Tag: OTAN

  • 15.10.2022 (mise à jour)

    15.10.2022 (mise à jour)

    Cérémonies
    – Des cérémonies ont été organisées samedi, à Alba Iulia, au coeur de la
    Transylvanie, pour célébrer le centenaire du règne du roi Ferdinand I et de son
    épouse, la Reine Marie. Couronné le 15 octobre 1922, le roi Ferdinand a succédé
    à son oncle, le roi Carol I, en devenant le deuxième roi de Roumanie. C’est
    justement sous son règne qu’à la fin de la Première Guerre Mondiale, l’Etat
    national unitaire roumain allait se former après le rattachement des
    territoires historiques à majorité roumanophone à la Roumanie. Du coup,
    Ferdinand et Marie ont été sacrés roi et reine de la Grande Roumanie. Le
    souverain est mort en 1927.




    Covid
    – Le Parquet européen a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’achat de
    vaccins anti-Covid dans l’Union européenne. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux
    sociaux, l’institution précise qu’aucun
    autre détail ne sera rendu public à ce stade. Le PSD, membre de la
    coalition au pouvoir en Roumanie considère que le Parquet européen devrait
    examiner aussi l’achat de vaccins, en 2021, par la Roumanie. Les sociaux-
    démocrates accusent les ministres de la Santé de l’époque, membres de l’USR,
    principal parti actuellement en oppposition, d’avoir produit un trou d’un
    milliard d’euros dans le budget public sans offrir des explications pertinentes
    censées justifier cet achat.






































    OTAN -
    Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a annoncé transférer à l’OTAN 1,4
    millions de dollars destinés initialement à l’armée afghane et non utilisés par
    celle-ci pour que l’Alliance les offre aux pays de la région. La décision a été
    adoptée par le Gouvernement de Bucarest et permettra à la Roumanie de
    contribuer au renforcement de la résilience et des capacités de défense de
    l’Ukraine qui se verra octroyer presque 400. 000 dollars. Le reste de la
    somme sera partagée entre la République de Moldova, 600.000 dollars, la
    Géorgie, 300.000 dollars et la Jordanie, 100.000 dollars censés lui servir à
    consolider ses moyens de défense. De cette manière, la Roumanie renforcera son
    rôle de défense et de stabilité sur le flanc Est de l’OTAN, notamment dans la
    région de la Mer Noire.




    Décès – De nombreuses
    personnalités culturelles et artistiques de Roumanie et du monde déplorent le
    décès de Mariana Nicolesco, grande soprano roumaine surnommée la Reine du
    Belcanto, la Primadonna absolue ou encore la Diva divine. Membre d’honneur de
    l’Accadémie roumaine, Docteur Honoris Causa et professeur d’honneur de
    plusieurs universités roumaines et moldaves, Mariana Nicolesco a été sacrée
    Commandeur de l’Italie, officier de l’Ordre des arts et des lettres en France
    et s’est vu remettre l’Ordre national de l’Etoile de la Roumanie pour ses
    mérites exceptionnels. Invitée par le Pape Jean Paul II, Mariana Nicolesco a
    chanté des cantiques de Noël spécifiques à la Roumanie dans le cadre d’un
    concert à Vatican, transmis en direct. Elle est décédée vendredi, à 73 ans.













  • 14.10.2022

    14.10.2022

    Gaz – Les réserves de gaz naturel de la Roumanie ont dépassé vendredi le seuil de 90% de la capacité de stockage du pays et les Roumains et l’économique disposeront de toute la quantité de gaz nécessaire pour dépasser cet hiver, qu’elle que soit la météo, a annoncé le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Il a demandé aux institutions responsables de continuer ce processus de constituer des dépôts de gaz et de gérer avec attention les quantités nécessaires. Au mois de juin, le Parlement européen a approuvé les plans visant à refaire les stocks de gaz de tous les Etats membres à un niveau d’au moins 80%. Les capacités de stockage du gaz ont été classifiées structure critique et les Etats membres ont été conseillés à atteindre si possible des stocks de 90% de la capacité des dépôts.

    République de Moldova – A compter d’aujourd’hui, la Roumanie approvisionnera la République de Moldova voisine d’un tiers de ses besoins en électricité. Les deux états ont signé un accord de 100 megawatt/heure permettant à la République de Moldova d’acheter de l’électricité à un prix inférieur à celui du marché. L’approvisionnement du pays a été rendu possible après que son système a été raccordé au réseau européen en mars dernier.

    Sofia – Le ministère des AE de Sofia accueille aujourd’hui une réunion trilatérale Bulgarie – Grèce – Roumanie sur des thèmes d’affaires européennes. La Roumanie est représentée par le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Daniela Gîtman. La dernière réunion des trois Etats a eu lieu au mois de mai à Athènes, sur le fond des défis générés par l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine voisine. La réunion a suivi la consolidation de la coopération entre la Roumanie, la Grèce et la Bulgarie au niveau européen et régional. A l’agenda : les évolutions régionales dans le contexte de l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, les perspectives de l’élargissement de l’UE, la situation actuelle dans les Balkans, la crise énergétique et la gestion de la migration.

    Justice – A Bucarest, la Commission parlementaire spéciale en charge des lois de la Justice a achevé le débat par articles sur le projet relatif au paquet de trois lois élaboré par le gouvernement et sur la loi de l’organisation du Conseil supérieur de la Magistrature concernant l’organisation judiciaire. Les trois documents soumis aux débats de la Commission spéciale n’ont pas souffert des modifications importantes par rapport à la forme adoptée par la Chambre des Députés. Sur les plusieurs milliers d’amendements déposés seuls ceux du Conseil supérieur de la magistrature et de la Haute cour de cassation et de Justice ont été admis. La Commission parlementaire spéciale doit présenter les rapports sur les trois lois de la Justice lundi. Le vote final sur les nouvelles lois aura lieu dans le plénum du Sénat qui est chambre décisionnelle dans ce dossier.

    OTAN – L’OTAN fournira prochainement à l’Ukraine des équipements de combat contre les drones, suite aux attaques aux drones opérés par les russes ces derniers jours qui ont fait de nombreuses victimes civiles. Jeudi, dans le cadre d’une réunion du Conseil de l’atlantique nord, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg a précisé que l’OTAN ne serait pas intimidée par la rhétorique nucléaire dangereuse du président russe Vladimir Poutine et continuera à soutenir Kiev. Il a averti à nouveau qu’il y aura des conséquences si Moscou utilise toute arme nucléaire contre l’Ukraine. Egalement au QG de l’OTAN, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a annoncé l’approbation d’un nouveau financement de plus de 3 millions d’euros dans le cadre du soutien militaire que l’UE accorde à l’Ukraine depuis le début de la guerre. Sur le terrain, les forces russes ont frappé aujourd’hui la ville de Zaporojie, dans le cadre d’une attaque contre l’infrastructure. Les forces ukrainiennes ont libéré plus de 600 localités de l’occupation russe, y compris 75 du sud dans la région de Kherson, illégalement annexée par Moscou, annoncent les autorités de Kiev.

    Bouclier – 14 Etats de l’OTAN, dont la Roumanie et la Finlande ont signé une lettre d’intention pour développer un bouclier commun de défense aérienne – appelé European Sky Shield. L’initiative appartient à l’Allemagne et le bouclier européen pourrait être doté du système d’interception des missiles Arrow 3, développé par Israël et les Etats Unis et de missiles Patriot. L’emplacement de telles batteries anti-missiles dans plusieurs Etats pourrait permettre une défense de l’espace aérien européen complète et efficace et les couts seront plus réduits pour chaque Etat à part, a dit à Bruxelles, où le document a été signé, l’adjoint au secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Mircea Geoana.

    Agriculture – En 2021, la valeur de la production agricole annuelle se chiffre à environ 21 milliards d’euros, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. La production végétale arrive en tête, représentant plus de 71 % de la production totale, suivi par l’élevage, 27 % . Les régions de du sud-est, d’Ilfov, de Sud-Munteni, du Nord-Est et du sud-Ouest, sont celles ayant enregistré la croissance la plus importante, par rapport aux chiffres de 2020.

    Météo – Retour aux normales saisonnières sur la plupart du territoire roumain. Le ciel sera variable, légèrement couvert dans le sud, l’est et le centre du pays. De légères averses sont attendues dans les régions montagneuses. Les températures maximales seront comprises entre 14 et 22 degrés. 15 degrés et un ciel légèrement couvert ce midi à Bucarest.

  • La France renforce sa présence militaire en Roumanie

    La France renforce sa présence militaire en Roumanie


    La France va renforcer sa présence militaire sur le flanc
    est de l’Otan en déployant dans les prochaines semaines des troupes supplémentaires
    appuyées par des chars et des blindés, alors que la guerre en Ukraine a connu
    une nouvelle escalade en début de semaine. C’est ce qu’a annoncé le ministre
    français à la Défense, Sébastian Lécornu, lors d’une audition devant la
    commission Défense du Sénat. Selon la correspondante Radio Roumanie à Paris, le
    responsable du gouvernement français a annoncé déployer en Roumanie entre 100
    et 200 militaires supplémentaires censés rejoindre les 350 soldats français déjà
    sur place, auxquels s’ajoutent des Belges et des Néerlandais.

    Cette décision du
    président Emmanuel Macron a été prise sur proposition du chef de l’Etat majeur
    de l’Armée française. En fait, le soutien de la France au renforcement de la
    posture de défense sur le Flanc oriental de l’Alliance a été déjà mentionné par
    le leader de Paris lors de sa visite à Bucarest, en juin dernier, quand
    Emmanuel Macron s’est engagé à offrir du soutien supplémentaire à la Roumanie. « Si
    votre pays est menacé, vous aurez l’appui de la France » a-t-il affirmé à
    l’époque. A présent, le ministre Sébastian Lécornu explique en quoi ce soutien consiste et
    je cite : « Le président de la République a décidé d’un
    renforcement de nos positions défensives sur le Flanc Est de l’Europe, en
    déployant un nouveau contingent appuyé par des véhicules blindés d’infanterie
    et des chars Leclerc. Dans le cadre de la mission de défense, de découragement
    et de protection du Flanc Est de l’OTAN, la France continue à soutenir tous ces
    pays avec lesquels elle est solidaire, notamment la Roumanie, un pays ami. Nous
    continuons à renforcer notre présence dans les Pays Baltes, en envoyant des avions de chasse Rafales en
    Lituanie et des renforts en Estonie » a conclu le responsable de Paris.



    Dans un message sur les réseaux sociaux, le chef de l’Etat
    roumain, Klaus Iohannis a salué la décision du président Emmanuel Macron de
    renforcer la présence militaire française en Roumanie. « Il s’agit d’un
    geste important pour le Franc Est de l’OTAN, symbole de la solidarité des
    alliés ». La France et la Belgique avaient annoncé en février dernier leur
    intention de déployer des contingents militaires en Roumanie afin d’y créer un
    groupement intertactique armé de réaction rapide. Le chef de l’Etat majeur de l’Armée
    française précisait donc à l’époque que 500 militaires français, appuyés par
    des blindés et des véhicules de combat, seront envoyés en Roumanie dans le
    cadre de la Force de réaction rapide. Un mois plus tard, en mars, le président
    roumain annonçait que l’Alliance avait approuvé le déploiement sur place, du
    groupement interactique armé.

    A présent, dans le contexte d’une multiplication
    des frappes russes en Ukraine, le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg, a annoncé que les alliés renforcent leurs dispositifs de défense
    autour des installations clé et adoptent des mesures de résilience supplémentaires pour mieux protéger les
    infrastructures critiques. « Toute attaque menée délibérément contre l’infrastructure
    critique des Alliée entraînera une réponse unie et ferme de notre part » a
    averti le chef de l’OTAN.





  • 03.10.2022

    03.10.2022

    Universités – Les lois de l’Education nationale devraient contenir des règles explicites sur la prévention et les sanctions à l’encontre du plagiat, soulignant que celui-ci était un « phénomène toxique du milieu éducationnel ». A l’occasion de la cérémonie marquant la rentrée à l’Université d’architecture et d’Urbanisme de Bucarest, le chef de l’Etat a souligné que « l’obtention d’un diplôme académique constitue un honneur et elle est exclusivement conditionné par un mérite réel. Une Roumanie éduquée devrait être une Roumanie correcte sans aucune exception », a affirmé M Iohannis. Quelque 500 000 étudiants ont commencé la nouvelle année universitaire alors que l’Education nationale n’a pas de ministre, ni de nouvelle loi de l’enseignement supérieur.

    Energie – La Chambre des Députés de Bucarest doit achever cette semaine les débats du décret d’urgence visant l’énergie. Auparavant, le texte législatif avait été adopté par le Sénat avec toute une série de modifications. Plusieurs domaines d’activité et catégories de consommateurs bénéficieront d’un plafonnement du prix de l’énergie : les églises et les producteurs et distributeurs de médicaments mais aussi les malades qui utilisent des appareils médicaux à domicile. Par ailleurs, cette semaine les députés roumains s’expriment par vote sur le dernier projet du paquet des nouvelles lois de la Justice relatives au statut des magistrats alors que la commission spéciale du Sénat doit débattre du projet relatif à l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature.

    Ukraine – Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne, le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Les signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de l’ensemble des territoires occupés.

    OTAN – Le secrétaire britannique d’Etat en charge de l’Europe, Leo Docherty, entame aujourd’hui une visite officielle à Bucarest pour souligner l’engagement du Royaume Uni de protéger la sécurité européenne et de consolider les relations avec la Roumanie. Selon un communiqué de l’ambassade du Royaume Uni en Roumanie en signe de solidarité avec un allié clé de l’OTAN, le responsable britannique saluera la coopération étroite avec la Roumanie dans le domaine de la défense régionale et l’appui accordé à l’Ukraine en tant que réponse à la guerre provoquée par la Russie. Le Royaume Uni et la Roumanie sont des alliés importants de l’OTAN qui s’opposent fermement à l’attaque brutale de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, a affirmé le responsable britannique avant sa visite. Il rencontrera de hauts responsables roumains, mais aussi des officiers britanniques des forces de l’OTAN se trouvant à Bucarest et des responsables d’entreprises britanniques.

    Bracelets – En Roumanie, les deux premiers bracelets de surveillance d’hommes ayant agressés leur partenaire de vie ont été installés. Il s’agit de la première étape d’un processus de surveillance des personnes agressives. Pour commencer, les départements d’Iasi et de Vrancea dans l’est, de Mures dans le centre ainsi que Bucarest, la capitale, seront concernés par le dispositif avant qu’il ne soit étendu à tout le pays d’ici trois ans. Le bracelet émet un signal sonore lorsque l’agresseur s’approche trop près de sa victime, l’alerte arrive au service d’urgence du 112. Les violences domestiques sont un problème sérieux et croissant en Roumanie. Les données policières montrent que 37 000 plaintes suite à des agressions de ce type ont été déposées depuis le début de l’année 2022, soit une augmentation de 13% par rapport à la même période l’année dernière. Le nombre d’agressions est en réalité sûrement bien plus important étant donné que nombre d’entre elles ne font l’objet d’aucune plainte auprès de la police.

    Météo – Le temps en Roumanie continue à se rafraichir doucement aujourd’hui, les températures sont autour des normales saisonnières dans le sud et le sud-est du pays tandis qu’elles sont plus basses dans les autres régions. Le ciel est variable, avec des nuages et des averses, voir des orages dans le nord, le centre et en montagne, pouvant également s’étendre vers d’autres zones. Les précipitations pourraient dépasser par endroit, en zone montagneuse, les 20 litres par mètres carré. Au dessus de 1700m, elles prennent la forme de pluies de grêle ou de neige. Le vent souffle avec modération, s’intensifiant sur les sommets et par endroit dans le sud. Les maximales sont comprises entre 14 et 22 degrés Celsius. 15 degrés à Bucarest.

  • L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’Europe centrale et de l’est soutient l’Ukraine

    L’annonce par la Russie de
    l’annexion de quatre régions ukrainiennes, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et
    Kherson suite à des référendums de façade, a été fortement critiquée et
    condamnée par les Etats occidentaux. Juste après la fastueuse cérémonie
    organisée au Kremlin durant laquelle président Vladimir Poutine a proclamé
    l’appartenance de ces quatre régions au territoire russe, le président
    ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en demandant l’adhésion rapide de son pays
    à l’OTAN.

    Aux côtés d’autres présidents d’Etats membres de l’OTAN d’Europe
    centrale et de l’est, à savoir la Tchéquie, la Macédoine du nord, la Pologne,
    le Monténégro, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, le
    président roumain, Klaus Iohannis a signé une déclaration commune par laquelle
    il réitère son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de
    l’Ukraine. En voici les termes : « Nous,
    présidents d’Etats d’Europe centrale et de l’est, dont les dirigeants se sont
    rendus à Kiev pendant la guerre et ont pu constater de leurs propres yeux les
    effets de l’agression russe, nous ne pouvons rester silencieux face à cette
    violation flagrante du droit international de la part de la Russie, c’est pourquoi
    nous établissons la déclaration suivante : Nous réitérons notre soutien à la
    souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Nous ne reconnaissons
    pas et ne reconnaîtrons jamais les tentatives d’annexion de territoires
    ukrainiens par la Russie »
    ont déclaré les Etats mentionnés.

    Les
    signataires affirment qu’ils soutiennent fermement la décision prise lors du
    sommet de l’OTAN à Bucarest en 2008 concernant l’adhésion future de l’Ukraine à
    l’Alliance. En même temps, ils demandent que Moscou se retire immédiatement de
    l’ensemble des territoires occupés. Ils écrivent donc dans la déclaration: « Nous soutenons l’Ukraine dans sa
    lutte contre l’invasion russe, nous demandons à la Russie de se retirer
    immédiatement de tous les territoires occupés et nous encourageons tous les
    Etats alliés à augmenter substantiellement leur aide militaire à l’Ukraine.
    Tous ceux qui commettent des crimes d’agression doivent en être tenus
    responsables et traduit en justice »
    , préviennent les Etats dans leur
    déclaration commune.

    Le conseiller présidentiel ukrainien, Mihail Podoliak, a
    remercié les Etats qui soutiennent l’adhésion de l’Ukraine à l’Alliance nord
    atlantique. « Nous sommes
    reconnaissants, l’histoire s’écrit aujourd’hui »
    a-t-il écrit sur
    Twitter. Une réaction est également venue de la part de l’OTAN. Son secrétaire
    général, Jens Stoltenberg, a déclaré qu’une décision concernant la demande
    d’adhésion de l’Ukraine devait être prise par l’ensemble des 30 Etats membres
    de l’Alliance. Il a précisé : « L’OTAN
    a une politique des portes ouvertes et chaque nation, dont bien sûr l’Ukraine,
    a le droit de choisir sa propre voie, notamment les dispositifs de sécurité
    dont elle souhaite faire partie »
    a affirmé Jens Stoltenberg. Il a
    précisé qu’à présent, le soutien à l’Ukraine était la principale priorité de
    l’Alliance et de ses partenaires. Jusqu’à maintenant, les Etats-Unis et le
    Canada se sont également déclarés favorables à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN
    mais sans s’exprimer sur la procédure rapide sollicitée par Kiev.

  • 02.10.2022

    02.10.2022

    Ukraine – Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie Atomique, Rafael Mariano Grossi se déplacera à Kiev et à Moscou la semaine prochaine. Selon un communiqué de presse de l’AIEA, la visite s’inscrit dans les efforts visant à « implémenter au plus vite possible d’une zone de sécurité nucléaire autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia ». Par ailleurs, l’Allemagne a annoncé qu’elle livrerait à l’Ukraine le premier des quatre systèmes avancées de défense aérienne IRIS – T, afin de l’aider à repousser les attaques aux drones. C’est ce qu’a annoncé samedi, la ministre allemande de la défense, Christine Lambrecht, durant une visite surprise à Odessa. Le port à la mer Noire a été depuis plusieurs jours la cible d’attaques aux drones kamikaze de production iranienne. Sur le térrain, la Russie a annoncé avoir retiré ses troupes de la ville stratégique ukrainienne de Liman, sur la toile de font du risque de l’encerclement de plusieurs milliers de soldats russes par les troupes ukrainiennes. La reconquête de la ville de Liman a une importance stratégique significative pour l’Ukraine, vu qu’elle se trouve dans la région de Donetsk, une des quatre régions annexées par le président russe Vladimir Poutine vendredi.

    Protestation – Plusieurs milliers de personnes se sont réunies à Bucarest sur la Place de l’Université au cœur de Bucarest pour protester contre le gouvernement roumain, à l’appel de du parti extrémiste de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), d’opposition. Ils déplorent la flambée du prix de l’électricité et du gaz. Les quelque 5 000 protestataires selon des sources de la gendarmerie citées par Hotnews.ro se sont déplacées ensuite vers la Place de la Victoire, devant le siège du gouvernement. De nombreux participant ont été amenés en cars depuis plusieurs régions de la Roumanie. « Le gaz et le courant nous mènent à la faillite », « Nous voulons que les voleurs partent et que les patriotes arrivent au pouvoir », « Élections anticipées » peut-on lire sur les pancartes et les banners des protestataires qui crient : « Anticipées », « Les voleurs », « Encore une révolution ». Ils se dirigent vers la place de la Victoire en face du gouvernement de Bucarest. « C’est la protestation du peuple roumain » a déclaré George Simion lors d’une transmission live sur facebook. Le leader de l’AUR est particulièrement présent sur les réseaux sociaux et il fait souvent de telles transmissions. Le trafic a été bloqué entre la Place de la Victoire et la Place de l’Université. Selon la presse de Bucarest cette protestation a été organisée depuis plusieurs jours avec des affiches apparus à travers Bucarest. Le président de l’AUR a d’ailleurs fait l’objet d’un scandale lorsqu’il a été arrêté pour avoir conduit un véhicule avec un permis suspendu la semaine dernière.

    Energie – En Roumanie, la loi qui approuve le décret d’urgence du gouvernement qui gère les prix sur le marché énergétique fera la semaine prochaine l’objet de débats au sein des commission spécialisées de la Chambre des Députés, qui est chambre décisionnelle. Le document élaboré par le gouvernement a été fortement modifié par le Sénat avant d’être coté par le plénum du Parlement. Plusieurs domaines d’activité et catégories de consommateurs bénéficieront d’un plafonnement du prix prix de l’énergie : Les églises et les producteurs et distributeurs de médicaments mais aussi les malades qui utilisent des appareils médicaux à domicile. Une autre modification significative est la décision de ne pas facturer la consommation d’électricité en fonction de la moyenne mensuelle de l’année dernière.

    OTAN – Le président roumain, Klaus Iohannis aux côtés de sept présidents d’Etats de l’OTAN de l’Europe centrale et de l’est a signé une déclaration commune qui réitéré l’appui à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Selon l’administration présidentielle il s’agirait des présidents de la République Tchèque, de l’Estonie, de la Lituanie, de la Macédoine du Nord, du Monténégro, de la Pologne et de la Slovaquie. « Nous soutenons fermement la décision prise au Sommet de l’OTAN de Bucarest en 2008 sur l’adhésion de l’Ukraine » a transmis Klaus Iohannis sur les réseaux sociaux. Rappelons-le, le 30 septembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé de demande de l’Ukraine visant une adhésion accélérée à l’OTAN. Le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg a déclaré que l’Ukraine avait le droit de demander l’adhésion, mais il a souligné qu’actuellement, la principale priorité était de fournir de l’aide à Kiev. Le soutien à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN a déjà été exprimé par les Etats baltes et par le Canada.

    North Stream – L’Allemagne a annoncé dimanche la constitution d’une équipe commune d’enquête avec le Danemark et la Suède pour étudier les fuites de gaz enregistrées dans le gazoduc North Stream. Selon la ministre de l’intérieur, Nancy Faeser, l’équipe appellera des experts de la « marine, de la police et des services de renseignements » suite aux explosions qui ont endommagé les gazoducs sous-marins North Stream. L’origine de ces explosions demeure inconnue. Les gazoducs North Stream 1 (arrêté à la fin août) et 2 (toujours pas inauguré) étaient des installations stratégiques pour l’accès direct du gaz russe en Allemagne. Un porte parole de l’opérateur du Gazoduc North Stream 2 en Russie a déclaré qu’actuellement, des fuites de gaz n’étaient plus enregistrées en Mer Baltique. Des quatités immenses de gaz se sont échappées de ce gazoduc ces derniers jours. Dans ce contexte, le président du Conseil européen, Charles Michel a annoncé que les leaders de l’UE analyseront la sécurité des infrastructures critiques de l’UE à l’occasion du sommet informel du 7 octobre à Prague, après l’incident en mer Baltique qui a endommagé les gazoducs North Stream, que les responsables européens décrivent de sabotage.

  • 19.09.2022

    19.09.2022

    Justice – Durant les débats par articles qui se sont déroulés dans le cadre d’une réunion marathon deux jours durant, seulement quelques uns des 600 amendements déposés ont été adoptés. L’opposition accuse la politisation de la Justice et demande que les actes normatifs ne soient plus soumis au vote avant une opinion de la Commission de Venise suite à la saisine de l’Union Sauvez la Roumanie. Le ministre de la Justice, Catalin Predoiu affirme pourtant que l’élaboration des projets a pris en compte les avis de cette institution. Le prochain projet dans le paquet de lois de la Justice qui fera l’objet des débats au sein de la Commission parlementaire spéciale est celui qui gère l’organisation judiciaire.

    Belarus – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a convoqué le chargé d’affaires par intérim du Belarus à Bucarest après les déclarations du président de cet Etat, Aleksandr Loukachenko selon lequel les Etats Unis poussaient l’Europe vers une confrontation militaire avec la Russie sur le territoire de l’Ukraine et que d’autres Etats, y compris la Roumanie y seraient directement impliqués. Bogdan Aurescu, le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que « la Roumanie rejette fermement de telles affirmations inadmissibles qui alimentent la rhétorique reposant sur l’appel à la force et à la menace avec la force dans les relations internationales ». Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie est un Etat membre de l’OTAN qui bénéficie de toutes les garanties sécuritaires qui y découlent.

    George Enescu – La dernière finale du Concours international George Enescu 2022 s’est achevé à Bucarest. Dans la section piano c’est Alexandra Segal d’Israël qui a remporté la Ière place. Le jeune musicien du Luxembourg, Benjamin Kruithof a remporté la section Violoncelle, et la roumaine Maria Marica la section violon. Dans la section de composition les gagnants ont été le sud-coréen, Shin Kim pour la musique symphonique et l’Italien Leonardo Marino pour la musique de chambre. Cette année, le Concours Enescu s’est déroulé sous la slogan « la musique de l’espoir » et a marqué le retour dans la salle de spectacles après deux ans durant lesquels les événements culturels se sont déroulées entièrement ou partiellement dans l’espace virtuel.

    Carburants – La coalition gouvernementale de Bucarest se réunit aujourd’hui pour débattre du maintien de la compensation de 50 bani, soit 10 centimes d’euros par litre de carburants, après la fin du mois en cours. Les autorités préparent des mesures d’économie de l’énergie dans le contexte de la baisse des livraisons de gaz de Russie et des efforts de réduire la dépendance énergétique du pays. Le premier ministre Nicolae Ciucă a annoncé que l’exécutif visait à introduire un programme censé stimuler le remplacement des ampoules classiques par des ampoules économiques. Ce qui plus est, chaque ministère doit présenter un plan de mesures visant la réduction du gaspillage énergétique. Entre temps, les dépôts de gaz de Roumanie ont atteint le seuil minimum de remplissage de 80% de leur capacité, conformément à l’objectif de l’Union européenne. D’ailleurs au niveau communautaire les stocks couvrent 84% de la capacité de stockage. Par ailleurs, l’Institut national de la statistique a annoncé que la Roumanie avait importé durant les sept premiers mois de l’année une quantité de gaz naturel de plus de 1,3 millions de tonnes, soit 17% environ inférieure à celle de la période similaire de l’année dernière.

    Funérailles – Les funérailles d’Etat de la reine Elisabeth II se déroulent aujourd’hui à Londres. 2 000 personnes y ont été invitées, dont 500 chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que de nombreux autres dignitaires étrangers. Le président roumain, Klaus Iohannis et sa majesté Margarita, la gardienne de la couronne de Roumanie et Radu le prince consort participent également aux funérailles de la souveraine britannique. Ces quatre derniers jours des centaines de milliers de britanniques ont passé de longues heures pour pouvoir passer par le cercueil de la reine, qui sera transféré aujourd’hui du Palais du Parlement à Westminster Abbey, où une cérémonie religieuse est prévue. Ensuite le cortège funéraire se dirigera vers l’Arc Wellington de Londres. Aucun avion ne survolera Londres durant cette période. Le dernier voyage de la reine Elisabeth II mènera jusqu’au Palais Windsor où elle sera enterré dans la crypte de l’église près de son époux, Philippe.

    Oradea – La ville d’Oradea située dans le nord-ouest de la Roumanie est arrivée sixième au classement des meilleures destinations touristiques, que ce soit pour un simple weekend ou pour une période plus longue, dans un classement réalisé à partir des votes de 500 000 touristes du monde entier, a annoncé le Ministre roumain du tourisme. Selon le classement Europe’s best destinations, Oradea est considérée comme un modèle parmi les destinations touristiques roumaines, avec son paysage architectural surprenant et la diversité de sa programmation culturelle. Le classement comprend des destinations touristiques situées dans toute l’Europe, et la Roumanie réussit à surclasser des pays comme l’Angleterre, l’Italie, la Grèce ou l’Autriche. Désignée cette année comme « la plus belle destination Art nouveau » d’Europe, Oradea mérite de se trouver sur la liste des destinations touristiques qu’il faut avoir visité au moins une fois dans sa vie, a ajouté le ministre.

    Manif – Des milliers de protestataires s’étaient réunis dimanche devant le siège du gouvernement de Chisinau, en République de Moldova voisine, pour dénoncer l’inflation à la hausse et la flambée des tarifs des carburants, demandant aussi la démission de la présidente pro-occidentale Maia Sandu. Selon l’agence de presse Reuters, ce fut la plus grande manifestation de cette petite république ex-soviétique depuis la réélection de Maia Sandu en 2020. A ce moment-là, celle-ci avait promis de lutter contre la corruption. « Moldova est actuellement en mort clinque, à cause des autorités actuelles », a déclaré Dinu Turcanu, un politicien d’opposition.

    Météo – Il fait particulièrement froid sur l’ouest, le nord et le centre du pays, alors que sur les autres régions, les températures touchent les moyennes pluriannuelles. Le ciel est couvert et il pleut sur les régions à l’intérieur de l’arc des Carpates. A plus de 1 600 mètres d’altitude, il y a des précipitations mixtes pluies – neige. Les maxima vont de 10 à 25 degrés. 20 degrés sous un superbe soleil d’automne à Bucarest.

    Vent – Le vent fort qui a soufflé dimanche à travers la Roumanie a produit aussi des bénéfices. Selon une annonce publiée sur la page Facebook du Système énergétique national, la consommation d’électricité du pays a été assurée en grande partie de sources éoliennes. Plus de 40% de la production énergétique du pays a été produite par des centrales éoliennes, 20% par des centrales nucléaires et 13% par des centrales hydrauliques – a annoncé le Système énergétique national.

  • Bucarest réagit aux déclarations controversées de Minsk

    Bucarest réagit aux déclarations controversées de Minsk


    Le ministère roumain des AE a promptement réagi aux déclarations du président de la Biélorussie, Aleksandr Lukachenko, selon lequel « les Etats-Unis poussent l’Europe dans une confrontation militaire avec la Russie sur le territoire de l’Ukraine et d’autres Etats, y compris la Roumanie, pourraient y être directement impliqués ».



    La réaction de Bucarest n’a pas tardé. Le MAE a toute de suite transmis que « La partie roumaine rejette fermement ces affirmations inadmissibles qui alimentent la rhétorique fondée sur un appel à la force et sur la menace par la force dans les relations internationales ». Bucarest rappelle aussi « le rôle et la responsabilité internationale de la Biélorussie en sa qualité de complice de la Russie à soutenir la guerre d’agression contre l’Ukraine ». La Roumanie est un Etat membre de l’OTAN, soit de l’alliance la plus forte de l’histoire et, par conséquent, bénéficie au plus haut niveau de toutes les garanties de sécurité qui en découlent, souligne encore la diplomatie roumaine.



    Au pouvoir depuis 1994, Aleksandr Lukachenko est souvent qualifié de dernier dictateur d’Europe. De son côté, l’opposition biélorusse craint que le président ne cède à Moscou une partie de la souveraineté nationale, en échange pour la protection accordée par la Russie. D’ailleurs, les relations entre les deux pays se sont renforcées après l’appui inconditionnel de Moscou pour le leader de Minsk, lors de sa réélection en 2020, contestée avec véhémence au pays, car truquée, le plus probablement. Qui plus est, la coopération bilatérale est considérée comme une échappatoire aux sanctions imposées par l’Occident aux deux pays.



    Si les affirmations de Lukachenko ne sont plus une surprise pour personnes, et touchent très peu de monde en fait, les esprits s’agitent en Roumanie à cause des déclarations faites au sujet de la guerre en Ukraine par le professeur des universités Andrei Marga, ancien ministre des AE et de l’éducation. Personnage plutôt controversé, promoteur des valeurs occidentales par les hautes fonctions qu’il a occupées dans le temps, ancien collaborateur de la police politique communiste roumaine, Andrei Marga a parlé de ce qu’il a appelé « les frontières anormales » d’Ukraine, qui devrait, à son avis, céder des territoires à la Russie, à la Hongrie, la Pologne et la Roumanie. Le ministère des AE a tout de suite réagi à ces affirmations, les considérant comme étant « inacceptables » et en flagrante contradiction avec « la position officielle de Bucarest face à l’agression illégale, injustifiée et non-provoquée de la Russie contre l’Ukraine » mais aussi avec « les principes fondamentaux du droit international ».



    Pourtant le point de vue d’Andrei Marga est partagé par une certaine catégorie de la population, pas forcément nationaliste, mais qui estime quand même que l’Ukraine a hérité, sans le vouloir mais sans scrupules aussi, des territoires de l’est de la Roumanie, annexées en 1940 par l’Union soviétique de Staline suite à un Ultimatum. Toutefois, l’opinion publique roumaine fait une distinction très nette entre les traumas historiques et les frustrations politiques d’une part et d’autre part – la crise humanitaire actuelle en Ukraine. Pour rappel plus de 2 millions 300 mille Ukrainiens, des femmes et des enfants pour la plupart, ont opté de fuir la guerre par la Roumanie. Plus de 4 300 personnes ont demandé et reçu l’asile dans notre pays et bénéficient de tous les droits prévus par la législation nationale. 70 000 autres réfugiés ont reçu des permis de séjour en tant que bénéficiaires d’une protection temporaire de la part de l’Etat roumain.





  • De nouveaux points de sécurité en Europe

    De nouveaux points de sécurité en Europe


    Dans le contexte de l’invasion russe en
    Ukraine, la Suède et la Finlande ont récemment pris la décision d’abandonner
    leur politique de neutralité et d’adhérer à l’OTAN, dans une recherche éperdue
    de garanties de sécurité que seule l’Organisation du Traité de l’Atlantique
    Nord peut offrir. Aussi, les deux États nordiques ont officiellement déposé
    leurs candidatures auprès des instances de l’Alliance. Pour que leur démarche
    aboutisse, il leur faudra néanmoins disposer de l’accord unanime des États membres,
    alors que la Turquie n’hésite pas à faire part de ses réserves, en prétextant
    des sanctions imposées par les deux pays candidats à l’encontre d’Ankara, et du
    soutien apporté par ceux-ci au soi-disant « terrorisme kurde ».
    Malgré tout, l’OTAN se dit confiante que ces accrocs seront bientôt dépassés,
    et que le processus d’adhésion ne prendrait ensuite pas plus que quelques
    semaines avant d’aboutir. Enfin, par la suite, il faudrait que le processus de
    ratification de ladite décision par les parlements des membres de l’Alliance ne
    prenne pas plus d’un an. Mais qu’apporterait une éventuelle adhésion à l’OTAN
    des deux États candidats ?

    Virgil Bălăceanu, général en réserve et ancien représentant de
    la Roumanie auprès du commandement de l’OTAN, à Bruxelles, pense que l’adhésion
    de la Suède et de la Finlande sera bénéfique pour toutes les parties intéressées.

    Il s’agit de deux Étatsimportants, qui sont d’ailleurs assez
    proches de l’OTAN et qui se sont montrés parmi les partenaires les plus motivés
    de l’Alliance. Des partenaires clef. Leur stratégie militaire est basée sur la
    défense du territoire national. C’est vrai notamment dans le cas de la
    Finlande, mais aussi de la Suède. En adhérant à l’OTAN, ces deux Étatsne
    manqueront pas de renforcer l’Alliance, et plus particulièrement son flanc
    nord. Raffermie par ces deux nouveaux alliés qui, avec la Pologne et les Étatsbaltes,
    forment ce flanc nord, l’OTAN sera plus à même de répondre à quelque défi
    sécuritaire que ce soit, y compris à la menace potentielle représentée par la Fédération
    de Russie. Par la suite, nous verrons que c’est bien le flanc sud-est de
    l’Alliance qui est le plus périclité dorénavant. Mais dans l’ensemble,
    l’adhésion des deux Etats va renforcer l’OTAN et je ne dirais pas non plus que
    cela représente une menace pour la Fédération de Russie. Cette dernière avait
    d’ailleurs longuement hésité avant de prétendre que cela puisse advenir. D’un
    autre côté, l’on voit bien que la guerre russe contre l’Ukraine provoque une
    réaction inverse de celle désirée par le Kremlin lorsqu’il l’avait commencée. En
    effet, la Fédération de Russie avait envahi l’Ukraine dans le but déclaré de
    tenir l’OTAN à distance, alors que maintenant elle constate que cela a produit un
    effet contraire : deux pays industrialisés et puissants en matière de
    capacités et de traditions de défense ont rejoint l’Alliance que la Russie
    pensait pouvoir affaiblir par la guerre qu’elle avait déclenchée contre l’Ukraine.
    Vivement que le processus d’adhésion aboutisse rapidement et que la Turquie ne
    s’y oppose plus.


    La
    Suède et la Finlande seront à coup sûr de pourvoyeurs de sécurité dans la
    région. Car elles sont d’ores et déjà dotées de forces armées modernes et
    efficaces, qui travaillent de concert avec l’OTAN, comme l’explique, pour radio
    Free Europe, Doug Klain, directeur adjoint du centre
    Eurasie du Conseil de l’Atlantique. Pourtant, et malgré la puissance militaire que
    ces deux États peuvent faire valoir, ils demeuraient frileux à l’égard de la
    Fédération de Russie. Selon Douglas Klain, si les deux États ont les mêmes
    inquiétudes, la Finlande, qui partage une longue frontière commune avec la
    Russie, demeure la plus vulnérable. Les dernières années, des avions russes ne
    se sont pas gênés d’approcher l’espace aérien finlandais, dans leur tentative
    d’intimider les voisins. Dans ce contexte, la Suède avait opté de poser sa
    candidature pour ne pas se retrouver isolée dans une péninsule scandinave dont
    elle demeurerait le seul pays neutre, hors de l’OTAN, alors que la Norvège et
    le Danemark avait rejoint l’Alliance dès sa création, en 1949. Mais quels
    seraient les conséquences de l’adhésion de ces deux États pour cette alliance
    qui ne cesse de s’agrandir, faisant de la mer Baltique presque lac
    intérieur ?L’analyste militaire Radu Tudor précise :


    Ce qu’il se passe c’est à l’opposé de ce que M. Poutine avait désiré.
    Vu le nombre d’erreurs stratégiques qu’il avait commises, ce n’est pas
    étonnant. En l’absence de cette guerre sanglante, l’adhésion des deux pays,
    leur sortie de l’état de neutralité qu’ils affectionnaient depuis belle lurette,
    auraient été improbable. Mais la Russie avait une nouvelle fois apporté la
    preuve de son agressivité, de toute absence de prédictibilité la concernant, de
    la menace qu’elle représente pour l’ensemble du monde libre. Dans ce contexte,
    la Suède et la Finlande sont arrivées à la conclusion que seul le parapluie
    sécuritaire de l’OTAN constituait une barrière suffisamment solide devant
    l’appétit agressif de la Russie. Ces deux Étatsviennent toutefois au sein de
    l’Alliance avec une riche expérience de lutte contre la Russie, car ils s’y
    sont souvent confrontés. Ils avaient étudié la stratégie russe, ils la
    connaissent bien pour s’y être souvent frottés. Et avec leur adhésion, la
    question de la sécurité du flanc nord de l’Alliance est assurée, car nous y trouvons
    la Pologne, la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark, des pays avec
    lesquels on ne badine pas et qui apportent une contribution significative à
    l’Alliance.


    Selon l’analyste militaire Radu Tudor, c’est
    dans la zone du sud-est de l’Alliance que nous devrions assister à un
    développement accéléré de l’infrastructure et des capacités de l’OTAN. La zone
    de la Roumanie autrement dit. (Trad. Ionuţ Jugureanu)





  • Les défis de sécurité aux frontières de la Roumanie

    Les défis de sécurité aux frontières de la Roumanie


    Dans le contexte de la situation tendue présente
    à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, la menace sécuritaire semble avoir
    réveillé la majeure partie de la population roumaine à la réalité, estime Remus
    Ștefureac, politologue, s’appuyant sur les conclusions d’une enquête d’opinion,
    menée au mois de janvier par l’institut INSCOP Research, qu’il dirige.
    L’enquête montre en effet que la confiance des Roumains dans l’OTAN s’élève
    actuellement à 60%, un pourcentage jamais atteint dans les sondages précédents,
    comme le déclare Remus Ștefureac à Radio Roumanie. 70% des Roumains pensent que
    l’OTAN défendra la Roumanie en cas de conflit généré par les tensions
    russo-ukrainiennes, alors que l’opinion favorable à une sortie hypothétique de
    l’Alliance atlantique demeure marginale au sein de cette même opinion publique.
    Ainsi, 75% des Roumains ne semblent même pas se poser cette question. Dans le
    même temps, l’orientation pro-occidentale, c’est-à-dire l’attachement de
    l’opinion roumaine à l’OTAN, à l’UE et à l’alliance avec les Etats-Unis, demeure
    dominante, plus de 80% des Roumains affirmant qu’il s’agit bien d’une direction
    « naturelle » en matière de politique extérieure, contre seulement
    10% qui souhaiteraient une réorientation géopolitique vers l’Est.

    Le sursaut de
    l’opinion roumaine a été sans doute influencé par la perception de la menace de
    proximité, croit savoir le politologue Remus Ștefureac.


    « Nous voyons des positions
    très claires, de la Russied’une part, qui a émis des prétentions
    assez bizarres, exigeant le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de
    Bulgarie. Et puis, d’autre part, en miroir, les positions très fermes de
    l’Alliance de l’Atlantique Nord, mais aussi du président des États-Unis, du
    président français, le repositionnement des troupes américaines en Europe, pour
    renforcer les garanties de sécurité dont nous bénéficions en tant que membre de
    l’OTAN.Certes, le
    conflit et les tensions à la frontière russo-ukrainbienne ne sont pas du tout
    une bonne nouvelle en termes de sécurité militaire, de sécurité en général, ou
    encore en matière économique. Les marchés boursiers ont déjà réagi, les prix de
    l’énergie seront influencés par ce conflit, il est donc absolument nécessaire
    qu’il y ait des discussions et une prise de décisions à ce sujet par le plus
    haut forum de l’État roumain qui gère les questions de sécurité. Si le pire
    allait arriver, il faudra être prêt, avoir sur la table différents scénarios, qui
    puissent parer à toute éventualité, qu’il s’agisse d’un conflit plus grand, ou d’un
    conflit limité. Pensez, par exemple, que nous devrions affronter des vagues de
    réfugiés. Comment allons-nous gérer cela en pleine saison froide ? Il faut
    le prévoir à l’avance. Par ailleurs, je ne suis pas des ceux qui croient
    possible l’apparition d’un conflit armé entre un État membre de l’OTAN et la
    Russie. Pour ma part, il s’agit d’une éventualité hautement improbable. Mais
    tout conflit qui se déroulerait à proximité de nos frontières aura des
    conséquences, et il faut se tenir prêt à cette éventualité, et réagir de manière
    intégrée. Or, coordonner notre réponse à tous les niveaux, seul le Conseil
    supérieur de défense du pays est en mesure de le faire
    . »


    À Bucarest, ce Conseil avait d’ores
    et déjà été convoqué. Le président roumain, Klaus Iohannis, a réitéré à
    l’occasion la solidarité de la Roumanie avec la position défensive de l’OTAN,
    ainsi que son soutien à une présence accrue des troupes alliées en Roumanie. Les
    100 premiers soldats américains sur les 1 000 que les États-Unis comptent transférer
    en Roumanie depuis l’Allemagne sont d’ailleurs déjà arrivés dans notre pays. Ce
    premier contingent, chargé de préparer l’arrivée du reste des troupes
    américaines, laisse entrevoir la volonté de l’Alliance de consolider son flanc oriental,
    face à la volonté affichée par la Russie de modifier l’équilibre des forces et l’architecture
    de sécurité en Europe, selon le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan
    Aurescu :


    « Nous demeurons
    certainement attachés au dialogue, et c’est bien la position que moi-même et
    d’autres collègues de l’OTAN avons exprimée lors d’une réunion, spécialement
    consacrée à ce sujet, des ministres des affaires étrangères. Le dialogue fait
    partie de ce que l’on appelle une « approche à deux voies », sur
    laquelle l’OTAN a bâti sa stratégie dans ses relations avec la Russie. C’est
    une approche qui combine le découragement militaire et le dialogue. Et du point
    de vue de la Roumanie, nous soutenons le dialogue, mais en même temps, il faut
    garder à l’esprit que ce dialogue se doit d’être accompagné par toute une série
    de mesures de dissuasion, fermes et crédibles. (…) Nous avons besoin d’une
    désescalade concrète, sur le terrain, avec le retrait des troupes et des équipements
    russes, et puis, d’autre part, il faut cesser d’utiliser la menace du recours à
    la force, car cela est inacceptable du point de vue du droit international, des
    principes, des valeurs et des normes qui constituent le socle de ce que l’on
    appelle l’ordre international, fondé sans exception sur des règles. »



    Les ministres de la défense de l’UE
    se sont également réunis à Brest, en France, pour aborder la situation
    sécuritaire en Ukraine et les tensions présentes à la frontière commune avec la
    Fédération de Russie. Dans son discours, le ministre roumain de la Défense,
    Vasile Dîncu, a réitéré la préoccupation roumaine au sujet de la présence
    militaire russe dans le voisinage oriental, craignant que de tels
    développements ne fassent partie d’une stratégie plus ample de Moscou, visant à
    accroître l’influence russe dans ce que la Russie apprécie comme son pré carré,
    tout en empêchant ces États d’exercer librement leur volonté de suivre leur
    voie vers leur intégration européenne. (Trad. Ionut Jugureanu)







  • 04.08.2022

    04.08.2022

    Manoeuvres
    – Les forces aériennes canadiennes entament ce jeudi une mission de police de
    l’air dans le ciel roumain. Selon le Ministère de la Défense nationale, un
    contingent de 180 militaires appuyé par six chasseurs CF-188 Hornet, déroulera
    quatre mois durant, une mission sous commandement otanien, aux côtés des
    soldats roumains. Deux autres avions CF-188 participeront durant la même
    période, à d’autres exercices organisés par les alliés de l’Alliance. C’est
    pour la sixième fois que les militaires canadiens sont en mission sur la base
    aérienne de Mihail Kogalniceanu et pour la septième fois, en Roumanie. Le
    déploiement dans le ciel roumain des avions CF-188 Hornet fait partie du Plan
    d’action pour la croissance de la capacité opérationnelle de l’OTAN sur son
    flanc oriental et prouve la détermination des alliés de répondre aux défis de
    sécurité, précise le MAE de Bucarest.














    ROBOR – En
    Roumanie, le taux Robor 3 mois, en fonction duquel sont calculés les crédits à
    la consommation, en lei, a grimpé jeudi à 8,11%, soit son niveau le plus élevé des 12
    dernières années. En début d’année, le taux était de seulement 3%. Par rapport
    au niveau enregistré en début d’année, les taux d’intérêt des crédits
    hypothécaires ont augmenté de plus de 50% et ont quasiment doublé par rapport à
    leur niveau d’il y a six ans. L’indicateur de référence pour les crédits des
    consommateurs IRCC est de 2,65% par an, en hausse par rapport au niveau d’il y
    a trois mois, d’1,86%.












    Réfugiés
    – Plus de 115.000 personnes sont arrivées mercredi, en Roumanie, dont 12680
    réfugiés ukrainiens, de 22,5% de plus par rapport à la journée de mardi,
    informe l’Inspection générale de la Police roumaine des frontières. Depuis le
    10 février, soit deux semaines avant que la Russie n’attaque l’Ukraine, plus
    d’un million 8 cent milles Ukrainiens sont entrés en Roumanie, la plupart juste
    pour la transiter.


    COVID – Trois
    hôpitaux militaires de Roumanie, à Sibiu, Cluj et Timisoara, ont décidé de
    rouvrir leurs sections consacrées spécialement aux malades Covid. Presque 4000
    personnes positives sont actuellement hospitalisées à travers le pays dont
    quelque 300 dans des unités de soins intensifs. Mercredi, la Roumanie a
    rapporté 11700 nouveaux cas de contamination, un nombre deux fois plus grand
    que la veille et de 600 de moins que celui d’il y a une semaine.




    UNTOLD -
    Coup d’envoi, ce jeudi, dans l’après-midi, de la 7ème édition du
    Festival de musique électronique, UNTOLD, de Cluj. L’ouverture officielle se
    fera par un spectacle unique de l’artiste allemand Claptone qui montera sur
    scène en compagnie d’une centaine de danseurs et d’animateurs masqués comme
    pour un carnaval. D’ailleurs, les spectateurs se verront offrir eux aussi des
    masques et seront accueillis sur place par des personnages fantastiques, des acrobates
    et des danseurs de plusieurs pays tels la France, les Pays Bas, la Grande
    Bretagne, l’Allemagne ou l’Ukraine. Du 4 au 7 août, dernier jour du festival,
    les meilleurs DJ du monde se donnent rendez-vous à Cluj devant un public
    réunissant, selon les organisateurs, quelque 400.000 personnes.


    FOOTBALL
    – Le club de football de Roumanie FCSB a battu l’équipe slovaque FC DAC 1904
    Dunajska Streda, dans la première manche du troisième tour préliminaire de la
    Ligue Europa Conférence. La deuxième manche se déroulera le 11 août, sur le stade Arena National de Bucarest. En
    cas de victoire, les Tricolores joueront leur play-off soit contre les
    Norvégiens de Viking Stavanger, soit contre les Irlandais de Sligo Rovers FC.
















    TENNIS -
    Le duo roumano-tchèque Monica Niculescu / Lucie Hradecka s’est qualifié
    mercredi, dans les demi-finales du concours de double dames du tournoi de
    tennis de Washington. Le duo a battu la paire américaine Makenna Jones / Sloane
    Stephens. Dans le concours de simples dames, Simona Halep a abandonné le match
    en faveur de son adversaire, la Russe Ana Kalinskaia.






    Météo – Le temps est caniculaire presque partout en Roumanie. Des pluies
    éparses risquent pourtant, de tomber sur les crêtes des Carpates. Les
    températures maximales iront jeudi de 30 à 38 degrés. Météo Roumanie a placé
    plusieurs régions de 21 départements du pays et la capitale, Bucarest, en
    alerte jaune à la grande chaleur et à l’inconfort thermique, en vigueur
    jusqu’au 7 août. Selon les météorologues, l’inconfort persistera aussi en début
    de la semaine prochaine, notamment dans l’ouest et le sud du territoire. 29
    degrés à midi, dans la capitale.

  • 30.07.2022 (mise à jour)

    30.07.2022 (mise à jour)

    Fiscalité
    – La Roumanie mettra en place à partir du 1er août, une partie des
    mesures fiscales récemment adoptées par le gouvernement de coalition. Du coup,
    à partir de la semaine prochaine, la Roumanie augmentera les accises sur le
    tabac, sur le liquide pour cigarettes électroniques et sur les gains issus des
    jeux de hasard. Le plafond applicable pour les réductions d’impôt sera diminué
    dans plusieurs secteurs tels le BTT, l’agriculture et l’industrie alimentaire.
    D’autres changements du Code général des impôts entreront en vigueur en début
    de l’année prochaine, notamment dans le secteur de l’hôtellerie et de la
    restauration où la TVA augmentera de 5 à 9%. La taxe sur la valeur ajoutée
    passera de 9 à 19% dans le cas des boissons fortement sucrées et de la bière
    sans alcool. Une TVA majorée sera également perçue dans le cas des transactions
    immobilières avec des logements d’une superficie de plus de 120 mètres carrés
    ou dont le prix dépasse les 120.000 euros.






















    Manœuvres – Une approche unitaire et
    intégrée de l’ensemble du flanc est de l’OTAN s’avère la modalité la plus
    efficace censée défendre chaque centimètre carré du territoire de l’Alliance de
    l’Atlantique Nord, a affirmé le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Et lui
    d’ajouter que la présence des militaires américains en Roumanie fait la preuve
    de l’engagement des Etats-Unis au service de la sécurité atlantique. Le
    responsable roumain a participé samedi à la cérémonie de lever du drapeau de
    combat du contingent américain supplémentaire de la deuxième Brigade Combat
    Team de la 101ème division aéroportée déployée sur la base de Mihail
    Kogalniceanu. Votre présence est la bienvenue. Ensemble, nous serons plus forts »
    a affirmé Nicolae Ciuca, en remerciant les soldats de leur présence en
    Roumanie. Pour sa part, le commandant de la 101ème division
    aéroportée, le général majeur Joseph McGee, a déclaré que la mission de sa
    division était de protéger les alliés et la paix. Dans son discours sur la base
    de Mihail Kogalniceanu, il a affirmé que le professionnalisme et le haut niveau
    de préparation des soldats roumains sont impressionnants.


























    Virus – La Roumanie a rapporté 7532
    nouveaux cas de coronavirus ces dernières 24 heures, de 1300 de moins que la
    veille, a annoncé samedi le Ministère roumain de la Santé. Le taux de
    contamination est de 3,09 cas pour mille habitants en 14 jours. Depuis le début
    de la pandémie de Covid, la Roumanie a recensé quelque 3 millions
    60 milles cas de contamination. Par ailleurs, les deux premiers décès de
    la variole du singe enregistrés hors d’Afrique ont été annoncés vendredi par
    l’Espagne et le Brésil. A l’heure où l’on parle, les médecins ne savent pas
    dire si le virus se fait responsable du décès. Ces deux morts portent à 7 le
    nombre de décès enregistrés dans le monde, chez des personnes contaminées de la
    variole du singe. Les cinq autres cas ont été rapportés en Afrique.
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché fin juillet, le plus haut
    niveau d’alerte pour renforcer la lutte contre la variole du singe. Selon
    l’OMS, plus de 18.000 cas ont été détectés dans le monde depuis début mai, en
    dehors des zones endémiques en Afrique.








    Sighisoara – Des tournois de chevaliers, des spectacles de rue ou des danses
    médiévales, ont figuré à l’affiche de la deuxième journée du Festival médiéval
    de Sighisoara, arrivé à sa 28ème édition. Patronné par la Reine
    Margareta, gardienne de la couronne roumaine, le festival a proposé aussi des
    ateliers de peinture pour les enfants et des ateliers de musique archaïque, de
    tir à l’arc et d’équitation pour les adultes. Sighisoara c’est la seule cité
    médiévale d’Europe encore habitée.




    Tennis – La joueuse roumaine de
    tennis, Ana Bogdan a battu samedi l’Ukrainienne, Katerina Baindl et s’est
    qualifiée en finale du tournoi WTA de Varsovie. Elle rencontrera dimanche la
    Française, Caroline Garcia, la favorite nr.5 de la compétition.








    Météo – Presque
    tout le territoire de la Roumanie est
    concerné par des alertes rouge, orange et jaune à l’instabilité atmosphérique,
    en vigueur jusqu’à dimanche soir. Seul le sud-est de la Roumanie y fait
    exception. Dimanche, les températures maximales se monteront jusqu’à 33 degrés.



  • La Roumanie approuve l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN

    La Roumanie approuve l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN

    Vladimir Poutine a voulu moins d’OTAN et il en
    recevra plus, constataient les commentateurs politiques, qui rappelaient ainsi
    un des prétextes utilisés par le chef du Kremlin pour justifier l’invasion de l’Ukraine,
    le 24 février dernier : le souhait du régime pro-occidental de Kiev de
    faire adhérer l’État ukrainien à l’Alliance Atlantique. Le résultat en est un
    élargissement de l’OTAN dans la Péninsule Scandinave. L’année dernière déjà,
    lorsque ceux qui misaient sur une attaque déclenchée par le président de la
    Russie étaient peu nombreux, la Finlande et la Suède avaient rejeté toute
    ingérence russe dans leurs décisions souveraines de rejoindre ou non l’OTAN.

    La
    Suède, qui n’avait plus participé à une guerre depuis des siècles, était très
    attachée à son statut d’acteur international essentiellement pacifique. Occupée
    par l’empire des tsars jusqu’en 1917 et impliquée dans la guerre contre l’Union
    soviétique entre 1939 et 1944, la Finlande de l’après-guerre s’est maintenue
    dans une neutralité rigoureuse, sa classe politique ayant évité toute
    déclaration ou action à connotation antisoviétique. Helsinki a adhéré à l’Union
    européenne en 1995, mais s’est tenu à l’écart de l’OTAN. De l’avis des
    analystes, ce que le président russe aurait envisagé c’était une « finlandisation »
    de l’Ukraine. Or, c’est justement l’invasion de celle-ci qui a poussé les opinions
    publiques et les classes politiques des deux pays scandinaves à abandonner la
    neutralité pour se tourner vers l’atlantisme et demander l’adhésion à l’OTAN.

    Bien
    qu’en vacances, le Parlement bicaméral de Bucarest s’est réuni en session
    extraordinaire, mercredi, pour ratifier, à une majorité écrasante, l’adhésion
    de la Suède et de la Finlande, la Roumanie étant un des
    premiers États membres de l’Alliance à le faire. Tous les groupes
    parlementaires ont voté en faveur de la ratification, les représentants de tous
    les partis politiques ayant souligné dans leurs prises de parole la nécessité d’entreprendre
    cette démarche en tant que preuve de solidarité européenne, dans l’actuel
    contexte sécuritaire mondial, gravement bouleversé par la guerre en Ukraine.


    Les
    30 membres de l’OTAN ont déclenché le processus de ratification de l’adhésion
    de la Finlande et de la Suède, à Bruxelles, le 5 juillet dernier. Le
    secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, y soulignait
    un moment historique pour l’organisation, qui, avec 32 membres, allait être
    encore plus forte. La Turquie est le seul État membre à y avoir mis des
    conditions, liées aux engagements des gouvernements d’Helsinki et de Stockholm à
    combattre le terrorisme kurde. Grâce au Protocole signé dans la capitale belge,
    la Finlande et la Suède peuvent participer aux réunions de l’Organisation du
    Traité de l’Atlantique Nord et avoir accès à des informations secrètes.

    Elles
    ne bénéficient pourtant pas de la protection militaire stipulée dans le fameux Article
    5 du Traité, aux termes duquel une attaque contre un État membre équivaut à une
    attaque contre tous. Dans leur cas, cet article sera applicable uniquement
    après conclusion du processus de ratification par les parlements de tous les États
    membres, un processus qui pourrait s’étendre sur une année, estiment les
    experts.21 des 30 membres de l’OTAN font également partie de l’Union
    européenne.

    Après l’adhésion de la Finlande et de la Suède, seuls l’Autriche,
    Chypre, l’Irlande et Malte resteront en dehors de l’Alliance. (Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • 20.07.2022 (mise à jour)

    20.07.2022 (mise à jour)

    OTAN – Réuni mercredi en session extraordinaire, le parlement roumain a ratifié l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Roumanie est un des premiers Etats membres à ratifier les protocoles d’adhésions des deux Etats à l’OTAN. Les documents ont été signés le 5 juillet à Bruxelles. La volonté de la Suède et de Finlande d’adhérer à l’Alliance survient sur le fond des préoccupations sécuritaires liées à l’invasion russe en Ukraine. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a informé ses homologues finlandais et suédois au sujet de cette ratification. A l’occasion d’un entretien par téléphone avec son homologue finlandais, Pekka Haavisto, le ministre Aurescu a évoqué aussi le sujet de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen de libre circulation, un objectif prioritaire pour Bucarest. Le ministre des Affaires Etrangères de la Finlande a exprimé à ce sujet l’appui complet et inconditionnel de son pays à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.

    Pompiers – 28 pompiers de Roumanie participent dans le cadre d’un programme multinational européen aux efforts de lutte contre les incendies de végétation près d’Athènes, capitale de la Grèce. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, aucune victime n’a été rapporté jusqu’ici par les autorités, mais des dizaines de maisons et de magasins ont été brulés ou endommagés. L’incendie de végétation a éclaté mardi dans l’après-midi, sur le Mont Penteli, dans le nord-est de la capitale source aussi de l’incendie catastrophique de Mati, il y a trois ans, qui a fait 102 décès. Toutes les banlieues de la région ont été évacuées et la circulation a déjà été interdite. Quelque 400 pompiers ont déjà été déployés. Ils sont épaulés par l’armée, mais aussi par des moyens aériens, des dizaines de véhicules et des centaines de volontaires.

    Gaz – La Commission européenne propose un plan de réduction de la consommation de gaz dans tous les Etats membres de 15% à commencer par le 1er août et jusqu’au printemps prochain. La proposition survient alors que l’Union se confronte au risque de coupures supplémentaires des livraisons de gaz depuis la Russie. Le plan européen de réduction de la demande de gaz est ciblé sur le remplacement du gaz avec d’autres combustibles et sur la réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs. Le nouveau règlement offrira à la Commission la possibilité de déclarer après des consultations avec les Etats membres « une l’alerte de l’Union » pour sécuriser l’approvisionnement, imposant une réduction obligatoire de la demande de gaz pour tous les Etats membres. Cette alerte pourrait être déclenché e cas de risque substantiel de déficit sévère de gaz ou en cas de demande de gaz particulièrement élevée. Les Etats membres devraient mettre à jour leurs plans nationaux d’urgence avant la fin septembre.

    Transports – Le gouvernement a approuvé dans le cadre de la réunion de mercredi le rapport sur l’achat de 12 locomotives qui fonctionnent à l’hydrogène, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. La valeur estimée du contrat financé par le biais du Plan national de relance et de résilience et par le budget d’Etat s’élèvera à 175 millions d’euros. Selon un communiqué du gouvernement, l’investissement prévoit la réalisation d’un projet pilote visant leur utilisation en tant qu’alternative écologique au transport diesel sur les lignes non-électrifiées. Parmi les avantages de ce projet figurent les économies de temps pour les voyageurs, la réduction des couts d’utilisation du véhicule, la réduction des courts d’entretien et des économies pour les opérateurs de transport ferroviaire de voyageurs, la réduction du nombre d’accidents et des émissions de gaz à effet de serre.

    Traite de personnes – Le département américain d’Etat a majoré la notation de la Roumanie à 2 dans sont rapport annuel sur la traite de personnes. Parmi les éléments stratégiques qui ont contribué à l’avancée de la Roumanie dans ce classement figurent la modification du Code pénal et la multiplication du nombre d’investigations et de condamnations pour des faits de traite de personnes et la création d’un service de lutte contre la traite de personnes dans le cadre du Parquet anti-terroriste. La police nationale a également été munie avec un système informatique performant visant à dépister les prédateurs sexuels et les pédophiles. Enfin, plusieurs modifications législatives visent à protéger les travailleurs saisonniers roumains à l’étranger. Le rapport prévoit aussi une série de 12 recommandations pour la Roumanie qui visent principalement la diversification et l’amélioration des services destinées aux victimes de la traite de personnes, l’amélioration du processus d’identification des victimes potentielles, l’amélioration des mécanismes de financement des ONGs qui offrent des service aux victimes, la majoration du nombre d’agents de police spécialisés dans la lutte contre ce phénomène et l’investigation immédiate de toute suspicion de complicité aux faits de traite de personnes parmi le personnel du secteur public.

    Niveau de vie – La Roumanie reste le pays européen ayant les plus grand décalage entre le milieu urbain et rural, constate une récente étude de l’Association « L’ambassade de la durabilité en Roumanie ». La population est partagée presqu’en parties égales entre le rural et l’urbain. En ville l’on recense 1 chômeur sur 144 habitants, alors que dans les villages une personne sur 55 n’a pas d’emploi. La pire situation est à retrouver au département de Dolj (sud), où une personne sur 23 est au chômage. Pour ce qui est des services sanitaires, dans le milieu urbain de Roumanie il y a un médecin pour 171 personnes, alors qu’en milieu rural il y en a un pour près de 1600 personnes. Côté éducation, le taux de réussite à l’Evaluation nationale à la fin du collège est de 68 % en ville et de seulement 32 % à la campagne. Les différences sont encore plus grandes dans le cas du BAC, à savoir : un taux de réussite de près de 65 % en milieu urbain et de 5 % seulement en milieu rural. En fin, selon la même étude, le taux des mères mineures est de 36 pour 1000 habitants en ville et de 41 pour 1000 habitants en milieu rural. A comparer avec la moyenne européenne qui de seulement 8 mères mineures pour 1000 habitants.

    Décoration – Le nageur David Popovici et l’entraineur Adrian Rădulescu ont été décoré mercredi par le président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a décoré David Popovici de l’Ordre national « Pour le mérite » au rang de chevalier. Cette décision intervient suite aux résultats obtenus par David Popovici aux Championnats du monde de natation de Budapest du 18 juin au 3 juillet, où David Popovici, 17 ans est devenu double champion du monde aux séniors aux épreuves de 100 et 200 mètres.

    Météo – Les météorologues annoncent une fin de semaine caniculaire partout en Roumanie. Des alertes code jaune et orange à la canicule ont été émises et le mercure des thermomètres grimpera jeudi jusqu’à 35 degrés. Les températures les plus élevées sont attendues en fin de semaine, avec 40 degrés à l’ombre, alors que l’indicateur Humidex dépassera le seuil critique des 80 unités. Il fera chaud aussi à Bucarest, où les maximas iront de 35 à 37 degrés.

  • 14/07/2022

    14/07/2022

    14 Juillet – A l’occasion du traditionnel défilé organisé pour sa Fête nationale, la France mettra en avant sa solidarité avec les pays européens du flanc est de l’OTAN, dans le contexte de l’actuelle agression russe en Ukraine. De cette manière, Paris souhaite transmettre un fort signal d’unité à ses alliés nord-atlantiques et un autre, de solidarité, à Kiev, précise la correspondante Radio Roumanie sur place. 12 militaires roumains participeront à la parade ayant cette année pour thème Partager la flamme. Une triple référence au lien armée-nation, à la flamme de la Résistance incarnée par Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération décédé l’an dernier, et à la flamme olympique dont la France est désormais dépositaire jusqu’aux Jeux olympiques de Paris 2024. Dans une lettre de félicitations adressée à son homologue français, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a tenu à souhaiter ses vœux de prospérité au peuple français. Et lui de souligner la solidité et la consistance du Partenariat stratégique roumano-français construit sur des valeurs communes et sur une excellente coopération aussi bien bilatérale, qu’au sein de l’UE et des forums internationaux. A Bucarest, une réception sera organisée à l’Ambassade de France à Bucarest, en présence du premier ministre roumain, Nicolae Ciuca et de Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.


    Manoeuvres – Trois bâtiments de guerre des forces navales roumaines participent du 14 au 25 juillet à l’exercice multinational Breeze 22 organisé par la Bulgarie en Mer Noire et dans le port de Bourgas. L’édition de cette année réunit des officiers d’Etat majeur appuyés par des équipements maritimes et aériens d’une dizaine de pays – l’Albanie, la Belgique, la France, la Géorgie, la Grèce, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, la Turquie et les Etats-Unis. Le but des manœuvres est de renforcer l’interopérabilité tactique entre le personnel maritime et les unités participantes à travers des procédures opérationnelles conventionnelles et non conventionnelles de guerre et à travers des procédures de lutte contre les menaces asymétriques.


    Céréales – La Roumanie a accepté que des céréaliers battant pavillon ukrainien transitent par les canaux de Chilia et de Bystroe, a fait savoir le Ministère roumain des Affaires Etrangères. Et lui de préciser que Bucarest essaie de mettre en place, avec le soutien international, un corridor censé permettre à l’Ukraine de transporter ses céréales vers des pays tiers, y compris par voie maritime, dans le contexte de l’actuelle crise alimentaire provoquée par la guerre. Mercredi, des délégations ukrainienne, russe, turque et onusienne ont participé à Istanbul, à des négociations sur les exportations ukrainiennes de céréales. A l’heure actuelle, les navires chargés de blé et de maïs quittent les ports ukrainiens pour essayer de rejoindre le port roumain de Constanta d’où les récoltes sont exportées par la suite, vers l’Europe, l’Afrique et le monde arabe.

    Ukraine – Les combats se sont intensifiés dans l’est de l’Ukraine, notamment à Kharkiv où les soldats du Bataillon ukrainien Azov ont réussi à détruire plusieurs chars russes. Entre temps, les forces de Moscou continuent à bombarder des zones résidentielles et industrielles. Un hôpital a été frappé. Dans la ville de Tchernivtsi, près de la frontière avec la Roumanie, là où vit une forte minorité roumaine, les sirènes anti-aériennes se sont entendues toute la nuit. Les autorités locales de cette ville ont annoncé qu’une bonne partie des boulevards portant des noms de personnalités russes se verront changer de nom. Une association d’ethniques roumains a lancé une pétition, en réclamant que la rue Iuri Gagarin soit rebaptisée Traian Popovici d’après le nom du maire roumain qui, pendant la Seconde Guerre Mondiale, a sauvé plus de 20.000 Juifs.


    Economie – Suite à un bond surprenant de 5,2% enregistré durant le premier trimestre de
    l’année en cours, la Commission européenne a révisé à la hausse ses prévisions
    de croissance pour l’économie roumaine de 2,6% à 3,9%, d’ici la fin de l’année.
    En revanche, l’Exécutif communautaire a abaissé ses estimations de croissance
    économique pour 2023, de 3,6% à 2,9%, dans le contexte du ralentissement
    économique enregistré au niveau mondial et européen. La consommation privée et
    les investissements seront les principaux moteurs de relance économique aussi
    bien en 2022, qu’en 2023, tandis que les exportations nettes freineront le PIB
    et entraineront un creusement du déficit commercial, affirme Bruxelles.



    Réfugiés – Mercredi, plus de 12000 Ukrainiens sont entrés en Roumanie, de 22% de plus que la veille, a fait savoir l’Inspection générale de la Police roumaine de frontière. Depuis le 10 février, soit deux semaines avant le début du conflit en Ukraine, et jusqu’au 13 juillet, à minuit, plus d’un million 55.mille Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, la plupart juste pour la transiter.

    Football – Le club champion de Roumanie au football, CFR Cluj, a été éliminé par les Arméniens de Piunik Erevan, du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions. Du coup, l’équipe roumaine continuera au tableau du second tour des préliminaires de la Ligue Europa Conférence où elle jouera contre le club Inter d’Escaldes d’Andorre. Trois autres équipes roumaines évolueront dans le même second tour préliminaire: la vice-championne FCSB de Bucarest, Sepsi OSK de Sfantu Gheorghe et Universitatea Craiova.

    Météo – La chaleur revient à partir d’aujourd’hui, en Roumanie, avec des températures entre 27 et 34 degrés. Le ciel demeure variable, partiellement couvert dans les régions de montagne et des pluies éparses peuvent tomber sur les sommets des Carpates Orientales. Nous avons un beau soleil et 33 degrés à midi, à Bucarest.