Tag: Parlement européen

  • 19.12.2019

    19.12.2019

    Révolution – Le Parlement européen marquera aujourd’hui les 30 ans écoulés depuis
    la Révolution anticommuniste de décembre 1989. Le législatif européen adoptera, pour la
    première fois, une position officielle sur cet événement décisif de l’histoire récente
    de la Roumanie. Le projet de la résolution reconnaît que c’est le sacrifice des
    manifestants pacifiques qui a ouvert la voie de la transition de la Roumanie vers
    la démocratie. Le texte précise que 1.142 personnes ont perdu la vie pendant la
    Révolution roumaine, plus de 3.000 autres ont été grièvement blessés et
    plusieurs centaines ont été retenus illégalement et torturés. Dans le même
    temps, les parlementaires européens recommanderont aux autorités roumaines d’intensifier
    leurs efforts pour faire la lumière sur le cours précis des événements qui,
    même 30 ans après, n’est toujours pas connu. En Roumanie, les commémorations à
    la mémoire des héros de la Révolution continuent aujourd’hui. Il y a
    précisément trois décennies, les ouvriers des fabriques de Timişoara commençaient un
    mouvement de grève et la première organisation de révolutionnaires était créée
    exactement avant la chute du dictateur Nicolae Ceauşescu : Frontul Democrat Român,
    le Front démocratique roumain.






    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué jeudi l’abrogation
    de la Loi relative au recours compensatoire. Cela fait suite à l’adoption, le 4
    décembre, de la proposition d’abroger la loi par la Chambre des députés. L’acte
    normatif initial, adopté par le gouvernement précédent dirigé par le Parti
    social-démocrate, a été très controversé. Il a permis la mise en liberté de
    manière anticipée de plusieurs milliers de détenus, dont certains, condamnés
    pour des faits graves, ont récidivé. Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu,
    expliquait récemment que la rédaction défectueuse de la loi avait mis en danger
    les citoyens de la Roumanie. Il a précisé que le ministère qu’il dirige avait
    élaboré un texte transitoire comprenant des mesures à appliquer à l’avenir dans
    les centres pénitentiaires dont la situation précaire a généré de nombreuses
    requêtes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Les autorités souhaitent
    surtout améliorer les conditions de détention.






    Trafic – Les autorités roumaines ont pris des mesures supplémentaires pour
    améliorer le trafic dans les points de passage frontaliers durant les fêtes de
    fin d’année. L’on attend une hausse importante du nombre de personnes en
    transit, surtout à la frontière avec l’espace Schengen. Pour éviter les bouchons,
    la police aux frontières a disposé une augmentation des effectifs, adapté aux
    variations du trafic et allant jusqu’à la capacité maximale permise par l’infrastructure
    de chaque point de passage. Selon les autorités, plus de 4.200 garde-frontières
    surveillent et contrôlent les frontières nationales chaque jour, et des couloirs
    supplémentaires de transit seront ouverts en cas d’afflux important.






    Culture – Le théâtre national « Radu Stanca » de Sibiu présente
    aujourd’hui, à Bruxelles, dans le cadre du festival Europalia, le spectacle « Povestea prinţesei
    deocheate » / « La princesse écarlate », écrit et mis en scène
    par Silviu Purcărete. La présidente de la Commission Européenne,
    Ursula von der Leyen, et le président du
    Conseil de l’UE, Charles Michel, assisteront à la représentation. Le texte, inspiré
    par une pièce de théâtre kabuki de Tsuruya Namboku IV, est riche en histoires d’amour et de vengeance, en crimes et réincarnations. Le spectacle de Purcărete utilise ces thèmes
    avec humour et ironie, dans un dialogue passionné entre les cultures japonaise
    et européenne. La pièce sera également jouée aux Jeux olympiques de Tokyo en
    2020.








    Météo – En Roumanie, les températures
    restent largement au-dessus des normales saisonnières pour la deuxième moitié
    du mois de décembre. Les maximales vont de 7 à 17°C, avec 11° et un ciel bleu à
    midi à Bucarest.

  • Débat au Parlement européen sur la Révolution anticommuniste en Roumanie

    Débat au Parlement européen sur la Révolution anticommuniste en Roumanie

    La Roumanie va commémorer, dimanche prochain, les 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste. Le 22 décembre 1989, sous la pression de plusieurs centaines de milliers de manifestants, le dictateur Nicolae Ceauşescu quittait le siège du Comité central du parti communiste à bord d’un hélicoptère Nicolae Ceauşescu et son épouse allaient être capturés et exécutés le jour de Noël, après un jugement sommaire, dans une caserne militaire de la ville de Târgovişte (sud). La Roumanie a été l’unique pays d’Europe centrale et de l’Est où le renversement du régime a été ensanglanté. La répression a été instaurée dès l’éclatement de la révolution, le 16 décembre, à Timisoara, dans l’ouest du pays. Toutefois, la plupart des plus d’un millier de tués sont tombés victimes, après la fuite de Ceauşescu, des soi-disant terroristes, dont l’identité n‘est toujours été établie.



    Lundi soir, le Parlement européen, réuni en séance plénière à Strasbourg, a accueilli un débat consacré à la 30e commémoration de la Révolution anticommuniste de Roumanie. Une déclaration de la Commission européenne a été présentée, en première. Elle remémore les violences qui ont marqué la révolte des Roumains et leur tentative de renverser le régime communiste oppressif. Adina Vălean, eurodéputée roumaine représentante du PNL – PPE et commissaire européenne aux Transports, a lu, devant le plénum du Parlement européen, la Déclaration de l’Exécutif de Bruxelles. Le document met en exergue la nécessité de rendre hommage au sacrifice des Roumains et que l’Europe veille à ce que pas une nation n’ait plus à subir de tels événements sanglants. Voici ce que Adina Vălean a déclaré en exclusivité pour Radio Roumanie internationale: “Il est important de garder vivant le souvenir collectif de ces événements-là, de l’effort extraordinaire et du prix du sang que les Roumains ont payé pour leur liberté. La résolution du Parlement européen les rappellera elle aussi aux hommes politiques, aux anciens comme aux jeunes, car beaucoup des parlementaires européens issus d’autres Etats membres sont très jeunes. Il est bon que nous ayons un tel débat, car les dangers de la dictature, du populisme, des attaques contre les fondements de la démocratie ne disparaissent jamais. Tout cela doit être présent à l’esprit des hommes politiques, lesquels se doivent d’agir ensemble afin de nous épargner un avenir à l’image du passé des Roumains.



    L’eurodéputée roumaine sociale-démocrate Carmen Avram déclarait, au micro de RRI, que le document que le Législatif communautaire devrait adopter jeudi “est une résolution qui exige que la lumière soit faite sur la Révolution de 1989. Au bout de 30 ans, c’est vraiment une honte pour le pays de n’avoir toujours pas de réponses. Il est inadmissible que les 20 millions de Roumains aient autant de variantes là-dessus, car, à défaut de vérité, chacun a imaginé son propre scénario. Il est très important que l’on parle aujourd’hui de la révolution en Roumanie et que l’on vote cette résolution. J’espère que cela va ramener à l’esprit des Européens la situation en Roumanie et qu’ils seront plus attentifs à ce qui se passe dans leurs propres pays et sur le continent. En plus, après cette résolution, il nous faudrait voir si notre histoire récente est suffisamment étudiée à l’école et sinon redoubler d’efforts en ce sens.”



    Les 3 décennies écoulées depuis la révolution anticommuniste ont également été marquées lundi par une réunion solennelle du Parlement de Bucarest. Installé, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, par les troupes d’occupation soviétiques, le régime communiste a été officiellement condamné en 2006 comme étant criminel et illégitime. Il a fait, selon les historiens, au moins 600 mille victimes en l’espace d’un demi-siècle.


  • Christian Canoën (France) – Que devient Clotilde Armand ?

    Christian Canoën (France) – Que devient Clotilde Armand ?

    Pour ceux qui ne le sauraient pas, Clotilde Armand, 46 ans, est une femme d’affaires et femme politique, ingénieure française qui a étudié à l’Institut de technologie du Massachussetts et à l’Ecole centrale de Paris, conformément à son site personnel. Sa grand-mère paternelle était la cousine de l’écrivain Jean Giraudoux, alors que sa grand-mère maternelle était la fille du comte de Champs de Saint-Léger. Elle est Roumaine par adoption, mariée au mathématicien roumain Sergiu Moroianu, chercheur à l’Académie roumaine. Elle dit avoir choisi de vivre en Roumanie parce que son époux est Roumain. Ils se sont connus pendant leurs études au MIT. Ils s’établissent d’abord en Roumanie, puis en Allemagne et en France, mais reviennent à Bucarest pour y vivre. Se sentant proche des Roumains, Clotilde Armand obtient la nationalité roumaine en 2015.



    Après avoir été conseillère municipale de l’Union Sauvez la Roumanie, elle est devenue députée européenne roumaine dans le groupe Renaissance de l’Europe. Clotilde Armand a notamment travaillé pour des compagnies telles Airbus, GDF Suez et Egis. Ancien manager à succès, elle souhaite défendre les intérêts de la Roumanie à Bruxelles. « Je ressens une très forte responsabilité. Je dois être la voix des citoyens de Roumanie et d’Europe de l’Est », a-t-elle déclaré, avant de poursuivre en disant qu’il faut « éviter les fractures entre l’Est et l’Ouest, mais aussi rétablir les échanges équilibrés entre l’ancienne et la nouvelle Europe. » Parmi les directions principales d’action de son programme, notons le développement de l’infrastructure avec un appui communautaire, la négociation des fonds, notamment pour deux autoroutes, un soutien institutionnel réel de l’Europe pour la rédaction des cahiers des charges — un grand problème en Roumanie pour les projets d’infrastructure, et elle soutient l’idée que les fonds non utilisés, par incapacité gouvernementale, se retrouvent dans les budgets ultérieurs, pour ne pas pénaliser le développement d’ensemble du pays — lit-on sur le site de l’Alliance USR-PLUS. Pour assurer un développement en perspective, elle souhaite que dans le budget pour la recherche et l’innovation, la Roumanie bénéficie d’un soutien consistant afin de constituer des pôles régionaux actifs, étant donné le potentiel existant dans les TIC, par exemple. En plus, comme environ 200.000 Roumains quittent le pays chaque année, elle souhaite qu’avec l’aide des fonds européens, ils reviennent investir à domicile.



    Même si elle est députée européenne maintenant, Clotilde Armand n’abandonne pas l’idée d’une candidature aux municipales prévues l’année prochaine. En fait, elle a gagné les élections internes de l’Union Sauvez la Roumanie pour être leur candidate à la mairie du 1er secteur de Bucarest. « Je lutterai pour que les Roumains retrouvent leur dignité individuelle et nationale, pour qu’ils assument un rôle actif dans la construction d’une Europe puissante », a-t-elle encore déclaré. Voilà, M Canoën.

  • 28.11.2019 (mise à jour)

    28.11.2019 (mise à jour)

    Elections – La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel déroulé dimanche dernier. Jeudi également,
    le Bureau
    électoral central a communiqué les résultats définitifs de l’élection. Après le décompte de tous les suffrages, le
    président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au
    gouvernement, a largement remporté le scrutin et recensé 66% des voix, soit le
    double par rapport à son adversaire, l’ex-première ministre sociale-démocrate,
    Viorica Dăncilă. Conformément aux
    chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs qui se sont
    rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour 54,46% du
    nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077 électeurs
    ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus Iohannis a
    recensé 94% des voix. Mardi, Viorica Dăncilă a démissionné de ses fonctions de
    présidente du Parti social-démocrate.






    Statistiques – Avec six ans de moins que la moyenne communautaire et malgré une
    progression constante depuis l’an 2000, l’espérance de vie à la naissance des
    Roumains est une des plus basses de l’Union européenne. Le grand nombre de
    décès causés par des maladies qui peuvent être traitées montre qu’il faut
    améliorer l’approche des facteurs de risque et l’efficacité des services de
    santé. Le financement insuffisant du système de santé affaiblit la capacité du
    pays de satisfaire aux besoins de la population, est-il dit dans un rapport de
    la Commission européenne, rendu public ce jeudi.


    Economie -
    La majoration des retraites, aux termes de la nouvelle législation en vigueur,
    implique des risques budgétaires majeurs, mettent en garde les analystes
    économiques. La majoration du point de retraite, cet automne, a impliqué des
    dépenses supplémentaires de plus de 600 millions d’euros, selon l’économiste en
    chef de la Banque centrale, Valentin Lazea. Expliquant que l’impact négatif
    déjà ressenti se traduirait par une hausse du déficit budgétaire au cours des
    prochaines années, allant jusqu’à 6,5% en 2022, le responsable conseille au
    gouvernement de Bucarest de reporter la mise en application de la nouvelle loi
    des retraites. M Lazea affirme aussi qu’une majoration des revenus fiscaux ne
    devrait pas se traduire par une majoration des taxes et des impôts. Par
    ailleurs, le premier ministre Ludovic Orban a précisé que le budget de l’année
    prochaine devrait prendre en compte une majoration de 40%, ajoutant que tant
    qu’une loi est en vigueur, elle sera respectée. Le chef du Cabinet de Bucarest
    a exclu toute intervention par décret d’urgence dans un secteur aussi sensible
    que celui des retraites.
















    Environnement – A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le changement
    climatique COP25, qui aura lieu à Madrid, du 2 au 13 décembre, les députés
    européens ont adopté ce jeudi une résolution qui déclare la situation d’urgence
    en matière de climat et de protection de l’environnement en Europe et dans le
    monde. Ils y demandent aussi que toutes les propositions législatives et
    budgétaires de la Commission européenne prennent en compte l’objectif de
    limiter le réchauffement global à moins de 1,5°C, apprend-on par un communiqué
    officiel du Parlement européen. Les eurodéputés demandent aussi à la présidente
    de la nouvelle Commission, Ursula von der Leyen, d’introduire dans le Pacte
    écologique européen l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre
    de 55% d’ici 2030.




    OTAN – Les pays membres de l’OTAN ont convenu les sont entendus sur un
    texte d’accord qui permettra aux Etats-Unis de réduire leur contribution au
    budget du fonctionnement de l’Alliance Atlantique, ont fait savoir plusieurs
    responsables de l’organisation, cités par l’Agence France Presse, ce jeudi.
    Lors du sommet de 2018, le président américain Donald Trump avait demandé une
    réduction de la contribution de son pays à l’effort financier de l’OTAN.
    Washington fournit actuellement 22,1% du
    budget de l’Alliance, qui est de 2,37 milliards d’euros en 2019. Les 29 Etats
    alliés s’étaient engagés, en 2014, à augmenter leurs dépenses pour la défense à
    2% de leurs PIB respectifs, à l’horizon 2024. Ils en sont huit à le faire en
    2019, à savoir: les Etats-Unis, la Grèce, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la
    Roumanie, le Royaume Uni et la Pologne.




    Météo – Dans les prochaines 24 heures, les températures
    seront supérieures aux normales de saison partout en Roumanie. La pluie sera
    elle aussi au rendez-vous. Le thermomètre affichera entre 6° et 17° vendredi en
    milieu de journée.

  • Le nouvel Exécutif européen

    Le nouvel Exécutif européen

    La nouvelle Commission européenne, ayant à sa tête l’Allemande Ursula von der Leyen, a obtenu mercredi le feu vert de l’Assemblée législative européenne et s’apprête à entamer officiellement ses activités le 1 décembre. L’Exécutif européen a bénéficié du soutien notamment des Populaires européens, des sociaux- démocrates et des libéraux de Renew Europe, dirigé par le Roumain, Dacian Ciolos. La Roumanie sera représentée au sein de la nouvelle Commission par Adina Valean en charge des Transports.

    Lors d’une déclaration sur Radio Roumanie, celle-ci a affirmé envisager la mise en place d’une série de mesures censées rendre les Transports soutenables, tout en rehaussant la sécurité des citoyens dans le contexte où, chaque année, 25000 personnes sont tuées dans des accidents routiers partout, en Europe. Adina Valean :« Une toute première mesure serait de mettre en place des systèmes de transport intelligent censés offrir un contrôle plus efficace du système routier. Deuxièmement, on se propose d’améliorer l’infrastructure proprement dite, puisqu’une route dégradée, mal aménagée, mal tracée, ou pleine de nids de poule favorise les accidents. On devrait, par la suite, imaginer une politique industrielle afin que les propriétaires de voitures se permettent périodiquement un contrôle technique et puis, on souhaite encourager à travers un échange de bonnes pratiques, les bonnes attitudes au volant ».

    Selon l’envoyée Radio Roumanie à Strasbourg, la protection de l’environnement et le réchauffement climatique, la croissance économique, l’inclusion, l’innovation et la numérisation, tout comme la protection des valeurs démocratiques, européennes, des droits des citoyens et de l’Etat de droit figurent parmi les priorités de la nouvelle présidente de l’Exécutif européen et la première femme à se retrouver à la tête de la Commission. Selon elle, l’Etat de droit est le principal fondement sur lequel repose la construction européenne et donc aucun compromis là-dessus ne sera toléré. Ursula von der Leyen s’est également prononcée en faveur de l’intégration européenne des pays des Balkans et d’un renforcement des rapports transatlantiques.

    Le point le plus ambitieux de son programme de gouvernance reste le Pacte Vert pour l’Europe qu’elle a promis depuis le moment de sa nomination à la tête de l’Exécutif européen. Ursula von der Leyen :« Le Pacte Vert pour l’Europe s’avère une obligation pour la santé de notre planète et de nos citoyens, pour notre économie européenne et Frans Timmermans est la juste personne à s’en charger, appuyé par Kadri Simson, Adina Valean et beaucoup d’autres. Ce pacte représente notre nouvelle stratégie de croissance censée nous aider à réduire les émissions de gaz, tout en nous permettant de continuer à créer de nouveaux emplois ».

    Après leur vote d’investiture, les parlementaires européens ont également approuvé le futur budget de l’Union censé soutenir davantage la protection du climat, les investissements dans le domaine de la recherche, l’infrastructure et les questions liées aux jeunes. (trad. Ioana Stancescu)

  • La Commission européenne au complet !

    La Commission européenne au complet !


    Le vote d’investiture de la nouvelle Commission européenne est prévu pour mercredi prochain en session plénière du Parlement européen à Strasbourg. L’annonce a été faite par le président du Législatif, David Sassoli, qui a précisé que la Conférence des présidents avait autorisé la publication des lettres d’évaluation des commissaires européens désignés. Il s’agit des lettres élaborées par les commissions de spécialité pour chaque candidat, dans la foulée des auditions qui ont eu lieu du 30 septembre au 8 octobre pour 23 pays. Le dernier round d’auditions a été organisé le 14 novembre, pour les nouveaux candidats de la Roumanie, de la France et de la Hongrie, les premiers ayant été rejetés pendant la procédure parlementaire de validation.


    Entre temps, la Commission européenne a lancé une procédure en infraction contre le Royaume-Uni, pour ne pas avoir nommé de commissaire européen. Selon le président du Parlement européen, ces derniers mois, le Législatif communautaire a examiné de près les performances des commissaires désignés. Après un échange de vues avec les trois vice-présidents exécutifs désignés de la Commission, Frans Timmermans, Margrethe Vestager et Valdis Dombrovskis, la Conférence des présidents du Parlement européen, réunissant le président Sassoli et les dirigeants des groupes politiques, a procédé à l’évaluation finale des auditions des 26 commissaires désignés. Les auditions ont été approfondies et parfois difficiles, mais c’était pour les eurodéputés l’unique opportunité de vérifier en toute transparence si les commissaires désignés étaient prêts à mener à bien leur future mission.


    Une fois achevée l’évaluation finale, le Parlement européen a annoncé la clôture officielle des auditions. David Sassoli: Nous avons décidé de voter sur l’ensemble du Collège des commissaires la semaine prochaine, à Strasbourg. Ce sera un vote favorable. La Commission peut entamer son mandat le 1er décembre. Le Parlement, en lien direct avec les citoyens de l’UE, continuera à demander des comptes à la Commission et à veiller à ce qu’elle tienne ses promesses.”


    Le vote d’investiture au plénum du Parlement européen sera donné après la présentation par Ursula von der Leyen du Collège des commissaires et de leur programme. « Durant les cinq prochaines années, l’Europe devra faire face à de nombreuses problématiques, qu’il s’agisse de trouver des solutions à long terme en matière de migration et d’asile ou d’être un leader mondial dans la lutte contre le changement climatique. Nous avons besoin d’une Commission européenne prête à agir sur ces sujets qui préoccupent les Européens », a souligné David Sassoli, président du Parlement européen ».

  • 16.10.2019 (mise à jour)

    16.10.2019 (mise à jour)

    Gouvernement — Ludovic Orban, le premier ministre nommé mardi soir par le président roumain Klaus Iohannis, est en train de négocier avec les partis parlementaires pour sassurer le nombre de voix nécessaires à son investiture. Il a jusqu’à la semaine prochaine pour présenter la composition du nouveau gouvernement, ainsi que les candidats pour les ministères. Pour assurer la validation de son cabinet, Ludovic Orban a besoin de l’appui de 233 sénateurs et députés sur un total de 465. En ce moment, il peut compter uniquement sur le soutien de ses collègues du Parti national libéral et sur celui des minorités nationales. Toutes les autres formations politiques qui ont soutenu le renversement du cabinet social-démocrate de Viorica Dăncilă ont conditionné leur soutien au nouveau gouvernement libéral en présentant une liste de doléances. Par ailleurs, le Parti social-démocrate a annoncé qu’il ne serait pas présent dans le Parlement au moment du vote de confiance pour ne pas permettre que le quorum nécessaire à la validation du nouveau gouvernement soit atteint.



    Présidentielle — La campagne électorale bat son plein en Roumanie, avec 14 candidats inscrits dans la course présidentielle. De la part des partis parlementaires l’on compte : le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, la sociale-démocrate Viorica Dăncilă, le représentant de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS, Dan Barna, Theodor Paleologu (du Parti du mouvement populaire), Mircea Diaconu (soutenu par le parti Pro România et l’Alliance des libéraux et des démocrates), Kelemen Hunor (de l’Union démocrate magyare de Roumanie). Les partis ne faisant pas partie du Parlement ont aussi leurs candidats : Cătălin Ivan, Ninel Peia, Sebastian-Constantin Popescu, John-Ion Banu, Ramona-Ioana Bruynseels et Viorel Cataramă, tandis que Bogdan Stanoevici et Alexandru Cumpănaşu sont des candidats indépendants. Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 novembre, et le second, le 24. Selon un arrêté gouvernemental, les Roumains de l’étranger pourront voter au premier tour du 8 au 10 novembre, et pour le second tour, du 22 au 24 novembre. Les pays où seront ouverts le plus de bureaux de vote sont l’Espagne (148), l’Italie (142), l’Allemagne (84), la France (48), les Etats-Unis (38) et la République de Moldova (36).



    Automobiles — Le nombre d’immatriculations de véhicules neufs dans l’UE (à l’exception de Malte) a augmenté de 14,5% en septembre, arrivant à 1,2 millions de voitures. C’est la Roumanie qui enregistre le progrès le plus important, a fait savoir ce mercredi l’Association des constructeurs européens d’automobiles. Le marché automobile de Roumanie a connu un véritable boom le mois dernier, avec une croissance de 118% des immatriculations de véhicules neufs, soit un total de 6.046 véhicules, par rapport aux 2.771 immatriculés en septembre 2018. Un autre Etat membre a connu une croissance notable dans ce domaine : la Lituanie, avec près de 76%. Des croissances importantes, mais moins spectaculaires, sont également à remarquer en Allemagne (22%), Espagne (18%), France (16%) ou encore en Italie (13,5%). Par contre, les immatriculations de voitures neuves n’ont progressé que de 1,3% en Grande Bretagne, sur toile de fond des incertitudes liées au Brexit. C’est toujours en Roumanie et en Lituanie que les ventes d’automobiles ont augmenté le plus depuis le début de cette année, soit de 16,4 et respectivement de 42,8%, alors que tous les autres marchés communautaires ont enregistré des baisses, notamment l’Espagne (7%) et la Grande Bretagne (2,5%).



    Exercice — La corvette Contraamiral Horia Macellariu participe, du 15 au 17 octobre, à un exercice dans la zone de l’Ile des Serpents et dans les eaux internationales de la mer Noire, avec le bâtiment porteur de missiles Pryluky d’Ukraine et le destroyer américain USS Porter, informe l’Etat major des forces navales. Selon la source citée, l’exercice trilatéral contribue à renforcer le partenariat entre l’Ukraine et les Etats de l’OTAN, dans le domaine des forces navales. L’exercice vise à réaliser l’interopérabilité des équipages au niveau tactique, par l’application des procédures d’opération aux normes de l’Alliance, dans le domaine de la lutte contre les menaces sécuritaires.



    Ajournement — Le Parlement européen a reporté, mercredi, le vote de confirmation pour la future Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen initialement prévu le 23 octobre, pour la semaine prochaine au Parlement européen de Strasbourg. Le vote du 23 octobre ne peut plus avoir lieu alors que les candidats de trois pays — Roumanie, Hongrie et France — ont été rejetés dans le cadre du processus de validation au PE pour des conflits d’intérêts ou d’éthique. Rappelons que Rovana Plumb et Laszlo Trocsanyi, les propositions de commissaires de la part de la Roumanie et de la Hongrie, ont été rejetées pour des soupçons sur de possibles conflits d’intérêts, et la candidate française, Sylvie Goulard, pour des raisons d’éthique. Ursula von der Leyen et son équipe devaient entamer leur mandat le 1er novembre, mais ce calendrier pourrait être retardé.



    Géopolitique — Bucharest Forum 2019 / Forum Bucarest 2019, la plus importante réunion internationale sur des thèmes géopolitiques de Roumanie se déroule ces mercredi et jeudi à Bucarest. L’organisateur, l’Institut Aspen Roumanie, considère qu’un des défis à relever par les Etats de l’Europe centrale et de l’Est dans les années à venir est « le piège du revenu moyen ». Le thème prendra place parmi les sujets de discussion qui seront abordés au cours des rencontres. Les participants sont des banquiers roumains, des représentants des ministères roumains de la Défense et des Affaires étrangères et du département d’Etat des Etats-Unis, mais aussi le directeur régional pour la Roumanie et la Bulgarie de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Mark Davis, et l’économiste en chef de la Banque Mondiale, Rogier van der Brink.



    Terroir — Telemea de Sibiu (ville du centre de la Roumanie) est officiellement dénomination dindication géographique protégée. Les producteurs de ce fromage pourront le vendre dans lespace communautaire, alors que les consommateurs auront la garantie dun produit du terroir original. Le groupe postulant formé d’une dizaine de producteurs de Sibiu a reçu le certificat de conformité qui lui permet de produire et de vendre ce fromage sous le nom de Telemea de Sibiu. Jusqu’ici le groupe a produit quelque 25 tonnes de fromage, mais il promet d’en produire graduellement davantage.



    Inflation — Le taux annuel de l’inflation dans la zone euro a été de 0,8% en septembre dernier, en baisse par rapport à 1% en août, et de 1,2% dans l’UE, en baisse par rapport au niveau de 1,4% le mois précédent, indiquent les données rendues publiques ce mercredi par l’Eurostat. Les taux les plus élevés de l’inflation dans l’UE ont été enregistrés le mois dernier en Roumanie (3,5%), Slovaquie (3%) et en Hongrie (2,9%), et les plus bas à Chypre -0,5%), au Portugal (-0,3%), en Grèce, en Espagne et en Italie (toutes avec 0,2%). Le FMI a revu à la hausse ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine cette année, et il prévoit aussi une majoration du taux de l’inflation et du déficit du compte courant. Si en avril dernier, le FMI estimait pour la Roumanie une croissance de 3,1% cette année, suivie par une avancée de 3% en 2020, il prévoit dans son dernier rapport une croissance de 4% en 2019 et de 3,5% en 2020. Ces nouvelles prévisions sont comparables avec celles de la Banque Mondiale, qui a révisé à la hausse ses estimations sur l’avancée de l’économie roumaine en 2019, à 4,2%, c’était la semaine dernière.

  • La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le cabinet de la sociale-démocrate Viorica Dancila est confronté à une nouvelle motion de censure, la première depuis la sortie de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) de la coalition gouvernementale, en août dernier. Le texte en a été lu au plénum du Parlement ce jeudi, alors que le vote sur la motion est prévu le 10 octobre. Intitulé « Reconstruisons la Roumanie ! Le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence !», le document initié par les libéraux a été signé par pas moins de 237 députés et sénateurs, soit quatre signatures de plus par rapport au nombre de voix nécessaires à la destitution de l’Exécutif. Selon les signataires, le gouvernement a échoué dans toutes ses démarches, vu que, même si le pays a traversé une période économique favorable, avec des rythmes de croissance importants, il n’a pas démarré de projet majeur d’infrastructure routière. La confiance dans l’économie roumaine est en déclin, premièrement à cause du fait que législation économique change quasiment d’une semaine à l’autre, accuse encore le document. Pour sa part, la première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila estime que l’opposition ne réussira pas à réunir un nombre suffisant de votes pour destituer son cabinet.

    Nouvelles propositions roumaines pour le fauteuil de commissaire européen au Transports

    La semaine dernière, Mme Rovana Plumb, la première candidate roumaine au poste de commissaire européen des Transports, était rejetée par la Commission juridique du Parlement Européen, car elle ne remplissait pas les critères d’intégrité requis par la fonction. Cette décision inattendue a mis la Roumanie dans une situation délicate. Réuni mardi soir à Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démcorate (PSD, au pouvoir) a décidé de nommer deux personnes. Sa première proposition est le député européen Dan Nica, ancien ministre des Communications. Il existe aussi une variante supplémentaire, en la personne de Mme Gabriela Ciot, secrétaire d’Etat au sein du ministère des AE, au cas où la cheffe de la Commission européenne préférera avoir une femme commissaire dans son équipe. Mécontents tant par la nomination de Rovana Plumb, que par les deux autres candidats proposés par le PSD, l’opposition libérale de Bucarest a demandé à la première ministre de ne plus faire de propositions sans une consultation préalable avec le chef de l’Etat et sans avoir le vote des commissions spécialisées du Parlement roumain. En cas contraire, la Roumanie risque de se voir rejeter un nouveau candidat, a mis en garde le chef du PNL, Ludovic Orban

    La BEI triple le financement accordé aux PME roumaines

    La Banque européenne d’Investissements triplera son aide accordée aux entreprises roumaines, poursuivant ainsi sa politique d’appuyer massivement l’économie roumaine. L’annonce a été faite jeudi, par le vice-président de la BEI, Andrew McDowell, en visite à Bucarest. L’institution financière augmentera donc son aide de 500 millions d’euros à 1,38 milliards d’euros, au bénéfice de quelque 5000 PME roumaines. Le vice-président de la BEI a souligné par ailleurs que la BEI n’offrait pas uniquement du financement, mais aussi des services de consulting tant pour l’élaboration, que pour la mise en œuvre de projets complexes. Il a également participé à la signature de nouveaux contrats avec des banques roumaines, qui ne feront qu’augmenter le volume des financements. Grâce aux banques roumaines, les entreprises bénéficieront non seulement de garanties à la hauteur de 60% pour chaque crédit contracté mais aussi de taux d’intérêts plus bas. Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a affirmé, quant à lui, que plus de 2000 PME de Roumanie ont déjà bénéficié de cette initiative.

    Démission du chef du Parquet anti-mafia

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé ce mercredi le décret de révocation de ses fonctions du procureur en chef de la Direction d’Investigation du crime organisé et du terrorisme (DIICOT), Felix Bănilă. Antérieurement, ce dernier avait annoncé sa démission, une démission demandée d’ailleurs par le chef de l’Etat, lors d’un point de presse ce lundi. Toutefois, Felix Bănilă affirme ne pas avoir échoué dans l’accomplissement de ses attributions. Pour sa part, le chef de l’Etat a déploré la manière dont les enquêtes avaient été menées au sujet du meurtre de deux jeunes filles à Caracal, localité du sud du pays, un dossier difficile qui a engendré d’importants échos dans la société roumaine. L’auteur présumé des faits, Gheorghe Dincă est également soupçonné de faire partie d’un réseau de traite de personnes. Or, Klaus Iohannis dénonce les réactions tardives et des gestes scandaleux de la part des autorités, y compris de la part du parquet anti-mafia, qui, à son avis, témoignent d’un manque de préoccupation pour les victimes et pour leurs familles.

    La Roumanie – invité d’honneur du Festival interantional d’Art Europalia

    Le festival international d’art Europalia se poursuit à Bruxelles, avec la Roumanie pour invité d’honneur. L’ouverture au grand public a eu lieu mercredi, alrod que l’ouverture officielle de la manifestation a eu lieu mardi en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, du roi Philippe de Belgique et de la Reine Mathilde, qui ont visité l’exposition « Brancusi. La sublimation de la forme » ouverte au centre Bozar et organisée par l’Institut Culturel Roumain. C’est d’ailleurs l’exposition la plus importante dédiée au sculpteur roumain ces dernières décennies et le principal événement du festival. Dans les 4 mois à suivre, Europalia réunira de nombreuses manifestations accueilles non seulement par la Belgique, mais aussi par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la Grande Bretagne. Plus de 250 événements figurent à l’affiche, touchant une multitude de domaines : art visuel, musique, théâtre, cinéma, littérature, arts du spectacle, etc.

    Conférence Médias 2020 à Bucarest

    Radio Roumanie organise jeudi la 5e édition de la Conférence Médias 2020 en partenariat avec l’Union de radio-télévision Asie-Pacifique (Asia-Pacific Broadcasting Union, ABU). L’événement réuni à Bucarest une quarantaine de représentants des plus grands médias publics d’Europe et d’Asie-Pacifique. Les débats ont porté notamment sur l’avenir des médias publics dans l’ère du numérique, les stratégies de protection des droits d’auteur et la lutte contre le phénomène des fake news. Présent à la conférence le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique, docteur Javad Mottaghi, a souligné le fait que « l’audimat des médias publiques a besoin des informations indépendantes, objectives et dignes de confiance qui portent la signature des professionnels ». Par ailleurs, Radio Roumanie et la BBC Radio ont signé un accord bilatéral portant sur le développement d’un partenariat créatif de coopération entre les deux institutions. Il suit à deux accords similaires signés l’un avec Radio France, l’autre avec la RAI (la radiodiffusion Italienne) et il s’inscrit dans la stratégie de collaboration de Radio Roumanie avec les médias les plus prestigieux d’Europe.

  • 04.10.2019

    04.10.2019

    Elections – Le ministère roumain des AE a envoyé à l’Autorité électorale permanente une première liste de propositions d’ouverture de bureaux de vote à l’étranger en vue de l’élection présidentielle de novembre prochain. Y figurent les 78 bureaux demandés par les électeurs roumains de l’étranger via le portail votstrainantate.ro. D’ici le 19 octobre le ministère des AE transmettra de nouvelles propositions pour la création de bureaux de vote pour les Roumains de la diaspora. Pour ce qui est du vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a fait savoir que la Poste Roumaine avait déjà distribué dans les communautés roumaines de l’étranger plus de 10.000 enveloppes contenant les bulletins de vote et que 4500 autres enveloppes seraient envoyées dans les plus brefs délais. Rappelons-le, la campagne électorale pour l’élection présidentielle démarrera le 12 octobre. Le premier scrutin est prévu le 10 novembre, le second aura lieu le 24 novembre. Au total 14 candidats sont en lice pour le fauteuil présidentiel.

    Commissaires – Le PE pourrait organiser de nouvelles auditions des futurs commissaires européens pour donner une nouvelle chance à la Française Sylvie Goulard proposée au portefeuille du Marché intérieur, de l’industrie et de la défense, mais aussi à d’autres candidats qui n’ont pas réussi à convaincre les commissions d’évaluation de leur capacité à bien gérer les dossiers qui leurs seront attribués. Cette semaine, la candidate française n’était pas la seule en difficulté (étant soupçonnée d’avoir été impliquée dans des embauches fictives au PE), mais aussi la candidate suédoise, proposée au poste de commissaires aux Affaires intérieures et le candidat Polonais, nommé à l’Agriculture. De nouvelles auditions auront lieu les 14 et 15 octobre. Y seront également auditionnés les deux nouveaux candidats proposés par la Roumanie au poste de commissaire aux Transports et respectivement par la Hongrie au portefeuille de la Politique de Voisinage et à l’élargissement. Notons que la nouvelle commission d’Ursula von der Leyen doit démarrer on activité le 1er novembre, alors que le vote d’investiture est prévu du 21 au 24 octobre, à Strasbourg.

    Mer Noire – Le département pour le Développement Durable du gouvernement roumain organise ce vendredi une conférence internationale sur « La mise en place des cibles 2030 de l’ONU dans la région de la Mer Noire ». La Roumanie est nœud régional en matière de mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU, a déclaré à cette occasion le conseiller d’Etat Laszlo Borbely, chef du Département mentionné. L’événement se veut une plate-forme de dialogue et d’échange de bonnes pratiques entre les agences gouvernementales, les universités, les ONGs et d’autres entités afin de mettre sur pied les objectifs de développent durable dans les pays riverains de la Mer Noire. L’Agenda 2030 comporte 17 tels objectifs accompagné d’un plan d’action ambitieux pour les 15 années à venir, dans le but d’éradiquer la pauvreté extrême, de lutter contre les iniquités et l’injustice et de protéger la planète.

    Affaires – La Roumanie peut être perçue par les entrepreneurs vietnamiens comme un hub pour le commerce avec l’espace communautaire, a déclaré vendredi à Bucarest Lazar Comanescu, conseiller aux Relations internationales du président de la Chambre de Commerce et d’industrie de la Roumanie. Il s’exprimait dans le cadre d’un forum d’affaires Roumanie – Vietnam. L’occasion aussi pour M Comanescu de rappeler que l’accord de coopération et d’investissements entre le Vietnam et l’UE a été signé cette année, pendant la présidence tournante du Conseil de l’UE assurée par la Roumanie. Et pour cause. Après le Singapour, le Vietnam est le 2e partenaire commercial de l’UE au sein de l’Association des Nations d’Asie du Sud Est (ASEAN), avec des échanges commerciaux de 47,6 milliards de dollars par an pour ce qui est des biens et de 3,6 milliards de dollars pour les services. Alors que les stocks d’investissements de l’UE au Vietnam sont réduits, se chiffrant à 8,3 milliards d’euros en 2016, de plus en plus de compagnies européennes s’établissent dans ce pays. Les principales importations européennes depuis le Vietnam incluent des équipements de télécommunications, vêtements et produits alimentaire. A son tour, l’UE exporte au Vientam des voitures et des équipements de transport, des produits chimiques et des produit agricoles.

    Météo – Une alerte à la pluie et à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble de la Roumanie jusqu’à samedi matin. Les précipitations pourraient atteindre les 20, voire les 40 litre par m carré. Des pluies à verse et des phénomènes orageux sont signalés notamment dans le centre, l’est et le sud du pays. Une alerte jaune à la pluie abondante entrera en vigueur samedi matin dans deux départements du sud-est où les précipitations pourraient aller jusqu’à 60 l/m carré. Entre temps, les températures ont chuté partout en Roumanie, si bien que les maxima de la journée ne dépasseront pas les 13 degrés. 10 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    Laura Codruta Kovesi à la tête du futur Parquet européen

    L’ex procureure en chef du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, bénéficie déjà du soutien du Conseil de l’UE en vue de sa nomination à la tête du futur Parquet européen antifraude. Lors de la réunion de jeudi du Comité des représentants des Etats membres (COREPER), la Roumaine a recueilli 17 voix sur les 22 Etats qui participent à cette nouvelle initiative européenne. Même si Mme Kovesi a déjà le soutien du Parlement européen, sa nomination officielle se fera une fois que toutes les formalités seront accomplies. L’ex cheffe de la Direction nationale anticorruption (DNA) de Roumanie deviendra ainsi la première personne à diriger le parquet européen qui sera opérationnel d’ici 2021. Connue pour avoir poursuivi en justice des responsables politiques accusés de corruption, Laura Codruta Kovesi a affirmé que par son vote, le Conseil de l’UE a reconnu l’activité menée par la DNA, tout comme la lutte anticorruption des Roumains. Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le vote en faveur de la candidature de Mme Kovesi représente une victoire importante pour la Roumanie et vient confirmer l’expérience et les compétences de l’ancienne cheffe de la DNA. Quant à la première ministre roumaine, Viorica Dancila, celle-ci a affirmé que puisque le vote du Conseil fut majoritaire, il faut le respecter.

    Préparatifs pour le vote dans la diaspora

    Jusqu’au 19 octobre, les missions diplomatiques de la Roumanie peuvent proposer au ministère des Affaires étrangères de créer des bureaux de vote à l’étranger pour l’élection présidentielle de novembre. Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 novembre, et le second, le 24 novembre. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’à dimanche à 24h00, et la campagne électorale commence samedi, le 12 octobre. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature, l’on compte le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral (d’opposition), le leader du Parti social-démocrate (au pouvoir), la première ministre Viorica Dăncilă, Dan Barna, candidat de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS (d’opposition), et le représentant du Parti du mouvement populaire (d’opposition), Teodor Paleologu.

    Le Parlement européen condamne le Pacte Ribbentrop-Molotov

    Quatre-vingts ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne condamne, dans une résolution, le Pacte Ribbentrop-Molotov, signé par l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie le 23 août 1939. Par ce traité de non-agression et ses protocoles secrets, les régimes totalitaires se sont pratiquement partagé le continent et des territoires appartenant à des Etats indépendants. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a salué la résolution, qualifiant la démarche du PE de pas en avant vers la sanction des régimes totalitaires, responsables de l’anéantissement d’un nombre impressionnant de vies humaines et de violation grave des droits et des libertés fondamentales. Après l’entrée en vigueur du Pacte soviéto-allemand, la Roumanie a perdu, en 1940, suite à un ultimatum, la Bessarabie et la Bucovine du Nord, territoires appartenant actuellement aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine.

    Projet d’imposition des pensions de retraite élevées

    Le projet d’imposition des pensions de retraite spéciales, déposé par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté mercredi, par les sénateurs de Bucarest, après avoir reçu, mardi, l’avis favorable de la Commission budget-finances de la Chambre haute. Le document introduit un impôt de 30% sur les pensions de retraite spéciales allant de 7000 lei (environ 1480 euros) à 10.000 lei (quelque 2115 euros), et un impôt de 50% appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Les sénateurs ont aussi décidé que les indemnités supérieures à 7.000 lei, perçues par les anciens chefs d’Etat, soient également soumises à un impôt. L’acte normatif sera remis à la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Le ministre des Finances compte sur un impact budgétaire de cette mesure d’environ 500 millions de lei (105 millions d’euros). Les bénéficiaires de retraites spéciales, ont vivement critiqué cette proposition législative, les magistrats y voyant une violation de l’indépendance de la justice. En Roumanie, à la fin du mois de juillet, la pension de retraite moyenne était de 1.189 lei (soit 251 euros).

    Fin de l’édition 2019 du Festival international George Enescu

    Ce dimanche prend fin la 24e édition du Festival international George Enescu, qui a rassemblé, pendant trois semaines, 2.500 grands musiciens du monde entier. Le directeur artistique en a été Vladimir Jurowski et le thème central de l’édition débutée le 31 août dernier a été « Le monde en harmonie ». La capitale Bucarest et 10 autres villes de Roumanie ainsi que de cinq pays – Allemagne, Canada, France, Italie et République de Moldova – ont aussi accueilli des représentations, projets associés au festival, pour honorer l’héritage musical de George Enescu. Les concerts et récitals ont été regroupés dans six grandes sections : Grands orchestres du monde, Les concerts de minuit, Récitals et concerts de musique de chambre, La musique du 21e siècle, Mozart Week in Residence et Le Forum international des compositeurs. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia, Ioana Stăncescu)

  • Le Parlement européen condamne le Pacte Ribbentrop – Molotov

    Le Parlement européen condamne le Pacte Ribbentrop – Molotov

    Quatre-vingts ans après
    le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne condamne, dans une
    résolution, le Pacte Ribbentrop-Molotov, signé par
    l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie le 23 août 1939. Par ce
    traité de non-agression et ses protocoles secrets, les régimes totalitaires se
    sont pratiquement partagé le continent et des territoires appartenant à
    des Etats indépendants.

    Le Pacte Ribbentrop-Molotov
    et le Traité d’amitié et de frontière germano-soviétique, signé le 28 septembre
    1939, ont eu des conséquences directes dont la résolution du Parlement européen
    mentionne « l’invasion
    de la République de Pologne, d’abord par Hitler, puis par Staline deux semaines
    plus tard, qui a entraîné l’annihilation de l’indépendance polonaise et représenté
    un drame sans précédent pour la nation polonaise; le déclenchement par l’Union
    soviétique communiste d’une guerre d’agression contre la Finlande le
    30 novembre 1939; l’occupation et l’annexion en juin 1940 par
    l’Union soviétique de parties du territoire roumain, qui n’ont jamais été
    restituées, et l’annexion par la force des républiques indépendantes de
    Lituanie, de Lettonie et d’Estonie ».
    Après la défaite du régime nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale,
    rappelle également la résolution, certains pays européens ont réussi à se
    reconstruire et à s’engager dans un processus de réconciliation. Mais d’autres
    pays européens « ont continué de ployer, pendant un demi-siècle, sous le
    joug de l’occupation soviétique ou d’une dictature communiste, continuant
    d’être privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits de l’homme et
    de développement socio-économique ».

    A Bucarest, le président Klaus Iohannis a salué la résolution, qualifiant la
    démarche du PE de pas en avant vers la sanction des régimes totalitaires,
    responsables de l’anéantissement d’un nombre impressionnant de vies humaines et
    de violation grave des droits et des libertés fondamentales. « Éduquer la
    jeune génération dans le respect des principes démocratiques et de la dignité
    humaine, en introduisant l’histoire des régimes totalitaires dans les
    programmes scolaires, est un besoin impératif de la société actuelle »
    ,
    ajoute le chef de l’Etat roumain. Un communiqué de l’Administration
    présidentielle de Bucarest souligne les objectifs prioritaires de la Roumanie,
    à savoir : rendre hommage aux victimes des régimes totalitaires, défendre
    la démocratie et l’Etat de droit, respecter les droits de l’homme, promouvoir
    les valeurs et les principes européens, accepter un passé traumatisant et agir
    pour combattre l’extrémisme, le révisionnisme, l’illibéralisme et toutes les
    actions visant à fragiliser la démocratie et la paix sociale. Après l’entrée en
    vigueur du Pacte soviéto-allemand, la Roumanie a perdu, en 1940, suite à un ultimatum,
    la Bessarabie et la Bucovine du Nord, territoires appartenant actuellement aux
    anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine. (Trad. : Ileana
    Ţăroi)

  • Chances accrues pour Laura Codruţa Kövesi

    Chances accrues pour Laura Codruţa Kövesi

    La France retirera son candidat à la direction du futur Parquet européen et soutiendra la Roumaine Laura Codruţa Kövesi pour occuper ces fonctions. L’annonce a été faite par l’Administration présidentielle de Bucarest, suite à une discussion téléphonique entre le président Klaus Iohannis et son homologue français, Emmanuel Macron. Bien qu’ils fassent partie de familles politiques différentes, le centriste Macron a promis au populaire Iohannis de retirer la candidature de son compatriote Jean-François Bohnert, qui avait été soutenu aussi par l’ancien Conseil de l’Union européenne, présidé par le gouvernement de gauche de Bucarest. En revanche, le Parlement européen a soutenu Mme Kövesi tant dans la législature antérieure que dans la législature actuelle. D’ailleurs, le président du nouveau Législatif communautaire, David Sassoli, a adressé une lettre au Conseil de l’Union européenne, pour rappeler le soutien indéfectible des députés européens à la candidate roumaine. Selon la législation communautaire, le procureur chef est nommé, d’un commun accord, par le Parlement et le Conseil, pour un mandat de sept ans non renouvelable.



    Fer de lance de la lutte contre la corruption pour certains, cheffe d’un système policier abusif selon d’autres, Mme Kövesi a souvent été considérée la femme la plus puissante de Roumanie. Peu de temps avant d’être destituée, en juin 2018, par le président Klaus Iohannis, suite à une décision de la Cour constitutionnelle, elle reconnaissait, à New York, lors d’un débat organisé au siège des NU, que le plus grand défi pour la Roumanie, c’est de sauvegarder l’indépendance des juges et des procureurs. « Il y a eu des tentatives répétées de modifier la législation anticorruption afin de limiter les instruments législatifs utilisés par les procureurs anticorruption ou pour décriminaliser certains faits. A plusieurs reprises, la levée de l’immunité des politiciens accusés de corruption a été refusée. L’ensemble du système de justice a été confronté à des attaques par de fausses nouvelles ou par des déclarations publiques de nature à affaiblir la confiance en la justice », a affirmé l’ancienne cheffe de la DNA. C’est ainsi qu’elle a résumé l’histoire de la période récente lors de laquelle la majorité gouvernementale PSD-ALDE a été accusée d’essayer de stopper la lutte contre la corruption et de se subordonner les magistrats.



    Au-delà des polémiques, il y a les statistiques. Ces cinq dernières années sous la direction de Mme Kövesi, la DNA a renvoyé devant la justice 14 ministres et anciens ministres et 53 parlementaires. 27 d’entre eux ont déjà fait l’objet de condamnations définitives. Pendant cette même période, la DNA a ordonné des saisies conservatoires de 2,3 milliards de dollars. Récemment, la nouvelle première ministre pro européenne de la Moldova voisine, Maia Sandu, a annoncé qu’elle souhaiterait un procureur européen à la tête du Parquet général et a déclaré avoir adressé une invitation à l’ancienne cheffe de la DNA à cet effet. Toutefois, les commentateurs sont de plus en plus sûrs que Mme Kövesi est la future cheffe du Parquet européen, qui devrait commencer à fonctionner à partir de l’année prochaine.


    (Trad.: Ligia)

  • La semaine du  15 au 19 juillet

    La semaine du 15 au 19 juillet


    Le bilan de la présidence roumaine du Conseil de lUE, présenté au Parlement européen


    Bucarest continuera de soutenir le projet européen et visera en même temps à finaliser son intégration. C’est ce qu’a déclaré mardi, devant le Parlement européen, la première ministre roumaine Viorica Dăncilă, qui a présenté le bilan du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE. Bucarest a réussi à démontrer que les institutions européennes travaillent pour les citoyens et à offrir des perspectives, a-t-elle souligné. Et elle d’ajouter que l’Europe ne doit pas avoir plusieurs vitesses, vu que les progrès ne seront solides et n’apporteront de bénéfices concrets aux citoyens que lorsqu’ils seront réalisés ensemble, la cohésion étant un des liants les plus puissants du projet européen. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a rappelé que malgré les défis ayant jalonné son mandat, tels le Brexit et le scrutin européen, la Roumanie a clôturé 90 dossiers législatifs dans des domaines très variés, allant des droits d’auteur sur le marché numérique ou des directives sur le gaz jusqu’aux réglementations concernant lAgence européenne de garde-frontières et de garde-côtes ou encore à l’amélioration de la réponse aux cyberattaques. Durant le mandat à la tête du Conseil de l’UE, les autorités de Bucarest ont prouvé la capacité de la Roumanie à contribuer à la valeur ajoutée de l’UE, a encore déclaré la première ministre Viorica Dăncilă.


    Un Roumain devient n°2 de lOTAN


    Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a décidé de nommer le Roumain Mircea Geoană sous-secrétaire général de l’Alliance. « Il est un avocat fervent de la relation transatlantique et il apportera sa longue expérience de diplomate à ce poste. Il sera le premier Roumain à accéder à cette position de haut rang », a déclaré Jens Stoltenberg. Jusqu’à présent, les plus hautes fonctions exercées par un Roumain à l’Alliance ont été celles d’assistant au secrétaire général de l’OTAN, occupées de 2013 à 2017 par Sorin Ducaru, chef de la Division pour les risques de sécurité émergents.


    Mircea Geoană a été président du Sénat de la Roumanie, mais aussi ministre des Affaires étrangères et ambassadeur de Roumanie aux Etats Unis. Il est également fondateur et président de l’Institut Aspen de Roumanie. Après l’annonce officielle, Mircea Geoană a écrit sur les réseaux sociaux que sa nomination à ces fonctions constitue un défi, mais aussi une opportunité de représenter les intérêts de l’Alliance, qui assurent la sécurité de plus d’un milliard de citoyens.


    La diplomatie de Bucarest a salué cette nomination, précisant qu’elle représente un moment important pour l’appartenance du pays à l’OTAN et la reconnaisance, 15 ans après son adhésion, de sa contribution significative au sein de l’Alliance.



    La Cour constitutionnelle et la révision de la Loi fondamentale


    Les propositions de révision de la Constitution interdisant la grâce ou l’amnistie des faits de corruption transgressent la Loi fondamentale, a décidé la Cour constitutionnelle de Roumanie. Ces initiatives législatives ont été avancées après que, lors du référendum du 26 mai, la majorité des Roumains eut dit « Oui » à cette interdiction et à l’idée de renoncer aux décrets d’urgence en matière de Justice. Le référendum sur ces thèmes avait été convoqué par le président Klaus Iohannis afin de stopper ce qu’il a appelé « l’assaut de la coalition au pouvoir sur le système judiciaire ». La Cour a argumenté sa décision par le fait que cette mesure violerait le principe de l’égalité et qu’elle équivaudrait à l’anéantissement de la dignité humaine.


    Quant aux autres initiatives législatives du pouvoir et de l’opposition, elles sont conformes à la Loi fondamentale. Il s’agit de la disposition stipulant que les personnes condamnées définitivement pour des faits commis à dessein ne peuvent pas se porter candidates aux élections parlementaires, locales, européennes ou présidentielles. Par ailleurs, les décrets gouvernementaux d’urgence devraient être soumis à un contrôle de constitutionnalité, sur saisine émanant du chef de l’Etat, de l’instance suprême, de 50 députés ou de 25 sénateurs ou encore du Défenseur des droits.



    Triomphe roumain à Wimbledon


    Simona Halep est désormais la première joueuse roumaine de tennis à gagner le tournoi de Wimbledon, après un match décisif contre la superchampionne américaine Serena Williams. Simona Halep a expliqué comment elle a construit son incroyable carrière : « Je suis contente de mon jeu et de ma manière de réagir à un événement si important, à une journée si difficile. Jai lutté, jai travaillé et jai souffert pendant toutes ces années. Tout cela pour être la meilleure possible sur le terrain, quand je commence à jouer. Jai atteint un niveau élevé et je suis très confiante. Je nai jamais pensé que jallais être numéro un ou que jaillais gagner un tournoi du Grand Chelem, mais cétait ça le rêve. Cest pour ça que jai travaillé jour après jour. Comme je lai dit de nombreuses fois, les Roumains sont très doués, mais nous manquons de confiance. Nous devrions commencer à croire en nous-mêmes et à regarder les choses dune manière positive. »


    De retour en Roumanie, Simona Halep a présenté son trophée à ses compatriotes venus la voir sur le stade Arena Nationala de Bucarest.


    Notons pour terminer que Wimbledon est le 2e tournoi du Grand Chelem remporté par la Roumaine, après celui de Roland Garros en 2018.

  • 19.07.2019

    19.07.2019

    Procureur européen – Le Parlement européen a reconfirmé son soutien pour la candidature de Laura Codruta Kovesi, ancienne cheffe du parquet anticorruption de Roumanie, au poste de Procureur européen. Dans un communiqué, le président du PE, David Sassoli, affirme qu’il est essentiel que l’investigation et la mise en examen des infractions contre le budget de l’UE, telles la fraude, la corruption ou la fraude transfrontalière à la TVA, soient assurées au plus vite possible. Jeudi, dans le cadre de la Conférence des présidents (qui réunit les chefs des groupes politiques communautaires), le PE a décidé d’envoyer une lettre de soutien pour Laura Codruta Kovesi. Rappelons-le, au printemps dernier, le PE avait décidé de soutenir la candidate roumaine au poste de chef du Parquet européen, mais le Conseil de l’UE avait préféré le candidat français Jean-François Bohnert. Plusieurs rounds de négociations ont eu lieu depuis, sans pourtant que les deux institutions aboutissent sur un résultat. Selon le règlement de fonctionnement du futur Parquet européen, le PE et le Conseil de l’UE doivent nommer d’un commun accord le procureur européen en chef, qui aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.

    Exercice – La 10e édition de l’Exercice multinational « Eurasian Partnership MCM Dive » se déroulera du 22 au 26 juillet, à Constanta et dans des zones maritimes à proximité du littoral roumain de la mer Noire. Des dizaines de scaphandriers militaires de Roumanie, d’Azerbaïdjan, de Bulgarie, de Géorgie et des Etats-Unis effectueront des procédures opérationnelles de recherche et d’identification des dispositifs marins explosifs et exécuteront d’autres activités spécifiques. C’est le seul exercice multinational annuel organisé dans le bassin ouest de la mer Noire qui vise à renforcer l’instruction des scaphandriers militaires des Etats membres de l’OTAN et des pays signataires du Partenariat pour la Paix.

    Religion – « La Roumanie sera toujours un pays qui soutiendra et fera la promotion de la liberté de culte et de l’esprit de tolérance », a déclaré la secrétaire d’Etat roumaine Maria Magdalena Grigore. Elle s’exprimait jeudi, dans le cadre de la conférence ministérielle de Washington organisée par le Département d’Etat américain et consacrée à la liberté de religion, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. « Nous estimons que la diversité ethnique et religieuse sont des sources de développement qui enrichissent toute culture et société. La récente visite du Pape François en Roumanie a confirmé l’harmonie interconfessionnelle qui existe dans le pays », a encore souligné la responsable roumaine. La conférence de Washington a réuni une centaine de ministres des AE et de hauts responsables gouvernementaux des quatre coins du monde. Ceux-ci ont débattu des défis actuels de la liberté de religion et ont examiné et identifié des modalités concrètes de lutter contre la persécution religieuse. Cette réunion, dont l’hôte était le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, est le plus grand événement du genre au monde. La Roumanie s’est associée à deux des déclarations de la conférence. La première porte sur le respect envers la religion et la foi, la seconde – sur la protection des lieux de culte.

    Enfants – En 2017, Malte et la Roumanie ont été les Etats membres de l’UE ayant le taux de mortalité infantile le plus élevé, les deux avec 6,7 décès sur 1000 enfants nés vivants, soit presque le double par rapport à la moyenne européennes de 3,6 décès. C’est ce que constate un rapport d’Eurostat publié ce vendredi. Néanmoins, dans l’espace de 10 ans, entre 2007, l’année de l’adhésion de la Roumanie à l’UE, et 2017, la Roumanie a enregistré les progrès les plus significatifs pour ce qui est de la diminution du taux de mortalité infantile, qui a été réduit à moitié. Pour la même période, en UE, ce taux a baissé de 4,4 à 3,3 décès sur 1000 enfants nés vivants. Au pôle opposé, les Etats membres ayant le plus faible taux de mortalité infantile sont Chypre et la Finlande.

    Festival – La 11e édition du Festival du Film et Histoires de Rasnov (centre) s’ouvre ce vendredi. Jusqu’au 28 juillet, un espace nouveau, spécialement aménagé au centre de cette petite ville transylvaine accueillera des projections de films, spectacles de théâtre, concerts de musique baroque et de rock. A l’affiche également : des débats sur la révolution anticommuniste roumaine de décembre ’89, sur la liberté économique, sur la musique de la liberté, sur la liberté perdue et regagnée 30 ans après la chute du communisme, mais aussi sur la liberté en matière de cinéma. N’y manqueront non plus des sujets tels l’émigration roumaine, l’avenir de l’Europe après le Brexit, la numérisation de la société ou encore les minorités. On marquera également les 50 écoulés depuis le premier alunissage de l’homme et le 70e anniversaire de l’OTAN. L’édition de cette année du Festival du Film et Histoires de Rasnov accueillera aussi une Ecole d’été réunissant 72 étudiants et 23 lycéens roumains et moldaves.

    Football – Trois équipes représenteront la Roumanie au 2e tour préliminaire de la Ligue Europa. Il s’agit de la détentrice de la Coupe de la Roumanie, Viitorul Constanta, qui jouera directement au 2e tour contre les Belges de Kaa Gent. S’y ajoute l’équipe du FCSB, le club vice-champion de la Roumanie, qui a déjà battu par deux fois les Moldaves de Milsami Orhei et aura pour prochain adversaire les Arméniens de Alaşkert FC. Enfin, l’équipe CSU Craiova jouera contre les Hongrois de Honved Budapest. Notons aussi que la championne de Roumanie de football, CFR Cluj s’est qualifiée au 2e tour préliminaire de la Ligue des Champions, où elle rencontrera la championne d’Israël, l’équipe Maccabi Tel Aviv.

    Météo – Il fait chaud ce vendredi dans le sud du pays et le ciel est variable notamment sur les régions collinaires et de montagne où l’on attend des pluies orageuses et même des chutes de grêle. Les températures maximales de la journée iront de 23° à 33°. 27 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Première session du nouveau Parlement européen

    Première session du nouveau Parlement européen

    Les membres du Parlement européen ont élu Ursula von der Leyen, ancienne ministre allemande de la Défense, présidente de la Commission européenne. La représentante des conservateurs allemands devient ainsi la première femme qui dirigera l’exécutif communautaire. Elle exercera un mandat de cinq ans à partir du 1er novembre. Soutenue par les populaires européens, elle a également eu l’appui d’une partie des sociaux-démocrates et des libéraux. Ces derniers se sont d’abord assurés que Mme von der Leyen prend des engagements fermes quant à l’égalité de genre parmi les futurs commissaires, l’observation de l’équilibre géographique et politique dans leur désignation, un mécanisme sur l’Etat de droit, la migration et la lutte contre les changements climatiques. La nouvelle cheffe de la Commission européenne a promis des efforts pour renforcer la défense européenne, un salaire minimum européen, mais aussi des réformes telles que la création du droit d’initiative législative pour le PE ou l’adoption de listes transnationales pour les élections européennes. Le pas suivant, c’est la création de l’équipe. Chaque pays doit désigner un commissaire et négocier les futurs portefeuilles. Les personnes nominées seront auditionnées par les commissions de spécialité.



    Et c’est toujours au Parlement européen que la première ministre Viorica Dăncilă a présenté le bilan de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Bucarest continuera de soutenir le projet européen et visera en même temps à finaliser son intégration, a dit Mme Dăncilă. Selon elle, l’Europe ne doit pas avoir plusieurs vitesses, vu que les progrès ne seront solides et n’apporteront de bénéfices concrets aux citoyens que lorsqu’ils seront réalisés ensemble. Viorica Dăncilă :



    « Nous avons assumé le fait que nous agirions pour consolider le projet européen, et lors des six mois de notre mandat, nous avons démontré que le pro européanisme doit être alimenté par une action constante. Notre projet ne doit pas promouvoir une Europe à plusieurs vitesses, ni une Europe des cercles concentriques. La Roumanie continuera de soutenir l’objectif commun de consolider le projet européen et visera, en même temps, à finaliser son intégration. Je me réfère à la pleine intégration de notre pays à l’espace Schengen, où nous agissons déjà en tant que membre de facto. »



    Les leaders des groupes politiques – populaires, socialistes, conservateurs, réformistes ou Verts européens -, ont félicité la présidence roumaine du Conseil de l’UE pour la manière dont elle a réussi, malgré tous les défis, à clôturer un nombre important de dossiers compliqués. Le représentant du groupe Renouveler l’Europe a eu une position différente ; il a soutenu que la présidence roumaine avait été une des contrastes.


    (Trad. : Ligia)