Tag: pauvreté

  • 03.12.2016

    03.12.2016

    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, a assuré vendredi, à La Valette, son homologue George Vella et la présidente maltaise Marie-Louise Coleiro Preca du fait que la Roumanie soutient les priorités et les objectifs de la présidence maltaise de l’UE prévue au premier semestre de l’année prochaine. Le chef de la diplomatie roumaine et son homologue maltais ont discuté des principaux défis du projet européen, avec un accent sur la migration, le Brexit et la Politique européenne de voisinage. D’autre part, Lazăr Comănescu a exprimé sa confiance qu’une solution positive pourra être avancée en ce qui concerne l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen pendant la présidence maltaise. Les deux officiels ont signé aussi un Mémorandum de coopération entre l’Institut diplomatique roumain et l’Académie méditerranéenne pour les études diplomatiques.



    Pauvreté — La Roumanie se classe deuxième dans l’UE en matière de population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, qui concerne un Roumain sur trois, selon la dernière étude de l’Office européen de statistique. La Bulgarie avait en 2015 41,3% de sa population à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, tandis qu’en Roumanie, le taux était à 37,3%. La Grèce arrive en 3e position avec 35,7%. Pour ce qui est des enfants à risque de pauvreté et d’exclusion sociale, la Roumanie est malheureusement première en Europe, avec 46,8% de l’ensemble de la population, soit presqu’un enfant sur deux. La Bulgarie la talonne avec 43,7%, suivie par la Grèce (37,8%), la Hongrie (36,1%), l’Espagne (34,4%) et l’Italie (33,5%). Au niveau de l’Union européenne, 26,9% de la population entre 0 et 17 ans, soit 25 millions d’enfants, était à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2015, par rapport à 27,5% en 2010.



    Paiements — Les Roumains vivant à l’étranger pourront, à partir de lundi, payer sur Internet les amendes reçues en Roumanie ainsi que les taxes et les impôts locaux. Après avoir obtenu les données d’accès (nom d’utilisateur et mot de passe), ils pourront, sur ghiseul.ro, faire des paiements avec tout type de carte bancaire, roumain ou étranger, contre une commission de 2% tout au plus rapportée à la valeur de la transaction, mais qui ne peut pas être supérieure à l’équivalent de 6 euros. A présent, les paiements peuvent être faits par des contribuables personnes physiques, et la commission est supportée intégralement par les municipalités. Les autorités de Bucarest mènent présentement un projet pour que les personnes morales puissent payer aussi leurs impôts et taxes sur le site ghiseul.ro.



    Handball — La sélection roumaine de handball féminin se rend aujourd’hui en Suède, afin de participer au Championnat européen, prévu du 4 au 18 décembre. Au tournoi final, la Roumanie rencontrera, dans le Groupe D de la compétition, la Norvège (le 5 décembre), la Russie (le 7 décembre) et la Croatie (le 9 décembre). Les trois premières équipes de chaque groupe se qualifieront pour la 2e étape du Championnat, où deux autres séries de six équipes seront formées. Notons aussi que la sélection féminine de handball de Roumanie est entraînée par lEspagnol Ambros Martin qui a remplacé il y a un mois le Suédois Tomas Ryde. C’est lui qui avait aidé les Roumaines à remporter le bronze au Championnat du Monde du Danemark en 2015. Désigné meilleur entraîneur du monde en 2013 et 2014, Ambros Martin a remporté deux fois la Ligue des Champions aux côtés de l’équipe hongroise de Györ qu’il entraîne en parallèle avec l’équipe roumaine. La Norvège et le Danemark sont les équipes les plus titrées, avec six, et respectivement trois titres continentaux remportés. Le meilleur résultat de la Roumanie Championnat d’Europe, c’est d’avoir gagné le bronze, en 2010.



  • La mise en oeuvre du Programme de lutte contre la pauvreté

    La mise en oeuvre du Programme de lutte contre la pauvreté

    En Roumanie, près de 40% de la population est exposée au risque de pauvreté et d’exclusion sociale, un des pourcentages les plus significatifs enregistrés au niveau de l’UE, selon Eurostat. Une statistique qui a poussé le gouvernement roumain à lancer en février dernier un Plan de lutte contre la pauvreté avec 47 mesures censées résoudre les problèmes auxquels se confrontent les familles en situation de vulnérabilité. Sur l’ensemble de ces mesures, la plupart visent les enfants. La Roumanie recense actuellement plus de 1,7 millions de mineurs victimes de la pauvreté dont la plupart vivent en milieu rural.



    A huit mois du lancement du Programme susmentionné, les autorités ont dressé le bilan, énumérant les mesures qui restent à mettre en oeuvre. Selon le chef du gouvernement, Dacian Ciolos, en Roumanie, la pauvreté est une conséquence directe de la corruption et de la façon dont les ressources publiques ont été allouées : « Tant que l’on n’arrive pas à renoncer aux comportements favorisant la corruption, on ne pourra jamais éradiquer la pauvreté… Par ce programme, nous nous sommes proposé premièrement de débloquer toutes ces mesures déjà existantes, mais qui n’avaient pas été appliquées. On a donc simplifié les procédures, on a facilité les rapports entre les différentes institutions et les personnes en charge afin d’assurer une meilleure coordination. Et puis, on a combiné les sources de financement provenant aussi bien du budget public que des fonds structurels qui normalement avaient le même objectif, mais qui, utilisées séparément, s’avéraient plutôt inefficaces. Autant de mesures qui, correctement mises en œuvre, vont se propager d’une façon irréversible et rigoureuse. A la fin, on ne pourrait ignorer l’importance de trouver les meilleurs moyens de collaboration avec la société civile afin d’assurer la mise en place de toutes ces mesures et un suivi des résultats».



    Même s’il n’y a pas de statistiques officielles, en Roumanie, un enfant sur trois est en situation de précarité persistante, surtout à la campagne, tandis que plus de 150 mille jeunes de plus de 14 ans n’ont pas de carte d’identité. A tout cela s’ajoute un taux de décrochage scolaire à faire froid dans le dos: un jeune sur cinq abandonne l’école à l’âge de la majorité. Dacian Ciolos: «En Roumanie, on a encore des enfants sans papiers. Du coup, on a avancé des mesures censées permettre à tous les mineurs de se voir accorder une identité. Ensuite, on a adopté des mesures de prévention du décrochage scolaire, mais pour cela, on devrait résoudre d’abord la question de l’inscription des enfants à l’école maternelle. On a repris un programme qui a déjà porté ses fruits en milieu non gouvernemental. Mais on a remarqué que pas mal d’enfants ne se rendent pas à l’école car ils n’ont pas de quoi s’habiller ou pas de goûter. A cette fin, on se propose d’adopter au niveau national des programmes censés offrir aux enfants des fruits ou un repas chaud à l’école. A l’heure actuelle, nous avons un programme pilote de repas chauds dans les établissements scolaires et on se propose d’en faire un autre pour les services de garderie».



    Afin de stimuler le marché de la main d’œuvre, le gouvernement a décidé d’offrir à toute entreprise prête à embaucher des jeunes diplômés ou des chômeurs une subvention majorée de 500 à 900 lei, soit de 110 euros à 200 euros. En plus, les chômeurs qui trouvent un emploi à plus de 50 kilomètres de chez eux et se disent prêts à changer de domicile pour travailler se verront verser de la part de l’État une prime d’installation de 12500 lei, soit presque 2800 euros.



    Le ministre de l’Education, Mircea Dumitru, a pour sa part, présenté une série de mesures, en affirmant que d’ici la fin de l’année, son ministère envisageait de mettre en place plusieurs projets stratégiques : «Je voudrais vous annoncer l’extension du Programme national d’achat de fournitures scolaires à l’intention des élèves issus des familles en situation vulnérable. A partir de la prochaine année scolaire, ce paquet sera encore plus consistant et il concernera aussi les petits des maternelles. On voudrait organiser une consultation publique au sujet de la réforme curriculaire du collège. Parallèlement, on encourage l’accélération des pourparlers entre les différents experts de l’éducation afin de configurer un modèle plus performant de mastère didactique. Autant de mesures qui pour porter leurs fruits nécessitent des enseignants bien motivés et bien instruits. Du coup, on a besoin d’une école plus performante capable de former les futurs enseignants. Par ailleurs, suite à nos actions de lutte contre l’imposture et la corruption, on annonce l’organisation d’une consultation publique au sujet de la méthodologie d’évaluation des écoles doctorales. On espère même lancer à l’échelle nationale un exercice d’évaluation de toutes ces écoles afin de permettre aux universités de proposer un enseignement de qualité pour assurer la formation d’une main d’œuvre hautement qualifiée et performante.».



    La lutte contre la pauvreté constitue un élément majeur des politiques d’insertion et la croissance économique doit se faire au bénéfice de tous, a affirmé pour sa part la ministre des Finances publiques, Anca Dragu : «Nous sommes parvenus à financer des programmes nouveaux tels «L’école maternelle pour tous» ou encore «Des pommes dans les maternelles». Un programme qui me tient beaucoup à cœur est «Un repas chaud dans les écoles» qui s’est vu allouer 2,5 milliards de lei, soit 5 millions d’euros. Ce n’est pas une bagatelle et ce programme est essentiel pour bien lutter contre la pauvreté et assurer une bonne éducation et la perspective d’un bel avenir aux jeunes roumains. On a également débloqué 1,2 milliards de lei, soit 266 millions d’euros, pour l’isolation thermique de différents établissements scolaires. Parallèlement, on se propose d’adopter des mesures de fiscalité allégée à l’intention des patrons qui se disent prêts à financer la formation professionnelle. Tout au long de l’année, on a financé des projets du domaine de l’Education, de la Santé et de la lutte contre la pauvreté. Lors du dernier collectif budgétaire du mois d’août, nous avons identifié des ressources supplémentaires de financement, ce qui nous a permis d’attribuer 570 millions de lei, soit 126 millions d’euros, à la Santé, plus d’un milliard à l’Education et 2,8 milliards de lei, 622 millions d’euros à la Sécurité sociale. Par ailleurs, on a trouvé des ressources supplémentaires pour les frais de personnel dans l’Enseignement secondaire, pour le programme «Des fruits dans les écoles» et pour les foyers pour les seniors».



    Lors d’un débat au sujet du Plan de lutte contre la pauvreté lancé par Bucarest en février, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a examiné les rapports entre la pauvreté et la santé, en affirmant qu’en l’absence de ressources, les individus ne peuvent pas s’assurer une nourriture équilibrée et donc, le risque de maladie monte en flèche. On se nourrit d’aliments bon marché, riches en produits chimiques, ce qui augmente le risque de cancer. Sur l’ensemble des programmes à succès mis en place par le ministère de la Santé, rappelons les caravanes médicales financées de fonds norvégiens, qui se déplacent dans les villages isolés dépourvus de services de soins. Rappelons également la Loi de la vaccination au terme de laquelle les familles dans le besoin se voient offrir de l’argent pour se permettre de faire vacciner leurs enfants. La Roumanie dispose de plus de 572 millions d’euros à travers le Fonds européen de développement régional 2014-2020 pour mettre en place des programmes censés faciliter l’insertion sociale et l’éradication de la pauvreté. (trtad. : Ioana Stancescu)

  • 18.10.2016

    18.10.2016

    Ciolos – La pauvreté est le résultat de la corruption et de la manière dont sont allouées les ressources publiques, a déclaré aujourd’hui à Bucarest le premier ministre roumain Dacian Ciolos. Celui-ci affirme par ailleurs que pour enrayer la pauvreté il faut aussi modifier le comportement des citoyens. Le chef du gouvernement de Bucarest a participé à un débat au sujet du programme par le biais duquel le gouvernement vise à éradiquer la pauvreté en Roumanie. Celui-ci contient 47 mesures destinées à toutes les tranches d’âge, à commencer par les enfants de maternelle jusqu’aux personnes âgées. Plus de 37% des Roumains sont soumis au risque de pauvreté et d’exclusion sociale, le pays se situant en troisième position du classement européen à ce sujet, selon l’Eurostat. En Roumanie, un enfant sur trois est confronté à la pauvreté.

    Bucarest – Un des actionnaires de la société viticole Murfatlar, dans le sud-est de la Roumanie, et neuf autres personnes ont été arrêtées par les procureurs de la Direction nationale anticorruption pour évasion fiscale. Le manque à gagner pour l’Etat roumain est estimé à 135 millions d’euros. Les procureurs du Parquet anti-corruption ont entamé lundi plusieurs perquisitions à Bucarest et dans plusieurs autres départements du sud et du sud-est de la Roumanie, aux sièges de plusieurs entreprises de l’industrie du vin, ainsi qu’au domicile de plusieurs personnes, dans un dossier visant des faits de corruption et d’évasion fiscale commis entre 2010 et 2014. En 2015, la société Murfatlar, un des dix premiers acteurs du marché roumain des vins, a enregistré un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros et un profit net de 800 mille euros, selon un bilan enregistré au ministère des Finances.

    Justice – Les députés roumains doivent voter aujourd’hui la motion simple intitulée « Le mensonge peut également tuer », déposée par le PSD à l’encontre de la ministre de la Justice Raluca Pruna. Le document a été débattu mardi dernier, en l’absence de la ministre, mais la séance a été suspendue par manque de quorum. Rappelons aussi que le groupe parlementaire du PNL s’est absenté des débats, affirmant que la démarche social-démocrate était démagogique et populiste. Dans le document, les sociaux-démocrates demandent la démission de la ministre de la Justice en raison de certaines déclarations faites dans une réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Le 6 octobre, la responsable roumaine aurait avoué avoir menti à la Cour européenne des droits de l’homme au sujet des fonds alloués aux prisons roumaines. Même si elle est adoptée, la motion n’implique pas la démission de la responsable. Avant le vote d’aujourd’hui, Raluca Pruna s’exprimera devant la Chambre des députés.

    Migrants – Huit ressortissants pakistanais ont été arrêtés ce matin à la frontière roumano-serbe, dans le sud-ouest, alors qu’ils essayaient de franchir illégalement la frontière entre la Serbie et la Roumanie. Ils ont déclaré à la Police roumaine aux frontières qu’ils souhaitaient rejoindre un pays occidental. Ces deux derniers mois, plusieurs tentatives de passage frauduleux de la frontière ont été signalées aux frontières sud, sud-ouest et ouest de la Roumanie.

    CAG – Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Cristian Badescu, participe aujourd’hui au Luxembourg à la réunion du Conseil Affaires Générales, fait savoir le ministère roumain des Affaires étrangères dans un communiqué. La réunion prévoit aussi des pourparlers au sujet de l’état de la révision du Cadre financier pluriannuel. Les ministres seront également informés sur l’état de mise en œuvre de l’Accord Inter institutionnel relatif à la programmation annuelle et à la coopération internationale. Les débats des ministres des Affaires européennes des Etats membres de l’UE précèdent la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens ces jeudi et vendredi avec à l’agenda la migration, la politique commerciale de l’UE, ainsi que des aspects économiques et de l’actualité internationale.

  • A la Une de la presse roumaine 17.10.2016

    A la Une de la presse roumaine 17.10.2016

    Ce 17 octobre est la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, l’occasion pour les principaux journaux roumains d’analyser plusieurs « statistiques noires », comme ils les appellent. En ligne de mire, notamment, le fait « qu’un Roumain sur cinq se voit confronter à la pauvreté à cause des revenus insuffisants, même s’il travaille à plein temps », selon un rapport de la Confédération syndicale Cartel Alfa. De même, les journalistes s’insurgent contre les disparités entre les retraites roumaines, alors que 154 mille Roumains touchent des retraites spéciales se montant à près de 1% du PIB.






  • Croissance économique et pauvreté : le paradoxe de l’économie roumaine

    Croissance économique et pauvreté : le paradoxe de l’économie roumaine

    Dans les deux années à venir, la Roumanie pourrait atteindre un niveau excellent de croissance économique. Plus concrètement, les spécialistes tablent sur une avancée entre 4,4 et 4,8% pour lannée en cours et entre 5,2 et 5,7% pour lannée prochaine. Cette croissance devrait être favorisée par laugmentation de la demande intérieure, engendrée à son tour par les mesures dallégement fiscal. Dans ses prévisions économiques de ce printemps, la Commission européenne tablait sur une croissance économique de 4,2% en 2016 pour la Roumanie, soutenue justement par une demande intérieure robuste. En 2017, cette avancée devrait ralentir jusquà 3,7%, selon lExécutif communautaire.





    Paradoxalement, à mesure que le PIB progresse, stimulé principalement par le commerce, le taux de pauvreté dapprofondit. Toutefois, officiellement, le pays va bien, si on prend en compte les données de lInstitut national de la statistique. Le PIB a augmenté de 5,2% au premier semestre de lannée par rapport à la même période de lannée dernière. Dailleurs, la consommation totale effective a eu un poids de plus de 80% du PIB. Y ont également contribué toutes les branches de léconomie, notamment le commerce en gros et en détail, le dépannage des automobiles et des motos, les transports et le stockage ainsi que lhôtellerie et la restauration. Les analystes avertissent quand même quun progrès économique stable est celui fondé sur la production. Sinon, sans production, sans industrie, sans produits finis à lexportation, léconomie deviendra de plus en plus sensible aux évolutions extérieures. En plus, «dans le cas dune nouvelle crise, les effets en seraient dévastateurs, parce que la consommation sera la première touchée», mettent en garde les spécialistes.





    Malgré une avancée économique importante au premier semestre 2016, le taux de pauvreté approche un niveau record. Déjà en 2015 il concernait plus de 25% de la population, dépassant le niveau record de 2007. Selon lInstitut national de la statistique, 8,5 millions de Roumains vivent au seuil de la pauvreté ou de lexclusion sociale. Dailleurs, selon lEurostat, aussi, en 2014, environ 40% de la population de la Roumanie était exposée au risque de la pauvreté et de lexclusion sociale, ce qui plaçait le pays sur la première place en UE. Cela dans les conditions où, à lépoque, sur lensemble de lUE, 122 millions de personnes, soit plus de 24% des citoyens, se trouvaient dans cette situation.




    Enfin cest toujours lEurostat qui fait savoir que la Roumanie a connu la plus grande croissance économique de lUE au 2e trimestre 2016, avec un progrès de 1,5% du PIB par rapport aux trois mois précédents. A comparer avec la même période de lannée dernière, la Roumanie a connu la croissance économique la plus importante, à savoir de 5,9%. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 07.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 07.09.2016

    Le nom de Tony Blair apparaît dans une affaire de corruption dans laquelle est impliqué l’ex-premier ministre roumain, Victor Ponta et la presse roumaine dissèque les ressorts de cette histoire véhiculant une somme importante d’argent versée à l’ancien responsable britannique. Dans le même temps, les journaux roumains parlent du revers de la médaille des 5,2% de taux de croissance affichés par la Roumanie, c’est-à-dire des centaines de milliers de Roumains qui vivent à la limite de la subsistance, mais aussi des nouvelles usines Airbus Hélicoptères, qui seront inaugurés la semaine prochaines près de Brasov (centre).



  • A la Une de la presse roumaine 22.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 22.08.2016

    La presse bucarestoise tire le signal d’alarme et pointe du doigt les autorités pour une vingtaine d’années de « mauvaises politiques sociales » ayant mené à une situation incroyable en Europe – 40% des Roumains vivent dans la pauvreté et se confrontent à l’exclusion sociale, selon les chiffres du dernier Eurobaromètre. Dans le même temps, les journalistes se penchent aussi sur la prestation de la Roumanie aux JO de Rio et notamment sur la personnalité du sportif ayant augmenté le nombre de médailles, sur la dernière ligne droite…


  • L’Union européenne est-elle une zone de prospérité économique ?

    L’Union européenne est-elle une zone de prospérité économique ?

    Aujourdhui deuxième partie de lentretien avec David Cayla, économiste et enseignant à luniversité dAngers. Dans le prolongement dun questionnement sur le Brexit apparaît la délicate interrogation sur les capacités de lUnion européenne à être une zone de prospérité. Lévidence prouve que non, mais encore faut-il savoir pourquoi.



  • 14.06.2016 (mise à jour)

    14.06.2016 (mise à jour)

    Italie – Le président roumain Klaus Iohannis s’est entretenu mardi avec son homologue italien Sergio Mattarella sur les manières à renforcer le Partenariat stratégique bilatéral, sur les défis de l’UE et sur le sommet de l’OTAN à Varsovie. Le chef de l’Etat roumain a mentionné les quelque 1 million 200.000 Roumains d’Italie, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts communs afin de renforcer la participation de ceux-ci à la vie sociale et politique de la Péninsule. A son tour, le président italien Sergio Mattarella a déclaré que dans son pays, la communauté roumaine était nombreuse, valeureuse et de mieux en mieux intégrée. De même, le niveau de coopération entre la Roumanie et l’Italie est vraiment exemplaire, a conclu le président Matarella.

    Bulgarie – Le président roumain Klaus Iohannis fera mercredi et jeudi une visite officielle en Bulgarie voisine où il aura des pourparlers avec son homologue de Sofia, Rosen Plevneliev, et avec le premier ministre Boiko Borisov. Les débats porteront notamment sur le développement de la coopération économique et commerciale bilatérale, sur le partenariat de la Bulgarie et de la Roumanie dans le cadre de l’UE et l’OTAN, sur la coopération en Europe du Sud-Est, sur la sécurité régionale et la pression migratoire. Les deux chefs d’Etat participeront également à l’ouverture d’un forum d’affaires roumano-bulgare. Jeudi, le président roumain visitera le Lycée professionnel de langue roumaine « Mihai Eminescu» de Sofia. Klaus Iohannis se rendra également ans les villes de Plevna et de Grivita pour rendre hommage aux soldats roumains tombés sur le front de la guerre russo-turque de 1877 – 1878. De même, près de la ville de Marten, le président roumain visitera le chantier du gazoduc reliant la Roumanie et la Bulgarie.

    Canada – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, fait jusqu’à jeudi une visite officielle au Canada, la première d’un premier ministre roumain dans ce pays depuis 10 ans. Le chef du cabinet de Bucarest rencontrera à Ottawa, son homologue canadien Justin Trudeau, ainsi que d’autres responsables, pour évoquer notamment la suppression du régime des visas pour les citoyens roumains souhaitant se rendre au Canada. Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de l’UE dont les ressortissants doivent se munir d’un visa pour entrer sur le territoire canadien. La semaine dernière les deux pays de l’UE ont adressé une lettre conjointe au gouvernement d’Ottawa où ils lui demandent précisément d’éliminer les visas pour leurs ressortissants. A noter que le Canada a activement soutenu l’intégration de la Roumanie à l’OTAN, étant le premier pays à avoir ratifié les protocoles d’adhésion des Etats candidats, dont la Roumanie, le 28 mars 2003.

    Politique – A Bucarest, la direction du Parti Social Démocrate, le plus important parti de la gauche a décidé mardi de ne plus faire de nomination pour la fonction de président de la Chambre des Députés, après la révocation de Valeriu Zgonea, qui a perdu l’appui politique de ce parti. C’est le vice-président de la chambre basse, le social-démocrate Florin Iordache, qui continuera à remplir les fonctions de président par intérim jusqu’aux élections parlementaires d’automne, a déclaré Liviu Dragnea, le chef des sociaux-démocrates. En même temps, l’ex-premier ministre Victor Ponta a renoncé à sa candidature à cette fonction. Rappelons-le, Valeriu Zgonea a été exclu du PSD parce qu’il a demandé la démission de son chef, Liviu Dragnea. Ce dernier avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour fraude électorale dans le dossier du Référendum de 2012 qui visait la destitution du président de l’époque, Traian Basescu.

    Pauvreté – La Roumanie a plus de 572 millions d’euros à sa disposition pour la période 2014 – 2020 pour des projets visant l’insertion sociale et la diminution de la pauvreté, a déclaré mardi la commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, à l’issue des débats à Bruxelles avec le ministre roumain du Travail, Dragos Pâslaru. La commissaire a souligné le fait que ces fonds pouvaient être utilisés pour résoudre des problèmes tels que l’abandon scolaire précoce, la pauvreté ou l’exclusion sociale. Selon l’Eurostat, le taux de personnes exposées au risque de la pauvreté ou de l’exclusion sociale en Roumanie approche les 40%. De plus, la moitié des enfants roumains sont exposés au risque de pauvreté.

    Rapid – Le Tribunal de Bucarest a décidé de la mise en faillite du club de football Rapid Bucarest en raison des difficultés financières auxquelles celui-ci est confronté depuis plusieurs années. Les dettes du club dépassent les 4 millions d’euros. La décision n’est pourtant pas définitive. Le club de foot FC Rapid a été créé en 1923 par les travailleurs des chemins de fer. Il a remporté 3 fois le Championnat national de Roumanie, la dernière fois en 2003, et 13 fois la Coupe de la Roumanie. Au niveau international, le meilleur résultat de l’équipe du FC Rapid a été la qualification dans les quarts de finale de l’Europa Ligue en 2006.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures augmenteront légèrement en Roumanie mais le temps restera instable. On attend de la pluie à verse et des orages dans l’ouest, le nord – ouest et par endroits dans le centre du pays. Les températures maximales iront de 21 à 30 degrés.

  • 20.05.2016 (mise à jour)

    20.05.2016 (mise à jour)

    Pauvreté – La Roumanie occupe la première place en Europe pour ce qui est de la croissance économique, mais aussi côté pauvreté, a mis en garde, vendredi, la Commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu. La commissaire a également manifesté son inquiétude à l’égard des enfants roumains qui vivent à la limite de la pauvreté. En visite à Bucarest, Corina Cretu s’est entretenue avec le ministre roumain chargé des fonds européens, Cristian Ghinea, dans une tentative de trouver des solutions pour cette catégorie sociale défavorisée. Selon les statistiques officielles, près de la moitié des enfants roumains vivent à la limite de la pauvreté ; trois quarts d’entre eux proviennent du milieu rural. Par ailleurs, la commissaire à la Politique régionale a de nouveau attiré l’attention sur le fait la Roumanie risquait de perdre les fonds européens qui lui étaient destinés. A la mi-2016, le taux d’absorption en était zéro, a encore souligné la commissaire.

    Ministre – L’économiste Vlad Voiculescu, ancien directeur de cabinet au ministère des Finances, a prêté serment vendredi en tant que ministre de la Santé. Fort d’une expérience de plus de 10 années dans le conseil financier à Vienne, Vlad Voiculescu s’est investi, pendant des années, dans des activités caritatives dans le domaine de la santé en Roumanie. Il succède à ces fonctions à Patriciu Achimaş Cadariu, qui a démissionné le 9 mai, sur la toile de fond des désinfectants non conformes utilisés dans les hôpitaux roumains.

    Tennis – Vendredi, la joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea a eu raison d’Elise Mertens (Belgique), score cu 6-3, 6-0, se qualifiant au tableau principal du tournoi de Roland Garros deuxième tournoi de Grand Chelem de l’année. Toujours dans les qualifications, la Roumaine Andreea Mitu a été vaincue par la Suisse Viktorija Golubic. Quatre Roumaines sont déjà qualifiées au tableau principal : Simona Halep, Irina Begu, Monica Niculescu et Alexandra Dulgheru. Au masculin, la Roumanie n’est représentée au tableau principal que par Adrian Ungur.

    Météo – Dans le 24 prochaines heures le temps sera plutôt instable en Roumanie. On attend de la pluie notamment dans l’ouest, le nord-ouest et le nord et de la neige en montagne à plus de 2000 m d’altitude. Les températures maximales iront de 17 à 25 degrés.

  • Le cadre légal de la lutte anti-corruption

    Le cadre légal de la lutte anti-corruption

    Le premier ministre britannique David Cameron, hôte du sommet, a souligné clairement que la lutte anticorruption était une priorité mondiale et nécessaire pour combattre la pauvreté et assurer un développement durable de l’humanité. Les Etats participants se proposent en ce sens de mettre en œuvre les accords internationaux déjà signés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales. La Roumanie a été fortement critiquée, ces dernières années, pour une action anticorruption jugée insuffisante par l’UE, qui maintient son suivi.



    Alors, à la réunion de la capitale britannique, la patronne de la justice roumaine, Raluca Prună, a parlé de l’expérience de Bucarest dans la lutte contre ce fléau: «Nous avons parcouru un long chemin, nous avons commencé à combattre sérieusement la corruption il y a environ 14 ans et je crois que, depuis, nous sommes devenus les champions de la région, du moins en matière de corruption de haut niveau. Notre lutte n’est pas terminée, mais je crois que nous sommes arrivés à un niveau tel que nous sommes en mesure de partager notre expérience. »



    La ministre Raluca Prună a souligné que le gouvernement de la Roumanie soutiendrait sans réserve les autorités nationales anticorruption en mettant à leur disposition une législation stable, des moyens conséquents et de l’indépendance face aux pressions politiques, qui ne sont pas peu nombreuses, notamment ces dernières semaines, affirmait-elle. Raluca Prună : « Je le dis ouvertement, nous avons un cadre législatif, nous avons un cadre institutionnel et nous assistons, probablement, à l’une des plus grandes offensives contre la lutte anti-corruption. Je crois que le moment est grave, et nous devons nous assurer que tout ce que nous avons gagné, difficilement et dans le temps, est maintenu, que personne ne bénéficie d’immunité devant la justice, que le produit des infractions n’est pas à l’abri des confiscations et que la société récupère ce qui lui a été volé. »



    En Roumanie, la valeur des biens mis sous séquestre a dépassé un demi-milliard d’euros et les institutions emblématiques de la lutte contre la corruption — à savoir le Parquet anticorruption et l’Agence nationale d’intégrité — sont reconnues comme des partenaires sérieux et des sources de bonnes pratiques au plan international. Dans une interview exclusive à Radio Roumanie, la ministre de la justice a déclaré qu’elle envisageait d’améliorer le cadre législatif pour combattre la corruption. (trad.: Alex Diaconescu)

  • La culture de la pénurie

    La culture de la pénurie

    C’est surtout dans les années 1980 que la pénurie est devenue le mot d’ordre du quotidien des Roumains qui se voyaient obligés de patienter de longues heures dans des files d’attente pour acheter n’importe quel objet de consommation. Les historiens ont cherché dans les archives les plaintes des Roumains envers les autorités du Parti communiste dans lesquelles ils réclamaient différents manques. Dans une situation économique déplorable provoquée par les politiques menées par un régime incompétent et obtus, les Roumains arrivaient à se bâtir d’amples réseaux sociaux pour surmonter la pénurie.

    Ecoutons l’historienne Mioara Anton de l’Institut Nicolae Iorga de Bucarest décrire ce nouveau mécanisme : « Interdit, mais possible, tel était un des paradoxes du quotidien communiste. La pénurie, les restrictions et le rationnement des produits alimentaires imposés par le régime Ceausescu pour cacher une réalité économique désastreuse ont souvent généré des solutions ingénieuses par le biais desquelles tout était permis et réalisable. De véritables réseaux informels de survivants et de débrouillards sont apparus, réunissant des personnes prêtes à tout moment à trouver une solution aux problèmes apparemment insurmontables de l’existence quotidienne : depuis une IVG, interdite à l’époque, jusqu’à un emploi, lui aussi impossible à obtenir, en passant par tout autre objet d’utilisation courante. Toutes les catégories sociales étaient présentes dans ces réseaux en fonction de leurs intérêts et besoins économiques et sociaux. Les réseaux informels ont fonctionné selon d’autres règles que les normes officielles et ont constitué une alternative profitable, surtout pour les personnes qui les géraient, mais aussi pour les bénéficiaires de biens et de services. L’économie secondaire a toujours été dépendante du secteur d’Etat, de ses ressources, et elle a toujours utilisé les différentes voies de distribution de ce secteur ».

    Les réseaux sociaux qui essayaient de survivre à la pénurie étaient pourtant connus par les autorités communistes. Ce qui plus est, nombre de responsables des différentes autorités y faisaient partie. Mioara Anton : « Les réseaux informels ne sont pas une particularité roumaine, ils étaient spécifiques à tous les régimes communistes. Ils constituaient un moyen par lequel les gens ont réussi à rendre leur existence sous le communisme plus supportable. Les documents permettant de reconstituer les pratiques quotidiennes sont les mémoires, les journaux, les interviews avec des apparatchiks en bas de la hiérarchie du PCR, avec les débrouillards, soit avec les artisans des réseaux qui s’étaient emparés de toutes les structures du parti et de l’Etat. Nous avons aussi des documents officiels, des notes, des rapports qui illustrent l’évolution et l’importance des réseaux dans l’ensemble de l’économie centralisée. Leur multiplication a été directement liée à l’amplification du phénomène de la corruption et à la généralisation de la pénurie. Par exemple, les campagnes d’éradication des pourboires au début des années 1970 et la lutte contre ce que les autorités appelaient « le parasitisme social » ont compté parmi les quelques tentatives publiques du régime de mobiliser la société en vue d’instituer des normes généralement acceptées et qui étaient liées selon la rhétorique officielle à l’adoption par tous les citoyens d’un comportement correct ».

    Hormis les actions de déstructuration produites par la pénurie, le régime a également essayé de réagir, explique Mioara Anton : « Alors que les programmes de développement de l’économie ont peu à peu échoué, de nouvelles règles de gestion de la pénurie ont été élaborées. Je dois mentionner en ce cas le programme d’autogestion et d’auto-approvisionnement de la population, émis en 1981, par lequel le régime interdisait la vente des produits alimentaires aux personnes qui n’étaient pas résidentes de la même localité que le magasin. Une année plus tard, le programme de l’alimentation rationnelle voyait le jour, suivi par le rationnement de tous les aliments, mais aussi par une législation spéciale qui punissait les actions économiques générées par la pénurie. La planification centralisée illustrée dans la propagande communiste par les plans quinquennaux réalisés en quatre ans et demie et ciblés sur la qualité et l’innovation scientifique a été un échec jamais reconnu et assumé par le régime Ceausescu. La tentative de Iulian Dobrescu, chef du Comité d’Etat de la planification, de convaincre Ceausescu de la nécessité d’adapter la production aux tendances de l’économie mondiale a échoué en 1982. Dobrescu a insisté dans une analyse sur le besoin de réaliser un rapport correct entre qualité et quantité qui aurait mené à son avis à une croissance économique et à moins de privations pour la population. Ses suggestions ont été ignorées et finalement Dobrescu a démissionné de se fonctions. »

    A première vue, la pénurie a été un produit de la crise économique. Pourtant, de l’avis de l’historienne Mioara Anton, elle a eu comme cause profonde la nature même du régime. « Une autre direction qui a encouragé le développement de l’économie informelle a été ce que l’historien américain Jowitt a appelé le familialisme du régime. C’est-à-dire que le monopole du parti a été miné par un système corrompu développé au niveau de l’élite et en connexion avec celle-ci, ce qui a simplifié les transactions illégales ou presqu’illégales. Le parti a permis et même consolidé certaines attitudes et comportements politiques traditionnels tant au sommet du pouvoir qu’au niveau de la société. L’image que le leader s’était formé sur la société était plus qu’optimiste. A son avis, la consommation par habitant avait augmenté, les magasins étaient pleins de différents produits, même si ceux-ci ne répondaient pas à tous les goûts, alors que le niveau des soins médicaux était tout à fait normal. » La culture de la pénurie a pris fin en 1989. Mais son héritage, les réseaux de débrouillards, allaient malheureusement survivre et jouer un rôle crucial dans la naissance de l’économie capitaliste roumaine au début des années 1990.

  • A la une de la presse roumaine – 07.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 07.04.2016

    Les Panama Papers restent à la Une de la presse roumaine. Aujourd’hui sous les projecteurs : Ion Tiriac, 77 ans, ancien joueur de tennis mondialement connu, actuellement homme d’affaires et le Roumain le plus riche. La presse publie les premières réactions du président roumain Klaus Iohannis à propos du scandale Panama Papers. Côté économie, la presse tente d’expliquer aujourd’hui «Pourquoi les Roumains sont pauvres ». L’institut national des statistiques nous dit combien les Roumains dépensent. Enfin, le gaspillage alimentaire reste un problème social majeur en Roumanie, avertit la presse ce jeudi.



  • A la Une de la presse roumaine 04.04.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.04.2016

    Larmée roumaine entame un processus de modernisation profonde de ses dotations, en attendant quun contingent multinational de lOTAN soit bientôt stationné en Roumanie. Toutefois, la presse roumaine sinterroge sur létat des relations entre Bucarest et Washington, faisant état dune certaine froideur entre les présidents américain, Barack Obama, et roumain, Klaus Iohannis. En outre, les journalistes bucarestois commentent le classement européen du coût de la main dœuvre, dont les dernières places sont occupées par la Roumanie et la Bulgarie, ou encore la campagne “De lespoir en cadeau”, démarrée par un prêtre généreux et enthousiaste de la ville de Iaşi (est).


  • 02.04.2016 (mise à jour)

    02.04.2016 (mise à jour)

    Sommet — La cinquantaine de dirigeants de la planète qui ont participé à Washington au sommet sur la sécurité nucléaire ont mis en exergue la nécessité de maintenir la sécurité des installations nucléaires et des matières radioactives dans le contexte de la permanente menace terroriste, précise-t-on dans le communiqué final de la réunion. Lors d’une déclaration pour la presse, le président Klaus Iohannis, qui a représenté la Roumanie à ce sommet, a énuméré quelques-uns des engagements assumés par Bucarest – consolider les capacités nationales d’investigations criminelles dans le domaine nucléaire, améliorer la sécurité du transport des matières nucléaires et radioactives par la mise en place d’un système – pilote de dépistage de la circulation et du transport des sources radioactives. Le chef de l’Etat roumain a également précisé que la Roumanie fait partie du groupe restreint des pays qui détiennent l’entier cycle du combustible atomique et assuré que Bucarest continuerait à respecter les normes et à remplir les obligations qui lui incombent. Après le sommet, le président Klaus Iohannis a rencontré les représentants de la communauté roumaine de Washington.



    Protestations — Les protestations des médecins traitants de Roumanie continueront lundi aussi. Mécontents du fait que les services médicaux ne peuvent pas être remboursés car le contrat-cadre avec la Caisse d’assurances maladie n’a pas été prolongé, ainsi que du sous-financement de ce secteur d’activité, ils ont annoncé qu’ils ne délivreraient pas d’ordonnances remboursées ni de recommandations pour consulter des médecins spécialistes. Les protestataires menacent que si leurs revendications ne sont pas satisfaites, ils déclencheront la grève d’avertissement dans dix jours. La semaine dernière, les médecins ont organisé un piquet de grève au siège du ministère de la Santé.



    Pauvreté — L’Exécutif de Bucarest utilisera des fonds européens pour combattre la pauvreté. Durant la période 2016-2017 plusieurs mesures anti-pauvreté seront mises en œuvre, au travers des lignes de financement que le ministère des Fonds européens devrait présenter bientôt. Un guide du postulant pour le programme opérationnel « Capital humain » sera lancé. Il concerne les mesures ciblées sur les jeunes sans emploi, les enfants et la famille, l’entrepreneuriat urbain. Le programme “Ecole après l’école” fait lui aussi partie du paquet de 47 mesures anti-pauvreté. Un projet-pilote offre aux groupes défavorisés la chance de continuer à étudier après les cours, gratuitement. En outre, un repas chaud sera servi aux enfants pauvres du milieu rural.



    Tourisme — Le port roumain de Constanţa prend la tête du classement international des destinations de croisière en mer Noire, présenté lors de la 30e édition de la conférence mondiale des opérateurs de croisière, qui s’est tenue à Floride, aux Etats-Unis. Tant pour ce qui est du nombre des passagers, que du nombre des navires qui y ont accosté, le port de Constanţa s’est classé premier, pour la deuxième année d’affilée, parmi les autres ports de la mer Noire, devançant le port russe de Sotchi et celui bulgare de Bourgas. Selon les statistiques, 31.856 passagers ont transité en 2015 par le port de Constanta, alors que Sotchi a enregistré 19.501 excursionnistes de croisière et Bourgas 7.575.



    Handball — L’équipe vice-championne de Roumanie de handball féminin, HCM Baia Mare, a été vaincue ce samedi, à domicile, sur le score de 29 à 24, par les sportives du club monténégrin Buducnost Podgorica, lors de la manche aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Le match retour est prévu le 10 avril. L’autre club présent dans la compétition, le champion de Roumanie, CSM Bucarest, s’est imposé à la limite jeudi, à domicile, 26-25, devant l’équipe russe Rostov-Don, dans le match aller des quarts de finale de la Ligue des champions. Le match retour aura lieu le 9 avril en Russie. L’équipe roumaine, dirigée par un entraîneur danois, participe pour la première fois à la compétition interclubs la plus importante d’Europe.



    Volley — Léquipe féminine roumaine de volley-ball CSM Bucarest rencontrera dimanche, en déplacement, la sélection du club turc Trabzon İdman Ocağı, dans la seconde manche de la finale de la Coupe Challenge. Mercredi dernier, les sportives roumaines avaient vaincu à domicile (3 sets à 1). Seulement 2 sets les séparent donc de ce trophée, qui serait d’ailleurs le premier dans l’histoire du volley-ball de Roumanie. Les Roumaines se sont également imposées jusquà présent devant l’équipe turque Bursa BBSK, détentrice du titre continental. Cest pour la première fois quune équipe féminine de volley-ball de Roumanie joue dans la finale de cette compétition européenne.