Tag: pétrole

  • Ploieşti

    Ploieşti

    Une véritable pépite méconnue tout près de Bucarest

     

    Aujourd’hui, nous vous invitons à visiter la ville de Ploieşti, chef-lieu du département de Prahova, sise à seulement 60 km au nord de Bucarest, dans la partie centrale-nord de la Plaine roumaine, à une altitude moyenne de 150 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec une position géographique proche de la Vallée de la Prahova, la zone touristique montagneuse la plus populaire de Roumanie, la ville de Ploieşti est en général ignorée par les touristes.

     

    Et pourtant, la Capitale de l’Or noir, surnom dû à l’exploitation des gisements de pétrole de la région et aux installations de raffinage construites ici, Ploieşti offre un certain nombre de surprises aux visiteurs.

     

    Le musée de l’Horloge

     

    Doru Gogulancea, membre du Jockey Club, nous sert de guide et il commence le tour de la ville avec le Musée de l’Horloge, aménagé dans un bâtiment datant de la fin du XIXème siècle.  

    « Nous nous trouvons au Musée de l’Horloge de Ploieşti, fondé par le professeur Nicolae Simache, qui a vécu entre 1905 et 1972. Le professeur est en fait le fondateur de dix-sept musées et maisons-musées de l’ancienne région administrative Ploieşti, qui couvrait les départements actuels de Prahova, Buzău et Dâmboviţa. Il a commencé cette collection en achetant diverses horloges et montres, vendues par des particuliers. Dans un premiers temps, elle a été exposée au Palais de la culture de Ploieşti. Plus tard, le professeur Simache a réussi à obtenir le siège actuel, qui est en fait l’ancienne maison de l’homme politique et magistrat Luca Elefterescu, membre du beau monde de la ville à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Le Musée de l’Horloge et du temps y est ouvert depuis 1972. Sa collection comprend une gamme très variée de mécanismes qui mesurent le temps, dont des pièces ayant appartenu à des personnalités roumaines, mais aussi internationales. »

     

     

    En effet, les vitrines du musée abritent des montres ayant appartenu entre autres au prince Alexandru Ioan Cuza, à l’homme politique, ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères roumain Mihail Kogălniceanu, aux rois Carol I et Michel I, au tsar Alexandre II, au grand-duc Nicolas de Russie, au général Alexandru Averescu, à l’homme politique et diplomate Nicolae Titulescu, au poète et diplomate Vasile Alecsandri. Les pièces les plus anciennes de la collection sont des horloges astronomiques créées par les horlogers Jacules Heustadia et Joachim Metzker entre 1544 et 1562. Une autre pièce remarquable est la clepsydre (l’Horloge à eau) réalisée par Charles Rayner en 1654.

     

    A ne pas rater non plus : le Musée du pétrole, le Musée d’art Ion Ionescu-Quintus et l’Hippodrome de Ploiesti

     

    Doru Gogulancea a aussi mentionné d’autres objectifs touristiques de la ville de Ploieşti : Track 2 : « Après le Musée de l’Horloge, le premier objectif unique en son genre est le Musée du pétrole ; après, je recommande aussi le Musée d’art « Ion Ionescu-Quintus », aménagé dans la maison construite par le père de l’homme politique et créateur d’épigrammes. Sa collection a été constituée par quatre hommes d’affaires dont, évidemment, monsieur Ionescu-Quintus et l’architecte Toma Socolescu. Cette pinacothèque de la ville, qui a été reprise par le Musée d’art de Ploieşti, retrace l’histoire de l’art roumain grâce aux merveilleuses toiles de grands maîtres nationaux ainsi qu’à des dons d’artistes contemporains. Enfin, l’Hippodrome de Ploieşti, lui aussi unique dans le paysage du sport l’hippique, existe depuis 1961, après la démolition de celui de Bucarest. Il accueille, quasiment sans interruption, exclusivement des courses de trot attelé.  »

     

    Le Grand Prix Royal de Roumanie a eu lieu le 7 juillet dernier, la saison des courses allant s’achever le 8 décembre prochain. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • République de Moldova, de moins en moins dépendante du pétrole russe

    République de Moldova, de moins en moins dépendante du pétrole russe

    En 2023 déjà, la Roumanie était le principal fournisseur de la République de Moldova en produits pétroliers, selon les données de l’Agence nationale de régulation de l’énergie de Chisinau. L’année dernière la République de Moldova a importé près d’ 1 000 000 de tonnes de diesel, d’essence et de gaz liquéfié, soit une augmentation de près de 7 % par rapport à 2022. Ainsi le marché des produits pétroliers est-il revenu à la normale après les crises consécutives générées par la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine selon des experts dans le domaine énergétique cités par Radio Chisinau.

     

    Des données concrètes

    Le diesel a été le produit le plus importé, avec un poids de près de 75 %. Presque toute l’essence importée en République de Moldova et 70 % du diesel proviennent de Roumanie. La Russie, qui était autrefois l’un des plus grands fournisseurs du marché moldave en produits pétroliers, n’a exporté l’année dernière que des quantités insignifiantes de diesel vers la République de Moldova, de l’ordre de 1,7 % du total.

     

    Coopération entre la Roumanie et la Moldova sur l’électricité

    Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a étendu l’obligation faite aux producteurs roumains de conclure des contrats directs avec la République de Moldova pour la vente d’électricité, si la situation venait à l’exiger. En effet, les autorités de Chisinau pourraient être confrontées à un déficit en énergie, sa principale source d’approvisionnement en éléctricité étant une centrale située dans la région séparatiste pro-russe de Transnistrie. La presse de Bucarest a souligné récemment que l’interconnexion des réseaux d’énergie et de gaz entre la Roumanie et la République de Moldova a été envisagée comme un projet économique et stratégique majeur entrepris par Bucarest, après que le mémorandum signé entre les deux Etats soit devenu une décision gouvernementale. Cet acte normatif montre une volonté commune pour l’intégration de la République de Moldova au marché européen de l’énergie et pour l’approvisionnement à long terme avec de l’énergie en provenance de Roumanie.

     

    Coopération entre la Roumanie et la Moldova sur le gaz naturel

    Quant au gaz naturel, cette décision vise à développer les projets d’interconnexions entre les deux Etats en analysant la possibilité d’augmenter la capacité de transport bidirectionnel de gaz naturel, l’expansion des gazoducs, et le développement des capacités de stockage de gaz naturel sur le territoire roumain. Les deux pays coopéreront également afin de maintenir un niveau minimum de réserves de pétrole brut et de produits pétroliers et signeront un accord bilatéral qui prévoit l’identification d’espaces de stockage afin de créer des stocks d’urgence destinés à la République de Moldova sur le territoire roumain.

    La Roumanie et la République de Moldova s’engagent à promouvoir les objectifs du Mémorandum auprès de la Commission européenne et d’autres institutions financières au niveau mondial afin d’obtenir les fonds pour les réaliser, ainsi que des conseils professionnels.

  • Des crises en pagaille

    Des crises en pagaille

    La pandémie de Covid-19 avait semblé donner
    le coup d’envoi à une série d’événements marqués d’incertitudes, dont la mise
    sous pression des finances publiques et le bouleversement des priorités en
    matière de politiques publiques. Qui plus est, avec la guerre déclenchée par la
    Russie en Ukraine, les choses sont loin de s’arranger. L’inflation, boostée par
    la mise sous embargo des produits pétroliers russes, n’a pas manqué de provoquer
    la baisse du pouvoir d’achat des ménages, et de menacer la reprise timide qui s’annonçait
    avec la fin de la pandémie.

    Sur les ondes de Radio Roumanie, la journaliste
    économique Lidia Moise, explique :


    « Les effets de la pandémie sont encore
    là. Les Etats se sont empruntés pour venir en aide au monde des affaires dans
    des domaines qui semblaient chanceler, aux employés en chômage technique ou qui
    risquaient de perdre leur emploi. Or cela n’a fait qu’augmenter la dette
    publique et creuser les déficits. La Roumanie s’en sort plutôt bien en
    apparence, car nous étions déjà en situation de déficit excessif, et à la suite
    de la crise les règles se sont assouplies. Les taux directeurs des banques
    centrales ont été maintenus à un niveau historiquement bas. Mais ensuite l’on s’est
    réveillé devant une montée accélérée des prix et un taux d’inflation effarant.
    La guerre en Ukraine a eu son rôle dans cette situation. La Russie a fait du chantage
    économique, a fermé le robinet du gaz, a fait baisser les quantités livrées et augmenter
    les prix. Le chantage n’a pas eu pour la Russie l’effet escompté, car les
    Américains ont envoyé du GPL aux Européens, tout comme les producteurs du
    Maghreb, qui livraient déjà à la France et à l’Italie, et qui ont augmenté leur
    production pour suppléer la baisse de volume du gaz russe. Mais tout ce petit
    jeu a créé une pression immense sur le marché de l’énergie et une inflation
    galopante, que l’on ressente encore. »




    A la crise énergétique sont venues s’ajouter
    la crise du fret maritime et la crise climatique, ajoute l’analyste, cette
    dernière forçant les Etats de revoir leurs priorités en matière d’investissements,
    pour abandonner les industries polluantes et subventionner la création d’industries
    vertes. Mais les choses ne changent pas du jour au lendemain forcément. Lidia Moise :


    « L’on sent
    toujours des flottements à cet égard. Les Américains se posent la question s’ils
    doivent orienter toujours leurs investissements vers l’extraction du gaz de schiste,
    une industrie qui nécessite des investissements conséquents, mais qui demeure
    très polluante. A ce dilemme vient s’ajouter les débuts d’une crise financière,
    que l’on a déjà pu observer aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, en Suisse par
    exemple, ou encore les problèmes auxquels s’était récemment confrontée la
    Deutsche Bank.La crise des subprimes de 2007-2008 nous a encore
    une fois montré le degré de contamination rapide dont une telle crise est
    capable au niveau global. Les politiciens, européens notamment, avaient été
    pris au dépourvu. Voyez-vous, l’on est devant un monde traversé par une multitude
    de crises globales, chacune avec ses causes et ses effets, et elles s’alimentent
    les unes les autres, menaçant en cela l’état de l’économie mondiale
    . »


    Pourtant, et en dépit des incertitudes, la Roumanie semble maintenir le
    cap dans une mer agitée. La stabilité des finances publiques bénéficie à n’en
    pas douter des fonds considérables mis à la disposition de la Roumanie grâce au
    plan européen de relance et de résilience. Lidia Moise :


    « La Roumanie est
    parvenue à contourner les crises jusqu’à présent, et à demeurer en terre ferme.
    J’espère qu’elle saura poursuivre sur cette lancée, maintenir l’équilibre de
    ses finances. Car si l’on regarde dans la région, les choses ne sont pas reluisantes.
    Regardez la Pologne, qui est parvenue à éviter de justesse la récession l’année
    dernière, après avoir traversé une période de récession technique. Ou encore la
    Hongrie, qui est confrontée à un taux d’inflation effarant, de 20%, et cela
    sans parvenir à faire bouger leur économie. L’Europe, le monde sont confrontés
    à une multitude de crises. J’en ai compté sept. Seule l’Allemagne est passée
    par un tel moment après la Première Guerre mondiale, confrontée aux effets de
    la guerre, de la défaite, puis les effets de la pandémie de grippe espagnole, qui
    a laissé des séquelles au niveau de l’état de santé de la population ; L’inflation
    galopante, alimentée par les réparations de guerre ; Et puis, arrive la
    crise de 1929, les faillites en chaîne des banques, l’écroulement de la bourse.
    La Seconde Guerre mondiale a elle aussi été précédée par une suite de crises
    économiques qui ont touché les Etats européens et les Etats-Unis, et qui ont eu
    pour effet de renforcer les régimes dictatoriaux et le repli sur soi identitaire.
    »


    Des crises qui ont finalement
    débouché sur le désastre collectif qu’a été la Seconde Guerre mondiale, et puis
    l’instauration des régimes communistes totalitaires dans toute l’Europe centrale
    et de l’Est, nous rappelle Lidia Moise. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 03.05.2023 (mise à jour)

    03.05.2023 (mise à jour)

    BNR – Les réserves de change de la Banque nationale de Roumanie
    (BNR) dépassaient en avril les 53 milliards d’euros, soit une hausse de 0,21 %
    par rapport au mars dernier. En même temps, le niveau des réserves en or est
    resté à 103,6 tonne. Grâce à ces réserves, les investisseurs sont plus
    confiants, estiment les analystes, selon lesquels cette hausse est en rapport
    avec le versement de nouveaux fonds européens.


























    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage est passé de 5,5% en
    février à 5,4% en mars dernier. Le nombre de sans emplois âgés de 15 à 74 ans a
    été de 453 000 personnes en mars, un nombre à la baisse tant par rapport au
    mois précédent que par rapport à la même période de 2022. En Roumanie, le taux
    de chômage est de 5,8 % chez les hommes, de 5 % chez les femmes et de 22,2 %
    chez les jeunes, selon les données de l’Institut national de la statistique.




    Taxe de solidarité – La Chambre des
    députés de Bucarest a adopté mercredi la proposition législative qui met en
    place une contribution de solidarité des entreprises des secteurs du pétrole,
    du charbon, du raffinage et du gaz. Suite à une demande du chef de l’Etat, le
    Sénat s’est repenché mardi sur ce projet de loi. Les parlementaires ont décidé
    de supprimer la contribution à hauteur de 60% sur les bénéfices dits «
    excédentaires » engrangés par les entreprises mentionnées et ont voté en faveur
    d’une taxe fixe de 350 lei, soit 70 euros, par tonne de baril de pétrole
    raffiné. Par ailleurs, les entreprises du domaine qui n’ont rien produit entre
    2018 et 2021 seront exonérées de cette taxe. Le document a été sévèrement
    critiqué par l’USR, en opposition, qui affirme que de cette manière, plusieurs
    entreprises seront dégrevées de verser la contribution. La Chambre des députés
    est le forum décisionnel dans cette affaire.












    Moldavie – Le ministre roumain de la
    Défense, Angel Tîlvar, poursuit sa visite en République de Moldavie. Mardi,
    lors des pourparlers avec son homologue de Chisinau, Anatolie Nosatîi, M.
    Tîlvar a réitéré le soutien ferme de la Roumanie au parcours européen de la
    Moldavie voisine et a plaidé pour l’intensification de la coopération contre
    les menaces à la sécurité et à la défense. Pour sa part, le responsable moldave
    a rappelé que ses priorités restent le développement des capacités de défense
    nationale et la modernisation de l’armée afin qu’elle puisse protéger la
    population. Angel Tîlvar a rencontré aussi la présidente de la république, Maia
    Sandu et le chef du gouvernement moldave, Dorin Recean. Les discussions avec
    celui-ci ont porté sur le développement des relations de coopération, la
    sécurité dans la région de la mer Noire et le soutien offert par la Roumanie à
    la République de Moldavie afin qu’elle puisse intégrer l’UE.


    Céréales – La
    Commission européenne a signé un accord censé apaiser les inquiétudes de cinq
    pays d’Europe de l’Est (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie) tout
    en minimisant l’impact négatif sur les exportations agricoles ukrainiennes,
    précise Euronews. L’accord vise quatre produits ukrainiens : le blé, le maïs,
    le colza et les graines de tournesol. Par ailleurs, la Roumanie recevra une
    trentaine de millions d’euros pour soutenir ses fermiers touchés par les
    importations de céréales à bas prix d’Ukraine.
















    Education – La proposition de loi censée modifier l’enseignement
    universitaire de Roumanie a reçu le rapport favorable de la Commission
    spécialisée de la Chambre des députés, après l’adoption de plusieurs
    amendements. Parmi les mesures envisagées, mentionnons l’octroi de bourses et
    de stages de spécialisation aux étrangers qui souhaitent étudier en Roumanie.
    Les bourses sociales pourront être cumulées avec d’autres types de bourses, à
    condition de remplir certains critères. De même, les universités peuvent
    majorer les salaires de base des professeurs en fonction du spécifique de
    l’activité déroulée et de la qualité de celle-ci. Par ailleurs, des sanctions
    allant de 100 000 à 200 000 lei (40 000 euros environ) ont été introduites pour
    les personnes qui mettent à la disposition des étudiants, en ligne, des
    mémoires de master ou des thèses de doctorat. Les nouvelles lois de l’éducation
    nationale universitaire et pré-universitaire seront soumises au vote de la
    Chambre des Députes, le plus probablement la semaine prochaine. Le vote final
    appartient au Sénat.


    Lait – Presque 80% des fabricants
    laitiers participent à l’accord bénévole pour la diminution du prix du lait
    roumain, a annoncé mercredi le Conseil de la Concurrence. La mesure est en
    place depuis le début de l’année, mais certains rabais ont été inférieurs à
    ceux prévus, en l’absence d’une renégociation des contrats entre les
    producteurs et les chaînes de distribution.

  • 04.02.2023 (mise à jour)

    04.02.2023 (mise à jour)

    Visite – En visite officielle de deux jours au Caire, le chef du gouvernement de Bucarest, Nicolae Ciucă, s’est entretenu en tête à tête avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, avent une réunion des deux délégations officielles. Les pourparlers ont visé l’intensification des relations bilatérales, tant au niveau politique, commercial qu’économique, une priorité dans le cadre des pourparlers visant l’agriculture, a transmis l’envoyé de la Radio publique roumaine en Egypte. Le chef de l’exécutif roumain a affirmé que l’invasion russe en Ukraine avait touché plus que les pays avoisinants et c’est pourquoi il faut faire des efforts considérables pour que les citoyens, les économies et les pays ne souffrent. Le premier ministre égyptien a présenté à son homologue le niveau de compétitivité de l’industrie égyptienne, de l’agriculture mais aussi des aspects liés à la production d’engrais et à la pétrochimie. Nicolae Ciucă sera également reçu par le président de l’Egypte, Abdel Fattah el-Sisi, avant un entretien avec le ministre du pétrole et des ressources minérales, Tarek El Molla, pour analyser des aspects liés à l’énergie. Egalement à l’agenda : des pourparlers avec les représentants de la communauté roumaine d’Egypte et avec des citoyens égyptiens à avoir étudié en Roumanie. Dimanche, les deux premiers ministres participeront à un forum des affaires Roumanie – Egypte et à la cérémonie de signature de plusieurs documents bilatéraux.

    Ukraine – Le Portugal serait prêt à envoyer des chars de combat Léopard 2 à l’Ukraine, a annoncé ce samedi le premier ministre Antonio Costa sans préciser le nombre de chars qui seront délivrées, fait savoir Reuters. Le responsable portugais a ajouté que le Portugal déroulait des pourparlers avec l’Allemagne afin d’obtenir les composantes nécessaires pour remettre une partie de ses blindés en état de fonctionnement. Le ministre ukrainien des Affaires Etrangères, Dmitro Kuleba, a annoncé que son pays devrait recevoir entre 120 et jusqu’à 140 chars occidentaux dans une « première vague » de livraisons à partir d’une coalition de 12 Etats. Selon Reuters, Kiev a obtenu des engagements de la part de l’Occident pour obtenir des chars de combat et pour recevoir l’aide nécessaire à se défendre contre l’invasion russe, alors que la Russie fait des efforts immenses pour avancer dans l’est de l’Ukraine. Ce qui plus est, Kiev recevra des missiles capables de frapper des cibles à une distance de 150 kilomètres, ce qui veut dire que l’armée ukrainienne pourrait frapper des cibles russes situées sur tout le territoire ukrainien occupé. Les nouvelles armes, appelées GLSDB, font partie d’un paquet d’aide militaire d’une valeur de près de 2,2 milliards de dollars annoncé vendredi par les Etats Unis. L’ex-président russe, Dmitri Medvedev a déclaré que les livraisons d’armement américain avancé à l’Ukraine ne feront que déclencher plusieurs frappes de la part de la Russie.

    Embargo
    Les Etats membres du G7 et l’Australie ont décidé d’adhérer à la décision de
    l’UE de plafonner le prix des produits pétroliers russes transportés via la mer
    afin de limiter la capacité de la Russie d’obtenir des revenus censés financer
    la guerre, mais aussi pour éviter une pénurie de tels produits. Bruxelles
    a annoncé samedi d’avoir décider ce plafonnement à 100 dollars le baril pour
    les produits plus chers et pour ceux raffinés, tels le mazout, à 45 dollars le
    baril. Le plafonnement a été annoncé alors que dimanche un embargo européen
    devrait entrer en vigueur visant justement ces produits. L’UE et le G7 ont
    imposé auparavant un prix maximal aussi pour le pétrole brut acheminé par la
    mer.

    Roumanie/France – La Roumanie et la France ont célébré ce samedi les 15 ans depuis la signature de la déclaration commune sur le partenariat stratégique entre les deux Etats. Selon un communiqué du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest et du Ministère pour l’Europe et les Affaires Etrangères de a France, la déclaration signée le 4 février 2008 à Bucarest a offert « un nouveau cadre renforcé de coopération et de développement des relations profondes et prolongées qui relient nos Etats et de promotion des valeurs et des visions communes sur le plan bilatéral, européen et international ». La contribution de la France à la consolidation du Flanc est de l’OTAN, y compris son rôle de nation cadre du Groupe de combat sur le territoire de la Roumanie, la coopération étroite et substantielle au sujet de l’appui accordé à l’Ukraine et à la République de Moldova, le soutien ferme et actif de la France pour l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, voici autant d’exemples indéniables d’une amitié authentique, mentionne le communiqué.


    Météo – En Roumanie les températures devraient chuter sur la plupart du territoire et le gel devra s’installer durant la nuit et le matin. Ciel variable, avec quelques nuages et des chutes de neige modestes sur l’est, le sud et le centre du territoire. Les maxima iront de -6 à 1 degrés avec des minima allant jusqu’à -15 degrés. Plusieurs alertes code jaune et orange sont actuellement valables sur la moitié du pays. Une alerte code jaune aux chutes de neige est valable en montagne et sur plus de la moitié des départements du pays.

  • 04.02.2023

    04.02.2023

    Embargo – Les Etats membres du G7 et l’Australie ont décidé d’adhérer à la décision de l’UE de plafonner le prix des produits pétroliers russes transportés via la mer afin de limiter la capacité de la Russie d’obtenir des revenus censés financer la guerre, mais aussi pour éviter une pénurie de tels produits. Bruxelles a annoncé samedi d’avoir décider ce plafonnement à 100 dollars le baril pour les produits plus chers et pour ceux raffinés, tels le mazout, à 45 dollars le baril. Le plafonnement a été annoncé alors que dimanche un embargo européen devrait entrer en vigueur visant justement ces produits. L’UE et le G7 ont imposé auparavant un prix maximal aussi pour le pétrole brut acheminé par la mer.

    Ukraine – L’Ukraine a reçu la promesse de recevoir des armes occidentales de plus longue portée, une aide militaire sur laquelle compte son président Volodymyr Zelensky pour mettre fin a l’agression brutale de la Russie. Plus la portée de nos armes est longue et plus nos troupes sont mobiles, plus tôt l’agression brutale de la Russie prendra fin, a réagi vendredi soir M. Zelensky apres que les Etats-Unis se sont engagés a livrer des roquettes de plus longue portée. La nouvelle aide militaire américaine, d’un montant de 2,2 milliards de dollars inclut a cet égard des roquettes qui pourraient quasiment doubler la portée de la force de frappe ukrainienne, selon le Pentagone. Il s’agit en particulier de bombes GLSDB (Ground Launched Small Diameter Bomb), des engins de petit diametre, tirés du sol pouvant atteindre une cible située a 150 km de distance et donc menacer des positions russes derriere les lignes de front. Selon le correspondent de la Radio Publique roumaine en Ukraine, le président Ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé à l’UE de s’assurer que les actions adoptées contre la Russie étaient conçues afin d’empêcher Moscou de reconstruire sa capacité militaire. Au sujet d’une potentielle adhésion de la son pays à l’UE, il a réitéré que l’objectif était de démarrer les négociations dès cette année. Et même si de nouvelles réformes étaient nécessaires, l’Ukraine avance dans son objectif de devenir membre de l’UE, a également dit Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui s’est déclarée profondémment impressionnée par les réformes que le président Zelensky a effectuées dans un délais particulièrement réduit.

    Accident – L’ambassade de Roumanie à Ljubljana est constamment en contact avec les ressortissants roumains impliqués dans l’accident de car produit vendredi sur une autoroute en Slovénie. Trois Roumains ont été tués et quatre autres ont été blessés dans cet accident. Un des blessés a déjà quitté l’hôpital alors que les autres sont toujours hospitalisés. Au total, 29 ressortissants roumains se trouvaient dans le car qui se dirigeait vers l’Italie. 22 d’entre eux ont été hébergés en Slovénie jusqu’à l’arrivée d’un autre car de la même compagnie de transport. Entre temps, selon l’enquête des autorités slovènes, le chauffeur se serait endormi au volant, provoquant ainsi l’accident.

    Visite – Le chef du gouvernement de Bucarest, Nicolae Ciuca fait ces samedi et dimanche une visite en Egypte. Aujourd’hui le premier ministre roumain rencontrera son homologue égyptien Mostafa Madbouly puis les représentants de la communauté roumaine d’Egypte et avec des citoyens Egyptiens ayant étudié en Roumanie. Dimanche, le premier ministre roumain doit rencontrer le président de l’Egypte, Abdel Fattah el-Sisi, et le ministre du pétrole et des ressourtces minérales de ce pays, Tarek El Molla, pour analyser différents projets énergétiques. Les deux premiers ministres participeront aussi au Forum des affaires Egypte – Roumanie, ainsi qu’à la cérémonie de signature de mémorandums bilatéraux.

    Cancer – A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le Cancer, ce soir plusieurs dizaines de sites importants de Roumanie seront éclairés en orange. Le cancer est la deuxième cause majeure de décès au monde et la principale cause de décès parmi les enfants et les adolescents. 10 millions de personnes meurent annuellement du cancer – soit plus que les décès des suites du VIH, de la malaria et de la tuberculose. Dans le monde, quelque 300 mille nouveaux cas de cancer parmi les enfants âgés de 0 à 19 ans sont rapportés chaque année. L’OMS estime qu’à l’horizon 2035 le nombre mondial de cas de cancer pourrait doubler et environ 40% de la population de la Terre se confrontera à cette maladie, à un moment de la vie. Grâce à la prévention, à la détection du cancer dans une phase initiale et par le traitement, quelques 3,7 millions de vies humaines, enfants et adultes pourraient être sauvées. En Roumanie, le taux de mortalité des suites du cancer sont de 48% supérieures à la moyenne de l’Union européenne parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans, avertissent les représentants de la Fédération de l’Association des malades de cancer dans un communiqué.

    Météo – Une alerte code jaune aux chutes de neige est en vigueur jusqu’à dimanche dans l’après-midi sur le nord-ouest, le centre et en montagne, où des chutes de neige et des tempêtes de neige sont attendues. La vitesse du vent sera particulièrement élevée en haute montagne, à plus de 1 800 mètres d’altitude, dont sur les domaines skiables en haute montagne, les remontées mécaniques pourraient ne pas fonctionner. A commencer par ce dimanche, les températures devraient chuter à travers le pays, mais actuellement les maxima vont de -1 à 9 degrés. 5 degrés et un ciel couvert à Bucarest.

  • 07.12.2022

    07.12.2022

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Cătălin Predoiu, participera à Bruxelles du 7 au 14 décembre aux travaux du Conseil Justice et Affaires Intérieures et aux travaux du Conseil Affaires générales de l’Union européenne. Selon un communiqué du conseil Justice et affaires intérieures en marge des deux conseils et durant la période entre ceux-ci, le ministre de la Justice aura à Bruxelles et au Luxembourg une série de rencontres bilatérales avec des homologues d’autres Etats membres et de responsables de l’UE. Dans le cadre du Conseil Justice et affaires intérieures, M Predoiu présentera la position de la Roumanie au sujet des instruments juridiques et politiques européens dans le domaine de la Justice figurant à l’agenda du Conseil. Rappelons-le, c’est dans la section Affaires intérieures du Conseil que l’admission de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie à l’espace Schengen sera décidée.

    Budget – Le ministère des finances de Bucarest a publié le projet du budget de la Roumanie pour l’année prochaine. Le document repose sur une croissance économique de 2,8% du Produit intérieur brut, sur un taux annuel d’inflation de 8%, sur un nombre de salariés à la hausse et sur un taux de chômage à la baisse de seulement 2,7%. Parmi les ministères qui devraient bénéficier de moins d’argent se retrouvent l’Energie, la Justice et la Santé, alors que la Défense, le Développement, les Transports et l’Education bénéficieront d’enveloppes plus généreuses. Le gouvernement roumain de la coalition constituée par le Parti social démocrate, le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie souhaite approuver le projet du budget demain pour qu’il soit rendu le lendemain au Parlement qui devrait le débattre la semaine prochaine.

    Roumanie – Turquie – La Roumanie a été constamment préoccupée à identifier des solutions pour renforcer la sécurité dans la région de la mer Noire a affirmé mardi le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, à Ankara, où il a rencontré son homologue turc, Mervlut Cavusoglu. Les deux responsables ont évoqué les meilleurs moyens de coopérer, tant sur le plan bilatéral que dans un cadre allié. Ils ont achevé et approuvé le texte de la déclaration politique par laquelle est fondé un Conseil de coopération stratégique à haut niveau entre la Roumanie et la Turquie, organisé sous la forme d’une réunion commune permanente des deux gouvernements sur des domaines stratégiques d’intérêt commun et qui sera lancé en 2023. Les participants à la réunion ont également évoqué la coopération dans le domaine de l’énergie reconnu par les deux interlocuteurs comme prioritaire surtout dans la perspective des défis actuels. Les effets multidimensionnels de la guerre en Ukraine, avec une attention spéciale sur la crise des réfugiés et sur la sécurité alimentaire ont également été analysés par les deux responsables.

    Gaudeamus – Coup d’envoi aujourd’hui de la 29e édition du Salon du livre « Gaudeamus », organisé par la Radio publique roumaine. Jusqu’à dimanche, quelque 200 participants proposent au public une large série de produits éditoriaux, sur différents supports, pour tous les âges et les domaines d’intérêt dont la musique et les jeux éducatifs. Plus de 600 événements et autres projets figurent à l’affiche de l’édition de cette année du Salon Gaudeamus. Le salon propose aussi pour la première fois deux espaces consacrés aux activités interactives destinés aux jeunes visiteurs. Tous les stands se retrouvent aussi en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Cet événement est finance par le ministère de la Culture. La présidente honoraire de l’édition de cette année est l’écrivaine Ana Blandiana.

    Visas – Les citoyens de la République de Moldova pourront toujours voyager sans visas en Union européenne puisque la Commission européenne a constaté que les autorités de Chisinau avaient entrepris toutes les mesures demandées auparavant par les européens. C’est la conclusion du 5e rapport sur le Mécanisme de l’Union européenne de suspension du régime de voyages sans visa publié par la Commission européenne. Selon l’agence Moldpres, lors des huit ans de fonctionnement du régime sans visas pour les voyages de courte durée des citoyens de la République de Moldova, les possesseurs de passeports biométriques, dans l’espace Schengen, près de 2 millions et demi de ressortissants moldaves ont bénéficie de ce régime.

    Pétrole- Le prix du pétrole au niveau mondial a baissé au niveau le plus bas de cette année. Cette baisse des prix a eu lieu malgré les estimations de spécialistes internationaux qui s’attendaient à une perturbation des marchés, après l’entrée en vigueur de l’embargo de l’UE et du Groupe des G7 sur le pétrole russe, et le plafonnement de son prix. En Roumanie aussi l’essence la moins chère coute 1 euro 30 centimes le litre et le litre du diesel est d’un euro 50. En échange, la Hongrie voisine se confronte à une crise des carburants provoquée, selon l’AFP, par le plafonnement des prix imposés par le gouvernement dirigé par Viktor Orbán, il y a un an. La pénurie de carburants intervient sur la toile de fond d’une baisse de 30% des importations, déficit provoqué par la décision des compagnies étrangères de réduire les livraisons à la Hongrie, suite au plafonnement des prix, comme l’affirme l’Association des stations service indépendants de ce pays.

    Météo – Temps généralement morose en Roumanie, avec despluies sur le sud et le sud-ouest. Les maxima vont de 2 à 13 degrés. 9 degrés à Bucarest.

  • La Roumanie ne dépend pas du pétrole russe

    La Roumanie ne dépend pas du pétrole russe

    La Roumanie nest pas dépendante au pétrole russe et lembargo sur les importations depuis la Russie, entré en vigueur ce lundi, ne laffectera pas puisque les compagnies du domaine ont trouvé des sources alternatives. Cette annonce a été faite par le ministre roumain de lEnergie, Virgil Popescu. Lundi, lors dune conférence de presse, il a réitéré que les stocks de gaz et de pétrole la Roumanie suffisaient pour couvrir le nécessaire de cet hiver. Plus encore, cela fait une semaine déjà que les compagnies pétrolières et les raffineries roumaines ont cessé dutiliser le pétrole russe, a aussi précisé le ministre. Virgil Popescu:


    « Il ny a pas de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel en Roumanie et vous avez remarqué aussi que le pays est en train de devenir, peu à peu, un hub régional du gaz. Cest par la Roumanie que le gaz arrive en République de Moldova, en Ukraine et en Hongrie. Par conséquent, Bucarest suit son parcours européen, son parcours de producteur de gaz et de futur exportateur de gaz, qui assurera tant la sécurité énergétique de la Roumanie, que de la région. Cet hiver, il ny aura pas non plus de problèmes dapprovisionnement en gaz naturel, ni en électricité ».


    Le directeur général de la Société nationale de transport du gaz naturel Transgaz, Ioan Sterian, le confirme : la production interne est considérable et il ny pas de raisons pour les Roumains de sinquiéter cet hiver.


    Par contre, la crise du bois de chauffage a fait lobjet des débats de la Chambre des députés ce lundi. Le ministre de lEnvironnement, Tanczos Barna, a été invité par le parti ultra-nationaliste lAlliance pour lUnion des Roumains (AUR), dopposition, à sexprimer durant « LHeure du gouvernement » au sujet des conséquences du plafonnement du prix du bois de chauffage. Cela, dans le contexte où le cadre légal est resté inchangé, bien que la coalition à la gouvernance ait promis de modifier le décret émis antérieurement. Protéger la population – cest la priorité de lExécutif, affirme le ministre de lEnvironnement ; il admet néanmoins que le décret durgence mentionné na pas produit les effets attendus. Selon Tanczos Barna, la Régie nationale des forêts – Romsilva et les propriétaires privés, y compris les unités administratives et territoriales, ont mis cette année sur le marché une quantité de bois de chauffage dun million de mètres cubes supérieure à celle de lannée dernière. Vu que le prix du bois varie dune région à lautre, le gouvernement a décidé de le plafonner à 400 lei (80 euros) le mètre cube, alors que Romsilva a pris des mesures pour assurer les quantités nécessaires aussi pour lannée prochaine, a encore expliqué le ministre. Tanczos Barna :


    « On a fait un plan dinvestissements qui aidera à créer 178 nouveaux dépôts de bois de chauffage et à moderniser les 240 centres qui existent déjà, créés par la Romsilva. Dans les 2-3 années à venir nous aurons un budget de plus de 60 millions deuros pour les investissements ».


    De lautre côté de la barricade, le leader de lAUR, George Simion, estime que le ministre na pas répondu aux demandes de modifier le décret durgence de sorte que tous les citoyens puissent bénéficier du bois de chauffage en égale mesure, quelle que soit la région. Toujours dans lopposition, lUnion Sauvez la Roumanie (USR) accuse à son tour le ministre de lEnvironnement de manque de courage dans la prise de mesures correctes pour la population, alors quil dispose de spécialistes et toutes les ressources nécessaires en ce sens. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 31.05.2022 (mise à jour)

    31.05.2022 (mise à jour)

    Bruxelles – Dans une intervention mardi, à la réunion
    extraordinaire du Conseil européen de Bruxelles, le président roumain, Klaus
    Iohannis, a affirmé que les risques dans la région de la Mer Noire sont de plus
    en plus grands. Du coup, il s’est dit préoccupé par les évolutions sur le
    terrain et sur la situation sécuritaire et humanitaire dans le sud et l’est de
    l’Ukraine. Klaus Iohannis a passé en revue les mesures adoptées par la Roumanie
    en faveur de son voisin ukrainien, notamment le soutien humanitaire et celui
    accordé aux exportations de céréales via les ports roumains de Constanta et de
    Galati. Le leader de Bucarest a également appelé l’Union à répondre
    positivement aux demandes d’adhésion de l’Ukraine, de la République de Moldova
    et de la Géorgie. Les dirigeants de l’Union européenne se sont accordés
    mardi, à Bruxelles, de réduire de plus de deux tiers leurs
    importations de pétrole russe. Cette réduction, qui sera mise en œuvre d’ici la fin
    de l’année, va supprimer une énorme source de financement à la machine de
    guerre russe et exercer une pression maximum sur Moscou pour
    l’inciter à mettre fin à la guerre, a affirmé le président du Conseil européen,
    Charles Michel, sur Twitter. Une exemption temporaire a été prévue pour le
    pétrole acheminé par oléoduc, afin de lever le veto de la Hongrie. Cette
    décision fait partie du sixième train de sanctions européennes imposées à
    Moscou depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.


    PNRR – Le Ministère des Investissements et des Projets
    européens de Roumanie a transmis à la Commission européenne une première
    demande de paiement de quelque 3 milliards d’euros dans le cadre du Plan
    national de relance et de résilience. Sur ce total, deux milliards représentent
    une aide financière non remboursable et un milliard sera accordé sous forme de prêt.
    Le document comporte les 21 jalons et objectifs afférents au quatrième
    trimestre de l’année dernière. La prochaine demande de paiement sera transmise
    au troisième trimestre de l’année en cours et comportera les objectifs et les
    jalons des deux premeirs trimestres de 2022.


    Ciolos – Dacian Ciolos, ancien président USR, de
    centre-droite, en opposition, a démissionné des structures de son parti. Quatre
    autres euro-parlementaires ont adopté la même décision. Une décision difficile
    que j’ai adoptée pour lancer un nouveau projet politique a affirmé Ciolos dans
    un commentaire sur Facebook. Il s’agir d’une nouvelle formation politique,
    REPER, qui fera partie du groupe politique européen Renew Europe. Dacian
    Ciolos a démissionné de la direction de l’USR, révélant les dissensions
    internes au parti « réformateur », au plus bas dans les sondages depuis la
    récente crise politique qui s’est soldée par son éviction du gouvernement.


    Météo – En Roumanie, la météo s’annonce instable et
    capricieuse. Des pluies torentielles feront leur apparition. Mercredi, les
    températures maximales iront de 23 à 31 degrés. 30 degrés mercredi midi, à
    Bucarest.



































  • La loi offshore pour l’exploitation gazière en mer Noire est entrée en vigueur

    La loi offshore pour l’exploitation gazière en mer Noire est entrée en vigueur


    Promulguée par
    le chef de l’Etat roumain, la loi dite « offshore » pour
    l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz en mer Noire entrera bientôt
    en vigueur. Elle offre à la Roumanie la priorité dans l’achat du gaz exploité
    et prévoit que 60 % des bénéfices obtenus reviennent à l’Etat, et 40 % aux
    investisseurs. Les premières sources d’énergie offshore seront extraites à
    partir du mois prochain par la société Black Sea Oil & Gaz qui opère à
    Midia. Selon les estimations, cela permettrait à la Roumanie de livrer un
    milliard de mètres cubes par an, couvrant ainsi 10% de ses besoins.

    Dès le vote
    de la Chambre des députés, le ministre de l’Energie, le libéral Virgil Popescu,
    a tenu à préciser que les nouvelles réglementations sont censées offrir un
    milieu stable et prévisible aux investisseurs, ainsi qu’un tarif réduit du gaz aux
    consommateurs. La loi pour l’exploitation des sources d’énergie « offshore »
    prévoit une série de mesures visant la stabilité du régime fiscal et un régime
    de redevances pour le pétrole marin, parallèlement à l’élimination de la
    taxation supplémentaire des bénéfices sur les prix de vente, dans le cas où il
    n’est pas question d’un surprofit. Tant que les accords de forage pétrolier
    « offshore » et « onshore » restent en place, leurs
    titulaires se voient accorder le droit de vendre librement les hydrocarbures
    produits dans les périmètres exploités, pour les prix et dans les quantités
    voulus, tout en respectant la loi nationale et européenne en vigueur. En
    revanche, sur proposition du ministère de l’Energie, le Gouvernement roumain s’arroge
    le droit de mettre en place des restrictions temporaires de tarif et de vente
    dans le cas des stocks destinés à l’usage civile ou aux producteurs d’énergie
    thermique destinée à la population.

    Dans une déclaration pour Bloomberg, un des
    directeurs de la compagnie Romgaz, dont l’Etat est actionnaire majoritaire, a
    affirmé que dans le contexte actuel de la crise du gaz en Europe, la Roumanie
    pourrait accélérer son premier projet d’exploitation des gisements de grande
    profondeur en mer Noire. Romgaz est devenu l’un des acteurs impliqués dans le
    projet d’exploitation Neptun Deep après avoir acheté la participation de 50% du
    paquet d’actions auprès du groupe ExxonMobile. Selon la société roumaine, dans
    le contexte d’une majoration des tarifs énergétiques et de construction, il
    serait possible que le groupe pétrolier OMV Petrom, responsable de Neptun Deep
    réévalue le projet. Même si le dernier mot revient à Petrom, ses partenaires
    examinent la possibilité d’utiliser l’infrastructure déjà en place en mer Noire
    et de dérouler le projet en plusieurs étapes afin d’accélérer les livraisons de
    gaz, a fait savoir le directeur Romgaz. « La production à Neptun devrait
    commencer en 2026 au plus tard. C’est ce qu’Exxon avait annoncé dans un premier
    temps, nous cherchons à accélérer les choses, car nous savons à quel point il
    est important d’avoir du gaz européen
    » a-t-il ajouté. Une fois la loi
    offshore adoptée, Romgaz et Petrom sont censées adopter d’ici à la fin de
    l’année, une décision finale quant aux investissements dans le projet Neptun
    Deep. (Trad. Ioana Stancescu)









  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Le chef de la diplomatie de lUE, Josep Borrell, a annoncé vendredi, à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 de Weissenhaus, en Allemagne, que le bloc communautaire fournirait à lUkraine une nouvelle aide militaire de 500 millions deuros. Il sest par la même voie déclaré confiant quil sera possible darriver à un accord sur un embargo sur le pétrole russe les prochains jours. A son tour, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a salué lunité très forte des Etats du G7 pour soutenir lUkraine devant la Russie « jusquà la victoire ». Et la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a plaidé pour que « plus d’armes » soient livrées à l’Ukraine face à la Russie contre laquelle elle a également exigé de nouvelles sanctions. Invité à la réunion du G7, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré que labsence dun embargo sur le pétrole russe dans le prochain train de sanctions de lUE contre Moscou serait une rupture de l’unité de l’UE dans le soutien accordé à Kiev.

  • Le sixième train de sanctions contre Moscou

    Le sixième train de sanctions contre Moscou


    Dans le
    contexte de la poursuite de l’offensive russe en Ukraine, l’UE a annoncé
    mercredi une sixième série de sanctions contre Moscou. Aux dires de la cheffe
    de l’Exécutif européen, le nouveau train de mesures portent principalement sur
    quatre types de sanctions. D’abord, l’UE veut une fois de plus frapper le
    portefeuille russe, en proposant d’exclure trois banques supplémentaires, dont
    Sberbank – le plus gros établissement du pays – du système financier
    international Swift.Autre proposition : sanctionner de nouvelles
    personnalités. Parmi elles, des militaires gradés responsables des crimes de
    guerre commis à Boutcha.

    Par ailleurs, trois grosses chaînes de radio détenues
    par l’État russe seraient interdites sur les ondes européennes, tandis que des
    sociétés européennes de consulting et lobbying n’auront plus le droit de
    travailler pour le Kremlin. Mais, la sanction la plus importante est sans doute
    l’embargo sur le pétrole russe. Ursula von der Leyen a proposé d’éliminer progressivement
    les livraisons russes de pétrole brut et de produits raffinés afin de trouver
    des sources d’approvisionnement alternatives.Bien sûr, ce n’est pas facile pour l’Europe d’accepter un tel embargo,
    surtout que certains pays membres dépendent à 100% du pétrole russe. Voilà
    pourquoi, le sixième paquet comporte aussi quelques exceptions et quelques
    mesures de transition pour les pays concernés, a encore ajouté Ursula von der
    Leyen.




    « Poutine
    doit payer le prix fort pour sa brutale agression. L’avenir de l’Europe s’écrit
    en Ukraine. Il s’agira d’une interdiction complète des importations de pétrole
    russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné. On
    veillera à ce que l’interdiction soit progressive et ordonnée afin que nous et
    nos partenaires, puissions bénéficier d’autres voies d’approvisionnement et que
    l’impact sur le marché mondial soit réduit. Voilà pourquoi, nous renoncerons
    progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six prochains
    mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année
    , a
    déclaré à Strasbourg la Présidente de la Commission.


    Selon Reuters, la Hongrie, la Slovaquie,
    la République Tchèque et la Bulgarie ont manifesté leur inquiétude quant à un
    possible embargo sur le pétrole russe. Prague et Bratislava ont réclamé une
    période de grâce de quelques années afin qu’elles puissent accroître leur
    capacité de transport des gazoducs, tandis que Budapest ne soutient pas une
    proposition qui porterait atteinte à sa sécurité énergétique. Pour sa part, la
    Bulgarie a annoncé que si Bruxelles prévoyait des exceptions, elle aimerait pouvoir
    en bénéficier. L’Allemagne, quant à elle, s’est dite prête pour un tel embargo
    qui pourrait, selon elle, provoquer de possibles perturbations de
    l’approvisionnement en carburants.

    Quant
    à la Roumanie, par la voix de son ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le
    pays s’est montré solidaire avec la position de la CE sur la question du pétrole
    russe. Le responsable roumain a affirmé que sur l’ensemble du pétrole consommé,
    70% provient des importations, dont seulement 30% d’origine russe.





  • Concertation européenne pour réduire la dépendance énergétique.

    Concertation européenne pour réduire la dépendance énergétique.

    Sur la toile de fond de l’invasion russe en Ukraine, l’Union européenne a décidé de réduire cette année les importations de gaz russe de deux tiers avec l’objectif d’éliminer toute dépendance du gaz russe à l’horizon 2027. Les livraisons alternatives de gaz et la solidarité entre les Etats membres sont aux yeux de la Commission européenne des solutions immédiates pour contrecarrer la cession de l’approvisionnement en gaz de la Pologne et de la Bulgarie, tel qu’il a été décidé par la compagnie russe Gazprom. La présidente de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen a qualifié la décision de Moscou de chantage et a assuré que les niveaux de stockage étaient actuellement au meilleur niveau possible à travers l’Union. Entre temps, le bloc communautaire prépare son sixième paquet de sanctions contre Moscou, qui devrait viser le pétrole russe, les banques de Russie et du Belarus, ainsi que nombre de personnes physiques et morales. Et tout cela sur la toile de fond de l’idée que certains Etats de l’UE sont capables de renoncer au pétrole russe avant la fin 2022 et autres notamment ceux du sud de l’Europe sont inquiètes de l’impact potentiel d’une telle mesure sur les prix.

    L’Allemagne, par exemple, qui est un des plus importants clients du pétrole russe, semble actuellement prête à accepter un embargo à commencer par la fin de cette année. Afin de répondre à l’invasion de la Russie en Ukraine, les autorités de Berlin ont déjà annoncé faire des progrès en ce qui concerne la réduction de la dépendance de l’énergie fournie par la Russie. Selon des diplomates européens, cités par Reuters, des Etats tels l’Autriche, la Hongrie, l’Italie et la Slovaquie sont toujours réservées. Ce qui plus est, la Hongrie par la voie du chef de cabinet du premier ministre affirme qu’il est important pour le bloc communautaire de ne pas accepter des sanctions qui puissent rendre carrément impossible toute importation de pétrole et de gaz naturel russe. Pour ce qui est de l’Italie, l’Azerbaïdjan a annoncé qu’il pourrait doubler le volume du gaz naturel livré mais pour cela il faudrait augmenter la capacité de transport du gazoduc Transadriatique.

    Parallèlement, des Etats de l’Europe de l’Est s’allient pour développer des projets et partager les ressources en vue de contrecarrer la domination de la Russie sur le marché du gaz et de réduire la dépendance de l’UE des livraisons russes. Un gazoduc entre les frontières de la Grèce et de la Bulgarie devrait être inauguré avant le mois de juin afin d’assurer aux deux Etats et à leurs voisins l’accès au réseau. Pour ce qui est de la Roumanie, tant le président Iohannis que le premier ministre Nicolae Ciuca ont parlé vendredi à Bucarest au premier ministre de la Bulgarie voisine, Kiril Petkov, sur l’amélioration de la connectivité énergétique entre les deux Etats.

    Par ailleurs, les Etats Unis annonçaient en mars leur intention de livrer à l’Europe cette année une quantité supplémentaire de gaz naturel liquéfié équivalente à un volume de 15 milliards de mètres cubes, avec l’objectif d’atteindre les 50 milliards de mètres cubes par an. Selon les spécialistes, ce volume, même si substantiel ne pourrait jamais substituer complètement les importations européennes de Russie de quelque 155 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.

  • Quel horizon pour l’extraction du gaz naturel de la mer Noire ?

    Quel horizon pour l’extraction du gaz naturel de la mer Noire ?

    « Prochainement », c’est la réponse qu’a donné au micro de la radio publique roumaine le chef du cabinet de Bucarest, Nicolae Ciuca à la question quand la Roumanie réussira-t-elle à extraire les premiers mètres cubes de gaz de la mer Noire. C’est désormais une urgence imposée par le conflit économique et commercial qui oppose la Russie à l’Union européenne sur la toile de fond de la guerre en Ukraine. Dépendants du gaz russe, plusieurs Etats membres s’avèrent réticentes quant à l’affermissement des sanctions à l’adresse du Kremlin parce qu’à son tour la Russie pourrait fermer les robinets des gazoducs. Une réduction de cette dépendance n’est pas envisageable du jour au lendemain et même la Commission européenne la considère possible à l’horizon 2030. D’ici là, il faut trouver des solutions alternatives d’approvisionnement.

    La situation de la Roumanie est la meilleure de l’UE en ce cas, puisqu’elle dépend le moins du gaz russe. La Roumanie est le deuxième plus important producteur de pétrole et de gaz de l’espace communautaire et dispose de grands gisements de gaz naturel non-exploité en mer Noire. Pendant de longues années, les analystes économiques ont critiqué l’absence d’une vision stratégique et l’incertitude juridique qui ont empêché la Roumanie à exploiter ces réserves, qui permettraient au pays d’être non seulement énergétiquement indépendant, mais aussi d’exporter vers d’autres Etats. Or dans ce contexte, cette semaine, le Sénat de Bucarest a démarré les débats en régime d’urgence sur la modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer. Catalin Nita, directeur exécutif de la Fédération patronale du pétrole et du gaz : « A première vue, c’est un projet amélioré. Nous allons probablement proposer quelques amendements, mais en principe nous sommes enchantés par le fait que ce projet de loi très, très important pour la sécurité énergétique de la Roumanie soit débloqué et pas en dernier lieu par les couts plus bas que les Roumains auront à l’avenir. » explique Catalin Nita, directeur exécutif de la Fédération patronale du pétrole et du gaz.

    Le projet de loi impose une stabilité législative sur toute la durée de l’exploitation du gaz naturel du périmètre maritime, estimée à plus de 20 ans. 60% des revenus issus de cette activité reviendront à l’Etat et 40% aux investisseurs. Ce qui plus est, la Roumanie aura un droit de préemption à l’achat du gaz extrait, alors que le surplus sera exporté. Le volume des périmètres roumains en mer Noire est estimé à 200 milliards de mètres cubes, dont la quantité la plus importante se retrouverait dans le périmètre Neptun Deep, détenu actuellement par les sociétés OMV Petrom et ExxonMobil. Précisons aussi que la société roumaine Romgaz est en train de racheter la participation d’Exxon à ce périmètre.

    Les travaux d’exploitation sont plus avancés au périmètre Midia, où la société Black Sea Oil & Gas devrait commencer l’extraction cette année même. Ecoutons le premier ministre roumain Nicolae Ciucă: « Il est possible de recevoir du gaz vers le milieu de cette année. Il existe déjà un investissement fait par Black Sea Oil & Gas, qui a déjà signé les documents de réception et pourrait assurer un milliard de mètres cubes de gaz par an par le biais de cet investissement. L’exploitation du gaz dans le périmètre Neptun Deep devrait commencer fin 2026-début 2027. » a annoncé le premier ministre roumain Nicolae Ciuca. Bucarest espère ainsi devenir un fournisseur de sécurité énergétique régionale.

  • 15/04/2022 (mise à jour)

    15/04/2022 (mise à jour)

    Loi — Le projet de modification de la Loi dite « offshore », qui fixe les conditions d’exploitation des gisements de pétrole et de gaz en mer Noire, a été soumis au parlement, a annoncé le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă. Le projet prévoit que 60 % du bénéfice obtenu suite à l’exploitation du gaz revienne à l’Etat, et 40 % aux investisseurs. L’Etat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. Le document règlemente aussi le régime fiscal des périmètres sur terre, à plus de 3 000 m de profondeur, découverts dans les départements de Buzău et de Brăila (est et sud-est). « Une fois cette loi entrée en vigueur, la stabilité et la prédictibilité législative seront assurées pour les investisseurs, et les investissements offshore et sur terre seront débloqués », a déclaré M Ciucă. Le chef du cabinet de Bucarest a indiqué que l’exploitation dans le périmètre Neptun Deep commencerait fin 2026, début 2027 au plus tôt, alors que celle au département de Buzău, début 2024. Parmi les effets de cette loi, le chef du gouvernement roumain a mentionné l’assurance de l’indépendance énergétique et l’accès à du gaz moins cher pour les citoyens roumains.



    BTP — Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi un décret d’urgence visant à soutenir le secteur du BTP. Les mesures qui y figurent sont censées compenser la hausse des prix des matériaux de construction et de la main d’œuvre. Pour sa part, le ministre du Développement, Cseke Attila, précise que l’Etat roumain se propose d’allouer 1,77 milliards de lei, pour éviter le risque que certains contrats soient bloqués ou que certains entrepreneurs fassent faillite.



    OTAN — 180 militaires portugais, déployés dans le cadre des mesures de l’OTAN pour renforcer le flanc est, sont arrivés vendredi en Roumanie. Ils y ont été accueillis par le chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu. Le détachement sera intégré aux structures nationales et de l’Alliance, afin d’accroître la capacité de réaction, l’interopérabilité, et non dernièrement pour souligner la solidarité alliée. La nouvelle normalité, c’est la présence de troupes alliées en Roumanie. Les mesures adoptées sont éminemment défensives, adaptées à la situation sécuritaire de notre zone de responsabilité, a précisé le général. Le détachement portugais sera formé de 220 hommes au total, mais aussi de technique militaire, de matériel et d’équipement qui arriveront en Roumanie les prochains jours.



    MiG-21 Lancer — Les vols avec des avions MiG-21 Lancer dont sont équipées les Forces aériennes roumaines ont été suspendus à partir de ce vendredi. Cette décision a été prise étant donné la fréquence très élevée des événements et accidents d’exploitation de ces aéronefs. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, a déclaré que les MiG resteraient dans les hangars et que les pilotes seraient réaffectés sur des F-16 ou à d’autres missions. Il a assuré que cette décision n’affectait pas la capacité de défense antiaérienne de la Roumanie en ce moment, parce qu’elle dispose d’une escadrille de F-16. Un puissant détachement de police aérienne multinational de 22 aéronefs opérés par les forces de l’OTAN se trouve aussi en Roumanie.



    Réfugiés — Environ 10 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie ces dernières 24 heures, a fait savoir vendredi l’Inspection générale de la Police aux frontières roumaine. Depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, plus de 714 000 Ukrainiens sont entrés sur le territoire de la Romanie. Environ 80 000 d’entre eux, dont 30 000 enfants, y sont restés. Parmi eux, plus de 4 000 ont demandé l’asile.



    Colectiv — La Cour d’Appel de Bucarest a reporté une nouvelle fois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de l’incendie qui a eu lieu dans la discothèque Colectiv de Bucarest il y a 7 ans, lorsque 64 personnes ont perdu la vie et près de 200 autres ont été blessées. Le procès a pris fin en décembre dernier, et depuis lors les juges ont reporté le prononcé de l’arrêt à plusieurs reprises. En première instance, le maire du 4e arrondissement de la capitale, Cristian Popescu Piedone, et les 3 patrons du club et les gérants de la société fournissant des services pyrotechniques et autres mis en examen avaient écopé de peines de prison ferme allant de 4 à 13 ans. S’y ajoutent des dédommagements se chiffrant à quelques dizaines de millions d’euros, à payer entre autres par la Mairie du secteur où se trouvait la discothèque et par l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest et du département d’Ilfov.



    Cannes — Les réalisateurs Cristian Mungiu et Alexandru Belc représenteront la Roumanie à la 75e édition du Festival de Cannes, du 17 au 28 mai. Cristian Mungiu propose cette fois-ci le film « R.M.N », une coproduction française, roumaine et belge, pour la compétition officielle pour le trophée Palme d’Or si convoité. Pour sa part, Alexandru Belc participe avec le film « Métronome » dans la section Un certain regard. Pour rappel, Cristian Mungiu est déjà un habituel du Festival de Cannes. Il y a décroché la Palme d’Or en 2007 pour son film « 4 mois, 3 semaines et 2 jours ». Puis, en 2012, son film « Au-delà des collines » a été récompensé du prix du meilleur scénario et en 2016, le long-métrage « Baccalauréat » a reçu le prix de la meilleure réalisation. Par ailleurs, « Métronome » est le film de début d’Alexandru Belc. 18 pellicules sont en lice pour la palme d’Or et 15 figurent dans la section Un certain regard. La sélection officielle a été réalisée parmi 2 200 films inscrits.



    Tennis — La Pologne a dépassé l’équipe féminine de tennis de la Roumanie 2-0, dans les qualifications pour la compétition Billie Jean King Cup. Magda Linette a vaincu Irina Begu et Mihaela Buzărnescu a perdu devant la n° 1 mondiale Iga Swiatek. Samedi, Irina Begu jouera contre Iga Swiatek, alors que Mihaela Buzarnescu affrontera Magda Linette, et aussi le match de double Magdalena Frech/Alicja Rosolska – Andreea Mitu/Andreea Prisăcariu. Pour sa part, la meilleure joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n’est pas disponible pour cette compétition, mais il en va de même pour Monica Niculescu, Raluca Olaru, Gabriela Ruse et Jaqueline Cristian. Dans les matchs directs contre la Roumanie, la Pologne arrive en tête avec un score de 4-2.