Tag: OTAN

  • La Crimée – et après?

    La Crimée – et après?

    Remarquable à la fois par son efficacité et son cynisme, le rattachement de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Fédération de Russie, a été, d’après les experts en géopolitique, un véritable chef-d’œuvre du genre. L’opération, qui a duré moins de trois semaines, n’a presque pas fait de victimes. L’invasion militaire s’est accompagnée d’un discours dans lequel Moscou a fait usage d’un tas d’arguments, apparemment sensés.



    Historiquement parlant, la Crimée avait appartenu à la Russie jusqu’en 1954, lorsque le leader soviétique de l’époque, l’Ukrainien Nikita Khrouchtchev, l’avait transférée sous l’autorité de Kiev. D’un point de vue démographique, ce ne sont ni les Ukrainiens ni les Tatares qui forment la communauté la plus forte de la péninsule, mais les ethniques russes, dont nombreux sont titulaires de passeports de la Fédération Russe. Ces derniers ayant voté, quasi unanimement, par référendum, en faveur du retour à la Russie, Moscou se doit de défendre ses citoyens contre la menace du nationalisme ukrainien. Enfin, en termes de droit international, il faut mentionner le précédent de la province serbe de Kosovo, laquelle, sous protection internationale, est sortie de sous le contrôle de Belgrade pour devenir Etat indépendant.



    A la différence de l’épisode de Crimée, les corrections appliquées auparavant par la Russie post-soviétique à ses ex – colonies avaient été bien plus brutales et inhabiles. Il a fallu mener des combats, soldés par des centaines de morts, pour que, sous la protection des troupes russes, la Transnistrie parvienne, en 1992, à se séparer, de facto, de la République de Moldova, pays à population majoritairement roumanophone. Plus tard, en 2008, lorsque les blindés de l’ancienne Armée rouge s’étaient approchés de Tbilissi, l’Abkhazie et l’Ossétie du sud allaient être découpées de la carte de la Géorgie.



    Les analystes et les chancelleries occidentales ne cachent pas leur inquiétude à l’égard du fait que l’appétit ne vienne en mangeant pour le leader du Kremlin aussi et qu’une fois revenu cet appétit, l’engouement de Moscou pour d’autres territoires ne prétende à de nouvelles offrandes. D’ailleurs, comme Poutine l’affirme lui-même, «les événements de Crimée ont représenté un examen » pour l’armée russe. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a reconnu craindre que les provinces russophones et russophiles de l’est de l’Ukraine ne deviennent les futures cibles



    En ce qui le concerne, le président de la Roumanie, Traian Băsescu, partage les angoisses des communautés européenne et euro-atlantique : « Nous ne pouvons plus considérer comme incidents isolés les événements de 2008, lorsque la Fédération de Russie avait occupé l’Abkhazie et l’Ossétie du sud. Maintenant, nous avons les événements d’Ukraine et tout homme politique, tout stratège doit se demander à quoi ou à qui ce sera le tour. Serait-ce la Transnistrie, la République de Moldavie ? Ces questions, n’importe qui peut se les poser. La nature imprédictible de la Fédération de Russie nous oblige à examiner les différentes variantes et possibilités de réaction. »



    Le premier ministre de la République de Moldavie, Iurie Leancă, a, lui, réaffirmé sa préoccupation quant aux possibles répercussions sur son pays du précédent créé en Ukraine. Malheureusement, le régime sécessionniste transnistrien peut engendrer de telles situations, par le biais des décisions unilatérales” — a-t-il mis en garde.



    Ces ressemblances entre l’Ukraine et la République de Moldavie ne semblent pas convaincre l’analyste militaire Cornel Codiţă, général de réserve de l’armée roumaine : « Ces deux Etats sont très différents du point de vue politique, historique, juridique et légal. Bien des gens ont certainement pensé qu’après la Crimée ce serait le tour de la Transnistrie. A mon avis, ce mouvement de la Russie engendre suffisamment de problèmes pour que des épisodes comme celui-ci ne se reproduisent plus, du moins pour un certain temps. Par ailleurs, l’Ukraine est un objectif stratégique pour la Russie, alors que la Transnistrie ou la République de Moldova ne sont que des éléments secondaires d’une politique que Moscou va de toute façon mettre en place. »



    Serait-il possible que Chişinău se mette à l’abri, sous l’ombrelle de l’UE et de l’OTAN ? D’une part, les accords d’association et de libre-échange avec l’UE, paraphés à l’automne dernier, pourraient être signés sous peu ; de l’autre, la Constitution moldave exclut l’appartenance de la République de Moldavie à une alliance militaire. Toutefois, après l’épisode de Crimée, d’aucuns ont affirmé que tabou est synonyme de désuet.



    Cornel Codiţă : «L’UE a réagi en accélérant le processus d’association. Il est fort probable qu’un éventuel parcours en direction de l’OTAN reste un problème interne, essentiellement politique, de la République de Moldavie. Ce n’est qu’après avoir reçu une position claire et nette de la part de Chisinau que l’on pourra dire si, oui ou non, ce parcours est crédible, s’il se réalisera vite, lentement ou pas du tout. »



    Pour l’instant, le grand défi qui se pose devant Poutine c’est la Crimée elle-même, vu les retombées de nature financière de son rattachement, affirment les experts du centre d’analyse Early Warning de Bucarest. Les coûts de l’invasion militaire proprement-dite pourraient atteindre les 9 milliards de dollars. Les pensions de retraite et les salaires des fonctionnaires de Crimée, désormais employés de l’Etat russe, dépassent les 15 milliards, dans le contexte où les dépenses annuelles du gouvernement fédéral de Moscou avoisinent les 400 milliards de dollars. Poutine, qui nous a démontré que le prestige l’emporte sur les coûts, est prêt à prendre ce risque au nom de la grandeur, note encore Early Warning. Quoi qu’il en soit, les Russes se félicitent de la décision de leurs leaders au sujet de la Crimée, mais, tôt ou tard, l’inflation finira par leur faire changer d’attitude. Les analystes concluent, à ce que l’addition pour la Crimée risque d’être salée. (trad. Mariana Tudose)

  • La Roumanie – 10 ans de présence au sein de l’OTAN

    Pendant la réunion solennelle des chambres réunies du Parlement de Bucarest consacrée à l’anniversaire des 10 ans de participation roumaine dans l’Alliance Nord-Atlantique des personnalités politiques du moment ont souligné la valeur de la décision de Bucarest d’il y a une décennie de choisir la direction européenne et euro-atlantique en tant que vecteur d’évolution historique du pays.



    Le premier ministre Victor Ponta a dit que l’adhésion à l’OTAN et l’intégration dans lUE ont été les plus importants objectifs atteints par la Roumanie ces 25 dernières années. Il a précisé que grâce à cette adhésion, la Roumanie se trouve aujourd’hui « dans une situation privilégiée de sécurité, de réponse efficace, cohérente et plausible à l’égard de n’importa quelle menace à l’adresse de sa sécurité nationale » tout en soulignant que les événements récents d’Ukraine montrent que la sécurité doit toujours être renforcée et que la Roumanie a un devoir fondamental vis-à-vis de sa région : assurer prioritairement l’intégrité et la sécurité de la République de Moldova, de la Georgie et de l’Ukraine. Ponta a remercié les partenaires transatlantiques et européens pour leur confiance que la Roumanie peut-être un partenaire « capable et sérieux » ainsi que les militaires roumains qui ont fait preuve de dévouement, bonnes compétences professionnelles et courage.



    Dans la même réunion, le président roumain Traian Bàsescu a dit que l’obligation générale est de « collaborer pour le bien de la nation », la consolidation de sa capacité de défense comprise, et a adressé un appel au Gouvernement et au Parlement pour identifier les meilleures voies pour équiper l’Armée roumaine et accroître sa capacité opérationnelle.



    Dans une déclaration prononcée devant le plénum Gabriel Vlase, chef de la délégation parlementaire roumaine à l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN, on affirme que l’adhésion à l’Alliance a remis en ordre la place et le rôle de la Roumanie dans l’architecture internationale de sécurité : “Sur cette toile de fond, la Roumanie a participé ces dernières années au développement de la constituante européenne du système américain de défense anti-missile qui va représenter une contribution importante au programme de l’OTAN de défense contre les missiles balistiques.”



    Pendant les 10 ans d’activité au sein de l’OTAN, 40 000 de militaires roumains se sont trouvés en missions de maintien de la paix dans les Balkans Occidentaux, en Afghanistan, en Iraq et dans le Nord de l’Afrique. L’Armée roumaine a perdu 26 militaires dans tous les théâtres d’opérations et plus de 140 y ont été blessés. Quant au budget alloué à la défense, les leaders de Bucarest espèrent que celui-ci parviendra dans les années à venir à 2% du PIB de la Roumanie. (trad.: Costin Grigore)

  • 01.04.2014 (mise à jour)

    01.04.2014 (mise à jour)

    Economie – La politique fiscale et budgétaire du gouvernement roumain, telle qu’elle a été acceptée aussi par le FMI, est erronée, estime le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Lors d’un point de presse mardi soir, le président roumain a souligné que cette politique devait être révisée en urgence, sinon la Roumanie pouvant se voir confronter à un déséquilibre macroéconomique majeur, à moyen terme. Pour Traian Basescu, la solution à cette situation serait le retour à la politique des dépenses programmées en fonction des recettes budgétaires concrètes disponibles. Dans le même contexte, le président roumain a appelé à nouveau le législatif bucarestois à rejeter le décret d’urgence du gouvernement qui fait augmenter l’accise sur le litre de carburant, à compter de ce premier avril. Notons qu’une mission du FMI doit se rendre dans la capitale roumaine dans le courant de ce mois pour des consultations avec les autorités roumaines.



    Prix — Le prix du gaz, des carburants et des cigarettes connaît une nouvelle majoration à partir de ce mardi. Le tarif du gaz connaîtra une hausse de 2% pour les consommateurs domestiques et de 5% pour ceux industriels, tandis que les fumeurs payeront 50 bani de plus, soit 11 centimes d’euro, pour un paquet de cigarettes. Par ailleurs, ce mardi 1er avril marque l’entrée en vigueur de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro qui entraînera une hausse de quelque 40 bani par litre d’essence et de gas-oil. En revanche, les Roumains assisteront à une baisse des tarifs maxima que les opérateurs de téléphonie peuvent fixer entre eux afin de décider le montant des forfaits mobiles et fixes.



    OTAN — L’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE sont les objectifs les plus importants atteints par le pays durant les 25 dernières années, a affirmé le premier ministre Victor Ponta, lors de la réunion solennelle du Parlement de Bucarest, convoquée à l’occasion du dixième anniversaire de l’entrée de la Roumanie dans l’Alliance nord-atlantique. Grâce à son statut de membre de l’OTAN, Bucarest est « dans une situation privilégiée de sécurité », qui lui offre la possibilité de « répondre de manière efficiente, cohérente et crédible » à toute menace extérieure, a dit le chef du Cabinet roumain. Il a également remercié tous les partenaires européens et euro-atlantiques pour la confiance témoignée à la Roumanie, un partenaire « compétent » et « sérieux ». Dans le même temps, le premier ministre Victor Ponta a rendu hommage aux militaires roumains dans les théâtres d’opérations, dont il a loué «le dévouement », «le courage » et « la très bonne formation professionnelle ».


    Lors de la même réunion, le chef de l’Etat, Traian Băsescu, a rappelé que le devoir de tous les Roumains était « d’œuvrer ensemble au bien-être de la nation », y compris à sa capacité de défense. Le président a de ce fait appelé le gouvernement et le parlement à identifier les moyens nécessaires pour améliorer la dotation de l’armée roumaine et accroître sa capacité opérationnelle.



    Base – Le Parlement de Bucarest s’est vu présenter mardi le message du président Traian Basescu visant une requête de l’Ambassade étasunienne en Roumanie concernant l’élargissement des opérations américaines sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est du pays. Ainsi, le nombre de soldats et d’avions militaires stationnés sur cette base pour des opérations temporaires devrait augmenter, atteignant les 1600 militaires tout au plus. En novembre 2013, un diplomate de l’ambassade américaine affirmait que cette base devrait devenir un hub de transport essentiel pour le retrait des équipements militaires d’Afghanistan.



    Afrique — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a participé à Bruxelles à la réunion ministérielle UE-Afrique. Les parties se penchent notamment sur leur coopération en matière de prévention des conflits et de maintien de la paix, en préparation du sommet UE-Afrique ces mercredi et jeudi, toujours à Bruxelles.



    Nomination — Le Parlement roumain a avalisé ce mardi la nomination de Mişu Negriţoiu à la direction de l’Autorité roumaine de suivi financier. Ancien député, ministre et chef de la filiale roumaine du groupe bancaire néerlandais ING, Mişu Negriţoiu remplace le libéral Dan Radu Ruşanu, placé en détention provisoire début mars pour association de malfaiteurs et complicité à l’abus de fonction.



    Tennis — La Fédération roumaine de Tennis s’est vu remettre de la part de l’organisation Tennis Europe les titres de nation ayant le plus progressé « Most Improved Nation 2013 » et de meilleure performance « Best B-Nation 2013 » en signe de récompense pour les résultats et son activité sur 2013. Par ailleurs, la jeune Ioana Minca s’est vu décerner le titre de meilleure joueuse de tennis européen chez les juniors sur 2013 Player of the year powered by the Polar. D’autre part, la meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, occupe toujours la cinquième position au classement mondial WTA. C’est la meilleure performance jamais enregistrée par une joueuse roumaine de tennis après Irina Sparlea, 7e dans le classement WTA, et Virginia Ruzici, classée 8e.

  • A la Une de la presse roumaine 01.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 01.04.2014

    Regard sur les 10 années dappartenance de la Roumanie à lOTAN, guerre dopinions autour de laccise sur les carburants et bilan de lagriculture roumaine en 2013 – ainsi se présente ce mardi 1er avril selon la presse bucarestoise.


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  • 31.03.2014

    31.03.2014

    Anniversaire- Le président de la Roumanie, Traian Basescu, les anciens chefs de l’Etat roumain post-communiste, à savoir Ion Iliescu et Emil Constantinescu, ainsi que d’autres hauts responsables de Bucarest ont participé ce lundi à une cérémonie marquant les 10 années écoulées depuis que la Roumanie est membre à pleins droits de l’OTAN. Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a adressé ses félicitations à la Roumanie à l’occasion de cet anniversaire dont il a affirmé que c’en est un aussi pour l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’officiel otanien a également précisé que l’organisation se tient prête et déterminée à remplir son engagement à défendre ses membres, sur la toile de fond des importants défis qui se posent à la sécurité dans la région. Le 29 mars 2004, la Roumanie avait déposé à Washington l’instrument de ratification du Protocole d’adhésion au Traité de l’Atlantique Nord. Le 2 avril de la même année, lors d’une cérémonie officielle, le drapeau de la Roumanie avait été arboré devant le Quartier général de l’OTAN à Bruxelles.




    Afghanistan – Le militaire roumain Claudiu Constantin Vulpoiu (41 ans), qui a perdu la vie dimanche en Afghanistan, a été promu au grade de sous-lieutenant, à titre posthume, sur ordre du ministre roumain de la défense, Mircea Duşa. Claudiu Constantin Vulpoiu avait participé à six autres missions en Afghanistan et en Irak. 5 autres soldats roumains avaient été blessés dimanche dans l’explosion d’un engin artisanal. Les 6 militaires exécutaient une mission de patrouille aux côtés des forces de sécurité afghanes, sur l’autoroute reliant Kaboul à Kandahar. Au total, 26 militaires roumains ont jusqu’ici péri dans les différents théâtres d’opérations. A présent, le contingent roumain déployé en Afghanistan compte près de 1.050 hommes.




    Accise – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré que son cabinet allait reverser aux transporteurs de marchandises quatre des sept centimes d’euros de majoration, à partir du 1er avril, de l’accise par litre de carburant. Cette meure, précise-t-il, permettra aux transporteurs roumains de rester compétitifs par rapport à ceux des pays voisins. L’Union nationale des transporteurs routiers souhaite que le remboursement du supplément d’accise soit accordé aux transporteurs de personnes aussi, sinon le transport de passagers reviendra plus cher.




    Entretiens – Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, dirige ce lundi, à Chişinău, aux côtés de son homologue moldave, Natalia Gherman, les travaux de la Commission intergouvernementale Roumanie – République de Moldavie ciblés sur l’intégration européenne de cette dernière. Les discussions porteront notamment sur les domaines prioritaires de cette intégration, avec un accent particulier sur la mise en place de l’Accord d’association, y compris sur l’Accord de libre échange UE- République de Moldavie. Le chef de la diplomatie roumaine s’entretiendra aussi avec le président moldave Nicolae Timofti et son premier ministre Iurie Leancă.


  • Militaires roumains dans des opérations internationales

    Militaires roumains dans des opérations internationales

    La Roumanie a marqué ce 29 mars une décennie depuis le jour où elle est devenue membre de l’OTAN. Depuis, plus de 40 milliers de militaires roumains ont participé aux missions de l’Alliance en Afghanistan, en Iraq, dans les Balkans Occidentaux et dans le nord de l’Afrique. La plus importante demeure celle en Afghanistan où pendant les 12 année d’opérations on a enregistré le plus grand nombre de décès. Le plus récent est celui de Claudiu Constantin Vulpoiu, avancé au grade de sous-lieutenant post-mortem le lendemain de sa mort provoquée par un dispositif explosif.



    Triste anniversaire pour la Roumanie ce 29 mars des 10 années dans l’OTAN, marquée par la mort, dimanche, d’un militaire et des blessures des ses camarades dans l’explosion d’un dispositif improvisé en Afghanistan. Ceux-ci se trouvaient en mission de patrouille en compagnies des forces afghanes de sécurité sur l’autoroute Kabul – Kandahar. Pendant les 10 années depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN, 40 milliers de militaires roumains ont participé aux missions internationales,, la première et la plus importante étant celle en Afghanistan où la Roumanie a déployé plus de 24 milliers de militaires perdant en 12 ans le plus grand nombre de soldats, plus de 23. Le plus grand nombre de soldats se trouvant simultanément dans un théâtre d’opérations a été de 2000 en 2011 lors de la mission ISAF(Force d’Assistance de Sécurité en Afghanistan).



    Actuellement, la Roumanie y a encore quelques 1050 militaires qui aux côtés d’autres troupes étrangères vont se retires jusqu’à la fin de l’année lorsque le pouvoir sera remis aux autorités afghanes. Appréciée tant par les alliés de l’OTAN que par Kabul, la présence roumaine en Afghanistan sera complétée après 2014 par une importante contribution à la reconstruction de ce pays. Ainsi, 200 militaires roumains demeurent ici où il devraient instruire les troupes de l’armée locale. Autres 10 milliers de militaires roumains ont été mobilisés pour le maintien de la paix en Iraq tandis que pour les missions en Bosnie-Herzégovine et Kosovo- quelques centaines. Jusqu’à présent 26 militaires roumains ont perdu leurs vies et plus de 140 ont été blessés dans les missions de l’Alliance.



    En dépit de ce triste bilan, le premier Victor Ponta a déclaré que le jour où la Roumanie a adhéré à l’OTAN il y a une décennie est devenu un moment de référence dans l’histoire nationale car représentant un nouveau niveau de stabilité et de sécurité. Ponta a souligné que ces dix années ont prouvé que cette décision a été fondamentalement correcte, situation renforcée dans le contexte international complexe.



    Ces jours derniers, le président Traian Bàsescu déclarait dans le contexte des événements de la région que l’armée roumaine doit avoir un nouvel objectif: la hausse consistante de sa capacité de réaction. Selon les spécialistes la décenn,ie au sein de l’OTAN trouve la Roumanie à la frontière du conflit russo-ukrainien menaçant la stabilité et la sécurité de la région ainsi que dans la posture d’abriter, à la base de Deveselu(sud) des intercepteurs anti-missile, élément important dans l’architecture du système de défense anti-missile développé par l’OTAN en Europe…(trad. : Costin Grigore)


  • 10 años desde la adhesión de Rumanía a la OTAN

    10 años desde la adhesión de Rumanía a la OTAN

    Hace 10 años, el 29 de marzo de 2004, Rumanía se convirtió en miembro de pleno derecho de la Alianza del Atlántico Norte ( OTAN) , lo que se considera uno de los mayores éxitos de la política rumana desde 1989 hasta la actualidad.



    Con motivo de la celebración de los 10 años desde la adhesión de Rumanía a la OTAN , el Ministerio rumano de Defensa organizará , a principios de abril, una serie de actividades dedicadas a este evento.



    Rumanía presentó oficialmente su candidatura a la OTAN en 1993 y, un año más tarde, fue el primer estado en responder a la invitación de participar en la Asociación para la Paz (APP ), convirtiéndose en el primer país de la Europa Central y Oriental que se incorporaron a la APP .



    En abril de 1999 , la OTAN puso en marcha el Plan de Acción para la admisión de nuevos miembros (MAP Membership action plan – Plan de Acción para la Adhesión) . En conformidad con este plan, Rumanía preparo su Plan de Preparación Nacional (ANP ), que estableció metas, medidas y plazos para unirse a la Alianza.

    En la cumbre de la OTAN celebrada en Praga el 21 de noviembre de 2002, sobre la base de la evaluación de los progresos realizados por el candidato , los Jefes de Estado y de Gobierno de los países miembros de la OTAN decidieron invitar a Rumanía , junto con otros seis estados – Bulgaria , Estonia , Letonia, Lituania, Eslovaquia y Eslovenia para comenzar las negociaciones de adhesión a la OTAN.


    Los protocolos de adhesión a la OTAN de Rumanía y de los otros seis países invitados a unirse fueron firmados en una ceremonia en Bruselas el 26 de marzo de 2003.

    El 29 de marzo de 2004, Rumanía a se unió a la OTAN mediante el depósito de instrumentos de ratificación ante el Departamento de Estado de EE.UU. , el estado Depositario del Tratado de la OTAN.

    El depósito de instrumentos de ratificación fue seguido, el 2 de abril de 2004, por la ceremonia oficial en que se izó la bandera rumana en la sede de la OTAN. Desde el año 2005 , el “Día de la OTAN ” se celebra en Rumanía en el primer domingo de abril.


    Según el Ministerio rumano de Defensa, Rumanía en su calidad de miembro de la OTAN , ha desplegado 40.000 soldados , 30 batallones y 150 microestructuras en misiones de paz en el extranjero. El Ejército rumano tiene 400 soldados en misiones de la OTAN de representación en estructuras de mando y 80 estructuras militares certificadas para su participación en las misiones y operaciones de la OTAN .

    “ La integración en el Atlántico Norte fue un proceso largo , cuya constante fue el amplio apoyo del pueblo rumano para el cual la calidad de miembro de la Alianza significa garantizar la seguridad y la estabilidad en el extranjero. El papel activo de Rumanía en la OTAN es una condición esencial para la promoción de los intereses nacionales en la seguridad inter – aliada y la integración de Rumania en las decisiones de la OTAN “, destaca un comunicado del Ministerio de Defensa.





    La Alianza se formó por estados independientes interesados ​​en el mantenimiento de la paz y la defensa de su independencia a través de la solidaridad política y una fuerza militar defensiva adecuada. Inicialmente, estos países fueron: Bélgica, Canadá , Dinamarca, Francia, Islandia , Italia, Luxemburgo, Reino Unido , Noruega , Portugal, los Países Bajos y los EE.UU. El 18 de febrero de 1952, se adhirieron al Tratado Grecia y Turquía , y el 6 de mayo de 1955, la República Federal de Alemania se convirtió en miembro de la OTAN .

    España fue admitida el 30 de mayo de 1982, y de los antiguos firmantes del Pacto de Varsovia se unieron el 12 de marzo de 1999 ( Polonia, Hungría y República Checa) o en 2004 (Rumanía , Eslovenia , Eslovaquia , Estonia , Letonia , Lituania y Bulgaria). El 1 de abril de 2009, Albania y Croacia se unieron a la OTAN. Francia se retiró de la organización militar en 1966 , pero regresó en 2009. Islandia, el único miembro de la OTAN que no tiene su propia fuerza militar, se unió a la organización con la condición de no ser obligado a participar en la guerra.

    La idea básica de la Alianza , mantenida durante más de 50 años , fue la de lograr una defensa común creíble y eficaz.

    El 13 de septiembre de 2001, la OTAN invocó por primera vez en la historia de la alianza , un artículo en la carta, lo que significa que cualquier ataque contra un estado miembro se ha considerado como un ataque contra toda la alianza . Esto se produjo en respuesta al ataque terrorista del 11 de septiembre de 2001.


    El 10 de febrero de 2003, la OTAN se enfrentó a una grave crisis porque Francia y Bélgica, impidieron el procedimiento de aprobación tácita en cuanto a la toma de medidas de protección para Turquía en caso de una posible guerra con Irak. Alemania no veto entonces, pero indicó que apoyaba el derecho de veto .


    El 16 de abril de 2003, la OTAN acordó asumir el mando de la Fuerza Internacional de Asistencia para la Seguridad (ISAF ) en Afganistán en agosto de ese mismo año. La decisión se produjo después de la petición de Alemania y los Países Bajos , las dos naciones líderes de la ISAF en el momento del acuerdo. Fue aprobado por unanimidad por los 19 embajadores de la OTAN . Fue la primera vez en la historia de la organización cuando se produjo una misión fuera del Atlántico.


    La OTAN y el Consejo del Atlántico Norte ( CAN / NAC ) es el tribunal superior de la Organización del Tratado del Atlántico Norte. También podrán reunirse los representantes permanentes o puede estar compuesto de ministros de Estado , de defensa o de los Primeros Ministros de los Estados miembros. El Consejo tiene la misma autoridad , independientemente de la representación de los componentes y se reúne dos veces por semana, así : todos los martes para las conversaciones informales y reuniones de todos los miércoles para dirigir las decisiones .



    Según declaró el Secretario de Estado rumano de Asuntos Estratégicos del Ministerio de Asuntos Exteriores, Bogdan Aurescu, diez años después de la adhesión de Rumanía la OTAN se puede decir que la participación de nuestro país en la Alianza es una historia de éxito


    Según senala un comunicado del Ministerio ,también dijo que


    “Rumanía seguirá apoyando el fortalecimiento de la política de asociación de la OTAN. Establecido sobre la base de la confianza mutua, que es uno de los aspectos más importantes de la adaptación de la OTAN del entorno internacional actual y el fortalecimiento de las políticas de la Alianza”.


    Asimismo, el Secretario de Estado reiteró el apoyo de Rumanía para la visión estratégica de la OTAN, que se basa en el establecimiento de una red de asociaciones en las áreas de interés estratégico en la proximidad de sus fronteras, como la zona euro atlántica, el Mediterráneo y Oriente Medio”.


    Cabe recordar que la Organización del Tratado del Atlántico Norte (OTAN) es una alianza político- militar establecida en el Tratado del Atlántico Norte , firmado en Washington el 4 de abril de 1949. La organización cuenta con 28 países de Europa y América del Norte. El Secretario General de la OTAN es actualmente Anders Fogh Rasmussen y el presidente del Comité Militar de la OTAN es Giampaolo Di Paola . La sede de la OTAN está en Bruselas , Bélgica.

  • Réactions vis-à-vis de la situation en Crimée

    Réactions vis-à-vis de la situation en Crimée

    Aux côtés de la Pologne, de la Slovaquie et de la Hongrie, la Roumanie est un des pays membres de l’OTAN et de l’UE qui est voisine directe de l’Ukraine. La frontière commune excède les 600 kilomètres. Plus que cela, dans l’ouest de l’Ukraine, concentrés, en général, le long de cette frontière, il y a plus de 400 000 ethniques roumains. Autant de raisons pour lesquelles Bucarest a des préoccupations légitimes vis-à-vis de la situation de l’Etat voisin en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale duquel il s’est constamment prononcé.



    Le président Traian Bàsescu a déclaré que la Roumanie estimait que le référendum en Crimée est illégal et qu’elle n’allait pas reconnaître ses résultats. Le chef de l’Etat roumain estime qu’un scrutin organisé sous la menace de l’occupation militaire ne saurait pas réunir les normes d’un processus démocratique qui puisse le faire reconnaître et légitimer par la communauté internationale. Traian Bàsescu demande à la Russie d’agir dans sa relation avec l’Ukraine conformément à la Charte de l’ONU et aux principes de droit international et montre que la Roumanie appuie la solution de la crise par voie diplomatique.



    A son tour, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean, salue ce qu’il appelle l’attitude positive de l’OTAN dans l’approche de la crise en Ukraine par l’envoi d’avions de reconnaissance au-dessus de la Pologne et de la Roumanie pour surveiller la crise. « La mesure adoptée par le Conseil Nord Atlantique vise à prévenir les tensions à l’échelon régional et à garantir la sécurité des Etats membres. » – a déclaré Corlàtean.



    Dans une interview pour la presse internationale le chef de la diplomatie roumaine exprime son inquiétude à l’égard de l’escalade de l’intervention russe à la Mer Noire. Pour sa part, un des adjoints de Corlàtean, secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du Ministère roumain des AE, Bogdan Aurescu, affirme que les évolutions d’Ukraine représentent un signal sérieux et alarmant pour l’Europe et que le référendum de Crimée n’est ni légitime, ni légal. « La péninsule peut représenter encore un pas vers une nouvelle spirale expansionniste russe et la Roumanie, située à la frontière avec l’Ukraine, devient le dernier bouclier du bloc occidental » – disent les analystes cités par les médias.



    L’inquiétude la Roumanie est amplifiée, également, par l’existence, à seulement 100 kilomètres de sa frontière est, d’un autre foyer du séparatisme pro-russe, la Transdniestrie, dans l’est de la République de Moldova (majoritairement roumanophone), sortie depuis plus de deux décennies de sous le contrôle de Kichinev à la suite d’un conflit armé ayant fait des centaines de morts et tranché par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.



    Pour les analystes, les analogies entre Crimée et Transdniestrie, entre celles-ci et les régions séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud sont évidentes. Dans le contexte, le premier ministre roumain Victor Ponta affirme que l’Union Européenne, ses pays membres, doivent faire davantage pour la Georgie et pour la République de Moldova et valider l’option pro-occidentale des gouvernements et des peuples des deux Etats ex-soviétiques. (trad. Costin Grigore)


  • 14.03.2014 (mise à jour)

    14.03.2014 (mise à jour)

    Coopération – La Roumanie soutient la Georgie dans son processus de rapprochement de l’OTAN et d’intégration dans l’UE — a réaffirmé vendredi à Tbilissi le premier ministre Victor Ponta après l’entrevue avec son homologue Irakli Garibasvili. Ponta a dit que la Roumanie et la Georgie ont une expérience historique commune, les deux Etats sachant ce que cela veut dire l’absence de sécurité et ce que cela veut dire vivre dans une région extrêmement difficile et compliquée, avec beaucoup de crises dont la plus récente est celle de l’Ukraine. Par ailleurs, le chef du gouvernement de Bucarest a insisté sur la reprise de l’activité de la commission économique mixte roumano-georgienne après une pause de 12 ans. Tbilissi est le plus proche partenaire commercial de la Roumanie du Sud Caucase. Victor Ponta se trouve jusqu’à samedi en visite officielle en Georgie, la première dans ce pays d’un premier ministre roumain. Vendredi encore, le chef du gouvernement roumain a discuté à Kichinev avec son homologue de la République de Moldova voisine (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) , Iurie Leancà, de la. situation actuelle et des perspectives des relations bilatérales. A l’agenda des discussions il y a eu , également, l’application des nouvelles règles pour les citoyens moldaves qui, à partir du mois de mai, pourront circuler sans visas dans l’UE ainsi que de la crise en Ukraine. Rappelons qu’en automne dernier, lors du sommet de Vilnius , la Georgie et la République de Moldova ont parafé leurs accords d’association et de libre échange avec l’Union Européenne. (trad



    Elections — Le Parti Social Démocrate (PSD)- principal parti de la coalition au pouvoir en Roumanie aux côtés de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie(UNPR), du Parti Conservateur-PC) et de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — remporterait les élections euro-parlementaires du 25 mai avec 41% des voix, selon un sondage d’opinion de l’Institut Roumain pour Evaluation et Stratégie (IRES) publié vendredi. 17% des répondants voteraient avec le Parti National Libéral (PNL)- d’opposition-, 14% avec le Parti Démocrate Libéral (PDL) — d’opposition -, 9% avec le Parti Mouvement Populaire (PMP) — d’opposition-, et 6% avec l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — dans la coalition au pouvoir . Le Parti Populaire — Dan Diaconescu (PPDD) obtiendrait 5% et la Force Civique 3%. 44% des répondants, seulement, soutiennent aller au vote le 25 mai tandis que 13% déclarent avec certitude qu’il ne participeront pas au suffrage. Le sondage IRES a été réalisé ce jeudi dernier sur un échantillon représentatif à l’échelon national, l’erreur maximum étant de + /- 2,9%.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 26.02.2014 (mise à jour)

    26.02.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — La Roumanie a un gouvernement instable, a déclaré aujourd’hui le chef de l’Etat, Traian Basescu, après avoir signé les décrets d’installation de 9 ministres par intérim sur un total de 17 portefeuilles. Mardi soir, le Parti national libéral avait décidé de quitter la coalition au pouvoir, ce qui a entraîné la démission de tous ses ministres et secrétaires d’Etat. Le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, a annoncé ce mercredi sa décision de présenter le mardi 4 mars au Parlement sa nouvelle équipe, formée par le Parti social-démocrate et ses alliés mineurs — le Parti conservateur, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et Union démocratique des Magyars de Roumanie, avec laquelle les sociaux-démocrates négocient actuellement l’entrée au gouvernement.



    Ukraine — L’OTAN restera « un ami sincère » de l’Ukraine et soutiendra activement les réformes mises en places dans ce pays, a déclaré ce mercredi le secrétaire général de l’Alliance Nord-Atlantique, Anders Fogh Rasmussen, présent à Bruxelles, à une réunion des ministres de la défense de l’OTAN. M. Rasmussen a ajouté que la décision du sommet de Bucarest, en 2008, était toujours en vigueur, l’Ukraine pouvant rejoindre l’Alliance si son peuple le voulait.

  • 14.02.2014 (mise à jour)

    14.02.2014 (mise à jour)

    Entretiens –La Roumanie a enregistré des progrès significatifs mais des inquiétudes demeurent à l’égard de la corruption et de l’indépendance de la justice — affirmé vendredi à Bruxelles le président de la Commission Européenne, Jose Manuel Barroso en conclusion de sa rencontre avec le chef de l’Etat roumain Traian Bàsescu. L’officiel européen a déclaré qu’il faut apprécier les performances économiques de la Roumanie mais les réformes doivent continuer et a dit que la Roumanie doit au plus vite possible intégrer l’espace Schengen puisqu’elle a rempli tous les critères techniques. A son tour, Traian Bàsescu a demandé aux Etats membres de l’UE le droit de la Roumanie prévu par le Traité, dintégrer l’espace de libre circulation argumentant que les institutions de l’Etat roumain responsable de la lutte anti-corruption ont des performances appréciées positivement par le dernier Rapport du Mécanisme de Coopération et Vérification.



    Economie – Le PIB de Roumanie a connu en 2013 une croissance de 3,5%, dépassant aussi bien les prévisions des autorités (2,8%) que celles des analystes (entre 2 et 3%), informe l’Institut National de la Statistique. La croissance découle notamment de la relance significative de l’industrie et de l’agriculture. Pour cette année, le gouvernement et le FMI tablent sur une croissance économique de 2,2%. Selon l’Institut National de la Statistique, aussi bien la croissance annuelle que celle trimestrielle placent la Roumanie sur sa meilleure position depuis 2008. Les pourcentages sont estimatifs, les données provisoires devant être rendues publiques le 5 mars.



    Négociations – Les leaders de l’USL, au pouvoir en Roumanie, cherchent des solutions aux conflits à l’intérieur de la coalition. Avancée par le premier ministre, Victor Ponta, la proposition de créer un quatrième poste de vice premier ministre à l’intention du PC a été contestée par les libéraux qui rejettent tout changement dans la distribution des portefeuilles entre les partis. Par ailleurs, Victor Ponta se dit favorable à ce que les fonctions de vice premier ministre et de ministre de l’Intérieur soient attribuées à Klaus Johannis, le maire libéral de Sibiu. Le chef du cabinet a affirmé soutenir aussi les autres propositions avancées par les libéraux pour les portefeuilles de la Santé, des Finances et de l’Economie, restées vacants. Malgré les tensions actuelles, les leaders de l’USL n’agréent pas la dissolution de l’alliance qui a remporté haut la main les élections parlementaires en 2012.



    OTAN – Le vice-président américain, Joe Biden, a félicité la Roumanie pour ses contributions constantes aux missions de l’OTAN. Lors d’une conversation téléphonique avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, Biden a affirmé que les Etats-Unis s’intéressaient au succès de la Roumanie en tant que partenaire démocratique et Etat de droit puissant.



    Visite – Le président du Groupe de lAlliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, Hannes Swoboda, fera lundi une visite officielle en Roumanie. Il se rendra à l’Institut National de Physique et d’Ingénierie Nucléaire Horia Hulubei” et sur la plate-forme de recherche de Magurele où se déroule le plus vaste projet paneuropéen dans le domaine des lasers, Extreme Light Infrastructure- Nuclear Physics. Swoboda aura des entrevues avec des responsables roumains dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il participera à un débat sur La Solidarité sociale et les opportunités pour une Roumanie inclusive”.



    Classement – Bucarest se situe au top des villes les moins chères dans le rapport annuel concernant le coût de la vie dans les principales villes du monde publié vendredi par The Economist Intelligence Unit (EIU), un centre d’études et analyse faisant partie du groupe média britannique The Economist. Selon une évaluation réalisée en 2013, la ville la plus chère de la planète est la capitale du Japon, Tokyo, en deuxième position se trouve Osaka suivie en ordre décroissant par Sydney, Oslo, Melbourne, Singapour, Zurich, Paris, Caracas et Genève. Selon les calculs des analystes de EIU on ne trouverait une vie moins chère que dans la capitale roumaine que dans la capitale du Népal, Kathmandu, en Inde, à New Delhi et Mumbai et au Pakistan ; à Karachi, cette dernière ville étant estimée comme la moins chère de toutes.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (10e au classement WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Doha (au Qatar), doté de prix totalisant 2,4 millions de dollars. Halep a vaincu la joueuse allemande Annika Beck sur le score de 6 à 4 et 6 à 1. La Roumaine rencontrera dans les quarts de finale Sara Errani, d’Italie, 7e au classement de la WTA. Enfin, le double formé de la Roumaine Monica Niculescu et la Tchèque Klara Zakopalova s’est qualifié dans les quarts de finale après s’être imposé devant le double Taiwan/ Etats-Unis, Hao Ching/ Liezel Huber. Le double roumano-tchèque rencontrera dans les quarts de finale le double chino- taiwanais Shuai Peng/Su- Wei, tête de série numéro 2.

  • 14.02.2014

    14.02.2014

    Economie – Le PIB de Roumanie a connu en 2013 une croissance de 3,5%, dépassant aussi bien les prévisions des autorités (2,8%) que celles des analystes (entre 2 et 3%), informe l’Institut National de la Statistique. La croissance découle notamment de la relance significative de l’industrie et de l’agriculture. Pour cette année, le gouvernement et le FMI tablent sur une croissance économique de 2,2%. Selon l’Institut National de la Statistique, aussi bien la croissance annuelle que celle trimestrielle placent la Roumanie sur sa meilleure position depuis 2008. Les pourcentages sont estimatifs, les données provisoires devant être rendues publiques le 5 mars.



    Entretiens – Le président roumain Traian Băsescu discute ce vendredi, à Bruxelles, avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso en marge de plusieurs sujets européens d’importance pour la Roumanie. Selon le porte-parole de la Commission, Mark Gray, les pourparlers porteront notamment sur la République de Moldova, un sujet d’intérêt stratégique aussi bien pour Bruxelles que pour Bucarest. Toujours au menu des discussions: le dernier rapport sur la Justice dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification et l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.



    Négociations – Les leaders de l’USL, au pouvoir en Roumanie, cherchent des solutions aux conflits à l’intérieur de la coalition. Avancée par le premier ministre, Victor Ponta, la proposition de créer un quatrième poste de vice premier ministre à l’intention du PC a été contestée par les libéraux qui rejettent tout changement dans la distribution des portefeuilles entre les partis. Par ailleurs, Victor Ponta se dit favorable à ce que les fonctions de vice premier ministre et de ministre de l’Intérieur soient attribuées à Klaus Johannis, le maire libéral de Sibiu. Le chef du cabinet a affirmé soutenir aussi les autres propositions avancées par les libéraux pour les portefeuilles de la Santé, des Finances et de l’Economie, restées vacants. Malgré les tensions actuelles, les leaders de l’USL n’agréent pas la dissolution de l’alliance qui a remporté haut la main les élections parlementaires en 2012.



    OTAN – Le vice-président américain, Joe Biden, a félicité la Roumanie pour ses contributions constantes aux missions de l’OTAN. Lors d’une conversation téléphonique avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, Biden a affirmé que les Etats-Unis s’intéressaient au succès de la Roumanie en tant que partenaire démocratique et Etat de droit puissant.



    Visite – Le président du Groupe de lAlliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen, Hannes Swoboda, fera lundi une visite officielle en Roumanie. Il se rendra à l’Institut National de Physique et d’Ingénierie Nucléaire Horia Hulubei” et sur la plate-forme de recherche de Magurele où se déroule le plus vaste projet paneuropéen dans le domaine des lasers, Extreme Light Infrastructure- Nuclear Physics. Swoboda aura des entrevues avec des responsables roumains dans le domaine de la recherche et de l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il participera à un débat sur La Solidarité sociale et les opportunités pour une Roumanie inclusive”.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (10e au classement WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Doha (au Qatar), doté de prix totalisant 2,4 millions de dollars. Halep a vaincu la joueuse allemande Annika Beck sur le score de 6 à 4 et 6 à 1. La Roumaine rencontrera dans les quarts de finale Sara Errani, d’Italie, 7e au classement de la WTA. Enfin, le double formé de la Roumaine Monica Niculescu et la Tchèque Klara Zakopalova s’est qualifié dans les quarts de finale après s’être imposé devant le double Taiwan/ Etats-Unis, Hao Ching/ Liezel Huber. Le double roumano-tchèque rencontrera dans les quarts de finale le double chino- taiwanais Shuai Peng/Su- Wei, tête de série numéro 2.

  • Roumains en Afghanistan

    Roumains en Afghanistan

    La participation des militaires roumains dans le cadre de la Force Internationale d’Assistance pour la Sécurité en Afghanistan (ISAF) s’approche de sa fin. Un bataillon d’infanterie va exécuter une dernière mission de 6 mois dans la province de Zabul(dans l’est), fief des insurgents islamistes. La Roumanie demeure, aussi, en Afghanistan aux côtés des alliés de l’OTAN après 2014 lors de l’achèvement de la mission actuelle.




    Le bataillon 20 d’infanterie Dolj( sud) « Scorpions Noirs » est parti dimanche pour la dernière mission des troupes roumaines en Afghanistan. Présent à la cérémonie, le ministre de la Défense, Mircea Dusa, a rappelé leur vaste expérience dans les théâtres d’opérations en Afghanistan, en Bosnie et en Irak où ils ont fait preuve de professionnalisme et détermination. Le ministre a demandé aux militaires de déployer tous les efforts pour une coopération excellente avec les Forces de Sécurité Nationale Afghane qui vont prendre le contrôle et assurer le milieu de sécurité stable favorisant le développement économique et institutionnelle dans son domaine de responsabilités- une portion de l’autoroute A1 de la province méridionale Zabul qui est estimé comme un sanctuaire des insurgents islamistes étant, par conséquent, une des zones les plus dangereuses du pays lors de cette dernière mission ainsi qu’assurer la liberté de mouvement des forces de la coalition internationale.



    A la fin de leur mission de six mois les « Scorpions Noirs » vont également s’occuper du rapatriement des équipements militaires roumains d’Afghanistan. Actuellement, il y a dans ce pays 1014 militaires roumains . Pendant les 12 ans d’opérations en Afghanistan, 23 militaires y ont perdu leur vie et plus de 120 ont été blessés. A la fin de l’année , l’OTAN va achever la mission de combat dans ce pays, la plus longue depuis la création de l’organisation. Les Etats membres de l’Alliance dont la Roumanie ont l’intention de demeurer en Afghanistan aussi après la fin de leur mission actuelle. Cette décision a été confirmée par les autorités roumaines la semaine dernière lors de la visite à Bucarest du comandant suprême des Forces Alliées en Europe(SACEUR), le général américain Phillip Breedlove. Celui-ci s’est déclaré impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les missions de l’OTAN ainsi qu’à la KFOR du Kosovo , à l’opération ACTIVE ENDEAVOR contre le terrorisme ou OCEAN SCHIELD contre la piraterie maritime mais, surtout, dans le cadre de ISAF en Afghanistan : «A la base Mihail Kogàlniceanu , votre nation soutient les opérations de transit pour aider ISAF. Votre nation, aussi, a été l’ endroit de l’exercice BLACK SEA ROTATIONAL FORCE, tout cela étant des exemples claires d’engagement de la Roumanie dans les missions ISAF et pour assurer la sécurité internationale et régionale. »



    Selon un accord roumano-américain conclu en 2013, la base aérienne Mihail Kogàlniceanu (sud-est de la Roumanie) est utilisée pour le transit des troupes américaines et des équipements d’Afghanistan . Jusqu’à la signature de ce document, les EUA utilisaient pour leurs missions en Afghanistan une base aérienne du Kârgâstan à laquelle elles ont renoncé à la suite, aussi, des troubles dans la zone…(trad. : Costin Grigore)

  • Roumains dans les missions internationales

    Roumains dans les missions internationales

    Le plan concernant les forces armées de la Roumanie qui seront envoyées, l’année prochaine, dans des missions et opérations en dehors du territoire national a été approuvé par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Une des décisions prises lors de sa réunion, c’est qu’en 2014, l’armée roumaine disloque, dans des missions et opérations hors le territoire national, 1.311 militaires, soit 725 de moins par rapport à l’année en cours.



    Notons que l’armée roumaine réalise deux missions essentielles : d’une part, elle défend la Roumanie, de l’autre — ses alliés, par sa participation à des opérations de défense collective censées assurer la stabilité régionale et globale. L’effort principal continue d’être sa participation à la Force internationale d’assistance pour la sécurité en Afghanistan, mais aussi le maintien de son engagement sur le théâtre d’opérations des Balkans.



    D’ailleurs, en Afghanistan, qui continue d’être un point brûlant sur la carte du monde, la plupart des militaires roumains sont déployés dans la province méridionale de Zaboul, considérée une place forte des insurgés islamistes, et donc une des zones les plus dangereuses du pays. De nombreuses attaques et attentats sont perpétrés à Zaboul par les talibans qui essaient de revenir à la tête du pays. La Roumanie a payé son tribut en vie humaines. Ainsi, en ces 11 années d’opérations en Afghanistan, 23 militaires roumains ont perdu la vie et plus d’une centaine ont été blessés.



    A la fin de l’année prochaine, l’OTAN va terminer sa mission de combat dans ce pays, la plus longue depuis la création de l’organisation. Certains Etats membres de l’Alliance ont l’intention de rester en Afghanistan après la fin de la mission actuelle, étant donné que le départ des troupes de l’organisation atlantique engendre des craintes sur une évolution des violences provoquées par la rébellion talibane, qui lutte ouvertement contre les forces nationales afghanes. Pourtant, l’accord qui établit le cadre d’une présence militaire occidentale dans le pays, négocié à Washington et Kaboul, n’a pas encore été signé par le président afghan Hamid Karzaï. Il estime que cette tâche incombe à celui qui prendra sa place, après l’élection présidentielle prévue en avril 2014.



    Pour revenir aux décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie adoptées à Bucarest, en 2014, le ministère de l’Intérieur participera, avec 791 militaires et policiers, à des missions sous l’égide de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et de l’OSCE. Par rapport à l’année en cours, leur nombre est plus grand de 301 personnes. Le programme pluriannuel de rétablissement de la capacité de combat de l’armée pour la période 2013-2016 a également été présenté à la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, ainsi que les perspectives jusqu’en 2022. Une augmentation annuelle du budget destiné à la défense est prévue, pour que ce dernier arrive à 2% du PIB en 2016. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 04.12.2013 (mise à jour)

    04.12.2013 (mise à jour)

    Croissance – La Roumanie a connu la croissance économique la plus importante de l’UE au 3e trimestre de 2013, tant par rapport aux 3 mois précédents que par rapport à la période juillet-septembre 2012, selon la seconde estimation publiée mercredi par l’Office européen de statistique Eurostat. Grâce à une croissance trimestrielle de 1,6%, la Roumanie est leader dans l’Union, suivie par la Lettonie (1,2%), le Royaume Uni et la Hongrie (les deux avec 0,8%), et la Pologne (0,6%). Selon l’Eurostat, de juillet à septembre 2013, l’expansion de l’économie de la zone euro a ralenti à 0,1%, après une avancée de 0,3% au trimestre précédent, et l’UE a connu une croissance de 0,2%, après celle de 0,4% enregistrée au 2e trimestre de l’année en cours.



    Environnement – La ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, et le secrétaire d’Etat britannique à l’Energie et aux Changements climatiques, Edward Davey, ont signé mercredi, à Londres, une déclaration commune roumano-britannique portant sur la « croissance verte ». La Roumanie et le Royaume Uni s’engagent ainsi à lancer un dialogue pour une économie à faibles émissions de carbone. Les deux pays réaffirment leur engagement de limiter la hausse de la température moyenne globale à moins de 2° Celsius par la réduction, jusqu’en 2050, des émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95% par rapport au niveau de 1990.



    Diplomatie – Le nouvel ambassadeur de Roumanie aux Etats Unis, Iulian Buga, a présenté ses lettres de créance au président Barack Obama, lors d’une cérémonie qui a eu lieu à la Maison Blanche. Au sujet de son mandat, il a insisté sur l’élargissement et la consolidation des échanges commerciaux et des relations économiques bilatérales. Iulian Buga a également souligné les attentes naturelles des Roumains en matière d’accès aux Etats Unis et d’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver le plus tôt possible.



    Ukraine – Les ministres des Affaires étrangères des Etats de l’OTAN ont décidé de participer à la réunion de l’OSCE en Europe prévue jeudi à Kiev, pour passer un message concordant, dans le contexte où l’Ukraine est présidente en exercice de l’organisation. La déclaration a été faite par le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, présent mercredi à Bruxelles, à la réunion ministérielle du Conseil de l’Atlantique Nord. Il a affirmé, d’autre part, que la Roumanie avait réitéré son engagement ferme de conférer de la substance au principe de la politique des portes ouvertes et qu’elle continuera d’accorder tout son appui aux quatre pays aspirants à l’admission à l’Alliance — Géorgie, Monténégro, Macédoine et Bosnie-Herzégovine.



    Association – Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a salué, mercredi, à Chişinău, la signature par la République de Moldova, à Vilnius, de l’Accord d’association à l’UE. Il a mentionné que le rapprochement de la communauté européenne accroîtrait les investissements et la confiance des institutions financières. L’officiel américain, qui a rencontré le premier ministre Iurie Leancă, a précisé que, jusqu’à présent, les Etats Unis avaient accordé à la République de Moldova de l’assistance financière de 1,1 milliards de $ et que cette assistance se poursuivrait. A son tour, Iurie Leancă a assuré que la République de Moldova continuerait son rapprochement de l’UE ainsi que la démocratisation du pays. John Kerry est le deuxième haut official américain à visiter ce pays, après le vice président Joe Biden, en mars 2011.



    Visas – Le président du Sénat de Bucarest, Crin Antonescu, a assuré, mercredi, que la Roumanie serait le premier Etat qui lèverait les restrictions de visa pour les ressortissants moldaves dès lors que l’UE prendra cette décision. A l’issue de sa rencontre avec le chef du législatif, Igor Corman, Crin Antonescu a affirmé que la Roumanie ferait tous les efforts pour que l’intégration de la République de Moldova dans l’UE soit aussi rapide que possible. En visite officielle de deux jours dans ce pays, l’officiel roumain doit rencontrer le président Nicolae Timofti et le premier ministre Iurie Leancă. Crin Antonescu visitera également Radio Chişinău, projet spécial de Radio Roumanie, qui fête en décembre ses 2 années d’existence. La visite de l’officiel roumain s’inscrit parmi les démarches entreprises par la Roumanie afin de soutenir le parcours européen de Chisinau.