Tag: Parlement européen

  • Le Parlement européen appelle à sanctionner la Russie

    Le Parlement européen appelle à sanctionner la Russie

    Le cas de l’opposant russe Alexeï Navalny, emprisonné après avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement ratée, place l’Union européenne et la Russie sur des positions de combat. Les deux entités sont de nouveau en confrontation ouverte. Cela fait suite à l’annonce que Bruxelles envisage de nouvelles sanctions contre Moscou pour violation des droits fondamentaux et durcissement de l’attitude à l’encontre des opposants russes, que le Kremlin accuse de trahison.



    Mardi, devant le Parlement européen, réuni en séance plénière, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, récemment rentré d’une visite en Russie, a plaidé pour de nouvelles mesures coercives. Il a annoncé qu’il userait de son droit d’initiative pour faire des propositions aux États membres, qui combineront des actions pour lutter contre la désinformation et les cyberattaques. « Le gouvernement russe favorise l’autoritarisme et s’avère sans merci dans l’affaire Navalny », a souligné Josep Borrell. Il a indiqué que par sa présence à Moscou, il avait visé un double objectif : présenter la position de l’Union européenne à l’égard de l’opposant russe et voir si le Kremlin a l’intention d’inverser la tendance négative dans ses relations avec les Européens. Le mot d’ordre de Moscou — a déclaré le chef de la diplomatie de Bruxelles — a été NON.



    Lors de la visite de Josep Borrell en Russie, trois diplomates – un Allemand, un Polonais et un Suédois – ont été expulsés, et le haut responsable européen s’est vu refuser une demande de rendre visite à Alexeï Navalny en prison. C’est pourquoi les eurodéputés d’Europe centrale et orientale ont qualifié de honte la visite du Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, certains appelant même à sa démission. Selon eux, la présence de Josep Borrell en Russie s’est avérée un piège conçu par Vladimir Poutine pour humilier l’Union.



    Même certains États membres n’ont pas échappé aux critiques, et ont été accusés d’hypocrisie, parce qu’ils entretiennent des relations économiques avec un régime dictatorial hostile à ses propres citoyens. En revanche, les députés européens ont convenu que l’Union devait aider le peuple russe, en coopération avec les États-Unis, qui, à l’époque, avaient condamné fermement la décision de la Russie d’arrêter Alexeï Navalny. L’Union européenne ne se laissera pas intimider, a martelé le président du Conseil européen, Charles Michel, qui a dénoncé le comportement agressif de la Russie. Quant au secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, il a déclaré que l’incarcération d’Alexeï Navalny était une perversion de la justice, parce qu’elle vise la victime d’une tentative d’assassinat, alors que ses agresseurs sont encore en liberté.


    (Trad. : Ligia)


  • Jeunes roumains d’hier et d’aujourd’hui

    Jeunes roumains d’hier et d’aujourd’hui

    Aujourd’hui
    nous parlons des jeunes roumains d’hier et d’aujourd’hui. Nous commencerons par
    le présent et nous allons faire la connaissance d’une jeune femme qui est en
    train de faire un stage au sein du Parlement européen. Ensuite, nous découvrirons
    une exposition consacrée aux adolescents roumains qui ont perdu la vie dans la
    révolution anticommuniste de décembre 1989. Clin d’œil sur le passé et l’avenir
    de la jeunesse roumaine.

    Simina Tulbure
    est une jeune femme très ambitieuse et très impliquée dans l’espace civique. Elle
    est née dans le nord extrême de la Roumanie, à Baia Mare, et a fait ses études
    universitaires en Grande Bretagne, une expérience qui l’a aidée à consolider
    son parcours professionnel depuis ses années d’études universitaire.

    Au micro
    de notre collègue Monica Chiorpec Simina Tulbure raconte son expérience au Parlement Européen.

    Et maintenant,
    clin d’œil sur le passé. Cette liberté d’options et de mouvement dont parlait
    notre interlocutrice antérieure, n’existait pas il y a une trentaine d’années
    et elle n’aurait pas été possible sans le sacrifice des jeunes qui ont lutté pour
    la chute du communisme en décembre 1989. C’est
    justement pour leur rendre hommage que le Musée national d’histoire de la
    Roumanie a organisé fin décembre 2020 une petite exposition très spéciale et très
    émouvante intitulée « Diana, l’héroïne de la Salle Dalles ». Il faut préciser que la Salle Dalles était jadis une
    librairie et une salle d’exposition au centre – ville de Bucarest, Place de l’Université,
    au Km zéro de la capitale, l’endroit emblématique de la révolution anticommuniste
    roumaine. Voyons maintenant qui est cette héroïne de la Salle Dalles et
    pourquoi une exposition lui a été consacrée.

    Au micro de notre collègue Ion
    Puican, Cristina Păiuşan Nuică, chercheuse au Musée national d’histoire de la
    Roumanie.

  • Le Parlement Européen a adopté le bugdet pluriannuel de l’UE

    Le Parlement Européen a adopté le bugdet pluriannuel de l’UE


    C’est avec une majorité
    écrasante que le Parlement européen a adopté le budget pluriannuel de l’Union
    Européenne, valable à partir du 1er janvier, pour la période 2021 -
    2027. Les députés européens ont également approuvé le plan de redressement
    suite à la crise générée par la pandémie de coronavirus. Le vote au sein du
    législatif communautaire a été rendu possible par un accord convenu au sommet
    de Bruxelles qui a eu lieu la semaine dernière. Les leaders européens avaient alors
    réussi à convaincre la Hongrie et la Pologne de ne pas bloquer ce plan de
    financement s’élevant à pas moins de 1 800 milliards d’euros. Budapest et
    Varsovie s’étaient initialement opposés au conditionnement des fonds européens
    du respect de l’Etat de droit. Le mécanisme européen de conditionnement rend
    possible même la suspension des fonds aux Etats qui ne respectent pas l’Etat de
    droit. Mais afin de dépasser le blocage, les Européens ont trouvé un compromis,
    qui prévoit l’implication de la Cour de Justice de l’Union européenne dans le
    mécanisme de suspension des fonds.






    Le budget du cadre financier pour les sept
    prochaines années permet à l’UE de mobiliser des fonds publics substantiels
    censés répondre à la pandémie de coronavirus et à ses conséquences négatives. Les
    Etats du bloc communautaire pourront donc démarrer un redressement durable
    visant à protéger et à créer de l’emploi. La variante de budget adoptée inclut
    des fonds supplémentaires de 15 milliards d’euros destinés aux programmes phare
    de l’Union. Le paquet financier alloué au programme EU4Health dans le domaine
    de la santé a carrément triplé et l’enseignement bénéficie de l’équivalent
    d’une année supplémentaire de financement Erasmus +.








    Parallèlement, par le biais
    de ce paquet financier, le Parlement européen s’assure que le financement de la
    recherche, un domaine particulièrement important, continuera d’augmenter. Ce
    qui plus est, un milliard d’euros sera réservé pour répondre à tous les besoins
    et aux crises de l’avenir pour être ajouté à tout moment aux programmes phare.








    La Roumanie bénéficiera
    durant le prochain exercice financier de 46,3 milliards d’euros qui seront mis
    à la disposition des autorités de Bucarest dès le début de l’année prochaine. A
    ce paquet financier viennent ajouter les 30,5 milliards alloués à Bucarest pour
    la relance économique post-pandémie. Les investissement viseront les secteurs
    les plus touchés. Pour ce qui est des fonds de redressement fournis en dehors
    du budget habituel pour la relance de l’économie touchée par la pandémie, le
    Parlement s’assurera qu’ils seront utilisés d’une manière complètement
    transparente. Le législatif européen, aux côtés du Conseil, vérifieront tout
    dérapage par rapport aux plans établis initialement. (Trad. Alex Diaconescu)

  • „Berliner” du réalisateur Marian Crisan, primé au Festival du film de Moscou

    „Berliner” du réalisateur Marian Crisan, primé au Festival du film de Moscou

    Le
    long-métrage « Berliner » du réalisateur roumain Marian
    Crisan s’est vu décerner le prix « Keen Eye » accordé
    par la Fédération russe des clubs de cinéma lors de la 42e
    édition du Festival international du film de Moscou qui s’est
    déroulé en octobre. « Berliner » est le 4e
    long-métrage du réalisateur Marian Crisan, connu aussi pour les
    films « Morgen », « Rocket » et « Orizont »,
    mais aussi pour la mini-série produite par HBO Roumanie, « Valea
    muta »/« La Vallée muette ».

    Le protagoniste du
    film « Berliner » est Mocanu, un politicien en pleine
    campagne électorale pour une place au Parlement européen qui se
    retrouve coincé dans la petite ville transylvaine de Salonta. Il est
    accueilli par Viorel, un citoyen comme les autres, chauffeur de
    tracteur de son état. C’est à partir de la maison de celui-ci que
    le politicien continuera sa campagne électorale. Marian Crisan parle
    du prix récemment obtenu au Festival international du film de Moscou
    et des origines de ce projet : « Malheureusement,
    nous n’avons pas pu être présents à Moscou pour présenter le
    film, le festival aurait dû se dérouler en avril et tous les
    préparatifs étaient faits compte tenu de cette date. La projection
    de Moscou a constitué la première internationale du film Berliner
    et normalement on aurait dû être présents, mais à cause de ces
    temps incertains, nous avons décidé de ne plus faire le voyage à
    Moscou. Nous avons participé à une conférence de presse en ligne
    assez étrange avec des journalistes de Moscou, présents à la
    projection. Ce fut une discussion assez difficile, déroulée via un
    interprète et un modérateur. Et pourtant, cela s’est bien passé
    parce que les acteurs Ion Sapdaru et Ovidiu Crisan étaient à mes
    côtés. Le premier est heureusement locuteur de langue russe et
    diplômé de la Faculté de film de Moscou. »

    Le
    point de départ du film « Berliner », c’est le roman
    « Ich bin ein Berliner » par Gabriel Andronache, dont le
    titre rappelle la célèbre réplique du président américain John
    Fitzgerald Kennedy. Ecoutons Marian Crisan : « Initialement il
    s’agissait d’une adaptation du roman pour le cinéma, mais suite aux
    discussions avec Gabriel Andronache, nous avons conclu que l’on
    pourrait écrire une histoire inspirée de plusieurs fragments. Il
    s’agissait de quelques fragments qui parlaient d’une campagne
    électorale dans une petite ville de province. Et justement, cela qui
    m’a incité : trouver une histoire relative à la manière dont se
    déroule une campagne électorale dans une petite ville ou en milieu
    rural, dans un tel endroit ignoré normalement par les politiciens.
    Et c’est ainsi que j’ai commencé à écrire le scénario, même si
    le sujet du roman n’était pas une campagne électorale, son sujet
    principal était différent. Néanmoins, nous avons commencé à
    écrire et nous avons écrit assez rapidement la première esquisse.
    Nous nous sommes décidés à nous pencher sur ce thème de la petite
    ville, où a lieu une campagne électorale et où un politicien reste
    immobilisé. Nous nous sommes imaginé que cette petite ville était
    à nouveau Salonta, ma ville natale, là où j’ai tourné aussi
    Morgen, un lieu sur lequel j’écris très facilement, et dont les
    habitants m’inspirent. Gabriel Andronache a lui aussi écrit
    facilement les dialogues, surtout les répliques du politicien,
    puisque nous avons décidé dès le début de construire ce
    personnage qu’est le politicien moldave qui arrive en Transylvanie.
    Et c’est ainsi que nous avons imaginé le scénario qui possède
    inévitablement un côté comique, parce que la rencontre et
    l’interaction de ces deux personnages diamétralement opposés,
    provenant de mondes entièrement différents – un politicien qui part
    vers le Parlement européen et un chauffeur de tracteur provenant
    d’une petite ville de province – est en soi plutôt comique. C’est un
    film sur les petites villes, comme il y en a partout en Roumanie. En
    fait, c’est plus que tout cela, il s’agit de citoyens simples qui
    tous les quatre et cinq ans sont appelés aux urnes pour élire leurs
    représentants. C’est ainsi qu’ils sont obligés d’entrer dans ce
    cirque électoral d’où ils sortent le plus souvent manipulés et par
    la suite – entièrement oubliés », a conclu Marian Crişan, le
    réalisateur du film « Berliner », primé au Festival
    international de film de Moscou.


    Mentionnons
    pour terminer que le casting du film « Berliner »
    comprend Ion Sapdaru, Ovidiu Crisan, Maria Junghietu, Sorin Cociş,
    Ion Ruşcuţ, George Dometi, Petre Ghimbaşan, Eugen Ţugulea et
    Ioana Chiţu.

  • 08.10.2020

    08.10.2020

    Coronavirus – Un nouveau record de nouveaux cas de Covid-19 a été enregistré en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a rapporté, jeudi après-midi, 3.130 contaminations en 24 heures. Dans le même intervalle de temps, 44 personnes infectées par le nouveau coronavirus sont décédées, portant le nombre total de décès à 5.247.607 patients sont admis aux soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, 145.700 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés en Roumanie et 113.112 personnes ont guéri. Par ailleurs, 6.770 ressortissants roumains de létranger ont été testés positifs et 126 sont décédés des suites de la maladie. A Bucarest et dans dautres régions du pays, où lincidence des infections a dépassé 1,5 cas pour mille habitants, les restaurants, ainsi que les salles de spectacle et de jeux ont été fermés et le port du masque à proximité des écoles est devenu obligatoire.



    Coronavirus dans le monde — Le bilan mondial de la pandémie de coronavirus a dépassé 36 millions de cas et 1 million de décès, selon worldometer.info. Les États-Unis continuent dêtre le pays plus durement touché, avec plus de 7,7 millions dinfections et plus de 216. 000 morts. Lépidémie progresse rapidement en Inde, qui compte plus de 6,8 millions de cas et plus de 105.000 décès. La situation empire également en Europe. En Italie, les forces de lordre, y compris larmée, intensifient les contrôles pour faire respecter les règles sanitaires, étant donné que létat durgence a été prolongé de trois mois et que le port du masque est devenu obligatoire, y compris en plein air. LItalie est à nouveau confrontée à une prolifération des cas d’infection. Le bilan le plus récent fait état de près de 3. 700 nouveaux cas et de 31 décès. En France, les autorités sanitaires ont signalé près de 19.000 nouveaux cas dinfection au nouveau coronavirus en seulement 24 heures.



    HoReCA – Des employés de l’HoReCA se sont réunis jeudi soir à Bucarest, devant le siège du gouvernement, pour protester contre la décision des autorités de fermer, à nouveau, les restaurants, les bars et les cafés. Les manifestants portaient des pancartes avec des messages tels que «Nous ne comptons que lorsque nous votons», «De la faillite, au dessert», «On ne nous aide pas, on ne nous écoute pas, on nous ignore, tout simplement» ou bien «400.000 personnes touchées, sans être infectées». Selon le président de la Fédération de l’industrie hôtelière de Roumanie, Călin Ile, près de 100.000 travailleurs du secteur HoReCa seront licenciés dici la fin de lannée, et lindustrie subira des pertes de 3 milliards deuros, en raison des restrictions décidées par le gouvernement dans le contexte de la pandémie de Covid. 19. Il a affirmé que la décision du Comité de la ville de Bucarest pour les situations d’urgence de fermer les restaurants et les cafés avait été prise sans que les autorités présentent de preuve que ce secteur a effectivement contribué à la propagation de l’infection.



    Visites – Deux ministres du gouvernement de Bucarest sont en visite aux États-Unis. Le ministre de la Défense, Nicolae Ciuca, doit s’entretenir avec le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper. Au menu des discussions: la situation sécuritaire en mer Noire et la nécessité d’une approche cohérente et consistante de la posture de défense et de dissuasion sur le flanc oriental de l’OTAN.


    A l’agenda de la visite du ministre roumain lEconomie, de lénergie et du milieu des affaires, Virgil Popescu, figure une rencontre avec le secrétaire américain à lEnergie, Dan Brouillette. Les deux hommes discuteront du développement de la dimension énergétique du partenariat stratégique entre Bucarest et Washington et d’une présence américaine beaucoup plus prononcée en Roumanie dans ce domaine.



    Bruxelles – Le Parlement européen réclame – dans une résolution adoptée mercredi – un mécanisme efficace et contraignant pour protéger la démocratie, létat de droit et les droits fondamentaux dans tous les États membres. Selon le document, ceux qui ne respectent pas les valeurs européennes et le libéralisme de type européen ne devraient pas avoir accès aux fonds dune communauté qui repose justement sur les principes violés par ces Etats. Les députés ont rappelé que le Parlement européen ne voterait le budget 2021-2027 que sil avait un mécanisme concret de conditionnalité qui permettre la réduction ou la suspension du financement du budget de lUnion, au cas où un pays membre ne respecterait pas les principes de lÉtat de droit.



    Football — L’équipe nationale de football de Roumanie rencontre, ce soir, en déplacement, la sélection de l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification au Championnat européen prévu l’année prochaine. S’ils se qualifient, les Roumains joueront en finale, le 12 novembre, toujours en déplacement, contre la gagnante du match entre la Hongrie et la Bulgarie. Au Groupe 1B de la Ligue des nations, la Roumanie est leader, après avoir fait match égal, 1 partout, à domicile, contre l’Irlande du Nord et vaincu l’Autriche à Vienne 3-2. La Norvège est également dans le même groupe; les Roumains la rencontrent dimanche, en déplacement. Vendredi, léquipe de juniors de Roumanie va rencontrer lUkraine, en déplacement. Le match compte pour le Groupe 8 du tour préliminaire de lEuro Espoirs 2021. Le Danemark est leader du groupe, avec 19 points, suivi par la Roumanie — 16 points.



    Météo – Plus de la moitié du territoire roumain est concerné, jusquà vendredi matin, par une vigilance jaune aux pluies abondantes. Par ailleurs, une alerte jaune aux crues est en vigueur jusquà vendredi après-midi dans huit bassins hydrographiques du pays. Des pluies torrentielles sont déjà tombées dans louest, le sud-ouest et localement dans le sud et le centre. Les températures maximales de la journée ne dépasseront pas les 22°. Il faisait 16° à midi dans la capitale, Bucarest.


  • 18.09.2020

    18.09.2020

    Coronavirus – En Roumanie, plus de 30 écoles ont fermé leurs portes et ont transféré
    les cours en ligne, moins de cinq jours après la rentrée scolaire, après que des cas de
    contaminations au nouveau coronavirus ont été confirmés dans les
    établissements. Le ministère roumain de l’Education met à jour quotidiennement
    la situation au niveau national à l’aide des inspections scolaires. Ces données indiquent que
    300 établissements se trouvent aujourd’hui dans le scénario rouge (où les cours
    sont délivrés uniquement à distance), contre un peu plus de 260 en début de
    semaine. Par contre, le nombre d’écoles qui proposaient des cours mixtes, en
    présence et à distance, a baissé en faveur des cours délivrés uniquement en
    présence. On compte à présent 13.000 établissements où tous les élèves sont
    présents en classe, 500 de plus par rapport au début de la semaine. Les
    autorités font état aujourd’hui plus de 1.500 nouveaux cas de contamination au iveau national en
    24 heures. 4.360 personnes sont décédées des suites de l’infection.




    Colectiv – La Cour d’appel Bucarest a décidé, aujourd’hui, que le procès en appel
    dans l’affaire « Colectiv » aura lieu le 30 septembre prochain. Il s’agit
    du dossier concernant l’incendie qui a eu lieu dans un club de Bucarest le 30
    octobre 2015, faisant 64 victimes et des centaines de blessés. En première instance,
    le maire de l’époque du 4e arrondissement de la capitale, les
    patrons du club, deux sapeurs pompiers, les pyrotechniciens et les
    représentants de la société de feux d’artifices avaient reçu des peines de
    prison allant jusqu’à 13 ans. La décision du Tribunal de Bucarest a été attaquée
    tant par les inculpés, que par les procureurs. Dans la motivation des sentences
    initiales, le juge avait déclarait que la tragédie du club Colectiv était « le
    résultat d’une activité infractionnelle en chaîne et l’attitude des inculpés ne
    réside pas dans un manque d’éducation juridique, mais dans la cupidité, l’irresponsabilité
    et l’ignorance de la loi. »




    Biélorussie – Le Parlement européen réclame de nouvelles élections en Biélorussie,
    relate Euronews. Dans une résolution adoptée jeudi à une très large majorité,
    les eurodéputés rejettent les résultats des élections du mois dernier, gagnées
    par Alexandre Loukachenko avec 80% des voix. Le législatif européen parle de
    fraude électorale et demande à l’Union européenne d’imposer des sanctions
    contre plusieurs personnalités à travers l’interdiction de visa et un gel de
    leurs avoirs. Dans le même temps, les Etats membres de l’Organisation pour la
    sécurité et la coopération en Europe, dont la Roumanie, ont constitué une
    mission d’experts indépendants pour enquêter sur les violations des droits de l’homme
    et sur les fraudes électorales dans le pays. Au pouvoir depuis 26 ans, Loukachenko
    est souvent qualifié comme le dernier dictateur d’Europe.






    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro deux au
    classement mondial, rencontre aujourd’hui l’Ukrainienne Dayana Yastremska (29
    WTA) dans les huitièmes de finale du Tournoi de Rome. Une autre roumaine, Irina
    Begu a été éliminée hier du deuxième tour de la compétition par la Britannique
    Johanna Konta. Dans les huitièmes de finale de la compétition de double, les Roumaines
    Simona Halep et Monica Niculescu se sont inclinées devant les Japonaises Shuko
    Aoyama et Ena Shibahara. Par contre, la Roumaine Raluca Olaru et l’Allemande Anna-Lena
    Friedsam se sont qualifiées pour les quarts de finale, où elles rencontreront Magda Linette (Pologne)
    et Bernarda
    Pera (Etats-Unis).






    Météo – Dix départements de Roumanie sont sous vigilance jaune aux vents forts jusqu’à
    cet après-midi. Les températures sont à la baisse et on attend des nuits et des
    matinées fraîches à partir de ce weekend. Refroidissement à Bucarest aussi, avec
    22° à midi et une maximale qui ne dépassera pas les 25°C.





  • Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Une séance plénière du Parlement européen s’est tenue ce jeudi. Mais elle a tout d’une exception ; l’hémicycle de Bruxelles est resté presque vide, seuls le président de l’institution, David Sassoli, et 32 députés qui devaient prendre la parole étaient présents. Tous les autres députés ont voté en ligne, depuis chez eux. L’objectif de cette séance exceptionnelle : l’adoption de mesures en réponse à la crise provoquée par la pandémie du coronavirus.

    Pour commencer, le PE a approuvé la création du fonds d’investissement promis il y a plus de deux semaines par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le montant total de 37 milliards d’euro devrait servir à soutenir les systèmes de santé, les PMEs, le marché de l’emploi et les secteurs économiques les plus vulnérables. Les députés européens ont aussi voté l’extension de l’utilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Jusqu’ici destiné à aider les Etats membres en cas de désastre naturel, il a été élargi pour couvrir également les urgences sanitaires. Cela permettra aux Etats membres de bénéficier d’aides supplémentaires de 800 millions d’euros. Le PE a également voté la suspension temporaire des normes européennes concernant les créneaux horaires sur les aéroports pour soutenir ainsi les compagnies aériennes, fortement impactées par la crise actuelle. Autrement, elles auraient été obligées de maintenir leurs vols, même vides, dans le seul but de conserver leurs créneaux.

    Le président de l’institution, David Sassoli, ainsi que les autres députés européens qui ont pris la parole, ont tous réclamé plus de solidarité et de collaboration entre les Etats membres. Un autre point vital selon les députés : le maintien des frontières intérieures ouvertes pour permettre la livraison d’équipements médicaux et de marchandises. David Sassoli a réitéré le fait que le Parlement ne cessera pas son activité, malgré la pandémie. « C’est la seule manière de servir les gens, nos communautés et le personnel médical qui se sacrifie dans les hôpitaux d’Europe », a précisé le haut responsable. Egalement présente à la séance, la présidente de la Commission européenne a indiqué que la libre circulation des biens et des services était le seul moyen d’approvisionner les régions qui sont dans le besoin. Ursula von der Leyen a plaidé pour une action commune des Etats européens et pour le maintien du marché unique.

    Jeudi toujours, les leaders du G20, réunis eux aussi en visioconférence extraordinaire, ont promis d’injecter plus de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Cela devrait être une réponse coordonnée des 20 plus importantes économies mondiales face à la pandémie de coronavirus. Parmi les autres mesures annoncées : l’augmentation des capacités de production pour faire face à la demande accrue d’équipements médicaux, le maintien des flux transfrontaliers de biens et de services, la résolution des perturbations qui affectent les chaînes d’approvisionnement mondiales et la facilitation du commerce international. Des pays gravement affectés par le coronavirus, comme l’Espagne, la Jordanie, Singapour et la Suisse, se sont joints à la réunion du G20, ainsi que les dirigeants de plusieurs organisations internationales : les Nations Unies, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation mondiale du commerce. (Trad. Elena Diaconu)

  • 19.03.2020 (mise à jour)

    19.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – 17 nouveaux cas de COVID-19 ont été confirmés en Roumanie, ce qui porte à 277 le nombre total de personnes contaminées. Le Groupe de communication stratégique qui transmettra désormais une seule information par jour a également fait savoir que 25 personnes considérées guéries ont pu quitter lhôpital, 16 à Timişoara (ouest), 8 à Bucarest et 1 à Iaşi (est). 3.822 de personnes sont placées en quarantaine et testées, tandis que plus de 33.700 autres sont confinées à domicile sous surveillance médicale.


    Par ailleurs, le président Klaus Iohannis a salué ladoption par le Parlement, jeudi, du décret instituant l’état d’urgence sur le territoire de la Roumanie pour une période de 30 jours. Selon le chef de lEtat, ce vote montre le degré élevé de responsabilité et de solidarité de toute la classe politique. A son tour, le premier ministre Ludovic Orban a annoncé le durcissement des peines en cas dentrave à la lutte contre la propagation de lépidémie ou de fausses déclarations par rapport à la pandémie de coronavirus. De même, le gouvernement a décidé daugmenter denviron un milliard deuro le plafond de garantie des crédits des PME. LExécutif paiera également une indemnité compensatrice pour le chômage technique égale à 75% du salaire brut de lemployé.



    Message – Le présidant Klaus Iohannis a sollicité jeudi aux préfets et aux chefs des institutions publiques déconcentrées de transmettre aux Roumains vivant à létranger de ne pas rentrer pour les fêtes de Pâques, car, en vertu des normes établies par les experts, ils seront placés en quarantaine ou en confinement à domicile. « Pratiquement, on ne peut plus circuler en Europe » a souligné le président. « Les Roumains de létranger nous sont chers, nous souhaiterions les revoir, être ensemble, mais, cette année, cela nest plus possible à loccasion des fêtes. Cest triste, mais nous devons être sincères et ne pas créer des attentes irréalisables », a ajouté le président. Pâques, la fête la plus importante du christianisme, sera célébrée le 12 avril par les catholiques et le 19 avril par les orthodoxes, majoritaires en Roumanie.



    Transport ferroviaire – La SNCFR, principal opérateur de transports ferroviaires de Roumanie, suspend temporairement les trains internationaux qui font la liaison avec la Hongrie et lAutriche. La décision a été prise dans le but de combattre la propagation du Covid-19 et après que la Hongrie eut décidé de fermer ses frontières aux ressortissants étrangers. La Société nationale de Chemins de fer roumains avait pris une décision similaire, mardi, pour des trains en direction de Bulgarie et de République de Moldova voisines. Les passagers peuvent solliciter le remboursement intégral des billets.



    Fake news – Le ministre roumain de lIntérieur, Marcel Vela, a transmis à lAutorité nationale pour la gestion et la régulation des communications (ANCOM) la proposition du Groupe de communication stratégique visant la désactivation du site Internet stiridemoment.ro. (infosdumoment). Le fondement de cette proposition réside dans larticle 54 du Décret présidentiel portant instauration de létat durgence sur le territoire de la Roumanie. Selon les autorités, le site en question procède à la sélection des déclarations et des informations et à leur diffusion tronquée, en utilisant des titres et des formules alarmistes, de nature à semer la panique parmi les gens. Les titres des matériels postés sont soit totalement faux soit sans aucun rapport avec des décisions annoncées officiellement. En outre, le site na pas didentité et lon na pu identifier aucune personne de contact. La police mène des investigations pour linfraction de diffusion de fausses informations. Mercredi, le porte-parole de lUE en charge de la politique extérieure, Peter Stano, a mis en garde contre le fait que quiconque répand de fausses informations ne fait que jouer avec la vie des gens. Selon lui, derrière certaines de ses désinformations se trouvent les médias pro-russes, accusation rejetée par le Kremlin.



    Enquête – La moitié des travailleurs roumains craignent une éventuelle crise économique, causée par les effets du COVID -19, tandis quun quart des salariés ne disposent dépargnes personnelles même pas pour un mois au cas où ils perdraient leurs emplois. Ce sont les principales conclusions dune enquête réalisée par BestJobs, une des plates – formes de recrutement de Roumanie. Un peu plus de 10 % des sondés redoutent la perte demploi dans un proche avenir. Selon le même sondage, 60% des employeurs affirment que leur affaire na pas encore été touchée par la crise du coronavirus, mais que le principal effet quils constatent cest la crainte des salariés d‘entrer en contact direct avec les clients. Les employeurs ont par ailleurs observé que certains fournisseurs sétaient trouvés dans limpossibilité dhonorer les commandes ou que les prix de certains produits quils avaient acquis avaient sensiblement augmenté. Le sondage a été réalisé du 9 au 16 mars.



    Coronavirus dans le monde – Le président du Parlement européen,
    David Sassoli, a convoqué pour le 26 mars une session plénière extraordinaire du
    Législatif communautaire, afin d’approuver certaines mesures contre la pandémie
    de coronavirus. La décision a été prise suite à une visioconférence avec les
    leaders des groupes politiques du Parlement européen. Ce sera la première séance
    plénière à utiliser le système de vote à distance.


    Alors qu’il n’y a plus de transmission locale en Chine et
    que tous les cas confirmés récemment là-bas sont de personnes venues de
    l’étranger, la situation continue à empirer en Europe. En Italie, le nombre de
    victimes approche le total enregistré dans la région de Hubei, en Chine, le
    point de départ de la pandémie. L’Union européenne a décidé de fermer ses
    frontières pour les ressortissants de pays tiers et a interdit la circulation non
    essentielle à l’intérieur de l’espace Schengen, afin de ralentir la propagation
    du virus. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne a annoncé un plan
    d’urgence de 750 milliards d’euros pour venir en aide à la dette publique et
    privée, dans une tentative de contrecarrer les répercussions de la pandémie sur
    l’économie. Selon les estimations, le PIB de la zone euro pourrait baisser de
    5% cette année.


    Météo – Il fera beau et très chaud pour cette période de lannée. Des pluies sont à attendre localement dans les Carpates orientales. Les températures maximales iront de 14° à 22°.


  • 13.01.2020

    13.01.2020

    Moyen Orient – La Roumanie suit de près la situation au Moyen Orient, après que l’Iran a reconnu avoir abattu par erreur l’avion ukrainien, y compris en s’assurant que la Convention de Venise est respectée, document qui régit les relations diplomatiques et la liberté de manifestation dans l’espace public. C’est le message que l’on peut lire sur le profil officiel de Twitter du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Samedi et dimanche, des protestations ont eu lieu en Iran, contre la manière dont les autorités iraniennes ont communiqué les informations liées à l’avion ukrainien abattu près de Téhéran. Les premières informations transmises faisaient état d’un accident. Des milliers de manifestants iraniens ont demandé la démission du leader suprême Ali Khamenei, après la confirmation par les Gardes de la Révolution Islamique du fait que l’avion en question avait été abattu. 176 personnes, des Iraniens et des Canadiens pour la plupart, y ont perdu la vie.

    Autoroute – Une réunion importante pour la future autoroute reliant les villes de Sibiu (centre) et de Pitesti (sud), est prévue ce lundi au ministère des Transports de Bucarest. Les discussions devraient apporter les clarifications sollicitées par la Commission européenne au sujet de l’impact sur l’environnement de ce projet d’infrastructure. C’est de ces clarifications que dépend l’octroi des fonds européens non remboursables destinés à la réalisation des travaux. A la réunion annoncée par le ministre de tutelle, Lucian Bode, devraient participer les représentants des ministères des Transports, des Fonds européens et de l’Environnement, des agences chargées de la gestion des aires protégées et de la protection de l’environnement. On a également fait appel à l’expertise de spécialistes européens qui offriront conseil en vue de la préparation des projets d’infrastructure importants. Seulement pour un des cinq tronçons de l’autoroute ont jusqu’ici été signés les contrats de conception et d’exécution, les travaux devant démarrer au printemps 2020. Deux lots de l’autoroute sont en cours d’évaluation et deux autres, situés en région de montagne, devraient faire l’objet d’un appel d’offres. Les fonds européens non-remboursables compteront pour 85% de la valeur totale du projet, qui s’élève à 1,3 milliards d’euros.

    Ecole – Les élèves de Roumanie ont commencé ce lundi le second semestre de l’année scolaire 2019-2020. Ce sera un des semestres les plus longs de l’histoire récente de l’éducation roumaine, vu qu’il a 5 semaines de plus que le premier semestre. Les prochaines vacances sont prévues du 4 au 21 avril.

    PE – Le Parlement Européen démarre ce lundi, à Strasbourg, sa première session de 2020. Au programme : des débats sur les manières à détendre la situation en Iran et en Lybie, dans le contexte de l’actuelle crise au Moyen Orient. De même, la Croatie, qui assume pendant les 6 premiers mois de l’année la présidence tournante de l’UE, doit présenter les priorités de son mandat. D’autres discussions viseront la mise en œuvre et le suivi des droits des citoyens européens vivant en Grande Bretagne, la situation de la justice en Hongrie et en Pologne ou encore le Pacte écologique européen. Notons que la Roumanie compte 32 députés au PE.

    Semaine verte – « La semaine verte internationale 2020 » démarrera le vendredi 17 janvier à Berlin. Organisée depuis 1926 et arrivée à sa 85e édition, c’est la foire européenne la plus importante du domaine alimentaire, ‘agricole et horticole. Y sont attendus des centaines de milliers de visiteurs et 1800 exposants de 75 pays, dont la Roumanie. Cette année, la Croatie est partenaire de l’événement. L’importance de la Semaine verte pour la Politique Agricole Commune est confirmée par la présence à Berlin de 200 ministres et secrétaires d’Etat du monde entier. L’événement inclut entre autres le Forum Global pour l’Alimentation et l’Agriculture, lors duquel les spécialistes seront invités à débattre sur des sujets tels les matières première renouvelables, la durabilité, l’avenir de l’agriculture écologique ou des zones rurale, ou encore sur des questions liée à l’industrie alimentaire. Pour rappel, en 2019, un demi-million de personnes ont visité l’exposition internationale « La semaine verte », et les média en ont fait écho partout dans le monde.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie a vaincu dimanche à Benevento (Italie) l’équipe du pays hôte, sur le score de 29 buts à 24, dans son dernier match du Groupe 3 des préliminaires pour le Championnat du monde de 2021. Les Roumains étaient déjà qualifiés dans l’étape suivante des qualifications suite à leur victoire contre le Kossovo, samedi, et la Géorgie, vendredi. La Roumanie se classe première dans son groupe, avec 6 points cumulés, suivie par le Kossovo (3 points), la Géorgie (2) et l’Italie (1). L’équipe roumaine est la seule du groupe qui reste en compétition. Toutefois, avant d’arriver en lice pour la Coupe du monde, d’Egypte, en 2021, les tricolores ont encore deux tours de play-offs devant eux. La dernière participation de notre équipe à une compétition mondiale remonte à 2011.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (nr 4 WTA) affrontera mardi l’Australienne Ajla Tomljanovic (52 WTA), dans le cadre du Tournoi d’Adélaïde. Dans la même compétition, à l’épreuve de double, les Roumaines Simona Halep et Raluca Olaru ont été vaincues aujourd’hui par le duo Kveta Peschke (République tchèque)/ Demi Schuurs (Pays-Bas). Par rapport à la semaine dernière, Simona Halep a reculé d’une place au classement du tennis mondial féminin, étant devancée par la Japonaise Naomi Osaka, demi-finaliste à Brisbane. L’Australienne Ashleigh Barty reste leader détaché du classement mondial, suivie, par la Tchèque Karolina Pliskova, qui a remporté dimanche le trophée de Brisbane.

    Météo – En Roumanie, les températures sont toujours à la hausse un peu partout, avec des maxima qui iront ce lundi de -2 à 10 degrés. 0 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Les défis européens à l’horizon 2020

    Les défis européens à l’horizon 2020

    L’extrême droite, mais aussi les écologistes ont engrangé des points. L’Europe se retrouve donc avec une nouvelle équipe à sa tête en 2020, une équipe tout aussi décidée à défendre au mieux les intérêts des Européens. Le premier test du nouveau Parlement européen, issu des élections du mois de mai dernier, a d’ailleurs été d’élire la nouvelle Commission. Après moult atermoiements et après l’abandon de facto du principe du Spitzenkandidat, l’ancienne ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, s’était vu sacrer à la tête de la Commission. Une première femme donc élue à la tête de l’Exécutif européen. Toujours en première, les équilibres en matière de genres, des zones géographiques et des familles politiques sont entrés en ligne de compte dans le processus de désignation des candidats aux postes de commissaires. La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, la croissance économique, l’inclusion, l’innovation, la digitalisation de l’économie, la défense de la démocratie, des valeurs européennes, de l’Etat de droit et des droits des citoyens européens sont les priorités déclarées de cette nouvelle présidence de la Commission européenne, dont l’exercice a débuté le 1er décembre dernier. Le même jour a marqué la prise des fonctions du nouveau président du Conseil européen, l’ancien premier ministre belge Charles Michel, qui reprend le flambeau des mains du Polonais Donald Tusk. Charles Michel qui ne cache pas son ambition de voir l’Union assumer son rôle d’acteur majeur sur la scène internationale. Un acteur qui perd dans la foulée l’apport d’un membre de poids toutefois. Il s’agit, bien évidemment, du Royaume-Uni. En effet, prévu initialement pour le mois de mars 2019, repoussé à plusieurs reprises, le Brexit entre en ligne droite après l’aval par le Parlement de Londres de l’accord conclu entre la Grande-Bretagne et l’UE. L’analyste Andrei Ţărnea au micro de Radio Roumanie:



    « Le Brexit est devenu une certitude. Le 31 janvier prochain, selon l’accord avalisé par le vote du Parlement de Londres, la Grande-Bretagne sortira de l’UE. Une nouvelle étape de la négociation, elle aussi semée d’embûches, débutera à cette occasion : celle de la négociation d’un nouvel accord entre Bruxelles et Londres, accord censé définir leurs relations futures. Certes, ce sera un accord conclu entre des partenaires de longue date, des partenaires liés par la nécessité, mais aussi par leur histoire, par leur héritage culturel et par la tradition, mais tout cela devrait prendre la forme du langage juridique. Un langage qui va aider à codifier leurs relations économiques à venir, les liens qui seront tissés entre ces deux sociétés, un langage qui devra trouver des solutions à la multitude de sujets qui leur sont communs. Par ailleurs, le Royaume-Uni représente le premier contributeur en matière de défense de l’UE. Sans lui, l’Union sera un espace plus étriqué en matière de sécurité et de défense. Il s’agira d’un sujet important donc, et qui se retrouvera sur la table des négociations, car le Brexit ne change pas au fond les défis et les intérêts en matière de sécurité qui relient le Royaume-Uni au continent. Mais cela modifie la base légale sur laquelle est fondée cette coopération ».



    Quant à la Roumanie, Etat membre à la fois de l’UE et de l’OTAN, 2020 sera également une année électorale. Les élections municipales sont attendues au mois de juin prochain, alors que les législatives sont prévues en novembre. Cela, pour autant que le scénario des élections anticipées, souhaitées par une bonne partie de la classe politique, ne se confirme. Le gouvernement libéral de Ludovic Orban, qui a succédé en octobre dernier au cabinet social-démocrate, dirigé par Viorica Dăncilă, renversé à la faveur d’une motion de censure, bénéficie lui aussi d’une majorité ténue. Il risque de se voir à son tour renverser par une autre motion de censure, surtout dans l’éventualité où il essayerait de pousser la modification de la législation électorale, pour passer d’un à deux tours de scrutin dans l’élection des chefs locaux, et notamment des maires. Pour éviter l’écueil en maintenant les engagements pris à l’égard de ses partenaires politiques, le gouvernement Orban pourrait essayer de passer la modification de la loi électorale soit en engageant la responsabilité du gouvernement devant le parlement, soit en passant la modification législative par le biais d’une ordonnance d’urgence. Néanmoins, les deux solutions envisagées ne pourraient probablement pas éviter de déclencher une crise politique, qui déboucherait alors sur des élections anticipées.



    Pour l’instant, fin 2019, le gouvernement a passé en force son projet de budget pour l’année 2020, mais également la loi du budget de la sécurité sociale et d’autres modifications de la législation fiscale, en engageant sa responsabilité devant le parlement. Il a ainsi évité de faire passer ces lois entre les fourches caudines d’un parlement qu’il contrôle assez mal, une première dans la politique roumaine. Quoi qu’il en soit, le budget 2020 assume les engagements pris par le gouvernement antérieur, notamment en matière de majorations salariales et des retraites, tout en essayant de contrôler le déficit, exercice dangereux s’il en est, selon l’économiste Aurelian Dochia, au micro de Radio Roumanie :



    « Cette solution que le gouvernement a trouvée, en limitant le déficit dans une fourchette de 3,58/3,59% du PIB, ne me semble pas très crédible, parce qu’elle est basée sur des prémices extrêmement optimistes. Selon moi, et selon la plupart des analystes, la croissance que la Roumanie va enregistrer en 2020 sera de 4,1%. Et je pense que le gouvernement devrait affiner sa politique en matière d’imposition, mais cela ne serait possible qu’après les élections, lorsqu’il va jouir d’un véritable mandat populaire. Parce que dans le cadre actuel, l’équilibre budgétaire à moyen et à long terme pose problème ».



    Aurelian Dochia s’inquiète aussi du niveau de l’inflation, qui pourrait, selon lui, dépasser les chiffres avancés lors de l’élaboration du budget pour 2020, vu les pressions inflationnistes que la monnaie nationale roumaine semble subir ces derniers temps.



    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    La rétrospective des événements internes de l’année 2019

    Le semestre roumain à la tête de l’Union européenne

    Membre de l’Union européenne depuis 2007, la Roumanie a assuré pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE au cours des six premiers mois de l’année 2019. Bucarest a réussi à clore 90 dossiers législatifs et géré quelque 2500 événements. Considéré un succès indéniable, le Sommet européen de Sibiu, dans le centre du pays, visant l’avenir de l’Union, a esquissé l’Agenda stratégique pour la période 2019 – 2024. Selon la première ministre roumaine de l’époque, Viorica Dăncilă, le concept de cohésion entre citoyens, communautés, régions et Etats membres a dominé la présidence roumaine. Le mandat roumain a également visé selon elle à approfondir la dimension sociale, la promotion de l’égalité de genre et la lutte contre l’antisémitisme, la xénophobie et le discours haineux.

    La défaite de la gauche au scrutin pour le Parlement européen

    En vertu du vote du 26 mai des électeurs roumains, la Roumanie a envoyé au Parlement européen des députés issus de six partis politiques. Le Parti National Libéral (PNL), à l’époque la principale force de l’opposition de droite, a obtenu la majorité des voix, soit 27%. Il fut suivi avec un écart de quelques pourcentages seulement par le Parti Social-Démocrate (PSD), numéro 1 de la coalition gouvernementale, et par l’Alliance USR (Union Sauvez la Roumanie) – Plus. Pro România, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire, qui ont décroché entre 5 et 6% des voix, ont envoyé chacun deux de leurs membres au Parlement européen. Les sept autres partis ayant participé au scrutin ont réussi des scores électoraux inférieurs au seuil électoral de 5%. Parmi eux, l’Alliance des libéraux et des démocrates, qui était à l’époque partenaire du PSD au gouvernement. Dans la diaspora, les Roumains ont dû patienter de nombreuses heures dans d’immenses files d’attente afin de pouvoir voter. Ils ont accusé le Ministère des Affaires étrangères d’avoir mal géré le vote des Roumains hors frontières. En parallèle, les Roumains ont également été appelés aux urnes dans le cadre d’un référendum sur la Justice, convoqué par le président Klaus Iohannis. Plus de 80% de ceux ayant exprimé leur option dans le cadre de cette consultation populaire se sont déclarés favorables à la lutte contre la corruption.

    Fin d’une époque pour le PSD

    Le lendemain des élections pour le Parlement européen, soit le 27 mai, l’homme fort de la coalition alors au pouvoir et chef du PSD, Liviu Dragnea, a été emprisonné en vertu d’une sentence de 3 ans et six mois de prison ferme prononcée par la Haute Cour de Cassation et de Justice pour des faits de corruption. Lorsqu’il était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays, M. Dragnea avait décidé de maintenir à leurs fonctions deux salariées de la Direction d’assistance sociale, alors que les deux femmes travaillaient en fait exclusivement pour la filiale locale du PSD. Liviu Dragnea avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale au référendum de 2012 sur la destitution de l’ancien président Traian Băsescu. Une fois Liviu Dragnea emprisonné, les fonctions de président du PSD et chef de la Chambre des députés ont été assumées par la première ministre Viorica Dăncilă et, respectivement, par le social-démocrate Marcel Ciolacu.

    Changement de gouvernement

    C’est pour la première fois au cours des 30 ans de démocratie postcommuniste que la Roumanie est gouvernée par un cabinet libéral monocolore. Le 4 novembre, le Parlement a voté en faveur de l’investiture d’une équipe gouvernementale coordonnée par le président du PNL, Ludovic Orban. Ce ne fut pas une procédure sans suspense, puisque l’incertitude a plané sur la capacité de M. Orban de recueillir les 233 voix qui lui étaient nécessaires pour obtenir le vote d’investiture du Parlement. Cette majorité simple de la moitié plus un du nombre des élus nationaux a été dépassée de justesse avec 240 suffrages favorables, un véritable exploit vu que le PNL ne compte que pour 20% des membres de l’hémicycle de Bucarest. Le cabinet Orban remplace donc le gouvernement social-démocrate de la première ministre Viorica Dăncilă, renversé le 10 octobre dernier par motion de censure, initiée également par le PNL et signée par des élus nationaux de tous bords. Les auteurs de la motion ont accusé l’équipe Dăncilă d’être le gouvernement roumain le plus nocif des 30 dernières années. Les libéraux ont promis qu’après sa destitution, ils adopteraient un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et visant à créer une véritable prospérité pour chaque Roumain.

    Des Roumaines à la tête d’institutions européennes

    Le portefeuille des Transports dans la nouvelle Commission européenne qui a assumé ses prérogatives le 1er décembre est désormais occupé par l’eurodéputée roumaine Adina Vălean du groupe Parti national libéral – Parti populaire européen. Parmi les priorités qu’elle a assumées figurent un transport écologique et équitable. Cette ancienne prof de mathématiques, eurodéputée depuis 2007, a été vice-présidente du Législatif communautaire, a dirigé la Commission d’environnement et la Commission d’industrie de l’institution européenne. En avril, une étude réalisée par « VoteWatch Europe » a placé Adina Vălean en 4e position des eurodéputés les plus influents de l’ancienne législature. Elle est également le quatrième commissaire européen venu de Roumanie après Leonard Orban au Multilinguisme, Dacian Cioloş à l’Agriculture et Corina Cretu à la Politique régionale. Une autre Roumaine, Laura Codruța Kövesi, ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption, soit le Parquet roumain anticorruption, a été choisie pour diriger le futur Parquet européen, créé pour lutter surtout contre les fraudes aux fonds communautaires.

    Continuité à la présidence de la Roumanie

    Ce fut une victoire nette et sans équivoque au scrutin présidentiel pour le président sortant Klaus Iohannis, qui s’est adjugé son second mandat au 2e tour de la présidentielle du 24 novembre. Soutenu par le Parti national libéral, M. Iohannis a remporté au second tour plus de 66% des voix, le double par rapport à sa contre candidate, l’ex cheffe du cabinet roumain, Viorica Dăncilă. Deux jours après sa défaite, la plus sévère d’un candidat social-démocrate aux présidentielles, Mme. Dăncilă a démissionné de ses fonctions de présidente du PSD. Au cours de la cérémonie d’investiture pour le second mandat de cinq ans, le président Iohannis a promis de rester un défenseur ferme du respect des droits et libertés fondamentales des citoyens et des valeurs suprêmes consacrées par la Constitution, dans l’esprit des traditions démocratiques du peuple roumain et des idéaux de la révolution anticommuniste de décembre 1989, obtenus et défendus à prix de sang il y a trois décennies.

    Sport

    En juin, la Roumanie s’est qualifiée dans les demi-finales de l’Euro de foot des moins de 21 ans, organisé en Italie et au Saint Marin, décrochant aussi le billet d’accès aux JO de Tokyo. Les footballeurs roumains sont de retour aux Jeux Olympiques après une pause de pas moins de 56 ans. Dans les compétitions européennes, le club champion de Roumanie, le CFR Cluj, s’est qualifié aux seizièmes de finale de la Ligue Europa, pour affronter en février 2020 le FC Séville d’Espagne, quintuple gagnante de la compétition. En tennis, la Roumaine Simona Halep et la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu ont terminé l’année en 4e et, respectivement, 5e position du classement WTA. (Trad. Alex Diaconescu)

  • La semaine du 16 au 22 décembre

    La semaine du 16 au 22 décembre

    30 ans depuis la révolution anticommuniste de
    décembre 1989



    Les
    Roumains marquent ces jours-ci les 30 années écoulées depuis la révolte
    anti-communiste éclatée à Timisoara, dans l’ouest du pays, en décembre 1989,
    avant de se propager par la suite dans toutes les grandes villes roumaine et
    culminer par la fuite de Nicolae Ceausescu. La Roumanie est le seul pays
    ex-communiste où le passage vers la démocratie s’est fait violemment et où les
    anciens dirigeants ont été assassinés. L’historien, Constantin Corneanu,
    directeur scientifique de l’Institut de la Révolution roumaine, affirme qu’à l’époque,
    toute l’Europe avait le regard tourné vers la Roumanie en attendant le
    changement de régime de Ceausescu: « Pratiquement,
    toute l’Europe était dans une grande attente, sorte de réaction aux propos du
    président français de l’époque, François Mitterrand. Le 23 novembre 1989, dans
    une allocution au Parlement européen, le leader français affirmait à présent,
    on n’attend que la voix du peuple roumain après que tous les autres peuples
    étaient dans la rue aussi bien à Prague, à Varsovie, que dans le Berlin de
    l’Est, à Budapest ou encore à Sofia. Les Roumains étaient donc restés les seuls
    à ne pas bouger et tout le monde avait les yeux rivés sur nous pour voir si on
    est capable de faire bouger les choses. Et on l’a été, mais à quel prix! »



    Par
    ailleurs, le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large
    majorité, une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
    révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie. Conformément à ce
    document, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la
    révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la
    transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers
    l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004,
    et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain
    d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les
    événements de décembre 1989. La commémoration des
    trente années écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie a été marquée
    cette semaine par une séance festive au Parlement de Bucarest.


    Le gouvernement Orban engage sa responsabilité
    sur le projet de budget 2020



    Le
    gouvernement roumain a parachevé le projet de budget sur 2020, tout en décidant
    d’engager sa responsabilité politique devant le Parlement de Bucarest en vue de
    son adoption – une première pour la Roumanie. Le futur budget tablera sur une
    croissance économique de 4,1%, sur un déficit budgétaire de 3,6% et sur un taux
    d’inflation de plus de 3,1%. Peu de temps après la décision du Parti national libéral (PNL) et mécontent
    que le document ne sera pas soumis aux débats et au vote du Parlement, le Parti social-démocrate (PSD) -
    le plus grand parti parlementaire, en opposition – a menacé de contester le
    projet à la Cour Constitutionnelle. Dans une interview à Radio Roumanie, le
    premier ministre Ludovic Orban a affirmé que l’engagement de la responsabilité
    représentait l’unique moyen pour que le budget soit adopté avant la fin de
    l’année. Le premier ministre a de nouveau affirmé que les salaires dans la
    fonction publique seraient majorés à partir de l’année prochaine et il a passé en
    revue quelques mesures censées permettre de faire des économies au budget: « Nous avons décidé de geler les
    indemnités des dignitaires, de réduire de 30% les subsides dévolues aux
    partis politiques et puis, d’interdire le cumul du salaire et de la retraite
    dans le secteur public. »

    Le gouvernement
    envisage pour l’année prochaine une hausse de 23% du budget de la sécurité
    sociale et une majoration des pensions de retraite, à l’exception des celles
    minimales des ceux qui n’ont pas cotisé.


    Le président Klaus Iohannis dresse le bilan et
    prête serment



    Deux
    jours avant l’inauguration de son un second mandat à la tête de l’Etat roumain,
    le président Klaus Iohannis a dressé le bilan de ses cinq années d’activités.
    Sur l’ensemble des objectifs qu’il s’est donnés, le chef de l’Etat a rappelé
    les efforts faits pour maintenir la Roumanie sur la voie pro-européenne et
    démocratique, en se bataillant contre toute menace censée détourner le pays de
    sa trajectoire occidentale. Sur le plan national, le principal objectif fut
    d’assurer le bon fonctionnement des autorités publiques.


    Par
    ailleurs, Klaus Iohannis a rappelé que contribuer à la création d’une Roumanie
    éduquée c’était un nouveau projet qui lui tenait au cœur. Sur le plan
    économique, le président a tenu à rappeler ses efforts pour stopper les dérapages
    et maintenir le dialogue constructif qu’il a mené avec le milieu d’affaires.


    Les premières sentences dans le dossier
    Colectiv



    Le
    Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu lundi un premier jugement dans
    l’affaire de la boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015
    par un incendie qui a fait 64 morts et plusieurs centaines de blessés. L’ancien
    maire du 4-e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, a été condamné à 8 ans et
    6 mois de prison ferme pour abus de fonctions relatif à la délivrance des avis
    de fonctionnement pour la discothèque Colectiv. Les trois patrons de la boîte
    de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme pour homicide
    involontaire en forme aggravée, coups et blessures involontaires en forme
    aggravée et non-observation des mesures
    légales de santé et de sécurité au travail. Les patrons de la compagnie
    d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme,
    respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et
    8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs-pompiers de
    l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest, qui ont vérifié la
    discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les
    normes de sécurité, ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois de prison
    ferme. Les personnes condamnées dans ce dossier doivent verser, en solidaire,
    des dommages-et-intérêts de plus de 50 millions d’euros aux survivants et aux
    familles des victimes.

  • La semaine du 16 au 22 décembre

    La semaine du 16 au 22 décembre

    30 ans depuis la révolution anticommuniste de
    décembre 1989



    Les
    Roumains marquent ces jours-ci les 30 années écoulées depuis la révolte
    anti-communiste éclatée à Timisoara, dans l’ouest du pays, en décembre 1989,
    avant de se propager par la suite dans toutes les grandes villes roumaine et
    culminer par la fuite de Nicolae Ceausescu. La Roumanie est le seul pays
    ex-communiste où le passage vers la démocratie s’est fait violemment et où les
    anciens dirigeants ont été assassinés. L’historien, Constantin Corneanu,
    directeur scientifique de l’Institut de la Révolution roumaine, affirme qu’à l’époque,
    toute l’Europe avait le regard tourné vers la Roumanie en attendant le
    changement de régime de Ceausescu: « Pratiquement,
    toute l’Europe était dans une grande attente, sorte de réaction aux propos du
    président français de l’époque, François Mitterrand. Le 23 novembre 1989, dans
    une allocution au Parlement européen, le leader français affirmait à présent,
    on n’attend que la voix du peuple roumain après que tous les autres peuples
    étaient dans la rue aussi bien à Prague, à Varsovie, que dans le Berlin de
    l’Est, à Budapest ou encore à Sofia. Les Roumains étaient donc restés les seuls
    à ne pas bouger et tout le monde avait les yeux rivés sur nous pour voir si on
    est capable de faire bouger les choses. Et on l’a été, mais à quel prix! »



    Par
    ailleurs, le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large
    majorité, une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
    révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie. Conformément à ce
    document, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la
    révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la
    transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers
    l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004,
    et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain
    d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les
    événements de décembre 1989. La commémoration des
    trente années écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie a été marquée
    cette semaine par une séance festive au Parlement de Bucarest.


    Le gouvernement Orban engage sa responsabilité
    sur le projet de budget 2020



    Le
    gouvernement roumain a parachevé le projet de budget sur 2020, tout en décidant
    d’engager sa responsabilité politique devant le Parlement de Bucarest en vue de
    son adoption – une première pour la Roumanie. Le futur budget tablera sur une
    croissance économique de 4,1%, sur un déficit budgétaire de 3,6% et sur un taux
    d’inflation de plus de 3,1%. Peu de temps après la décision du Parti national libéral (PNL) et mécontent
    que le document ne sera pas soumis aux débats et au vote du Parlement, le Parti social-démocrate (PSD) -
    le plus grand parti parlementaire, en opposition – a menacé de contester le
    projet à la Cour Constitutionnelle. Dans une interview à Radio Roumanie, le
    premier ministre Ludovic Orban a affirmé que l’engagement de la responsabilité
    représentait l’unique moyen pour que le budget soit adopté avant la fin de
    l’année. Le premier ministre a de nouveau affirmé que les salaires dans la
    fonction publique seraient majorés à partir de l’année prochaine et il a passé en
    revue quelques mesures censées permettre de faire des économies au budget: « Nous avons décidé de geler les
    indemnités des dignitaires, de réduire de 30% les subsides dévolues aux
    partis politiques et puis, d’interdire le cumul du salaire et de la retraite
    dans le secteur public. »

    Le gouvernement
    envisage pour l’année prochaine une hausse de 23% du budget de la sécurité
    sociale et une majoration des pensions de retraite, à l’exception des celles
    minimales des ceux qui n’ont pas cotisé.


    Le président Klaus Iohannis dresse le bilan et
    prête serment



    Deux
    jours avant l’inauguration de son un second mandat à la tête de l’Etat roumain,
    le président Klaus Iohannis a dressé le bilan de ses cinq années d’activités.
    Sur l’ensemble des objectifs qu’il s’est donnés, le chef de l’Etat a rappelé
    les efforts faits pour maintenir la Roumanie sur la voie pro-européenne et
    démocratique, en se bataillant contre toute menace censée détourner le pays de
    sa trajectoire occidentale. Sur le plan national, le principal objectif fut
    d’assurer le bon fonctionnement des autorités publiques.


    Par
    ailleurs, Klaus Iohannis a rappelé que contribuer à la création d’une Roumanie
    éduquée c’était un nouveau projet qui lui tenait au cœur. Sur le plan
    économique, le président a tenu à rappeler ses efforts pour stopper les dérapages
    et maintenir le dialogue constructif qu’il a mené avec le milieu d’affaires.


    Les premières sentences dans le dossier
    Colectiv



    Le
    Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu lundi un premier jugement dans
    l’affaire de la boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015
    par un incendie qui a fait 64 morts et plusieurs centaines de blessés. L’ancien
    maire du 4-e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, a été condamné à 8 ans et
    6 mois de prison ferme pour abus de fonctions relatif à la délivrance des avis
    de fonctionnement pour la discothèque Colectiv. Les trois patrons de la boîte
    de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme pour homicide
    involontaire en forme aggravée, coups et blessures involontaires en forme
    aggravée et non-observation des mesures
    légales de santé et de sécurité au travail. Les patrons de la compagnie
    d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme,
    respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et
    8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs-pompiers de
    l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest, qui ont vérifié la
    discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les
    normes de sécurité, ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois de prison
    ferme. Les personnes condamnées dans ce dossier doivent verser, en solidaire,
    des dommages-et-intérêts de plus de 50 millions d’euros aux survivants et aux
    familles des victimes.

  • La résolution du Parlement européen sur la révolution roumaine

    La résolution du Parlement européen sur la révolution roumaine

    Le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large majorité, la résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie C’est pour la première fois que le Législatif communautaire adopte une position officielle sur cet évènement, qui a changé le destin des Roumains.



    Débattu en séance plénière dès lundi, le texte approuvé par les députés européens mentionne que, pendant la révolution roumaine, 1.142 personnes ont perdu la vie, plus de 3.000 autres ont été grièvement blessées et plusieurs centaines ont été retenues illégalement et torturées. Conformément à cette résolution, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004, et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les événements de décembre 1989. Par ailleurs, ils exigent des institutions de l’UE et des Etats membres de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas oubliés et qu’ils ne se répètent plus jamais.



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est félicité de l’adoption par le Parlement européen de cette résolution qui reconfirme le fait que le prix du sang payé par les Roumains en décembre 1989 représente la pierre angulaire de la démocratie roumaine. Klaus Iohannis reconnaît que l’Etat roumain doit agir avec célérité pour dévoiler la vérité sur les événements de décembre 1989 et pour que les coupables soient déférés à la justice.



    En décembre 89, les Roumains ont dit fermement Non au communisme, au prix de leur vie et ont rejoint la famille européenne, affirme Traian Băsescu, député européen du PPE. En 2006, en sa qualité de président de la Roumanie, il avait condamné officiellement le régime communiste comme étant criminel et illégitime.


    Installée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, par les troupes d’occupation soviétiques, la dictature de Bucarest a été considérée par les historiens comme l’une des plus dures de l‘ancien Bloc communiste. Durant les deux premières décennies, l’appareil répressif du satrape stalinien Gheorghe Gheorghiu-Dej, a jeté en prison plus de 600 mille personnes de toutes les catégories sociales, dont anciens dignitaires démocratiques, paysans qui refusaient de céder leurs terres, cardinaux gréco-catholiques, étudiants et élèves nationalistes. Le successeur de Dej, Nicolae Ceauşescu, a alimenté, pour un certain temps, l’illusion de la libéralisation interne et de la distanciation par rapport à Moscou. Toutefois, peu à peu, le régime allait se transformer en une dictature personnelle, accompagnée d’un culte de la personnalité grotesque et d’une austérité extrême pour les citoyens. Sa maladie du pouvoir allait faire de la Roumanie l’unique pays d’Europe centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste a eu lieu avec effusion de sang. (Trad. Mariana Tudose)


  • 19.12.2019 (mise à jour)

    19.12.2019 (mise à jour)

    Bilan – Le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé jeudi, lors du bilan de son premier mandat, que ces 5 dernières années avaient été parsemées de défis majeurs, dont le plus grave a été le danger que la Roumanie quitte sa trajectoire occidentale. « La plus grande réussite de mon premier mandat a été le maintien de la voie démocratique et pro-européenne du pays » a-t-il déclaré. Et lui dajouter quen matière de politique étrangère, il a notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de lUE et de lOTAN, à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Sur le plan intérieur, le président Klaus Iohannis a affirmé avoir mis au centre de ses préoccupations le bon fonctionnement des autorités publiques. Il a rappelé que ces trois dernières années il y a eu des tentatives daffaiblir la Justice et donc lEtat et que pour contrecarrer ces forces profondément non démocratiques qui ont essayé darrêter la lutte contre la corruption, il avait eu recours à tous les mécanismes constitutionnels. Le président Klaus Iohannis prêtera serment, samedi, devant les Chambres réunies du Parlement, pour son nouveau mandat à la tête du pays.



    Révolution – Le président roumain sest félicité de ladoption, jeudi, au Parlement européen, de la résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de décembre 1989, un hommage rendu aux héros qui se sont sacrifiés pour la liberté et la démocratie. Par cette résolution, le Parlement européen reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le texte précise que 1.142 personnes ont perdu la vie pendant la Révolution roumaine, plus de 3.000 autres ont été grièvement blessées et plusieurs centaines ont été retenues illégalement et torturées. Dans le même temps, les parlementaires européens exigent des autorités roumaines dintensifier leurs efforts pour faire la lumière sur les événements de décembre 1989. Par ailleurs, ils recommandent aux institutions de lUE et aux Etats membres, la Roumanie comprise, de déployer tous les efforts pour sassurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas oubliés et garantir quils ne se répètent plus jamais. En Roumanie, les commémorations à la mémoire des héros de la Révolution se sont poursuivies jeudi. Il y a précisément trois décennies, les ouvriers des fabriques de Timişoara commençaient un mouvement de grève et la première organisation des révolutionnaires était créée exactement juste la chute du dictateur Nicolae Ceauşescu : Frontul Democrat Român, le Front démocratique roumain. Le 19 décembre 1989, le régime communiste tentait deffacer les traces de la répression sanglante des manifestants. A Sibiu, ville du centre de la Roumanie, ont eu lieu des cérémonies militaires, religieuses et de dépôts de gerbes à la mémoire des martyrs de la Révolution. 99 personnes ont été tuées par balles et 270 autres blessées à Sibiu, en décembre 1989.



    Budget – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, assure quen 2020 il ny aura pas de baisse des salaires dans le secteur public et que le projet de budget de lEtat prévoit les sommes nécessaires pour toutes les majorations salariales établies par les lois en vigueur. Par contre, a-t-il précisé, dans une interview à Radio Roumanie, le fait de doubler les allocations pour les enfants, mesure établie par vote de la Chambre des députés, entraînerait la hausse du déficit et de linflation. Ludovic Orban a rappelé que lengagement de la responsabilité du gouvernement était la seule méthode qui garantisse que le budget 2020 sera adopté avant le 31 décembre.



    Agriculture – La Roumanie soutiendra le plafonnement volontaire et le paiement redistributif dans la nouvelle Politique agricole commune (PAC), pour aider davantage les fermes familiales. Lannonce a été faite jeudi par le ministre roumain de tutelle, Adrian Oros, lors de louverture du Marché de Noël, organisé dans la cour du ministère de lAgriculture de Bucarest. Adrian Oros a également déclaré quune meilleure stratégie serait adoptée pour la promotion à léchelle européenne des produits traditionnels roumains. 7 spécialités roumaines ont été incluses dans la liste des produits labélisés « traditionnels roumains », tandis que 4 autres sont en cours dhomologation.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures vont légèrement baisser dans le nord, le nord- ouest et le centre du pays, tandis que sur le reste du territoire il continuera de faire plus chaud quà laccoutumée pour cette période de lannée. Les maxima de lair iront de 5° à 15°.