normales saisonnières. La
    nébulosité persistera dans le sud et le sud-est et partiellement dans le centre
    de la Roumanie où quelques flocons de neige tomberont encore. Dans le reste des
    régions, le ciel sera plutôt couvert. Le vent soufflera notamment sur l’est du
    territoire et sur les sommets des Carpates. Les températures maximales iront de
    -3 à 6 degrés. La météo défavorable a entraîné vendredi et samedi des coupures
    d’électricité dans plusieurs localités de Roumanie et a perturbé le trafic. Des
    centaines de voitures sont restées bloquées dans la neige abondante qui a
    conduit à la fermeture de certaines routes nationales et départementales. Les
    chutes de neige ont créé des perturbations au trafic ferroviaire et aérien
    aussi. Plus de 3000 sapeurs-pompiers sont intervenus ces 24 dernières heures
    dans 25 localités. Des dizaines de militaires appuyés par 5 véhicules de
    déblayage ont participé à des actions de déneigement des voitures dans le
    département de Buzau. Un état d’alerte a été mis en place dans le département
    de Vrancea afin de permettre aux autorités de mobiliser les ressources des
    localités limitrophes, si nécessaire.

  • Davantage de soldats américains déployés en Roumanie

    Davantage de soldats américains déployés en Roumanie


    Cités par le quotidien The New York Times, des
    responsables du Pentagone ont annoncé qu’ils maintiendraient des milliers de
    soldats pendant au moins neuf mois encore sur la base de Mihail Kogălniceanu (sud-est
    de la Roumanie), ce qui serait le déploiement militaire américain le plus
    proche de la guerre en Ukraine. Selon la publication américaine, jusqu’à
    présent, il n’était pas clair si les représentants des États-Unis souhaitaient -
    oui ou non – maintenir leur unité à Mihail Kogălniceanu, ou déplacer leurs
    forces ailleurs.


    Depuis l’été dernier, environ 4 000 soldats de la Division
    101 aéroportée américaine sont stationnés sur cette base, dont de petits
    groupes de troupes qui effectuent fréquemment des exercices à la frontière avec
    l’Ukraine. Ces troupes quitteront la Roumanie dans les deux mois suivants.


    Selon des responsables cités par le quotidien The New York Times, elles seront
    remplacées par une brigade différente de la même division, dirigée par des
    officiers supérieurs et des stratèges militaires de haut niveau. Selon des
    analystes militaires, leur présence à proximité d’une zone de conflit permet
    prendre plus rapidement des décisions sur le positionnement des troupes et des
    armes, si la Russie pousse la guerre sur le territoire de l’OTAN, dont la
    Roumanie fait partie.


    Samedi, les représentants du Pentagone ont déclaré dans
    un communiqué qu’une telle décision « garantirait que les États-Unis sont
    bien placés pour fournir une dissuasion solide et une posture défensive à nos
    alliés sur le continent européen
    », ajoutant que « les États-Unis
    continueront d’ajuster leur posture d’une manière adéquate, au fur et à mesure de
    la dynamique de l’environnement de sécurité
    ».


    Entre temps, depuis le 15 janvier, plus d’une centaine
    de militaires américains s’entraînent aux côtés des soldats d’infanterie du 300e
    bataillon d’infanterie mécanisée « St. André » (en roumain Sfântul Andrei) à
    Galaţi (est de la Roumanie). Selon le Ministère de la Défense Nationale de
    Bucarest, les objectifs de leur formation sont d’approfondir et de
    perfectionner les techniques, les tactiques et les procédures de travail, d’acquérir
    des caractéristiques et de la capacité de combat, grâce aux équipements
    militaires de leur dotation, ainsi que d’augmenter le niveau d’interopérabilité,
    conformément aux exigences de l’OTAN.


    Plusieurs milliers de soldats étrangers se trouvent
    actuellement en Roumanie, après la décision du sommet de l’OTAN à Madrid, de l’été
    dernier, de renforcer le flanc oriental. Leur nombre ne cesse d’augmenter. La
    plupart d’entre eux, venant des États-Unis et de la France, sont stationnés à
    la base militaire de Mihail Kogălniceanu, où des soldats canadiens, britanniques
    et italiens étaient également stationnés, par rotation, pour des missions de la
    police de l’air.


    Pour la première fois, le premier groupement tactique
    sous commandement de l’OTAN, dirigé par les Français, est établi en Roumanie, à
    Cincu, au centre du pays.


    Ce qui plus est, jusqu’à
    présent, des centaines de soldats français et néerlandais sont venus en
    Roumanie. A son tour, la Brigade multinationale de Craiova (sud de la Roumanie)
    a été renforcée par des soldats polonais et portugais.


    Des milliers de soldats américains et étrangers sont à
    retrouver en Pologne, également pour renforcer la position de l’OTAN face à l’agression
    de la Russie contre l’Ukraine. (trad. Andra Juganaru)



  • La semaine du 16 au 22 janvier 2023

    La semaine du 16 au 22 janvier 2023


    2023 devrait nous apporter l’adhésion méritée à l’Espace Schengen, a fait
    savoir Klaus Iohannis



    En
    2023, la Roumanie préservera ses coordonnées générales de politique étrangère
    portant sur le renforcement aussi bien de son rôle au sein de l’OTAN et de l’UE
    que de son partenariat stratégique avec les Etats-Unis. C’est ce qu’a déclaré
    le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de la réunion de mardi, avec
    les ambassadeurs accrédités à Bucarest. Et lui d’ajouter que la Roumanie
    continuera à soutenir une posture alliée renforcée sur le flanc Est, à
    promouvoir l’importance stratégique de la région de la Mer Noire et à soutenir
    la politique des portes ouvertes menée par l’OTAN. Par ailleurs, le pays
    continuera ses efforts diplomatiques censés lui apporter l’adhésion à l’Espace
    Schengen et maintiendra son soutien à l’Ukraine aussi longtemps qu’il le
    faudra. Aux dires du président Klaus Iohannis, la levée à succès du Mécanisme
    de coopération et de vérification en 2022 sur la justice roumaine devrait se
    compléter par l’intégration du pays à Schengen, surtout que tous les critères
    exigés sont accomplis. Dans une conversation téléphonique avec son homologue
    bulgare, le chef de l’Etat roumain a discuté de l’adhésion des deux pays à
    Schengen et des moyens censés leur permettre à surmonter le blocage provoqué
    par le vote négatif de l’Autriche et des Pays Bas lors du Conseil Justice et
    Affaires Intérieures de décembre dernier. Les deux présidents ont réitéré leur
    décision ferme de poursuivre leur coopération afin d’atteindre l’objectif
    commun de l’intégration à Schengen. Par ailleurs, Klaus Iohannis, s’est
    entretenu par téléphone avec son homologue autrichien, Alexander van der Bellen
    qu’il a remercié d’avoir exprimé publiquement son soutien aux efforts de la
    Roumanie d’adhérer à l’Espace de libre circulation. Les nombreux signaux qui
    nous sont parvenus des milieux politique, économique et social d’Autriche
    prouvent que la Roumanie doit avoir sa place au sein deSchengen, a fait savoir le chef de l’Etat
    roumain. Du coup, Iohannis a décidé du retour à Vienne, de l’ambassadeur Emil
    Hurezeanu, convoqué à Bucarest pour des consultations, toute suite après la
    décision de l’Autriche de maintenir la Roumanie hors de l’espace de libre
    circulation.


    La
    Roumanie assure la présidence tournante de l’OSCE



    La Roumanie a repris la présidence du Comité de sécurité
    de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), un des
    organismes subsidiaires du Conseil permanent de l’OSCE, un mandat qu’elle
    assurera tout au long de cette année. Ce Comité sera chargé, entre autres, de
    discuter des aspects de sécurité non-militaires et politiques. Plus
    concrètement, la Roumanie appuiera la mise en place d’une série d’objectifs que
    l’OSCE se donne dans des domaines tels la lutte contre la traite de personnes,
    la gestion des frontières et la lutte contre le terrorisme. L’actuel mandat
    représente une reconnaissance des efforts que la Roumanie déploie au sein de
    cet organisation, pour soutenir les valeurs et les principes fondamentaux de l’OSCE
    dans sa lutte pour la paix, la sécurité et la coopération en Europe, a affirmé
    le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. La Roumanie a déjà exercé la
    présidence du Comité de sécurité de l’OSCE en 2015 et 2016.


    Des avions de surveillance
    AWACS feront des missions de patrouille aérienne le long du flanc Est



    L’Organisation du traité de l’Atlantique
    nord (Otan) a décidé de déployer des avions de reconnaissance AWACS en
    Roumanie, afin de surveiller les activités aériennes militaires que la Russie
    mène près des frontières alliées. Les trois premiers appareils de ce type sont
    arrivés mardi et ils stationneront désormais sur la base de la force aérienne
    roumaine d’Otopeni, près de Bucarest. Près de 180 officiers militaires y seront
    également déployés. Les appareils participeront à des missions de
    reconnaissance et de surveillance de l’espace oriental de l’Alliance. Depuis
    l’invasion russe de l’Ukraine, les Awacs ont entrepris plusieurs missions de
    patrouille le long du flanc oriental et dans la région de la Mer Baltique. Dotés
    des radars de dernière génération, les Awacs sont capables à identifier des
    avions se trouvant à plus de 400 km distance. Ils ne sont pas prévus d’armement
    et ils servent de postes de commandement pour les opérations aériennes.


    La
    saison de la grippe risque de se prolonger jusqu’au printemps



    La saison de la grippe risque de se prolonger jusqu’au
    printemps, avertissent les médecins qui recommandent à la population de se
    faire vacciner. Les vaccins sont disponibles dans une centaine de pharmacies à
    travers le pays dans le cadre d’un programme pilote mis en place par le
    Ministère de la Santé. Selon les données les plus récentes, les cas de rhume et
    de grippe sont à la hausse. Rien que dans le courant de la semaine dernière,
    presque 140.000 nouveaux cas de viroses respiratoires ont été enregistrés, de 30%
    de plus qu’une semaine auparavant et de 50% de plus par rapport à la même
    période d’avant la pandémie. Par ailleurs, des cas de double infection au
    Covid-19 et à la grippe ont été également annoncés par la Roumanie. Dans
    l’actuel contexte épidémique, la Commission Européenne a permis à Bucarest une
    suspension temporaire de la distribution au-delà des frontières nationales de
    certains antibiotiques et antithermiques. La mesure est censée aider la
    Roumanie à éviter une crise de ce type de médicaments qui sont en rupture de
    stocks dans plusieurs pays.


    Journée historique mercredi,
    en Roumanie, avec un record de température



    2023 a
    débuté en Roumanie par des températures extrêmement douces. Le 18 janvier, les
    météorologues ont annoncé 22,5 degrés à Turnu Magurele, dans le sud du pays,
    soit une valeur record dans l’histoire du baromètre national de la Météo
    Roumanie. A Bucarest aussi, il a fait particulièrement chaud. Les habitants de
    la capitale ont eu droit à un beau soleil et à 20,6 degrés. Malheureusement,
    les températures élevées de ce mois de janvier inquiètent les fermiers. Ceux-ci
    prédisent une année de sécheresse dans le sud de la Roumanie, tandis que dans
    le nord, ils avertissent sur le risque que les récoltes de fruits soient
    compromises en cas de grand froid.









  • 20.01.2023 (mise à jour)

    20.01.2023 (mise à jour)

    BNR – L’économie roumaine sera impactée en 2023 aussi par les
    incertitudes au niveau mondial, déterminées par l’inflation, l’intensification
    de la guerre en Ukraine, la crise énergétique et les perturbations dans les
    chaines d’approvisionnent. C’est ce qu’on peut lire dans un rapport de la
    Banque centrale roumaine sur la stabilité financière du pays. Le rapport tire
    la sonnette d’alarme quant à un risque systémique important provoqué par le
    retard que la Roumanie enregistre dans la mise en place des réformes et de
    l’absorption des fonds européens. La BNR appelle les Roumains à rester
    vigilants quant aux crédits immobiliers, car le taux à la hausse de l’inflation
    augmente le risque que la population ait du mal à couvrir les échéances bancaires.*














    Médicaments -
    Bruxelles a permis à la Roumanie de suspendre temporairement, pour une période
    de trois mois, ses exportations de certains médicaments, notamment des
    antibiotiques et des antithermiques à administration orale. Selon les autorités
    de Bucarest, cette mesure est censée assurer la présence de ces médicaments
    dans les pharmacies pour les patients roumains, en pleine saison de viroses
    respiratoires. Les autorités assurent que cette disposition ne portera pas
    atteinte aux exportations de médicaments produits par les compagnies
    pharmaceutiques roumaines.


    Davos-
    Dans l’actuel contexte politique, la communauté internationale ne pourrait pas
    se permettre d’adopter une position stratégique ambigüe en rapport avec la
    guerre en Ukraine, a affirmé le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu,
    lors du Forum économique mondial de Davos. Dans son intervention, le
    responsable de Bucarest a mis en avant la gravité de l’actuelle crise de
    sécurité et les principaux défis internationaux, tout en insistant sur la
    nécessité de préserver un ordre mondial fondé sur des normes qui soutiennent la
    paix. Bogdan Aurescu a tenu à rappeler l’aide que la Roumanie a offerte à Kiev,
    notamment l’accueil sur son territoire de plus de 3,3 millions de réfugiés et
    le transit vers des pays tiers de plus de 11,2 millions de tonnes de céréales
    et produits agricoles ukrainiens. Présent à Berne, Bogdan Aurescu a eu
    également des entrevues avec des représentants des milieux d’affaires du Canada
    et du Portugal.










    Militaires
    – Plus de 100 militaires américains du premier Bataillon d’infanterie de
    l’armée des Etats-Unis participent aux côtés de fantassins roumains du
    Bataillon 300 d’Infanterie mécanisée de la Saint André à des exercices
    conjoints sur la base de Galati, dans l’est du pays. Planifiées en fonction des
    capacités militaires des deux armées, les manœuvres se proposent d’approfondir
    et de perfectionner les techniques et les tactiques militaires et d’accroître
    le niveau d’interopérabilité selon les normes de l’OTAN.








    Chisinau – La Cour
    Suprême de la Justice de Chişinău a permis à l’ancien président pro-russe de la
    République de Moldova (pays ex-soviétique, en majorité roumanophone), le
    socialiste Igor Dodon, de se rendre en Roumanie voisine. La permission est
    donnée pour la durée d’une semaine, fin janvier- début de février et elle
    concerne Igor Dodon, son épouse et leur enfant mineur. Selon Radio Chişinău,
    Igor Dodon a expliqué au tribunal qu’il voudrait se rendre en Roumanie pour des
    soins de santé. L’ex président, qui fait l’objet de deux enquêtes pénales de
    corruption, n’a pas le droit de quitter la République de Moldova. Les
    procureurs avaient démontré aux juges qu’afin d’éluder l’enquête, le plan
    d’Igor Dodon était de s’enfuir en Russie, d’où son parti politique avait reçu
    des financements illégaux massifs.
















    Météo – Après
    plusieurs journées avec des températures particulièrement douces, le temps
    revient à la normale pour ce mois de janvier. La neige tombera sur les sommets
    des Carpates et sur l’extrême nord du pays. Il pleuvra sur l’ouest et le
    sud-ouest. Samedi, les températures maximales iront de 2 à 10 degrés, voir même
    15 dans le sud-est. Nous aurons 12 degrés à midi, à Bucarest.



  • Des AWACS à Bucarest

    Des AWACS à Bucarest


    Déclenchée à ses frontières
    orientales suite à l’invasion russe de l’Ukraine, la plus grave crise
    sécuritaire des dernières décennies a obligé l’Alliance de l’Atlantique Nord à
    renforcer rapidement la posture sécuritaire et de défense sur son flanc Est dont
    la Roumanie fait partie. A l’heure où l’on parle, presque 5000 soldats alliés
    sont déployés sur le territoire roumain, tandis que des éléments multinationaux
    alliés, faisant partie de la Force de réaction rapide déployée en Roumanie
    avant la guerre russo-ukrainienne ont été reconvertis en un groupe tactique de
    combat ayant la France pour nation-cadre. Le processus de consolidation du
    Flanc Est ne s’arrête pas ici. « Dans
    le contexte où l’invasion illégale de la Russie en Ukraine continue à menacer
    la paix et la sécurité en Europe, il n’y aucun doute quant à la décision de
    l’OTAN de protéger et de défendre chaque centimètre du territoire allié »
    affirmait récemment l’Alliance dans un communiqué dans lequel elle annonçait le
    déplacement en Roumanie de trois avions de surveillance de l’Airborne Warning
    and Control System (Awacs).


    Habituellement basés près d’Aix-la-Chapelle à l’ouest de l’Allemagne, les
    appareils stationneront désormais sur la base de la force aérienne roumaine
    d’Otopeni, près de Bucarest. Près de 180 officiers militaires y seront
    également déployés. Les avions participeront à des missions de reconnaissance
    et de surveillance de l’espace oriental de l’Alliance. Dotés des radars de
    dernière génération, les Awacs sont capables à identifier des avions se
    trouvant à plus de 400 km distance. Ils ne sont pas prévus d’armement et ils
    servent de postes de commandement pour les opérations aériennes. Davantage sur
    l’importance d’une telle mission en Roumanie avec le général Daniel Petrescu,
    chef de l’Etat majeur de la Défense roumaine :


    « Depuis février 2022, les
    avions Awacs ont exercé régulièrement des patrouilles en Europe de l’Est et dans la région de la Mer
    Baltique. Les missions communes auxquelles ils participeront en Roumanie
    renforceront aussi bien l’interopérabilité que la cohésion du personnel roumain
    avec celui de la Flotte 14 de surveillance de l’Otan
    ».


    « La
    mission menée en Roumanie par les pilotes allemands représente un signal
    important de la solidarité transatlantique et européenne
    »
    a fait savoir l’ambassadeur d’Allemagne à Bucarest, Peer Gebauer. A ses dires,
    « le fait que la mission est dirigée
    par le général de brigade allemand, Stefan Neumann et qu’elle jouit de la
    participation d’un grand contingent de militaires allemands démontre, une fois
    de plus, notre solidarité envers les partenaires roumains
    ».


    Les avions de surveillance Awacs
    contribueront d’une manière significative aux efforts de l’OTAN de renforcer
    son Flanc Est et son système d’alerte précoce. Le général Neumann s’est dit
    impressionné par le soutien offert par les forces aériennes roumaines, ce qui
    ne fait que prouver, une fois de plus, le bon fonctionnement de l’Alliance.
    « A l’aide du système Awacs, l’OTAN
    dispose d’une capacité de surveillance aérienne et maritime forte et flexible »
    a conclu le général allemand. (Trad. Ioana Stancescu)



  • 17.01.2023

    17.01.2023

    MCV – La levée à succès du Mécanisme de vérification et
    de coopération sur la justice roumaine devrait être suivie par l’adhésion du
    pays à l’Espace Schengen, a fait savoir le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohannis, mardi, lors de la rencontre annuelle des chefs des diplomaties
    accrédités à Bucarest. Et Klaus Iohannis d’ajouter que la Roumanie répond à
    tous les critères d’adhésion et qu’elle fera toutes les démarches nécessaires
    pour obtenir une décision favorable en ce sens. Notre pays fait sans nul doute
    partie de la solution aux défis de sécurité auxquels l’Europe se confronte
    actuellement a précisé le leader de Cotroceni. Et lui d’ajotuer que Bucarest a
    géré d’une manière exemplaire la situation créée à la frontière avec l’Ukraine
    ce qui a renforcé son rôle au niveau régional, européen et mondial.






    OTAN – Ce mardi, plusieurs avions de surveillance de l’OTAN
    arrivent en Roumanie. Les appareils de l’Airborne Warning and Control System
    (Awacs) habituellement basés près d’Aix-la-Chapelle à l’ouest de l’Allemagne,
    doivent arriver à Bucarest mardi pour soutenir la présence renforcée de
    l’alliance dans la région et surveiller les activités militaires russes.
    Depuis l’invasion de l’Ukraine, les Awacs ont patrouillé dans le ciel de
    l’Europe de l’Est et de la Mer Baltique pour identifier les avions russes qui
    approchent des frontières alliées. Trois de ces avions seront stationnés dans
    la base de la force aérienne roumaine d’Otopeni. Près de 180 officiers
    militaires y seront également déployés. La mission est censée durer plusieurs
    semaines. Les appareils ne sont pas dotés d’armement, mais seulement de
    systèmes de surveillance censés leur permettre de détecter des avions à des
    centaines de kilomètres de distance.


    Salariés – La Roumanie recense presque 6,7 millions de contrats de travail
    figurant dans le Registre national du personnel, de 16% de plus qu’en 2021,
    soit un record des dix dernières années. Le nombre de salariés approche quant à
    lui, les 5,8 millions de personnes, le chiffre le plus important de la dernière
    décennie, a fait savoir le ministre du Travail, Marius Budăi.
































    Electricité – En Roumanie, la consommation d’électricité
    a baissé durant les onze premiers mois de l’année dernière, de 6% dans le
    domaine industriel et de 9% au sein de la population, informe l’Institut
    national de la Statistique. La quantité d’électricité produite par les
    hydrocentrales a chuté de presque 20%, tout comme celle produite par les
    centrales thermiques ou nucléaires. En revanche, la Roumanie annonce une croissance
    de sa production d’électricité éolienne et solaire produites par des installations
    photovoltaïques.


    Culture – 2023 sera l’année des
    événements culturels roumains importants, a fait savoir le ministre de la
    Culture, Lucian Romascanu, dans un entretien sur Radio Roumanie. Et pour cause.
    Le 17 février prochain, ce sera le coup d’envoi du Programme « Timisoara,
    capitale européenne de la culture 2023 », avec plus de 50 événements
    prévus sur place. Parmi ceux-ci, quelques concerts dans le cadre de la 26ème
    édition du Festival international de musique « George Enescu ». 2023
    offrira au public roumain l’occasion de participer à une nouvelle édition des
    Festival de théâtre de Sibiu et de Bucarest, a précisé le ministre de la
    Culture qui a annoncé des enveloppes consistantes pour financer une série
    d’événements culturels indépendants.









    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Patricia Maria
    Tig rencontre ce mardi, au tableau principal de l’Open australien, tournoi de
    Grand Chelem de l’année qui a débuté lundi, à Melbourne, la Chinoise, Shuai
    Zhang. Le duel entre Sorana Cîrstea, de Roumanie et Yulia Putintseva, du Kazakhstan
    a été suspendu en raison de la météo, tandis que le match entre la Roumaine Irina
    Begu et l’Américaine, Elizabeth Mandlik a été annulé.





















    Météo – Le temps devient doux en Roumanie, avec des
    températures allant de 6 à 17 degrés, bien supérieures aux normales
    saisonnières. Des précipitations mixtes touchent les régions de montagne. Il
    neige en altitude, à plus de 1700 mètres. Le vent souffle fort presque partout
    en Roumanie, avec plus de 100 km/heure sur les sommets des Carpates
    méridionales. Une alerte jaune au vent très fort est en vigueur jusqu’à jeudi,
    dans l’après-midi dans plusieurs départements de l’ouest, le nord-ouest et le
    sud-est. 9 degré et du soleil à midi, à Bucarest.