Tag: Parlement européen

  • 15.07.2019

    15.07.2019

    Remaniement — La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a annoncé lundi avoir démissionné de ses fonctions. Selon la presse de Bucarest, elle figurait sur la liste des ministres qui feront l’objet d’un remaniement. La direction du Parti social-démocrate (PSD), principal parti de la coalition gouvernementale en place en Roumanie, décide aujourd’hui du remaniement du cabinet de Bucarest. La première ministre sociale-démocrate Viorica Dăncilă a expliqué que l’activité de huit ministres avait été examinée, sans fournir de précisions sur les personnes visées. Mme Dăncilă a déclaré que des propositions de nouveaux ministres seraient avancées en vue du remaniement. L’évaluation des ministres a tenu compte de plusieurs critères, dont le programme de gouvernance, ainsi que l’efficacité et la communication des personnes, a encore affirmé la première ministre.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participe aujourd’hui à la réunion du Conseil Affaires étrangères, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Les principaux thèmes à l’agenda portent sur les récentes évolutions en Iran, en Irak et en République centrafricaine. Les ministres aborderont aussi des aspects liés à la composante externe de la migration. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, un déjeuner de travail est également prévu en marge du Conseil, avec pour invité spécial le chef de la diplomatie moldave, Nicolae Popescu.



    PE — Les membres du Parlement européen se réunissent à compter d’aujourd’hui, à Strasbourg, en session plénière, pour décider qui sera le successeur du président sortant de la Commission européenne, à partir du 1er novembre. Le vote aura lieu demain. Le mandat de Jean-Claude Juncker, le 12e chef de l’exécutif européen, pourrait être repris par Ursula von der Leyen, la ministre allemande de la Défense. Si elle obtient au moins 374 voix de la part des députés européens, elle deviendra pour cinq ans présidente de la Commission européenne. Elle serait en même temps la première femme à occuper ces fonctions. La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, ira mardi au PE afin de présenter les résultats de la présidence tournante roumaine du Conseil de l’UE, clôturée le 30 juin dernier. La conférence des présidents de commission du PE aura également lieu cette semaine ; elle auditionnera le Roumain Ioan Mircea Paşcu et Kadri Simson, d’Estonie, pour les fonctions de commissaires européens. Les deux ont été désignés membres de l’exécutif communautaire, mais ne recevront pas de portefeuille spécifique vu la période brève de leur mandat, qui s’achèvera le 31 octobre.



    Exercice – Plus de 2000 militaires de onze Etats membres de lOTAN – Albanie, Belgique, Bulgarie, Canada, Grèce, France, Italie, Pologne, Roumanie, Etats-Unis et Turquie – participent à lexercice international Breeze 2019 qui se déroule jusquau 21 juillet, dans les eaux territoriales bulgares de la mer Noire. Y prennent part 26 navires de combat et auxiliaires, 10 avions et hélicoptères, le deuxième Groupe naval permanant de l’OTAN ainsi que le Groupe permanent de l’OTAN contre les mines et des représentants de différentes institutions et organisations non gouvernementales et publiques. Lexercice porte sur la simulation dune opération de sauvetage en mer dans le cas dune crise et son principal objectif est d’accroître linteropérabilité des forces navales des pays participants.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, ancien leader mondial, a grimpé de trois places au classement WTA rendu public aujourd’hui et elle est maintenant 4e. La Roumaine revient aujourd’hui au pays après son succès à Wimbledon, où elle s’est imposée dans la finale disputée contre la multiple championne américaine Serena Williams. Des réactions à cette victoire — après le journal.



    Escrime — La Roumanie est représentée par 23 sportifs à l’édition 2019 des Championnats du monde d’escrime de Budapest, qui ont lieu du 15 au 23 juillet et comptent pour les qualifications aux JO 2020 de Tokyo. La championne olympique d’épée, Ana Maria Popescu, n° 2 mondiale, a les plus grandes chances de remporter une médaille. L’année dernière, elle a conquis la médaille d’argent aux Championnats du monde de Chine. La Roumanie se présente avec des équipes complètes aux épreuves féminines d’épée, de fleuret et de sabre, et respectivement aux épreuves masculines de sabre et d’épée.



    Météo — Temps frais et généralement instable en Roumanie. L’est, le sud et le centre du pays, ainsi que les régions de montagne, sont placés en vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique et aux grandes quantités de pluie, jusqu’à ce soir. Des averses sont signalées, torrentielles par endroits, accompagnées de phénomènes électriques et de coups de vent. Les quantités d’eau peuvent dépasser les 15 — 20 l/m², voire même les 30-40 l/m², et les chutes de grêle ne sont pas exclues. Sur le reste du pays, le ciel est temporairement nuageux et il pleut à peu d’endroits. Les maximales vont en général de 19 à 27°, avec 22° à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine ce 19.06.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 19.06.2019

    Un orage réel se prépare, mais un orage politique potentiel est aussi dans l’air. Peut-on déjà présager des gagnants de ce dernier? La presse roumaine scrute lhorizon et suppute.


  • Dimanche électoral en Roumanie. Réactions.

    Dimanche électoral en Roumanie. Réactions.

    Souvent critiqués pour le désintérêt affiché face à l’actualité politique et le manque d’implication civique, les Roumains se sont avérés des champions du dimanche électoral européen. La moitié des Roumains ayant le droit de vote se sont présentés au scrutin (ce qui est un record absolu pour notre pays) et 41% d’entre eux ont donné leur avis aussi au référendum sur la justice initié par le chef de l’Etat, la consultation populaire dépassant donc de loin le seuil de 30% nécessaire pour sa validation. Ils devaient dire s’ils sont – oui ou non – d’accord avec l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour les faits de corruption et s’ils sont, oui ou non, d’accord avec l’interdiction des décrets d’urgence dans le domaine de la justice.

    Une participation au vote massive de la diaspora a également été enregistrée. Si bien que les images des files d’attente interminables pour voter sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Il y a eu même des Roumains qui n’ont pas réussi à voter bien qu’ils aient passé de longues heures à attendre leur tour. Une situation similaire avait eu lieu lors de l’élection présidentielle de 2014, mais cette fois-ci l’échec organisationnel a été encore plus évident, vu la participation d’un nombre beaucoup plus grand d’électeurs. C’est justement la raison pour laquelle le président Klaus Iohannis et les principaux partis de l’opposition – le Parti National Libéral (PNL) et l’Alliance 2020 formée de l’Union Sauvez la Roumanie et de PLUS, le parti de l’ancien premier ministre Dacian Cioloş, n’ont pas hésité de demander la démission du cabinet de gauche de la coalition gouvernementale formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE).

    Juste après la fermeture des bureaux de vote en Roumanie, le président Iohannis a félicité les Roumains pour leur présence massive aux urnes, qui, à son avis, transmet un message sans équivoque à la classe politique. Klaus Iohannis : « Vous avez donné un vote clair, un vote ferme, un vote qui ne peut être ignoré par aucun politicien de Roumanie. Vous avez voté pour une politique correcte, pour une justice correcte, pour une justice indépendante, pour une bonne gouvernance, pour les Roumains et pour la Roumanie. »

    Ce scrutin européen change donc la hiérarchie politique en Roumanie. C’est le PNL, d’opposition, qui a reçu le plus grand nombre de voix, suivi par le PSD (qui détient actuellement la majorité au Parlement de Bucarest). Sur une 3e position, très proche, on retrouve la favorite de la diaspora et de Bucarestois : l’Alliance 2020, récemment formée par l’USR et le parti PLUS. Ces trois formations politiques ont réuni entre 20% et 30% des suffrages exprimés. D’autres partis, qui ont à peine franchi le seuil électoral de 5% et qui enverront leurs représentants au PE sont : Pro Romania (de l’ancien premier ministre Victor Ponta), le Parti du Mouvement Populaire (PMP, de l’ancien président Traian Basescu) et l’Union Démocrate – Magyare de Roumanie (UDMR, représentante de la minorité magyare).

    Pour sa part, le PSD ne perd pas uniquement 20 points de pourcentage par rapport au scrutin législatif de 2016, mais s’éloigne aussi de son partenaire au pouvoir, l’ALDE, qui n’a pas franchi le seuil électoral de 5% et, donc, n’aura pas de représentants au PE. Après la clôture des urnes, le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a remercié les Roumains qui ont voté pour son parti et qui font toujours confiance à son programme de gouvernance. Il ne cache pourtant pas le fait que le résultat ne le réjouit point. Bien au contraire.

    Pour ce qui est du référendum sur la justice, Liviu Dragnea a déclaré qu’il ne l’avait jamais contesté : « Il faut faire une analyse très rapide et très sérieuse au sein du parti. Pour ce qui est du référendum, moi j’y ai voté. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne suis pas contre ce référendum et je ne suis pas contre ses thèmes. Dans la société roumaine il n’y a pas eu de dispute au sujet de la lutte contre la corruption, ni sur d’autres sujets. »

    De son côté, Ludovic Orban, le leader du PNL, estime que les résultats du scrutin européen et du référendum représentent la volonté des Roumains : « A compter d’aujourd’hui, aucun leader politique n’a plus le droit d’oser de parler d’amnistie, ni de grâce, ni de tenter de détruire la justice par des décrets d’urgence. Je remercie les citoyens roumains qui ont voté et qui ont opté pour le PNL. »

    A son tour, Dacian Ciolş, le président de PLUS, parti nouvellement créé, a salué le vote de dimanche, qui est, pour lui, la preuve que le pays est en train de renaître. Son partenaire au sein de l’Alliance 2020 et chef de l’USR, Dan Barna, a affirmé lui aussi que ce résultat était une victoire impressionnante pour la Roumanie.

    Dan Barna : « Cette réponse est l’élément sur lequel nous pouvons construire l’avenir. Ce référendum montre que lorsque les forces du bon sens de la société, le président de la Roumanie et les partis de l’opposition qui croient que la justice doit rester indépendante s’unissent, on a, voilà, un référendum qui passe et qui confirme que la justice doit rester indépendante et que la Roumanie doit rester un pays européen. »

    Enfin, le tout jeune parti Pro Romania, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, devient la 4e force politique de Roumanie, ayant réussi à franchir le seuil électoral de 5%. Son leader estime lui aussi que ces résultats témoignent du fait que la Roumanie demande un changement. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 25.05.2019

    25.05.2019

    Vote – Les électeurs de Lettonie, Slovaquie, République tchèque et Malte sont attendus ce samedi aux urnes pour désigner leurs représentants à la nouvelle Assemblée législative européenne. Les élections européennes ont déjà eu lieu en Grande Bretagne, aux Pays Bas et en Irlande. Le reste des pays membres, y compris la Roumanie, organiseront leur scrutin le dimanche, 26 mai. La Roumanie enverra 33 eurodéputés au futur Parlement européen. Le candidat déclaré élu pour le 33e mandat pourra le prendre, mais selon la décision du Conseil européen, uniquement après la date à laquelle le retrait du Royaume Uni du bloc communautaire produira des effets juridiques. 441 bureaux de vote ont été créés pour les Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, en Espagne et en République de Moldova. Parallèlement aux européennes, les électeurs roumains sont invités à participer à un référendum sur la justice, une initiative du chef de lEtat, Klaus Iohannis.



    Conférence — Le ministre roumain de l’Agriculture et du Développement rural, Petre Daea, a participé ce samedi à Bucarest à la conférence « L’apiculture dans le contexte européen et mondial ».Organisé dans le cadre de la présidence roumain du Conseil de l’UE et à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, cet événement s’est proposé de mettre en exergue l’importance des pollinisateurs pour l’humanité et pour l’ensemble de l’écosystème, la nécessité de développer le secteur apicole dans le contexte des changements climatiques ainsi que le rôle crucial des abeilles pour un rendement agricole accru. Le ministre Daea a précisé qu’au niveau de l’UE, la Roumanie occupe la deuxième place après l’Espagne en matière de nombre de familles d’abeilles et la première place pour ce qui est de la production de miel. La Roumanie produit en moyenne 22.000 tonnes de miel par an, ce qui la classe à la quatrième position en Europe. En 2015, elle recensait près d’un million et demi de familles d’abeilles. Quant à la consommation de miel, avec 450 à 500 grammes par habitant, la Roumanie est loin derrière des pays tels que l’ Allemagne (2 kilos), les Pays – Bas et la Belgique (1,5 kilos).



    ONU – Le ministre romains des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a participé, vendredi, à une réunion, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, consacrée à l’impact des opérations de maintien de la paix sur la consolidation et la pérennisation de la paix. Le chef de la diplomatie de Bucarest a souligné la contribution constante de la Roumanie dans les processus de maintien et de consolidation de la paix. Dans ce contexte, il a rappelé que la Roumanie a présidé en 2018 la Commission de consolidation de la paix, dont elle a été vice-présidente en 2019). Teodor Meleşcanu a également mentionné que, depuis 1991, la Roumanie a fourni des troupes à 25 missions de maintien de la paix, environ 12500 Casques bleus roumains ayant servi sous le drapeau des Nations unies dans le monde entier. En marge de cette réunion, Teodor Melescanu a eu des entretiens avec des représentants permanents auprès de l’ONU. L’occasion de promouvoir la candidature de la Roumanie pour un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’organisation, pour la période 2020-2021.



    Universités — 24 universités roumaines présenteront leur offre éducationnelle du 26 au 31 mai, à Washington, durant la conférence et l’exposition annuelle NAFSA, l’événement international le plus prestigieux en la matière — a annoncé le Conseil national des présidents d’université de Roumanie. La conférence, à laquelle plus de 10.000 participants sont attendus, réunit 3500 universités d’une centaine de pays. « La Roumanie offre un environnement d’études de qualité et sûr, ainsi que des facilités au niveau européen dans les campus universitaires, à des tarifs plus compétitifs par rapport à d’autres pays européens », lit-on dans un communiqué du Conseil.



    Foot — Les anciennes championnes nationales Astra Giurgiu et Viitorul Constanta se disputent en première, ce samedi, à Ploiesti, la finale de la Coupe de Roumanie de foot. Au championnat, CFR Cluj a gagné, ce mois-ci, un nouveau titre, le cinquième de l’histoire et le deuxième de suite. Suivent sur le podium le FCSB (ex Steaua Bucarest) et Viitorul.



    Météo — Des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques, des chutes de grêle et des intensifications du vent sont à attendre se samedi notamment dans l’est, le sud-est du pays et dans les régions de montagne. Les quantités d’eau pourront dépasser 15 à 25 l/m2, voire même 35 à45 l/m2, localement. Les températures maximales de la journée iront de 18°à 26°. Il faisait 19° à midi dans la capitale, Bucarest.


    Par ailleurs, une alerte jaune aux inondations, valable jusqu’à dimanche matin, concerne plusieurs départements du centre et de l’est du pays. Des pluies torrentielles ont touché vendredi 40 localités de 20 départements et la capitale.

  • Feu vert aux élections européennes

    Feu vert aux élections européennes

    Ironie du sort, ce sont justement les Britanniques, qui ont choisi, il y a 3 ans, de quitter le bloc communautaire, ceux qui ont ouvert, ce jeudi, le coup d’envoi des élections pour le Parlement européen. Le Royaume Uni et les Pays-Bas sont les deux premiers Etats membres qui ont ouvert les bureaux de vote pour élire leurs représentants à Bruxelles. Et pour que l’ironie soit complète, c’est le parti antieuropéen de Nigel Farage, Brexit Party, qui arrive en tête de tous les sondages d’opinion. Vendredi, ce sera le tour des Irlandais et des Tchèques de voter. Ces derniers voteront le samedi aussi, aux côtés des Slovaques, des Lettons et des Maltais. Le reste des Européens, dont les Roumains, sont appelés aux urnes ce dimanche 26 mai.

    Au total plus de 400 millions de citoyens européens sont appelés au vote pour élire 751 députés pour un mandat de 5 ans. Le Parlement européen est donc une des plus nombreuses assemblées législatives du monde. Sa principale mission est d’adopter la législation à appliquer dans tous les Etats membres de l’Union, après la ratification par chaque parlement national. Le Parlement européen élabore, en collaboration avec la Commission européenne, le budget communautaire. C’est toujours le législatif européen qui élit le président de la Commission européenne et qui approuve la liste de commissaires. Une première discussion à ce sujet est prévue à Bruxelles tout de suite après le scrutin, le mardi 28 mai, dans le cadre d’une réunion informelle des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, convoquée par le président du Conseil Européen, Donald Tusk. A en croire les plus récentes estimations sur la présence aux urnes, plus d’un tiers de l’électorat européen devrait participer au scrutin, alors qu’un autre tiers se déclare être indécis. Pour rappel, lors du dernier scrutin européen, la participation des électeurs a été de 42% sur l’ensemble de l’Union.

    En Roumanie, l’âge minimal des candidats est fixé à 23 ans. 3 candidats indépendants et 13 partis et alliances sont en lice pour les 33 mandats dont la Roumanie dispose au Parlement européen. Toutefois, le 33e candidat commencera son mandat uniquement après la date où le retrait officiel de la Grande Bretagne du bloc communautaire aurait produit ses effets juridiques. En attendant, ce dimanche 26 mai, les Roumains ont à leur disposition 18.730 bureaux de vote en Roumanie et 441 à l’étranger. La plupart de ces derniers sont à retrouver en Italie et en Espagne, vu que chacun de ces deux pays accueille environ un million de Roumains. Un nombre plus important de bureaux de vote est également prévu en République de Moldova voisine, pays à population majoritaire roumanophone.

    Et puis, cette année, les élections européennes présentent une particularité pour les Roumains : le même jour, ils sont appelés à se prononcer sur la justice et la corruption, dans le cadre d’un référendum national convoqué par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Les Roumains doivent dire s’ils sont d’accord ou non avec l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour des actes de corruption et s’ils sont d’accord ou non avec l’interdiction des décrets gouvernementaux dans le domaine des infractions, des peines et de l’organisation judiciaire ainsi qu’avec la possibilité de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet des décrets gouvernementaux. Le référendum a un caractère consultatif. (Trad. Valentina Beleavski, Dominique)

  • 20.05.2019

    20.05.2019

    Elections – Les Européens de l’espace communautaire sont attendus cette semaine aux urnes pour élire un nouveau Parlement européen pour un mandat de 5 ans. Le scrutin démarre le 23 mai en Grande Bretagne et s’achèvera le 26 mai dans la plupart des Etats-membres, y compris en Roumanie. 751 eurodéputés seront élus, dont 33 Roumains. Par ailleurs, quelques milliers de personnes ont participé dimanche soir à Bucarest et dans d’autres villes roumaines à la manifestation « Tous pour l’Europe » – un événement cofinancé par la Commission européenne. Il fait partie de toute une série d’actions qui ont eu lieu ce dimanche dans 49 villes de 13 Etats membres de l’UE.

    Sondage – Près de la moitié des Roumains estiment que l’adhésion à l’UE a été bénéfique pour le pays, constate un sondage d’opinion publique réalisé à niveau national par l’institut INSCOP Research. Selon l’étude, environ 85% des Roumains estiment que le partenariat avec les Etats-Unis devrait être renforcé ou, du moins, maintenu au même niveau. Pour plus de 60% des personnes interrogées, la Russie a été et elle reste la principale menace à l’adresse de la sécurité de la Roumanie. Parmi les risques envisagés dans un proche avenir, les Roumains énumèrent la corruption (35%), une nouvelle crise économique (19%) ou bien une éventuelle guerre dans la zone (15%). Cette enquête a été réalisée sur un échantillon de 1050 personnes représentatif pour la population adulte de la Roumanie. Elle a été commandée par le Laboratoire d’analyse de la guerre informationnelle et de la communication stratégique de l’Institut des sciences politiques et des relations internationales de l’Académie Roumaine.

    Environnement – La capitale roumaine accueille, ces lundi et mardi, la réunion informelle des ministres de l’Environnement, organisée dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. A cet événement, co-présidé par le vice-premier ministre roumain Grațiela Gavrilescu et le ministre de tutelle, Ioan Deneș, participeront aussi les ministres de l’Environnement des Etats membres de l’Association européenne de libre – échange (AELE) et des pays candidats à l’adhésion européenne, ainsi que Miguel Arias Cañete, commissaire européen chargé de l’action climatique et de l’énergie et Karmenu Vella, commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche. Pendant la première session de cette réunion informelle, aura lieu un débat sur les changements climatiques, intitulé « Solutions novatrices pour un avenir à faibles émissions de carbone ; modalités permettant de mieux mettre en valeur les opportunités liées au mode de vie, à l’économie circulaire et à la planification spatiale ».

    Extradition – Extradé par les autorités de Madagascar, Radu Mazare, ex maire de Constanta (ville port roumaine à la Mer Noire), doit regagner le pays, ce lundi 20 mai, sous escorte policière. Il a été condamné définitivement à 9 ans de prison ferme dans un dossier de rétrocessions fictives de terrains. Radu Mazare a plusieurs condamnations en Roumanie, dont certaines ne sont pas définitives. Il se trouve à Madagascar depuis décembre 2017, où il a fait des démarches pour obtenir l’asile, invoquant des pressions politiques.

    Justice – La Haute Cour de Cassation et
    de Justice de Roumanie se penche à nouveau, aujourd’hui, sur le dossier des
    embauches fictives à la Direction pour la protection de l’enfance du
    département de Teleorman (sud). Il s’agit d’un dossier dans lequel le chef du
    Parti Social-Démocrate, Liviu Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre
    des députés de Bucarest, a déjà été condamné en première instance à 3 ans et 6
    mois de prison ferme pour instigation à abus de fonction. Liviu Drangea affirme
    toujours son innocence. Par ailleurs, les
    avocats des inculpés attendent une décision de la Cour Constitutionnelle qui
    doit se prononcer sur une saisine déposée par le député social-démocrate et
    ancien ministre de la Justice, Florin Iordache, qui dénonçait le fait que les
    chambres de 3 juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice avaient été
    constituées de manière non légale. Florin Iordache avait déposé cette saisine
    à l’époque où il remplissait la fonction de chef de la Chambre des Députés, ces
    attributions lui ayant été déléguées par Liviu Dragnea. Ce lundi donc, la Cour
    Constitutionnelle de Roumanie a reporté sa décision jusqu’au 5 juin. De même,
    elle a rejeté la saisine dans laquelle le Parti National Libéral (PNL, d’opposition)
    avait contesté la délégation des attributions mentionnées.

    Football – L’équipe de football roumaine CFR Cluj (nord-ouest) a remporté son 2e titre national consécutif et représentera la Roumanie dans les préliminaires de la Ligue des Champions. Elle est suivie par FCSB (ancienne Steaua Bucarest) et par Viitorul Constanta (sud-est), deux équipes qui joueront dans les préliminaires de la Ligue Europa.

    Intempéries – La météo est toujours instable en Roumanie en ce début de semaine, toutefois il fait chaud sur l’ensemble du territoire. Une alerte jaune aux orages et aux pluies à verse concerne le nord, le nord-est, le centre et le sud du pays jusqu’à mardi matin. Les précipitations pourraient dépasser les 25 litres/ m carré, voire les 50 l/m carré par endroits. L’avertissement à l’instabilité atmosphérique accentuée reste en vigueur sur l’ensemble du pays jusqu’à mardi soir. Le vent est assez fort en montagne, mais aussi dans l’est et le sud-est. Par ailleurs, les équipages de l’Inspection pour les situations d’urgence ont dû intervenir au département de Timis (ouest) suite à une tempête qui fait de nombreux dégâts. Samedi, l’est du pays était en difficulté, en raison de la pluie abondante qui a inondé les routes et les habitations. Ce lundi il fait pourtant chaud en Roumanie, avec des températures maximales allant de 18 à 29 degrés. 24 degrés sous un beau soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine des élections européennes

    La semaine des élections européennes

    Avec 751 élus, le Parlement européen est une des plus nombreuses assemblées législatives du monde. Sa principale mission est d’adopter la législation à appliquer dans tous les Etats membres de l’Union, après sa ratification par chaque parlement national. Le Parlement européen élabore, en collaboration avec la Commission européenne, le budget communautaire. C’est toujours le législatif européen qui élit le président de la Commission européenne et qui approuve la liste de commissaires. Les premières élections européennes ont lieu il y a 40 ans et, depuis, le pouvoir de cet organisme n’a cessé de croître. Le scrutin de cette année est marqué par les incertitudes concernant le Brexit, les débats sur l’avenir de l’Europe et l’Agenda stratégique pour 2019-2024.

    Les élections seront organisées dans tous les Etats membres de l’UE – le Royaume-Uni compris. Les Néerlandais et les Britanniques seront les premiers à se présenter aux urnes, le 23 mai. Un jour plus tard, le 24, les bureaux de vote s’ouvriront en Irlande et en République tchèque. Les électeurs de Lituanie, Malte et Slovaquie sont attendus aux urnes le 25 mai. Les citoyens des 21 autres Etats membres – dont la Roumanie – voteront le 26 mai.

    En Roumanie, l’âge minimal des candidats est fixé à 23 ans. 3 candidats indépendants et 13 partis et alliances sont en lice pour les 33 mandats dont la Roumanie dispose au Parlement européen. Les candidats ont encore quelques jours pour présenter leurs programmes et leurs projets. La campagne électorale a commencé le 27 avril et elle s’achèvera samedi matin. 18.730 bureaux de vote ont été mis sur pied en Roumanie et 441 à l’étranger. 4 millions et demi de bulletins de vote seront envoyés aux bureaux de l’étranger, soit le plus grand nombre de bulletins jamais distribués à l’étranger à un scrutin. Pour pouvoir exprimer leur option électorale, les citoyens roumains de plus de 18 ans doivent présenter leur carte d’identité. Les ressortissants roumains vivant dans un autre Etat de l’UE ont le droit de voter soit pour les candidats de la Roumanie, aux bureaux de vote organisés au sein des ambassades et des consulats, soit pour les candidats de leur pays de résidence.

    Cette année, les élections européennes présentent une particularité pour les Roumains : le même jour, ils sont appelés à se prononcer dans le cadre d’un référendum national convoqué par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis sur la justice et la corruption. Les Roumains doivent dire si, oui ou non, ils sont d’accord avec l’interdiction de l’amnistie et de la grâce pour des actes de corruption et si, oui ou non, ils sont d’accord avec l’interdiction des décrets gouvernementaux dans le domaine des infractions, des peines et de l’organisation judiciaire ainsi qu’avec la possibilité de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet des décrets gouvernementaux. Le référendum a un caractère consultatif. (Trad. Dominique)

  • 04.05.2019

    04.05.2019

    Sondage – A moins de trois semaines des élections européennes, les populaires européens du PPE sont donnés pour favoris avec une estimation de 170 sièges occupés, suivis par l’Alliance progressiste des Socialistes et des Démocrates, 149 mandats, selon le site politico.eu. En Roumanie, les statistiques placent le Parti Social Démocrate, au pouvoir, en tête du classement avec 9 mandats, un mandat de plus par rapport au PNL et deux mandats de plus par rapport à l’Alliance 2020 USR-PLUS, les deux en opposition. Selon les sondages, l’Alliance des libéraux et des démocrates, ALDE, partenaire de la coalition au pouvoir et le parti Pro Roumanie de l’ex premier ministre roumain, Victor Ponta brigueraient chacun, 4 mandats. Selon le site européen politico.eu, ni l’UDMR, ni le Parti du Mouvement populaire de l’ancien chef d’Etat, Traian Basescu, n’obtiendrait aucun siège au sein de la future Assemblée législative européenne.

    Sommet – Les dirigeants européens se réuniront en sommet extraordinaire le 28 mai prochain, deux jours après les élections européennes, pour discuter de la future Commission européenne et de l’identité du successeur de Jean-Claude Juncker à sa présidence. La nomination officielle devrait avoir lieu les 20 et 21 juin. On s’attend à ce que le président du Conseil européen, Donald Tusk, officialise l’agenda pendant le sommet extraordinaire prévu la semaine prochaine, en Roumanie. Vendredi, le chef de l’Etat roumain a eu une entrevue avec le premier ministre italien, Giuseppe Conte. L’occasion pour le leader roumain de souligner l’importance du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu le 9 mai, à Sibiu. L’événement portera sur les priorités de l’UE pour les 5 années à venir et se donnera pour but d’identifier des solutions aux problèmes auxquels se confronte l’Union. Le sommet de la semaine prochaine réunira des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, 36 délégations officielles, 400 invités de haut rang, 900 journalistes et une centaine d’interprètes. La Roumanie assure actuellement la présidence tournante de l’UE.

    Incendies – Plus de 31 milliards d’euros ont été déboursés en 2017, par l’UE, pour lutter contre le risque d’incendies, lit-on dans un rapport Eurostat. Quelque 300.000 pompiers ont été recensés, sur l’ensemble de l’Union ces deux dernières années. Sur l’ensemble des pays communautaires, ce sont la Roumanie et la Bulgarie qui affichent la part la plus élevée des dépenses publiques consacrée à la protection contre les incendies. Pourtant, elles se situent en queue du classement quant il s’agit de la part des dépenses par tête d’habitant. 24 euros seulement en Roumanie et 21, en Bulgarie, par rapport à 113 euros, par exemple, au Luxembourg.

    Maladies– Les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de mortalité chez les Roumains, a tiré la sonnette d’alarme le Ministère de la Santé, en ce samedi, 4 mai, décrété Journée nationale du Cœur. Selon les spécialistes, les Roumains qui succombent aux maladies cardiaques sont trois fois plus nombreux que ceux qui meurent des suites d’un cancer. Du coup, le Ministère a décidé de mettre en place à partir de cet été un programme de dépistage national censé identifier les personnes à risque cardiovasculaire. D’une durée de 5 ans, le programme financé à hauteur de 20 millions d’euros de fonds européens non remboursables, s’adressera à quelque 170.000 personnes. Les maladies cardiaques représentent la première cause de mortalité des Européens.

    Fontaines – Une nouvelle saison de spectacles eau, son et lumière débutera samedi soir Place de l’Union, au cœur de la capitale roumaine. Cette année, la Symphonie de l’Eau comme on a nommé le spectacle offert chaque weekend, d’ici fin octobre, par les fontaines de Bucarest aura comme thème les valeurs de la culture, du sport, de la littérature et de l’innovation de Roumanie. Les jets d’eau ont été remis en fonction l’année dernière après un long processus de modernisation. Ainsi, la fontaine principale est dotée de quatre écrans d’eau censés créer une plate-forme multimédia géante dont l’effet tridimensionnel est unique en Europe. Construites à la fin des années 80, en pleine période communiste de Nicolae Ceausescu, les 44 fontaines s’égrenant sur un kilomètre et demie, constituent un des systèmes de ce genre les plus longs du monde.

    Décébal – Le portrait géant de l’ancien roi dace, Decebal, taillé en pierre, l’objectif touristique le plus visité des gorges roumaines du Danube, est depuis vendredi soir éclairé pendant la nuit. Réalisé entre 1994 et 2004 par 12 sculpteurs- alpinistes, le basrelief, de 55 mètres de haut et de 25 de large est la plus grande sculpture en pierre d’Europe. Dernier roi des Daces, Decebal a perdu la guerre face à l’Empereur romain, Trajan qui a transformé la Dacie en province romaine. Pour ne pas être capturé, Decebal s’est suicidé.

    Météo – Il fait chaud et beau en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-est du pays. Le ciel demeure couvert sur le nord et le nord-est, où des pluies et des orages pourraient faire leur apparition. Les températures maximales du jour vont de 17 à 27 degrés, plus élevées dans la partie méridionale du pays. 23 degrés à midi, à Bucarest.

  • La Roumanie, à nouveau sous la loupe du Parlement européen

    La Roumanie, à nouveau sous la loupe du Parlement européen

    En novembre 2018, le Législatif communautaire adoptait une résolution exprimant sa préoccupation à légard des récents changements opérés dans le système judiciaire de Roumanie, promus par le majorité de gauche Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates. Des changements qui risquent de mettre en danger la séparation des pouvoirs dans lEtat et de miner la lutte contre la corruption, est-il dit dans la résolution mentionnée.



    Six mois après, un nouveau débat des partenaires européens sur lEtat de droit en Roumanie na rien apporté de neuf ni de bon. Au contraire, ils ont renouvelé leur avertissement: le pouvoir en place à Bucarest se doit de revenir urgemment sur la voie des réformes et de poursuivre la lutte contre la corruption. Voici ce que déclarait la commissaire européenne à la Justice, Věra Jourová: Le processus de réforme doit vite avancer et non pas reculer. Si besoin est, la Commission usera de tous les moyens dont elle dispose. La situation actuelle en Roumanie risque sérieusement de régresser en ce qui concerne lEtat de droit, notamment en matière dindependence du pouvoir judiciaire et de lutte contre la corruption. Ce qui sest passé à loccasion du processus de désignation du procureur en chef du futur Parquet européen na pas été de nature à clarifier les choses .



    La commissaire Jurova faisait référence au cas de lex cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kovesi, dont la candidature à la tête du futur Parquet européen est fortement appuyée par le Législatif communautaire, mais entravée, dans une égale mesure, par les autorités de Bucarest, y compris par le biais de ce que daucuns appellent des chicanes judiciaires, qui nont pas échappées à lœil vigilant de Bruxelles.



    Le député européen social – démocrate Dan Nica a tenu à expliquer pourquoi Mme Kovesi naurait pas été digne doccuper cette haute fonction dans la magistrature européenne. Dan Nica: En 2009, le procureur général de la Roumanie a signé le premier protocole secret avec les services de renseignement. Ce procureur général nétait autre que Mme Kövesi. Cela fait deux ans que lon assiste au dévoilement dune longue série de protocoles secrets conclus avec les services de renseignement. Les Roumains ont pu apprendre que ces protocoles ont mené à des abus et à des injustices abominables.



    Cristian Preda, député européen issu de lopposition, a accusé le pouvoir en place davoir commis des abus en matière de Justice. Cristian Preda: Le régime de Bucarest nest plus un Etat de droit, parce que la coalition majoritaire, au pouvoir depuis 2016, met une pression énorme sur les juges, les procureurs, sur tous les magistrats, pour les obliger à revenir sur les décisions définitives et à ne pas poursuivre les faits de corruption.



    Certains députés européens de létranger ont critiqué labsence dun représentant de lExécutif roumain lors du débat au Parlement européen, dautant plus que la Roumanie exerce la présidence tournante du Conseil de lUE. A la différence du précédent débat sur ce même sujet, ce dernier na pas débouché sur ladoption dune résolution. (Trad. Mariana Tudose)


  • 15.04.2019

    15.04.2019

    Procès – Nouvelle
    audience, aujourd’hui, à la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie,
    du pourvoi en appel du président du Parti social-démocrate, Liviu Dragnea,
    contre sa condamnation à 3 ans et demi de réclusion, prononcée en première
    instance dans le cadre de l’affaire des embauches fictives à la Direction
    générale d’assistance sociale et de protection de l’enfant (DGASPC) du département de Teleorman (sud). La
    procédure d’appel est passée par plusieurs délais, à cause des controverses
    autour de la composition des formations de cinq juges de la haute Cour. C’était
    en juin 2018 que la Cour suprême a condamné M. Dragnea pour instigation à abus
    de fonctions. Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption (DNA) l’accusent
    d’avoir ordonné l’embauche fictive de deux adhérentes sociales-démocrates à la DGASPC, à l’époque où il était président du
    Conseil départemental Teleorman. Les deux femmes avaient été payées comme
    fonctionnaires publiques alors qu’elles auraient travaillé pour le Parti
    social-démocrate (PSD). Liviu Dragnea se déclare innocent de toutes les
    accusations.






    Infrastructure – La première ministre roumaine Viorica
    Dăncilă a annoncé la signature, dimanche à Bucarest, de trois contrats d’infrastructure concernant
    la construction d’un tronçon de 13 km de l’autoroute Piteşti-Sibiu, qui
    traversera les Carpates méridionales, la construction d’un tronçon de 18 km du
    nouveau Périphérique sud de Bucarest, et la construction de la ligne de métro
    M5, de la capitale.




    Strasbourg -
    Le Parlement européen se réunit aujourd’hui, dans sa dernière session à Strasbourg.
    A l’agenda, figure, entre autres, un débat consacré au respect des principes de
    l’Etat de droit en Roumanie. Le Législatif communautaire avait adopté, l’année
    dernière, une résolution où il exprimait sa préoccupation relative aux récentes
    modifications opérées dans le système judiciaire roumain, qui mettraient en
    danger la séparation des pouvoirs et affaiblirait la lutte contre la corruption.
    Le présent débat donne cours à une proposition du Groupe des Populaires européens,
    sans qu’il y ait une résolution à la clé.














    Luxembourg
    – Le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea, préside
    aujourd’hui à Luxembourg la réunion du Conseil Agriculture et Pêche de l’Union
    européenne. C’est le troisième Conseil présidé par la Roumanie depuis le début
    de son mandat à la présidence tournante du Conseil de l’UE. Les ministres
    aborderont des sujets liés au paquet de réforme de la PAC post 2020, le Règlement
    des plans stratégiques de la PAC, et procéderont à un échange d’opinions sur l’architecture
    verte, la recherche et l’agriculture.


    Santé – Dans
    le cadre du mandat de la Roumanie à la présidence tournante du Conseil de l’Union
    européenne, Bucarest accueille aujourd’hui la Réunion informelle des ministres
    de la santé des 28. Deux sessions d’échanges sont prévues : la première
    consacrée à l’accès des malades à des médicaments et à des traitements
    innovants et chers, la seconde – aux informations sur l’assistance médicale
    transfrontalière et la mobilité des patients. La présidence roumaine du Conseil
    de l’UE considère que la garantie de l’accès aux soins de santé pour tous les
    citoyens européens est un pilier central de la politique de santé de l’Union et
    que les investissements dans le secteur de la santé constituent un élément
    crucial pour réduire les disparités sociales et économiques.




    Visite – La
    première ministre roumaine Viorica Dăncilă a eu aujourd’hui un entretien avec
    son homologue vietnamien, Nguyen Xuan Phuc, qui fait une visite en Roumanie, la
    première d’un chef de gouvernement du Vietnam depuis 1989. Les deux pays ont
    enregistré une croissance économique solide ces dernières années, ce qui
    indique un potentiel de coopération économique bilatéral très amples, a souligné
    la première ministre Viorica Dăncilă. Elle a aussi souligné l’existence d’opportunités
    de coopération économique multiples dans des domaines tels l’énergie, le
    pétrole et le gaz naturel, l’industrie automobile, la technologie de l’information
    et l’agriculture. Bucarest souhaite que le Vietnam devienne un partenaire
    important de la Roumanie en Asie du Sud-Est, a ajouté Mme Dăncila. A cette
    occasion, le ministère roumain de l’agriculture et du développement rural et l’Autorité
    nationale sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité des aliments du Vietnam ont
    signé un mémorandum de coopération.


    Motions – Le Parlement
    de Bucarest débat aujourd’hui les motions de l’opposition concernant la
    justice, l’économie et le système énergétique. Le Sénat a reporté, deux fois la
    semaine dernière, pour manque de quorum, le débat sur la motion déposée par le
    Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR) contre le
    ministre de la justice, Tudorel Toader, auquel les signataires du document
    demandent de renoncer à ce qu’ils appellent les modifications nocives de la
    législation pénale et de prendre en compte les recommandations des experts
    internationaux. Le leader du Parti social-démocrate (PSD) (principale
    composante de la coalition gouvernementale), Liviu Dragnea, a déclaré que les
    sociaux-démocrates considéraient que le ministre de la justice, Tudorel
    Toader, les avait bernés quant à l’adoption de plusieurs ordonnances d’urgence
    relatives à ce domaine. Les sénateurs débattent également la motion du PNL et
    de l’USR contre le ministre des finances, Eugen Teodorovici, qu’ils accusent d’avoir
    pris des mesures à effet négatif sur l’économie. Les députés examinent aussi la
    motion contre le ministre de l’énergie, Anton Anton. Les libéraux affirment
    vouloir attirer l’attention sur la hausse des tarifs de l’électricité et du gaz,
    et sur l’absence d’investissements, qui met en danger la sécurité énergétique
    du pays.

    Météo – Le temps
    est en train de s’améliorer du point de vue des précipitations, en Roumanie,
    mais il reste plus froid que d’habitude pour la saison. Les températures
    maximales se situent entre 8° et 17°, avec 10° à Bucarest à midi.

  • Le flash info 27.03.2019 (mise à jour)

    Le flash info 27.03.2019 (mise à jour)

    Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis à discuté mercredi, à Bucarest, avec les représentants des magistrats de la situation du système judiciaire roumain. Mardi, le chef de l’Etat a reçu des représentants de la société civile de Roumanie, pour des consultations sur l’organisation d’un référendum sur la justice. Une des organisations participantes a annoncé, à la fin de la réunion, que le référendum en question sera bien tenu le 26 mai, date des élections européennes. APADOR-CH, une association roumaine de défense des droits de l’Homme, critique quant à elle l’organisation d’une consultation publique en même temps que les élections pour le Parlement européen. Selon eux, une telle consultation des citoyens ne peut être utilisée pour influencer le résultat des élections. L’association précise que même si la Cour constitutionnelle avait décidé récemment que l’organisation simultanée d’un référendum et des élections européennes était en accord avec la loi fondamentale du pays, il n’est pas évident que le référendum sert à solutionner des problèmes d’intérêt national.

    Motion – Dans une nouvelle motion simple auprès de la Chambre des députés, le PNL et l’USR, en opposition, ont demandé mercredi au ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, de renoncer aux modifications législatives « nocives », de soutenir l’initiative de dissoudre la Section spéciale d’investigation des magistrats et de respecter les recommandations des institutions internationales. Si le ministre ne répond pas aux sollicitations, alors il faudrait démissionner, affirment les initiateurs de la motion. Mercredi encore, le PNL et le PMP ont adressé à la Chambre des députés une motion simple visant le ministre des Transports, Razvan Cuc. Selon les signataires du document, depuis le début de son mandat, deux domaines stratégiques de l’économie- les Transports ferroviaires et aériens traversent une crise sans précédent suite à des décisions irresponsables.

    Protestation – Les représentants de la Fédération des Syndicats des Transports et des services publics de Roumanie ont été présents mercredi, à Strasbourg, au rassemblement organisé par la Fédération européenne des travailleurs des transports. La manifestation a été le point de clôture de la campagne pour une Europe équitable dans le domaine des transports lancée par la Fédération européenne il y a une semaine. Les travailleurs des transports de 41 pays, membres de la Fédération européenne, demandent l’arrêt du dumping social et de l’exploitation salariale des transporteurs européens, des emplois corrects, un transport sûr et accessible pour tous les citoyens, mais aussi l’arrêt de la compétition déloyale dans ce domaine. La démonstration vise aussi à montrer l’unité, la solidarité et le pouvoir du mouvement syndical européen.

    Européennes – Le parti national libéral, d’opposition, a déposé mercredi la liste de ses candidats aux élections européennes du 26 mai prochain, auprès du Bureau électoral central. Rareş Bogdan, tête de liste du parti, a déclaré désirer un changement radical de la manière de faire de la politique, tant au niveau de la Roumanie qu’au niveau européen. Mercredi toujours, l’UDMR et le parti Pro Romania de l’ancien premier ministre Victor Ponta ont fait de même. La liste Pro Romania est menée par Victor Ponta, suivi par l’actuelle commissaire européenne du Développement régional, Corina Cretu, puis par l’ancien premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă. L’ancien président roumain, Traian Basescu,
    espère, lui aussi, à occuper un siège dans la future Assemblée législative
    européenne de la part du Parti du Mouvement populaire. Mardi déjà, le PSD, l’ALDE et l’Alliance 2020 USR-PLUS s’étaient lancés dans la course. La ministre Rovana Plumb mène la liste du PSD, principal parti de gouvernement. L’actuelle euro-parlementaire Norica Nicolai mène la liste de l’ALDE, alors que Dacian Ciolos, ancien chef du gouvernement de Bucarest et commissaire européen à l’Agriculture ouvre la liste de l’Alliance 2020 USR-PLUS. Jeudi sera le dernier jour pour déposer la liste des signatures nécessaires aux partis qui veulent se lancer dans la course au Parlement européen.

    Sports – La sélection roumaine de football a battu mardi, à Cluj, les Iles Féroé lors d’un match du Groupe F de qualification au Championnat européen de football, de l’année prochaine. Samedi, les Tricolores avaient déjà perdu un premier match devant la Suède. Dans le même groupe, l’Espagne a battu Malte, alors que la Norvège et la Suède ont terminé à égalité. Pour l’instant, la Roumanie occupe la troisième position dans le Groupe F, derrière l’Espagne et la Suède. En volleyball féminin, l’équipe vice-championne de Roumanie et d’Europe, CSM Alba Blaj, a subi, mardi, une nouvelle défaite devant l’équipe italienne Busto Arsizio, dans le match retour de la finale de la Coupe CEV, 3 sets à 1. Les Italiennes avaient aussi remporté le match-aller, 3 sets à 0.

    Météo – En Roumanie, les températures resteront légèrement en dessous des normales saisonnières sur la plupart du territoire. Le ciel sera variable, plutôt nuageux dans le nord où des pluies éparses pourront faire leur apparition. Les températures maximales iront de 6 à 15 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    Le début des négociations
    entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne concernant la
    désignation du premier procureur en chef du futur Parquet européen n’échappe à
    aucune rédaction de presse. Autre sujet qui fait le
    tour des rédactions – la déclaration du président de la Roumanie, Klaus
    Iohannis, concernant un éventuel référendum sur la justice, organisé
    simultanément avec les élections européennes du 26 mai.


  • De l’Etat de droit aux fonds européens

    De l’Etat de droit aux fonds européens

    A une ample majorité, le Parlement européen a
    voté la proposition de règlement de la Commission européenne par laquelle un
    pays de l’Union peut rester dépourvu de fonds européens si ses pouvoirs publics
    mettent en danger l’Etat de droit. Une telle mesure avait été évoquée avec
    insistance, sur la toile de fond des dérapages autoritaristes des gouvernements
    libéral de Hongrie et conservateur de Pologne. Le cabinet et la majorité de
    gauche de Bucarest ont également été visés par des critiques dures des
    institutions européennes et de la majorité des députés européens. Ils
    considèrent comme des écarts à l’Etat de droit une partie des modifications
    apportées aux lois de la Justice et à la législation pénale, la manière dont le
    pouvoir tente de remplacer les chefs des principaux Parquets et l’intervention
    disproportionnée des forces de l’ordre au grand meeting antigouvernemental
    d’août dernier. La proposition de règlement prévoit que la Commission européenne, assistée d’un groupe d’experts
    indépendants, puisse décider si l’Etat de droit est mis en danger dans l’un des
    pays membres, que ce soit par voie de justice ou par l’absence de mesures
    appropriées de lutte contre la fraude et la corruption. La Commission devra par
    la suite proposer des mesures censées sanctionner l’Etat défaillant, en
    fonction de la gravité des écarts constatés.

    Les sanctions peuvent être la
    réduction ou l’arrêt complet des virements de fonds européens en direction de
    l’Etat défaillant.La décision de
    la Commission ne pourra être appliquée qu’après avoir reçu l’aval du Parlement
    européen et du Conseil des ministres. L’Etat visé a l’obligation de continuer
    les paiements aux bénéficiaires de fonds européens du budget national, si
    l’argent en provenance de l’UE est bloqué. L’eurodéputé roumain Marian Jean
    Marinescu, du groupe des populaires, a voté pour cette proposition, mais il
    affirme qu’elle doit être améliorée : « C’est difficile quand on vote pour quelque
    chose qui pourrait avoir des implications sur son propre pays. Dans le même temps,
    il faut respecter certains principes. Il est évident que les fonds européens
    doivent respecter absolument toutes les règles. Au moment où il y a des
    défaillances au sujet de l’Etat de droit, il peut y avoir des implications sur
    le budget, bien entendu. Et c’est pourquoi je crois qu’en fin de compte un tel
    règlement doit exister, mais il doit être amélioré, donc maintenant, il y a des
    éléments dans sa forme qui doivent être ajustés. Il faut qu’il existe une
    proportionnalité entre la peine et le fait, comme partout.
    », a-t-il affirmé.


    La députée
    européenne Norica Nicolai, de l’ALDE, s’est opposée à cette proposition ;
    elle s’explique : « La grande majorité des Etats membres plus
    récents, mais non seulement, mais aussi l’Espagne, le Portugal, l’Italie,
    craignent que leurs gouvernements ne soient le sujet d’une formule abusive que
    la Commission peut promouvoir dans la suspension des fonds. Promouvoir un
    acte réglementaire qui n’impose aucun
    critère objectif d’appréciation et laisser à la portée de fonctionnaires de la
    Commission européenne d’analyser les situations de violation de l’Etat de
    droit, sans définition, sans critères, c’est inacceptable. »
    , a-t-elle déclaré.



    Jusqu’à l’adoption, le
    règlement doit parcourir un itinéraire compliqué et doit être adopté à
    l’unanimité par les chefs d’Etats et de gouvernements. Cette proposition figure
    dans le projet de budget européen pour l’exercice financier 2021-2027. (Trad. : Ligia Mihăiescu)

  • Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Deux semaines après la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Strasbourg, pour présenter les priorités de ce mandat de six mois. Quelques jours auparavant, les principaux responsables politiques de l’Europe communautaire, à savoir, les présidents de la Commission, Jean-Claude Juncker, du Conseil, Donald Tusk, et du Parlement européen, Antonio Tajani, avaient participé à Bucarest au lancement officiel de cette présidence. Si l’ambiance de la réunion accueillie par l’Athénée roumain a été festive, les discussions de Strasbourg se sont avérées ciblées et pas mal de fois polémiques.



    Le Brexit et les négociations sur le cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers les plus compliqués que Bucarest aura à gérer pendant son mandat, a rappelé la première ministre roumaine. Au total, 257 dossiers seront débattus en l’espace de seulement quatre mois, vu que le mois de mai marquera le début de la campagne électorale pour les élections européennes, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Il est important de « montrer aux citoyens de l’UE que les institutions européennes travaillent pour eux », a-t-elle souligné.



    L’Europe a toujours su surmonter les obstacles, renaître après les épisodes moins fastes de l’histoire, a encore déclaré à Strasbourg, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă. Elle a promis que la cohésion, en tant que principe fondamental, se trouverait au centre de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE: Il s’agit de la cohésion politique, illustrée par le besoin d’unité entre les Etats membres, de la cohésion économique et territoriale, afin de réduire les écarts de développement entre les Etats membres et les régions, ainsi que de la cohésion sociale, importante pour la préservation des quatre liberté du marché intérieur de l’Union.”



    Bucarest a également en vue la règlementation de l’Union de l’énergie, la gestion cohérente des flux migratoires, au travers de la coopération entre les pays d’origine et ceux de transit, ainsi que l’extension du mandat du Parquet européen. Une attention particulière sera accordée aux Balkans occidentaux, a ajouté Mme Viorica Dăncilă. Elle a par ailleurs déclaré que report de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen est perçu par les Roumains comme un manque d’équité”.



    Conformément à la procédure, après l’allocution de la première ministre roumaine, les groupes politiques au sein du Législatif communautaire ont exprimé leurs points de vue. Les sociaux-démocrates européens, groupe auquel est affilié le Parti social-démocrate de Bucarest, principale formation politique de la coalition au pouvoir, ont exprimé leur soutien à l’agenda présenté par Mme Viorica Dancila. Ils ont mis en exergue la nécessité de créer un marché unique de l’énergie, de résoudre le problème de la migration et d’assurer la sécurité aérienne de l’Union.



    Pour leur part, les députés européens libéraux et écologistes n’ont pas hésité à critiquer l’état de choses en Roumanie, où le fait que la coalition majoritaire PSD-ALDE ignore les protestations civiques et souhaite changer les lois de la justice et les Codes pénaux est perçu comme une tentative de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte anti-corruption. (Trad. Mariana Tudose)


  • A la Une de la presse roumaine 16.01.2019

    A la Une de la presse roumaine 16.01.2019

    Les effets de la taxe dite « sur la cupidité » sur l’évolution des sociétés cotées à la Bourse de Bucarest, les échos produits par le discours de la première ministre Viorica Dancila au Parlement de Strasbourg et la sanction infligée par le Conseil national de l’Audiovisuel a une chaîne télé d’infos se retrouvent parmi les titres des quotidiens de ce mercredi matin.