Tag: OTAN

  • 03.12.2013 (mise à jour)

    03.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue mercredi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a condamné ce mardi Codruţ Şereş et Zsolt Nagy à respectivement six et cinq ans de prison ferme dans l’affaire des privatisations stratégiques. Ancien ministre de l’économie et du commerce, Ioan Codruţ Şereş, a été jugé pour association de malfaiteurs et trahison par la divulgation d’informations économiques classées secret défense. Dans le même dossier, un citoyen tchèque et un autre roumano – anglais ont eux aussi été condamnés pour complicité à des peines de prison fermes comprises entre neuf et dix ans. La décision judiciaire n’est pas définitive.



    Défense — La position de Washington sur l’importance de la défense antimissile en Europe reste inchangée, a fait savoir mardi l’ambassade américaine à Bucarest. Cette précision fait suite aux déclarations du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Selon ce dernier, le bouclier antimissile n’a plus de raison d’être après la signature d’un accord nucléaire entre l’Iran et la communauté internationale et compte tenu des affirmations de Washington qui considère Téhéran comme principale menace en matière d’attaques balistiques. Quant à la décision des Etats-Unis de construire conjointement avec la Roumanie une base de défense antimissile, la mission diplomatique américaine à Bucarest a évoqué une étude du Département américain de la défense aux termes de laquelle, «la position géographique de la Roumanie permet une riposte efficace aux éventuelles menaces».



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • 03.12.2013

    03.12.2013

    Budget — Le projet de budget 2014 reflète la réalité économique et sociale actuelle en Roumanie et le programme politique de l’Union sociale libérale, l’alliance qui a remporté les élections en 2012. C’est ce qu’a déclaré ce mardi au plénum du Parlement de Bucarest, le premier ministre Victor Ponta. D’après lui, le principal objectif du projet de budget 2014 est celui que la croissance économique soit visible sur les revenus de chaque citoyen. Le chef du gouvernement a également évoqué quelques mesures concrètes prévues au budget 2014, dont l’indexation de toutes les pensions de retraite, la hausse du SMIC et du RMI, et la baisse des contributions à la sécurité sociale. Par contre, l’opposition se dit mécontente de n’avoir pas réussi à faire adopter les amendements qui auraient entraîné, selon elle, la relance économique.



    Accord — Le FMI surveille les évolutions de Roumanie et attend que les autorités de Bucarest décident si elles souhaitent modifier les politiques nécessaires pour assurer la cible de déficit fixée. La prise de position du FMI, soit un des trois bailleurs de fonds internationaux de la Roumanie, aux côtés de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, intervient suite au refus du président de la République, Traian Basescu, de signer le mémorandum avec ces institutions financières. Pour sa part, la Commission européenne estime que c’est à la Roumanie de décider si elle souhaite poursuivre le programme agréé.



    Corruption — La Roumanie arrive 69e sur un total de 177 pays et territoires étudiés au classement 2013 des pays les plus corrompus au monde, avec un indice de perception de la corruption de 43 sur 100, indique le rapport de l’organisation Transparency International rendu public ce mardi à Berlin. Selon le document, l’Italie et le Koweït ont un indice similaire à celui de la Roumanie. Lindice est compris entre zéro pour un pays perçu comme hautement corrompu et 100 pour un pays considéré comme très vertueux. Les pays les mieux notés sont le Danemark et la Nouvelle Zélande, avec un score de 91, suivis par la Finlande et la Suède. Au pôle opposé on retrouve l’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie. Transparency International établit chaque année un indice de perception de la corruption au sein des partis politiques, de la police, du système judiciaire et des services publics de ces pays.



    Visas — Le taux de refus de visas pour les Roumains qui souhaitent se rendre aux Etats-Unis a reculé jusqu’à 11,5% dans l’année fiscale 2012-2013, contre 17% dans la période précédente, selon les données publiées sur le site du Département d’Etat. Le ministère roumain des Affaires étrangères a salué l’annonce et espéré que cette tendance se poursuivrait à l’avenir aussi. Selon le ministère de Bucarest, la baisse du taux de refus des demandes de visas par les Roumains ainsi qu’une éventuelle adoption par le Congrès américain d’un acte réglementaire qui modifie les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient jouer un rôle important dans la suppression, aussitôt que possible, du régime des visas aux Etats-Unis, soit un objectif de Bucarest.



    OTAN — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, participe deux jours durant à Bruxelles à la réunion des chefs de diplomaties des Etats membres de l’Alliance nord-atlantique. A l’agenda des discussions figurent des sujets tels les préparatifs du sommet de 2014 au Royaume Uni, le rôle de l’Alliance après la fin des opérations en Afghanistan, le renforcement de la relation transatlantique, le développement des partenariats et la poursuite de la politique des « portes ouvertes ». D’autres rencontres auront lieu également en présence d’autres Etats partenaires de l’Alliance, à savoir la Russie et la Géorgie.



    Environnement — La ministre roumaine de l’Environnement et des changements climatiques, Rovana Plumb sera reçue ce mardi à Londres par l’héritier de la couronne britannique, le prince Charles. La ministre roumaine fait une visite de trois jours au Royaume-Uni afin d’élargir les projets d’environnement de la Roumanie et les faire intégrer dans des programmes européens, voire globaux. A Londres, Rovana Plumb doit également avoir des entretiens avec son homologue britannique, Edward Davey, et à la Chambre des Lords.



    Littérature — Parvenu à sa 6e édition, le Festival International de Littérature Bucarest se déroule jusqu’au 6 décembre sous la devise « Re-writting the map of Europe ». Y participent des noms importants de la littérature universelle contemporaine ainsi que de jeunes écrivains roumains. Parmi les invités étrangers figurent la Britannique Sarah Dunant — romancière, critique littéraire et réalisatrice d’émissions de radio et de télévision, une des auteures les plus prisées en Europe et aux Etats-Unis et Zeruya Shalev, l’écrivaine israélienne la plus réputée du moment. L’événement de Bucarest est le plus important festival international indépendant de littérature de Roumanie.

  • 02.12.2013 (mise à jour)

    02.12.2013 (mise à jour)

    Taxe — L’accord de précaution entre la Roumanie et le FMI est désormais suspendu, a annoncé lundi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il s’exprimait après que le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir qu’il ne donnerait son feu vert ni au Mémorandum visant les négociations financières du gouvernement roumain avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne ni à la lettre d’intention de l’exécutif pour le FMI. Le chef de l’Etat a expliqué avoir pris cette décision, en première, pour exprimer son désaccord à l’égard de l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Cette mesure assumée par le Cabinet de Bucarest lors des pourparlers avec les bailleurs de fonds internationaux serait antiéconomique et contraire aux intérêts de la Roumanie, selon le Traian Basescu. Elle mènerait, dit-il, à la hausse des prix et de l’inflation ainsi qu’à la faillite des transporteurs. La Roumanie ne dépend pas des tranches de financement accordées par le FMI, a encore indiqué le président roumain, estimant que la question de cette accise sur les carburants pourrait être renégociée durant la prochaine mission du Fonds, attendue à Bucarest en janvier prochain. En septembre dernier, la Roumanie avait conclu avec le FMI, la Banque mondiale et la Commission européenne un accord de précaution sur deux ans, pour un montant total de quatre milliards d’euros.



    Budget — Le plénum du Parlement de Bucarest débat à compter de mardi les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Décentralisation — La Chambre des députés a débattu lundi de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Le vote final devrait intervenir la semaine prochaine. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engagé sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Protestations – Environ 200 gendarmes sont intervenus lundi contre des activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Lundi, la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont arrêté plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées lundi matin.



    Visas — Le taux de refus de visas étasuniennes pour les Roumains a diminué jusqu’à 11,5% en 2013, par rapport aux 17% en 2012, selon les chiffres rendus publics par le Département d’Etat américain. La diplomatie bucarestoise s’est ainsi félicitée de cette annonce et a souhaité que cette tendance à la baisse se confirme dans les années à venir. Effectivement, ce taux de refus à été de près de 25% en 2010 et de quelque 22% et demi en 2011. Cette chute substantielle du taux de refus, de même que l’adoption par le Congrès américain de la législation modifiant les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient mener prochainement à l’élimination des visas pour les ressortissants roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis . A ce jour, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la Pologne et la Roumanie restent les seuls pays membres de l’UE dont les citoyens doivent être munis d’un visa pour entrer sur le territoire des Etats-Unis.




    EUROSUR — La Roumanie compte parmi les 19 pays participant au nouveau système de surveillance des frontières, EUROSUR, qui est devenu opérationnel ce lundi. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR s’est déroulée en plusieurs étapes ; le système inclut désormais les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen. Les autres pays membres situés aux frontières extérieures de l’UE, ainsi que les autres pays associés à Schengen, doivent rejoindre l’EUROSUR au premier décembre 2014.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, doit participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN, ces mardi et mercredi, à Bruxelles. Ils se rencontrer notamment pour préparer le sommet de l’Alliance atlantique de 2014, mais aussi pour se pencher sur le rôle à assumer par l’OTAN en Afghanistan, après la fin de la mission de l’ISAF, le renforcement des relations transatlantiques et la poursuite des politiques des « portes ouvertes ».

  • La semaine du 28 octobre au 02 novembre 2013

    La semaine du 28 octobre au 02 novembre 2013

    Un nouveau collectif budgétaire



    Le gouvernement de la Roumanie a approuvé le second et dernier collectif budgétaire de l’année, qui a été négatif. Des recettes au budget de l’Etat moindres que prévues et une hausse des dépenses l’ont imposé. Bien que les budgets de la plupart des ministères et institutions d’Etat se verront amputer, le premier ministre Victor Ponta a assuré que ce collectif n’affecterait pas le paiement des retraites, des salaires et des prestations sociales. Le ministre des Finances, Daniel Chiţoiu, a expliqué que les sommes-cible prévues pour la période juillet-septembre n’avaient pas été atteintes, mais qu’une meilleure activité du Fisc était attendue au dernier trimestre de l’année, après sa réorganisation au niveau régional et territorial. A partir du mois de novembre, la Direction antifraude, qui a vocation à contrecarrer l’évasion fiscale, deviendra opérationnelle. Le gouvernement a également annoncé que, pour couvrir la différence entre les recettes et les dépenses, il envisageait aussi d’accroître la base d’imposition.



    Protestations des syndicats de l’Education



    Grève japonaise des syndicalistes de l’Education. La protestation a duré 3 jours, du lundi au mercredi. Ils demandent au gouvernement d’allouer au moins 6% du PIB à ce secteur à partir de 2014. Ils exigent également la modification de la Loi de l’éducation et l’adoption d’une loi des salaires prévoyant des hausses salariales de 50% pour les professeurs débutants et de 15% pour les autres. Un ample meeting suivi d’une marche de protestation est prévu le 6 novembre. Mercredi, la confédération syndicale Cartel Alfa a protesté devant le siège du gouvernement. Les principaux mécontentements visent la législation actuelle du travail, le niveau du SMIC et l’absence d’un dialogue social efficace entre les syndicats et les autorités. La confédération annonce des protestations hebdomadaires jusqu’à la fin de l’année.



    Travaux de mise en place des éléments du bouclier américain antimissile en Roumanie



    Lundi – lancement des travaux d’installation, à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, des éléments du bouclier américain antimissile, faisant partie du système de défense anti balistique de l’OTAN. De hauts responsables roumains, américains et de l’Alliance ont participé aux festivités. Présent à la cérémonie, le président roumain Traian Basescu a souligné que notre pays rejoignait ainsi le club des Etats de l’OTAN qui assureront une des solutions les plus performantes de protection des citoyens européens et américains contre une menace réelle, celle des attaques aux missiles balistiques. Les intercepteurs antimissile qui seront installés à Deveselu font partie d’un système plus ample, comportant des équipements complémentaires dans deux autres Etats de l’OTAN : la Pologne et la Turquie. L’installation coûte environ 400 millions de dollars, alloués, presque intégralement, par le Pentagone. La Roumanie a accepté d’accueillir sur son territoire certains éléments du bouclier antimissile en Europe par un accord bilatéral signé en septembre 2011. La base militaire de Deveselu, qui doit devenir opérationnelle en 2015, bénéficiera de la présence de quelque 200 soldats et techniciens américains.



    Le Code l’insolvabilité déclaré inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle de la Roumanie



    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé, mardi, que le décret d’urgence du gouvernement concernant le Code de l’insolvabilité était inconstitutionnel. Les juges ont constaté que des dispositions de la loi fondamentale avaient été violées, dans le sens que l’urgence de son adoption est injustifiée et que le gouvernement ne peut pas adopter de décrets d’urgence qui affectent le régime des institutions fondamentales de l’Etat. L’opposition considère que le nouveau Code est une attaque sans précédent à l’adresse de la liberté de la presse et du milieu des affaires. En échange, l’exécutif soutient que le texte est censé lutter efficacement contre l’évasion fiscale et le non paiement des contributions au budget de l’Etat.



    Bucarest a accueilli le Forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la région du Danube



    La stratégie pour la région du Danube doit être intégrée aux programmes opérationnels afin d’assurer des sources de financement provenant de fonds européens, a déclaré à Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. Il s’exprimait à la fin de la deuxième édition du Forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la région du Danube. Le commissaire européen à la Politique régionale, Johannes Hahn, a précisé que la stratégie prévoyait 400 projets d’un montant d’environ 49 milliards d’euros — autant de facteurs de croissance économique et de création d’emplois. Le forum a réuni des responsables de 14 Etats, dont 9 de l’UE. La stratégie de l’UE pour la région du Danube est une initiative de la Roumanie et de l’Autriche, qui a été lancée en avril 2011.



    Les procureurs roumains anticorruption ont démantelé le soi-disant « réseau de la viande »



    En Roumanie, une procureure du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice a été placée en détention préventive pour 29 jours, dans une affaire d’évasion fiscale de plus de 50 millions d’euros. 16 personnes ont déjà été arrêtées dans ce dossier que la presse a appelé « le réseau de la viande ». Selon les enquêteurs, les suspects coordonnaient un réseau formé d’hommes d’affaires roumains et d’origine arabe, qui avaient mis au point un ample mécanisme par lequel le paiement de certaines taxes au budget de l’Etat était évité lors de la vente de certains produits de viande. Dans la même affaire, des poursuites pénales ont été lancées contre un sénateur social démocrate, pour trafic d’influence.



    La Radio publique roumaine fête ses 85 années d’existence



    La Radio publique roumaine a célébré, ce 1er novembre, 85 années d’existence. A l’occasion, la station a organisé la Journée portes ouvertes, tandis que des concerts pour marquer ce moment ont eu lieu tout au long de cette semaine à la Salle de concerts de la Radio. Les orchestres et chœurs de Radio Roumanie fêtent le 1er novembre 85 ans d’histoire, étant donné que l’Orchestre national de la Radio a pris naissance la même année, 1928, suite à l’initiative et sous la direction du compositeur Mihail Jora. La Radio publique est une des seules compagnies du pays à avoir une continuité s’étendant sur plusieurs décennies. Rappelons, dans ce contexte, que la Radio publique roumaine a commencé à réaliser des émissions destinées à l’étranger dès les années ’30…(trad. : Ligia Mihaiescu, Dominique, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 septembre 2013

    La semaine du 23 au 28 septembre 2013

    Derniers développements dans le dossier de Rosia Montana



    Le controversé projet de loi sur l’exploitation de l’or à Rosia Montana, au centre de la Roumanie, continue de retenir l’attention de l’opinion publique roumaine. Le premier ministre de Bucarest, Victor Ponta, estime que si le projet respecte l’environnement, la Roumanie devrait se dire favorable à l’exploitation et mettre à profit ses ressources naturelles. La commission parlementaire spéciale, chargée du dossier de Rosia Montana, a poursuivi les auditions à Bucarest, ses membres s’étant rendus sur le terrain afin de se renseigner sur place. Le projet, qui donnerait feu vert à une compagnie canadienne d’exploiter les minerais aurifères et argentifères de la région, en utilisant une quantité importante de cyanures, a déclenché d’amples protestations à Bucarest, et dans d’autres grandes villes du pays et de l’étranger. Les contestataires mettent en garde contre l’impact négatif que l’exploitation pourrait avoir sur l’environnement. Par contre, ses partisans soutiennent que l’ouverture de la mine mettrait un terme aux difficultés économiques et sociales de la région.



    La loi des chiens errants — promulguée par le président roumain



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a donné son aval à la loi sur les chiens errants sous la forme adoptée le 10 septembre au Parlement, estimant qu’elle ne comportait pas de stipulations inconstitutionnelles. La loi a été aussi promulguée par le président roumain, Traian Basescu, malgré les critiques des défenseurs des animaux.


    La loi était entrée en procédure parlementaire d’urgence et a aussitôt été adoptée après la mort, début septembre, dun enfant de 4 ans, mordu par des chiens près dun parc de la capitale. Cette loi autorise leuthanasie des chiens errants sils nont pas été réclamés ni adoptés dans un délai de 14 jours après leur capture. Entre temps, les chiens SDF sont hébergés dans des fourrières animales. Toutefois, l’euthanasie n’est pas obligatoire pour les autorités locales, qui peuvent décider, en fonction des fonds disponibles, d’héberger dans des fourrières, les chiens qui ne sont pas adoptés.



    La Roumanie et la PAC



    Les responsables européens sont parvenus, dans la nuit de mardi à mercredi, à un accord pour finaliser la réforme de la Politique agricole commune pour laprès-2013. Les Européens ont finalement tranché la question des fonds européens destinés à l’agriculture et des subventions versées aux fermiers d’ici 2019. Au terme du nouveau document, les Etats communautaires sont encouragés à accroître le soutien accordé aux zones défavorisées et à l’installation des jeunes fermiers. Au terme de la nouvelle PAC, les Etats membres se verront diminuer la contribution aux programmes cofinancés par Bruxelles. Une mesure saluée par le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, présent dans la capitale belge: “La hausse du taux de cofinancement européen de 75 à 80% est bénéfique car, du coup, on pourrait réduire nos efforts et investir davantage dans d’autres domaines. L’Etat roumain pourrait donc ne réserver que 15% au cofinancement. En plus, on pourrait profiter du présent accord avec le FMI et la Commission Européenne pour obtenir de la part de Bruxelles un taux de cofinancement de 95%”.


    Par ailleurs, le ministre Constantin a réitéré le souhait de son ministère de mettre en place des mesures censées soutenir les producteurs roumains de lait une fois supprimé le régime des quotas laitiers en Europe à partir de 2015.



    La France affirme que la Roumanie et la Bulgarie ne remplissent pas les critères pour adhérer à l’espace Schengen, au 1er janvier 2014



    La Roumanie s’attend à ce que la France agisse aussi bien dans l’esprit de la relation stratégique bilatérale que dans le contexte de la confirmation de l’accomplissement par la Roumanie des critères d’intégration dans Schengen. La déclaration du ministère roumain des Affaires étrangères intervient après celle du gouvernement français, qui a dit s’opposer à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen au 1er janvier 2014. L’exécutif de Paris affirme que les deux Etats ne réunissent pas les conditions requises pour entrer dans l’espace sans frontières, en soulignant que la France n’est pas la seule à dire non. Pour sa part, Bucarest estime quil ny a pas de lien entre la question des Roms et lentrée dans lespace Schengen de libre circulation, appelant Paris à éviter de se pencher sur ce sujet dans un contexte électoral.



    Un Roumain a été désigné à la tête de la Division otanienne chargée des risques de sécurité émergents



    L’Ambassadeur de Roumanie auprès de l’OTAN , Sorin Ducaru, a été désigné à la tête de la Division de l’OTAN chargée des risques de sécurité émergents. Il s’agit de la plus haute fonction détenue par un Roumain dans le cadre de l’Alliance nord-atlantique. Sorin Ducaru a évoqué les thèmes majeurs dont il va s’occuper : défense cybernétique, lutte contre le terrorisme, sécurité énergétique, politique nucléaire de l’Alliance et lutte contre la dissémination des armes de destruction massive.


    La division a été créée en 2010 afin de trouver des solutions aux menaces à la sécurité de l’Alliance. Diplomate de carrière, Sorin Ducaru a dirigé ces 7 dernières années la Mission permanente de la Roumanie auprès de l’OTAN et il a été ambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis et représentant de Bucarest auprès de l’ONU.

  • Militaires roumains en Afghanistan

    Militaires roumains en Afghanistan

    Deux militaires roumains sont morts ce dimanche dernier dans l’est de l’Afghanistan à la suite de l’explosion d’un dispositif improvisé. Ils avaient été transportés tout de suite par hélicoptère à l’hôpital mais ont décédé puisque leurs blessures étaient particulièrement graves. Les deux sous-officiers, l’un âgé de 28 ans, l’autre de 324 ans, étaient les membres du Groupe naval des forces pour opérations spéciales et exécutaient une mission de combat.



    En Afghanistan, la plupart des militaires roumains sont déployés dans la province de Zabul ( dans le sud) estimée comme un sanctuaire des insurgents islamistes et, peut-être, la plus dangereuse province du pays. Le fait que la Roumanie a assumé la mission d’assurer la sécurité dans une telle région est, également, évident par le bilan des pertes de vies humaines qui augmente chaque année.



    Ainsi, pendant les 11 ans d’opérations en Afghanistan, 23 militaires roumains ont perdu leur vie et plus de 100 ont été blessés. La mort des deux militaires roumains ramène au premier plan le problème de ceux qui exécutent des missions dans ce pays. Les soldats roumains disent que leur présence est nécessaire en Afghanistan et la plupart y vont pour gagner de l’argent. Ils risquent leur vie pour presque 100 euros par jour mais estiment que les bénéfices de ceux qui participent aux opérations en Afghanistan devraient être beaucoup plus grands, à la mesure de leur compétence professionnelle et des risques auxquels ils sont exposés. Un faux pas, un détail ignoré peut vous coûter la vie et la peur des scorpions et des serpents vénéneux semble un simple jeu. Il faut être en permanence à l’affût, toujours en état d’alerte, témoignent les soldats roumains qui s’y trouvent.



    Une moto ou une voiture aux amortisseurs laissés pourrait transporter une charge explosive. Une personne plus agité peut signifier le danger, la fin de ta vie ou de tes camarades — disent ceux qui en sont rentrés. « Les nôtres improvisent, vont à l’instinct.



    “La technique tue les instincts » – est d’avis un ancien chef roumain de mission revenu d’Afghanistan. Les militaires qui rentrent disent que la tension permanente qu’ils ont éprouvé au jour le jour quelques mois durant, la durée d’une mission, est profondément ressentie. Les militaires roumains mènent , une fois rentrés en Roumanie, un deuxième combat, celui de récupération psychique après l’expérience vécue en Afghanistan. Après la mission ils sont confiés aux psychologues qui établissent si les problèmes existent et à quel niveau. Des attaques de panique peuvent apparaître ainsi que l’ainsi dit « stress post-traumatique ».



    Actuellement, la Roumanie a 1000 militaires déployés dans ce pays qui , aux côtés d’autres troupes étrangères, vont se retirer jusqu’à la fin 2014 lorsque le pouvoir sera confié aux autorités afghanes. Bien appréciée, tant par les alliées de l’OTAN que par ceux de Kabul, la présence militaire d’Afghanistan sera complétée après 2014 par une importante contribution à la reconstruction de ce pays. Ainsi, 200 militaires roumains demeureront dans ce pays pour instruire les troupes de l’armée afghane.. ; (trad. : Costin Grigore)

  • Les cybermenaces

    Les cybermenaces

    Considérée jadis comme un risque possible aux effets pourtant négligeables et au potentiel destructif limité, la cyberattaque a fini par devenir une menace de plus en plus sérieuse. En 2012, les attaques cybernétiques ont provoqué des pertes totalisant 90 milliards d’euros, selon la présidente d’Interpol, Mireille Ballestrazzi. Les hackers restent anonymes et n’ont pas de limites, a-t-elle précisé, en ajoutant que la difficulté de les identifier, tout comme l’essor des paiements en ligne et de la documentation sur Internet encouragent la cybercriminalité.




    Fort dépendants des communications en ligne, les Etats de l’OTAN s’avèrent de plus en plus vulnérables aux menaces cybernétiques et cherchent donc des solutions. C’est pourquoi l’Alliance a décidé en août 2010 de créer une Division Défis de sécurité émergents. Celle-ci veille à ce que l’OTAN adopte une approche coordonnée des défis de sécurité du XXIe siècle. Parmi ceux-ci figurent le terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive, les cybermenaces, les défis de sécurité énergétique et la capacité d’analyse stratégique de l’Alliance. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, l’ambassadeur de la Roumanie à l’OTAN, Sorin Ducaru, qui assumera en automne la fonction d’assistant du secrétaire général de l’Alliance chargé des risques de sécurité émergents, a parlé des incidents survenus dans le cyberespace : « Des incidents cybernétiques, il en existe à plusieurs niveaux. Un exemple serait la cybercriminalité qui permet le vol d’argent et de données sur Internet. Il y a ensuite l’espionnage cybernétique et plus grave encore, les cyberattaques à l’adresse de différentes structures des pays. Or, dans ce domaine, il est très difficile d’identifier la source exacte des cyberattaques et il nous faut souvent pas mal de temps avant de découvrir les réseaux criminels. C’est pourquoi l’OTAN s’est donnée pour priorité le développement d’une politique de cyberdéfense à même d’assurer la sécurité de ses propres systèmes. Et je pense notamment à la structure de commandement, aux agences otaniennes et au Quartier général. C’est vers la fin de l’année que nous pourrions enfin marquer l’entrée en vigueur de la protection des systèmes d’information et de communication de l’OTAN. Chaque Etat devrait investir dans ses propres équipements, mais le fait de se retrouver au sein d’une Alliance fait que le système de défense soit encore plus efficace et moins cher ».




    Peu de temps après les événements du 11 septembre, l’OTAN s’est prononcée en faveur d’une amélioration de ses capacités de lutte contre les attaques cybernétiques. Mais ce ne fut qu’en 2007, quand l’Estonie fut la cible d’une cyberattaque sans précédent qui a paralysé presque tout le pays que l’Alliance a décidé de réviser effectivement ses politiques de défense cybernétique. En janvier 2008, l’OTAN a élaboré pour la première fois dans son histoire une «politique de cyberdéfense ». La même année, les États-Unis ont subi une importante cyberattaque contre leurs installations militaires quand une clé USB infectée par un agent dune puissance étrangère fut laissée près d’un immeuble appartenant au Département de la Défense des États-Unis sur une base au Moyen-Orient.




    Depuis lors, l’espionnage cybernétique est devenu une menace presque permanente, peut-on lire dans une publication consacrée à l’OTAN et parue à Bucarest. La revue mentionne aussi les cyberattaques massives de Géorgie qui ont pratiquement agenouillé toutes les infrastructures du pays durant le conflit contre la Russie. Selon les experts, ces attaques ont réussi à affaiblir le gouvernement de Tbilissi pendant un moment crucial du conflit. En 2012, « plus de 2500 cas dactivité cyber anormale ou de tentatives dintrusion » ont été dénombrées au sein des pays de lOtan, c’est-à-dire « une toutes les trois heures, jour et nuit, 365 jours par an », a affirmé le secrétaire général de lorganisation militaire, Anders Fogh Rasmussen.




    Plus grave encore, il est clair que le domaine cybernétique se rattache au terrorisme, précise Sorin Ducaru : « Il est évident qu’une information sur l’existence sur un aéroport d’un individu ou d’un groupe poursuivis par la police criminelle doit être prise au sérieux si on ne veut pas qu’elle ait des répercussions sur un autre pays. Le terrorisme se rattache également aux cyberattaques, puisque la communication se fait à travers des systèmes informatiques cybernétiques. Or, l’OTAN doit relever le défi de mettre bout à bout les informations fournies par les alliés afin de formuler une réponse et de prévenir les situations de crise. C’est pourquoi on a décidé de créer en 2010 une unité au sein de l’Alliance dont le principal objectif soit de centraliser les informations ».




    De cette manière, l’OTAN pourrait anticiper les éventuelles attaques terroristes ou incidents dangereux. (trad. : Iana Stancescu)

  • Cartes géopolitiques

    Cartes géopolitiques

    Le lancement effectif de la deuxième étape de déploiement du bouclier antimissile global, l’élargissement de l’OTAN en Europe et la menace d’une militarisation de l’Arctique représentent dans l’opinion du leader du Kremlin autant de menaces à l’adresse de l’équilibre stratégique mondial. Prenant la parole à la réunion du ministère de la Défense, axée sur les résultats de 2012, le président russe, Vladimir Poutine, a ciblé son discours sur les priorités russes en matière de sécurité et a passé en revue les principales sources d’inquiétude: la multiplication des zones d’instabilité, les conflits armés du Moyen Orient et une détérioration grave de la donne en Asie Centrale, à proximité immédiate des frontières de la Russie.




    Et puisque de tels défis risquent de porter atteinte aux intérêts nationaux de Moscou, ils entraînent, a affirmé Poutine, le choix des priorités politiques. Le correspondant Radio Roumanie à Moscou, Alexandr Beleavschi, explique: « Parmi les concepts fondamentaux sur lesquels repose la nouvelle doctrine de politique étrangère de la Russie figure celui dit de la sécurité indivisible. Aux termes de cette doctrine, la Russie entend développer ses futurs rapports avec l’OTAN compte tenu de la volonté de l’Alliance de construire un partenariat d’égal à égal, de respecter le droit international. Les relations russo-otaniennes seront dictées par les pas que l’Alliance sera prête à franchir vers la création d’un espace commun de paix et de sécurité dans la région euro- atlantique. Et aussi par la façon dont elle assumera son engagement adopté lors du Conseil OTAN-Russie de ne pas renforcer sa propre sécurité au détriment d’autrui. En fait, cette nouvelle doctrine vient confirmer l’attitude négative adoptée par la Russie face à l’élargissement de l’OTAN et face au rapprochement de l’infrastructure militaire de l’Alliance de ses frontières ».




    Sur l’ensemble des priorités russes, c’est le lancement d’une union eurasienne proposée par le président Poutine, tout comme un renforcement d’un espace économique commun de la Russie, du Bélarus et du Kazakhstan qui figurent en tête de liste.




    Parallèlement, Moscou se donne pour tâche de contribuer à la structure multipolaire du pouvoir dans le monde à travers le développement des mécanismes de réaction collective face aux menaces à l’adresse de la sécurité régionale. Pour cela, la Russie se propose de renforcer la composante militaire de l’Organisation du Traité de sécurité collective dont font partie plusieurs anciennes républiques soviétiques sous coordination russe. Sur la toile de fond des récentes évolutions géopolitiques, le leader du Kremlin a appelé à la modernisation des forces armées russes dans les 5 années à venir. En réplique, son homologueaméricain, Barack Obama, a invité Poutine à une nouvelle réduction des armes stratégiques.




    Nous repassons le micro à Alexandr Beleavschi : «Par le nouveau traité russo-américain Start, signé par les présidents Medvedev et Obama en 2010, les deux superpuissances nucléaires s’engagent à réduire leur arsenal à 1550 ogives nucléaires et 800 vecteurs, dont 700 déployés, tout au plus. Dans son discours à la nation, le président Barack Obama déclarait qu’il proposerait à la Russie de nouvelles réductions d’armements nucléaires, en dessous du niveau fixé par le nouveau traité Start. Les experts militaires russes estiment pourtant que ces propositions ne sont pas avantageuses pour leur pays.


    Première raison: pour l’instant, les arsenaux nucléaires américains se situent au-dessus du niveau supérieur fixé par le traité Start, alors que les arsenaux russes se trouvent à la limite où même en dessous de ce niveau. Deuxième raison: la structure différente de leurs triades nucléaires. La triade russe est composée de missiles balistiques basés au sol, alors que celle américaine est composée de sous-marins nucléaires. Troisième raison: l’immense avantage des Etats-Unis dans le domaine des armes stratégiques conventionnelles, notamment de haute précision. Enfin, 4e et dernière raison: le voisinage géopolitique — avec la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan et l’Iran pour la Russie contre le Mexique et le Canada pour les Etats-Unis.»




    La récente rencontre de Berlin entre le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, n’a apporté de réponse concrète à aucun des problèmes majeurs qui se font jour dans les relations russo-américaines — celui du bouclier antimissile compris. Avant cette rencontre, on avait évoqué un éventuel compromis entre la Russie et les Etats-Unis — sous la forme d’une déclaration politique à caractère exécutoire signée par les présidents des deux pays et stipulant que le bouclier antimissile n’était pas dirigé contre la Russie.




    Après les pourparlers de Berlin, le chef de la diplomatie russe a démenti ces spéculations. Il a affirmé que si l’on ne pouvait pas aboutir à un accord sur la mise en place d’un bouclier antimissile commun, Moscou attend non pas des déclarations, mais des garanties que celui-ci n’est pas dirigé contre la Russie. Des garanties que l’on puisse vérifier à partir de critères techniques et militaires, mais que Washington a déclaré, à plusieurs reprises, ne pas pouvoir offrir.




    Pour l’instant, Moscou a alloué 650 milliards de dollars à son programme de dotation et de modernisation de l’armée pour 2011-2020 — somme record pourtant difficile à assurer, selon les experts. (trad.: Ioana Stăncescu, Dominique)

  • 22.08.2013

    22.08.2013

    Egypte – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, a souligné, dans une conversation téléphonique avec son homologue égyptien, Nabil Fahmy, que la seule option réelle pour solutionner la crise, c’est de lancer le processus de réconciliation nationale et d’inviter toutes les forces politiques d’Egypte au dialogue. La discussion a été occasionnée par la réunion extraordinaire du Conseil Affaires étrangères des Etats de l’UE qui a eu lieu à Bruxelles le 21 août, consacrée aux récénts événements d’Egypte. D’autre part, l’ancien président égyptien Hosni Moubarak a été transféré jeudi de la prison à un hôpital militaire du Caire où il recevra des soins de santé, qprès qu’un tribunal eut décidé de sa mise en liberté conditionnelle. Hosni Moubarak, 85 ans, à la santé fragile, doit être jugé en appel pour crimes perpétrés durant la répression de la révolte de 2011 et en première instance pour deux affaires de corruption.



    Défense – Le terrorisme et la guerre cybernétique sont les dangers les plus importants qui menacent l’humanité, et l’OTAN et l’UE doivent prendre des mesures pour se créer des systèmes de défense, a déclaré le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, pour l’agence de presse Agerpres. Il a expliqué que, sur le fond de la crise économique de ces derniers temps, chaque pays a réduit ses budgets pour la défense et que chaque Etat et organisme — qu’il s’agisse de l’OTAN ou de l’UE — tente de repenser ses capacités militaires. Dusa a annoncé qu’en décembre, au Conseil européen, l’Union doit définir clairement ses capacités militaires pour la période à venir.



    Coopération – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, a annoncé jeudi qu’une réunion commune des gouvernements roumain et bulgare serait organisée l’automne prochain à Sofia. Il a fait cette déclaration à l’issue de sa rencontre avec son homologue bulgare Kristian Vigenin qui fait jeudi et vendredi une visite en Roumanie. Titus Corlăţean a mentionné l’importance de développer des projets transfrontaliers tels que la construction d’autres ponts sur le Danube, en dehors des deux déjà existants, mais aussi les échanges commerciaux, qui ont dépassé les 3 milliards d’euros en 2012. Les deux ministres ont exprimé leur confiance qu’une décision sera prise au Conseil JAI avant la fin de l’année, au sujet de l’admission des deux Etats dans l’espace Schengen en deux étapes. La première serait celle des postes frontière sur les aéroports. En mars dernier, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande se sont opposés à l’accession de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen, invoquant l’insuffisance des réformes en matière de justice.



    Energie – Le géant énergétique CEZ, le plus gros investisseur dans le secteur des énergies renouvelables de Roumanie, a déposé une plainte auprès la Commission européenne, contre la décision des autorités de Bucarest de reporter la délivrance d’un certain nombre de certificats verts ; la compagnie tchèque craint des pertes estimées jusqu’à 66 millions d’euros par an à cause de cette mesure, informe l’agence Reuters. Le tchèque CEZ, exploitant, en Roumanie, de la plus grande ferme éolienne terrestre d’Europe, affirme que la modification à effet rétroactif des règles du jeu est contraire aux principes de base de l’UE. Le gouvernement de Bucarest a décidé, en juin dernier, de reporter à mars 2017, la délivrance de certificats verts pour les centrales hydroélectriques et solaires, et à janvier 2018 pour centrales éoliennes. En attendant, la valeur de ces certificats pourrait baisser, tandis que la Roumanie pourrait continuer à modifier le régime de soutien.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 23 mondial WTA, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de New Haven (USA), après avoir vaincu la numéro 20, l’espagnole Carla Suarez Navarro. En quarts de finale, l’adversaire de Simona Halep sera la joueuse russe Ekaterina Makarova (Rusia). La Roumaine traverse actuellement une période faste, avec trois tournois gagnés cette année.



    Foot – L’équipe de football championne de Roumanie, Steaua Bucarest, a fait match égal (1 partout) hier soir, à domicile, contre la championne de Pologne, Legia Varsovie, dans l’étape éliminatoire de la Ligue des champions. Le match retour sera disputé mardi prochain à Varsovie. Aujourd’hui, trois autres équipes roumaines – Astra Giurgiu, Pandurii Târgu Jiu et Petrolul Ploiesti — joueront dans la manche aller de l’étape éliminatoire de la League Europa. Leurs adversaires sont, respectivement, Maccabi Haïfa (Israël), Sporting Braga (Portugal) et Swansea City (Pays de Galles).

  • La Roumanie et la sécurité internationale

    La Roumanie et la sécurité internationale

    1364 militaires roumains seront présents, l’année prochaine, dans les théâtres d’opérations où agissent les forces de l’OTAN. Un chiffre en baisse de 351 personnes, par rapport à la situation actuelle, qui annonce notamment le début du retrait d’Afghanistan. Qu’est-ce qui pourrait bien se passer justement après ce retrait ? — c’est la question que tous les analystes de politique internationale se posent.



    « Les Scorpions jaunes » roumains, à savoir le Bataillon 32 infanterie, est rentré en Roumanie depuis l’Afghanistan, après une passation de mission aux « Loups noirs », à savoir à leurs collègues du Bataillon 151, qui venaient d’aménager dans la province de Zaboul. C’est pour la troisième fois que les « Loups noirs » entament une mission de 6 mois en Afghanistan — cette fois-ci ils seront le bataillon de manœuvre au sein de la 3e brigade ‘Duke’ de la première Division américaine.



    Quelles seront, plus précisément leurs tâches ? Le lieutenant-colonel Sergiu Mungiu explique : « Tout d’abord, nous appuierons les autorités locales dans leurs efforts d’améliorer le niveau de vie de la population de cette région, lui assurer une existence aussi digne que possible. Par ailleurs, nous contribuons à la formation de la police afghane afin qu’elle puisse mener de manière indépendante ses missions de patrouille et de combat. Nous nous proposons de mener à bien cette mission qui nous a été confiée et, à la fin, de rentrer en Roumanie tous ensemble, à savoir sains et saufs », a affirmé le commandant des « Loups noirs » roumains, le lieutenant-colonel Sergiu Mungiu.



    Les militaires roumains doivent travailler, en permanence et conjointement, avec leurs collègues afghans car la formation de ces derniers est laborieuse. Plusieurs axes d’instruction sont prévus — le fonctionnement du département des ressources humaines, la logistique, la maintenance de la technique automobile et l’utilisation des équipements de transmissions.



    Qu’est-ce qui va se passer à la fin de cette mission ? Le Conseil suprême de défense de la Roumanie a déjà décidé d’un calendrier du retrait des forces roumaines, dont le coup d’envoi sera donné en 2014. Il faut noter dans ce contexte qu’en 11 années d’activité en tant que composante des forces de l’Alliance atlantique en Afghanistan, l’Armée roumaine a perdu 20 militaires précisément.



    Le défi que pose le retrait des militaires de l’OTAN — prévu pour la fin 2014 — est bien la nécessité de soutenir l’armée afghane après la fin de cette mission internationale. Selon un rapport du Pentagone, un retrait total — appuyé d’ailleurs par la Maison Blanche — mettrait en question les progrès de l’armée afghane, celle-ci ayant besoin de formation et de soutien, y compris financier, durant quelques bonnes années encore. Après 2014, le maintien de militaires étrangers — dont 200 Roumains — n’est pas cependant possible en l’absence d’accords intergouvernementaux, qui restent à conclure. Or le sujet du terrorisme reste toujours dans l’actualité immédiate. Pour preuve, la récente décision des Etats-Unis, de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni de fermer temporairement leurs ambassades dans les zones de conflit en Afrique et en Asie…(trad. : Andrei Popov)

  • La coopération roumano-russe examinée à Moscou

    La coopération roumano-russe examinée à Moscou

    La Roumanie et la Russie veulent intensifier leurs relations bilatérales marquées, ce dernier temps, par la stagnation et par l’absence d’un dialogue politique de haut niveau. Ce n’est que l’une des conclusions que l’on peut détacher à la suite de la visite, ces jours-ci, du chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlàtean, à Moscou où il a rencontré son homologue Serghei Lavrov. Cette visite a eu lieu 10 ans après la signature du Traité politique roumano-russe et est la première après l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’Union Européenne. La rencontre entre les chefs des diplomaties de Bucarest et de Moscou représente le feu vert pour la relance des relations bilatérales comme appréciait le ministre Titus Corlàtean : « Moi et mon collègue ,Serghei Lavrov, nous sommes d’accord que le potentiel de coopération au niveau du dialogue roumano-russe n’a pas été mis en valeur intégralement et que les perspectives positives existent pour l’impulsionner. Nous avons exprimé l’opinion qu’en assurant un dialogue politique constant ont peut réussir à mieux appuyer la coopération économique et dans d’autres domaines nécessaires aux deux parties. »




    Et Titus Colàtean de continuer que cette rencontre était, également, nécessaire du point de vue de l’établissement d’un agenda économique solide dont les deux pays n’ont qu’à gagner dans les circonstances où les échanges commerciaux de 4,4 milliards de dollars enregistrés en 2012, les exportations de la Roumanie n’ont été que de 1,3 milliards.




    A son tour, le ministre russe des AE, Serghei Lavrov a affirmé que son pays estime la Roumanie comme un partenaire important dans le sud-est européen. Concrètement, les deux ministres ont signé des documents bilatéraux importants dont celui de la fondation de l’Institut Culturel Roumain à Moscou et du Centre Scientifique et Culturel Russe à Bucarest ainsi que du programme intergouvernemental concernant la coopération dans les domaines de la culture, des médias, du sport et du tourisme.





    Par ailleurs, Titus Corlàtean a mentionné la discussion du sujet des négociations directes, sans intermédiaires, avec les partenaires russes concernant l’exportation de gaz en Roumanie afin d’obtenir un tarif meilleur. La Roumanie a assuré l’année dernière un quart de sa consommation de gaz important de GAZPROM mais à travers des sociétés agrées par la compagnie russe à un prix trois fois plus grand que celui interne en Russie.




    Autre sujet controversé, certainement, celui du sort du trésor national que la Roumanie a envoyé à Moscou en 1917 pour le protéger pendant la Première Guerre Mondiale. Le ministre roumain a demandé l’établissement d’une date claire pour la reprise des travaux de le commission mixte pour résoudre les problèmes historiques, celui du trésor compris…(trad. : Costin Grigore)

  • 28.02.2013

    28.02.2013


    Mesures – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean a déclaré mercredi à Rome que la communauté internationale devrait entreprendre des mesures fermes pour lutter contre le terrorisme et souligné l’importance du Partenariat Oriental dans la politique de voisinage de l’UE. Le chef de la diplomatie roumaine a également participé à la réunion des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’OTAN et de l’UE à laquelle ont également été présents la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton et le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, et John Kerry, secrétaire américain d’Etat. La situation en Afghanistan et en Syrie, le dossier nucléaire iranien, la lutte contre le terrorisme international et à la non prolifération des armes nucléaires ont également figuré à l’agenda de la réunion.






    Annonce – Le président roumain, Traian Basescu souhaite poursuivre sa carrière politique après la fin de son mandat présidentiel en 2014. L’annonce a été faite ce mercredi à Vienne, où le chef de l’Etat roumain a participé au Forum mondial de l’Alliance des civilisations, organisé par l’ONU. A l’occasion d’une rencontre avec les citoyens roumains à l’ambassade de Roumanie à Vienne, M. Basescu a également évoqué les problèmes de l’actualité roumaine, dont la réorganisation territoriale de la Roumanie, qui ne se fera pas sur des critères ethniques, a également assuré le président roumain.






    Protestations – Des milliers de salariés de la Poste roumaine ont protesté aujourd’hui à Bucarest et en province pour demander la protection de leurs emplois et des majorations salariales. La Poste a annoncé la mise en œuvre d’un plan de restructuration prévoyant la réduction d’environ 50% du nombre de bureaux de poste de Roumanie. Avec des pertes chiffrées à plus de 100 millions d’euros, accumulées ces trois dernières années, la poste roumaine est en plein processus de restructuration et sera privatisée.




    Schiste – Environ 8.000 personnes ont manifesté mercredi a Bârlad, une ville de lest de la Roumanie, contre lexploration et lexploitation des gaz de schiste, jugées “dangereuses” pour lenvironnement, a rapporté lagence de presse Mediafax. Cette manifestation intervient alors que le géant américain de lénergie Chevron compte débuter lexploration dans cette région au cours du deuxième semestre de cette année. Les autorités roumaines ont accordé fin janvier des permis ouvrant la voie a lexploration dans lest de la Roumanie par Chevron. Le groupe américain compte investir des dizaines de millions de dollars dans le développement et lexploitation, si des gisements importants sont découverts.




    Timbres – La compagnie Romfilatelia a lancé une émission de timbres consacrée aux couronnes des monarques roumains. Les trois timbres présentent les symboles de la monarchie roumaine sur la toile de fond des évènements ayant marqué l’indépendance de la Roumanie.




    Audience – Au cours de sa dernière audience générale, mercredi, le pape Benoît XVI s’est adressé aussi en roumain aux pèlerins venus de Roumanie, leur souhaitant que de ramener de leur voyage de bons fruits pour leurs communautés, a annoncé Radio Vatican. Ce jeudi est une journée historique au Vatican puisque le pape Benoît XVI abandonne sa charge, laissant a son successeur une Eglise catholique et ses “eaux agitées” dans un monde en pleine mutation. En fin de matinée, les cardinaux de la curie, qui participeront a lélection de son successeur, adresseront a portes closes un dernier salut au pape démissionnaire. Lex-pape prendra comme titre officiel “Sa Sainteté Benoît XVI, pape émérite”. Un nouveau Souverain Pontif sera élu par les 117 cardinaux électeurs entre le 15 et le 20 mars.

  • 21.02.2013

    21.02.2013


    Soutien – Le premier ministre roumain Victor Ponta se trouve à Paris dans une tentative d’obtenir le soutien économique et politique de la France y compris à l’adhésion de la Roumanie à Schengen. M. Ponta aura des entrevues avec le président français, François Hollande, le premier ministre Jean-Marc Ayrault et des représentants des plus grandes compagnies françaises. Les pourparlers portent principalement sur la relance du partenariat stratégique franco-roumain, le renforcement des relations économiques bilatérales et les moyens d’augmenter le volume des investissements français en Roumanie, notamment dans des domaines tels l’énergie, l’agriculture et l’infrastructure. La France est actuellement le quatrième investisseur étranger en Roumanie après les Pays-bas, l’Autriche et l’Allemagne.




    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, s’est rendu à Bruxelles pour participer deux jours durant à la Réunion informelle des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN. L’agenda de la réunion sera dominé par l’évaluation politique et militaire de l’initiative Connected Forces et le renforcement du développement plurinational des capacités. Les discussions visent également l’avenir de l’Alliance, son niveau d’interopérabilité et le montant du financement dans le secteur de la défense.






    Cheval – Les autorités roumaines ont découvert et confisqué plusieurs lots de viande de cheval étiquettée comme étant de boeuf chez un producteur du département de Ilfov, près de Bucarest. Aux dires de l’Autorité Nationale Sanitaire, ce cas n’a pas de rapport avec le tout récent scandal de la viande chevaline découverte dans des plats au boeuf dans plusieurs pays de l’UE. La viande de cheval découverte en Roumanie était destinée au marché roumain.






    Sport – La sportive roumaine Dorottya Buzas a décroché à Brasov la médaille d’argent du biathlon, dans le cadre du Festival olympique de la Jeunesse européenne. C’est la troisième médaille de la Roumanie après l’or et l’argent remportés par Emil Imre, sur le mille mètres et respectivement le 500 mètres au patinage vitesse sur piste courte. Le Festival Olympique de la Jeunesse européene se poursuit à Brasov, dans le centre de la Roumanie. Au menu de cette avant-dernière journée de compétition, les spectateurs sont invités à assister aux concours de snowboarding, ski alpin, biathlon, ski fond, sauts à ski et hockey sur glace.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.