Tag: parc

  • Les groupes d’initiative civique et l’espace vert de la capitale Bucarest

    Les groupes d’initiative civique et l’espace vert de la capitale Bucarest

    Situé dans la partie est du centre de Bucarest, le parc Alexandru Ioan Cuza
    s’étend sur 85 hectares. Entourant un lac, il s’agit de l’un des espaces verts les
    plus étendus de la capitale roumaine. Construit pendant la période communiste,
    il a gardé son surnom de parc IOR, emprunté à l’entreprise de matériel optique alors
    installée aux alentours. Il reste aujourd’hui encore un espace couru des
    habitants de Bucarest qui souhaitent s’aérer. Malheureusement depuis quelques
    années l’air du parc IOR n’est plus aussi sain qu’auparavant. En effet, en
    2005, 12 hectares du parc ont été rétrocédés suite à un procès controversé. Quelques
    temps après cette privatisation, les habitants du quartier ont découvert que
    l’espace vert était régulièrement vandalisé. Par exemple, 21 incendies se sont
    produits sur cette parcelle depuis qu’elle a été rétrocédée. Le Groupe d’initiative
    civique IOR-Titan s’est constitué afin de lutter contre la destruction du parc
    et la dégradation de l’air qui en résulte. Alex Icodin, membre de ce groupe de
    citoyens exprime sa colère face à la confiscation de cet espace public.






    Nous,
    nous sommes nés dans un quartier vert, avec un beau parc plein de végétation,
    des allées et des aires de jeu. Et maintenant nous voyons le parc disparaître chaque
    année un peu plus. Il est empoisonné, incendié, rétrocédé à certaines personnes
    selon des procédures fallacieuses, et nous réussirons à le prouver tôt ou tard.
    Nous ne bénéficions plus de la verdure du parc IOR, de ce lieu où nous avons
    passé notre enfance. Les arbres ont été détruits et empoisonnés de manière
    systématique, ils sèchent sur place et ont commencé à tomber. Le temps qui
    passe et les intempéries n’ont pas suffi. Ils y ont mis le feu. Il y a eu de
    nombreux incendies dans le parc et c’est toujours nous qui alertons les
    pompiers et les remercions pour leur intervention. Vous vous rendez compte de
    ce que ça signifie un parc qui brule sur des centaines de mètres entre les
    immeubles ? Tout ceci est fait pour transformer le parc en une friche
    désertique sans intérêt pour les citoyens, un désert qu’ils espèrent par des
    malversations transformer en un terrain constructible, un désert qui agit comme
    un souvenir douloureux de cet espace vert qui nous rendait heureux et dont on
    aimerait que nos enfants et petits enfants puissent profiter.






    Suite aux manifestations et aux saisines initiées par le groupe
    d’initiative civique IOR-Titan, les autorités ont commencé à prendre quelques
    mesures timides, sans grand succès pour le moment. Le procès par lequel la
    Mairie du secteur 3 de Bucarest où se trouve le parc, a essayé de récupérer la
    propriété de la parcelle a été perdu. Que font les riverains pendant ce
    temps ? Ils continuent à lutter sans faiblir, comme nous l’explique Alex
    Icodin.






    Nous
    essayons d’agir afin que ces 12 hectares du parc IOR reviennent aux citoyens du
    secteur 3. C’est compliqué parce qu’il y a déjà eu des procès que la mairie a
    perdu, parce que les intérêts en jeu ici sont énormes. Rendez-vous compte, il
    s’agit de 12 hectares au cœur de Bucarest que certaines personnes veulent faire
    construire ou y installer des manèges ou je ne sais quoi encore. De notre côté,
    nous avons réussi à mobiliser les citoyens et au printemps dernier nous avons
    réuni 1500 personnes pour une manifestation dans le parc, nous avons réussi à
    ce que les gens sentent que cet espace leur appartient, qu’il leur a été enlevé
    de manière illégale et qu’ils doivent revendiquer leurs droits sur le parc.






    Cet automne, après des années de lutte, le groupe d’initiative civique a
    finalement remporter une victoire symbolique : la mairie centrale de
    Bucarest a décrété une amende record de 35 millions d’euros pour destruction
    d’espace vert. Une somme certes impressionnante mais qui devra s’en
    acquitter ? La propriétaire légale du terrain rétrocédé et vandalisé est
    une retraitée octogénaire. Le groupe IOR-Titan considère qu’elle n’est qu’un paravent
    visant à protéger les hommes d’affaire ayant jeté leur dévolu sur ce terrain.
    Cristian Neagoe du groupe IOR analyse pour nous la portée de cette amende.






    En fait
    de compte cette amende est un signal fort envoyé par la mairie afin que les
    choses n’en restent pas là. C’est une amende record et elle place en quelques
    sorte l’écocide au rang des dommages graves dont peuvent se rendre coupables
    les promoteurs immobiliers ou disons la mafia des rétrocessions. Malheureusement,
    comme toutes les amendes, elle intervient un peu trop tard. L’espace vert a
    été dépouillé, détruit. Il faut beaucoup de temps et de volonté pour
    réparer ce genre de chose. Il faut absolument souligner que nous n’avons pas
    beaucoup de temps à disposition pour reconstituer le parc et les espaces verts
    de Bucarest en général, parce que les températures montent de plus en plus. Les
    villes sont des îlots de chaleur. Nous avons besoin d’espaces verts comme nous
    avons besoin d’air, surtout qu’au jour d’aujourd’hui nous avons 7 m2 d’espace
    vert par habitants à Bucarest alors que selon les recommandations de
    l’Organisation mondiale de la santé il nous en faudrait 50 pour nous assurer
    une vie décente.







    Entretemps, la propriétaire de la parcelle de 12
    hectares a contesté en justice l’amende record émise par la mairie. Un nouveau
    procès devrait donc avoir lieu prochainement. Le groupe IOR-Titan doit aussi
    faire face à une nouvelle manœuvre délictueuse : la constitution d’un tas
    de terre à l’une des entrées du parc visant à en bloquer l’accès depuis la
    station de métro. Mais les membres du groupe d’initiative civique assurent
    qu’ils ne se laisseront pas découragés par de telles tactiques et qu’ils
    continueront à revendiquer leur droit de vivre dans un quartier avec des
    espaces verts et un air propre.

  • 11.08.2020

    11.08.2020

    Coronavirus en Roumanie – L’état d’alerte imposé pour combattre la pandémie de coronavirus sera le plus probablement prolongé, mais la décision dépend de l’évolution de l’épidémie a déclaré, le premier ministre roumain, Ludovic Orban. Il est attendu demain au Parlement pour présenter le rapport de son cabinet sur la gestion de la pandémie, conformément à une demande faite par la direction du Législatif de Bucarest. Demain également, le plénum du parlement devra débattre d’un rapport de la Cour de Comptes sur les achats faits par l’exécutif durant la crise sanitaire. Par ailleurs, l’Espagne ne figure plus sur la liste jaune des pays à haut risque épidémiologique et les voyageurs en provenance de ce pays ne seront plus obligés d’observer la quatorzaine une fois arrivés en Roumanie. C’est une décision adoptée dans le cadre de la réunion du Comité national des situations d’urgence. Soulignons aussi que nombre de voyageurs roumains qui habitent en Espagne rentrent en Roumanie au mois d’août pour y passer les vacances. Par ailleurs, la Roumanie a recensé ces dernières 24 heures 1.215 cas d’infection au nouveau coronavirus, portant le nombre total des infections depuis le début de la crise sanitaire à 63.762. Plus de 30 mille malades ont guéri. 2764 personnes sont décédées. A présent les sections de soins intensifs accueillent un nombre record de malades, soit 485.

    Palais – Le domaine royal de Săvârşin, comté d’Arad, dans l’ouest de la Roumanie ouvrira ses portes au grand public au début de l’automne 2021. Le public aura l’occasion de visiter un musée de l’automobile, une partie d’un village traditionnel et le parc du château, lit-on sur le site internet de la Famille royale de Roumanie. Le palais de Săvârşin est entouré d’un parc s’étalant sur 6,5 hectares et comporte un lac et un ponton. Créé dans sa forme actuelle en 1830, le parc est un des plus vieux de Roumanie. Le musée royal de l’automobile accueille plusieurs voitures ayant fait partie de la collection personnelle du roi Michel Ier, le dernier des quatre souverains de Roumanie. Cette collection a été constituée lorsque l’ancien souverain était en exile en Suisse. Conformément à une tradition instituée par l’ex souverain, la famille royale roumaine passe les fêtes d’hiver et les vacances d’été au Palais de Savarsin, l’unique résidence privée que celui-ci possède en Roumanie.

    Liban – Le Premier ministre libanais Hassan Diab a annoncé lundi soir la démission de son gouvernement, après le départ de plusieurs membres de son équipe sous la pression de la rue qui accuse la classe politique d’être responsable de l’explosion dévastatrice au port de Beyrouth, selon l’AFP. A la tête du gouvernement depuis janvier, M. Diab a fait cette annonce dans un discours a la nation six jours après l’explosion qui a dévasté le port de la capitale libanaise et une partie de la ville. Pendant son discours, des heurts se déroulaient dans le centre ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive. Des manifestants lançaient des pierres et des pétards sur les forces de sécurité qui répliquaient avec du gaz lacrymogène. Les manifestants réclament le renouvellement de la classe politique tout entière, accusée depuis des mois de corruption et d’incompétence. La déflagration du 4 aout –qui a fait au moins 160 morts et plus de 6.000 blessés– s’est ajoutée aux souffrances d’une population déjà excédée par une crise économique inédite, aggravée par l’épidémie de Covid-19. C’est un incendie dans l’entrepôt ou étaient stockées 2.750 tonnes de nitrate depuis six ans, sans mesures de précaution de l’aveu même de M. Diab, qui a provoqué l’explosion.

    Tennis
    Aujourd’hui la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondiale
    doit jouer ses premiers matchs officiels après la pause provoquée par la
    pandémie de Covid 19. Elle participe tant dans la compétition de simple que
    dans celle de double du tournoi WTA de Prague. Dans la compétition de simple,
    Simona Halep affronte aujourd’hui dans le premier tour la slovène Polona Hercog
    et dans la compétition de double la Roumanie évoluera aux côtés de Barbora Strycova de la République Tchèque.
    Les matchs du premier jour de la compétition ont été perturbés par la pluie.
    Par ailleurs, le match qui opposait Irina Begu à Daiana Iastremska, 4e
    favorite de la compétition a été annulé, l’ukrainienne annonçant ainsi son
    retrait du tournoi. Irina Begu a vaincu aujourd’hui Anastasija Sevastova de
    Lettonie dans son premier match de la compétition.

    Météo – Il fait chaud sur la majorité des régions de Roumanie, avec des épisodes de canicule notamment sur le sud. Les maxima de la journée vont de 25 à 35 degrés. L’administration nationale de météorologie a également émis une alerte Code jaune à l’instabilité valable dans 14 départements du centre, est, sud et sud-ouest. Des pluies à verse et des orages sont prévus, avec quelques chutes de grêle.

  • Le Pays du bison

    Le Pays du bison

    Situé au nord du département de Neamţ, dans la Bucovine historique, le pays du bison se trouve de nos jours dûment protégé au sein du parc naturel Vânători Neamț, qui entoure la ville de Târgu Neamț et englobe les communes d’Agapia, Bălțătești, Crăcăoani et Vânători Neamț, situé dans une région qui fait la part belle au tourisme écologique. En effet, le pays est dominé par des hauteurs boisées, surnommés, à bon escient, par les habitants du coin, les bois cuivrés, ou encore les bois argentés, suivant la saison et la couleur de la lumière reflétée par les feuilles des chênes. Réserve naturelle d’une beauté vertigineuse, le pays du bison s’étend sur 7 hectares.



    Des gens accueillants, des mets savoureux, dûment arrosés d’eau-de-vie ou de liqueur de myrtilles, préparés dans le respect de la tradition, et dont le plus célèbre demeure le « chaudron délicieux » ou, en roumain, ceaunul fermecat. Si ce n’est pas ça le paradis sur terre, où le trouver ailleurs ? La forteresse de Neamţ, témoin muet et imposant, se dévoile au visiteur qui franchit le pont-levis, pour se plonger dans les temps de gloire d’autrefois. Saisi par la solennité des lieux, entourés par les statues grandeur nature des soldats et des paysans en habits médiévaux qui peuplent les premières salles de la forteresse, il pourra continuer sa visite en descendant les marches qui mènent aux oubliettes du château. Il n’y a peut-être que le voïvode qui manque à l’appel, pour que l’illusion soit parfaite, et pour que le visiteur se croie projeté bien de siècles avant sa naissance.



    Les effluves des fleurs de lavande, ramassées en bouquet ou en sachets, choient l’odorat du passant, tout comme l’eau de lavande, qui concentre leur essence. Mais au fin fond des bois, après avoir suivi le sentier escarpé qui y mène, vous rencontrerez le bison en majesté et…en liberté. Suivi à la trace depuis le petit matin par les garde-forestiers de la réserve, l’on entendra d’abord sa démarche lourde, avant qu’il ne se dévoile devant nos yeux ébahis. Mais le parc naturel nous réserve bien d’autres surprises. Pour mieux les appréhender, écoutons Nicolae Dolhescu, responsable du tourisme auprès de l’administration du parc :



    « Vous voyez, nous avons aménagé une passerelle perchée à 13 mètres d’altitude, qui effleure les cimes des arbres. Longue de 250 mètres, elle est parsemée de panneaux explicatifs concernant les espèces animales et végétales abritées dans le parc, les espèces d’arbres également. Des fois, depuis cette passerelle, les bisons se laissent entrevoir. Sinon, l’espace aménagé au sein du Centre de visites est dédié à l’éducation écologique, présentant une exposition d’images anciennes et inédites de la région. Ensuite, vous pouvez aussi vous rendre au Musée du bison, où l’on trouve de très belles pièces. Le Centre est ouvert tous les jours, entre 10 et 18h00, et il n’est nullement besoin de réserver à l’avance. Pour bénéficier en revanche d’une visite guidée du parc, afin d’observer les bisons en liberté, il vous faut réserver au moins 48 heures à l’avance. Les touristes ne peuvent y pénétrer qu’accompagnés par un garde-chasse, et l’équipée peut prendre entre 2 et 4 heures. Le parc s’étend sur 110 hectares. Parfois, l’on peut tomber sur des bisons attroupés après une demi-heure de marche, parfois cela demande un peu plus d’efforts. »



    Et si jamais vous arrivez jusque-là, il serait vraiment dommage de ne pas faire un saut et visiter le monastère et le musée vivant d’Agapia, qui reproduit à l’identique la vie et le quotidien des célèbres moines d’autrefois. Devenue, depuis un certains temps, monastère de nonnes, Agapia, à travers son musée vivant, dévoile d’abord le quotidien du vieux moine, reclus dans sa cellule dépouillée et éclairée par la seule lumière divine. Il y a ensuite la cellule du jeune moine, moins austère certes. A la fin de la visite, l’on découvre le métier à tisser, les outils du potier, le four à pain, car, comme le disait une moniale dans une formule pas dépourvue de grâce, la prière et le travail des mains nous approchent de Dieu.



    Pays de légende béni par la nature et les hommes, le pays du bison vaut certainement le détour.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu).



  • Christian Canoen (France) – Le Parc de Herastrau

    Christian Canoen (France) – Le Parc de Herastrau

    Il est situé dans le nord de la Capitale roumaine, Bucarest. Cette zone, avec ses lacs et ses espaces verts, est depuis longtemps l’endroit préféré des Bucarestois pour la promenade.

    Entre les deux guerres mondiales, la capitale s’est agrandie par de nombreuses nouvelles constructions et des plans d’urbanisme visant le périmètre qui commence à la Place Victoriei d’aujourd’hui et s’étend vers le nord jusqu’à la forêt de Baneasa. Dans les années ’30, un des lacs, une grande partie du lac du nord de la Capitale, Herastrau, a été asséché afin de transformer un périmètre de 110 hectares en un parc immense. L’initiative était liée aux projets d’urbanisme du roi Carol II. En fait, le parc Herastrau a été créé par Carol II en contrepoids au parc Carol Ier, situé dans le sud de la Capitale. Au début, il s’appelait « le Parc national », pour être renommé peu après Parc Carol II. En 1936, le Musée du village était inauguré au bord du lac Herastrau, collé carrément au nouveau parc. L’architecte Octav Doicescu, en charge de l’aménagement de cet espace de loisirs et de détente, a imaginé un immense jardin public qui pouvait accueillir toute sorte de pavillons. Après la guerre, le parc fut élargi, ré-inauguré et transformé en ce qu’il est de nos jours.

    Aujourd’hui, le Parc Herastrau est un des lieux de détente préférés des Bucarestois, qui rivalise en quelque sorte avec le jardin botanique par la diversité et la rareté de certaines espèces d’arbres et d’arbustes. Il existe également un espace consacré aux expositions de fleurs ainsi que d’autres espaces thématiques : l’île des Roses, l’île des peupliers et le Jardin japonais. La végétation cache d’un endroit à l’autre plusieurs sculptures et œuvres d’art réalisées par des artistes roumains de renom, tels Ion Jalea et Filip Marin. Le lac Herastrau est utilisé pour des loisirs, pour la pêche, mais aussi pour les sports nautiques. Les enfants sont bien servis eux aussi : le parc est parsemé d’aires de jeux, de pistes cyclables et il y a même deux parcs d’attractions. Voilà donc un endroit à ne pas rater si jamais vous êtes de passage à Bucarest.

  • Două noi proiecte cu finanțare europeană în comuna Dudeștii Vechi, jud.Timiş

    Două noi proiecte cu finanțare europeană în comuna Dudeștii Vechi, jud.Timiş

    Două noi proiecte cu finanțare europeană
    se adaugă celor peste alte 10 proiecte aprobate pentru administrația comunei Dudeștii Vechi din județul Timiș. Din 2004 de când a fost ales, cel mai tânăr primar din
    România, Alin Nica, este acum la cel de-al patrulea mandat și a obținut finanțări de peste 10
    milioane de euro pentru comuna natală.



    Până la sfârșitul anului
    vor fi semnate contractele de finanțare pentru
    încă două proiecte ce vor fi realizate în cursul anului viitor. Este vorba
    despre ambulanța socială, un
    proiect în valoare de 65 de mii de euro și parcul familiei, în valoare de 97 de mii de euro. Care este obiectivul
    ambulanței sociale și cine sunt beneficiarii, edilul Alin Nica:


    Persoanele vulnerabile din punct de vedere social pot să apeleze la acest
    nou serviciu al primăriei comunei noastre și să rezolve anumite probleme de natură socială cum ar
    fi: transportul persoanelor care au nevoie de beneficii sociale la Timișoara sau copiii care sunt în întreținerea altor persoane decât părinții și care au
    nevoie de asistență pentru
    diferite probleme cu care se confruntă, fie că e vorba de probleme de natură școlară sau de natură medicală. De asemenea, persoanele
    bolnave cronic. Evident că sunt mult mai multe potențiale situații de natură
    medico-socială ce pot apărea. În acest sens noi avem angajată deja de anul
    trecut o persoană care are pregătire medicală și socială care a cartografiat întreaga localitate și cunoaștem exact care
    sunt nevoile populației de natură
    medico-socială urmând acum, prin acest proiect, să implementăm și măsurile la care noi ne-am gândit de intervenție și de rezolvare
    a acestor probleme.


    Un alt proiect ce va fi realizat anul viitor în comuna Dudeștii Noi este parcul familiei, o altă premieră în județul Timiș. Pe o suprafață de aproape 10 mii 300 de metri pătrați vor fi plantați 137 de arbori, din 9 specii diferite, cu inaltimi medii de peste 2,5 m
    pentru creearea unei vegetaţii impunatoare deja din primul an. Spațiul va aminti tuturor locuitorilor de momentele fericite
    din viața lor spune
    ediliul, Alin Nica:


    Este o idee pe care
    moi am avut-o acum 4 ani de zile de a realiza un parc în care fiecare cetățean să poată planta un arbore în amintirea unui moment
    fericit din viața familiei (nașterea unui copil, căsătoria, majoratul sau alte asemenea
    evenimente). Materialul săditor îl vom pune noi la dispoziție din partea primăriei urmând ca persoanele respective
    să se ocupe de îngrijirea arborelui dar, în același timp, primăria va face lucrările de întreținere anuale și va monta o
    plăcuță unde va preciza cine este
    sponsorul moral să zicem al acelui arbore. De asemenea, această zonă va
    reprezenta un loc de recreere pentru întreaga populație din estul comunei și din cartierele Solaris 2 și 4 cu care comuna noastră s-a extins în ultimii
    ani.







    În valoarea
    totală a proiectului sunt cuprinse și realizarea unei
    fântâni arteziene, a aleilor, montarea mobilierului urban și realizarea retelei de utilitati: sisteme electrice, de
    udare, canalizare şi apă potabilă.

  • Réhabilitation paysagère du parc Cişmigiu

    Réhabilitation paysagère du parc Cişmigiu

    Avec une superficie de 17 hectares, le parc Cişmigiu a été aménagé en 1847, comme un jardin de style anglais, selon les plans du paysagiste Wilhelm Mayer, directeur des jardins impériaux de Vienne à lépoque. Au fil des années, plus de 30 000 arbres d’espèces originaires de régions montagneuses y ont été plantés, tandis que les plantes exotiques proviennent des jardins botaniques de la capitale autrichienne. Dans le parc Cişmigiu ont été acclimatés, pour la première fois en Roumanie, des espèces telles que le sycomore, le pin rouge du Japon, l’épinette rouge ou le magnolia rose. Le sycomore de Cişmigiu est vieux de 150 ans, mais selon les estimations des personnes qui sen occupent, cet arbre protégé serait beaucoup plus âgé. Paré d’une très grande couronne, il mesure 40 mètres de haut, son tronc ayant un diamètre denviron 6 mètres. On y trouve aussi un acacia japonais âgé de plus de 100 ans.



    Suite à une décision du Conseil général de Bucarest, la mairie de la ville investira 10 millions deuros dans la réhabilitation paysagère du parc Cişmigiu, qui aura son propre réseau Wi-Fi et un système de surveillance vidéo. Des travaux seront également effectués pour lentretien des principaux éléments du parc, dont des allées, des aires de jeu, ou des aménagements paysagers, des réseaux délectricité et déclairage, tout comme des réseaux d’eau et d’assainissement, des fontaines, ou du mobilier urbain. La mairie de la capitale assure que le projet ne prévoit ni le déboisement, ni la création de nouveaux espaces commerciaux.



    Les écologistes souhaitent que cette décision fasse lobjet dun débat public et dun accès aux fonds européens. Dan Trifu, vice-président de la Fondation « Eco-Civica » : « Laménagement paysager, et même la mise en valeur du parc sont nécessaires, car Cişmigiu est un monument historique. Puisquil sagit dune zone classée, il est clair que son ensemble architectural doit être préservé. En ce qui concerne le paysage, tout arbre sec doit être remplacé, mais par le même type d’arbre. La disposition au sol doit en quelque sorte garder la configuration initiale, telle quelle a été conçue au moment de la création de ce parc. Nous pouvons remplacer certaines plantes par dautres, mais les formes architecturales géométriques et les autres parties du parc doivent être maintenues dans leur intégralité. C’est notre opinion et c’est le point de vue que nous transmettons à la mairie. J’estime que le projet doit faire l’objet d’un débat public lors duquel des spécialistes de tous les domaines et des ONG autorisées puissent prendre la parole afin de travailler ensemble pour la réussite de ce projet, et pour que le parc Cișmigiu reste tel que des générations entières l’ont connu. C’est-à-dire pour que les gens ne se foulent plus les pieds dans les nids-de-poule, dans des allées, quon ne voie plus des bancs et des grilles endommagés, que les monuments du parc soient restaurés et mis en évidence. Cest ce que l’on doit faire … »



    Les travaux de réhabilitation du parc de Cişmigiu devraient durer environ trois ans.

  • Le Parc national de Piatra Craiului

    Le Parc national de Piatra Craiului

    C’est en 1938 que l’on a pris la décision de protéger cette zone. Mais, à l’époque, la zone protégée ne comptait que 440 ha. En 1972, la superficie de la zone protégée a doublé, mais ce n’est qu’en 1990 que les bases du Parc naturel de Piatra Craiului dans sa forme actuelle ont été jetées.



    C’était pour protéger un nombre significatif d’espèces d’animaux, mais aussi de plantes. Quant aux vues imprenables qui se dévoilent devant les yeux du randonneur intrépide, Mircea Vergheleț, le directeur de l’Administration du Parc national de Piatra Craiului, affirme :



    « Ce qui est particulier ici, c’est qu’il s’agit de l’unique crête calcaire de Roumanie qui culmine à plus de 2.000 m. C’est une zone étendue, entrecoupée de crevasses. Par ailleurs, surtout dans la partie ouest de cette crête calcaire, on remarque le relief spectaculaire, des parois verticales à couper le souffle, des éboulis et plein d’autres formes géologiques qui font les délices des touristes. Aux extrémités de la crête, dans ses parties nord et sud, on est ébloui par des gorges spectaculaires. Ce sont les gorges de Zărnești, situés dans la région de Braşov, puis celles de Dâmbovicioara, Brusturelui et les gorges Dâmboviței, dans la partie sud du massif. Tout cela fait partie du Parc national de Piatra Craiului, et elles sont strictement conservées. »



    La biodiversité du parc est impressionnante. L’œillet de Piatra Craiului (Dianthus callizonus) est une espèce unique au monde et qui ne vit qu’ici. C’est le symbole du Parc. C’est une plante vivace qui peut atteindre une hauteur de 5 à 10 centimètres. On peut l’admirer hissée sur les rochers ensoleillés de la zone alpine inférieure ou encore à la limite supérieure des alpages. En sus du Dianthus callizonus, on compte 41 espèces d’orchidées, ledelweiss, cette plante mythique et rare, le Papaver alpinum, surnommé le pavot des Alpes, ou encore le glaïeul imbriqué, une plante vivace du genre Gladiolus et de la famille des iridacées. Une fois le printemps arrivé, l’explosion des couleurs envahit la zone.



    Enfin, n’oublions pas les grottes, présentes à profusion dans la région. Des grottes qui abritent 15 espèces de chauves-souris, alors que le ciel du Parc est sillonné par pas moins de 100 espèces d’oiseaux et de 216 espèces rares de papillons, certaines reprises sur la liste rouge, celle des espèces menacées de disparition en Europe. Mircea Vergheleț fait état de cette formidable richesse:



    « Dans le Parc national de Piatra Craiului on trouve plus de 1.100 espèces de plantes, ce qui représente près d’un tiers des espèces de plantes qui vivent en Roumanie. Et cela sur seulement 14.800 hectares. Unique au monde, l’œillet de Piatra Craiului, symbole du Parc et du massif de Piatra Craiului, est une espèce vivace dont la période de floraison est à la mi-juin. Le Parc protège en outre plusieurs espèces de mammifères, dont les grands carnassiers typiques des Carpates : le loup, l’ours et le lynx. L’hiver passé, grâce aux caméras que l’on avait placées à l’intérieur du Parc, nous avons pu surprendre quatre exemplaires de lynx, entre 25 et 30 ours, ainsi que deux meutes de loups, que l’on a réussi à suivre et à filmer, l’une au sud du parc, l’autre au nord. Chacune comptait entre 5 et 7 exemplaires. Une autre espèce emblématique et historique de la région, c’est le chamois. En 1989, lorsque l’on a fondé l’administration du Parc, on a mis un terme à la chasse de cette espèce et, aujourd’hui, on recense environ 250 exemplaires. Progressivement, le chamois n’étant plus chassé par l’homme, il est devenu amical avec les touristes, et il les approche parfois à 10, 15 mètres, comme pour en faire des selfies ».



    Les amoureux de grands espaces pourront même enfourcher leurs vélos et traverser le Parc sur leur véhicule préféré, en profitant des pistes spécialement aménagées. Près de Zarnesti, localité située dans le département de Brasov, on trouve un défilé long de 5 Km, et entouré de parois verticales hautes de plus de 200 m. Il s’agit des gorges de Zarnesti, l’une des plus importantes voies d’accès vers les autres itinéraires touristiques du massif de Piatra Craiului. C’est la zone de choix des amateurs d’alpinisme et d’escalade. Des dizaines de trajets d’alpinisme y sont aménagés, dont le plus long mesure 115 mètres.



    « L’année dernière nous avons monté un projet grâce auquel on a ouvert 11 itinéraires aux VTT à l’intérieur du Parc et à proximité. Ces trajets comportent trois degrés de difficulté, dûment marqués. On a également édité une carte où ces routes sont reprises, et que l’on peut se procurer à l’entrée du Parc. Dix panneaux signalétiques avec les infos indispensables aux touristes sont également placés dans le Parc même. Les alpinistes peuvent faire de l’escalade, évidemment. Surtout en basse montagne, les voies sont plus accessibles, par exemple aux alentours des gorges de Zarnesti, où l’on offre des informations sur les espèces et les habitats que le Parc recèle, mais aussi sur tous les itinéraires et leurs niveaux de difficulté. »



    Bon an, mal an, près de 110 mille touristes, dont 25% d’étrangers, partent à l’aventure dans le Parc national de Piatra Craiului.


    (Trad.: Ionut)

  • Le parc Romanescu de Craiova

    Le parc Romanescu de Craiova

    Son histoire est intimement liée à la famille de boyards Bibescu-Ştirbey, dont deux représentants sont montés sur le trône de la Valachie. Au XIXe siècle, le terrain de l’actuel parc, situé à la sortie de la ville, appartenait à Iancu Ioan Bibescu, grand dignitaire à la chancellerie valaque. Il y avait fait aménager un jardin, parsemé de bancs et de pavillons. Puisque les habitants de Craiova pouvaient s’y promener à leur gré, cet espace servit donc de jardin public aussi.L’idée d’y aménager un parc est donc apparue tout naturellement au début du 20e siècle, lorsque le maire de la ville de Craiova, Nicolae Romanescu, décida de fonder un parc conçu selon un projet primé de la médaille d’or de l’Exposition internationale de Paris en 1900.

    Le projet appartenait au grand architecte paysagiste Edouard Redont, auteur du projet du parc Carol Ier de Bucarest en 1906. Edouard Redont a également gardé quelques traces que la famille Bibescu avait laissées sur les lieux, explique le paysagiste Alexandru Mexi : « La maison Bibescu se trouve toujours dans le parc, à proximité du Jardin Zoologique, qui avait été créé à la même époque. Il ne s’agit pas d’une intervention ultérieure, puisqu’il existe des documents d’époque et des plans relatifs à un enclos des loups, ainsi que sur la manière dont celui-ci devait être construit. Le terrain sur lequel le parc s’étend aujourd’hui était à l’époque une propriété privée, mais certains lopins de terre n’appartenaient à personne. En fait, des caravanes de roms nomades s’installaient le long du ruisseau Valea Fetei, la Vallée de la fille, rendant ce terrain insalubre. Edouard Redont a publié en 1904 un livre appelé « Parc Bibesco », dans lequel il présente en détail toutes les interventions que le parc avait subies. Tout un chapitre est dédié au jardin qui y existait avant l’aménagement de l’actuel parc Romanescu, expliquant le contexte qui avait mené à son apparition. La principale raison a de la création de ce parc était été celle de nettoyer la zone. »

    Au cours des travaux d’aménagement du jardin, qui a porté initialement le nom de Bibescu, Edouard Redont a collaboré avec un autre paysagiste étranger, Jean Ernest, et leur vision transposée sur les lieux resta inchangée jusqu’à nos jours, raconte Alexandru Mexi : « Le parc Romanescu est probablement l’unique jardin public du sud de la Roumanie, sinon de Roumanie, aménagé dans un style purement romantique. Ce style apparut d’abord en Angleterre, vers la fin du 18e siècle et il est répandu uniquement à travers les jardins privés. Vers le début du 19e siècle, il fut adopté aussi par les jardins publics, lorsqu’un véritable phénomène de la création de parcs publics est né. Puis, il est adopté par les Français aussi, qui modifient ce style qui atteint ainsi son apogée. A son tour, Edouard Redont, paysagiste formé en France, élève d’un autre grand paysagiste – Edouard André – est devenu lui aussi adepte du style romantique français qu’il allait utiliser pour le parc Romanescu. Dans le cas des jardins et des parcs, le style romantique présente quelques caractéristiques spécifiques, dont la plus connue est « la nostalgie des ruines ».

    Et le parc Romanescu n’y fait pas exception, puisqu’il possède quelques fausses ruines. L’exemple le plus éloquent est le château d’eau, appelé actuellement le château magique. S’y ajoute le pont aux chaines qui relie les deux rives du ruisseau Valea Fetei. Hormis ces constructions en fausse ruine, il existe aussi de constructions à architecture roumaine traditionnelle, à savoir : la maison du jardinier, l’ancien restaurant et plusieurs pavillons et kiosques ». La végétation du parc a également été alignée aux exigences du même style, explique Alexandru Mexi : « La végétation, typique du style romantique français, est exotique. Rien qu’un exemple : le cyprès chauve, arbre planté au début du 20e siècle, est très beau de nos jours encore. Il n’est pas spécifique pour le sud de la Roumanie, mais à l’époque, il s’inscrivait dans une mode apparue en France et en Espagne et c’est pourquoi il fut acclimaté en Roumanie aussi, y compris dans le parc Cismigiu de Bucarest. Le parc préserve aussi quelques exemples de la végétation d’origine avec quelques vieux tilleuls, mais aussi des frênes et des hêtres qui bordent les étangs longeant le cours du ruisseau Valea Fetei… Malheureusement ces arbres ont commencé à disparaître à cause de l’intervention humaine. Les tranchées creusées près de leurs racines pour installer des câbles, ainsi que d’autres chantiers ont tassé la terre autour d’eux et même endommagé leurs racines. »

    De nos jours encore, les visiteurs peuvent toujours admirer le projet d’origine d’Edouard Redont, tout comme l’ont fait les habitants de Craiova en 1903, lors de l’inauguration officielle du parc, qui s’est déroulée en présence du Roi Carol Ier et de la reine Elisabeth. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Michel Minouflet (France) –  les Monts Rodnei

    Michel Minouflet (France) – les Monts Rodnei

    Les paysages que nous verrons sont enchanteurs, avec des crêtes impressionnantes, des lacs glaciaires et des cascades uniques en Roumanie. Ils font partie des Carpates Orientales, et plus précisément du groupe nord de ces montagnes, les plus hautes et les plus difficiles daccès de la chaîne mentionnée. Leur sommet le plus haut, Pietrosul Rodnei, culmine par 2303 m. Le sommet principal a une longueur dune cinquantaine de km et une largeur de 30-40 km, il est escarpé vers le nord et en pente plus douce vers le sud. Ce sont des montagnes constituées de schistes cristallins, délimitées par deux failles profondes, une au nord et une au sud. On y retrouve les traces de glaciers du Quaternaire ainsi que des cirques glaciaires, des gorges et des défilés. Et cest toujours dans les Monts Rodnei que vous trouverez la Cascade Cailor (des Chevaux), la plus haute du pays, soit une chute deau de 80 m. Ces montagnes recèlent un grand nombre de grottes, dont une, Izvorul Tăuşoarelor, a une longueur de 16 km.



    Le Parc national des Monts Rodnei est une aire protégée de plus de 47.000 ha, ce qui en fait le deuxième parc national du pays, fondé en 1932. Pourtant, les fleurs splendides des Monts Rodnei avaient déjà attiré les botanistes étrangers depuis 1788. Pourquoi un parc national ? La réponse est à retrouver sur le site du parc : « limportance de cette aire protégée est due tant à la géologie et à la géomorphologie des montagnes quà la présence de nombreuses espèces de flore et de faune endémique et de reliques glaciaires ». Il va sans dire que le but principal, cest de protéger la nature, la biodiversité. En 2007, il a été désigné Site Natura 2000, dimportance communautaire et avifaunistique. Sa flore est particulièrement riche, et la présence de 1.100 plantes supérieures est signalée ; sa faune lest également, avec certaines espèces endémiques, et dautres, des reliques glaciaires. Plusieurs espèces de plantes sont protégées par la loi, comme par exemple ledelweiss. Certaines espèces de lépidoptères sont même protégées à linternational ; le Parc recèle aussi une grande variété de vertébrés, de poissons, de reptiles – dont une espèce relique. Pour ce qui est des oiseaux, parmi les 150 espèces présentes, on retrouve surtout des oiseaux de grande taille, tels le tétras lyre, le coq de bruyère, laigle royal, entre autres – certains protégés au niveau européen. Si vous visitez le Parc national des Monts Rodnei, il y a des chances que vous rencontriez des chamois, des marmottes, des cerfs élaphes, des chevreuils, des sangliers, des ours, des loups, des lynx et des martres, entre autres.



    Dans le Parc national des Monts Rodnei on peut pratiquer le tourisme de détente, dans des décors montagneux dune beauté inédite, avec 67 lacs et cirques glaciaires, et profiter de la diversité de la faune et de la flore. Au printemps, vous pouvez venir admirer une clairière de narcisses de 5 ha à 1600 m daltitude. 19 itinéraires touristiques y sont aménagés. Il est également possible dy pratiquer les sports dhiver. Il y a ensuite le tourisme balnéaire, Dans des stations telles que Sângeorz Băi, où lon peut bénéficier de sources minérales aux effets miraculeux, sans oublier le tourisme culturel, dans les régions de Maramureş et de Năsăud. Le tourisme équestre, sur des routes forestières dans des itinéraires de plusieurs jours, notamment en juillet et août, peut aussi être pratiqué dans ces paysages superbes. Le tourisme rural et léco-tourisme, seule forme de tourisme responsable dans la nature, y sont également bien représentés. Cest une aire pour la conservation des écosystèmes et pour la détente. Les possibilités dhébergement sont multiples – 10 hôtels, 6 motels et 34 pensions vous attendent. Laéroport le plus proche est celui de Cluj. Pour voir les images avant de vous décider, visitez le site www.parcrodna.ro. Michel, merci pour ta question.

  • Le jardin de Cismigiu

    Le jardin de Cismigiu

    Situé à proximité des rives de la Dâmboviţa, du bâtiment de la Mairie générale, de la Faculté de Droit, carrément collé au Lycée Gheorghe Lazăr, le jardin de Cişmigiu n’était pas à l’origine l’oasis d’élégance et de détente qu’il est aujourd’hui. D’ailleurs, l’endroit précis où se trouve ce parc était un marais insalubre plus étendu et connu sous l’appellation de « Jardin ou marais de Dura le Commerçant». A chaque fois que la rivière Dâmboviţa débordait, cet endroit était entièrement inondé.

    Le 10 octobre 1779, Alexandru Ipsilanti, prince régnant de Valachie a ordonné la construction de deux grandes fontaines à Bucarest, pour que la ville puisse s’alimenter en eau potable. La première fontaine a été construite sur l’emplacement actuel du parc de Cişmigiu. Derrière la fontaine, appelée « cişmea », du turc « cesme », le responsable des travaux a fait bâtir une maison où il s’est installé. Il était appelé le grand « Cişmigiu », soit le grand bâtisseur de fontaines. Voilà pourquoi ce jardin s’appelle Cişmigiu. Mais le marais allait être asséché bien plus tard, dans la seconde moitié du 19e siècle, affirme le paysagiste Alexandru Mexi :« Plusieurs plans pour assécher le marais de Cismigiu existaient dès le début du 19e siècle, mais ils n’ont été réalisés que vers 1843. Entre 1843 – 1845, la date exacte n’est pas sûre, et 1852, le jardin est aménagé par un paysagiste étranger : Carl Friedrich Wilhelm Meyer. Ce fut lui qui a aussi aménagé le jardin de Kiseleff. Après Meyer, le parc de Cişmigiu fut réaménagé à plusieurs reprises, avec des modifications radicales vers le début du 20e siècle. C’est de cette époque que datent les principaux repères d’aujourd’hui : le rond romain transformé par la suite en rond des écrivains puisqu’il est formé des bustes de 12 écrivains et personnalités culturelles de Roumanie, la cité en ruine, l’allée aux pergolas et le Jardin japonais.

    Carl Friedrich Wilhelm Meyer meurt prématurément en 1852 et l’aménagement du parc est continué par d’autres architectes et paysagistes, étrangers pour la plupart, qui en ont modifié l’aspect en fonction de la mode de l’époque. Les dimensions du jardin ont également été modifiées, explique Alexandru Mexi : « A l’époque où Meyer avait commencé à aménager le jardin, celui-ci était beaucoup plus large, arrivant jusqu’aux bords de la rivière Dâmboviţa. Vers la fin du 19e siècle, au moment de la construction de l’actuel boulevard Elisabeta (Reine Elisabeth), le jardin a perdu une partie de sa surface. Puis, à la fin du 19e et au début du 20e siècle, le jardin a été élargi vers l’ouest, là où se trouve actuellement la rue Schitu Măgureanu. Puis, vers la moitié du 20e siècle, Cişmigiu a été élargi vers le nord aussi, pour inclure le jardin du palais Kretzulescu. Tous ces élargissements ont supposé la modification du plan original de Meyer. Tout ce qui en reste de nos jours, ce sont les éléments végétaux, tels les sycomores énormes, plantés au centre du jardin. S’y ajoute un frêne qui date de la même époque et qui avoisine le bâtiment de la Mairie de Bucarest. »

    Au fil du temps, le jardin de Cismigiu est devenu un véritable monument d’architecture paysagiste et même un musée en plein air. Il abrite non seulement de très beaux arbres et plantes, mais aussi des œuvres d’art. Parmi elles : deux ponts qui traversent le lac artificiel construit au centre du parc, à savoir le Grand Pont et le Pont aux fausses branches en béton. Et ce ne sont pas les seules constructions artistiques de ce merveilleux endroit de la capitale roumaine, nous assure Alexandru Mexi : « Je mentionnerais entre autres la source d’eau Sissi Stefanidi, le kiosque à musique ou encore le Monument du héros français. Il y a aussi de nombreuses statues à Cişmigiu et, si je me souviens bien, elles sont toutes inscrites au Patrimoine national et sur la liste des monuments classés. Il y en a une vingtaine, notamment des statues érigées dans le parc à différentes époques. Sur la liste des monuments historiques, le parc est classé dans le groupe A, étant lui-même un monument d’importance nationale, voire internationale. Côté plantes, on y retrouve plusieurs arbres séculaires, tels les sycomores déjà mentionnés, ainsi que différents arbres exotiques, alors que d’autres, dont plusieurs châtaignes, figurent parmi les arbres protégés de Bucarest. »

    Notons, pour terminer, que toute intervention sur ce monument historique doit être avalisée par une commission spécialisée. La valeur patrimoniale du jardin de Cişmigiu doit rester intacte, au bénéfice des visiteurs qui parcourent tous les jours les allées de ce joyau d’architecture paysagiste, véritable oasis de verdure au cœur de la capitale roumaine. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Le parc naturel de Bucegi

    Le parc naturel de Bucegi

    Placé au cœur du tourisme montagnard de Roumanie, le massif de Bucegi s’étale sur 300 km carrés, à cheval sur les départements de Dambovita, de Prahova et de Braşov. La beauté de la nature, les parcours balisés, les trajets d’escalade, les pistes de ski – tout cela fait de ce massif une destination privilégiée de vacances quelle que soit la saison. La réserve naturelle du Massif de Bucegi est, après le delta du Danube, l’aire protégée la plus visitée de Roumanie: plus de 200 mille touristes s’y rendent chaque année pour découvrir les merveilles qui se cachent sur les 32000 hectares du parc naturel dont le point culminant est représenté par le sommet Omu, à 2500 mètres d’altitude.

    Outre le patrimoine naturel, les vacanciers profitent d’une infrastructure touristique moderne, affirme Horia Iuncu, directeur de l’Administration de la Réserve naturelle de Bucegi : « Le Parc naturel de Bucegi est la première aire protégée de Roumanie à bénéficier d’un plan de gestion légal approuvé par le gouvernement. Le document réglemente le nombre de touristes et propose des formes alternatives de tourisme afin de diminuer l’impact négatif sur l’environnement. On essaie d’encourager l’écotourisme. La chasse est interdite. Nous avons imaginé différents parcours thématiques censés faciliter la découverte de la faune et de la flore pour les visiteurs, en veillant à ce que la mise en danger de la nature reste minimale ».

    Aux dires de Horia Iuncu, le territoire du parc est doté de plusieurs circuits aménagés censés valoriser ses richesses et son patrimoine naturel sans le moindre risque de leur porter atteinte. Parmi les nombreux parcours thématiques du parc, prenons l’exemple d’un trajet de 400 mètres dans la plus haute tourbière de Roumanie. C’est un parcours récemment aménagé qui permet aux visiteurs de s’aventurer dans un endroit où avant, ils se voyaient refuser l’accès de risque de salir leurs vêtements et surtout de détériorer le tapis végétal. Toujours sur la liste des randonnées thématiques, le parc propose celle reliant la station de montagne de Bucegi à la chute d’eau de Urlatoarea. C’est un trajet que l’on peut faire aussi bien en été qu’en hiver.

    Espace privilégié des touristes roumains, le Parc naturel de Bucegi mérite de figurer sur la liste des destinations de vacances des touristes du monde entier. Riche en monuments de la nature et abritant une importante flore et faune, le parc vous attend en toute saison pour un séjour inoubliable. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Preferinţele culturale ale românilor

    Preferinţele culturale ale românilor

    Bisericile
    (99%), căminele culturale (76%), festivalurile locale (76%), parcurile (75%),
    casele de cultură (72%) şi bibliotecile (71%) constituie, potrivit percepţiei
    populaţiei, cele mai răspândite elemente de infrastructură culturală în
    România. Sunt concluziile Barometrului de Consum Cultural 2016, studiu sociologic care măsoară preferinţele culturale
    ale românilor, realizat de Institutul
    Naţional pentru Cercetare şi Formare Culturală (INCFC). Potrivit aceluiaşi
    studiu, 60% dintre respondenţi consideră că ar fi necesar să existe mai multe
    chioşcuri de distribuire a presei, 68% – mai multe biblioteci, 62% – mai multe
    librării şi 59% – mai multe parcuri. Anda Becuţ, Direcţia Cercetare din cadrul Institutului Naţional pentru Cercetare şi Formare Culturală:
    La nivel naţional, după
    cum puteţi observa, topul celor mai conştientizate elemente de infrastructură
    poziţionează pe primele locuri căminele culturale, festivalurile şi sărbătorile
    şi parcurile, dar cu diferenţe de la o regiune la alta. Procentul cel mai mare
    de consumatori de cultură se înregistrează în Bucureşti şi judeţul Ilfov
    datorită capitalei, bogată în infrastructură culturală, net superioară
    celorlalte oraşe. Există diferenţe şi între spaţiul rural şi cel urban, în
    spaţiul rural oamenii nu sunt obişnuiţi cu un anumit tip de ofertă culturală şi
    în acest caz gradul de conştientizare este mai scăzut. Aş dori să menţionez că
    este pentru prima dată când realizăm acest index al participării culturale, am
    folosit metodologia Eurostat, şi am reunit toate activităţile şi gradul de
    participare la activităţile din spaţiul public. Aş vrea să punctez şi
    procentele foarte mari de conştientizare a impactului culturii asupra coeziunii
    sociale, dar şi asupra dezvoltării economice a unei comunităţi.


    Studiul realizat de Institutul
    Naţional pentru Cercetare şi Formare Culturală mai arată că 32% dintre români
    nu au mai cumpărat o carte în ultimele 12 luni, iar 29% nu au citit nicio carte
    în această perioadă. Muzica populară şi etno ocupă primul loc în topul
    preferinţelor de consum de muzică şi dans ale românilor (53%), urmată de muzica
    pop autohtonă (30%), pop străină (20%), manele (15%); blues (11%); hip-hop şi
    muzică clasică şi simfonică cu câte 9%, rock (7%), operă şi operetă, jazz, şi
    electronică cu câte 6% şi experimentală (3%). Dan Jurcan, sociolog: 70% dintre români nu se duc la teatru sau nici măcar la cinematograf.
    Diferenţa faţă de Europa s-ar putea justifica prin piraterie, după cum ne arată
    datele din anii anteriori. De asemenea, persistă o foarte mare diferenţă între
    mediul urban şi cel rural. În general, consumatorul de cultură are un anumit
    profil: are studii superioare şi locuieşte în mediul urban. În 70% dintre localităţile
    din mediul rural avem cămine culturale, dar întrebarea care rămâne este cât de
    culturale mai sunt aceste instituţii. Pentru că cele mai multe dintre
    activităţile care se derulează acolo ţin de ritualuri, nunţi, înmormântări sau
    activităţi electorale. O altă cifră care ne-a atras atenţia este cea
    referitoare la relaţia dintre succesul social şi lectură. 77% dintre cei
    intervievaţi pentru acest studiu au declarat că preferă munca în locul
    lecturii, iar 55% sunt de părere că nu e nevoie să citeşti pentru a avea succes
    în viaţă. Asta demonstrează că promovarea în special prin intermediul mass
    media a unor modele de succes facil, patroni de fotbal sau oameni de afaceri,
    este nocivă, iar oameni ca ei au devenit repere pentru mulţi dintre tineri. O
    ultimă cifră care mi-a atras atenţia: peste 78% din gospodării au acces la
    cablu, ceea ce înseamnă că au acces şi la internet. Şi doar 12% dintre
    respondenţi ne-au spus că n-au utilizat niciodată Facebook-ul. Acest lucru
    demonstrează că reţelele de socializare au pătruns puternic chiar şi în rândul
    seniorilor, dacă facem diferenţierea pe grupe de vârstă. Evident, a crescut
    accesul la informaţie, dar întrebarea care se impune este legată de cât
    conţinut cultural consumăm în momentul în care folosim Internetul.


    Ancheta sociologică relevă că 77% dintre respondenţi
    manifestă un nivel scăzut de implicare culturală; pentru 19% nivelul este
    mediu; 3% au un nivel de implicare ridicat şi doar 1% sunt foarte implicaţi
    cultural. Carmen Croitoru, director general al Institutului Naţional
    pentru Cercetare şi Formare Culturală: O altă analiză
    importantă este cea legată de distribuţia generală privind opinia
    respondenţilorasupra impactului social pe care îl are cultura.
    Este prima dată când facem această măsurătoare şi a fost şi pentru noi o
    surpriză plăcută, pentru că am ajuns la concluzia că lumea consideră cultura
    importantă. După observaţiile noastre, o mare parte din ceea ce putem numi
    consum cultural se desfăşoară pe Internet, oamenii accesează şi conţinuturi culturale,
    dacă accesează Internetul. Iar în România, spre deosebire de celelalte state
    europene, cei care accesează Internetul sunt mult mai mulţi.



    Cele mai întâlnite
    forme de consum cultural în spaţiul public (cel puţin o dată pe an) au fost:
    vizitarea muzeelor şi expoziţiilor (20%), participarea la spectacole de teatru
    (13%), cinematograf (9%), spectacole de operă şi operetă (7%), filarmonică
    (6%), divertisment şi muzică (17%) şi lectură în cadrul bibliotecilor publice
    (6%). Potrivit barometrului, principalul impediment pe care persoanele în
    vârstă îl invocă drept cauză a neparticipării la evenimente culturale este
    lipsa banilor – 42%, starea de sănătate/boala – 21%, vârsta – 12% sau lipsa
    timpului – 7%.

  • La Transylvanie en miniature

    La Transylvanie en miniature

    L’histoire vaut la peine d’être connue et racontée. Notamment, l’histoire des lieux. Pour ce faire, plusieurs jeunes d’Odorheiul secuiesc ont décidé de s’investir dans la création d’un mini monde transylvain à l’instar des ceux existant déjà à l’étranger. Réunis au sein d’un groupe nommé Legendarium, ces jeunes pleins d’initiative ont décidé de récupérer les légendes des lieux pour en créer des jeux, de dessins animés pour enfants ou des livres. Et puisque leur idée a suscité l’intérêt et la curiosité, le Legendarium a avancé d’un pas, en se mettant à faire des maquettes d’après les principaux édifices transylvains. Petit à petit, leur nombre a augmenté de sorte qu’un parc thématique leur a été consacré. Inauguré dans le bastion Telegdy de la cité médiévale qui se trouve au cœur de la ville d’Odorheiul secuiesc, le parc abrite actuellement une bonne vingtaine de maquettes permettant aux visiteurs de goûter au charme spécifique des monuments de la Transylvanie. Trente autres maquettes seront prêtes d’ici la fin de l’année ce qui fera que le parc verra renforcer son potentiel touristique. Pourtant, on ne saurait nous demander d’où l’idée d’un tel parc dans une ville qui ne figure par forcément sur la liste des incontournables de Roumanie.

    La réponse, avec Szabolcs Fazakas, celui qui a créé le Legendarium: « Ce projet a démarré il y a une bonne dizaine d’années après que, lors d’une réunion au Parlement européen, je me suis vu offrir une carte des légendes européennes. Une carte très belle, mais sur laquelle la Roumanie figurait seulement avec la célèbre légende de Dracula. Or, rien qu’au pays des Sicules, on a trouvé 157 légendes tout aussi belles que celle de Dracula. C’est à ce moment là que j’ai pris la décision de les faire connaître au monde entier, puisqu’elles sont tout aussi importantes que celle des Gaulois, des Écossais ou encore des Celtes. Pensez un peu aux séries consacrées à Astérix et Obélix, ce n’est là que l’illustration d’une ancienne légende. Du coup, on a voulu en faire de même avec les légendes de notre contrée qui nous ont servi pour imaginer une carte. Attention, il ne s’agit pas d’une carte géographique, mais d’une carte des principaux contes de fées et histoires de la région ».

    Il a suffit aux parents et aux professeurs de la voir, que cette carte a servi de source d’inspiration pour un livre sur les légendes de la contrée.

    Szabolcs Fazakas: «Une fois le livre paru, on s’est mis à lancer des produits inspirés par les dessins. On a imaginé deux jeux de société l’un avec des trésors et l’autre avec des tatares. Il s’agit de jeux où il faut faire la chasse aux trésors, par exemple, des trésors qui, une fois retrouvés, seront rangés dans des petites boîtes en bois peint, spécialement conçues pour cela ou encore dans des sacs. On a essayé de nous mettre à la place d’un enfant pour voir ce qu’il aimerait et ce qu’il n’aimerait pas.»

    Or, à partir de ce moment là, le projet du parc thématique est entré dans sa dernière ligne droite. Aménagée dans le bastion de la cité, l’exposition thématique réunit 21 maquettes réalisées toutes, à Budapest, en Hongrie, par un architecte hongrois originaire de la ville roumaine de Harghita. Pour reproduire fidèlement les édifices, l’artiste a utilisé différents matériaux, des décorations imprimées en 3D et de la peinture anti-humidité. Aux dires de Szabolcs Fazakas, les petits monuments réunis au sein du parc de la Mini Transylvanie ont été choisis de sorte que chaque nationalité de la région y soit représentée.

    Szabolcs Fazakas: «Les maquettes représentent des monuments de Transylvanie et chacun a sa légende. Personnellement, j’ai voyagé beaucoup à travers l’Europe et j’ai eu l’occasion de visiter de nombreux parcs de maquettes. Je suis allée à Mini-Europe, à Bruxelles, à Mini-Mundus en Autriche ou encore à Mini-Italie et du coup, pourquoi pas un parc Mini-Transylvanie qui offre la chance aux visiteurs d’admirer les maquettes des principaux édifices de la région tels qu’ils étaient en période de gloire. Quand le parc sera fini, on y présentera aussi les légendes accompagnant chaque maquette. Il s’agira donc d’un projet interactif. Le parc aura la forme de la Transylvanie ce qui permettra aux enfants de s’initier aussi bien à la géographie de la région qu’à son héritage culturel».

    Quels sont les monuments que le public a l’occasion d’admirer une fois franchis le seuil du parc? Des édifices légendaires, selon Szabolcs Fazakas: « A l’heure où l’on parle, le parc réunit une vingtaine de maquettes représentant notamment des cités médiévales et des églises saxonnes inscrites au patrimoine de l’UNESCO. Il s’agit, par exemple, du monastère des Brancovan de Sambata de Sus, de l’Église franciscaine de Sumuleu Ciuc, du château de Bran ou encore de la Cité de Rasnov, de celle de Fagaras ou de celle d’Odorheiul secuiesc. On s’attend que le parc réunisse à la fin 80 maquettes dont plusieurs d’intérêt international. Et je pense à la forgerie près de Hunedoara où l’on a fabriqué les pièces pour la Tour Eiffel ou encore au château de Sângeorgiu de Padure où est née l’arrière grand-mère de la reine de la Grande Bretagne. Par ce parc, on voudrait montrer aux Européens à quel point la Roumanie a-t-elle contribué au patrimoine culturel de notre continent. C’est un projet qui se propose d’attirer des touristes».

    Toujours sur la liste des maquettes à découvrir dans le parc de la Mini – Transylvanie – la chapelle de Jésus Christ d’Odorheiul Secuiesc, l’Église fortifiée de Dârjiu, le seul monument de Harghita listé par l’UNESCO, le château des Corvins et la cité de Deva ou encore la synagogue de Dej. Chaque maquette s’accompagne des explications en roumain, anglais et hongrois. Le parc ouvre gratuitement ses portes au public. Précisons également que les initiateurs du projet sont en train de créer une série animée inspirée des légendes transylvaine et qui sera proposée au public international. (Ttrad. Ioana Stancescu)

  • Le parc IOR

    Le parc IOR

    Sous l’assaut de la pollution atmosphérique et sonore ou tout simplement du stress de leurs obligations quotidiennes, amplifié par l’agitation de la grande ville, les habitants de la capitale roumaine cherchent de plus en plus à se réfugier dans la nature. Heureusement, Bucarest a toujours de nombreux parcs et zones vertes, tant au centre-ville qu’à la périphérie. Un de ces espaces verts se trouve dans sa partie – est : c’est l’ancien parc IOR qu’un pont partage en deux : le Parc Alexandru Ioan Cuza et le parc Titan. Etendu sur 80 hectares avec un lac au milieu, sillonné de promenades et d’aires de jeux aménagées dans des clairières, ce parc était, cinquante ans auparavant, un champ parsemé de trous provenant de l’exploitation de l’argile. En fait, toute cette partie de Bucarest était une zone industrielle.

    D’ailleurs, le nom du parc IOR est l’acronyme de « Intreprinderea Optica Româna », l’Entreprise d’optique de Roumanie, qui fabriquait des systèmes optiques pour l’industrie ainsi que pour l’armée. Avant l’ouverture de cette entreprise dans les années 1930, une autre avait utilisé l’argile de cet endroit pour fabriquer des briques. En 1964, la direction du district Tudor Vladimirescu, l’actuel troisième arrondissement de la capitale roumaine, a décidé d’aménager la zone et de transformer ce champ troué en un parc pour les habitants des nouveaux quartiers dortoirs en construction.

    Gheorghe Petre, le chef de la section « culture et arts » de la municipalité du district Tudor Vladimirescu, se souvient : « C’est ainsi que le parc IOR a été aménagé en 1965, après la décision de la mairie de la capitale de céder au district Tudor Vladimirescu 83 hectares de terrain autour d’un lac formé dans les cavités produites par l’exploitation de l’argile. Les travaux ont démarré en 1965, la première étape s’étant déroulée entre 1965 et 1970. C’est à cette époque-là que la zone où se trouve aujourd’hui le parc Alexandru Ioan Cuza a été aménagée, par le dragage des trous et le renforcement des rives du lac. Des allées ont été dessinées et pavées, ensuite une île a été aménagée au milieu du lac. Enfin, des arbres et un tapis de fleurs ont été plantés. A l’époque, le parc s’étendait sur 60 hectares, mais à présent il couvre 83 hectares, dont 19 sont occupés par le lac Titan. »

    Avant le début des travaux, une délégation de la mairie de Bucarest s’est rendue en France pour étudier les parcs parisiens et y puiser de l’inspiration pour l’élaboration des plans du futur parc IOR.

    Elle a fini par mettre aussi en place des promenades en bateau sur le lac, raconte Gheorghe Petre : « Pour ces promenades, plusieurs embarcations ont été utilisées. Elles étaient offertes par la société Navrom, qui les avait fait venir de la ville danubienne de Giurgiu. Ces bateaux ont navigué sur le lac, en passant sous le pont du boulevard Liviu Rebreanu, tous les jours de la semaine, jusqu’en 1990. En 1965, nous avons commencé à collaborer avec la direction de l’Institut de recherches forestières de Stefanesti, qui nous a fourni des arbres et des arbustes, notamment des saules pleureurs, que nous avons plantés sur les berges du lac, mais aussi des sapins, des peupliers canadiens, des frênes et d’autres espèces. »

    Jusqu’en 1980, le parc a été une véritable oasis de verdure, mais entre 1980 et 1989 le parc a été oublié par la municipalité qui n’a plus alloué des fonds pour son entretien. C’est après 1990, et surtout ces dernières années, que le parc a pu renaître et redevenir un espace de culture et de loisirs pour les habitants du troisième arrondissement de Bucarest, mais non seulement.

    Réaménagés ap

    rès 2010, les deux parcs, réunis jadis sous le nom de Parc IOR, incluent de nos jours cinq îlots, dont quatre sont des espaces de loisirs et un autre, habité uniquement par une faune locale: canards, cygnes et tortues. Les autres îlots sont dédiés à différentes catégories de visiteurs : retraités, artistes, pêcheurs et… toutous, où les habitants de la ville peuvent promener leurs animaux de compagnie. Véritable oasis de verdure et de tranquillité, lieu de détente pour les familles et espace ouvert aux artistes en tout genre. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le bison d’Europe en liberté

    Le bison d’Europe en liberté

    Le bison dEurope, le plus grand mammifère terrestre du continent, a beaucoup souffert en raison du braconnage et de la fragmentation de son habitat. Disparu de la nature dEurope Occidentale dès le 11e siècle, seulement 50 exemplaires de bisons dEurope ont survécu à travers le monde. A compter de la deuxième moitié du 20e siècle, les bisons ont été peu à peu réintroduits dans plusieurs forêts du continent.



    Après une absence denviron 200 ans, le bison dEurope est rentré aussi en Roumanie. En 1958, la première réserve a été fondée à Silvut, près de Hateg, dans le centre-ouest de la Roumanie. Dix ans plus tard, une autre réserve fut inaugurée dans le Parc naturel de Vânatori Neamt. Elle fut suivie, en 1983, par la réserve de Bucsani, au comté de Dâmbovita, dans le sud du pays, qui possède actuellement une des plus nombreuses populations de bisons dEurope de tout le pays, à savoir 32 animaux adultes et 5 petits.



    En 2008, une autre réserve a été fondée dans la commune de Vama Buzaului, alors quen 2012, les ONGs World Wildlife Fund (le Fonds mondial pour la nature) Roumanie et Rewilding Europe ont démarré une initiative visant à réintroduire les bisons dans le massif de Ţarcu. La première étape de ce projet a eu lieu en 2014. Dès lors, chaque printemps, des bisons sont transportés depuis des centres de reproduction et des réserves naturelles de pays tels la Belgique, lAllemagne, lItalie et la Suède. Le projet vise également à repeupler en bisons des Monts Poiana Rusca, adjacents au Massif de Ţarcu.



    A présent il y a 25 bisons en liberté dans le Massif de Ţarcu et 29 tels animaux dans les autres forêts de la région de Moldavie, dans lest du pays. Depuis pas moins de six ans, le Parc naturel de Vânatori Neamt mène un projet visant à mettre en liberté ces mammifères.



    Sebastian Catanoiu, directeur du parc : « Cest lunique endroit du pays où les bisons dEurope se trouvent aussi en état de liberté complet, partiel et en captivité. Nous avons 7 bisons dans notre jardin zoologique qui peuvent être vus par le public tout le temps, 13 animaux dans des enclos dacclimatation, en semi-liberté, où on les prépare pour la mise en liberté, et 29 en liberté. Sur ces derniers, quatre ont été introduits dans la nature ce printemps. Depuis six ans déjà, nous mettons chaque année des bisons en liberté.



    Ces six dernières années, les bisons ont exploré quelques 60 mille hectares et dépassé les limites du parc. Certains des ces animaux sont arrivés près du lac de retenue de Bicaz, dautres sont arrivés dans le comté de Suceava. Les bisons dEurope en semi-liberté disposent dun espace de 180 hectares entouré par un enclos. On les prépare à la nature sauvage et cest pourquoi on les nourrit uniquement durant lhiver. En été, ils doivent se nourrir avec les ressources qui se trouvent dans cet espace, parce quune fois libérés ils doivent savoir utiliser la flore et les ressources de nourriture disponibles sur le terrain.



    Je peux vous dire que sur les 29 bisons dEurope qui se trouvent actuellement dans la nature sauvage, six sont nés en liberté, cest-à-dire quils nont jamais eu de contact avec lHomme. Ils sont sauvages à 100%. »



    Hormis la Réserve de bisons, près du Parc naturel de Vânatori Neamt il y a aussi une réserve appelée « la Forêt dargent ». Sétendant sur quelque 2,4 hectares et composée surtout de bouleaux, cette forêt est formée darbres âgés de plus de 100 ans, auxquels sajoutent des plantes plus jeunes, entre 20 et 50 ans.



    Et cest dans la même région que se trouve la réserve forestière « le Bois de cuivre », sétendant sur 10,2 hectares et formé principalement de chênes rouvres, mais aussi despèces de plantes dune rare beauté. Une autre réserve naturelle est « la Forêt démeraude », soit la réserve de chênes « Dumbrava », qui sétend sur 56,6 hectares, avec des chênes séculaires et plus de 200 espèces de plantes vasculaires.



    Vama Buzaului est une localité pittoresque aux pieds des Monts Ciucas du comté de Brasov. Cest ici que se trouve la plus récente réserve de bisons de Roumanie, des animaux qui seront réintroduits dans la nature sauvage les années à venir, explique Tiberiu Chirilas, maire de la localité de Vama Buzaului : « Cette réserve a deux composantes. Comme toute réserve naturelle, son but est de sauver cette espèce et de repeupler la région avec ces animaux, alors que la deuxième composante est le tourisme qui fonctionne avec succès. Lannée dernière par exemple, environ 14 mille personnes ont franchi son seuil. La réserve a été fondée fin 2008, à partir dune dizaine dexemplaires et actuellement, elle a quelque 37 bisons.



    Plusieurs ONGs et autres institutions nous ont demandé de leur fournir des bisons dEurope pour quils soient remis en liberté dans dautres régions de la Roumanie. Nous avons par exemple une demande de la part de WWF Roumanie pour une opération de ce genre dans le comté de Caras-Severin, dans le sud-ouest. Le Parc de Vânatori Neamt a également fait une demande similaire.



    Nous avons actuellement 11 hectares et nous envisageons élargir cette réserve sur une superficie supplémentaire de 80 hectares. En effet cette extension de la réserve nest pas uniquement nécessaire en raison de la multiplication des bisons, mais elle vise aussi à améliorer le processus de libération de ces animaux dans la nature. Cet espace de 80 hectares sera pour les bisons une sorte de zone de semi-liberté, visant à les préparer à être remis en liberté. »



    A laide des fonds européens, le maire de Vama Buzaului souhaiterait mettre à la disposition des touristes plusieurs gîtes ruraux. Les vacanciers pourront participer à toutes les activités quotidiennes des familles de la région et découvrir les produits du terroir : « Jaimerais que les gîtes ruraux de Vama Buzaului se développent pour accueillir les touristes qui passent par cette Réserve, parce que dans la même région il y a aussi la cascade Urlatoarea, des itinéraires touristiques qui mènent au Mont Ciucas, il y a aussi lancienne douane de la frontière entre les Principautés de Moldavie et de Valachie. Nous souhaitons dailleurs créer un musée de la Douane de Buzau. »



    Le massif de Ciucas fait partie des Carpates de Courbure et se fait remarquer par ses rochers spécifiques, mais aussi par une biodiversité remarquable. Nous y trouvons 22 habitats dintérêt communautaire, plus de 1200 espèces de plantes, quelques milliers dhectares de forêts vierges, soit 22% du total du fonds forestier de Roumanie. (trad. : Alex Diaconescu)