Aujourd’hui on revient sur l’actualité avec un dossier sur le partenariat franco-roumain et un autre consacré à l’OTAN. On parle cinéma avec une interview exclusive du réalisateur roumain Bogdan Mureşanu pour parler de son film « Anul Nou care n-a fost » ( La nouvelle année qui n’a pas eu lieu). Sans oublier votre leçon de roumain et votre rubrique musicale préférée ! Bonne écoute !
Tag: partenariat
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Partenariat stratégique franco-roumain
Dès le XIXe siècle, Paris était l’option numéro un pour les élites roumaines qui envoyaient leurs enfants étudier à l’Occident. C’est également en France que se sont réfugiés de nombreux révolutionnaires roumains de 1848, après que leur mouvement de renouveau a été écrasé par la réaction interne, soutenue par les troupes d’invasion ottomanes et tsaristes. Selon les historiens le soutien ferme de l’empereur français Napoléon III a été décisif pour pouvoir parachever l’Union des Principautés Roumaines de Valachie et de Moldavie en 1859. La France a également été un lieu de prédilection pour l’asile des militants anticommunistes qui ont fui la dictature instaurée en Roumanie par l’armée soviétique d’occupation. Le sculpteur Constantin Brâncuși, l’essayiste Emil Cioran et le dramaturge Eugène Ionesco – autant personnalités de renommée mondiale, française et roumaine. Dans l’Hexagone, les médias et l’opinion publique de ont vibré, émus, lors de la Révolution roumaine anticommuniste de 1989, qui avait fait plus de mille morts.
Après la restauration de la démocratie à Bucarest, les relations bilatérales franco-roumaines sont devenues de plus en plus cordiales et étroites, culminant en 2008 avec la signature d’un Partenariat stratégique, alors qu’en septembre 2006 Bucarest avait accueilli en première absolue le Sommet de la Francophonie.
Voici un très bref aperçu des relations roumano-françaises au fil du temps. Et elles ne font que se renforcer.
Lundi soir, à Paris, les premiers ministres – roumain, Marcel Ciolacu, et français, Michel Barnier, ont discuté du renforcement du Partenariat stratégique bilatéral, en mettant l’accent sur les volets économique et de la défense. Les deux chefs de gouvernement ont convenu que les investissements dans des secteurs clés tels que l’informatique, l’aéronautique et l’énergie étaient essentiels. Le fait que le commerce bilatéral a doublé au cours de ces 16 années de Partenariat stratégique, sa tendance à la hausse et les relations économiques traditionnelles, comme celles entre Dacia et Renault – autant d’arguments solides pour poursuivre la coopération sous une forme renforcée – a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu, cité par le correspondant de Radio Roumanie à Paris.
Le chef de l’Exécutif de Bucarest s’est également félicité de la coopération solide dans le domaine de la sécurité, de la décision du président français Emmanuel Macron que la France assume le rôle de nation-cadre du Groupement tactique de l’OTAN présent en Roumanie, tout de suite après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes, un élément essentiel pour le renforcement de la position de l’Alliance sur son flanc Oriental.
Et c’est toujours dans le cadre des pourparlers à Paris entre les deux premiers ministres qu’a été évoqué le souhait de la France de faire croître sa présence militaire en Roumanie. A noter qu’actuellement 800 militaires français sont déployés en terre roumaine. Et pas en dernier lieu, ce fut aussi l’occasion aussi pour le premier ministre roumain de remercier son homologue Michel Barnier pour le soutien constant de la France concernant l’intégration complète de la Roumanie dans l’espace Schengen de libre circulation européenne, ainsi que pour son appui en vue de l’adhésion de la Roumanie à l’OCDE, une priorité majeure du gouvernement de Bucarest. Notons pour terminer que l’année prochaine, la Roumanie et la France célébreront 145 ans de relations diplomatiques et de nombreux événements sont en cours de préparation pour témoigner de la richesse des deux cultures et leurs interactions.
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Partenariat pour la prévention de la traite d’enfants
La Roumanie est le premier Etat d’Europe à bénéficier d’un appui financier américain de 10 millions de dollars pour améliorer le système national de prévention et de lutte contre le trafic d’enfants. Les gouvernements roumains et américains ont signé, à Bucarest, un partenariat-cadre pour la protection des enfants, prévu pour une durée de cinq ans. La traite des êtres humains est un fléau qui prive des millions de personnes de dignité et de liberté, a déclaré l’ambassadrice des Etats-Unis à Bucarest, Kathleen Kavalec. Selon elle, pour aider les plus vulnérables, le gouvernement des Etats-Unis développera un partenariat-cadre avec les autorités roumaines et des organisations non gouvernementales, précisément pour offrir la meilleure protection possible aux enfants. La responsable américaine a déclaré que les Etats-Unis soutiendraient la Roumanie dans ses efforts visant à développer une stratégie de prévention centrée sur les victimes, à accroître la protection des enfants victimes de la traite et à améliorer les enquêtes pour poursuivre et condamner les trafiquants d’enfants.
Les engagements des autorités roumaines
Aux dires du ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, la signature de ce partenariat est en fait la continuation d’autres collaborations et cela montre, en même temps, la détermination des autorités de Bucarest à lutter contre toute forme de maltraitance des enfants. Il a également déclaré que ces dernières années, partout dans le monde, ces phénomènes, y compris à travers les moyens en ligne et toutes les formes de trafic d’exploitation des enfants, avaient pris une ampleur alarmante, et que la Roumanie n’avait pas été épargnée par ce fléau. L’accord est structuré autour de quatre objectifs : à savoir prévention, protection, poursuites et coopération entre les autorités gouvernementales et la société civile. La signature du Partenariat ouvre un nouveau front dans la lutte contre la traite des êtres humains et pour la sécurité des enfants en ligne. Ainsi, la mise en œuvre de certains objectifs assumés dans la Stratégie nationale contre la traite des êtres humains 2024-2028 est assurée. Selon les autorités, il est réaffirmé que la protection des enfants et des adolescents contre les dangers de la traite des êtres humains est une priorité assumée par le ministère de l’Intérieur, à travers l’Agence Nationale contre la traite des êtres humains.
Les objectifs du Partenariat
Parmi les résultats attendus du Partenariat, on peut citer la création du Centre national de lutte contre les abus et l’exploitation sexuelle des mineurs sur Internet, qui fonctionnera au sein de l’Inspection générale de la Police roumaine. Un autre résultat attendu est la création d’un Centre d’excellence pour la sécurité numérique des enfants, au sein de l’Autorité nationale pour la protection des droits des enfants et pour l’adoption. Le Partenariat vise également des objectifs tels que la sensibilisation de la population aux risques de traite des enfants et à leur exploitation sexuelle sur Internet. Le Ministère de l’Intérieur réaffirme son engagement à poursuivre les efforts, en coopération avec les autres institutions et autorités responsables, afin de lutter contre la traite des êtres humains et d’améliorer la protection et l’assistance offertes aux victimes contre ce fléau.
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La Roumanie et la transition vers l’énergie verte
« Ce n’est que grâce à la sécurité énergétique, par le biais d’une énergie accessible tant à l’économie qu’à la population et à la compétitivité économique que le pays pourra faire le pas décisif envers le prochain objectif essentiel : obtenir une énergie propre et verte » Ce sont les propos du premier ministre roumain Marcel Ciolacu qui s’est exprimé à l’occasion de la réunion du Partenariat pour la coopération transatlantique en matière d’énergie et de climat déroulé ces mardi et mercredi à Bucarest, à laquelle ont participé des représentants du secteur public et privé de tous les Etats d’Europe et des Etats-Unis.
« Nos systèmes énergétiques doivent être capables de fournir de l’énergie à chaque moment et dans des conditions de grande consommation interne ou externe à tous les consommateurs dans n’importe quel endroit », a déclaré le premier ministre roumain. Selon lui, la diversification des sources d’énergie et des moyens de production est absolument nécessaire. Qui plus est, dans le contexte de la guerre en Ukraine voisine et de l’hiver qui approche, une action immédiate est nécessaire pour soutenir la République de Moldavie, l’Ukraine et tous les pays de la région avec des vulnérabilités. C’est pourquoi la Roumanie améliore ses capacités d’interconnexion avec tous les Etats voisins, c’est-à-dire avec la Bulgarie et la Grèce, mais aussi avec la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, a déclaré Marcel Ciolacu. Selon lui, Bucarest investit dans de nouvelles capacités pour produire de l’énergie à partir de sources renouvelables et vise à doubler la capacité nucléaire. A son avis, l’objectif est de moderniser le secteur énergétique, pour que celui-ci devienne plus résistant aux chocs régionaux ou mondiaux. Et Marcel Ciolacu d’évoquer le projet d’exploration de gaz Neptun Deep, dans la mer Noire, qui doublera la capacité de production de gaz de la Roumanie et fera du pays le plus grand producteur de l’UE à l’horizon 2027. Il a souligné l’appui que les Etats Unis ont accordé à la Roumanie en ce qui concerne les projets énergétiques stratégiques dans le domaine nucléaire, à savoir la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cernavodă, dans le sud-est de la Roumanie.
Un nouveau Partenariat
D’ailleurs, l’entreprise Nuclearelectrica et deux entreprises américaines ont signé un partenariat dans le cadre du forum de Bucarest. Il s’agit d’un projet par lequel une ancienne centrale électrique au charbon est transformée en centrale nucléaire moderne qui ne produira aucune émission de dioxyde de carbone.
Le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, a quant à lui déclaré : « La Roumanie est très engagée à faire de sa transition verte d’une manière pragmatique, un véritable exemple pour la région et le monde, et cela signifie utiliser du gaz à court et moyen terme, mais aussi de l’énergie nucléaire »
Et lui de préciser que les mines et les centrales à charbon de Roumanie continueraient à fonctionner pendant au moins un an et demi, car le pays a encore besoin de centrales électriques conventionnelles, qui ont prouvé leur utilité, notamment dans le contexte de la récente vague de chaleur.
Les débats déroulés à Bucarest ces jours-ci portent sur l’avenir de l’énergie dans le monde, mais aussi sur le développement de l’énergie de l’avenir, à savoir une énergie sûre, accessible et surtout non polluante. D’autres thèmes à l’agenda des pourparlers : la mise en œuvre de nouvelles sources de production d’énergie, tant thermique qu’électrique, mais aussi la coopération entre les Etats européens et les Etats-Unis.
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22.04.2024 (mise à jour)
Seul – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a entamé aujourd’hui une visite officielle de trois jours en Corée du Sud, premier pays de la région Asie-Pacifique dont les relations avec la Roumanie sont au niveau de partenariat stratégique. Le président roumain a déposé une couronne de fleurs au Cimetière national de Séoul. Les consultations politiques viseront des thèmes tels la consolidation du Partenariat stratégique, la coopération politique – diplomatique et dans le domaine de la défense, les principaux défis régionaux et mondiaux, ainsi que les coopérations sectorielles, avec un accent sur l’intensification du commerce et des investissements dans différents domaines. Parmi ceux-ci, notons l’énergie verte et nucléaire, les nouvelles technologies, les Technologies de l’Information, les changements climatiques, l’infrastructure, la santé et l’éducation. Les deux chefs d’Etat mettront également en lumière les échanges culturels bilatéraux, de plus en plus importants ces dernières années. C’est la première visite d’un chef d’Etat roumain en Corée du sud ces 16 dernières années.
Défense – Le plénum des deux Chambres du Parlement de Bucarest a approuvé à la demande du chef de l’Etat, la participation des militaires roumains à la constitution d’un groupement naval de déminage en mer Noire, suite à l’agression de la Russie contre l’Ukraine. La Roumanie sera présente avec des officiers d’Etat major et avec un bâtiment de guerre avec un équipage de 85 personnes. Les sénateurs et députés ont également approuvé la participation de la Roumanie à l’opération de sécurité maritime de l’Union européenne en mer Rouge, avec 3 militaires. Il s’agit de la mission « Prosperity Guardian », sous commande des Etats Unis en mer Rouge, Golfe d’Aden et sur le territoire du Bahrein, à compter de l’année 2024.
Avions – Trois avions de combat F-16 vendus par la Norvège à la Roumanie sont arrivés vendredi sur la Base aérienne 71 de Cîmpia Turzii, dans le centre de la Roumanie. C’est le deuxième groupe de trois chasseurs norvégiens qui atterrit en Roumanie, après celui de novembre dernier. Selon le Ministère de la Défense nationale, les 32 avions de combat F-16 que la Norvège a vendus à la Roumanie et qui arriveront jusqu’à la fin de l’année dans le pays permettront à Bucarest de consolider sa défense aérienne à un niveau capable de répondre aux nouveaux défis de sécurité régionale.
Armée – L’armée roumaine ne trouve pas suffisamment de soldats professionnels. La première campagne de recrutement, qui s’est déroulée aux mois de février, mars et avril a proposé près de 5 100 postes pour lesquels ont postulé plus de 6 400 candidats. Pourtant, à l’issue des épreuves physiques, des évaluations psychologiques et médicales, seulement 2 626 candidats ont été déclarés admis. Selon le ministère roumain de la Défense, le niveau de difficulté de l’épreuve physique est moyen et une personne âgée de 18 à 45 ans, ayant un développement physique normal ne devrait pas se confronter à des difficultés majeures.
Météo – Il fait froid ce mardi en Roumanie avec des pluies sur la majorité des régions. Les maxima iront de 10 à 21 degrés. Des pluies sont attendues aussi à Bucarest, où les maximas toucheront à peine les 15 degrés.
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La Roumanie célèbre ses vingt ans au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord.
Le parcours de la Roumanie pour adhérer à l’OTAN
Lors du Sommet de Prague en novembre 2002, l’OTAN a invité sept nouveaux états à adhérer à l’Alliance : la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Et le 29 mars 2004, la Roumanie rejoignait officiellement l’Alliance de l’Atlantique Nord, soumettant des instruments de ratification au Département d’État américain. Adrian Năstase, Premier ministre roumain de l’époque, fût le premier à figurer aux côtés du président américain George W Bush. « Lorsque l’Alliance de l’Atlantique Nord a été créée, les peuples de ces sept pays étaient captifs d’un empire. Ils ont enduré une terrible tyrannie, se sont battus pour leur indépendance et ont conquis leur liberté grâce au courage et à la persévérance », a déclaré à l’époque George Bush. Ce fût l’un des jours les plus importants dans l’histoire de la Roumanie.
Un refus en 1997 qui conduira à la création d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis
Le président des États-Unis d’alors a réaffirmé catégoriquement la mission centrale de l’OTAN, celle de défendre ses membres contre toute agression. Récemment, le secrétaire général adjoint de l’OTAN, le roumain Mircea Geoană, a rappelé à la communauté roumaine de Washington D.C. les démarches effectuées par Bucarest pour son adhésion, soulignant qu’après le refus de l’Alliance d’intégrer la Roumanie dans ses rangs en 1997, il avait lancé, en tant que jeune ambassadeur aux États-Unis, l’idée d’un partenariat stratégique avec les États-Unis. Un partenariat qui a constamment renforcé la relation bilatérale avec l’allié le plus fort de l’OTAN et, après 7 ans d’efforts, de persévérance et de courage, la Roumanie a officiellement rejoint l’OTAN.
L’une des plus importantes bases militaires de l’OTAN en Europe
Outre le partenariat stratégique avec les États-Unis, conclu à l’époque du président Emil Constantinescu (1996-2000), la coopération de la Roumanie avec l’OTAN pendant la guerre en Yougoslavie est considérée comme une autre étape importante dans le processus politique d’adhésion à l’Alliance de l’Atlantique Nord, principal garant de la sécurité du pays. Les valeurs de l’OTAN, la défense de la paix, de la liberté et de l’attachement aux valeurs de démocratie, sont les acquis les plus importants de cette alliance politico-militaire. L’adhésion à l’OTAN à la frontière orientale du bloc militaire a fait de la Roumanie un allié important pour les 31 autres membres.En outre, l’OTAN a choisi la Roumanie pour accueillir quatre de ses structures importantes, dont trois sont des structures de commandement. En outre, à Deveselu (sud), les Etats-Unis ont placé, en 2016, une partie du bouclier antimissile américain qui, par la suite, a été intégré à celui de l’OTAN. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, a conduit l’Alliance à créer immédiatement un groupement tactique sur le territoire roumain. Parallèlement, l’OTAN a décidé d’agrandir la base aérienne militaire Mihail Kogălniceanu (sud-est), utilisée de manière intensive par l’armée américaine lors des missions en Afghanistan. Celle-ci deviendra la plus grande base de l’Alliance en Europe et pourra accueillir jusqu’à 10 000 soldats et leurs familles. Dans le nouveau contexte géopolitique, le développement de la base renforce ainsi le flanc oriental de l’OTAN. Actuellement, environ 5 000 soldats alliés se trouvent sur le territoire roumain. (Trad : Charlotte Fromenteaud)
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Roumanie – Italie, partenariat stratégique consolidé
Difficile d’imaginer un pays avec lequel la Roumanie
puisse avoir des liens plus étroits qu’avec l’Italie. Les langues sont très
similaires, dites néo-latines et possèdent d’innombrables interférences
culturelles. La constitution des deux Etats nationaux unitaires à la fin de la
Grande Guerre est également similaire, et les deux ont connu de longues
périodes de dictature, fasciste à Rome, communiste à Bucarest. Tant en Italie
qu’en Roumanie, une fois la démocratie restaurée elle fut minée pendant des
décennies par l’instabilité gouvernementale et par la corruption politique. A
présent, les deux Etats sont alliés au sein de l’OTAN, partenaires dans le
cadre de l’UE et reliées via un partenariat bilatéral stratégique. Qui plus
est, l’Italie accueille une diaspora roumaine de plus d’un million de personnes
et se présente comme le deuxième partenaire commercial de la Roumanie, le
deuxième marché de destination des exportations roumaines et le deuxième pays
d’origine des importations en Roumanie. L’année dernière le commerce bilatéral
entre les deux pays a dépassé les 20 milliards d’euros, soit la valeur la plus
élevée de l’histoire des échanges commerciaux entre les deux Etats. L’Italie
est en sixième position dans le classement des investisseurs étrangers en
Roumanie.Un partenariat stratégque consolidé
A présent la Roumanie et l’Italie intensifieront leur coopération,
conformément à une déclaration commune de développement du partenariat
stratégique consolidé entre les deux Etats, signée à Rome par les chefs du
gouvernement italien, Giorgia Meloni et roumain, Marcel Ciolacu. Selon la
correspondante de la radio publique roumaine, les premiers ministres des deux
gouvernements ont signé des mémorandums dans les domaines divers tels la
défense, la coopération policière, la Justice, les start-ups, l’énergie
nucléaire, la cyber-sécurité, le tourisme, la protection civile et la formation
des fonctionnaires publics. « L’Italie est le deuxième client et le
deuxième fournisseur de la Roumanie, ainsi que le principal investisseur en
Roumanie du point de vue du nombre d’entreprises enregistrées. La forte présence
de la communauté d’affaires italienne
qui compte plus de 50 000 entreprises est une preuve tangible de nos relations
extrêmement intenses. La présence italienne est particulièrement importante
dans plusieurs secteurs, notamment dans les secteurs stratégiques, à commencer
par l’énergie et jusqu’aux grandes infrastructures, l’agriculture, les services
bancaires et la santé. » a déclaré Mme Meloni.
Marcel Ciolacu s’est accordé avec les dires
de la première ministre italienne, et a tenu à inciter les investisseurs italiens
à venir en Roumanie : « Je suis ici pour donner un signal fort
aussi aux entreprises italiennes : venez investir en Roumanie puisque vous
n’aurez qu’à gagner. Le milieu des affaires italien, présent déjà en Roumanie
contribue d’une manière importante au développement économique de notre
pays ».Celui-ci a ajouté que la Roumanie souhaite utiliser davantage le
savoir-faire de l’Italie et réaliser un transfert de compétences et de
connaissances, pour que la compétitivité des deux Etats puisse augmenter et afin
de développer le plus d’initiatives communes possibles. -
Une relation politique renforcée
Pendant les premières années après la deuxième guerre mondiale, un des mythes partagé par de nombreux roumains était que la venue des américains allait mettre fin aux horreurs de la dictature installée par les troupes d’occupation soviétiques. Alliés lors de la première guerre mondiale et dans la deuxième partie de la deuxième, la Roumanie et les Etats-Unis entretenaient une relation cordiale jusqu’à l’installation du communisme. Il a fallu attendre la Révolution de 1989 pour que cette relation reprenne son cours.
Aujourd’hui les deux pays sont alliés dans le cadre de l’OTAN et liées par un partenariat stratégique depuis près de trente ans. La consolidation de cette relation bilatérale dans le cadre de ce partenariat était justement l’objet de la visite de Marcel Ciolacu, le premier ministre roumain aux Etats-Unis. Il devait notamment aborder la question de l’inclusion de la Roumanie dans le programme Visa Waiver et des enjeux sécuritaires dans la zone de la Mer Noire. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a affirmé, dans le cadre de sa rencontre avec le chef du gouvernement roumain, que la Roumanie a été et demeure un partenaire et un allié très apprécié et que la coopération entre les deux pays est plus étroite que jamais. De son côté, Marcel Ciolacu a promis que son gouvernement continuerait à assurer en Roumanie un climat d’investissement sûr et stable, propre à encourager les sociétés américaines. Il a également affirmé que des avancées importantes avaient été réalisées pour permettre à la Roumanie de rejoindre le programme Visa Waiver. Son entrée devrait être officialisée l’année prochaine et dès 2025 les roumains devraient pouvoir voyager aux Etats-Unis sans visa.
La Roumanie, particulièrement importante dans le contexte de la guerre en Ukraine
Dans la perspective de la fin de la guerre en Ukraine, Marcel Ciolacu soutient que la Roumanie pourrait devenir un hub pour les compagnies américaines qui veulent participer à la reconstruction de l’Ukraine dévastée par l’invasion des troupes russes.
Nos grandes réalisations depuis la Révolution sont notre appartenance à l’Union européenne, à l’OTAN et notre partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Aujourd’hui, on ne pourrait pas parler d’une démocratie consolidée, de stabilité et on ne pourrait pas dormir sur nos deux oreilles en Roumanie sans ce partenariat. Je souhaite profondément que les Etats-Unis deviennent le plus important investisseur direct en Roumanie dans tous les domaines et le plus important investisseur non-européen
Lors de sa visite officielle, Marcel Ciolacu a également pu rencontré la secrétaire d’Etat à l’énergie Jennifer Granholm et le secrétaire d’Etat à la défense, Lloyd Austin.
2,5% du PIB à la défense
Il s’est engagé auprès de ce dernier à respecter l’engagement de la Roumanie d’allouer 2.5% de son PIB à la défense et a promis de continuer à plaider au sein de l’OTAN pour renforcer l’attention sur la zone de la Mer Noire. D’après l’envoyée spéciale de Radio Roumanie à Washington, Lloyd Austin a apprécié les efforts de Bucarest pour stabiliser la situation regionale perturbée par l’invasion russe en Ukraine ainsi que les progrès réalisés par la Roumanie dans le domaine de la défense, au travers de la modernisation des équipements et des infrastructures militaires et de la consolidation de la cybersécurité.
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14.03.2023 (mise à jour)
Visite – Le président
roumain, Klaus Iohannis, entame mercredi une visite officielle à Sofia, à l’invitation
de son homologue bulgare, Roumen Radev. La visite débouchera sur la signature
d’une déclaration censée jeter les bases du
Partenariat stratégique bilatéral. Le document qui sera signé à Sofia
témoigne du renforcement du dialogue politique roumano-bulgare, de la
consolidation des échanges commerciaux et de la coopération transfrontalière,
de l’amélioration de la connectivité et des infrastructures, de la promotion des
projets visant la région du Danube, de la sécurité énergétique et de la
promotion des énergies vertes. La Déclaration porte aussi sur la coopération
bilatérale dans le domaine des affaires européennes et dans celui de la défense
et de la sécurité. Klaus Iohannis et Roumen Radev parleront aussi de l’objectif
commun de leurs pays, à savoir l’adhésion à l’Espace Schengen.
Pourparlers – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a reçu mardi Dereck
J. Hogan, assistant adjoint du chef du département américain d’Etat chargé des
affaires européennes et eurasiatiques. Dereck Hogan se trouve à Bucarest pour
participer à la réunion roumano- américaine pour le Dialogue Stratégique. Les
deux responsables se pencheront sur la coopération bilatérale dans les domaines
politique, économique et militaire. Pour ce qui est de la coopération
sectorielle, les discussions ont ciblé notamment la coopération dans les
domaines énergétique, des technologies de l’Information et agricole. L’occasion
pour Nicolae Ciuca d’exprimer l’intérêt de Bucarest d’attirer plus
d’investisseurs américains en Roumanie. Autre sujet majeur à l’agenda des
pourparlers roumano-américains : la sécurité régionale, dans le
contexte de l’agression militaire russe en Ukraine. Le premier ministre roumain
n’a pas manqué de mentionner le soutien pluridimensionnel (humanitaire,
économique, etc) offert par la Roumanie à l’Ukraine, l’implication constante de
Bucarest étant appréciée par l’administration américaine. Enfin, le responsable
américain a proposé d’accorder du soutien technique à l’intégration de la
Roumanie au programme d’exemption de visas, Visa Waver.
Conseil – En marge du Conseil EPSCO (Emploi, politique sociale,
santé et consommateurs) de Bruxelles, le ministre roumain du Travail et de la
Solidarité sociale, Marius Budai, s’est entretenu avec son homologue autrichien
Johannes Rauch sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Celui-ci a
assuré le responsable de Bucarest aussi bien de son appui que de celui du
vice-chancelier Werner Kogler. Pour rapper, lors du Conseil JAI de décembre
dernier, la Roumanie s’est vu refuser l’accès à l’espace de libre circulation,
notamment suite à l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas. Les autorités
hollandaises se sont dites favorables à l’admission de la Roumanie, mais non
pas de la Bulgarie. Par ailleurs, à Bruxelles, le ministre Marius Budai a
discuté avec son homologue autrichien de la main d’œuvre roumaine d’Autriche, avec
un accent particulier sur la situation des aides-soignantes roumaines
travaillant à domicile.
Diplomatie – L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et
l’élargissement de l’UE comptent parmi les sujets figurant à l’agenda des
pourparlers, de Vilnius, entre le chef
de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et son homologue lituanien
Gabrielius Landsbergis. Les deux ministres ont discuté aussi du soutien accordé
à l’Ukraine et du futur processus de reconstruction de ce pays. Les pourparlers
ont également visé l’impact de la guerre sur les pays de la région, avec un
accent sur la situation de sécurité en République Moldova et les mesures communes
à prendre afin de contrecarrer les actions déstabilisatrices lancées par la
Russie. Les défis à relever par la République de Moldova ont également dominés la
discussion entre le chef de la diplomatie roumaine et la présidente du
parlement lituanien, Viktorija Cmilyte-Nielsen. L’occasion pour le ministre
Aurescu d’apprécier le très bon niveau des relations roumano-lituaniennes et la
dynamique positive du dialogue bilatéral à tous les niveaux. Il a aussi
mentionné l’évolution positive des échanges commerciaux entre les deux pays. Ce
fut également l’occasion de se pencher sur les préparatifs du Sommet de l’OTAN
à Vilnius, en juillet prochain.
Transports – Les ministres des Transports de République tchèque, d’Allemagne,
d’Italie, de Pologne, de Portugal, de Roumanie, de Hongrie et de Slovaquie se
sont réunis lundi pour discuter de la norme Euro 7, censée réduire la pollution
due au dioxyde d’azote rejetée par le trafic automobile. Les débats
interviennent dans le contexte d’une dispute autour de la stratégie du bloc
communautaire concernant le passage aux voitures électriques. L’UE estime que
les bénéfices de l’Euro 7 sur la santé dépasseront de loin les coûts de la mise
en œuvre du système. Néanmoins, les pays mentionnés s’y opposent, affirmant que
cela mettra en grande difficulté leurs industries automobiles. Les
Etats-membres sont également réservés quant à la période trop courte mise à
leur disposition pour mettre en place les normes envisagées.
Centrale
– La Chambre des députés de Roumanie a voté mardi en faveur de la mise en place
d’un accord entre l’Etat roumain et la Société Nuclearelectrica pour la
construction des troisième et quatrième réacteurs de la Centrale de Cernavoda.
Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a précisé que le réacteur numéro 3
deviendra fonctionnel à la fin de 2030 et le quatrième, une année plus tard.
Selon Nuclearelectrica, les deux réacteurs ajouteront au système énergétique
national une capacité de production de 10 térawatts/heure sans que des
émissions de dioxyde de carbone soient
rejetées dans l’air.
Protestations – En Roumanie, les syndicats de l’enseignement ont entamé
mardi une nouvelle série de protestations, mécontents notamment du niveau des
salaires et des bonus. Les premières manifestations ont commencé à Constanta,
ville-port à la mer Noire, avant de se propager dans le sud-est du pays. Les
syndicats réclament des hausses salariales pour le personnel didactique
auxiliaire et le paiement des heures supplémentaires effectuées par les
enseignants et le personnel non-didactique. Ils demandent également que les
règlements sur le versement des bonus soient respectés dans leur cas aussi, en
sachant que les salariés de l’Education nationale sont les seuls à ne pas en
bénéficier.
Visite -
Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a reçu mardi la visite, à Bucarest,
de l’archevêque de Canterburry, Justin Welby. Leurs discussions ont porté sur
les conséquences de l’agression militaire russe en Ukraine, l’aide accordé aux
réfugiés et la lutte contre le trafic de personnes. Le chef du cabinet roumain
a présenté la contribution de la Roumanie aux efforts internationaux d’appui
accordé aux victimes de la guerre, au peuple ukrainien et aux autorités de
Kiev. L’archevêque Justin Welby a félicité Bucarest pour sa vision et son appui
humanitaire. Antérieurement, il a été reçu par le patriarche Daniel de l’Eglise
orthodoxe roumaine. Ensemble, ils ont examiné le phénomène de la migration.Drogue -
Les procureurs de la DIICOT (la Direction d’investigation des infractions de
crime organisé et de terrorisme) épaulés par des policiers de la brigade des stupéfiants ont annoncé mardi
avoir demantelé un réseau criminel de production de méthamphétamine. Deux Roumains
figurent parmi les personnes arrêtées dont Laurenţiu Huică, ancien viceprésident de
l’Association des Fabriquants de médicaments de Roumanie. Celui-ci est accusé
d’avoir exporté de Roumanie vers sept sociétés pharmaceuthiques basées en
République Tchèque, Bulgarie, Lituanie et Espagne, 170 millions de cachets pour
en obtenir 4,7 tonnes de méthamphétamine. La valeur des stupéfiants sur le
marché noir a été estimée à 187 millions d’euros pour la vente au kilo et de
468 millions d’euros pour la vente au gramme.
Météo – Le ciel sera plutôt couvert
dans les 24 prochaines heures. Des pluies toucheront l’ouest, le nord et le sud
du territoire et la neige tombera en altitude. Le vent soufflera à plus de 50
km/h sur les crêtes des Carpates. Mercredi, les températures maximales iront de
9 à 15 degrés. -
La semaine du 6 au 12 mars 2023
Le chef
de l’Etat roumain, en visite en Extrême Orient
Le Partenariat stratégique roumano- nippon prouve que les
relations entre les deux pays se trouvent à leur plus haut niveau, a fait
savoir le chef de l’Etat roumain, mardi, à Tokyo, lors de la signature du
traité bilatéral. Ce jour-là, Klaus Iohannis a été reçu par l’empereur
Naruhito. La Roumanie est plus proche que jamais du Japon, a affirmé le
leader de Bucarest, tout en soulignant que dans l’actuel contexte mondial
marqué par la guerre et les tensions régionales, il est essentiel de pouvoir
compter les uns sur les autres afin de défendre les valeurs fondamentales qui
nous définissent : la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, les
droits de l’homme et l’ordre international. Selon les analystes, la mise en
place du partenariat stratégique roumano-nippon débouchera sur l’accélération
de la coopération bilatérale grâce à la mise en place des projets renvoyant à
tous les domaines d’intérêt commun. Selon la correspondante Radio Roumanie sur
place, la visite de Klaus Iohannisa
couvert aussi une dimension économique, puisque le Japon est le plus grand
investisseur asiatique en Roumanie. Les quelque 400 sociétés commerciales à
capital nippon ouvertes en Roumanie assurent plus de 40.000 emplois. Le
potentiel de croissance s’avère significatif dans le domaine des technologies
de pointe, comme par exemple la mise en place des réacteurs modulaires de
petites dimensions ou encore la distribution d’hydrogène renouvelable, la
production des systèmes optiques de grande puissance ou la finalisation d’une
nouvelle ligne de métro à Bucarest. C’est le deuxième partenariat, après celui
avec la Corée du Sud, que la Roumanie conclut avec un pays asiatique. Après le Japon, le
président Iohannis s’est rendu au Singapour. La Roumanie qui est le
troisième fournisseur européen de services de la Technologie de l’Information
sur place, envisage de renforcer la collaboration bilatérale dans ce domaine.
Plus de 3,7 millions de réfugiés ukrainiens arrivés en
Roumanie
Plus de 7000 citoyens
ukrainiens sont entrés mercredi, en Roumanie, selon l’Inspection générale de la
Police roumaine aux frontières. Celle-ci informe que depuis le 10 février 2022
et jusqu’à présent, 3 millions 705 milles 317 citoyens ukrainiens sont arrivés
en Roumanie dont la plupart ont simplement transité notre territoire.
N’empêche, une centaine de milliers d’Ukrainiens ont choisi de rester sur
place, précisent les autorités roumaines. À l’occasion du premier anniversaire
de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Parlement de Bucarest a adopté une
déclaration de soutien à Kiev. Proposé par l’USR, en opposition et adopté à une
large majorité de voix par la coalition au pouvoir, le document condamne
fermement l’offensive russe contre un pays souverain dont le territoire est
inaliénable et indivisible. Par cette déclaration, la Roumanie réitère son
soutien à la lutte héroïque du peuple ukrainien, tout comme à l’indépendance,
la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, entre les frontières
mondialement reconnues.
Les Roumains d’Ukraine
Les choses ne se passent pas toujours au mieux dans les rapports roumano-
ukrainiens. Lors des débats parlementaires au sujet de la déclaration de
soutien à Kiev, le président du parti ultranationaliste AUR, George Simion, a
plaidé la cause de la minorité roumaine d’Ukraine. Forte de plus de 400.000
personnes, cette communauté vit principalement dans le nord de la Bukovine, le
nord et le sud de la Bessarabie et au Pays de Hertza, des anciens territoires
roumains annexés en 1940 par l’URSS, suite à un ultimatum et repris en 1991 par
l’Ukraine. Après le début de l’offensive russe, le 24 février 2022, de nombreux
ethniques roumains sont partis sur le front sous le drapeau ukrainien.
En décembre dernier, le ministère des
Affaires Etrangères de Bucarest considérait regretable que l’Ukraine adopte la
loi de ses minorités nationales sans consulter la Commission de Venise. Par son
avis, le forum européen aurait certainement contribué à l’élaboration d’un text
claire, dans le respect de toutes les normes juridiques européennes en la
matière. Par ailleurs, il est encore plus regrettable, affirme la diplomatie
roumaine, que ce texte de loi eut été voté en l’absence d’une consultation adéquate
des représentants de la communauté roumaine locale. La Roumanie soutient le
parcours européen de son voisin ukrainien et comprend le désir de Kiev de se
rapprocher de l’UE. N’empêche, l’accélération du processus de légifération a
impacté d’une manière significative, les consultations qui auraient dû précéder
le vote.
Le canal de Bystroe
Les autorités de Roumanie et d’Ukraine ont décidé de
mesurer la profondeur des canaux danubiens utilisés par Kiev pour le transport
de ses produits agricoles, ont fait savoir les responsables gouvernementaux des
deux pays. Le fleuve représente une voie très importante pour l’Ukraine qui,
suite à l’invasion russe, s’en sert pour
exporter ses céréales et ses marchandises. En février, les autorités roumaines
se sont dites inquiètes par des travaux de dragage que l’Ukraine aurait menés
sur le canal de Bystroe, qui traverse une région particulièrement vulnérable du
point de vue écologique. Bucarest a donc réclamé de faire des vérifications sur
le terrain. Pour sa part, Kiev a rejeté les accusations, en affirmant que les
travaux menés étaient seulement d’entretien et il s’est dit prêt à montrer à la
Roumanie l’envergure de ses activités de dragage. Les contrôles devraient
débuter dans le courant du mois de mars. Bucarest craint l’impact de tous ces
travaux sur l’écosystème du Delta du Danube, une région unique en Europe,
classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le ministre ukrainien de
l’Infrastructure a affirmé que suite aux actions de nettoyage du canal, sa
profondeur a pratiquement doublé, en passant de 3,9 mètres à 6,5 mètres.
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11/10/2022 (mise à jour)
Géorgie
– La Roumanie demeure l’un des partisans de l’intégration européenne et euroatlantique
de la Géorgie, a fait savoir mardi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis,
lors des discussions avec son homologue géorgienne, Salome Zourabişvili, en
visite à Bucarest. Celle-ci a remercié la Roumanie pour son soutien et, avec
Klaus Iohannis, a condamné les actions menées par Moscou en Ukraine, tout en se
disant solidaire avec Kiev. A son tour, le leader de Bucarest a précisé que les
deux pays et d’autres Etats partenaires oeuvrent ensemble pour lancer des
projets stratégiques majeurs, notamment la mise en place d’une ligne électrique
entre la Roumanie, la Géorgie et l’Azerbaidjan qui relie la région de la Mer
Caspienne à celle de la Mer Noire et à l’espace communautaire. Aux dires de
Klaus Iohannis, un autre câble sous-marin de fibre optique entre la Roumanie et
la Géorgie servira au développement de l’interconnexion numérique entre l’UE,
la Géorgie et l’Asie centrale. Les deux responsables ont signé une déclaration
commune de partenariat stratégique roumano-géorgien.Schengen
– Une équipe d’experts de la Commission européenne se trouve ces jours-ci en
Roumanie pour vérifier si le pays est prêt à rejoindre l’espace Schengen. Les
inspecteurs européens viennent contrôler le respect des normes européennes dans
la gestion des frontières et de l’immigration. De leur côté, les eurodéputés
roumains ont assuré le premier ministre Nicolae Ciuca du soutien du Parlement
européen à la résolution sur l’adhésion du pays à l’espace Schengen qui doit
être prise la semaine prochaine. Mercredi, le premier ministre des Pays-Bas,
seul pays encore opposé à l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation
européen rencontrera le président roumain Klaus Iohannis à Bucarest.Guerre
– Les chefs d’Etat de 11 pays de l’Europe de l’Est, membres de l’Otan, y
compris de Roumanie, ont condamné mardi, dans une déclaration commune, les
frappes russes contre les villes ukrainiennes, en les qualifiant de « crimes
de guerre ». Les leaders des pays du format Bucarest 9 – la Bulgarie, la
République Tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la
Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie auxquels s’ajoutent les présidents
monténégrin et macédonien dénoncent toute menace nucléaire proliférée par la
Russie. Au moins 19 personnes sont mortes et une centaine ont été blessées suite
aux frappes massives lancées lundi, par Moscou, contre plusieurs villes
ukrainiennes.Luxemburg
– Le Parquet Européen a annoncé sur son site qu’un homme d’affaires roumain et
la compagnie qu’il dirige sont accusés par le Tribunal de Bucarest, de fraude aux
fonds européens, avec un préjudice estimé à trois millions d’Euros. Cet argent
était destiné à financer un centre de recherche et de développement dans le
domaine de la récupération médicale et de la reconstruction biologique.
L’enquête est menée par le bureau de Bucarest auprès du parquet européen, qui
soupçonne qu’à part la fraude aux fonds européens, l’entreprise qui a remporté
illégalement l’appel d’offre, aurait aussi blanchi de l’argent. L’homme
d’affaires roumain aurait agi en complicité avec le représentant d’une
entreprise d’Espagne, explique encore le Parquet Européen.Météo
– En Roumanie, les températures sont proches des normales saisonnières. Des
pluies éparses pourraient arroser le sud et l’extrême nord du pays. Le vent
souffle légèrement sur le relief. Mercredi, nous aurons 21 degrés, à Bucarest. -
11.07.2022 (mise à jour)
Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a progressé à 12,7 milliards d’euros durant les cinq premiers mois de l’année, soit une avancée de pas moins de 40% par rapport à la période similaire de l’année dernière, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. Durant cet intervalle, les exportations ont progressé de 28,1% à 49,6 milliards d’euros. Au mois de mai 2022, les exportations se sont élevées à 7,9 milliards d’euros et les importations à 10,7 milliards d’euros, d’où un déficit de 2,7 milliards d’euros.
Corruption – L’ancien ministre roumain de l’Agriculture, Adrian Chesnoiu, fait l’objet de poursuites pénales dans un dossier où il est accusé d’abus de fonction et d’instigation au fait de permettre à des personnes non-autorisées l’accès aux informations qui ne sont pas publiques. Selon les procureurs anticorruption, en sa qualité de ministre, Adrian Chesnoiu aurait déterminé un de ses subordonnés, membre de plusieurs commissions d’examen, de fournir à un des proches du ministre, une partie des sujets conçus pour les épreuves écrites pour l’occupation de 4 fonctions publiques. Les sujets auraient été livrés à 4 candidats agréés, dont seulement trois ont réussi leurs examens écrits et oraux, précisent encore les procureurs.
Moldova – La cheffe du Parquet Européen, la Roumaine Laura Codruţa Kovesi, se trouve ces jours-ci dans la capitale moldave, Chişinău, où elle doit rencontrer des représentants du gouvernement et la présidente Maia Sandu. Pour rappel, en janvier 2021, à Bruxelles, Maia Sandu déclarait à Mme Kovesi qu’elle souhaitait collaborer avec son institution afin de donner un coup de pouce aux réformes en justice de son pays, précise Radio Chisinau. Par ailleurs, une délégation du ministère moldave de l’Intérieur participait ce lundi pour la première fois au Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) de l’UE, à Prague. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, la ministre moldave de l’Intérieur, Ana Revenco, a précisé qu’un des débats était consacré à l’élargissement de l’espace européen de sécurité, de sorte à y inclure aussi la République de Moldova.
Ukraine – Roumanie – La section des parquets militaire du Parquet général de la Roumanie a ouvert un dossier pénal sur des faits de crimes contre l’Humanité suite à l’invasion russe en Ukraine et aux conséquences des opérations militaires sur les citoyens de nationalité roumaine du pays voisin. L’attaque militaire russe est généralisée et méthodique, visant des sites tant militaires que civils, avec des bombardements contre des écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux, ce qui eu un impact direct sur la population civile d’Ukraine, notent les procureurs militaires roumains. Selon eux, les conséquences de l’attaque sont particulièrement graves avec un grand nombre de décès, y compris parmi les enfants. Parallèlement, suite au trauma psychique provoquée par l’attaqua militaire de la Fédération de Russie, des millions de civils ont quitté le territoire de l’Ukraine, ayant à présent le statut de personnes réfugiées, y compris sur le territoire de la Roumanie, affirme le Parquet général de Bucarest.
Partenariat – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a salué le 25ème anniversaire du Partenariat stratégique roumano-américain. C’est un des documents fondamentaux de la politique étrangère et de sécurité de notre pays, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué. Selon Klaus Iohannis, un des objectifs communs des deux pays est l’adhésion de la Roumanie au programme d’exemption de visa, Visa Waiver. Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciuca a affirmé que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis était une priorité pour la Roumanie, de tous les points de vue. La Roumanie poursuivra ses efforts pour renforcer ses capacités de défense et de résilience afin qu’elle se conduise comme un allié important et de confiance de Washington dans la région, véritable pilier de stabilité sur le flanc Est de l’Alliance, a conclu le chef du cabinet de Bucarest. Par ailleurs, neuf ex-ambassadeurs américains à Bucarest affirment dans une lettre que le Partenariat stratégique avec la Roumanie s’est avéré un des meilleurs investissements des Etats Unis en Europe et l’inclusion de notre pays au programme Visa Waiver constituera un amplificateur « puissant ». Les anciens diplomates affirment aussi que la Roumanie joue un rôle décisif pour la défense et le renforcement du Flanc est de l’OTAN, ainsi que dans la consolidation de la stabilité et de la sécurité dans toute la région de la mer Noire.
Covid – La Roumanie se confronte à une recrudescence des cas de Covid. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, estime que le nombre de cas de contamination quotidiens pourrait se monter à 10.000 d’ici fin août. Heureusement, les nouvelles souches s’avèrent moins sévères en termes de symptômes, a-t-il rassuré. Du coup, le ministre recommande aux Roumains de se faire vacciner d’une nouvelle dose à partir du septembre quand les nouveaux sérums seront disponibles en Roumanie aussi. A l’heure où l’on parle, le pays dispose d’un stock de 8,5 millions de doses auxquelles s’ajouteront 8 millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année. Entre-temps, les autorités appellent les médecins à retrousser leurs manches et à se préparer pour une nouvelle vague pandémique.
Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures baisseront en Roumanie notamment dans le nord du pays où le ciel sera plutôt couvert et l’on attend de la pluie. En revanche, il fera beau sur le reste du territoire. Les maxima de mardi iront de 21 à 30 degrés. On attend 28 degrés mardi à midi à Bucarest.
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11.07.2022
Déficit
– Le déficit commercial de la Roumanie a progressé à 12,7 milliards d’euros
durant les cinq premiers mois de l’année, soit une progression de pas moins de 40%
par rapport à la période similaire de l’année dernière, selon les chiffres de
l’Institut national de la statistique. Durant cet intervalle, les exportations
ont progressé de 28,1% à 49,6 milliards d’euros. Au mois de mai 2022, les
exportations se sont élevées à 7,9 milliards d’euros et les importations à 10,7
milliards d’euros, d’où un déficit de 2,7 milliards d’euros.Partenariat – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a salué le 25ème anniversaire du Partenariat stratégique roumano-américain. C’est un des documents fondamentaux de la politique étrangère et de sécurité de notre pays, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué. Selon Klaus Iohannis, un des objectifs communs des deux pays est l’adhésion de la Roumanie au programme d’exemption de visa, Visa Waiver. Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciuca a affirmé que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis était une priorité pour la Roumanie, de tous les points de vue. La Roumanie poursuivra ses efforts pour renforcer ses capacités de défense et de résilience afin qu’elle se conduise comme un allié important et de confiance de Washington dans la région, véritable pilier de stabilité sur le flanc Est de l’Alliance, a conclu le chef du cabinet de Bucarest.
Kovesi à Chisinau – La cheffe du Parquet européen, la Roumaine, Laura Codruta Kovesi, était attendue ce lundi à Chisinau pour une visite de trois jours consacrée à une série d’entretiens avec les responsables moldaves dont la présidente, Maia Sandu. En janvier 2021, lors d’une entrevue à Bruxelles, avec Laura Codruta Kovesi, la numéro 1 moldave se disait désireuse de collaborer avec l’institution européenne afin de donner un coup de pouce aux réformes de la justice dans son pays, rappelle Radio Chisinau. Par ailleurs, une délégation du Ministère moldave des Affaires Intérieures participera en première au Conseil Justice et Affaires Intérieures de l’UE qui se déroule aujourd’hui, à Prague. Dans un commentaire sur Facebook, la ministre Ana Revenco précise que les pourparlers porteront aussi sur l’élargissement de l’espace de sécurité européenne qui comportera aussi la République de Moldova.
Covid – La Roumanie se confronte à une recrudescence des cas de Covid. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, estime que le nombre de cas de contamination quotidiens pourrait se monter à 10.000 d’ici fin août. Heureusement, les nouvelles souches s’avèrent moins sévères en termes de symptômes, a-t-il rassuré. Du coup, le ministre recommande aux Roumains de se faire vacciner d’une nouvelle dose à partir du septembre quand les nouveaux sérums seront disponibles en Roumanie aussi. A l’heure où l’on parle, le pays dispose d’un stock de 8,5 millions de doses auxquelles s’ajouteront 8 millions de doses supplémentaires d’ici la fin de l’année. Entre-temps, les autorités appellent les médecins à retrousser leurs manches et à se préparer pour une nouvelle vague pandémique.
Festivals – Le rideau est tombé sur la quatrième édition du festival Neversea, le plus grand événement de musique d’Europe, déroulé sur une plage. Quatre jours et nuits, plus de 150 artistes de plus de 20 pays se sont succédés sur la scène spécialement aménagée pour l’occasion. Et puis dimanche encore, ce fut la fin de la XXVIème édition du Festival international de jazz de Gărâna, dans le département de Caraș Severin, dans l’ouest du pays. Il s’agit d’un des festivals les plus importants de jazz de cette partie de l’Europe.
Ukraine – Les forces russes ont continué à bombarder l’est de l’Ukraine et ont tué au moins 15 personnes dimanche dans une frappe contre un immeuble résidentiel à Tchassiv, dans la région de Donetsk. Cinq attaques à missiles et quatre bombardements « massifs » à l’artillerie ont eu lieu contre les régions peuplées à la frontière entre les régions de Lougansk et Donetsk, a déclaré le gouverneur du Lougansk. Les forces russes ont bombardé aussi des cibles civiles de la région et continuent à faire des petits progrès, selon les spécialistes britanniques. Le ministère russe de la Défense a accusé les forces Ukrainiennes d’installer des soldats et de l’armement dans les écoles et les immeubles civils de plusieurs localités de Donetsk et Kharkiv. Selon les analystes, le rapport des forces dans l’est de l’Ukraine semble être toujours favorable à l’armée russe qui a réussi à déployer sur le terrain beaucoup plus de moyens de combat que celle ukrainienne. Mais cette situation pourrait changer suite à une contre-offensive de Kiev, menée avec l’aide de l’armement moderne que l’Occident à fourni à l’Ukraine. Les Etats Unis ont annoncé une aide de 400 millions de dollars. Quatre nouveaux lance – missiles HIMARS s’ajouteront aux huit qui existent déjà et les obusiers de 155 mm munis de munitions intelligents ont déjà été déployés sur le terrain. Le défi des forces ukrainiennes est de transporter et de déployer les nouveaux systèmes d’armement.
Météo – Temps assez frisquet sur la majorité des régions, à l’exception de l’extrémité sud et sud-est, où les maximas tournent autour des moyennes pluriannuelles. Ciel couvert sur le nord, le nord-est et le centre, ainsi qu’en montagne, où des pluies et des orages sont attendues. Ciel variable sur le reste du pays, avec des pluies isolées. Les maxima vont de 20 à 29 degrés.
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28.06.2022 (mise à jour)
Partenariat
stratégique – Le Parlement bicaméral de Bucarest a adopté mardi une déclaration
à l’occasion du 25ème
anniversaire du Partenariat Stratégique roumano- américain. Les deux
pays partagent les mêmes intérêts et valeurs, le même engagement pour la
démocratie et une relation stratégique durable, peut-on lire dans le
document. Dans cette déclaration, les deux parties saluent les progrès
importants enregistrés dans leurs rapports de coopération dans le domaine de la
sécurité, pour un meilleur renforcement du flanc oriental de l’Alliance,
notamment dans la région de la Mer Noire. Les parlementaires roumains ont
également salué la consolidation du dialogue bilatéral censé permettre à la
Roumanie de répondre aux critères d’adhésion dans le programme d’exemption de
visa, Visa Waiver.
Gaz – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a déclaré mardi que le niveau de
stockage du gaz dans les dépôts nationaux était actuellement de 41%, mais qu’il
sera de 80% d’ici le 1 novembre, selon la volonté de l’UE. La Roumanie pourrait
obtenir son indépendance énergétique, tout en étant un fournisseur de sécurité
énergétique dans la région et un corridor de transport pour le gaz et les
énergies vertes de la Mer Caspienne, a fait savoir le ministre roumain de
l’Energie, Virgil Popescu. Les deux responsables de Bucarest ont participé à
une cérémonie organisée à Vadu, dans le département de Constanta, à l’occasion
du début des travaux d’exploitation gazière en Mer Noire par la société Black
Sea Oil and Gaz. Et le ministre Popescu d’espérer que l’exploitation dans le
périmètre Neptun Deep par Romgaz et OMV Petrom soit bientôt finalisée afin que la
Roumanie devienne indépendante envers les ressources gazières en provenance
d’autres pays.
Chisinau – La
République de Moldova a commémoré mardi 82 ans écoulés depuis le moment de l’occupation
soviétique de la Bessarabie, le 28 juin 1940. Radio Chisinau rappelle que
l’annexion à l’époque, de la Bessarabie, de la Bucovine du Nord et du Pays de
Hertsa par les troupes soviétiques a permis la mise en place d’un régime
totalitaire communiste. Celui-ci a collectivisé les habitants de force, a
remplacé l’alphabet latin par celui cyrillique, a déporté et russifié la
population locale. Des dizaines de milliers de personnes ont été déportées en
Kazakhstan et en Sibérie dont une grande partie est morte dans les camps de
l’URSS. Aux dires de l’historien Ion Varta, « suite à l’installation du
régime soviétique sur la rive gauche de la rivière Prut, quelque 400.000
personnes ont été victimes de la famine, 626.000 personnes se sont trouvées
sous le joug du travail forcé et entre 120.000 et 130.000 ont été
déportées » ? Les territoires annexés en 1940 ont gagné leur
indépendance envers Moscou en août 1991 et appartiennent de nos jours à la
République de Moldova et à l’Ukraine.
OTAN – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, jusqu’à jeudi au sommet de
l’OTAN à Madrid. La guerre en Ukraine et la crise sécuritaire dans la
région de la mer Noire sont les principaux sujets à l’agenda du sommet. Selon
l’administration présidentielle de Bucarest, dans le cadre du Sommet, le chef
de l’Etat doit présenter la manière dont la situation sécuritaire actuelle se
reflète dans le nouveau concept sécuritaire de l’Alliance. Les principaux
repères sont la qualification de la Russie comme principale menace à l’adresse de l’OTAN, ainsi
que la reconnaissance de l’importance stratégique de la région de la mer Noire
pour la sécurité euro-atlantique. Klaus Iohannis mettra également en lumière le
soutien accordé par la Roumanie à l’Ukraine, sur le plan humanitaire et celui
offert à ses partenaires vulnérables du voisinage oriental, notamment à la
République de Moldova. Klaus Iohannis soulignera aussi l’appui ferme de la
Roumanie à la politique Otanienne des portes ouvertes, y compris pour ce qui
est de l’adhésion de la Finlande et de la Suède.
Ministre de l’agriculture -
Le plénum de la Chambre des Députés de Bucarest a levé mardi avec 251 voix
pour, l’immunité parlementaire de l’ex-ministre social-démocrate de
l’agriculture, Adrian Chesnoiu, accusé par les procureurs anticorruption d’abus
de fonction. Lundi, la Commission juridique de la Chambre basse a donné son
avis favorable à la demande formulée en ce sens par la Direction nationale
anticorruption. L’intérim au ministère de l’Agriculture est assumé par le
ministre des Transports, Sorin Grindeanu.
Pivoine
– La pivoine est en passe de devenir la fleur nationale de la Roumanie, sur une
initiative soutenue à majorité de voix, par le Sénat. La proposition prévoit
que les autorités locales organisent régulièrement des expositions et mettent
en place dans les parcs et les jardins publics des espaces où cette fleur soit
mise à l’honneur. Un festival de la pivoine sera également organisé chaque
année. Cette fleur a de multiples significations pour le peuple roumain.
Associée à l’amour, au dévouement et au sacrifice, la pivoine est aussi symbole
des vétérans de guerre. La proposition a besoin du vote de la Chambre des
députés pour qu’elle se concrétise.
Tennis
– La joueuse roumaine de tennis, Mihaela Buzarnescu, s’est qualifiée mardi au
deuxième tour du tournoi de Grand Chelem de Wimbledon, après une victoire contre
l’Allemande, Nastasja Schunk. Une autre Roumaine, Ana Bogdan, s’est également
qualifiée au second tour après avoir battu l’Ukrainienne, Daiana Iastremska.
Mardi encore, Gabriela Ruse, de Roumanie, s’est inclinée devant Cori Gauff, des
Etats-Unis. Lundi, deux autres sportives roumaines – Irina Begu et Sorana Cîrstea-ont
obtenu leur qualification au second tour du même tournoi.
TIFF
– La 29ème Edition du Festival international de théâtre de Sibiu dans le centre
de la Roumanie se poursuit. Jusqu’au 3 juillet, le festival dont le thème cette
année est la Beauté continuera d’accueillir des spectacles de théâtre, de
danse, de cirque, des films, des comédies musicales et des opéras. Mais aussi
des spectacles de théâtre de rue, des concerts, des lancements de livres et des
expositions. Dix jours durant, de grands noms de la scène internationale
offrent au public la possibilité d’applaudir certains des spectacles les plus
appréciés au monde, reconnus internationalement et récompensés de distinctions
prestigieuses.
Météo- Les météorologues annoncent des températures caniculaires mercredi, en
Roumanie, notamment dans le nord et le nord-ouest. Neuf départements de l’ouest
et du nord-ouest seront concernés mercredi par une vigilance orange à la grande
chaleur, en vigueur jusqu’à vendredi. Trois jours durant, les maximales
monteront jusqu’à 38 degrés. Mercredi, à Bucarest, on aura 35 degrés à midi. -
28.06.2022
Madrid – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe, jusqu’à jeudi au sommet de l’OTAN à Madrid. La guerre en Ukraine et la crise sécuritaire dans la région de la mer Noire sont les principaux sujets à l’agenda du sommet. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky doit s’exprimer en visioconférence durant la première partie de la réunion. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, dans le cadre du Sommet, le chef de l’Etat doit présenter la manière dont la situation sécuritaire actuelle se reflète dans le nouveau concept sécuritaire de l’Alliance. Les principaux repères sont la classification de la Russie comme une menace principale à l’adresse de l’OTAN, ainsi que la reconnaissance de l’importance stratégique de la région de la mer Noire pour la sécurité euro-atlantique. Klaus Iohannis soulignera aussi la contribution significative de la Roumanie au soutien de l’Ukraine sur le plan humanitaire et des partenaires les plus vulnérables surtout dans le voisinage oriental, notamment la République de Moldova. Klaus Iohannis devra également souligner l’appui ferme de la Roumanie à la politique Otanienne des portes ouvertes, y compris pour ce qui est de l’adhésion de la Finlande et de la Suède.
Partenariat stratégique – Les deux chambres du Parlement roumain se réunissent aujourd’hui en session commune pour l’anniversaire des 25 ans du Partenariat Stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis. Pour cette réunion solennelle sont invités le premier ministre Nicolae Ciucă et d’autres membres du gouvernement, les responsables des missions diplomatiques ainsi que des représentants du milieu des affaires. Les bases du Partenariat stratégique ont été posées le 11 juillet 1997, à l’occasion de la visite officielle à Bucarest du président américain de l’époque, Bill Clinton. Ce partenariat visait à consolider les relations bilatérales, à soutenir le processus de réformes et les démarches d’intégration dans l’OTAN de la Roumanie, mais aussi à promouvoir le rôle de la Roumanie comme facteur de stabilité et de sécurité en Europe du sud-est.
Ministre de l’agriculture – Le plénum de la Chambre des Députés de Bucarest doit décider aujourd’hui de la levée de l’immunité parlementaire de l’ex-ministre social-démocrate de l’agriculture, Adrian Chesnoiu, accusé par les procureurs anticorruption d’abus de fonction. Lundi, la Commission juridique de la Chambre basse a donné son avis favorable à la demande de la Direction nationale anticorruption. Adrian Chesnoiu a déclaré avoir demandé à ses collègues élus nationaux de voter pour à la demande des procureurs pour que la vérité soit dévoilée au plus vite. Le PSD a annoncé que même si l’intégrité et la compétence professionnelle de l’ex-ministre n’étaient pas mises en question, ses élus voteront en faveur de la levée de l’immunité, afin d’écarter toute suspicion sur l’activité du ministre social démocrate. L’intérim au ministère de l’Agriculture a été assumé par le ministre des Transports, Sorin Grindeanu.
Indicateur – En Roumanie, l’indicateur Robor pour trois mois en fonction duquel dépend le coût des crédits à la consommation en monnaie nationale à taux d’intérêt variable a grimpé de 6,18% à 6,26% par an, soit le double par rapport au niveau enregistré en début d’année. C’est le niveau le plus haut des 10 dernières années, selon la Banque centrale roumaine. L’indicateur ROBOR pour six mois, utilisé pour calculer le taux d’intérêt des crédits hypothécaires en lei à taux d’intérêt variable a augmenté de 6,33% à 6,39% par an.
Kiev – Au moins 16 personnes ont été tuées et 60 blessées lors d’une attaque russe aux missiles qui a frappé lundi un centre commercial dans la ville ukrainienne de Kremenciuk. Les équipes de secouristes ont continué à chercher des survivants pendant toute la nuit dans les ruines du bâtiment frappé. Selon les autorités, le nombre des victimes pourrait augmenter et le président Ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’un millier de personnes se trouvaient à l’intérieur du centre commercial. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui à la demande de l’Ukraine suite à cette attaque. Pour leur part, les leaders du G7ont condamné durant leur réunion annuelle en Allemagne l’attaque et ont affirmé dans un communiqué commun qu’ils étaient unis autour de l’Ukraine dans leu deuil pour les victimes innocentes. Le président Poutine et les personnes responsables seront poursuivis, lit-on également dans le communiqué. Les leaders du G7 se sont engagés à aider l’Ukraine autant qu’il sera nécessaire.
Pivoine – La pivoine est en passe de devenir la fleur nationale de la Roumanie, selon une initiative qui a reçu lundi le soutien du Sénat avec une majorité de votes. La proposition prévoit que les autorités locales devront organiser régulièrement des expositions et aménager dans les parcs et jardins publics des espaces réservés pour mettre cette fleur à l’honneur. Un festival de la pivoine sera également organisé chaque année. Cette fleur a de multiples significations pour le peuple roumain. Associée dans la culture et les traditions roumaines au pouvoir de l’amour, au dévouement et au sacrifice, la pivoine roumaine a été choisie comme le symbole des vétérans de guerre et des théâtres d’opérations militaires. En portant cette fleur à la boutonnière, les roumains montrent leur reconnaissance pour les faits d’armes des militaires roumains de tous temps. La proposition doit arriver devant l’assemblée nationale pour le vote final.
TIFF – La 29ème Edition du Festival international de théâtre de Sibiu dans le centre de la Roumanie bat actuellement son plein, et le public est venu nombreux pour en profiter. Jusqu’au 3 juillet, le festival dont le thème cette année est la Beauté continuera d’accueillir des spectacles de théâtre, de danse, de cirque, des films, des comédies musicales et des opéras. Mais aussi des spectacles de théâtre de rue, des performances, des concerts, des lancements de livres et des expositions. Pendant ces 10 jours de festival de grands artistes de la scène internationale offrent au public la possibilité d’applaudir certains des spectacles les plus appréciés au monde, reconnus internationalement et récompensés par des distinctions prestigieuses.
Tennis
– La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée au second round du
tournoi de Wimbledon, lundi soir, après la victoire contre Ekaterine Gorgodze 6-4,
6-1. Sorana Cîrstea s’est également qualifiée au 2e tour après avoir disposé d’Aleksandra
Krunic, 7-6, 7-6. Cinq autres roumaines évoluent aujourd’hui au premier tour :
Simona Halep (contre Karolina Muchova de
République Tchèque), Gabriela Ruse (contre l’américaine Cori Gauff), Mihaela
Buzărnescu (contre Nastasja Schunk d’Allemagne), Irina Bara (contre Chloé Paquet) et Ana Bogdan (contra Daiana
Iastremska, d’Ukraine).Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie, le temps est même caniculaire dans les régions de l’Ouest et du sud-ouest où le niveau d’inconfort thermique est élevé et l’indice humidex se situe aux alentours du pic critique de 80. Dans le sud et le sud-est du pays ainsi qu’en montagne, le ciel est variable avec quelques nuages et par endroits de faibles averses et des éclairs. Le ciel est plus serein sur le reste du territoire. Le vent souffle modérément avec quelques épisodes plus intenses accompagnés de pluies. Les maximales sont comprises entre 26 et 36 degrés Celsius.