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  • La semaine du 1er au 06 octobre 2018

    La semaine du 1er au 06 octobre 2018

    Débat au Parlement européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie.

    La situation de l’Etat de droit en Roumanie, notamment les récentes modifications opérées dans les lois de la justice par la coalition PSD-ALDE au pouvoir à Bucarest, a fait, cette semaine, l’objet d’un débat au Parlement européen. La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a été invitée, elle aussi, à Strasbourg. La Commission Européenne suit avec inquiétude les dernières évolutions de Roumanie, a déclaré le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans en lançant le débat au Parlement Européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie. Evoquant les modifications controversées opérées par le pouvoir de Bucarest dans les lois régissant le fonctionnement de la justice ou encore la destitution de Laura Codruta Kovesi de son poste de cheffe du parquet roumain anticorruption, institution qui a eu une évaluation positive dans le dernier rapport MCV, le responsable européen a affirmé que la Roumanie a fait des pas en arrière en ce qui concerne la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption. L’indépendance du système judiciaire et sa capacité de lutter contre la corruption sont essentiels pour une Roumanie forte au sein de l’UE, a souligné Frans Timmermans.

    La chef du gouvernement roumain, Viorica Dăncilă, a répliqué en affirmant qu’un système de justice viable devait être construit avant tout pour les citoyens, non pas pour les magistrats, les politiciens et les institutions. Elle a déclaré ne pas s’être présentée devant le Parlement européen pour rendre des comptes, mais par respect pour les institutions européennes et qu’elle s’attendait à ce que la Roumanie soit traitée comme les autres Etats membres.

    Mme Dăncilă a aussi parlé du Mécanisme de coopération et de vérification: « Ce Mécanisme a échoué dans la mission pour laquelle il a été créé et je demande officiellement à ce que l’on nous dise qui a rédigé les rapports du MCV, qui a fourni les données et a omis par négligence ou par mauvaise foi ces réalités inconcevables dans l’Union européenne. »

    Par ailleurs, dans son allocution devant le PE de Strasbourg, Mme Dancila a défendu la Gendarmerie roumaine, accusée d’avoir agi de manière disproportionnée lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier de Bucarest. Selon la cheffe du gouvernement roumain, les forces de l’ordre sont intervenues de la même manière dont ont agi les structures similaires d’autres Etats membres de l’Union. Le débat de Strasbourg a produit des réactions diverses parmi les eurodéputés roumains, qui, soit, ont critiqué la position exprimée par Frans Timmermans, soit se sont fait des reproches mutuels ou bien ont reproché d’autres choses au gouvernement de Bucarest. Dans la capitale de la Roumanie, les positions des représentants des partis parlementaires ont été, là encore, totalement divergentes. Les leaders des partis au pouvoir, le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, ont loué la prestation de la première ministre, tandis que le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, ont été d’avis que Mme Dăncilă avait présenté une réalité parallèle.

    Visite en Roumanie du négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier.

    En visite en Roumanie, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, a rencontré les principaux leaders politiques de Bucarest. L’agenda des entretiens a comporté le stade des négociations et les étapes qui restent à franchir pour que le Royaume-Uni puisse quitter l’UE. Le président Klaus Iohannis a souligné qu’il était nécessaire de préserver l’unité des 27 Etats membres tout au long des négociations pour le Brexit. A son tour, Michel Barnier a rappelé le fait qu’en sa qualité d’Etat qui présidera le Conseil de l’UE au premier semestre de l’année prochaine, la Roumanie allait jouer un rôle important dans le déroulement des négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni. La première ministre Viorica Dăncilă a insisté sur le fait que la Roumanie accordait une attention spéciale au dossier du Brexit, en pensant à l’importante communauté roumaine installée en Grande Bretagne. Bucarest suivra attentivement la manière dont des dispositions de l’accord seront mises en œuvre, de sorte que tous les ressortissants roumains vivant au Royaume-Uni puissent continuer à y habiter, travailler et étudier dans les mêmes conditions qu’avant – a encore déclaré Viorica Dăncilă. Les Roumains constituent la deuxième minorité européenne du Royaume Uni, après les Polonais.

    Une ex-ministre du tourisme et une ancienne chef du parquet antiterroriste de Roumanie, arrêtées au Costa Rica.

    La police roumaine a confirmé jeudi matin le fait que l’ex ministre du Tourisme, Elena Udrea, et l’ancienne cheffe du parquet antiterrorisme, Alina Bica, ont été arrêtées au Costa Rica, suite à des informations transmises par Bucarest. Selon des sources judiciaires, les deux femmes seront auditionnées par les juges. Vu que les deux ont déposé des demandes d’asile au Costa Rica, les juges pourraient ajourner la décision portant sur leur extradition. Elena Udrea et Alina Bica étaient investiguées et surveillées par les autorités costaricaines, étant poursuivies par l’Interpol suite aux condamnations reçues en Roumanie dans des dossiers de corruption. Longtemps considérée comme le personnage le plus influent de l’entourage de l’ancien président Traian Basescu, Elena Udrea a reçu de la part des juges de la Haute Cour de cassation et de justice de Roumanie une condamnation définitive de 6 ans de prison ferme pour acceptation de pots-de-vin et abus de fonction. La même instance a condamné définitivement Alina Bica à 4 ans de prison ferme pour favorisation de l’infracteur.

    Référendum pour la révision de la Constitution.

    Samedi et dimanche, près de 19 millions d’électeurs roumains sont appelés aux urnes pour dire s’ils sont d’accord avec la révision de la Constitution de leur pays, dans le sens de définir la famille comme une union librement consentie entre un homme et une femme au lieu de la définition actuelle d’« union entre deux époux ». Le projet de modification de la Constitution a déjà été adopté par le Parlement. Pour être valide, le référendum doit avoir une participation d’au moins 30% des électeurs et 25% de votes valides. Plus de 18.600 bureaux de vote seront ouverts en Roumanie et 378 seront mis en place à l’intention des Roumains de la diaspora, la plupart se trouvant en Italie, en Espagne, en République de Moldova, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 03.10.2018

    03.10.2018

    Parlement Européen – La Commission Européenne suit avec inquiétude les dernières évolutions de Roumanie, a déclaré le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans en lançant le débat au Parlement Européen sur la situation de l’Etat de droit en Roumanie. Evoquant les modifications controversées opérées par le pouvoir de Bucarest dans les lois régissant le fonctionnement de la justice ou encore la destitution de Laura Codruta Kovesi de son poste de cheffe du parquet roumain anticorruption, institution qui a eu une évaluation positive dans le dernier rapport MCV, le responsable européen a affirmé que la Roumanie a fait des pas en arrière en ce qui concerne la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption. Frans Timmermans a aussi demandé aux responsables roumains d’investiguer les protocoles conclus dans le passé entre les services secrets et les parquets. La Commission titrera les conclusions adéquates si les amendements aux Codes pénaux, aux lois de la justice et à la Loi portant sur les conflits d’intérêts sont promulgués sans tenir compte des préoccupations de la Commission, a souligné M Timmermans, appelant Bucarest à remettre sur la bonne voie le processus des réformes.

    Invitée aux débats, la première ministre roumaine Viorica Dancila a dénoncé les protocoles entre les renseignements et les parquets, en raison desquels de nombreux Roumains ont été suivis. Elle a aussi plaidé pour une justice correcte pour les citoyens et a défendu les modifications des lois de la justice. Mme Dancila a également critiqué le Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV), qui, à son avis, a raté son objectif car il n’a pas tenu compte des abus et des violations des droits de l’homme dont certains les Roumains sont tombés victimes pendant les enquêtes pénales. Par ailleurs, dans son allocution devant le PE de Strasbourg, Mme Dancila a défendu la Gendarmerie roumaine, accusée d’avoir agi de manière disproportionnée lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier de Bucarest. Selon la cheffe du gouvernement roumain, les forces d’ordre sont intervenues de la même manière dont ont agi les structures similaires d’autres Etats membres de l’Union. Enfin, Mme Dancila a demandé aux responsables européens que la Roumanie soit traitée comme un partenaire égal au sein de l’UE, assurant que personne ne pouvait arrêter le pays de son parcours européen.

    OTAN – Bruxelles accueille deux jours durant la réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’OTAN, la première depuis le sommet de l’Alliance en juillet dernier. Cette réunion marque de début de la mise en œuvre de la Déclaration adoptée cet été. La Roumanie y est représentée par son ministre Mihai Fifor. A l’agenda des débats figurent entre autres les évolutions sur la flanc est de l’OTAN et la réforme de la structure de commande de l’Alliance, sans oublier la lutte contre les menaces hybrides et cybernétiques.

    Agriculture – Et c’est toujours à Bruxelles que le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, discute aujourd’hui de l’allocation de fonds supplémentaires pour dédommager les fermiers qui ont connu des manques à gagner à cause de la peste porcine africaine. 6000 dossiers de dédommagements d’une valeur totale de 11 millions et demi d’euros ont été déposés jusqu’ici. 5000 en ont déjà été traités. Rappelons-le 950 foyers de peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie depuis le début de la maladie, des centaines de milliers de cochons ayant été abattus.

    Transporteurs – Les représentants du ministère des Transport et ceux des transporteurs ont eu des négociations ce mercredi au siège du ministère de Bucarest. Les transporteurs dénoncent les modifications proposées en ce qui concerne l’attribution des licences pour les courses entre les départements. Ils demandent le retrait de l’ordre ministériel qui propose la libéralisation du marché du domaine afin de permettre l’existence d’une concurrence réelle entre les sociétés qui ont déjà des itinéraires attribués et celles qui souhaitent entrer sur le marché. Le Conseil de la Concurrence estime à son tour que le critère de l’ancienneté est non concurrentiel, le ministère des Transports décidant d’introduire de nouveaux critères dans l’octroi des itinéraires prioritaires, dont l’existence de cars nouveaux qui renforce le confort des voyageurs. C’est la deuxième journée de protestations devant le ministère des Transports de Bucarest, les représentants de la Confédération des Opérateurs et Transporteurs autorisés de Roumanie ayant occupé avec des microbus et autocars les rues avoisinant le ministère.

    Pénitenciers – Des centaines de syndicalistes des pénitenciers de Roumanie protestent ce mercredi devant le ministère de la Justice, demandant de meilleures conditions de travail et le paiement des heures supplémentaires. Ils affirment protester également contre « l’indolence et l’incompétence » du ministre de la Justice, Tudorel Toader, et demandent sa démission. Les syndicalistes menacent de bloquer l’activité des pénitenciers, si leurs revendications ne reçoivent pas de réponse affirmative.

    Territoire – La Cour Constitutionnelle de la Roumanie a rejeté aujourd’hui la saisine formulée par le président roumain Klaus Iohannis au sujet des modifications opérées dans la Loi sur l’organisation administrative du territoire de la Roumanie. Le chef de l’Etat y dénonçait l’existence de différences majeures de contenu juridiques entres les variantes adoptées par les deux Chambres du Parlement. Il affirmait encore que les exigences constitutionnelles en matière d’organisation du territoire, de souveraineté et d’autonomie locale ne permettaient pas d’interdire aux citoyens d’une unité administrative et territoriale d’exprimer leur volonté sur la modification des limites territoriales de celle-ci.

    Motion – La Chambre de Député de Roumanie doit débattre aujourd’hui d’une motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, contre le ministre des finances, Eugen Teodorovici. De l’avis des Libéraux le ministre est coupable pour l’échec de la stratégie fiscale et budgétaire ; ils demandent donc que l’accise supplémentaire sur les carburants soit supprimée, que des projets majeurs d’investissements soient démarrer et que la totalité des impôts sur les revenus soit versée à l’administration locale à compter de l’année prochaine. Rappelons aussi que mardi, le Sénat de Bucarest a rejeté la motion simple contre le ministre des Transports, Lucian Sova, déposée par le PNL et par l’Union Sauvez la Roumanie (USR), qui lui reprochaient la manière dont il avait géré le secteur routier et ferroviaire de Roumanie.

    Météo – Nous avons du beau temps aujourd’hui dans le sud et le sud-est de la Roumanie avec des températures approchant la normale saisonnière. Sur le reste du territoire il fait plus frais, alors que le ciel est couvert, notamment sur le nord et le nord-ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 22 degrés.17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 02.10.2018 (mise à jour)

    02.10.2018 (mise à jour)

    Brexit – Le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré mardi que la Roumanie penchait pour une coopération étroite post Brexit entre lUE et le Royaume-Uni, Bucarest étant directement intéressé par un accord dans le domaine de la sécurité externe. Au sujet du Brexit, La Roumanie soutient fermement un accord ambitieux dans le domaine de la mobilité des personnes, citoyens européens et britanniques, dans le respect du principe de la réciprocité et de la non-discrimination, a encore précisé le président roumain. Ces déclarations viennent dans le contexte de la rencontre de Klaus Iohannis avec le négociateur en chef de lUE pour le Brexit, Michel Barnier. Ce dernier a apprécié le rôle important que la Roumanie devra tenir lorsquelle prendra la tête du Conseil de lUE, le 1er janvier prochain. La Roumanie devra assurer le cadre institutionnel nécessaire pour faciliter un retrait ordonné de la Grande-Bretagne de lUE, mais aussi dorganiser le déroulement des futures négociations entre lUE et le Royaume-Uni, une fois le divorce consommé. Mardi toujours, Michel Barnier a rencontré la Première ministre roumaine Viorica Dancila, qui a affirmé plaider pour que tous les Roumains qui résident actuellement en Grande-Bretagne puissent y rester après le Brexit, y travailler ou étudier, dans les mêmes conditions quavant le Brexit.



    Débat – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, accompagnée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, participent, mercredi, à Strasbourg, au débat organisé au Parlement européen relatif à lEtat de droit en Roumanie. Lundi, à la Commission pour les libertés civiles, des députés européens de différents groupes politiques ont procédé à un échange dopinions avec le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, sur la situation de Roumanie, y compris sur lindépendance de la justice. Ce dernier a déclaré que les initiatives des autorités de Bucarest en la matière avaient créé de la préoccupation non seulement pour certains Roumains, qui sont sortis protester dans la rue, mais aussi au niveau de lUnion européenne. Frans Timmermans a précisé que si la conclusion est que les règles européennes sont enfreintes, la Commission nhésitera pas à assigner le gouvernement roumain en justice. Le ministre Tudorel Toader a répliqué quil demanderait au premier vice-président de la Commission, à Strasbourg, que létape des inquiétudes soit dépassée à la faveur dune discussion ponctuelle.



    Loi off-shore – En Roumanie, les commissions chargées des industries, du budget et de ladministration de la Chambre des Députés, réunies en séance commune, ont adopté mardi, plusieurs amendements du projet de la loi portant sur la mise en œuvre des opérations pétrolières dans le cadre des périmètres off-shore. Le projet sera soumis prochainement au plénum de la Chambre des députés, Chambre décisionnelle en la matière. Le projet de loi aurait dû être débattu dans les commissions de spécialité et être soumis au vote en séance plénière encore la semaine passée, aussitôt après avoir été avalé par le Sénat, en première lecture.



    Motion – Le Sénat de Bucarest a rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti National Libéral et lUnion Sauvez la Roumanie, les principaux partis dopposition, à lencontre du ministre des Transports Lucian Sova. La motion reprochait au ministre la manière dont il gère les infrastructures routières et ferroviaires. Une démarche libérale similaire sera mise au vote de la Chambre des députés cette fois, mardi, contre le ministre des Finances, Eugen Teodorovici qui devrait, selon les initiateurs de la motion, tirer les conséquences de léchec de la stratégie fiscale et budgétaire menée.



    TVA – La Commission Européenne soutiendra la Roumanie dans sa lutte contre la fraude dans le domaine de la TVA, vu que le pays a un déficit de collecte de 36%, a fait savoir mardi le ministre des Finances de Bucarest, Eugen Teodorovici. Il a fait cette déclaration à Luxembourg, à lissue de pourparlers avec Pierre Moscovici Commissaire aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière. Loccasion pour le ministre roumain dassurer que pendant son mandat à la tête du Conseil de lUE, dans la première moitié de lannée prochaine, la Roumanie œuvrerait pour faire avancer les dossiers dans le domaine des taxes, en mettant laccent sur la réforme de taux de la TVA. Pour sa part, le commissaire Pierre Moscovici a accepté linvitation du ministre Teodorovici de visiter la Roumanie en novembre prochain.



    Education – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis a signé mardi le décret qui permet à la ministre des Fonds Européens, Mme Rovana Plumb, dêtre aussi ministre par intérim de lEducation. Rappelons-le, lancien titulaire du portefeuille de lEducation, Valentin Popa, a démissionné la semaine dernière, suite à une entrevue avec le leader du Parti Social Démocrate, Liviu Dragnea. Auparavant, un autre ministre avait quitté le cabinet de Mme Viorica Dancila, à savoir le ministre de la recherche, Nicolae Burnete, fin août dernier.



    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps dans le sud et le sud-est de la Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures approchant la normale saisonnière. Sur le reste du territoire il fera plus frais, alors que le ciel sera couvert, notamment sur le nord et le nord-ouest. Les températures maximales iront jusquà 23 degrés.



  • A la Une de la presse roumaine ce 26.09.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 26.09.2018

    … mais aussi le référendum pour redéfinir la famille, qui sera prochainement organisé en Roumanie, sont les deux thèmes qui préoccupent au plus haut point et font les choux gras des journaux bucarestois.

  • 13.09.2018 (mise à jour)

    13.09.2018 (mise à jour)

    Justice — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu jeudi la délégation de la Commission de Venise, dont la visite à Bucarest s’achèvera vendredi. Le chef de l’Etat roumain a apprécié l’expertise technique de la Commission et l’importance des opinions exprimées par celle-ci au sujet des lois de la justice, ainsi que des récentes modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale adoptées par le Parlement roumain. Le président Iohannis a également souligné que l’implication et l’appui des experts de la Commission avaient le rôle d’aider la Roumanie à se doter d’une législation performante et moderne. A leur tour, les experts ont précisé que la position de la Commission de Venise à l’égard des modifications apportées au Code pénal et au Code de procédure pénale de Roumanie allait être adoptée à l’occasion de la session plénière qui se tiendrait les 19 et 20 octobre. Notons que cette évaluation a été demandée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. La délégation de la Commission de Venise présente à Bucarest aura aussi des entretiens avec le ministre de la justice, Tudorel Toader, ainsi qu’avec des représentants de la Haute Cour de Cassation et de Justice, des Parquets et de la société civile. Soutenues par la majorité parlementaire Parti social-démocrate (PSD)-Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), les modifications législatives mentionnées ont été vivement critiquées par l’opposition de droite, les médias et les ONG, qui accusent le pouvoir de vouloir bloquer la lutte anti-corruption et de contrôler les magistrats.



    Politique régionale — La commissaire européenne en charge de la politique régionale, Corina Creţu, est en visite en Roumanie. Jusqu’au 18 septembre, elle aura des rencontres avec des représentants des pouvoirs locaux, se rendra sur des chantiers de projets bénéficiant de financement européen et participera à plusieurs conférences. Après Sibiu (centre), où elle est allée mercredi, Corina Creţu et la ministre roumaine des Fonds européens, Rovana Plumb, se sont rendues jeudi dans la ville minière de Petroşani, où elles ont participé à une conférence européenne sur la situation actuelle et future de l’extraction de charbon, dans le contexte de la transition vers les énergies renouvelables. Les débats ont eu pour but de définir les mesures qui seront adoptées et financées aux niveaux européen, national et local, afin d’opérer une transition juste dans la Vallée du Jiu — deuxième plus grande région carbonifère de l’Union européenne comme nombre de salariés dans le secteur de l’extraction et de l’exploitation du charbon. La Vallée du Jiu est une des cinq régions pilote choisies par la Commission européenne pour être aidées à réaliser la transition vers une énergie plus propre.



    Visite — Le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, a entamé jeudi une visite de deux jours en Roumanie. A Bucarest, il s’est entretenu avec la première ministre Viorica Dăncilă, qui a sollicité l’aide technique et financière de la Commission européenne afin de réduire l’impact économique, financier et social négatif de la peste porcine africaine sur le secteur zootechnique de Roumanie. Phil Hogan a déclaré que la Commission européenne envisage d’octroyer une aide financière aux éleveurs roumains de cochons affectés par la peste porcine africaine. Jeudi également, le commissaire Phil Hogan a eu des échanges avec le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea, avec les commissions parlementaires pour les affaires européennes et pour l’agriculture et le développement rural. Vendredi, Phil Hogan et la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, qui se trouve elle aussi en Roumanie, se rendront à Cluj-Napoca (nord-ouest), où ils auront un dialogue citoyen sur le thème « Un budget moderne pour une Union européenne plus forte ».



    Peste porcine — La peste porcine africaine gagne du terrain en Roumanie. Selon les autorités sanitaires vétérinaires, 207 localités de 12 départements du pays en sont touchées, le nombre des foyers de maladie s’élevant à environ 900. Plus de 232 mille animaux ont été abattus depuis la confirmation de la présence du virus en Roumanie, le 31 juillet 2017. La première – ministre, Viorica Dăncilă, a fait savoir que le gouvernement adopterait un décret d’urgence prévoyant l’octroi, six mois durant, de compensations financières aux personnes ayant travaillé dans les élevages d’animaux et qui ont perdu leur emploi à cause de cette situation.



    Débat – La situation en Roumanie sera débattue au plénum du Parlement européen pendant la première session d’octobre, une résolution devant être adoptée à la fin du même mois, a fait savoir l’eurodéputé roumain Siegfried Mureşan. Il a également précisé qu’à ce débat, sollicité par le Groupe des Verts/ Alliance libre européenne, après les violences survenues à Bucarest lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier, a été invitée aussi la première ministre roumaine Viorica Dancila. Ce débat sur l’Etat de droit en Roumanie a été approuvé par la Conférence des présidents, dont font partie les leaders des groupes politiques du Parlement européen.



    Météo — Il fera beau et les températures maximales, qui atteindront 31°, seront plus élevées que la normale de saison. Le ciel sera temporairement couvert surtout dans les régions de montagne et sur le sud-est du territoire.


  • 07.09.2018 (mise à jour)

    07.09.2018 (mise à jour)

    Violences — Les violences survenues à Bucarest, lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier, ainsi que la situation de la justice et de l’Etat de droit en Roumanie feront l’objet d’un débat au Parlement Européen début octobre. Cette décision a été prise dans le cadre de la Conférence des présidents, formée des chefs des groupes politiques du Parlement Européen, sur demande du Groupe des Verts/ Alliance libre européenne. Selon le président des Verts, Philippe Lamberts, son groupe croit fortement à la liberté du discours et à l’assemblée pacifique, tout comme à la lutte contre la corruption, estimant que les membres du PE doivent prouver qu’ils défendent les valeurs européennes telles la démocratie et l’Etat de droit.



    DNA — La procureure Adina Florea, proposée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, au poste de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) sera auditionnée par le Conseil supérieur de la magistrature le 27 septembre prochain. L’avis de l’institution est obligatoire, mais consultatif. Par la suite, la proposition sera transmise au président Klaus Iohannis. Mme Adina Florea est procureur de la Cour d’Appel de Constanta (sud-est). Le poste de procureur en chef du Parquet anticorruption est vacant depuis juillet dernier, lorsque sa titulaire, Laura Codruta Kovesi a été révoquée par le chef de l’Etat.



    Gouvernement — C’est le vice premier – minitre Viorel Ştefan qui assurera l’intérim à la tête du ministère de la Recherche et de l’Innovation. L’annonce a été faite par la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, qui a précisé avoir soumis cette proposition au président Klaus Iohannis. Rappelons que ce poste est devenu vacant suite à la démission, le 31 août, de l’ancien titulaire de ce portefeuille, Nicolae Burnete. Ce dernier n’avait fourni aucune explication à son geste, mais, selon la presse, il aurait été mécontentent de l’enveloppe budgétaire de son ministère et visé par un éventuel remaniement gouvernemental.



    Réunion — Les représentants de plusieurs villes — ports d’Europe, à savoir Aberdeen (Ecosse), Anvers ( Belgique), Trieste (Italie) et Klaipeda ( Lituanie), ont participé vendredi à Constanţa (sud-est de la Roumanie), à la réunion annuelle qui se propose de dresser le bilan du projet Civitas Portis. Les participants essaient de trouver des solutions en vue d’une mobilité urbaine novatrice et durable dans les villes-ports d’Europe. Selon les spécialistes, le nombre croissant des véhicules en Roumanie et l’infrastructure déficitaire causent de la pollution, des blocages du trafic routier, des pertes économiques, beaucoup d’accidents de la route et des ennuis de santé pour la population.



    Visite — Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, se rendra mercredi prochain en Roumanie, dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 20219, peut-on lire sur la page Facebook officielle de l’ambassade des Pays-Bas à Bucarest. Le chef du gouvernement de la Haye s’entretiendra avec le président Klaus Iohannis et avec la première ministre Viorica Dăncilă sur des sujets relevant de la coopération politique et économique entre les deux pays, ainsi que sur les dossiers européens d’actualité.



    Statistiques — Le Produit intérieur brut de la zone euro et de l’UE a connu une progression de 0,4% sur le deuxième trimestre de l’année en cours, révèlent les données rendues publiques vendredi par Euostat. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par Malte (1,9%), Roumanie et Estonie (1,4%). Toujours vendredi, l’Institut national de la statistique a annoncé que le PIB de la Roumanie sur le deuxième trimestre de 2018 avait augmenté de 1,4% par rapport à la même période de l’année dernière, grâce à la contribution de toutes les branches de l’économie, dont notamment l’industrie, le commerce et certains services.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau. Les tesmpératures maximale, légèrement plus élevées que la normale de saison, s’étaleront entre 20 et 30°.

  • A la Une de la presse roumaine 07.09.2018

    A la Une de la presse roumaine 07.09.2018

    En annonçant sa proposition pour le poste de procureur en chef de la Direction nationale anti-corruption (DNA), le ministre roumain de la Justice choisit le sacrifice du pion, estime Jurnalul.ro. L’ordre du jour de la session strasbourgeoise du Parlement européen contient aussi un débat sur les violences enregistrées lors de la manif de Bucarest, du 10 août dernier, informe Românialibera.ro. Pour enrayer la dissémination du virus de la peste porcine africaine, les autorités roumaines lance la chasse aux sangliers, apprend-on dans Adevarul.ro. Un karatéka roumain de 12 ans est le nouveau champion du monde de sa catégorie, raconte Hotnews.ro.



  • 30.06.2018

    30.06.2018

    Météo – Près de
    trois quarts du territoire de la Roumanie sont placés en alerte orange et jaune
    aux pluies fortes et à l’instabilité météo jusqu’à demain matin. Les chutes d’eau
    peuvent aller jusqu’à 50 – 70 litres sur le mètre carré. Des phénomènes orageux
    sont également à prévoir. Les températures de la journée se situent entre 19 et
    29°, avec 21° à Bucarest à midi. Une alerte rouge aux inondations est actuellement
    en vigueur sur plusieurs rivières du centre et de l’est de la Roumanie.














    Intempéries -
    Plus de 2.000 sapeurs-pompiers et gendarmes sont intervenus sur le terrain pour
    résoudre les problèmes provoqués par les pluies fortes tombées ces trois
    derniers jours en Roumanie. C’est la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui a
    mentionné ce chiffre au cours d’une réunion du commandement chargé de gérer la
    situation. La ministre a aussi précisé que des habitants de zones frappées par
    les intempéries avaient été évacués par précaution, des mesures ayant été
    prises pour leur assurer un hébergement temporaire. Les pluies torrentielles
    ont coupé de nombreuses routes, un grand nombre de localités n’ont pas d’électricité,
    des habitations sont inondées ou isolées par la montée des eaux des rivières.


    Allocutions – Présent
    à la cérémonie marquant, hier, la Fête nationale des Etats-Unis à l’ambassade
    américaine à Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis a prononcé une
    allocution où il a réaffirmé la détermination de la Roumanie de développer et d’élargir
    la Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. La coopération politique,
    militaire et de sécurité entre Bucarest et Washington se situe à un niveau
    exceptionnel, a ajouté le chef de l’Etat roumain, qui a encouragé les deux pays
    à identifier des solutions pour consolider aussi leur relation économique. Pour
    que cet objectif soit possible, il faut de la stabilité, de la prédictibilité,
    une justice forte et indépendante, une gouvernance transparente et responsable,
    qui respecte effectivement l’Etat de droit, a-t-il encore souligné. A son tour,
    l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a déclaré que les deux Etats œuvreraient
    à la consolidation et à l’élargissement de leur partenariat stratégique, tandis
    que leur coopération continuerait dans tous les domaines d’activité.




















    Retraites – La première ministre de la Roumanie, Viorica Dăncilă, a annoncé la majoration, au 1er juillet,
    des retraites du régime public, le point de retraite augmentant de 10% et la
    retraite minimum garantie de 20%. Cette mesure
    concerne plus de 5 millions de Roumains. Les prestations sociales pour les
    personnes handicapées augmenteront aussi. Par ailleurs, le gouvernement de
    Bucarest a adopté un décret de mise en œuvre de huit projets d’investissements
    stratégiques, réalisés par des partenariats public-privé. Parmi eux – la
    construction de deux hôpitaux régionaux, d’une entreprise qui fabrique des moyens
    de transport électrique, d’une banque nationale de sang, de plasma et de
    cellules stem.














    Eurodéputés – Le Conseil européen a approuvé la décision du
    Parlement européen de baisser le nombre de ses députés de 751 actuellement à
    705, suite à la décision du Royaume Uni de quitter l’Union européenne. Sur les 73
    sièges occupés actuellement par les Britanniques, 43 seront gardés pour d’autres éventuels
    élargissements de l’Union, tandis que 27 seront redistribués aux Etats moins
    représentés. La Roumanie recevra un siège, ce qui portera le nombre de ses
    eurodéputés à 33. Les dispositions actuelles restent en vigueur jusqu’à la
    conclusion juridique du Brexit.



    Tennis – Les joueuses
    de tennis roumaines Irina Begu et Mihaela Buzărnescu jouent aujourd’hui la
    finale de double du tournoi WTA d’Eastbourne (Royaume Uni). Leurs adversaires
    sont Gabriela Dabrowski (Canada) et Yifan Xu (Chine).

  • 14.06.2018

    14.06.2018

    SIE – Le président roumain Klaus Iohannis a proposé le social démocrate Petru-Gabriel Vlase aux fonctions de directeur du Service de renseignements extérieurs, fait savoir l’Administration présidentielle. Petru Gabriel – Vlase est vice-président de la Chambre des Députés, membre de la Commission de défense, ordre public et sécurité nationale et de la Commission spéciale des deux Chambres du Parlement en charge de l’analyse et de la mise à jour du cadre normatif visant le domaine de la sécurité nationale. Il a suivi les cours de toute une série d’institutions d’enseignement supérieur dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, étant aussi docteur en sciences militaires et renseignements. M Vlase devrait remplacer Mihai Razvan Ungreanu, qui a démissionné en septembre 2016.

    Dancila – Le premier ministre roumain, Mme Viorica Dancila commence aujourd’hui une visite officielle de trois jours en Lituanie et en Estonie. La cheffe du cabinet de Bucarest a souligné que le dialogue politique avec les deux Etats membres de l’UE sera ciblé sur la confirmation des relations bilatérales rapprochées, basées sur des parcours similaires, sur des intérêts communs, liés aux thématiques européennes ainsi que sur le renforcement de la sécurité du flanc oriental de l’Alliance Atlantique. Les préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE figureront aussi à l’agenda des rencontres. A Vilnius, capitale de la Lituanie, Viorica Dancila rencontrera son homologue lituanien, Saulius Skvernelis, et le président du Parlement, Viktoras Pranckietis. Par ailleurs, c’est la première visite en Estonie d’un premier ministre roumain depuis le rétablissement des relations diplomatiques avec l’Etat balte en 1991.

    Stabilité financière – La direction de la banque centrale roumaine présente aujourd’hui une nouvelle édition de son rapport sur la stabilité financière. Sa publication se déroule alors que le taux annuel d’inflation a dépassé au mois de mai 5,4%, soit le niveau le plus élevé des cinq dernières années. En même temps, le taux de change de la monnaie nationale, le leu par rapport à la monnaie unique européenne varie autour des 4,66 lei pour un euro, les déficits s’amplifient et la dette publique est à la hausse. Le rapport analyse aussi les risques à l’adresse de la stabilité financière ainsi que leur intensité. Les experts de la banque centrale évaluent aussi le contexte économique et financier interne et international, l’infrastructure et le cadre réglementaire. Le document antérieur, publié à la fin 2017, souligne le fait qu’à l’époque, aucun risque systémique sévère ne menaçait la stabilité financière du pays. La détérioration de la confiance des investisseurs dans des pays émergeants était jugée comme un risque élevé alors que parmi les risques modérées les auteurs de l’étude identifiaient les tensions à l’adresse des équilibres macroéconomiques, l’endettement de la population et la l’indiscipline des paiements dans l’économie.

    Bornheim – Le consulat général de Roumanie à Bonn suit de près le décès de deux ouvriers roumains de la localité allemande de Bornheim et a déjà entrepris des démarches auprès des autorités locales pour vérifier la situation, fait savoir un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères. Selon les informations rendues publiques par les autorités locales, la mort d’un des deux Roumains est survenue suite à des problèmes de santé antérieurs alors que le deuxième décès fait toujours l’objet d’une enquête. Selon le site stiridindiaspora.ro les deux ouvriers faisaient partie d’une colonie de pas moins de 700 Roumains qui travaillaient au noir dans l’agriculture, pour cueillir des asperges et des framboises.

    Handball – Le sélectionneur de l’équipe nationale de handball masculin, l’Espagnol Xavier Pascual Fuertes, a conclu à l’amiable sa collaboration avec la Fédération roumaine de handball ce mercredi après le barrage contre la Macédoine en vue de la qualification à la Coupe du Monde 2019. Le coach ibérique a précisé qu’il avait adopté cette décision depuis longtemps. En juin 2016 il signait un contrat sur quatre ans dont l’objectif était la qualification de la sélection nationale de la Roumanie au JO 2020. Malgré sa victoire à domicile à Cluj ce mercredi 26 à 25, la Roumanie a raté sa qualification en raison de la défaite dans le match aller sur une différence de huit buts à Skopje.

    Parlement européen – Les eurodéputés ont adopté ce mercredi par vote la structure du législatif communautaire d’après le Brexit. A présent le Parlement européen consacre 73 places au Royaume Uni. 46 d’entre elles pourraient devenir disponibles à un éventuel élargissement de l’UE, alors que les autres 27 pourraient être partagées entre les 14 Etats sous-représentés actuellement, dont la Roumanie.

    Météo – Une grande partie du territoire national est concernée aujourd’hui par alerte jaune en raison de l’instabilité accentuée et des pluies torrentielles. Sur le sud-ouest, le centre, le nord, le nord-est et sur l’ouest ainsi que sur le relief les températures sont à la baisse et le temps est instable et des pluies à verse et d’autres phénomènes orageux sont attendus. Les quantités d’eaux dépasseront les 25 l par mètre carré pour aller jusqu’à 40 – 50 l/mètre carré. Ciel variable sur le reste du territoire, avec des pluies isolées et des températures élevées sur le reste du territoire. L’indicateur Humidex – température/humidité – dépassera le seuil critique des 80 unités. Les températures iront de 22 à 34 degrés. Le vent fort et les pluies torrentielles ont créé des problèmes sur le sud et le sud-ouest du pays, endommageant les réseaux d’alimentation en gaz et en électricité. Les hydrologues ont également émis des alertes code rouge, orange et jaunes concernant plusieurs rivières de l’ouest du sud et du sud-est. Plus de 3300 pompiers ont été déployés dans les régions touchées par les intempéries. 26 degrés et un ciel partiellement couvert à Bucarest

  • A la Une de la presse roumaine 08.02.2018

    A la Une de la presse roumaine 08.02.2018

    Ce jeudi la presse roumaine tire les
    conclusions du débat sur les lois de la Justice en Roumanie, tenu mercredi au
    Parlement Européen.



  • 07.02.2018 (mise à jour)

    07.02.2018 (mise à jour)

    Débat — La commissaire européenne à la justice, Věra Jourová, a réitéré mercredi, devant le plénum du Parlement Européen, l’appel de la Commission européenne adressé au Législatif de Bucarest à lancer le débat sur les modifications aux lois de la justice, en conformité avec les recommandations de Bruxelles et à obtenir le consensus là dessus. Věra Jourová a affirmé que l’Exécutif communautaire était prêt à poursuivre le dialogue avec les autorités de Bucarest et à leur offrir son soutien. Au bout de 10 ans d’efforts continus, la Roumanie possède un des meilleurs systèmes judiciaires, a déclaré la commissaire européenne. Elle a également rappelé qu’en décembre dernier, la Commission européenne avait fait part, dans le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification, de son inquiétude à l’égard des modifications apportées aux lois de la Justice, précisant que le débat avait évolué depuis lors. Le débat qui a eu lieu à Strasbourg sur la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie avait été programmé depuis le 18 janvier, suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) — Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même.



    Loi — La Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 6 mars la décision sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet des modifications apportées à la loi permettant aux parlementaires, aux ministres, aux maires, aux préfets et aux chefs de Conseils départementaux d’être des auto-entrepreneurs aussi. De l’avis du président, la procédure d’adoption de cet acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie et elle est non conforme à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.



    Prévisions — La croissance économique de la Roumanie va ralentir, devant se situer à 4,5% en 2018 et à 4% l’année prochaine, estime la Commission européenne dans ses Prévisions économiques intermédiaires, rendues publiques ce mercredi. Aux termes de ce document, la consommation privée devrait enregistrer une croissance modérée en 2018, vu que l’inflation touche davantage les revenus réels disponibles et que la hausse des salaires ralentit. Malgré cela, la consommation privée continuerait à agir comme principal moteur de croissance en 2018 et 2019. Les investissements devraient se consolider, grâce à la mise en place des projets financés par les fonds européens, précise encore la Commission européenne. Enfin, selon ses prévisions économiques intermédiaires, l’inflation devrait se situer à 4,1% en 2018 et à 3% en 2019. Autant dire que l’on s’attend à l’augmentation de l’inflation sous la pression accrue de la demande et à l’atténuation des effets de la réduction des taxes. Toujours mercredi, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie annoncé le relèvement de 0,25 points de son principal taux directeur, à 2,25%.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert dans l’ouest, le centre, le nord et le nord-est du pays où l’on attend de faibles pluies. Des chutes de neiges sont possibles dans les régions de montagne. Les températures maximales iront de 1 à 12 degrés.

  • 13.12.2017 (mise à jour)

    13.12.2017 (mise à jour)

    Funérailles – Le cercueil avec la dépouille mortelle du roi Michel Ier est arrivé mercredi en Roumanie et a été déposé au Château de Peleş de Sinaia (sud). Là, les officiels de Bucarest et de la République de Moldova ont présenté leurs condoléances. Parmi ceux qui ont signé sur le registre de condoléances, il y avait le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, le premier ministre, Mihai Tudose, et le président du Parlement de la République de Moldova, Adrian Candu. Le public na pas eu accès au château tant que le cercueil sy est trouvé, mais de nombreuses personnes sont sorties sur le trajet du cortège funéraire, entre laéroport et Sinaia, pour dire adieu au dernier roi de Roumanie. Trois jours de deuil national sont prévus. A partir de mercredi soir et jusquà samedi, lorsquil sera inhumé dans la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, le cercueil sera déposé au Palais royal de Bucarest, où tous ceux qui souhaitent rendre hommage au roi décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse, sont attendus.



    Budget – Les Commissions réunies de budget – finances du parlement de Bucarest ont débattu, ce mercredi, par articles, les projets de lois du budget de lEtat et de la sécurité sociale pour 2018. Ils doivent élaborer le rapport final jusquà la fin de la semaine en cours, de manière à ce que les projets puissent commencer à être discutés lundi en session plénière de lassemblée législative. Dans la variante envoyée par le gouvernement, le budget de lEtat se fonde sur une croissance économique de 5,5%; léducation, la santé, lagriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le gouvernement a également prévu des ressources pour majorer le salaire minimum et les retraites. Le projet est contesté par lopposition, qui considère que les recettes sont surévaluées, et que le taux de change dépassera les estimations du gouvernement. Les partis dopposition ont avancé près de 4000 amendements.



    Etude – Près de 16.000 médecins roumains ont quitté le pays pour travailler à létranger, notamment dans des Etats membres de lUnion européenne, indique une étude réalisée par la Coalition pour les droits des migrants et des réfugiés (CDMir), qui rassemble plusieurs ONGs de Roumanie. Selon cette étude, le pays a besoin de 600 médecins de famille et de 4.000 médecins spécialistes. Par ailleurs, le nombre des personnes travaillant dans le secteur “recherche et développement” a baissé de 30% ces vingt dernières années. Létude réalisée par la Coalition pour les droits des migrants et des réfugiés a analysé la migration de la main dœuvre hautement qualifiée dans trois domaines – médecine, recherche et développement et technologies de linformation.



    Brexit – Le Parlement européen a adopté ce mercredi une résolution où il exprime son soutien au lancement de la deuxième phase des négociations entre Londres et Bruxelles concernant le Brexit. Les eurodéputés recommandent aux chefs dEtat et de gouvernement des 27 de décider au sommet de ce vendredi de passer à létape suivante des négociations. Le Parlement européen insiste néanmoins sur le fait que le gouvernement britannique doit tenir les engagements assumés auprès de lUE et inscrit dans laccord conclu avec la Commission européenne la semaine dernière. Le Royaume Uni quittera officiellement le bloc communautaire en mars 2019, pendant la présidence roumaine du Conseil de lUE.



    Loi — Le gouvernement de la République de Moldova, Etat dont la population est majoritairement roumanophone, a approuvé un projet de loi qui introduit, dans la Constitution du pays, la langue roumaine comme langue officielle d’Etat à la place de la langue dite moldave. Le projet législatif en question propose le remplacement du syntagme « langue moldave qui utilise la graphie latine » par le syntagme « langue roumaine ». Le président pro-russe de la République de Moldova, Igor Dodon, a qualifié d’inadmissible la modification du nom de la langue officielle et s’est dit convaincu du fait que le parlement de Chisinau n’adopterait le projet.



    Météo – Pour ce qui est de la météo des prochaines 24, des nuages et des pluies éparses seront signalés dans louest et le nord-ouest de la Roumanie. Les températures seront plus élevées que les normales de saison, et pourront atteindre 13° jeudi en milieu de journée.

  • 02.02.2017 (mise à jour)

    02.02.2017 (mise à jour)

    Saisine — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi avoir saisi la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du décret d’urgence qui modifie la législation pénale. Le chef de l’Etat affirme qu’il s’agit d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, le système de justice et le Parlement. En réplique, Liviu Dragnea, leader du PSD, au pouvoir, a affirmé que ce décret ne libère pas les corrompus ni n’arrête le procès dans lequel il est accusé de faux intellectuel. Il a encore dit que toute tentative de miner l’activité du gouvernement PSD-ALDE est une tentative de déstabiliser l’ordre de droit de Roumanie, par des moyens plus ou moins légaux. D’autre part, Florin Jianu, le ministre pour le Milieu des affaires, le Commerce et l’Entrepreneuriat, a démissionné du gouvernement, déclarant que c’était ce que la conscience lui dictait. Ce jeudi, la DNA avait demandé au ministère de la Justice des documents en original qui ont trait à l’élaboration et à l’émission du décret durgence de modification les Codes pénaux. L’information paraît dans un communiqué du ministère de la Justice dans lequel l’institution accuse la DNA d’immixtion grave dans l’activité de l’Exécutif.



    Critique – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a critiqué le ministère de l’Intérieur pour la manière dont il avait agi dans la nuit de mercredi à jeudi. Pendant le rassemblement pacifique de grande ampleur à Bucarest, des groupes isolés de manifestants se sont adonnés à des actes de violence. Les manifestations protestaient contre la décision du gouvernement Grindeanu de modifier les Codes pénaux par des décrets d’urgence. Le président soutient que les forces de police et de gendarmerie avaient été prévenues du risque de tels incidents, qui auraient visé à compromettre le mouvement de protestation. En réplique, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré ne pas en avoir été informée. Rappelons que c’étaient des protestations d’une ampleur sans précédent pendant ces 25 dernières années. A Bucarest et dans d’autres grandes villes de Roumanie, jeudi soir, les protestations ont continué contre la décision du gouvernement de modifier la législation pénale par décret d’urgence. Les Roumains de l’étranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.



    Débat — La situation engendrée par les modifications de la législation pénale opérées par le cabinet de Bucarest et les amples manifestations qu’elles ont suscitées ont fait l’objet, jeudi, de débats au Parlement européen. Les députés européens de Roumanie membres du PPE ont demandé le retrait du décret d’urgence en question, alors que les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates et du Parti social-démocrate, au pouvoir, affirment que les protestataires essaient de renverser un gouvernement légitime. La Commission européenne, a, quant à elle, sollicité au gouvernement roumain de réévaluer ledit décret. Enfin, les ambassades des Etats-Unis, du Canada, dAllemagne, de France, des Pays-Bas et de Belgique ont exprimé, mercredi, dans une déclaration commune, leur “profonde inquiétude” face à ce décret qui, selon elles, “sape” les progrès réalisés par le pays, ces dix dernières années, pour ce qui est de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption.



    Réactions — L’Association Pro Democraţia, une des ONGs les plus anciennes et les plus appréciées de Roumanie, constate avec inquiétude la détérioration rapide et grave du climat démocratique du pays, ainsi que l’attaque concertée de certaines forces politiques contre les fondements de l’Etat de droit et des droits de l’homme. La campagne systématique menée contre le système politique démocratique a culminé avec l’adoption, par décret d’urgence, de modifications controversées des Codes pénal et de procédure pénale, qui semblent exonérer de responsabilité pénale certains leaders politiques et leur clientèle électorale et économique, constate L’Association Pro Democraţia. Elle demande aux décideurs d’arrêter l’attaque contre les institutions, les organisations, les principes de l’Etat de droit et des droits humains et de retirer immédiatement et inconditionnellement le décret d’urgence décrié par l’opinion publique. ranger ont eux aussi manifesté dans plusieurs capitales européennes, exprimant ainsi leur solidarité.




    Budget — Samedi et dimanche aura lieu à Bucarest la réunion des commissions parlementaires en charge du budget et des finances, qui dresseront leur rapport sur les projets des lois du budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2017. Lundi, le Sénat et la Chambre des députés débattront de ces actes normatifs en séance commune, le vote final étant prévu pour mardi. Le projet de budget de l’Etat, approuvé par le gouvernement repose sur une croissance économique de 5,2% et un déficit maximum de 3% du PIB. Le gouvernement table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre des Finances, Viorel Stefan, une attention accrue sera prêtée dans l’immédiat aux investissements, à la santé, à l’éducation et à l’infrastructure.



    Défense — Plus de cent fantassins de Craiova, ville du sud de la Roumanie, se préparent pour une mission en Pologne, à laquelle ils devraient participer, six mois durant, dans la seconde moitié de l’année en cours, précise un communiqué du ministère de la Défense. Cette mission aura lieu en conformité avec la décision assumée par Bucarest, après le sommet de l’OTAN de Varsovie, visant la consolidation de la présence avancée de l’Alliance du coté nord du flanc oriental. Selon la même source, la Roumanie y participera avec un détachement de la défense aérienne, tandis que la Pologne sera présente avec une compagnie. Les fantassins roumains ont pris part, ces vingt dernières années, à plusieurs missions en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux. Cette brigade d’infanterie roumaine dispose de technique de combat moderne, capable d’assurer la pleine compatibilité et l’interopérabilité avec les structures des alliés.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, numéro 4 mondiale, s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi de Saint — Pétersbourg, en Russie. Principale favorite de la compétition, Halep rencontrera vendredi la Russe Natalia Vikhlyantseva. Par ailleurs, la paire formée par les Roumaines Irina Begu/Monica Niculescu affrontera, dans les quarts de finale, le duo Daria Gavrilova (Australie)/Kristina Mladenovic (France).

  • Référendum sur la lutte anticorruption

    Référendum sur la lutte anticorruption

    Lundi, au lendemain des manifs ayant rassemblé, à Bucarest et dans d’autres villes de Roumanie, des dizaines de milliers de personnes qui ont protesté contre un possible allègement du code pénal par décret d’urgence, envisagé par le gouvernement de la coalition Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), le chef de l’État annonçait sa décision d’appeler les Roumains à se prononcer là-dessus par référendum.

    Le président Iohannis a justifié sa décision par le fait que le PSD, vainqueur incontestable des élections de décembre dernier, avait complètement passé sous silence son intention de faire adopter une loi de l’amnistie et de la grâce collective. Un projet qui, par son contenu et par la manière dont il aurait été mis en œuvre, a enflammé les esprits aussi bien de la société civile que des institutions de la justice: le Parquet général, la Direction nationale anticorruption (DNA) et la Direction d’investigations des infractions de terrorisme et de crime organisé (DIICOT).

    L’Exécutif est soupçonné de s’apprêter à blanchir ainsi les dossiers de gens corrompus et de procéder à une dépénalisation partielle de l’abus de fonctions. Le Ministère de la Justice a pour sa part affirmé que le surpeuplement des prisons et son obligation de mettre en accord la loi pénale avec certaines décisions de la Cour constitutionnelle le forçaient à adopter des mesures d’urgence. On assiste donc, affirment les analystes, à une partie d’échecs entre le président et ses adversaires sociaux-démocrates.

    C’est le chef de l’État qui a joué le premier en avançant sur l’échiquier la procédure d’une consultation populaire au sujet de la lutte anticorruption et pour l’intégrité de la fonction publique. Pourtant, puisque la grâce collective ne peut pas faire l’objet d’une telle consultation, reste à voir comment Klaus Iohannis se prendra pour faire passer la question à ce sujet.

    Par ailleurs, le président Iohannis s’est entretenu à Strasbourg avec le président de la Cour européenne des droits de l’homme, avec lequel il a abordé le sujet des modifications de la loi pénale roumaine. M. Iohannis a voulu calmer les esprits et déclaré que la Roumanie ne faisait pas l’objet de pressions ni d’une amende de 80 millions d’euros pour les conditions de détention dans ses prisons. D’ailleurs, la Cour rendra publique une décision-pilote en ce sens, au cours de la première moitié de l’année, a communiqué le chef de l’État roumain, Klaus Iohannis: «Le document mettra en évidence les failles du système, tout en nous offrant un délai suffisamment généreux pour avoir le temps de trouver des solutions. Prochain pas à faire: trouver sur place, c’est-à-dire en Roumanie, un paquet de mesures censées améliorer les conditions de détention, des mesures agréées par le Ministère de la Justice. Ce fut une erreur de communication d’avoir affirmé que la Roumanie avait pour objectif la grâce collective. La grâce n’est qu’une solution parmi d’autres, rien qu’un élément d’un paquet que nous-mêmes devrions élaborer.»

    Tandis que le Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), d’opposition, applaudissent sa démarche, le PSD, par la voix de son leader, Liviu Dragnea, l’accuse de démarche électorale. Liviu Dragnea: «C’est une campagne profondément erronée, qui aura des répercussions sur le président Iohannis, une campagne par laquelle il essaie de ranimer, éventuellement, son électorat de 2014. Par ses actions, le président risque de porter atteinte à une stabilité appréciée aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe.»

    Le parlement roumain dispose de 20 jours, à commencer par le 24 janvier, pour donner son avis sur la décision du chef de l’État d’organiser la consultation populaire. Mais, quelle que soit sa réponse, Klaus Iohannis a le droit de signer le décret de convocation du référendum.

  • 21.01.16 (mise à jour)

    21.01.16 (mise à jour)

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, a rencontré jeudi, à Bruxelles, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. A cette occasion, le responsable roumain a insisté sur l’importance de la situation sécuritaire dans la région élargie de la Mer Noire, selon un communiqué du Ministère roumain de la défense nationale. Mihnea Motoc a également donné des assurances quant à la participation, en 2016, de presque 650 militaires roumains à la mission « Resolute Support » déroulée en Afghanistan. Les deux responsables politiques ont examiné le plan de renforcement des capacités opérationnelles de l’OTAN et l’agenda du prochain sommet de l’Alliance prévu en juillet, à Varsovie. Le ministre roumain s’est également entretenu avec le président du Comité militaire de l’Alliance, le général Petr Pavel.

    Paris – En visite à Paris, le premier ministre roumain a appelé jeudi les chefs d’une soixantaine d’entreprises françaises à investir en Roumanie, un pays recommandé pour la stabilité politique et la prédictibilité économique et législative. Au deuxième jour de sa visite officielle dans la capitale française, le chef du gouvernement roumain a affirmé que la Roumanie serait peut-être le seul pays d’Europe centrale et de l’Est où les partis extrémistes et nationalistes s’absentent de la scène politique. Et Ciolos d’ajouter que juste après les mesures d’austérité adoptées dans les années de crise économique 2009-2011, la Roumanie a enchaîné les années de croissance économique. Lors du déjeuner avec le président français François Hollande et le premier ministre français Manuel Valls, Dacian Ciolos s’est penché entre autres sur les manières à renforcer la coopération économique entre les deux pays.

    Classement- La Roumanie se situe en 59ème position dans un classement dressé selon l’indice de démocratie de l’Economist Intelligence Unit. Elle a perdu une position par rapport à 2014, mais elle continue à figurer parmi les démocraties fonctionnelles, bien qu’imparfaites, caractérisées par des faiblesses qui persistent dans la gouvernance, une culture politique insuffisamment développée et une faible participation à la vie politique. Selon le rapport, le nombre des démocraties accomplies a baissé à 20. Des pays tels la France ou le Japon ne figurent plus parmi celles-ci.

    Moldova – L’investiture du nouvel Exécutif de la République de Moldova voisine est un pas en avant sur la voie de la stabilité politique, lit-on dans un communiqué du gouvernement de Bucarest. Selon ce document, la Roumanie reconfirme son ouverture totale pour le développement du Partenariat stratégique bilatéral et pour l’accélération des projets de coopération en cours. Bucarest réaffirme également sa volonté de soutenir tous les efforts des autorités de Chisinau pour la mise en œuvre de l’agenda européen et des réformes. Cette réaction survient dans le contexte où mercredi, le Parlement de Chisinau a voté en faveur du gouvernement de coalition déclaré pro-occidental dirigé par Pavel Filip. Toutefois, mécontents de l’inefficacité et de la corruption au sein de la classe politique moldave, des milliers de manifestants ont pris d’assaut mercredi le siège du Parlement, demandant l’organisation d’élections anticipées.

    Norvège- Un débat sur le cas de la famille mixte roumano-norvégienne Bodnariu et sur le Service norvégien de protection de l’enfance figurera d’ici trois semaines sur la table du Parlement européen. L’annonce a été faite jeudi par l’euro parlementaire roumain, Daniel Buda, à l’issue des procédures suite auxquelles 40 de ses collègues de Roumanie, Allemagne, Chypre, Pologne, République Tchèque, Slovénie, Bulgarie, Belgique, Malte et Espagne ont sollicité ce débat. Entre temps, une délégation parlementaire de Roumanie se trouve en Norvège dont le Service de protection de l’enfance a décidé de prendre en charge les 5 enfants de la famille Bodnariu en raison de soupçon d’agression physique. Au menu de cette visite figure, entre autres, des entrevues entre les membres de la délégation roumaine et ceux des commissions du Parlement d’Oslo et du Ministère des Affaires Etrangères et de celui des Enfants, de l’Egalité et de l’Intégration sociale.

    Météo – En Roumanie la vigilance jaune au froid extrême a été prolongée jusqu’à lundi et élargie sur la plupart du territoire, à l’exception de 5 départements de l’ouest et du nord-ouest du pays. Selon les météorologues, pendant la nuit, les températures baisseront jusqu’à -15, voire -20 degrés, pour atteindre les -28 degrés par endroits. Vendredi, le ciel sera couvert sur la plupart du relief et des chutes de neige sont attendues sur le centre, l’est, le sud et le sud-est du pays.