Tag: partenariat

  • Assistance financière pour la République de Moldova

    Assistance financière pour la République de Moldova

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé le mémorandum en vertu duquel la Roumanie pourra continuer à fournir une assistance technique et financière à la République de Moldova dans plusieurs domaines, afin de soutenir son parcours européen. C’est une décision importante et nécessaire, car le précédent accord de ce type, signé le 27 avril 2010, n’est plus en vigueur depuis le 28 mars dernier, malgré les efforts soutenus de la Roumanie pour améliorer et étendre son application. La présente décision de Bucarest ouvre la voie aux négociations et à la signature d’un nouvel accord concernant la mise en œuvre du programme d’assistance sur la base d’une aide financière de 100 millions d’euros. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, le renouvellement du cadre juridique pour l’octroi d’une aide non remboursable réaffirme l’engagement de la Roumanie à soutenir la modernisation et le renforcement de la résilience de la République de Moldova.



    Le futur accord fournira un cadre solide pour la réalisation de projets censés renforcer la coopération entre Bucarest et Chişinău et développer le Partenariat stratégique bilatéral pour l’intégration européenne de la République de Moldova. L’accord permettra également d’intensifier les actions visant à soutenir le raccordement de la République de Moldova à l’Union européenne par l’intermédiaire de la Roumanie, à promouvoir le processus de réformes dans un esprit européen et à stimuler le développement économique et social du pays au bénéfice direct de ses citoyens. Par l’ancien accord, la Roumanie a soutenu techniquement et financièrement des projets tels que la réhabilitation et la modernisation de 1 000 écoles maternelles et autres établissements scolaires en République de Moldova ou le développement du gazoduc Iaşi-Chişinău, projet stratégique d’interconnexion énergétique entre la Roumanie et le pays voisin.



    Dan Cărbunaru, porte-parole de l’exécutif roumain, a précisé que l’accord comprendra des dispositions visant à développer la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures de transport, de la protection de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique, des travaux publics et de l’infrastructure. Mais il portera aussi sur les PME, l’indépendance des médias, la réforme de l’administration publique, les affaires intérieures, la santé, l’éducation, la culture et le patrimoine, la recherche et le tourisme.



    Tout de suite après son approbation par le gouvernement roumain, le projet d’accord a été transmis aux autorités moldaves en vue de l’ouverture des négociations. Le nouveau document sera signé au cours d’une réunion conjointe des gouvernements des deux États, prévue à Chişinău le 11 février prochain.


    (Trad. : Ligia)



  • Consultations roumano- américaines à Washington

    Consultations roumano- américaines à Washington


    La Roumanie et les Etats-Unis ont réitéré lundi, à
    Washington, leur engagement pour un renforcement du Partenariat stratégique
    bilatéral dans toutes les directions. Cela implique la consolidation de la coopération
    militaire, politique et de sécurité dans les domaines de l’économie, de l’énergie
    et des relations interhumaines. Lors d’une entrevue avec le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, le secrétaire d’Etat américain, Antony
    Blinken, a affirmé que « les Etats-Unis et la Roumanie sont des alliés
    robustes au sein de l’OTAN » et en étroite coopération sur plusieurs
    sujets. « On est uni face aux défis relevés par la Russie ou par la Chine.
    On est uni quand il s’agit de la sécurité et la stabilité en Europe » a
    affirmé le responsable de Washington. Les deux officiels ont également décidé d’une
    collaboration bilatérale dans la région de la Mer Noire, apprend-on auprès d’un
    communiqué du Département d’Etat américain.


    Dans une déclaration sur Radio Roumanie, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a précisé que les pourparlers de
    Washington ont porté sur pratiquementtoutes les dimensions du Partenariat stratégique :


    « On
    a examiné notamment des aspects liés à la coordination bilatérale au sein de l’OTAN,
    à la nécessité de renforcer nos manœuvres sur le flanc oriental, notamment dans
    la région de la Mer Noire, afin de mieux protéger cette zone dans le contexte des dernières
    évolutions sécuritaires. On a également invoqué l’importance d’accroître la
    présence militaire américaine dans la région et en Roumanie »



    Par ailleurs, le responsable de Bucarest a évoqué l’importance
    d’un développement des projets d’interconnexion régionaux stratégiques Rail2Sea
    et Via Carpathia, dont l’impact sera positif aussi bien sur le développement
    économique régional que sur la mobilité militaire. Quant à la coopération
    économique roumano- américaine, Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un
    accroissement des investissements américains dans la région. L’occasion de
    réitérer l’intérêt de Bucarest, en tant que partenaire stratégique de
    Washington, de faire des progrès pour rejoindre le programme d’exemption de
    visa Visa Waiver, par lequel les citoyens roumains pourraient voyager librement
    aux Etats-Unis. Le ministre roumain a donc sollicité l’aide des Américains pour
    la mise en place d’une campagne de communication adéquate censée contribuer à la
    baisse du taux de refus des sollicitations de visas américains pour les
    Roumains. Bogdan Aurescu :


    « Certes, à l’heure où l’on parle, on doit lutter contre
    un taux de refus de 10,14%, beaucoup plus élevé que le seuil de 3% stipulé par
    la loi américaine. D’où la nécessité de se fixer des objectifs communs censés
    nous aider à connaître les raisons qui entraînent ce taux de refus afin de
    mettre en place une campagne d’information publique correcte ».



    La visite à Washington du chef de la diplomatie roumaine
    marque entre autres, l’ouverture officielle de la 7ème réunion du
    Dialogue stratégique Roumanie-Etats-Unis.



  • 20/10/2021 (mise à jour)

    20/10/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — L’unique solution pour lutter contre la pandémie de Covid-19, c’est la vaccination, a déclaré, mercredi soir, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’issue d’une réunion avec les responsables impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Jusqu’à ce qu’un taux important de la population soit vaccinée, les autorités ont décidé, entre autres, qu’à partir de lundi, le masque devienne obligatoire partout, que ce soit dans des espaces fermés ou ouverts. Le couvre-feu sera imposé nuitamment pour les personnes non vaccinées. Le jour, l’accès à un nombre important d’activités ne sera autorisé que sur présentation du pass sanitaire. Au sujet des écoles, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’à partir de lundi, tous les élèves seraient en vacances pour deux semaines. Antérieurement, le chef de l’Etat avait affirmé que la préparation de la quatrième vague de l’épidémie en Roumanie avait été déficitaire et que la campagne de vaccination contre la Covid 19 s’était déroulée beaucoup trop lentement. Mercredi, 17 158 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés en 24 heures, et 423 décès, dont 9 antérieurs à l’intervalle mentionné.



    Politique — Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour jeudi matin des consultations avec les partis et les formations parlementaires afin de désigner un nouveau candidat aux fonctions de premier ministre. Ces consultations interviennet après que le gouvernement monocolore et minoritaire de l’Union Sauvez la Roumanie proposé par le premier ministre désigné, Dacian Cioloş, n’a pas reçu mercredi le vote d’investiture du Parlement de Bucarest. 88 sénateurs et députés ont voté pour l’installation de l’équipe exécutive présentée par Dacian Cioloş, alors que 184 élus nationaux ont voté contre. Pour être investi, le gouvernement avait besoin de 234 voix pour. Parmi les nominés aux portefeuilles de l’équipe de Dacian Cioloş figuraient d’anciens ministres du gouvernement destitué par motion de censure (PNL-USR-UDMR), dirigé par le libéral Florin Cîţu, parmi lesquels Stelian Ion, proposé au ministère de la Justice, Ioana Mihăilă, au ministère de la Santé ou bien Catalin Drulă aux Transports. L’ancien vice-premier ministre Dan Barna a été proposé au ministère des AE. La décision de l’USR de proposer au Parlement un cabinet minoritaire avait été adoptée après l’échec des négociations avec les anciens alliés pour refaire la coalition. Le PNL et l’UDMR ont déclaré ne pas souhaiter reprendre la collaboration avec l’USR, parce que celui-ci avait voté pour une motion de censure contre l’Exécutif dont cette formation avait fait partie. L’opposition de gauche, le PSD, et nationaliste, l’AUR, demandent l’organisation d’élections anticipées. Afin d’organiser un scrutin législatif anticipé, un deuxième premier ministre désigné par Klaus Iohannis devrait échouer dans sa tentative d’obtenir le vote d’investiture du Parlement.



    Défense — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu mercredi le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, qui fait une visite officielle en Roumanie. Le chef de l’Etat a donné une haute appréciation à l’évolution et aux résultats remarquables de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis. Il a réitéré l’importance que Bucarest accorde au renforcement du partenariat stratégique, tant au niveau du dialogue politique que dans les domaines de la défense, de l’économie et de l’énergie. Klaus Iohannis a également assuré que la Roumanie continuera d’être un partenaire stratégique et un partenaire digne de confiance, fermement engagé dans la consolidation politique et militaire de l’Alliance, y compris de la posture de dissuasion et de défense sur le Flanc est et dans la région de la mer Noire. A son tour, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, a souligné l’intérêt accru des Etats-Unis de continuer à développer et à diversifier la coopération avec la Roumanie. Lloyd J. Austin a également discuté mercredi avec son homologue roumain, Nicolae Ciucă. Rappelons que la Roumanie accueille des bases militaires américaines et des composants du bouclier antimissile de l’OTAN.



    Soignantes — Les personnes qui soignent des personnes âgées et d’autres membres des familles d’Italie ne peuvent plus travailler sans un certificat numérique Covid, annonce le gouvernement de Rome. En cas de contrôle, tant les employés que les employeurs risquent de se faire infliger des amendes importantes. Cette décision constitue un problème pour des milliers de Roumaines qui soignent depuis des années des personnes âgées au domicile des familles italiennes. Les employeurs risquent des amendes allant de 400 à 1 000 euros alors que les infirmières travaillant à domicile, qui ne sont pas titulaires d’un certificat numérique Covid, risquent des amendes allant de 600 à 1 500 euros. A défaut de pass sanitaire, ces personnes doivent quitter la maison, c’est ce que précisent les autorités italiennes, quelques jours après l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter ce document sur le lieu de travail. Cette mesure est valable aussi dans le cas des employés domestiques et des bonnes. Dans la Péninsule, ces métiers sont exercés presqu’exclusivement par des Roumaines qui risquent de perdre leur job et de rentrer en Roumanie si elles ne se font pas vacciner.

  • La semaine du 13 au 19 septembre

    La semaine du 13 au 19 septembre

    Epidémie en fort rebond en Roumanie et bilans quotidiens
    alarmants


    Le nombre des cas de Covid-19 est à
    la hausse dernièrement, en Roumanie, ce qui met une pression supplémentaire sur
    le système médical. Le nombre de patients atteints par la maladie en
    réanimation a continué d’augmenter, alors que le nombre de places reste limité.
    A l’heure où l’on parle, des milliers de Roumains atteints de Covid-19, dont
    plusieurs mineurs, sont hospitalisés sur l’ensemble du pays. Plusieurs clusters
    sont apparus ces derniers jours, donnant lieu à des restrictions
    supplémentaires dans les localités concernées. Selon les statistiques du
    moment, un Roumain sur deux ne bénéficie d’aucune protection contre la
    Covid-19, soit pour avoir refusé la vaccination, soit pour ne pas avoir eu de
    contamination antérieure, à même de lui fournir des anticorps. Les autorités
    roumaines appellent la population à se faire vacciner, à porter le masque et à
    respecter la distanciation sociale. Malheureusement, le rythme de la campagne
    d’immunisation est toujours lent. Seulement 5,2 millions de Roumains ont
    accepté de se faire vacciner contre le coronavirus, soit moins de 30 % de la
    population éligible. Le premier ministre roumain, Florin Cîtu, a rejeté le
    scénario d’une nouvelle suspension des activités économiques au cas où le taux
    d’incidence dépasse les 3 cas pour mille habitants. De ce fait, les autorités
    se voient contraintes d’adopter de nouvelles mesures sanitaires, telle
    l’obligation de présenter un pass sanitaire à l’entrée des restaurants, salles
    de fitness, piscines ou encore pour pouvoir participer à des événements publics
    ou privés, là où le taux de contamination est supérieur à 3 cas pour mille
    habitants.





    Seconde rentrée scolaire sous le signe de la pandémie


    En Roumanie, une nouvelle rentrée des
    classes a eu lieu sous protocole sanitaire imposé par la pandémie. Les
    autorités ont décidé que les cours aient lieu en présentiel tant que le taux de
    contamination reste inférieur à 6 cas pour mille habitants. C’est pour la
    deuxième année de suite que les élèves roumains vont en classe en respectant
    les mesures sanitaires. Face à la recrudescence des cas, les responsables
    politiques et sanitaires ont multiplié leurs appels à la vaccination des
    mineurs, surtout que des équipes de vaccination mobiles sont prêtes à se rendre
    dans les écoles pour faciliter ce processus. Sur les 300 000 salariés du
    système roumain d’enseignement, seulement 60 % se sont fait vacciner. La
    situation est pire parmi les élèves de plus de 12 ans, où le pourcentage des
    vaccinés est de 15 %.





    Soutien aux consommateurs face à la hausse des tarifs de l’énergie


    Le cours du gaz naturel et les prix
    des certificats verts ont entraîné une hausse des tarifs de l’énergie sur le
    marché européen. Dans ce contexte, les autorités roumaines se proposent d’aider
    les consommateurs dont les revenus sont insuffisants pour payer des factures
    majorées. Jeudi dernier, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a promulgué la Loi
    du consommateur vulnérable. Adoptée en première lecture par le Parlement, cette
    loi concerne 500 000 ménages modestes qui se verront accorder une aide
    financière pour pouvoir payer leur facture énergétique. Par ailleurs, selon le
    projet d’une ordonnance d’urgence examinée mercredi par le Gouvernement, l’Etat
    se proposerait de compenser de 3,6 centimes d’euros le prix d’un kilowatt et de
    25 % la facture de gaz. Cette mesure concernera les ménages dont la
    consommation mensuelle d’électricité est entre 30 et 200 KW, tandis que celle de
    gaz va de 100 à 1200 mc par mois. Le gouvernement roumain a également pris en
    considération l’idée d’un plafonnement des tarifs du gaz. Le premier ministre
    roumain, Florin Cîtu, a tenu à préciser qu’une telle mesure ne devrait pas
    porter atteinte aux investissements dans l’économie. C’est une disposition qui
    impose des négociations avec le Conseil de la concurrence et avec la Commission
    européenne, a encore déclaré le chef du cabinet de Bucarest. Le PSD, d’opposition,
    a critiqué le gouvernement de centre-droit, l’accusant d’avoir libéralisé le
    marché énergétique au pire moment possible.





    Dix années de partenariat
    stratégique roumano-américain pour le XXIème siècle


    La Roumanie et les Etats-Unis continueront d’être
    des avant-postes des valeurs euro-atlantiques et d’affronter les défis futurs
    ensemble, en tant que partenaires et alliés, ont souligné dans une déclaration
    de presse commune le ministère roumain des Affaires étrangères et le
    Département d’Etat américain. Le document a été rendu public le 13 septembre dernier,
    à l’occasion du dixième anniversaire de la signature de leur Partenariat
    stratégique pour le XXIe siècle et de leur Accord sur l’installation, en
    Roumanie, du Système de défense anti-missile balistique des Etats-Unis. Le MAE
    rappelle que l’Accord en question témoigne de l’engagement de Washington envers
    la sécurité européenne et représente une contribution commune de la Roumanie et
    des Etats-Unis à la défense collective au sein de l’Alliance. Le système de
    défense anti-missile de l’Alliance nord-atlantique est exclusivement défensif, visant des menaces extérieures à l’espace
    euro-atlantique.



    20 années depuis les attentats du 11 septembre 2001


    Vingt ans après les attentats du 11
    septembre, les États-Unis ont commémoré cette journée de 2001 par une série
    d’événements à la mémoire des près de 3 000 morts dont des étrangers, y compris
    des Roumains. À cette occasion, des leaders politiques de nombreux pays ont
    envoyé des messages de solidarité et de compassion pour les familles des
    victimes, réaffirmant la décision de défendre la liberté et de lutter contre
    les menaces terroristes. Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé à son
    homologue américain, Joe Biden, une lettre soulignant le fait qu’après les
    attentats, la douleur commune s’était transformée en solidarité et en un but
    commun, aux Etats-Unis et partout dans le monde, dans les pays alliés et
    partenaires, y compris en Roumanie. Le président Iohannis a réaffirmé l’engagement
    de la Roumanie aux côtés du peuple américain dans la lutte contre le terrorisme
    et dans l’action pour la consolidation des valeurs communes de la démocratie,
    des droits de l’être humain, de la liberté d’expression et de l’Etat de droit. Le
    ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a lui aussi adressé
    une lettre au secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, dans laquelle
    il souligne l’engagement ferme et à long terme de Bucarest de participer, aux
    côtés des Etats-Unis, partenaire stratégique de la Roumanie, et aux côtés de la
    communauté internationale, aux efforts communs de combattre le terrorisme et
    l’extrémisme violent. Également à Bucarest, le gouvernement de la Roumanie a
    exprimé sa totale solidarité avec le peuple américain, tandis qu’à Washington,
    l’ambassade de Roumanie a rendu hommage aux disparus. « L’attaque du 11
    septembre n’a pas visé seulement les Etats-Unis, elle nous a tous visés », a
    affirmé, dans un message sur Facebook, le secrétaire général adjoint de l’OTAN,
    le Roumain Mircea Geoană. (trad. Ioana Stancescu)



  • Travaux du Forum économique franco-roumain

    Travaux du Forum économique franco-roumain

    La Chambre française de commerce, dindustrie et dagriculture en Roumanie, la section roumaine des Conseillers du commerce extérieur de la France, en partenariat avec la Chambre de commerce et dindustrie de la Roumanie et la Chambre de commerce, dindustrie, de navigation et dagriculture de Constanţa, avec le soutien de lAmbassade de France en Roumanie, ont organisé en juin le Forum économique franco-roumain. Cette fois-ci, le format avait été modifié ; il a eu lieu à Constanţa, principal port roumain à la mer Noire. Loccasion de mettre en exergue la contribution des investissements français à léconomie roumaine, les opportunités daffaires ainsi que lexpertise franco-roumaine dans des secteurs clés. Y ont participé de grands investisseurs, des entrepreneurs roumains et français, et aussi des experts, des représentants des pouvoirs publics, en présentiel, mais aussi en ligne.



  • 12/05/2021 (mise à jour)

    12/05/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — La Roumanie est dans le vert ! Pas côté écologie, mais côté épidémie. Selon le système mis en place par les autorités roumaines, le scénario « vert » de gestion de la pandémie de Covid-19 s’applique pour un taux de contamination situé entre 0 et 1,5 pour mille habitants. Or, c’est le cas de toute la Roumanie depuis mardi, lorsque Bucarest et le département de Cluj sont également descendus sous la barre de 1,5. Selon le médecin Valeriu Gheorghiţă, coordinateur de la campagne nationale de vaccination, la diminution du nombre de contaminations est une conséquence directe de la vaccination. Plus de 3,7 millions de Roumains ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid et 2,5 millions d’entre eux ont également reçu la dose de rappel. A présent, la vaccination est possible en Roumanie sans rendez-vous préalable. En plus, les autorités organisent des marathons de vaccination un peu partout dans le pays. Après Bucarest et Timişoara, c’est au tour de Craiova, dans le sud de la Roumanie, de proposer aux gens la possibilité de se faire immuniser 24h/24 sur simple présentation de sa carte d’identité. Cela a lieu du 10 au 17 mai sur le stade de la ville ! D’autres municipalités ont prévu de répliquer ce modèle, qui semble plutôt bien fonctionner. On peut même se faire vacciner au château de Bran, haut lieu touristique de la Roumanie, durant tous les week-ends du mois de mai. La visite de ce site mieux connu comme « le château de Dracula » est gratuite pour tout ceux qui se font vacciner et qui repartent, en prime, avec un diplôme pour avoir participé à une « vaccination inoubliable ».


    Ce mercredi 12 mai, les autorités font état de 930 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 et de 98 décès des suites de l’infection les dernières 24 heures.



    Plan de relance — Le premier ministre roumain Florin Cîţu a reconfirmé, dans le cadre de la rencontre qu’il a eue avec Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, mercredi, à Bruxelles, l’objectif du gouvernement de Bucarest d’assurer une relance économique et une croissance économique durable après la pandémie, avec un accent sur les réformes et les investissements. M Cîţu s’est par la même voie déclaré « reconnaissant » à la Commission européenne pour son « soutien et sa coopération », après la discussion sur les priorités de la Roumanie figurant dans le Plan national de relance et de résilience. Une discussion qu’il a également eue à Bruxelles avec Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne. Antérieurement, le chef du cabinet de Bucarest avait également rencontré la commissaire européernne aux Transports, Adina Vălean. Mardi soir, Florin Cîţu a participé à un dîner de travail avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Plus de détails après nos infos.



    Radio et Télévision — La Radio et la Télévision publiques roumaines ont de nouveaux managers depuis mardi soir. Les parlementaires roumains ont investi le journaliste Liviu Popescu en tant que directeur général par intérim de la Société roumaine de radiodiffusion et Ramona Săseanu, journaliste dans une antenne territoriale de la Télévision roumaine, à la tête de la Télévision publique. Ces mandats par intérim sont limités à six mois, en attendant que le Parlement nomme de nouveaux conseils d’administration. Mardi, le Parlement a rejeté les rapports dactivité de la Radio et de la Télévision publiques pour les années 2017, 2018 et 2019, ce qui a entraîné la destitution de plein droit des Conseils dadministration des deux institutions.



    Partenariat — Le renforcement du Partenariat stratégique avec la Pologne souligne les relations spéciales et l’engagement ferme de contribuer à la sécurité régionale, affirme le président roumain Klaus Iohannis dans son message transmis mercredi dans le cadre de la Conférence internationale consacrée au centenaire de l’Alliance défensive entre la Roumanie et la Pologne — « Un seul peuple, deux drapeaux ». L’événement a eu lieu à l’Ambassade de Roumanie en Pologne. Le chef de l’Etat roumain rappelle que la conclusion, en 1921, de l’Alliance défensive roumano-polonaise a été le premier projet de sécurité collective au niveau régional et le premier partenariat stratégique avec la Pologne. Il indique que le dialogue politique et diplomatique dynamique ainsi que la coopération économique et sectorielle substantielle constituent les fondamentaux du Partenariat stratégique. Selon le président Iohannis, les deux Etats agiront de manière énergique et ferme afin de renforcer la cohésion dans le cadre de l’UE et de la solidarité à l’intérieur de l’OTAN ainsi que pour soutenir les pays du voisinage dans leurs efforts de se rapprocher des valeurs et des modèles européens et euro-atlantiques.



    Diplomatie — Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, la Fédération de Russie a déclaré Alin Iliescu, adjoint à l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Roumanie en Russie, indésirable. Cette décision vient en réaction à la mesure similaire adoptée par les autorités roumaines le 26 avril dernier, lorsqu’Alexey Grichaev, adjoint de l’attaché militaire au sein de l’Ambassade de Russie à Bucarest, a été expulsé de Roumanie. La diplomatie roumaine rappelle que les actions et les activités de Grichaev étaient contraires à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. La Russie avait d’ailleurs annoncé qu’elle allait riposter contre l’expulsion de son diplomate, une décision qu’elle avait qualifié d’inamicale. A l’exception notable de la Hongrie, de nombreux pays ex-communistes de l’Europe Centrale et de l’Est, aujourd’hui membres de l’OTAN et de l’Union européenne, ont expulsé des diplomates russes ces dernières semaines. Les trois pays baltes ex-soviétiques, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ont exprimé de cette manière leur solidarité avec la République tchèque, qui a un conflit diplomatique aigu avec la Fédération de Russie.

  • Le partenariat stratégique franco-roumain reconfirmé

    Le partenariat stratégique franco-roumain reconfirmé

    Signé en 2008 à Bucarest, le Partenariat stratégique entre la France et la Roumanie, le premier que Paris conclut avec un pays de l’Europe de l’Est, est resté lettre morte depuis pas moins de cinq ans. Il a fallu rassembler une volonté politique des deux côtés pour encourager une coopération ternie parfois par l’image négative souvent fabriquée par la presse et utilisée à des fins politiciennes par certains Roumains de l’Hexagone.

    Le Partenariat, notamment économique, mais aussi politique et culturel, existe toujours et il doit fonctionner pleinement, quels que soient les problèmes qui peuvent survenir et qui devraient trouver une solution par le dialogue, affirmaient en 2013 les autorités de Paris et de Bucarest. Dès lors, tous les présidents et les premiers ministres, Roumains ou Français, ont fait des visites à Paris et respectivement à Bucarest pour conclure de nouveaux accords en vertu de ce Partenariat stratégique.

    En début de semaine, ce fut le tour du premier ministre roumain Ludovic Orban de se rendre en France. A l’issue d’une réunion avec son homologue Jean Castex, les deux hommes politiques ont signé une nouvelle variante mise à jour de la feuille de route afférente au Partenariat. Aux termes de ce document, la coopération entre les deux pays devient plus structurée, plus ambitieuse, mais aussi plus adaptée à répondre aux défis qui résultent de la crise provoquée par la Covid-19. Cette feuille de route établit aussi les principales coordonnées de la coopération bilatérale durant les quatre années à venir dans des domaines tels l’énergie nucléaire, la défense, les télécoms, l’agriculture et la santé.

    Concrètement, la France s’impliquera, entre autres, dans le développement de la capacité de la Roumanie de produire de l’énergie nucléaire, après la signature début octobre d’un accord entre la Roumanie et les Etats-Unis visant justement la construction de deux nouveaux réacteurs à la centrale nucléaire roumaine de Cernavodă, dans le sud-est. Écoutons le premier ministre Ludovic Orban :« J’ai signé avec le premier ministre français un document sur la coopération dans le domaine nucléaire qui vise la coopération avec nos partenaires stratégiques dans la construction des réacteurs numéro 3 et 4 de Cernavodă et la rénovation du réacteur numéro 1 », a déclaré Ludovic Orban. Il a également évoqué les possibles projets franco-roumains dans le domaine militaire, la Roumanie cherchant par exemple à doter ses Forces navales de quatre corvettes modernes.

    N’oublions pas non plus qu’après la Saison croisée France-Roumanie, événement culturel de grande envergure organisé entre décembre 2018 et juillet 2019, l’année prochaine les deux pays se proposent à célébrer les 140 ans écoulés depuis la naissance du grand compositeur roumain George Enescu, alors que le Festival international de musique de Bucarest qui porte son nom arrivera à sa 25e édition.

  • La réunion de la diplomatie roumaine

    La réunion de la diplomatie roumaine

    Les principaux repères de l’action des autorités de Bucarest à l’étranger demeurent inchangés : approfondir le rôle que joue la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN et consolider le partenariat stratégique avec les Etats-Unis. C’est ce qu’ont souligné le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et le ministre des Affaires Etrangères Bogdan Aurescu, à l’issue de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, organisée cette semaine en visioconférence.

    Dans un message transmis aux participants, l’ancien diplomate roumain Mircea Geoană, actuel Secrétaire général adjoint de l’OTAN, a souligné que la Roumanie était un membre essentiel de l’Alliance et qu’elle jouait un rôle d’Etat pivot pour la défense et la dissuasion des menaces à l’adresse de celle-ci. Il a souligné que d’anciens risques sécuritaires ont été amplifiés par la pandémie de COVID-19, y compris dans la région de la mer Noire. La Russie, a ajouté Mircea Geoană, poursuit son modèle agressif de politique en faisant usage de campagnes de désinformation, d’attaques cybernétiques et d’actions militaires. Ancien chef de la diplomatie roumaine au début des années 2000, le Secrétaire général adjoint de l’OTAN a ajouté que l’ascension mondiale de la Chine modifiait les équilibres internationaux valables jusqu’ici et que les alliés devraient faire bien attention à ce processus.

    Invité d’honneur à la réunion, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a affirmé que les membres de l’UE devraient continuer à travailler ensemble d’une manière intégrée afin de donner une réponse commune aux nouveaux défis géopolitiques.

    Elle aussi invitée à la réunion, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzales Laya, a précisé au sujet de la situation au Belarus que Madrid n’avait aucune « ambition géopolitique » dans ce pays et que son implication dans le contexte des tensions de cette ancienne république soviétique visait le respect des valeurs précieux à l’UE. C’est le message qu’a transmis implicitement, ce mercredi, l’ambassadeur de Roumanie à Minsk, Viorel Moşanu, qui s’est rendu aux côtés de ses confrères d’autres Etats membres de l’UE au domicile d’une des personnalités de proue de l’opposition biélorusse, l’écrivaine Svetlana Aleksievitch. Lauréate du Nobel de littérature il y a cinq ans, cette farouche opposante du président Aleksandre Loukachenko craint à tout moment d’être arrêtée par la police politique de celui-ci. Détail intéressant : le service de renseignements du Belarus a gardé le sinistre acronyme de KGB, celui du service de renseignements soviétique.

    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a précisé que le but de la visite du diplomate roumain a été de s’assurer que les droits de l’Homme étaient respectés à Belarus. « Je crois qu’il faut continuer à mettre de la pression sur le régime pour que celui-ci porte un dialogue ouvert avec l’opposition et n’utilise pas les moyens de la répression », a ajouté le chef de la diplomatie roumaine. Les abus du président Loukachenko, au pouvoir depuis pas moins de 26 ans et souvent qualifié de dernier dictateur d’Europe, ont fait l’objet de déclarations adoptées récemment par les deux chambres du Parlement de Bucarest. Les parlementaires roumains exigeaient ainsi des autorités de Minsk de respecter les droits de l’Homme et de cesser la répression contre leurs propres citoyens.

  • La semaine du 29 juin au 5 juillet

    La semaine du 29 juin au 5 juillet

    Un plan de relance économique pour les dix années à venir
    Confrontées à une recrudescence des cas de contamination et contraintes de reporter la prochaine étape de déconfinement, les autorités roumaines annoncent la mise en place d’un nouveau plan de relance économique. De nouveaux kilomètres d’autoroute, de nouveaux hôpitaux régionaux, départementaux et municipaux, plus d’un millier de structures sanitaires en milieu rural, des centaines de maternelles, foyers et campus universitaires – le gouvernement libéral de Roumanie a des projets ambitieux pour les dix ans à venir dans le cadre d’un plan économique de plus de 100 milliards d’euros. Sur l’ensemble, 80% sera alloué à l’infrastructure de transport, sanitaire, scolaire et énergétique. Le plan prévoit des mesures de soutien visant tous les domaines touchés par la pandémie – financement pour les PME, renforcement de la numérisation, aide accordée aux salariés, meilleure occupation de la main d’œuvre. L’argent proviendra aussi bien du budget public que de fonds européens. Dans une déclaration, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a parlé « d’un projet d’importance majeure pour la Roumanie de demain ». L’opposition critique ce plan gouvernemental lequel, dit-elle, n’offre aucune solution réelle de relance économique, ne proposant que des idées anciennes, populistes et dépourvues de financement. Pour leur part, les experts de la Banque centrale de Roumanie appellent les autorités à faire d’un niveau élevé de réserves en devises leur principale cible. L’institution financière se donne pour tâche de maintenir la stabilité financière et celle des prix, avec une attention particulière accordée au taux de change. Selon les financiers, la Banque encourage aussi les économies en monnaie nationale, puisque c’est justement sur les dépôts bancaires en lei des Roumains et des entreprises de Roumanie que repose l’économie réelle.

    Le Parlement a approuvé la nouvelle stratégie de défense du pays

    Approuvée fin mai par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, la Stratégie de défense nationale 2020-2024 vient de recevoir le vote du Parlement. Le document passe en revue le contexte international, les menaces à l’adresse de la Roumanie et les pas que le pays devrait entreprendre pour mieux se défendre. Ses fondements de politique étrangère et de sécurité sont représentés par l’appartenance européenne et euro-atlantique de la Roumanie et par son Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. De ce point de vue, la stratégie est correcte, affirme le député libéral Victor Paul Dobre. Divisé en cinq chapitres, le document a reçu aussi le feu vert du PSD, qui insiste pourtant sur la nécessite d’un débat au sein des commissions de politique étrangère, au sujet des menaces extérieures. Les parlementaires USR ont préféré s’abstenir, reprochant au document de ne pas faire une priorité de la lutte contre la corruption.

    La Fête nationale des Etats-Unis à Bucarest

    A l’occasion d’une réception organisée à Bucarest, pour célébrer le Jour de l’Indépendance des Etats-Unis, le chef de l’Etat roumain a réaffirmé l’engagement de la Roumanie pour des relations transatlantiques fortes et solidaires. Tout en précisant que Bucarest sera toujours un allié stratégique et un ami digne de confiance des Américains, Klaus Iohannis a mis en évidence l’impact sur les partenaires transatlantiques de tous les défis majeurs qui existent à l’heure actuelle dans le monde.« Face à ces défis, la Roumanie n’a qu’une seule réponse : la solidarité. Solidarité au sein de son partenariat stratégique avec les Etats-Unis, solidarité au sein de l’UE, solidarité dans ses rapports transatlantiques. » Le premier ministre, Ludovic Orban, a pour sa part réitéré l’engagement du pays au service d’un renforcement de ses rapports avec les Etats-Unis afin de rester le même allié digne de confiance. Dans son allocution, l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a mis en évidence le fait que Washington continue d’encourager la Roumanie dans ses efforts de renforcer l’Etat de droit et d’offrir la possibilité aux Roumains de mener une vie prospère dans leur pays natal.

    La libéralisation du marché gazier en Roumanie

    A compter du 1er juillet, le marché du gaz de Roumanie est entièrement libre, ce qui devrait mener à une intensification de la concurrence et à une baisse des prix. L’ouverture du marché à la concurrence intervient à un moment où deux des fournisseurs concentrent à eux seuls 90% des abonnés. Du coup, les experts conseillent aux Roumains de lire attentivement les contrats, et surtout de comparer les tarifs avant d’apposer leur signature. La semaine dernière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, déclarait que la population devrait payer des factures moindres de 10% à 15%, suite notamment à la libéralisation du marché. Il a averti que si les grands fournisseurs ne baissaient pas les prix, la Loi de la concurrence permettait au gouvernement d’intervenir sur le marché pour une période de six mois. Le marché de l’énergie devrait lui aussi s’ouvrir à la concurrence au début de l’année prochaine.

    Le Gala des Prix Gopo

    « Les Siffleurs » du cinéaste roumain Corneliu Porumboiu a été la grande vedette de la 14ème édition du Gala des prix Gopo des meilleures productions cinématographiques de 2019. Le film a décroché neuf trophées dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Le prix du meilleur acteur dans un rôle principal a été attribué à Iulian Postelnicu pour sa prestation dans le film « Arest » « /Dépôt d’Andrei Cohn, tandis que Judith State a été sacrée meilleure actrice pour son rôle dans le film « Les Monstres » de Catalin Mitulescu. « La Distance entre moi et moi-même » de Dana Bunescu et Mona Nicoară s’est vu décerner le trophée du meilleur film documentaire.(Ioana Stancescu)

  • 140 années de relations roumano- américaines

    140 années de relations roumano- américaines

    Le 14 juin dernier, la Roumanie a marqué par une série de déclarations officielles les 140 années de rapports diplomatiques avec les Etats-Unis. L’occasion pour les responsables politiques d’évoquer le dialogue politique renforcé et la coopération efficace bilatérale. Dans son message transmis pour l’occasion, l’ambassadeur américain à Bucarest, Adrian Zuckerman, a rappelé que la Roumanie figure parmi les alliés militaires et économiques les plus proches de Washington en Europe.

    « Le peuple roumain n’a pas de meilleur ami que le peuple américain et au nom de mes compatriotes et de notre président, Donald Trump, je voudrais remercier la Roumanie pour ses 140 années d’amitié et de coopération. Que nos relations perdurent ! », a transmis Son Excellence, l’ambassadeur américain à Bucarest. Le 11 juillet 1997, à l’occasion d’une visite de Bill Clinton dans la capitale roumaine, les deux pays ont lancé leur partenariat stratégique bilatéral, au terme duquel, la Roumanie s’est vu renforcer le rôle en Europe de sud-est en tant que facteur de stabilité et de sécurité. Cela fait vingt ans déjà depuis que Washington est l’allié dont on a le plus besoin dans des moments cruciaux, a tenu à préciser le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. C’est un long chemin que nos pays ont parcouru ensemble, un processus d’une grande complexité devenu possible grâce aussi bien au partage des mêmes valeurs démocratiques qu’à l’implication des générations successives de responsables politiques, diplomates, artistes, représentants de différentes catégories professionnelles et sociales, a ajouté Klaus Iohannis.

    Sur l’ensemble des facteurs ayant contribué à la consolidation de ce partenariat, il convient de rappeler la façon dont la Roumanie a su se montrer un partenaire digne de confiance et un allié important de l’OTAN, capable d’assumer des engagements importants et de contribuer à la sécurité commune dans le monde. Lors des attentats du 11 septembre 2001, la Roumanie a accordé un fort soutien aux Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Bucarest a participé à la coalition internationale, en envoyant ses troupes sur les théâtres d’opération d’Afghanistan et en Irak. La participation à cette guerre, parallèlement aux réformes économiques ont poussé Washington à soutenir la Roumanie dans sa démarche d’adhésion à l’Alliance Nord Atlantique. La relation privilégiée au sein du Partenariat stratégique roumano- américain constitue un repère solide dans le contexte d’un monde en profond changement, en proie à de nombreux défis sécuritaires, a tenu à préciser le leader de Cotroceni.

    Dernièrement, le partenariat s’est vu renforcer la vitalité suite à la coopération dans le domaine des technologies de pointe avec des implications d’ordre économique, sociale et politique pour la prochaine décennie, peut-on lire dans une Déclaration commune adoptée le 20 août 2019, par Donald Trump et Klaus Iohannis lors d’une visite de celui-ci à la Maison Blanche. L’Ambassade roumaine de Washington a salué la déclaration consacrée au 140ème anniversaire des relations diplomatiques roumano- américaines, soutenue le 11 juin 2020, dans la Chambre des Représentants. Et elle de rappeler que Washington et Bucarest ont mis en place un partenariat stratégique fondé sur une amitié de longue date, sur des relations historiques puissantes et sur l’engagement commun de promotion de la sécurité et la prospérité au bénéfice des citoyens.(trad.Ioana Stancescu)

  • Les priorités de la politique étrangère roumaine

    Les priorités de la politique étrangère roumaine

    Au deuxième jour de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, le chef de l’Etat roumain a reçu la visite des chefs des missions et des consuls généraux de Roumanie. L’occasion pour Klaus Iohannis de déclarer que l’adhésion du pays à l’espace Schengen et à la zone euro reste, malgré tout, la principale priorité de la Roumanie qui œuvre afin de répondre pour le mieux aux engagements assumés. Il faudrait vérifier le capital d’image que le pays s’est vu attribuer lors de sa récente présidence européenne, a encore affirmé le président roumain qui a également souligné qu’à l’heure où l’on parle, le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis est devenu encore plus solide et plus durable. La déclaration commune adoptée la semaine dernière, à Washington, en fait la preuve, a tenu à préciser le chef de l’Etat roumain:


    Dans l’actuel contexte international, très complexe d’ailleurs, la dimension sécurité et défense du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis a atteint son niveau d’excellence. Il faut que la Roumanie continue à agir afin de renforcer le dialogue politique bilatéral, la coopération militaire et de sécurité, les investissements stratégiques américains, notamment dans le domaine énergétique et de renforcer les mécanismes de coordination dans les évolutions régionales et globales.

    Le chef de l’Etat a par ailleurs, suggéré à tous ceux présents à la Réunion de transmettre aux partenaires de la Roumanie que le pays bénéficie d’une démocratie solide et qu’il reste un allié stable et crédible, quel que soit le contexte. Pour ce qui est des rapports avec la République de Moldova, il convient de mentionner que Bucarest s’en fait une priorité, a tenu à préciser Klaus Iohannis, qui a encouragé les diplomates roumains de plaider en faveur de l’intégration européenne de la république voisine. Et M. Iohannis d’affirmer que la relation roumano- française, telle qu’elle s’est déroulée dans le courant de l’année dernière a atteint un haut niveau, tandis que celle avec l’Allemagne se caractérise dernièrement par un dynamisme soutenu.

    Par ailleurs, le président roumain a précisé qu’un renforcement du partenariat stratégique avec le Royaume Uni s’impose après le Brexit. A la fin de la journée de mardi, Iohannis a eu un entretien téléphonique avec le premier ministre britannique, Boris Johnson, sur des questions concernant le retrait de Londres de l’UE et les relations bilatérales roumano- britanniques. Un retrait ordonné de la Grande Bretagne servira aussi bien aux intérêts de Londres qu’à ceux de Bruxelles, a tenu à préciser le président roumain. A son tour, Boris Johnson a invité au calme, en assurant M. Iohannis que son gouvernement fera de son mieux pour protéger les droits des ressortissants roumains une fois mis en place le divorce de son pays de l’Union.

  • 21.08.2019

    21.08.2019

    Déclaration – Les présidents américain, Donald Trump, et roumain, Klaus Iohannis, ont adopté, mardi, à Washington, une déclaration commune par laquelle ils s’engagent à agir, en tant qu’amis et alliés, pour faire avancer le Partenariat stratégique robuste et durable entre les deux pays. Les deux leaders soutiennent que la sécurité énergétique relève de la sécurité nationale et soulignent leur opposition aux projets rendant les alliés et partenaires dépendants de la Russie du point de vue énergétique. Les leaders américain et roumain affirment que l’excellent partenariat dans le domaine de l’application de la loi et de la lutte contre la corruption se fonde sur un engagement réciproque à l’égard de l’Etat de droit et d’une justice indépendante. Ils mettent également en exergue la hausse substantielle des échanges commerciaux bilatéraux et l’intérêt commun pour créer un climat d’investissements empreint de transparence, de prédictibilité et de stabilité. Les deux présidents ont également discuté de l’admission de la Roumanie au programme Visa Waiver, et les Etats Unis ont réitéré leur soutien pour les efforts de Bucarest de devenir éligible selon la législation américaine. C’était la deuxième rencontre entre les présidents Trump et Iohannis, après celle de Washington, de 2017.

    Festival – La 17e édition du Festival interculturel ProEtnica commence aujourd’hui à Sighişoara, ville du centre de la Roumanie, l’unique cité médiévale habitée de l’Europe du sud-est. Cinq jours durant, l’agenda de l’événement comporte des événements artistiques de la cinquantaine d’ensembles des communautés ethniques du pays. Des stands de maîtres artisans et d’autres, de présentation des minorités nationales, sont organisés dans la citadelle médiévale. Selon les organisateurs, la nouveauté de l’édition 2019, c’est le Salon littéraire, une section où des écrivains des minorités nationales ainsi que des écrivains qui écrivent sur les minorités présentent leurs œuvres, organisent débats, lectures, présentations, expositions, lancements de livres et autres. ProEtnica vise à promouvoir le dialogue interculturel et l’interaction artistique au niveau européen.

    Parlement – Une session extraordinaire sera organisée à la Chambre des députés de Bucarest la semaine prochaine, à la demande de l’opposition, qui a proposé de débattre la possibilité de rejeter la loi sur l’amnistie et la grâce et d’annuler l’ordonnance 114 relative aux investissements publics. Cet acte réglementaire est considéré l’instrument le plus toxique de l’économie roumaine. L’ordonnance contient de nouvelles mesures fiscales et budgétaires, dont la soi-disant « taxe sur la cupidité », qui prévoit de taxer en plus les compagnies de l’énergie et les banques, dont la majorité de gauche affirme qu’elles obtiennent en Roumanie des bénéfices qu’il n’est pas normal d’obtenir et qui sont, de surcroît, immoraux. Les représentants du Parti social-démocrate ont attiré l’attention sur le fait que l’ordonnance prévoit aussi la majoration des retraites à partir du 1er septembre ou encore le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité pour la population.

    Peste porcine – La peste porcine africaine est en évolution, à présent, dans plus de 280 localités de Roumanie, a annoncé l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire. Il existe 950 foyers dans tout le pays – dont six dans des exploitations commerciales. Jusqu’ici, plus de 420.000 cochons ont été affectés par la maladie et un millier de foyers ont été éteints, la plupart dans les départements du sud-est : Tulcea, Brăila, Ialomiţa, Călăraşi et Constanţa. Les autorités ont dédommagé plus de 9200 propriétaires, et la valeur totale des paiements s’est montée à 250 millions de lei. La présence du virus a été signalée pour la première fois dans ce pays voici deux ans, au département de Satu Mare (nord-ouest).

    Statistique – La moitié des utilisateurs d’Internet de l’UE ont réservé en ligne leur hébergement ou leurs voyages en 2017, les Roumains et les Bulgares arrivant les derniers, avec seulement 17, et respectivement 18%, selon les données publiées aujourd’hui par l’Eurostat. En revanche, la réservation en ligne des hébergements ou des voyages est la plus fréquente parmi les usagers d’Internet du Luxembourg (73%), de Finlande (65%) et d’Allemagne (64%). Les données d’Eurostat indiquent aussi que la réservation en ligne des vacances est la plus fréquente parmi les usagers entre 25 et 34 ans (55%) et moins répandue parmi les utilisateurs entre 16 et 24 ans (41%) et aussi parmi ceux entre 65 et 74 ans (47%). La situation est similaire en Roumanie : la réservation des vacances sur Internet est plus fréquente parmi les 25 à 34 ans (24%), et moins courante parmi les usagers d’Internet entre 16 et 24 ans (14%) et aussi parmi ceux entre 65 et 74 ans (9%).

  • Forum économique franco-roumain 2

    Forum économique franco-roumain 2

    Débats très animés au Forum économique franco-roumain. La France est le 5e investisseur étranger dans ce pays, avec 2300 compagnies françaises actives en Roumanie. Les participants ont discuté autour de sujets tels que la compétitivité de léconomie roumaine, les ressources humaines en Roumanie, les rapports de confiance entre Français et Roumains ou encore lentrepreneuriat.

  • 20.06.2019 (mise à jour)

    20.06.2019 (mise à jour)

    Législation — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a annoncé que le gouvernement travaille sur un projet qui modifiera la législation électorale dans le sens d’améliorer le processus de vote. Le texte sera rédigé de manière à ce que les citoyens de Roumanie et de la diaspora puissent exercer ce droit constitutionnel dans les meilleures conditions. Lors de la réunion de son cabinet, Viorica Dăncilă a également déclaré que le gouvernement poursuivrait son programme d’investissements, mais aussi les actions ayant trait à l’exercice de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. C’est un mandat qui touche à sa fin et qui a atteint ses objectifs, vu que des dossiers complexes ont été gérés et des mesures à impact au niveau public ont été prises, a estimé la première ministre. La cheffe du cabinet de Bucarest a ajouté que la présidence roumaine du Conseil de l’UE avait élaboré et présenté une version révisée du document de négociation sur le futur budget de l’Union. Le gouvernement se penche aussi sur le projet dordonnance durgence censé réglementer le fonctionnement des compagnies de VTC du type Uber, Bolt et Clever.



    Conseil — La présidence roumaine du Conseil de l’UE a été très bonne, le nombre de dossiers finalisés étant très important, a déclaré, jeudi, le président Klaus Iohannis, avant la réunion du Conseil européen de Bruxelles. Le chef de lEtat roumain a ajouté que le sommet accueilli par la Roumanie à Sibiu le 9 mai dernier avait été une très bonne occasion de convenir de principes sains pour l’agenda stratégique de l’Union pour la période 2019-2024 telle que définie par les leaders européens. Les nominations pour les postes à responsabilité dans les institutions européennes, le futur exercice budgétaire, la lutte contre le réchauffement climatique et les relations extérieures ont été les thèmes abordés. Les leaders européens se sont également penchés sur les dernières évolutions dans le processus du retrait de la Grande Bretagne de lUnion. Vendredi, Klaus Iohannis participera également au sommet Euro+, en format élargi.



    Partenariat — La Roumanie est un des partenaires les plus puissants des Etats Unis dans la lutte contre la criminalité transfrontalière, un partenariat ayant des racines puissantes dans l’engagement commun vis-à-vis des valeurs démocratiques de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, affirmait, ce jeudi, le procureur général américain, Wiliam Barr, dans un communiqué sur le site du Département de Justice. Le post fait suite à sa visite cette semaine à Bucarest, à l’occasion de la Réunion ministérielle UE-Etats Unis dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures, et aux discussions avec les officiels roumains. Selon William Barr, la visite a donné l’occasion de réaffirmer que l’Etat de droit est un principe durable et que toutes les personnes, les institutions et les entités doivent être gouvernées par des lois et répondre devant des lois justes, promulguées publiquement et mises en œuvre de manière égale et impartiale. Il espère que la Roumanie reviendra sur les récents amendements aux lois de la justice, qui menacent de miner sa capacité de lutter contre la corruption. A Bucarest, l’officiel américain a été reçu par le président Klaus Iohannis et a discuté avec la première ministre Viorica Dancila et avec celle de la Justice, Ana Birchall.



    Audition – Adrian Zuckerman, un avocat américain d’origine roumaine, nominé par le président Donald Trump pour le poste d’ambassadeur des Etats Unis en Roumanie, a été auditionné ce jeudi par le Comité pour les relations étrangères du Sénat américain. Dans son allocution, il a mentionné qu’en dépit des progrès réalisés, La Roumanie devait lutter contre la corruption, créer un climat d’affaires plus amical pour les investisseurs et investir dans l’infrastructure, la santé et l’éducation. Adrian Zuckerman a souligné, d’autre part, la contribution de la Roumanie à l’OTAN et le partenariat stratégique avec les Etats Unis. Au chapitre économique, il a évoqué la croissance économique du pays, les relations commerciales et d’investissements avec les Etats Unis à la hausse et la présence d’environ 500 compagnies américaines en Roumanie. Zuckerman remplacerait Hans Klemm qui est arrivé à la fin de sa mission diplomatique en Roumanie.



    Remerciements – Le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, a déclaré mercredi lors dun point de presse à lintention des journalistes roumains quil remerciait la Roumanie pour avoir abandonné son idée de transférer son ambassade en Israël, de Tel Aviv à Jérusalem. Une telle initiative aurait transmis un message politique erroné, a encore affirmé le responsable palestinien. Lidée de déménager lambassade a été lancée par lancien leader social-démocrate, Liviu Dragnea, actuellement en prison.



    Exercice – Le plus important exercice multinational de lOTAN organisé cette année en Roumanie – Saber Guardian 2019 – se poursuit jusquau 24 juin. Lexercice vise à montrer la cohésion, lunité et la solidarité des Etats partenaires et alliés à travers leur mobilisation rapide pour se défendre contre toute agression, partout en Europe. Pour rendre plus efficaces les activités dinstructions dans le contexte international, Saber Guardian 2019 est lié à plusieurs autres exercices nationaux et multinationaux, de sorte que le nombre total des militaires participants sélèvera à quelque 13.500 dont 7600 de Roumanie. Au total 14 pays alliés et partenaires y seront représentés.





    Santé – La deuxième réunion des directeurs des Agences des médicaments s’est poursuivie ce jeudi, à Bucarest. Les discussions ont porté sur plusieurs thèmes dimportance stratégique dans le domaine des produits médicaux à usage humain et vétérinaire. A lévénement ont participé les chefs des autorités de régulation et de contrôle de tous les Etats membres de lEspace économique européen, les représentants de lAgence européenne des médicaments, du Direction européenne de la qualité du médicament et de la Commission européenne. La première réunion de ce type organisée par la Roumanie pendant son mandat au Conseil de lUnion a eu lieu en février, à Timişoara.



    FITS – La 26ème édition du Festival International du Théâtre de Sibiu, ayant comme thème « Lart doffrir » se poursuit jusquau 23 juin. A lagenda de ce jeudi figure, entre autres, le spectacle « Létat de siège » dAlbert Camus, mis en scène par Emmanuel Demarcy- Mota, lune des six personnalités du monde du théâtre à se voir offrir une étoile sur la Voie des célébrités. Les organisateurs ont proposé cette année 540 événements dans 75 locations différentes, impliquant 3300 artistes de 73 pays. Selon les organisateurs, plus de 500 chefs dœuvre issus des plus prestigieuses collections dart de France seront présentés à Sibiu dans le cadre dune exposition virtuelle accueillie par le premier musée numérique de Roumanie. Le Festival international de théâtre de Sibiu est lévénement du genre le plus grand et le plus complexe de Roumanie, voire dEurope. Radio Roumanie figure parmi les coproducteurs.


    Football – Léquipe roumaine de football des jeunes espoirs rencontre vendredi la sélection britannique pour un match au Groupe C du Championnat européen de football des Moins de 21 qui se déroule en Italie et au Saint Marin. Les tricolores ont battu mardi, la Croatie, 4 à 1. La Roumanie fait partie du même groupe que la France, lAngleterre et la Croatie. Cest la deuxième participation de léquipe roumaine des Moins de 21 ans, après celle de 1998. La finale aura lieu le 30 juin.


  • 11.05.2019 (mise à jour)

    11.05.2019 (mise à jour)

    Partenariat — Le président roumain Klaus Iohannis prendra part lundi, à Bruxelles, à une rencontre avec les représentants des Etats du Partenariat oriental, organisée à l’occasion des dix ans de cette initiative. Selon l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat y soulignera que le Partenariat a contribué au renforcement des économies et des sociétés des Etats de l’Est, mais aussi à une plus grande stabilité aux frontières de l’UE. Le président mettra également en exergue le fait que l’Union européenne attend un engagement politique continu de la part des pays partenaires pour ce qui est du respect des obligations assumées dans les relations avec l’assemblée communautaire. Le Partenariat oriental est une initiative qui consiste à créer une zone commune de démocratie, prospérité et stabilité en étroite coopération entre les Etats membres et les pays partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova, Ukraine. A la rencontre de Bruxelles pendront part le président du Conseil européen, Donald Tusk, celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, ainsi que le président du Parlement européen, Antonio Tajani.



    Codes — La Cour constitutionnelle discutera le 28 mai de la saisine du président roumain Klaus Iohannis au sujet des récentes modifications apportées aux Codes pénal et de procédure pénale, mais aussi à la loi anticorruption. Le chef de l’Etat considère que, dans le cas du Code pénal et de la loi anticorruption, le Parlement a modifié aussi certaines dispositions qui n’étaient pas visées par le réexamen qu’il avait exigé. Au sujet de la modification du Code de procédure pénale, le président souligne notamment que les textes critiqués antérieurement par la Cour constitutionnelle n’ont pas été ajustés. Le Parti national libéral, d’opposition, a également déposé une saisine sur le même thème, qui sera débattue le 22 mai. Les modifications adoptées par le parlement et envoyés pour promulgation au chef de l’Etat le 2 mai dernier réduisent les délais de prescription de la responsabilité pénale, introduisent un délai d’un an pour dénoncer des faits de corruption active et l’achat d’influence, dépénalisent complètement la négligence professionnelle ou réduisent de moitié les peines encourues pour dilapidation et abus de fonction.



    Notation — L’agence internationale de notation Fitch a confirmé les évaluations pour les dettes sur le long terme en devises et en monnaie locale de la Roumanie à BBB négatif, la perspective associée pour les deux qualificatifs étant stable, mais avertit que le déficit budgétaire pourrait se creuser à 3,4% du PIB en 2019, indique un communiqué de l’agence. Le plafond de pays de la Roumanie a été confirmé à BBB positif, alors que le qualificatif sur le court terme en devises et en monnaie locale a été confirmé à F3. D’autre part, les analystes de Fitch attirent l’attention sur le fait que le déficit budgétaire et celui du compte courant, le taux d’endettement extérieur au-dessus de la moyenne des Etats de la même catégorie d’investissements et la politique fiscale pro cyclique constituent des risques qui menacent la stabilité macroéconomique de la Roumanie.



    Coopération — Deux navires-école de la Marine militaire turque feront une escale de trois jours à Constanţa, port roumain à la mer Noire, du 12 au 15 mai, dans le cadre du programme bilatéral de développement de la coopération dans le domaine de l’enseignement militaire de marine, est-il indiqué dans un communiqué de presse de l’Etat major des Forces navales roumaines. Selon la source citée, pendant l’escale, les équipages de Turquie visiteront le Commandement de la flotte, le Centre 39 scaphandriers, l’Académie navale Mircea le Vieux, l’Ecole militaire des Forces navales et rencontreront les pouvoirs publics. La visite contribue à consolider les relations bilatérales entre alliés et à renforcer la sécurité dans la zone de la mer Noire. Mercredi, le 15 mai, après le départ du port de Constanţa, les deux navires turcs feront un exercice en mer en compagnie de la frégate roumaine Mărăşeşti, pour développer le niveau d’interopérabilité et de préparation au combat.



    Exercice — L’exercice militaire européen Spartan 2019 aura lieu du 13 au 24 mai, à la base 90 Transport aérien d’Otopeni, dans le sud du pays, dans le contexte de l’exercice par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’Union européenne. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, l’exercice fait partie de la série d’activités planifiées et organisées par l’Agence européenne de défense (AED) et les Forces aériennes roumaines, dans le cadre du programme EATF (European Air Transport Fleet), étant conçu comme un événement multinational de formation et d’entraînement dans le domaine de l’aviation de transport. Les pays participants à l’exercice, aux côtés de la Roumanie, sont la Bulgarie, l’Italie, la Lituanie et la Slovaquie, mais aussi des observateurs d’autres Etats qui détiennent ce type d’aéronef (Spartan) d’Europe, mais aussi des Etats Unis et d’Australie.