Tag: PME

  • Perspectives économiques en 2022

    Perspectives économiques en 2022

    Si lors des crises précédentes, qu’il s’agisse de celle
    de 1996 à 1997, ou encore de celle de 2008 à 2009, l’économie roumaine avait eu
    besoin de 5 à 6 années pour se redresser, cette fois le PIB est parvenu à regagner
    son niveau d’avant la pandémie bien plus rapidement, soit juste après un an et
    demi depuis le début de la crise. En effet, après une baisse de 3,7 % en 2020,
    l’économie roumaine a connu une reprise dynamique, enregistrant une croissance
    de 6,3 % à la fin de l’année dernière.






    Cependant, si la reprise économique est particulièrement
    rapide, elle s’accompagne d’une montée des pressions inflationnistes, dont les
    causes sont à trouver aussi bien en interne que dans la conjoncture externe. C’est
    pour cette raison que les analystes semblent vouloir tenir à l’œil le niveau de
    l’inflation, une inflation dopée en outre par la hausse des prix de l’énergie
    et par des exigences salariales, deux phénomènes qui ne font qu’augmenter les
    pressions inflationnistes. Par ailleurs, plombée par un déficit commercial chronique,
    tout comme par un déficit budgétaire à la hausse, la tendance inflationniste
    semble avoir encore de beaux jours devant elle. Et il est vrai que la Roumanie se
    trouve depuis 2019 sur la sellette de la Commission européenne, en procédure de
    déficit excessif.








    L’année 2022 devrait être dès lors l’année des réformes
    structurelles, censées endiguer les déséquilibres macroéconomiques qui tendent
    à se creuser. Pourtant, 2022 se dessine plutôt comme l’année des contrastes, marquée
    par un approfondissement des déséquilibres économiques, comme nous l’annonce une
    analyse récemment publiée par un cabinet de conseil. L’analyse fait en effet
    état d’un écart croissant entre la hausse des prix à la consommation et la
    hausse des salaires, ce qui ne manquera pas d’entraîner la baisse de la
    consommation et celle du niveau de vie, tout comme un écart croissant entre les
    sphères publique et privée, entre les promesses et la réalité, entre les riches
    et les pauvres.








    Voici l’avis d’Adrian Negrescu, consultant économique : «
    Ce sera une année faite de contrastes, marquée par un écart grandissant entre l’augmentation
    des prix et le niveau des revenus, entre l’évolution de différents secteurs de
    l’économie, dont certains vont engranger des bénéfices, alors que d’autres
    seront en chute libre. Les plus touchés seront le plus probablement les entreprises
    exportatrices, plombées par une demande à la baisse, à cause de cette terrible
    crise sanitaire qui semble ne plus vouloir nous quitter. Ce sera aussi l’année
    des contrastes entre les revenus du secteur public et ceux du secteur privé
    car, ne l’oublions pas, dans le public, alors même que les salaires sont gelés,
    ce qui s’apparente à une baisse de fait du pouvoir d’achat sur fond
    d’inflation, les salaires sont tout de même garantis, ce qui est loin d’être le
    cas dans le secteur privé. Les chances
    de retrouver un meilleur emploi dans ce secteur, ou de percevoir une
    augmentation salariale, en 2022, s’amenuisent, me semble-t-il, de jour en jour,
    au vu des défis posés par l’inflation, et à cause de l’impasse financière.
    »








    Alors que 2021 aurait dû être l’année des réformes
    structurelles dans l’administration, dans les entreprises publiques, mais aussi
    dans les domaines des retraites, de la santé, de l’éducation et, plus
    largement, dans le domaine de l’assainissement budgétaire, pour diverses
    raisons le calendrier des réformes a été envoyé aux calendes grecques ou, plus
    précisément, repoussé jusqu’à la mise en application des réformes arrêtées dans
    le plan national de redressement et de résilience, convenu avec la Commission
    européenne. La seule « réforme » menée à bien l’année passée, soit la
    libéralisation complète du marché de l’énergie, s’est malheureusement traduite
    par une augmentation significative des prix, de l’inflation, et par les effets économiques
    indésirables qui en découlent.








    Y a-t-il malgré tout des raisons d’espérer en 2022
    ? Certes, le domaine du commerce en ligne, des affaires connexes, ou encore
    l’essor de la médecine privée semblent avoir de beaux jours devant eux, selon
    l’analyste Adrian Negrescu : « Pour ma part, je m’attends à une
    augmentation significative même dans le domaine agricole. Si nous allons
    bénéficier d’une bonne année climatique, nous pourrions enregistrer une
    production agricole similaire à celle de l’année dernière, soit l’une des plus importantes
    jamais enregistrées durant ces dernières années. En revanche, je mise sur un
    accroissement du déficit de notre balance commerciale, sur fond de baisse de
    l’exportation des produits manufacturés. Le secteur de l’informatique, des
    nouvelles technologies, va quant à lui poursuivre sa croissance. Mais beaucoup
    d’entreprises auront un accès de plus en plus difficile à la capitalisation, à
    l’argent frais et, par voie de conséquence, à la croissance et aux bénéfices.
    Dans le domaine de l’HORECA, je suppose que les acteurs économiques vont
    continuer à vivoter, à la limite de la survie, à l’instar de ce qu’ils ont
    connu en 2020 et 2021. Alors, voyez-vous, certains secteurs connaîtront sans
    doute la croissance, d’autres vont en revanche rester ou entrer dans le rouge.
    Nous verrons se développer une économie à plusieurs vitesses, et il est à
    parier que de très nombreuses entreprises seront obligées à déposer le bilan. En
    2021, nous avons eu près de 100.000 entreprises qui l’ont fait, mais je
    m’attends à un nouveau record en 2022. Evidemment, les plus touchées seront les
    PME. »









    La bonne nouvelle est tout de même que la plupart des acteurs
    économiques roumains semblent avoir tiré des leçons de la pandémie, en
    restructurant leurs activités et en débutant l’année de façon plus réaliste, nous
    rassure le même Adrian Negrescu. D’autre part, selon les analystes, les
    principaux défis auxquels le milieu d’affaires se verra confronter cette année demeurent
    la capacité du marché de travail à fournir des employés qualifiés, au même
    titre que la capacité des employeurs à proposer des salaires compétitifs.
    (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    Le Sénat plafonne les prix de l’énergie

    En Roumanie, les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques seront compensés d’ici la fin mars, selon une ordonnance d’urgence adoptée lundi par le Sénat. À l’unanimité, les sénateurs de tous les groupes parlementaires ont décidé qu’au cours de la période d’application de la loi, les tarifs de l’électricité seraient plafonnés à un maximum d’un leu le kilowatt et pour le gaz – à 0,37 lei le kilowattheure. Les consommateurs domestiques devraient bénéficier également d’une compensation de la facture d’électricité de 29 bani le kilowattheure et d’une réduction de la facture de gaz pouvant aller jusqu’à 33 % par mois. Sur demande, les consommateurs vulnérables pourront également reporter de six mois le paiement de leurs factures. Pour les petites et moyennes entreprises, la TVA a été réduite de 19 à 5 % et il a été décidé qu’elles seraient dispensées de payer les certificats verts et la contribution à la cogénération. Le sénateur Toma Petcu (PNL), explique :



    « Nous avons accru le niveau de compensation de 25 à 33 %, ce qui est vraiment important. Nous avons également relevé les plafonds jusqu’auxquels l’État peut accorder ces subventions, jusqu’à 1 500 Mégawatts pour l’électricité et jusqu’à 1 000 Mégawatts pour le gaz. Je pense qu’il est très important de donner au consommateur vulnérable la possibilité de reporter ses factures jusqu’à six mois. Nous avons tous déterminé qu’un plafond était nécessaire. La différence entre ce qui est plafonné jusqu’aux prix de référence est compensée et nous arrivons essentiellement aux valeurs que nos collègues du PSD ont proposées. Toutes les personnes morales peuvent avoir accès à ce régime de soutien. »



    Même s’il s’est prononcé en faveur d’un plafonnement des prix de l’énergie, le sénateur Daniel Zamfir (PSD) estime que dans sa forme actuelle, l’ordonnance d’urgence n’est pas applicable. Lors des débats en session plénière, il a noté que les propositions législatives des sociaux-démocrates, précédemment rejetées par un vote, auraient mieux résolu le problème de la hausse des prix de l’énergie :



    « Vous avez choisi, avec un orgueil incompréhensible, d’étouffer une bonne initiative, la nôtre, uniquement parce qu’elle vient du PSD ; vous n’avez plus le courage de reconnaître que cette compensation sera très difficile à appliquer et que les gens ne pourront pas en bénéficier. »



    La Roumanie enregistre la plus forte hausse des prix de l’électricité et du gaz de l’UE, a également déclaré le sénateur. Le prix du gaz a augmenté de 344 % ; une simple compensation était insuffisante. Le fait que tous les partis aient accepté notre initiative de plafonnement est une bonne chose, mais nous pensons que le niveau de ces plafonds est élevé. Nous espérons que la loi, une fois à la Chambre des députés, subira des changements au niveau de ces plafonds, a ajouté Daniel Zamfir. Le document prévoit également qu’il y aura une surimposition de 80 % des bénéfices des producteurs d’énergie, mais aussi un plafonnement à 5 % des coûts de transport et de distribution des bénéfices des fournisseurs. Conçu pour tempérer les hausses de prix dans le secteur de l’énergie, le projet d’ordonnance va maintenant à la Chambre des députés, pour le vote décisionnel.


    (Trad. : Ligia)


  • 05.02.2021

    05.02.2021

    Coronavirus -
    En Roumanie, le vaccin Astra Zeneca sera administré uniquement aux personnes
    âgées de 18 à 55 ans, comme cela a été fait dans d’autres pays européens. Le
    mois dernier, l’Agence européenne du médicament précisait qu’il n’y avait
    suffisamment de données sur l’effet de ce vaccin sur les personnes âgées de
    plus de 55 ans, mais qu’elle s’attendait que celles-ci soient protégées aussi,
    sur la base des données fournies par le producteur. Néanmoins, plusieurs Etats
    membres ont décidé ne pas administrer ce sérum à cette tranche d’âge. La
    Roumanie attend ce mois-ci une livraison de 800.000 doses de vaccin
    AstraZeneca. En attendant, 180 centres de vaccination supplémentaires seront
    ouverts à partir du 15 février, alors que la campagne nationale de vaccination
    anticovid se poursuit. Jusqu’ici plus de 620 000 Roumains se sont fait
    vacciner. Jeudi, on a démarré l’administration des doses produites par la
    compagnie Moderna, en parallèle avec le vaccin de Pfizer-BioNTech. Ce vendredi, près de
    2560 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 ont été rapportés en Roumanie,
    sur 31 000 tests effectués en 24h, et 73 décès. Sur les quelque 740 000
    Roumains malades de Covid-19 depuis le début de la pandémie, plus de 90% ont
    guéri.

    Voyages – Les
    autorités roumaines ont mis à jour la liste des pays à risque épidémiologique
    élevé, décidant d’imposer, à compter du 12 février l’obligation de présenter un
    test négatif au coronavirus fait au moins 72 heures avant l’entrée en Roumanie.
    De même, toute personne arrivant en Roumanie sera tenue à observer 14 jours de
    quarantaine. Y font exception les enfants âgés de moins de 3 ans, les personnes
    ayant reçu la seconde dose du vaccin contre le coronavirus et les personnes qui
    ont été dépistées positives au coronavirus les 90 jours avant l’arrivée en
    terre roumaine.




    Ecoles – Derniers
    préparatifs pour la rentrée scolaire en présentiel du 8 février. Le retour en
    classe se fera selon des normes strictes de protection sanitaire, en suivant 3
    scénarios correspondant au taux d’incidence des cas de contamination de chaque
    localité. Là où ce taux est inférieur à 1 cas par mille habitants en 14 jours,
    tous les élèves se rendront en classe, y compris à la maternelle. Dans les
    villes où le taux d’incidence est entre 1 et 3 cas par mille habitants cumulés
    en 14 jours, seuls les élèves du primaire et des années terminales de collège
    et de lycée feront des cours en présentiel, alors que le reste continuera à
    étudier en ligne. Enfin, selon le 3e scénario, là où il y a plus de
    3 cas de coronavirus confirmés par mille habitants, seules les maternelles et les
    classes du primaire pourront accueillir des élèves sur place. Pour rappel, cela
    fait presqu’une année que les élèves roumains font des cours en ligne, à
    l’exception de deux mois à la rentrée d’automne dernier, un aspect qui a
    suscité beaucoup de mécontentement dans les rangs des parents et des
    enseignants, des élèves aussi, tout comme parmi les ONG activant dans le
    domaine de l’éducation.




    Contrôle – Le
    premier ministre roumain Florin Cîțu enverra le Corps de Contrôle au ministère
    de l’Economie pour enquêter sur l’application d’une mesure visant l’octroi d’aides
    financières pour les PME. Cette décision
    a été prise suite à une discussion avec le ministre de tutelle, Claudiu Năsui,
    qui avait mis en garde antérieurement sur le fait que la mesure en question
    n’était pas efficace. Selon le ministre, cette initiative était censée aider
    les PME à financer des rachats d’appartements. Or, plus de la moitié des
    sociétés éligibles ont postulé pour faire de telles acquisitions. L’été
    dernier, le gouvernement libéral de Ludovic Orban avait approuvé un schéma de
    financement pour stimuler la relance des PME affectées par la crise engendrée
    par la pandémie, leur permettant de toucher des sommes allant de 50.000 à
    200.000 euros.






    Moldova – La
    présidente de la République de Moldova, la pro-européenne Maia Sandu, est en
    visite officielle à Paris. Jeudi, elle a rencontré son homologue français
    Emmanuel Macron, qui a exprimé son soutien pour la nouvelle présidente moldave,
    l’exhortant à faire des « réformes courageuses » afin de renforcer l’Etat de
    droit dans cette ex-république soviétique. Emmanuel Macron a également exprimé
    l’intention de Paris d’aider Chisinau à résoudre le conflit de la région
    séparatiste de Transnistrie, sise dans l’est de la République de Moldova. Par
    ailleurs, Maia Sandu a rencontré plusieurs hauts responsables français et des
    représentants du milieu des affaires français, dans une tentative d’élargir et de
    diversifier la coopération économique entre les deux pays.




    Météo – Aujourd’hui,
    en Roumanie, les températures sont trop élevées pour cette période de l’année.
    Le ciel est plutôt couvert sur le nord où l’on attend de la pluie. A la
    montagne on attend de la neige et de la giboulée. Le maxima pourraient aller
    jusqu’à 16 degrés. 10 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 24.11.2020 (mise à jour)

    24.11.2020 (mise à jour)

    Vaccination – En Roumanie, la stratégie de
    vaccination contre le coronavirus a été finalisée et sera approuvée dans les
    prochains jours en réunion du Conseil suprême de défense du pays, a fait savoir
    le président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a précisé que le plan d’action a
    été établi lors d’une réunion avec des spécialistes du domaine médical et que
    toutes les informations relatives à ce vaccin seront communiquées via un site
    officiel. Par ailleurs, les derniers chiffres des autorités font état de 7.750
    nouveaux cas de contamination au coronavirus en 24 heures en Roumanie. S’y
    ajoute le plus grand nombre de décès rapporté jusqu’ici, à savoir 196, portant
    le total de victimes à 10.370. Mardi, plus de1200 patients étaient en soins
    intensifs, une autre première pour le pays. Depuis le début de la pandémie, la
    Roumanie a rapporté un peu plus de 430.00 cas d’infection, dont plus de deux
    tiers ont guéri.






    Pandémie – L’OMS a salué l’annonce d’un 3e
    vaccin anticovid développé par l’Université d’Oxford en collaboration avec la
    compagnie Astra Zeneca. Selon les chercheurs britanniques, leur vaccin a une
    efficacité d’au moins 70% et peut aller jusqu’à 90% selon le schéma
    d’administration. De leur côté, les autres producteurs de vaccin, Pfizer en
    coopération avec BionTech et Moderana avaient annoncé que leurs produits
    avaient une efficacité de plus de 90% et respectivement de 95%. Mercredi, la
    Commission européenne doit signer un accord avec la compagnie pharmaceutique
    Moderna portant sur environ 160 millions
    de doses de son vaccin, a fait savoir la présidente de la CE, Ursula von der
    Leyen.




    Afghanistan – Le ministre roumain des AE, Bogdan
    Aurescu, a participé mardi à la Conférence Afghanistan 2020 co-organisées en
    ligne par la Finlande, l’ONU et le gouvernement afghan. Cette conférence a eu
    lieu dans un contexte politique crucial pour l’avenir de ce pays, vu que le 12
    septembre dernier, à Doha, les négociations avaient démarré en vue d’un accord
    politique ample et d’une paix durable. A cette occasion, le ministre Bogdan
    Aurescu a mis en évidence le rôle important de la Roumanie et sa contribution
    aux efforts de stabiliser le pays, y compris par la participation à la mission
    de l’OTAN Resolute Support. Il a aussi mentionné le soutien accordé par
    Bucarest à l’Afghanistan par des rapports bilatéraux, avec un accent mis sur
    l’éducation, entre autres par des bourses d’étude accordées aux ressortissants
    afghans. Enfin, Bucarest accordera une contribution bénévole de 50.000 euros à
    l’UNICEF censée financer la mise en place de projets éducationnels pour les
    jeunes d’Afghanistan, a encore précisé le chef de la diplomatie roumaine.

    PME – La CE
    a approuvé le schéma d’aide d’Etat pour la Roumanie d’une valeur toatle de
    1,043 milliards de lei (216 millions d’euros) que Bucarest a demandé pour
    soutenir les PME dont l’activité a été affectée par la crise de coronavirus.
    Selon un communiqué de l’Exécutif communautaire, le schéma a été adopté sur la
    base du Cadre temporaire pour les mesures d’aide d’Etat. Son objectif est d’aider
    les PME à surmonter le déficit de liquidités auquel elles sont confrontées à
    cause de la pandémie est à s’assurer que celles-ci ont des sources diversifiées
    de financement.






    Météo – Dans les 24 prochaines heures il
    fera assez froid sur l’ensemble du territoire de la Roumanie. Le brouillard s’installera
    dans le nord-ouest, l’ouest et le sud-ouest. Les maxima iront de 2 à 13 degrés.

  • 28.09.2020  (mise à jour)

    28.09.2020 (mise à jour)

    Elections locales — Le président Klaus Iohannis a déclaré lundi que la victoire aux élections locales était avant tout la victoire de la démocratie roumaine, mais aussi une victoire sans précédent pour la droite. Le chef de lEtat a souligné que, vu la crise sanitaire, le bon taux de participation à ce scrutin montre que la société agit avec maturité et sagesse. Les Roumains ont voté pour une nouvelle direction, celle du bon sens, du respect envers le citoyen, de la démocratie, a ajouté le président Iohannis. Il a félicité le PNL et l’Union Sauvez la Roumanie – PLUS pour le succès remporté lors des élections de dimanche et les a appelés à poursuivre la coopération afin qu’une majorité parlementaire puisse prendre contour après les législatives de décembre.


    Les résultats partiels du scrutin local qui a eu lieu dimanche en Roumanie montrent la défaite de la maire sociale-démocrate sortante de Bucarest, Gabriela Firea, devant le candidat indépendant Nicuşor Dan, soutenu par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie. Après le dépouillement de 95% des votes exprimés, Nicuşor Dan a remporté 42,78% des suffrages et Gabriela Firea 37,95%. Les candidats soutenus par le PNL et l’USR se sont adjugé trois des six arrondissements de la capitale roumaine, dans les trois autres, des candidats de gauche sont arrivés en tête du scrutin. La participation de l’électorat a dépassé les 46% à ces élections qui ont décidé les titulaires de 41 mandats de présidents de conseils départementaux, plus de 1.300 mandats de conseillers départementaux, 40.000 mandats de conseillers locaux et quelque 3.200 mandats de maires des villes et communes. A l’échelle nationale, le Parti social-démocrate semble avoir remporté 20 conseils départementaux sur un total de 41, le PNL – 17, et l’Union démocrate magyare de Roumanie – 4.



    Budget – Le déficit budgétaire de la Roumanie est passé à 5,18% du PIB après les huit premiers mois de 2020, contre les 2,1% enregistrés à la même période de lannée dernière, selon les données rendues publiques, lundi, par le ministère des Finances. Plus de la moitié du déficit s’explique par les mesures de lutte contre la crise provoquée par lépidémie de Covid-19, précise la même source. Selon les estimations officielles, le déficit budgétaire atteindra les 8,6% du PIB cette année, 5 points de pourcentage étant directement liés à la période de crise que traverse la Roumanie, note l’agence de presse Agerpres.



    Financement – La Commission européenne a approuvé la modification du programme opérationnel “Compétitivité” en Roumanie, en réorientant un financement de 550 millions deuros du Fonds de cohésion pour atténuer les effets négatifs de la crise provoquée par le coronavirus sur léconomie. Selon un communiqué de la CE, 120.000 petites et moyennes entreprises ainsi que certaines initiatives visant la numérisation et l’éducation en ligne devraient bénéficier de ces fonds. La Commission rappelle que la Roumanie a déjà mobilisé des fonds européens d’un montant de 350 millions deuros dans le secteur de la santé, pour soutenir les personnels en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Grâce à linitiative dinvestissement en réaction au coronavirus, un total de plus de 900 millions deuros est actuellement mobilisé, au titre des fonds de la politique de cohésion, pour faire face à la crise actuelle et à ses effets en Roumanie.



    Parquet européen – La Cour de justice de lUnion européenne a accueilli ce lundi la cérémonie marquant le début officiel des activités du Parquet européen. La cheffe du Parquet européen, la Roumaine Laura Codruța Kovesi et les 22 procureurs représentant les États membres participant à cette coopération renforcée, se sont engagés à exercer leurs fonctions « en pleine indépendance dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble ». Par l’accord conjoint, daté du 16 octobre 2019, le Parlement européen et le Conseil de lUnion européenne ont nommé Laura Codruţa Kovesi premier chef du Parquet européen. Dans le même temps, le Conseil de lUnion européenne, par décision du 27 juillet 2020, a nommé les premiers procureurs européens du Parquet européen. Le Parquet européen est un organe indépendant de lUnion chargé de rechercher, de poursuivre et de renvoyer en jugement les auteurs dinfractions portant atteinte aux intérêts financiers de lUnion (fraude, corruption, fraude transfrontière à la TVA supérieure à 10 millions deuros, par exemple). À cet égard, le Parquet européen diligentera des enquêtes, effectuera des actes de poursuite et exercera laction publique devant les juridictions compétentes des États membres. Le Parquet européen est basé à Luxembourg.



    Tennis – 4 joueuses de tennis roumaines seront présentes, mardi, au premier tour du tournoi du Grand Chelem à Roland Garros. Ana Bogdan (93e WTA) rencontrera la Hongroise Timea Babos (107e WTA), Monica Niculescu (141e WTA) aura pour adversaire l’Américaine Danielle Collins (57e WTA). Sorana Cirstea (83e WTA) jouera contre Elena Rybakina, du Kazakhstan (18e WTA), tandis que Irina Bara (142e WTA) affrontera la Croate Donna Vekic ( 30e WTA). Mercredi, deux autres Roumaines, Simona Halep (2e WTA) et Irina Begu (72e WTA) seront adversaires au deuxième tour du tournoi. Halep, principale favorite de Roland Garros, a vaincu Begu en août dernier, en demi-finale, à Prague. Huit Roumaines joueront dans lépreuve de double du tournoi de Roland Garros, qui a débuté dimanche: Raluca Olaru, Monica Niculescu, Irina Begu, Andreea Mitu, Irina Bara, Ana Bogdan, Patricia Ţig et Sorana Cîrstea. A l’épreuve de double masculin, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, tête de série n°12, affronteront le duo Cristian Garin (Chili) / Pedro Martinez (Espagne).



    MétéoDans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera généralement instable, mais chaud pour cette période de l’année. Les météorologues ont émis une alerte jaune à linstabilité atmosphérique valable jusqu’à mardi après-midi et qui concerne le sud, lest, le centre et le nord de la Roumanie. Le ciel sera variable, temporairement nuageux. Des averses orageuses seront signalées localement. Les températures maximales seront comprises entre 21° et 29°.

  • Info business

    Info business

    Sévèrement touché par le contexte pandémique actuel, le secteur du tourisme
    affiche des chiffres à la baisse par rapport aux années précédentes. Ainsi, les
    arrivées dans les établissements d’hébergement touristique enregistrées en
    juillet ont été de 44,4% inférieures à celles recensées à la même période de
    l’année précédente, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Sur le
    nombre total des touristes enregistrés, les Roumains ont représenté 96,7%, tandis
    que sur l’ensemble des 3 pourcentages de vacanciers étrangers, la plupart
    étaient des citoyens européens. Quant à la durée moyenne des séjours
    répertoriés en juillet, celle-ci a été de 2,7 jours dans le cas des Roumains et
    de 2,2 jours dans le cas des touristes venus d’ailleurs.


    La pandémie de coronavirus a fait
    plonger le trafic aérien de 61,9% durant le premier semestre de l’année en
    cours. Selon l’Institut national de la statistique, le nombre de passagers a chuté
    de 10.700.000 à 4.100.000. Le trafic le plus intense a été rapporté sur les
    aéroports Henri Coanda de Bucarest, Avram Iancu de Cluj et Traian Vuia de
    Timisoara. A titre d’exemple, l’aéroport international de la capitale roumaine
    a enregistré à lui tout seul 49,2% du nombre total des embarquements de
    Roumanie. Disons également que les aéroports et les gares routières du pays seront
    dotés de scanners à hauteur de 11 millions d’euros afin de pouvoir contrôler
    aux rayons X tous les bagages des passagers et de détecter automatiquement les
    substances explosives. Un des premiers aéroports à bénéficier d’un tel
    équipement a été l’aéroport international de Iasi, dans le nord-est. Prochain
    sur la liste- l’aéroport de Cluj, dans le nord-ouest, et puis celui de Suceava,
    dans le nord-est. L’aéroport international Henri Coanda de Bucarest sera doté
    d’une telle technologie en fin d’année.




    Par ailleurs, le fabricant allemand de
    pneus et de composantes automobiles Continental a annoncé une diminution de
    plus d’un milliard d’euros de ses coûts d’ici 2023. La compagnie souhaite
    mettre en place un calendrier de restructurations qui touchera 30.000 emplois
    dans le monde entier, selon Bloomberg. L’agence de presse roumaine Agerpres
    rappelle que, fin 2018, 20.000 salariés roumains travaillaient pour
    Continental, dont un tiers était représenté par des ingénieurs et des informaticiens
    travaillant dans les centres de recherche et de développement du producteur
    allemand. Continental Roumanie détient sept unités de production et quatre
    centres d’ingénierie à Timisoara, Sibiu, Carei, Nădab, dans le
    département d’Arad, Brasov et Iasi.




    Lancé par le gouvernement libéral, le
    programme IMM Invest a permis aux petites et moyennes entreprises roumaine
    d’avoir accès à plus de 12 milliards de lei, soit plus de deux milliards et
    demie d’euros. Aux dires de Dumitru Nancu, à la tête du Fonds national de
    garantie des crédits pour les PME, plus de la moitié des crédits accordés, à
    savoir 51%, a été allouée aux investissements.




    D’autre part, les Agences
    départementales pour l’occupation de la main d’oeuvre et l’Inspection générale
    de l’immigration ont conclu un protocole afin d’offrir du soutien aux
    travailleurs étrangers extra communautaires de Roumanie dont les contrats de
    travail ont cessé avant le délai prévu. A cette occasion, la ministre du Travail, Violeta
    Alexandru, a remarqué le manque de coordination entre les différentes
    institutions publiques dans le sens que l’Inspection générale de l’immigration
    prend acte des contrats suspendus sans aider par la suite, les personnes
    concernées, à trouver du travail. Or, au terme du nouveau protocole, à chaque
    fois qu’un travailleur se verra suspendre le contrat avant le terme stipulé,
    l’Inspection sera obligée à contacter l’Agence départementale pour l’occupation
    de la main d’œuvre pour aider la personne concernée à trouver un autre emploi. Placée
    sous la tutelle du ministère de l’intérieur, l’Inspection générale de l’immigration
    est la première institution de Roumanie habilitée à enregistrer un contrat
    achevé avant le délai prévu initialement. (Trad: Ioana Stancescu)

  • Coup de main aux entreprises roumaines

    Coup de main aux entreprises roumaines

    Le Gouvernement roumain prévoit la mise en place d’un dispositif permettant de garantir les crédits à l’intention des grandes entreprises, selon le modèle du programme IMM Invest, au bénéfice des petites et moyennes entreprises. Mercredi soir, le premier ministre, Ludovic Orban, a affirmé que ce dispositif deviendrait opérationnel probablement dans deux semaines tout au plus, le temps que la Commission européenne se prononce.

    Le chef du cabinet de Bucarest sur les principes de ce programme :« Il s’agit d’un schéma permettant de garantir les crédits à hauteur de 90% et de subventionner 50% des taux d’intérêts. Prévu initialement à hauteur de 8 milliards de lei, soit plus de 1,6 milliards d’euros, le plafond pourrait augmenter, en fonction du nombre de demandes. Et puisque tout schéma d’aides publiques nécessite l’accord de Bruxelles, on attend que la Commission européenne donne son aval. On a déjà discuté du sujet avec les responsables communautaires et on reste optimistes. Une fois obtenu le feu vert de la Commission, on mettra en place l’acte réglementaire et le schéma deviendra opérationnel. »

    Lors d’une allocution la semaine dernière, le ministre des Finances, Florin Cîtu, annonçait que le plafond alloué au programme de soutien des grandes entreprises, y compris des celles affiliées ou partenaires recensant plus de 250 salariés, pourrait se monter jusqu’à 28 milliards de lei, soit 5,8 milliards d’euros. Aux dires du ministre des Finances, de cette manière, toutes les entreprises de Roumanie auront droit à des crédits de financement. Quant au programme IMM Invest à l’intention des PME dont le chiffre d’affaires dépassait en 2019 les 20 millions de lei, soit 4,1 millions d’euros, le gouvernement se dit prêt à accroître le budget afin de tripler le nombre des sociétés qui puissent en bénéficier.

    Selon Florin Cîtu, le programme peut soutenir 40.000 entreprises tout au plus et, en cas de demande supplémentaire, un supplément pourra être accordé au moment du prochain collectif budgétaire. Mercredi, le chef de l’Etat, Klaus Iohannnis, a promulgué la loi sur la mise en œuvre de l’ordonnance d’urgence visant le programme de soutien aux PME. Pour cette année, le total des garanties publiques dont les entreprises pourront bénéficier pour se voir accorder des crédits sera plafonné à 30 milliards de lei, soit 6,2 milliards d’euros. (trad. Ioana Stancescu)

  • Mesures pour relancer l’économie roumaine

    Mesures pour relancer l’économie roumaine


    La politique des intérêts de la Banque nationale de
    Roumanie (BNR) doit être prudente, estime Eugen Rădulescu, le chef de la Direction de
    la stabilité financière de l’institution. A son avis, la réduction plus
    agressive des taux d’intérêt pourrait entraîner une chute quasi immédiate du
    taux de change et mettrait à mal la confiance des partenaires étrangers.








    La dimension des déficits budgétaire et de compte
    courant, tout comme la perspective de leur augmentation ont déterminé les plus
    importantes agences de notation à changer de vision quant à leur évaluation de
    la Roumanie de stable à négative, ce qui la rapproche de la sortie des rangs
    des pays recommandés pour y investir. C’est ce qu’écrit dans une tribune de
    presse le même Eugen Rădulescu. Si cela arrivait, ce serait terrible pour
    l’économie roumaine, estime-t-il, car sa capacité de financer le déficit sur le
    marché extérieur serait sévèrement affectée, alors que le coût des crédits
    s’envolerait. Plus encore, le représentant de la BNR précise que la Roumanie
    est entrée dans cette période de pandémie sans réserves budgétaires, ni
    sanitaires. Selon lui, la BNR a fait preuve de prudence, en augmentant les
    liquidités du système bancaire et en réduisant le taux directeur.






    Par ailleurs, après sa réunion de jeudi, le gouvernement
    de Bucarest a fait savoir que le programme destiné aux PMEs (IMM Invest) avait
    été amélioré et s’est dit prêt à renforcer le budget alloué, si bien que d’ici
    trois semaines le nombre des compagnies bénéficiaires devrait tripler.
    Jusqu’ici plus de 3000 PME ont contracté des financements par ce programme,
    soit un total de 2,5 milliards de lei (environ 520 millions d’euros). De son
    côté, le ministre des Finances, Florin Cîţu, a précisé que le programme pouvait
    soutenir un maximum de 4000 compagnies, mais, si cela s’avérait nécessaire, de
    nouvelles sommes seraient prévues dans le prochain collectif budgétaire. Et
    c’est toujours jeudi que le gouvernement a adopté un mémorandum jetant les
    bases d’un programme similaire de soutien financier aux grandes compagnies.






    Le ministre des Finances Florin Cîţu a ajouté : «
    Nous y avons inclus une catégorie qui a été laissée de côté : les
    compagnies affiliées et les partenaires et celles qui ont plus de 250 employés.
    Désormais, toutes les compagnies de Roumanie peuvent avoir accès à ce
    financement. »






    Notons pour terminer que l’enveloppe allouée au programme
    destiné aux grandes compagnies est de 8 milliards de lei (environ 1,6 milliards
    d’euros). Le programme sera opérationnel d’ici un mois tout au plus. (Trad.
    Valentina Beleavski)



  • 08.05.2020 (mise à jour)

    08.05.2020 (mise à jour)

    Economie — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré vendredi que le déficit budgétaire de la Roumanie serait plus grand que prévu et qu’il devra être financé. Le chef de l’Etat a eu une réunion avec le premier ministre Ludovic Orban, le ministre des Finances Florin Cîţu et le gouverneur de la Banque centrale Mugur Isărescu, afin d’évaluer la situation économique dans le contexte de la crise générée par l’épidémie de Covid-19. Klaus Iohannis a précisé que des mesures particulièrement cohérentes étaient nécessaires pour une reprise de l’économie, actuellement en situation de crise. Il a affirmé que des solutions avaient été trouvées qui peuvent être mises en œuvre, si toutes les parties concernées travaillent ensemble. Le chef de l’exécutif avait eu une nouvelle réunion avec les ministres responsables de l’économie pour finaliser le plan de relance économique après la crise.



    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, 898 personnes sont décédées des suites du Covid-19, avec un nombre total de personnes infectées qui dépasse les 14.800, dont plus de 6.400 ont guéri. 312 nouveaux cas ont été enregistrés ce vendredi. Quant aux Roumains de l’étranger, 2.444 ont été testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie et en Espagne. Depuis le début de la pandémie, 96 ressortissants roumains vivant à l’étranger ont perdu la vie, la plupart au Royaume-Uni. D’autre part, un nouvel hôpital de campagne pour le Covid-19 a été inauguré à Bucarest. Il pourra accueillir 500 personnes présentant des formes légères de la maladie.



    PME — L’Union européenne a approuvé une aide de 750 millions d’euros pour les PME de Roumanie. L’Etat roumain sera cofinanceur et, en comptant l’éventuelle contribution des bénéficiaires, on devrait atteindre un fonds total de soutien aux PME d’un milliard d’euros, a annoncé le ministre roumain des Fonds européens Marcel Boloş. Le ministre a aussi précisé que les règles pour accéder aux fonds étaient en cours de finalisation.



    Victoire — Sur la toile de fond de la pandémie de coronavirus, les Etats européens ont marqué ce vendredi, par des cérémonies discrètes, la Journée de la Victoire – les 75 ans écoulés depuis la victoire des Alliés d’Europe dans la Deuxième Guerre mondiale. Le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a remercié les forces armées alliées qui continuent de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre les défis actuels à l’adresse de la sécurité, y compris dans la lutte contre la pandémie. L’OTAN a été forgé des ruines de la guerre, construit sur le pont incassable entre l’Europe et l’Amérique du Nord et cimenté par notre promesse solennelle de nous protéger mutuellement — Tous pour un et un pour tous. 30 amis et alliés. Ensemble, plus puissants », a conclu Stoltenberg dans un message vidéo. Jeudi, les ministres des Affaires étrangères de neuf Etats, y compris la Roumanie et les Etats-Unis, ont signé une déclaration commune pour commémorer la fin de la guerre et pour apporter un hommage aux victimes et aux soldats qui ont lutté pour vaincre le régime nazi et pour mettre fin à l’Holocauste.



    PIB — La contribution de la Roumanie au PIB total de l’UE a été, l’année dernière, de 1,6%, à égalité avec la République tchèque, mais plus importante que celle du Portugal — 1,5%, ou de la Grèce — 1,3%, indiquent les données publiées ce vendredi par Eurostat. Le PIB interne de la Roumanie a été d’environ 223 milliards d’euros. Au niveau de l’UE, cet indicateur a été de 13.900 milliards d’euros. Environ un quart a été généré par l’Allemagne, suivie par la France, l’Italie et l’Espagne. Eurostat met en garde que cette année, au niveau communautaire, on s’attend à une baisse abrupte de l’économie, en raison des restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de Covid-19.



    Infrastructure — L’exécutif communautaire continuera à investir dans l’infrastructure ferroviaire « partout dans l’Union européenne », parce que ce type de transport est le plus durable, a déclaré, vendredi, la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, dans un dialogue en ligne avec les citoyens. Elle a souligné que le transport en train a peu de rejets, il déplace de grands volumes et l’infrastructure existe, il suffit de la moderniser. Adina Vălean a ajouté qu’une partie des fonds destinés au redressement économique devraient être alloués prioritairement à cet effet.

  • 08.05.2020

    08.05.2020

    Economie – Une réunion est prévue aujourd’hui concernant la situation économique du pays entre le président Klaus
    Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban, le ministre des Finances Florin Cîţu et le gouverneur
    de la Banque centrale Mugur Isărescu. Le chef de l’exécutif a déjà eu une réunion
    avec une partie de son cabinet concernant la relance économique après la crise
    sanitaire. Le premier ministre attend, par ailleurs, les propositions de ses
    ministres à faire figurer dans l’acte normatif qui fera la transition, le 15
    mai, entre l’état d’urgence et l’état d’alerte. Ces règles seront soumises au
    débat public, pour que les employeurs et les compagnies qui reprendront leur
    activité le 15 mai puissent exprimer leur opinion. En parallèle, des
    spécialistes de santé publique et de sécurité au travail sont en train de
    finaliser les règles spécifiques qui vont encadrer le fonctionnement du transport
    public, des commerces, salons de coiffure, centres de beauté et salons
    dentaires après la levée du confinement.




    Parmi les mesures déjà évoquées par les
    autorités, M. Orban a parlé du maintien de l’indemnisation de chômage technique
    dans les domaines où la reprise de l’activité attendra encore ou bien le
    paiement du congé de parentalité jusqu’à la fin de l’année scolaire. En plus, l’exécutif
    dit avoir identifié des sources de financement pour assurer des tablettes
    numériques aux élèves qui n’ont pas accès aux cours en ligne. De même, les
    personnes à faible revenu se verront mettre à disposition des masques de
    protection, obligatoires dans les espaces fermés après le 15 mai.






    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, les décès liés au Covid-19 comptent
    898 personnes, avec un nombre total de personnes infectées qui dépasse les 14.800, dont plus de 6.400 ont guéri. Quant aux Roumains de l’étranger, 2.444 ont été
    testés positifs au Sars-Cov-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie et
    en Espagne.






    PME – L’Union européenne a approuvé une aide de 750 millions s’euros pour
    les PME de Roumanie. L’Etat roumain sera co-financeur et, en comptant l’éventuelle
    contribution des bénéficiaires, on devrait atteindre un fonds total de soutien
    aux PME d’un milliard d’euros, a annoncé le ministre roumain des Fonds
    européens Marcel Boloş. Le ministre a aussi précisé que les règles pour accéder les fonds étaient
    en cours de finalisation.




    8 mai – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, prendra part aujourd’hui
    à la Réunion informelle du Conseil de sécurité de l’ONU, organisée par
    visioconférence à l’occasion des 75 ans écoulés depuis la fin de la Deuxième
    guerre mondiale. Hier, les ministres des Affaires étrangères de neuf Etat, y
    compris la Roumanie et les Etats-Unis, ont signé une déclaration commune à l’occasion
    de la commémoration de la fin de la guerre pour apporter un hommage aux
    victimes et aux soldats qui ont luté pendant la déflagration. Dans le contexte
    de pandémie de coronavirus, les cérémonies du 8 mai – Victoire de 1945 – sont plutôt
    discrètes en Europe.




    Moldavie – La Cour constitutionnelle de République de Moldova a suspendu
    l’entrée en vigueur d’un accord de prêt de 200 millions d’euros par la Russie. La
    décision a suscité le mécontentement du président socialiste pro-russe Igor
    Dodon, qui a accusé l’instance de faire des jeux politiques. Réaction aux
    antipodes du côté de l’opposition, qui ont loué les juges pour être restés
    correctes malgré les pressions subies. L’accord de prêt avait été ratifié par
    le Parlement moldave suite aux votes du Parti des socialistes et du Parti
    démocrate. L’opposition avait averti que l’accord avec Moscou permettait de
    compter les retards de paiements des certaines compagnies comme dette de la
    Moldavie. La dette accumulée par la région séparatiste de Transnistrie pour le
    gaz livré par la Russie, qui dépasse les 6,5 milliards de dollars, aurait
    notamment pu devenir une dette de l’Etat moldave.




    Météo – Le temps est beau, mais frais pour cette période de l’année en
    Roumanie. Des nuages couvrent la moitié est du pays et le vent est faible à
    modéré sur l’est et le sud-est et en montagne. Les températures maximales vont
    de 13° à 22°, avec 17° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • Quand la relance économique se produira-t-elle?

    Quand la relance économique se produira-t-elle?

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le gouvernement libéral de Ludovic Orban se disent persuadés que le pays se remettra vite après l’actuelle crise économique provoquée par le coronavirus. Les responsables de Bucarest prévoient même une relance économique à la fin d’une brève période de contraction. Plusieurs domaines ont repris ces jours-ci leurs activités et, à en croire aux dires du ministre des Finances, Florin Cîtu, les mesures gouvernementales de soutien, telles celles à l’intention des PME, commencent à porter leurs fruits: A la différence de la crise de 2008, cette fois-ci, ce fut à notre gouvernement et non pas aux entreprises de financer la mise en activité partielle d’une grande catégorie de salariés. Du coup, les compagnies disposent d’un budget qu’elles peuvent utiliser autrement. On a mis en place deux mesures principales: le chômage partiel et le programme d’investissements à l’intention des PME et des grandes compagnies ayant conservé leurs capacités de production. Les emplois n’ont pas été supprimés, les gens peuvent reprendre leur travail, les entreprises continuent à fonctionner, elles n’ont pas été contraintes à fermer leurs portes comme ce fut le cas lors des crises économiques précédentes.

    Présent à une réunion avec les représentants du milieu des affaires, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est penché sur un plan de relance économique. L’occasion pour le leader roumain de plaider en faveur d’une croissance massive des investissements publics dans l’infrastructure, avec un accent particulier sur les produits autochtones.Parmi les priorités du projet de relance économique que le gouvernement essaie de mettre en place figure la croissance massive des investissements dans toutes les catégories d’infrastructure – énergétique, transport ou santé. On parle d’un projet de reconstruction économique du pays. Les produits autochtones de qualité représentent une ressource en soi qu’on se donnera la peine de mieux promouvoir. On soutiendra aussi des investissements significatifs dans des secteurs clé de l’économie tels l’agriculture, l’industrie alimentaire, la sécurité énergétique et sanitaire.

    La politique de relance économique n’a pas l’air de convaincre les représentants de l’opposition. Le porte-parole du PSD, Lucian Romascanu, affirme que: On voudrait rappeler à Monsieur le président Iohannis que le Parlement qu’il n’arrête pas de critiquer, a voté en faveur d’une série de mesures économiques et sociales, telles le report de paiement des mensualités bancaires sans percevoir des intérêt sur les intérêts, le report de paiement des factures d’électricité, d’eau et de gaz et des loyers ou bien la mise en place d’une série de facilités fiscales au bénéfice des entreprises. Sur l’ensemble de ces lois, certaines, M. Iohannis a choisi de les faire revenir sur la table du Parlement, d’autres, le PNL les a contestées auprès de la Cour Constitutionnelle et d’autres, le chef de l’Etat tergiverse leur promulgation.

    Le mécontentement se fait sentir dans les rangs des partenaires sociaux aussi. Tout en saluant l’initiative du chef de l’Etat d’inviter pour des consultations les représentants du milieu des affaires, le Bloc National Syndical demande au chef del’Etat d’entamer un dialogue similaire avec les représentants des salariés également. (trad.Ioana Stancescu)

  • La relance de l’économie post-pandémie

    La relance de l’économie post-pandémie

    Selon le ministre roumain des Finances, Florin Cîtu, à l’issue de la crise actuelle, l’économie roumaine aura une structure modifiée, mais plus compétitive et plus efficace ; le pays a déjà adopté dès le départ des mesures censées soutenir les capacités de production. Fortement touchées par le contexte engendré par la pandémie de coronavirus, les PME se sont vu mettre à leur disposition un programme censé leur assurer des liquidités pour l’activité courante ou pour des investissements, à travers un financement garanti par l’Etat. Lancée dans un premier temps le 17 avril, mais bloquée dès son ouverture après que des centaines de milliers de personnes eurent essayé d’y accéder en même temps, l’application correspondant au programme d’investissement mentionné n’est devenue opérationnelle que le 28 avril. Dès le départ, presque 20.000 entrepreneurs se sont rendus sur cette plateforme en ligne pour bénéficier des avantages d’une telle initiative.

    Pourtant, selon le président d’honneur du Conseil des Petites et moyennes entreprises de Roumanie, Ovidiu Niculescu, le principe du premier arrivé, premier servi ne s’applique pas dans le contexte actuel. « L’entreprise qui fait la demande doit faire la preuve de ses capacités d’utiliser cet argent d’une manière productive afin d’en tirer profit, ce qui lui permettra, bien sûr, de rembourser le prêt. Le programme ne tient pas compte du domaine d’activité dans lequel l’entreprise en question est active ».

    Pour sa part, le chef du Fonds national de garantie des crédits pour les PME, Dumitru Nancu, affirme que ce sera aux banques de décider du nom des bénéficiaires :« 22 banques au total ont souscrit au fonds de financement de 15 milliards de lei (environ 3 milliards d’euros). Donc ce sera à la banque d’examiner le degré de solvabilité de l’entreprise. Une fois le crédit approuvé, la demande est envoyée au Fonds de garantie afin de se voir garantir le crédit à 90% et pour se voir accorder cette aide d’Etat. »

    Les coûts du financement seront subventionnés intégralement par l’Etat, et les montants qui peuvent être obtenus seront considérables. Les entrepreneurs qui souhaitent en profiter doivent faire une demande d’ici la fin de l’année et jusqu’à l’épuisement du fonds de 15 milliards de lei (environ 3 milliards d’euros). Le programme bénéficie du soutien politique de tous les partis parlementaires et son fonctionnement a été réglementé par un décret d’urgence adopté mardi par le Sénat.

    Par ailleurs, le ministère de l’Economie, de l’Energie et du Milieu des Affaires a décidé de prolonger de trois mois, jusqu’au 28 septembre, le délai pendant lequel les bénéficiaires du programme Start-Up Nation peuvent avancer des demandes de paiement ou de remboursement afférentes aux dossiers de financement approuvés dans la limite du budget. Cette décision a été prise afin de contrecarrer les effets économiques que subissent les PME, suite à la prolongation de l’état d’urgence, a précisé le même Ministère. Cette initiative qui fonctionne depuis 3 ans, est un coup de main offert par l’Etat aux entrepreneurs débutants.(trad. Ioana Stancescu)

  • 28.04.2020

    28.04.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – Les autorités roumaines ont émis une
    nouvelle Ordonnance militaire, la 10e depuis le début de l’état d’urgence
    le 16 mars. Le document prévoit l’assouplissement des restrictions de circulation
    pour les personnes âgées de plus de 65 ans, qui peuvent maintenant sortir de
    chez elles le matin, entre 7h et 11h, et
    le soir, entre 19h et 22h. Auparavant, le seul créneau horaire où leurs sorties
    étaient autorisées était 11h-13h. Le ministre de l’Intérieur
    Marcel Vela, a également annoncé la prolongation jusqu’au 15 mai de la suspension
    des vols commerciaux entre la Roumanie et 13 autres Etats. Par ailleurs, les maternelles,
    écoles et universités ne rouvriront pas avant l’automne. Les cours continueront
    en ligne jusqu’au 12 juin, date de fin de l’année scolaire. Seules les élèves en
    fin de cycle scolaire reprendront les cours brièvement, début juin, afin de
    préparer leurs examens, soit l’équivalent roumain du Brevet et le Baccalauréat. Côté chiffres, l’ont fait état actuellement en
    Roumain de plus de 11.600 infections au Sars-Cov-2, dont 3.400 personnes ont
    guéri et 650 sont décédées. 1.900 ressortissants roumains ont été testés
    positifs à l’étranger, la plupart d’entre eux en Italie, et 87 sont
    décédés.


    Liberté de la presse – L’avocat du peuple en Roumanie, soit l’équivalent du défenseur des
    Droits, exprime son inquiétude par rapport à la restriction à la liberté d’expression
    en Roumanie, après que plusieurs sites internet ont été fermés. Les sites en
    question étaient accusés de disséminer de fausses informations liées à la
    pandémie de coronavirus, informations qui auraient pu semer la panique parmi la
    population. L’avocat du peuple demande des éclaircissements en ce sens au
    Groupe de communication stratégique constitué au sein du gouvernement pour
    gérer la crise Covid-19 et précise que ni le décret d’institution de l’état d’urgence,
    ni celui qui prolonge cette mesure ne citent la liberté d’expression parmi les
    droits dont l’exercice pourrait se retrouver limité durant cette période. La
    fermeture des sites a été décidée par l’Autorité nationale pour la gestion et
    la régulation des communications (ANCOM) sur la base du décret présidentiel
    pour la prolongation de l’état d’urgence et suite à la proposition du Groupe de
    communication stratégique.




    PME – Le site internet imminvest.ro, qui permet de s’inscrire dans le
    programme national de financement des PME, est à nouveau fonctionnel. Le site
    avait été ouvert le 17 avril, mais il s’était bloqué peu après et n’a pas pu
    être accédé jusqu’à présent. IMM Invest est le plus ample programme gouvernemental
    de garantie des prêts bancaires pour les PME. Les inscriptions se dérouleront
    jusqu’à l’épuisement des fonds disponibles, soit 15 milliards de lei (environ 3
    milliards d’euro). 22 banques financeront des prêts ou des lignes de crédit
    pour des investissements de jusqu’à 10 millions de lei (plus de 2 millions d’euros),
    garantis par l’Etat à hauteur de 80%.




    Sécurité au travail – Les emplois roumains sont les plus dangereux de l’Union européenne :
    en 2017, 5,72 accidents mortels pour 100.000 travailleurs on eu lieu en
    Roumanie. C’est plus que le double de la moyenne européenne, qui est de 2,25
    accidents mortels pour 100.000 travailleurs, selon Eurostat. En 2017, au niveau
    de toute l’Union, on a compté 3.912 accidents mortels de travail. Les taux d’incidence
    les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie, Bulgarie, Autriche, au Portugal
    et en France, et les plus bas à Malte, aux Pays-Bas, à Chypre et en Estonie.
    Les chiffres ont été publiés à l’occasion de la Journée mondiale de la sécurité
    et de la santé au travail.






    UE – Les ministres européens de l’Intérieur se réunissent aujourd’hui par
    visioconférence avec, évidement, la crise sanitaire actuelle à l’ordre du jour.
    Une priorité est l’amélioration du trafic aux frontières nationales pour
    maintenir le fonctionnement du marché intérieur et la libre circulation des marchandises.
    Les ministres européens essayeront aussi de se coordonner quant à l’assouplissement
    ou à la suppression future des contrôles aux frontières. Par ailleurs, les ministres
    de l’Intérieur débattront sur l’éventuelle utilisation d’applications pour traquer
    les déplacements des personnes, dans le but de prévenir la propagation du
    coronavirus. Enfin, une information est prévue concernant la situation actuelle
    en matière de migration sur le continent européen.




    OTAN – Le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu se réunit
    en visioconférence avec ses homologues de Pologne, Jacek Czaputowicz, et de
    Turquie, Mevlut Cavuşoglu. Les trois ministres discuteront des priorités de l’OTAN
    dans le contexte international actuel, y compris des efforts des Alliés pour
    gérer la pandémie de coronavirus. La réunion fait suite à la dernière réunion
    des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN qui a eu lieu
    le 2 avril. L’échange prévu aujourd’hui se concentrera également sur le
    renforcement des efforts de découragement et de défense de l’Alliance sur les flancs
    Est et Sud du continent européen, ainsi que sur le soutien accordé aux pays
    partenaires. Le format de consultations trilatérales Roumanie-Pologne-Turquie a
    été initié en 2012, à l’initiative de Bucarest.




    Météo – Le temps est instable dans le nord, le centre et les régions de
    montagne de Roumanie, où il pleut. Partout ailleurs, il fait beau, avec des
    maximales entre 15° et 25°. 17° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 17.04.2020 (mise à jour)

    17.04.2020 (mise à jour)

    Pâques – Le président Klaus Iohannis s’est adressé aux Roumains vendredi à l’occasion des fêtes de Pâques. Le nombre de décès et d’infections est en augmentation dans le monde, a-t-il souligné, et l’épidémie continuera à progresser en Roumanie aussi. Toutes les restrictions restent en vigueur et toute transgression implique un risque majeur, avertit le chef de l’Etat. Dans le même temps, Klaus Iohannis a répété le message qu’il communique aux Roumains depuis plus d’une semaine déjà : restez chez vous pour les fêtes, ne rendez pas visite à vos amis ou à votre famille ces jours-ci, pour éviter le risque de l’infection au coronavirus. Le président a aussi demandé aux autorités de ne baisser aucunement leur vigilance dans la période à venir. Plus de 36.000 agents de police, gendarmes, pompiers, gardes-frontière et autres travailleurs du ministère de l’Intérieur, ainsi que la police locale et des militaires du ministère de la Défense nationale, seront mobilisés pendant les fêtes de Pâques orthodoxes. Ils seront sur le terrain tous les jours entre le 17 et le 20 avril pour contrôler le respect des mesures instaurées par les ordonnances militaires, ainsi que pour prévenir et lutter contre la criminalité dans toute autre situations qui mettrait en danger la sûreté des citoyens.

    Coronavirus en Roumanie – Les autorités roumaines font état, jusqu’à présent, de plus de 400 morts et plus de 8.000 cas d’infection au Sars-Cov-2, dont près de 1.000 enregistrés parmi le personnel médical, notamment de Suceava (dans le nord-est) et de Bucarest. Environ 1.500 personnes ont guéri jusqu’à présent. Le premier ministre Ludovic Orban a estimé que le pic de l’épidémie de coronavirus serait atteint en Roumanie entre le 1er et le 5 mai. C’est pourquoi M. Orban a demandé lui aussi aux citoyens de sortir de chez eux uniquement en cas de besoin urgent.

    Ordonnance militaire – Les autorités de Bucarest ont émis une nouvelle ordonnance militaire, la 9ème depuis le début de l’état d’urgence en Roumanie. Le document prévoit, entre autres, la prolongation pour 14 jours de la suspension des vols vers dix pays : Royaume-Uni, Irlande, Etats-Unis, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Allemagne, Turquie et Iran. Aussi, les marins sont exemptés du respect des normes d’isolement à l’entrée sur le territoire roumain s’ils ne présentent pas de symptômes liés à l’infection au nouveau coronavirus et sont soumis aux règles déjà en vigueur pour les chauffeurs routiers et pour le personnel navigant des compagnies aériennes. Les travailleurs transfrontaliers qui exercent leur activité à la frontière avec la Bulgarie seront eux aussi exemptés d’isolement, à condition de ne pas présenter de symptômes spécifiques au coronavirus. Par ailleurs, l’interdiction d’exportation de céréales et de produits dérivés introduite par une ordonnance précédente a été levée, car le stock national de sécurité alimentaire a entre temps été complété.

    Economie – Un programme national de soutien aux PME, qui pourront contracter des prêts bancaires sans frais à taux 0, démarre vendredi en Roumanie. L’Etat couvrira le taux d’intérêt et les frais bancaires de ces emprunts, pour une valeur totale de 15 milliards de lei (soit 3,1 milliards d’euro). Selon le ministre des Finances Florin Cîţu, ce programme s’adresse à toutes les PME de Roumanie, pas uniquement à celles affectées par la crise actuelle. C’est une manière de faire repartir l’économie roumaine et de soutenir environ 600.000 emplois, dans un premier temps, a précisé le ministre. Les entreprises qui veulent obtenir ce financement doivent s’inscrire sur le site imminvest.ro.

    Inflation – Le taux d’inflation annuel dans la zone euro a été de 0,7% au mois de mars, contre 1,2% enregistré en février 2020. L’inflation pour toute l’Union européenne a elle aussi connu une baisse entre février et mars de cette année : de 1,6%, elle est passée à 1,2%, selon les chiffres rendus publics par Eurostat. Les pays membres de l’UE avec le plus haut taux d’inflation sont la Hongrie et la Pologne (tous les deux avec 3,9%), suivis par la République Tchèque (3,6%) et la Roumanie (2,7%). Ce sont l’Espagne, l’Italie, Chypre et le Portugal qui ont recensé le taux d’inflation le plus bas de l’Union, soit 0,1%.

    Météo – Le temps reste particulièrement chaud pour cette période de l’année
    en Roumanie, notamment dans le sud du pays, où le vent soufflera fort et les
    maximas iront de 16 à 28°C. L’on attend des averses orageuses sur le relief et
    du vent fort en montagne.

  • 17.04.2020

    17.04.2020

    Ordonnance
    militaire
    – Les autorités de Bucarest ont émis une
    nouvelle ordonnance militaire, la 9ème depuis le début de l’état d’urgence
    en Roumanie. Le document prévoit, entre autres, la prolongation pour 14 jours de
    la suspension des vols vers dix pays : Royaume-Uni, Irlande, Etats-Unis, Autriche,
    Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Allemagne, Turquie et Iran. Aussi, les marins
    sont exemptés du respect des normes d’isolement à l’entrée sur le territoire
    roumain s’ils ne présentent pas de symptômes liés à l’infection au nouveau
    coronavirus et sont soumis aux règles déjà en vigueur pour les chauffeurs
    routiers et pour le personnel navigant des compagnies aériennes. Les
    travailleurs transfrontaliers qui exercent leur activité à la frontière avec la
    Bulgarie seront eux aussi exemptés d’isolement, à condition de ne pas présenter
    de symptômes spécifiques au coronavirus. Par ailleurs, l’interdiction d’exportation
    de céréales et de produits dérivés a été levée, car la sécurité alimentaire du
    pays devrait être assurée d’ici la prochaine récolte.




    Coronavirus
    en Roumanie
    – Le premier ministre Ludovic Orban a
    encore souligné le fait que le pic de l’épidémie de coronavirus n’avait pas encore
    été atteint en Roumanie et que cela devait se produire entre le 1er
    et le 5 mai. C’est pourquoi M. Orban demande à nouveau aux citoyens de sortir de
    chez eux uniquement en cas de besoin urgent. L’intention de l’exécutif est de
    permettre aux élèves et étudiants de finir l’année en cours selon le calendrier
    initial, y compris pour ce qui est des examens de fin d’année. Une réouverture
    des écoles est alors envisagée après le 15 mai. Les autorités roumaines font
    état, jusqu’à présent, de 8.067 cas d’infection au Sars-Cov-2, dont près de
    1.000 enregistrés parmi le personnel médical, notamment de Suceava (dans le
    nord-est) et de Bucarest. 1.508 personnes ont guéri et 400 sont décédées. Près
    de 22.000 personnes sont en quarantaine institutionnalisée et plus de 50.000 sont
    en isolément à domicile.




    Economie – Un programme national de soutien aux PME, qui pourront contracter
    des prêts bancaires à taux 0 sans frais, démarre aujourd’hui en Roumanie. L’Etat
    couvrira le taux d’intérêt et les frais bancaires de ces emprunts, pour une valeur
    totale de 15 milliards de lei (soit 3,1 milliards d’euro). Selon le ministre
    des Finances Florin Cîţu, ce programme s’adresse à toutes les PME de Roumanie, pas uniquement
    à celles affectées par la crise actuelle. C’est une manière de faire repartir l’économie
    roumaine et de soutenir environ 600.000 emplois, dans un premier temps, a
    précisé le ministre. Les entreprises qui veulent obtenir ce financement doivent
    s’inscrire sur le site imminvest.ro.




    Fête – Les chrétiens orthodoxes, qui comptent pour plus de 85% de la
    population de la Roumanie, ainsi que les catholiques de rite grec fêtent Vendredi
    saint aujourd’hui. Mais cette année les messes sont célébrées à huis clos, à
    cause des mesures strictes de distanciation sociale adoptées pour combattre la
    pandémie de coronavirus. Les fidèles peuvent toutefois les suivre en direct depuis
    chez eux, à la radio, à la télévision ou sur Internet.






    Coronavirus
    dans le monde
    – L’impact économique et social de la
    pandémie de coronavirus suscite de plus en plus d’inquiétudes, selon la presse
    internationale. Les experts cités par The
    New York Times estiment que c’est la fin de l’économie telle qu’on la
    connaissait et que le dégrée d’interdépendance des Etats sera sûrement repensé.
    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) anticipe une baisse
    dramatique de la demande de pétrole cette année en raison de la paralysie
    économique généralisée due au Covid-19 et confirme déjà « un choc
    historique, brutal, extrême et d’ampleur planétaire » pour le marché de l’or
    noir, relate le quotidien belge Le Soir.
    Stratfor, une des plus influentes
    sociétés américaines de renseignements, prévoit des récessions profondes et qui
    se prolongeront longtemps après la fin de la crise sanitaire en France, Italie,
    Espagne, Grèce et Portugal, ce qui générera une nouvelle vague de mouvements
    nationalistes perturbants. L’Europe a besoin d’un nouveau plan Marshall, d’investissements
    publics et privés immenses pour reconstruire l’économie et créer de nouveaux
    emplois, déclarait, une semaine avant le sommet des chef d’Etat et de
    gouvernement prévu le 23 avril, la présidente de la Commission européenne
    Ursula von der Leyen, citée par le quotidien italien La Repubblica. Euronews,
    de son côté, estimait que la Roumanie, où le système de santé est vétuste et sous-financé,
    a réussi avec un certain succès à s’approvisionner en fournitures médicales sur
    le marché international. La chaîne européenne d’information parle également de
    la création du programme RescEU, un centre de stockage européen pour l’achat et
    le stockage en commun.






    Météo – Il fait chaud en Roumanie pour cette période de l’année. Le ciel est
    variable, plutôt nuageux sur le nord du pays où l’on attend localement des averses.
    Les températures maximales vont de 18° à 25°, avec 19° à midi à Bucarest.