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  • Un nouveau leader pour le PSD

    Un nouveau leader pour le PSD

    D’ici novembre prochain, lorsqu’ils se réuniront en Congrès, les sociaux-démocrates auront un nouveau leader, car Victor Ponta, qui avait tenu les rênes du parti, ces cinq dernières années, a démissionné de cette fonction, pour prouver son innocence devant la justice. Il fait l’objet d’une enquête pénale, étant soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. Cette enquête est associée au dossier qui concerne son collègue de parti, le sénateur Dan Şova, ancien ministre des Transports dans le cabinet Ponta.



    Réunis mercredi à Bucarest, les membres du Comité Exécutif National de la principale formation au pouvoir ont décidé que Liviu Dragnea était la meilleure option pour l’intérim à la tête du parti. Sa rivale dans la compétition, Rovana Plumb, devrait assurer la présidence du Conseil National du PSD et garder ses fonctions ministérielles au sein du cabinet. En sa nouvelle qualité de chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea a assuré que le parti était uni et qu’il continuerait à appuyer l’Exécutif aux côtés de ses partenaires à la gouvernance, à savoir l’UNPR dirigé par Gabriel Oprea et la formation nouvellement créée, ALDE, Alliance des libéraux et démocrates.



    Liviu Dragnea : « Je me suis entretenu par téléphone avec monsieur Gabriel Oprea, qui soutient la formule approuvée par le Comité Exécutif National. Je lui a fait savoir notre volonté de collaborer honnêtement. Nous transmettons un message similaire à nos collègues de l’ALDE : le PSD demeure le même partenaire correct et loyal. Je pense qu’ensemble nous pouvons assurer la gouvernance de ce pays de sorte à en maintenir le taux de croissance économique. »



    Le fait que ce soit Liviu Dragnea qui assure désormais l’intérim à la direction du PSD amène un surcroît de stabilité au sein de cette formation politique, affirme Gabriel Oprea. Il réitère, dans un communiqué, son soutien au premier ministre Victor Ponta, mais aussi au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, dans la mise en oeuvre de tous les projets ayant trait à la sécurité nationale. A son tour, le coprésident de l’ALDE, Daniel Constantin, déclare que son parti poursuivra le partenariat avec le PSD.



    En ce qui la concerne, Alina Gorghiu, coprésidente du Parti national libéral, d’opposition, trouve que, malgré les déclarations, le PSD est miné par des conflits internes: « Je ne m’attends pas à une prochaine réconciliation entre les deux camps. Focalisés comme ils sont sur cette lutte pour la suprématie, la gouvernance devient une préoccupation marginale. Les disputes et la division inspirent de l’incertitude. Nous autres, nous souhaitons être une alternative à la gouvernance y compris par l’unité de cette construction. »



    Alina Gorghiu est d’avis que la situation à l’intérieur du PSD affectera l’action gouvernementale. C’est la raison pour laquelle elle a d’ailleurs demandé le remplacement du premier ministre. (trad.: Mariana Tudose)

  • 12.06.2015

    12.06.2015

    Motion – Le Parlement de Bucarest a rejeté aujourd’hui la motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le gouvernement du premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Seulement 194 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion qui accusait le chef du cabinet d’excès de pouvoir et de limiter le droit de vote des Roumains du pays et de l’étranger.



    Politique – Le premier ministre de la République de Moldova, Chiril Gaburici a démissionné aujourd’hui alors qu’il est accusé d’avoir falsifié son diplôme de Baccalauréat. Il a expliqué son geste affirmant que l’opinion publique devrait être préoccupée par les problèmes de l’Etat et non pas par ses diplômes d’études. Ce jeune homme d’affaires avait été investi en février par la coalition gouvernementale minoritaire des libéraux-démocrates et des démocrates, mais aussi grâce à l’appui des députés communistes pro-russes. Se déclarant pro-occidental, mais accusé d’inefficacité et de corruption, son cabinet avait été soumis à une contestation virulente. Dimanche dernier une dizaine de milliers de personnes était descendue dans les rues de la capitale pour demander la démission des leaders de la coalition après la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire de la République. La démission du premier ministre intervient deux jours avant les élections municipales. De l’avis des analystes, les grands enjeux du scrutin sont la mairie et le conseil municipal de la capitale, Chisinau. Selon les sondages sur les intentions de vote, l’actuel édile en chef, Dorin Chirtoaca, un promoteur du rapprochement de l’Occident et de la Roumanie disputera le deuxième tour du scrutin contre l’ex première ministre communiste Zinaida Greceanâi, soutenue par les socialistes pro-russes.



    FITS – Coup d’envoi aujourd’hui à Sibiu du plus important événement des arts du spectacle de Roumanie, le Festival international du théâtre. 10 jours durant, 2500 artistes et autres invités de 70 pays transformeront la ville en une immense scène où se dérouleront pièces de théâtre, spectacles de danse et de cirque, concerts de musique. Les 7 doigts de la main du Canada et le spectacle Le Cendrillon, une production du Theatre National de la communaute française de Belgique ainsi que le spectacle Carmen, du Théâtre Stabile de Turin comptent parmi les points forts à l’affiche du festival.



    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie est à Belfast où elle doit affronter l’Irlande du Nord dans un match de qualification à l’Euro 2016. Selon les commentateurs sportifs, ce match est une véritable finale du groupe F qui inclut aussi la Hongrie, la Finlande, la Grèce et les Iles Féroé. Après quatre victoires et une égalité en cinq matchs, les Roumains sont les leaders du groupe avec 13 points suivis par les Nord-Irlandais avec 12 points.


    Jeux – 147 sportifs de 22 disciplines (83 hommes et 64 femmes) représentent à partir d’aujourd’hui la Roumanie à la première édition de Jeux européens, accueillis par la capitale azérie Bakou. Des sportifs d’une cinquantaine de pays sont en lice pour décrocher 253 médailles. La compétition est un critère de qualification aux JO de l’année prochaine, au Brésil. La deuxième édition de Jeux Européens devrait se dérouler d’ici quatre ans aux Pays-bas, mais les autorités de ce pays ont annoncé cette semaine qu’elles renonçaient à l’organisation de cette compétition.



    Sondage – La perception sur la corruption généralisée s’est améliorée en Roumanie ces deux dernières années, selon une étude EY (anciennement Ernest&Young) – une des plus grandes sociétés de services professionnels du monde. Conformément à ce document dans les grandes entreprises, 4 salariés sur 10 affirment que la corruption est un phénomène généralisé. 58% des personnes interviewées ont affirmé que les entreprises avaient adopté des politiques anti-corruption et la moitié des Roumains considèrent utiles les sessions de formations anti-corruption. Les réponses illustrent une évolution positive de l’opinion des entreprises sur l’adoption de programmes anti-corruption et de suivi des conflits d’intérêts. L’étude EY « Fraud Survey » a été réalisé au niveau mondial sur un échantillon de 3800 salariés des grandes entreprises.

  • Le résultat de la motion de censure

    Le résultat de la motion de censure

    Aucune faille dans la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Parti Conservateur et le Parti libéral. Seulement 194 Sénateurs et députés ont voté en faveur de la motion de censure déposée par le Parti national libéral alors que le document avait besoin d’au moins 278 voix pour être adopté. Vu que les groupes parlementaires libéraux ne comptent que 173 élus, les initiateurs eux-mêmes étaient plutôt pessimistes à la veille du vote.

    L’appui de différents parlementaires indépendants, populaires, dissidents sociaux-démocrates ou ex-membres du parti populiste PP-DD ne s’est pas avéré décisif, vu que la deuxième force de l’opposition, l’Union démocratique des Magyars de Roumanie n’a pas entièrement rejoint la démarché libérale. Sur le plan politique, la motion n’est qu’un simple exercice d’image, même si ses thèmes étaient des plus graves. Les libéraux accusaient le premier ministre d’être responsable du désastre enregistré aux bureaux de vote aménagés à l’étranger lors du scrutin présidentiel de novembre 2014, lorsque des milliers de personnes n’ont pas pu exercer leur droit de vote, après avoir fait la queue patiemment pendant des heures. Les élus libéraux ont également reproché à Victor Ponta, l’absence d’une loi du vote par correspondance, censée prévenir de telles situations.

    Sous le titre Victor Ponta – démis pour excès de pouvoir et pour avoir bloqué les élections, la motion de censure accuse le Premier ministre social-démocrate d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora, majoritairement et traditionnellement favorable à la droite politique, dans le but de remporter lui-même le scrutin présidentiel. Le chef du cabinet de Bucarest a également été accusé d’avoir refusé l’organisation de scrutins partiels dans de nombreux départements, villes et communes, dont les élus locaux ne sont plus en fonction, car arrêtés pour des faits de corruption.

    Le Premier ministre Victor Ponta a survécu donc à une nouvelle motion de censure, la troisième depuis son investiture en 2012. Mais, de l’avis des analystes politiques, Victor Ponta a seulement gagné une bataille, non pas la guerre. Aux yeux des médias, de l’opinion publique et des chancelleries étrangères, l’image de M. Ponta est gravement ternie par les scandales politiques et de corruption qui l’impliquent lui-même ou certains de ses proches.

    Jeudi, un des poids lourds de son Cabinet, le ministre des Transports, Ioan Rus, a dû démissionner suite à des propos insultants impossible de citer, à l’adresse des Roumains travaillant à l’étranger, devenus, paraît-il, la marotte de certains leaders sociaux-démocrates. Il y a une semaine, le dépôt de la motion avait été éclipsé par l’annonce de la Direction nationale anti-corruption selon laquelle le Premier ministre était poursuivi pour plusieurs des faits de corruption : faux dans des écrits, complicité d’évasion fiscale, blanchiment d’argent, conflit d’intérêts, des faits que Victor Ponta aurait commis tant avant de devenir Premier ministre que depuis qu’il est à la tête du gouvernement de Bucarest.

    Il est désormais le premier chef d’un cabinet de la Roumanie postcommuniste faisant l’objet d’un dossier pénal durant l’exercice de son mandat. Selon la presse roumaine, cette situation pourrait éreinter même la fidélité, jusqu’ici irréprochable de ses partenaires de la coalition gouvernementale. (trad.Alex Diaconescu)

  • 09.06.2015 (mise à jour)

    09.06.2015 (mise à jour)

    Critiques — Le président Klaus Iohannis a critiqué, ce mardi, le rejet par le Parlement de la demande du Parquet national anticorruption de lancer la procédure pénale contre le premier ministre Victor Ponta dans le dossier de conflit d’intérêt, fait commis pendant l’exercice de son mandat. Le chef de l’Etat a déclaré que c’était une preuve d’irresponsabilité maximale et de défi à l’adresse des citoyens que les parlementaires de la majorité empêchent la justice de faire son devoir, qu’ils sont disposés à détruire l’institution du Parlement et à affecter l’image de la Roumanie pour sauver politiquement une personne. L’opposition libérale a elle aussi critiqué la décision des députés. La coprésidente du PNL, Alina Gorghiu, a déclaré, dans ce contexte que Victor Ponta méprise la loi et les Roumains. Tant le chef de l’Etat que l’opposition continuent de considérer que la solution pour sortir de la situation actuelle, c’est la démission de Victor Ponta de ses fonctions de premier ministre. Et c’est toujours ce mardi que l’ambassade des Etats Unis à Bucarest a indiqué dans un message que toutes les accusations de violation de la loi par les dignitaires gouvernementaux devaient être soumises à une enquête complète et sans interférences, et que la loi doit être appliquée de manière égale à tous.



    Conseil suprême de défense de la Roumanie — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni, mardi, à Bucarest, sous la direction du président Klaus Iohannis. A l’agenda — la nouvelle Stratégie nationale de défense de la Roumanie, qui a été envoyée au Parlement pour approbation. Le chef de l’Etat a indiqué qu’une des principales nouveautés de ce document, c’est le concept de sécurité élargie. Les membres du Conseil ont également décidé qu’en ce qui concerne les défrichages illégaux, le Gouvernement de la Roumanie prenne des mesures pour modifier le cadre législatif de manière à ce que la législation en la matière soit « cohérente, claire et rigoureuse ». D’autre part, le Conseil a approuvé le plan cadre pour poursuivre la restructuration et la modernisation de l’armée, et a désigné aussi les forces militaires qui assureront des missions à l’étranger en 2016.



    Rencontre – La direction du PNL, principal parti d’opposition de Roumanie, a rencontré ce mardi plusieurs représentants des ambassades étrangères à Bucarest. Les discussions ont visé la proposition de loi des libéraux d’introduction du vote par correspondance et un échange d’opinions au sujet des lois électorales similaires à l’étranger. Le PNL a fait une présentation de la variante de loi concernant le vote par correspondance déposée au Parlement et de la principale raison qui s’est trouvée à la base de cette démarche : l’assurance du droit de vote à part entière de tous les citoyens roumains. Les discussions ont également porté sur des lois similaires existantes dans des pays avec une démocratie consolidée, où des millions de citoyens arrivent à voter même s’ils sont loin de leur pays natal.



    Exportations — Durant le premier trimestre de l’année, les exportations roumaines se sont majorées de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, tandis que les importations ont connu une hausse de 6%, informe l’Institut National de la Statistique. Selon cette source, le volume des exportations s’est chiffré à plus de 17,7 milliards d’euros sur les 4 premiers mois de l’année, tandis que les importations ont totalisé presque 19,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année et jusqu’en avril, le déficit de la balance commerciale s’est majoré de plus de 255 milliards d’euros, se montant à plus de 2 milliards d’euros. Sur l’ensemble des exportations, ce sont les automobiles et les équipements de transport qui détiennent la place la plus importante.



    Consultations — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, aura mercredi des consultations avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu, dans le cadre de la visite officielle que ce dernier entreprend à Bucarest. Selon le ministère roumain des AE, la visite est une opportunité pour diversifier et approfondir les relations bilatérales de partenariat stratégique, de consolidation de la coopération entre les deux Etats au niveau politique, économique et de sécurité. L’agenda des discussions comportera, outre les aspects bilatéraux, les rapports UE — Turquie, la coopération sur des thèmes de sécurité, énergétique comprise, la coopération régionale, les évolutions du voisinage est. A l’agenda également — d’autres sujets d’actualité, tels que les évolutions de Syrie, la lutte contre le terrorisme, le Processus de paix au Proche Orient.



    Epée — L’équipe féminine d’épée de la Roumanie a gagné, mardi, la médaille d’or au Championnats d’Europe d’escrime de Montreux. Ana Maria Brânză, Simona Pop, Simona Gherman et Loredana Dinu ont disposé en finale de l’Estonie, 45-35, à la fin d’un match que les Roumaines ont contrôlé dans son intégralité. La Roumanie a ainsi défendu son titre conquis l’année dernière à Strasbourg et garde sa place sur le podium depuis 2011. Les concours masculins d’épée par équipes auront lieu mercredi ; d’autres sportifs roumains y participent. La Roumanie a également gagné une médaille de bronze à Montreux, par Simona Pop, à l’épreuve individuelle d’épée.

  • 06.06.2015 (mise à jour)

    06.06.2015 (mise à jour)

    Enquête- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a annoncé examiner aux consultations de lundi avec les partis parlementaires la situation politique créée suite au scandale de corruption concernant le premier ministre social- démocrate, Victor Ponta. Klaus Iohannis a pourtant affirmé s’attendre à ce que le chef du cabinet présente sa démission afin d’éviter une crise politique prolongée qui risquerait de porter atteinte à l’image du pays. Pourtant, Victor Ponta a déclaré vendredi qu’il ne présenterait pas sa démission et que seul le Parlement pourrait le destituer. Lundi, la Commission juridique de la Chambre des députés annoncera le calendrier des débats pour répondre aux sollicitations des procureurs anticorruption de démarrer une enquête pénale contre le chef du gouvernement accusé de conflits d’intérêts durant la période où il exerçait cette fonction. Pour le reste des accusations à l’encontre de Victor Ponta à l’époque où il était avocat, la DNA n’a pas eu besoin du vote du Parlement et donc elle a déclenché déjà une enquête pénale. Le premier ministre Victor Ponta, avocat au moment des faits, est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption visant la conclusion de plusieurs contrats d’assistance juridique pour les compagnies énergétiques d’Etat de Turceni et de Rovinari, dans le sud du pays. Dans cette affaire, c’est l’ex-ministre social-démocrate des Transports, Dan Şova, lui-même avocat, qui a été jusqu’à présent le protagoniste, étant poursuivi pour complicité d’abus de fonction. Il est accusé d’avoir touché 750 milles euros entre 2007 et 2008. Les cabinets des avocats Dan Şova et Victor Ponta auraient collaboré dans cette affaire, selon les procureurs.

    Réactions – La mise sous accusation du premier ministre roumain et la demande de démission formulée par le chef de l’Etat ont provoqué des réactions sur la scène politique de Bucarest. Le PSD considère que son leader, Victor Ponta, se trouve à la tête d’un gouvernement légitime et donc qu’il n’existe aucune raison légale et constitutionnelle pour justifier sa démission des fonctions de premier ministre. En échange, l’opposition libérale et populaire ont appelé Victor Ponta à quitter le fauteuil de premier ministre. Par ailleurs, suite au scandale ayant au centre le chef du cabinet bucarestois, le PNL, principal parti d’opposition, a déposé une motion de censure contre le gouvernement qu’il accuse d’excès de pouvoir pour avoir bloqué le vote des électeurs roumains et de la diaspora. Le document accuse Victor Ponta d’avoir délibérément saboté l’électorat pour essayer de remporter les élections présidentielles et de refuser l’organisation des élections partielles locales et parlementaires pour occuper les sièges restants vacants au Parlement et au sein des administrations locales.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les prochaines 24 heures, avec des températures légèrement à la hausse. Les températures de la mi-journée iront de 23 à 31 degrés.

  • Liberale: Bewegte Geschichte, ehrgeizige Ziele

    Liberale: Bewegte Geschichte, ehrgeizige Ziele

    Am 24. Mai wurde die Nationalliberale Partei 140 Jahre alt. Die Geschichte der Partei ist somit verbunden mit den wichtigsten Momenten der modernen Geschichte Rumäniens: der Einführung der konstitutionellen Monarchie, der Erkämpfung der staatlichen Unabhängigkeit, dem Aufstieg Rumäniens als Königreich, dem ersten Weltkrieg und der Entstehung von Gro‎ßrumänien. Auch bei der Verabschiedung der Verfassung von 1923 und dem wirtschaftlichen Wiederaufschwung des Landes nach der Krise von 1929 -1933 spielten die Liberalen eine Schlüsselrolle — der Liberalismus etablierte sich in diesem Zeitraum als ideologische Grundlage, auf der das moderne Rumänien aufgebaut wurde. Nach der Machtergreifung durch die kommunistische Partei und der Ausrufung der Republik am 30. Dezember 1947 erfolgte in der Parteipolitik der Liberalen eine brutale Zäsur: Viele der PNL-Spitzenpolitiker wurden verhaftet und kamen in den Straf- und Arbeitrslagern des neuen Regimes ums Leben. Andere flüchteten ins Exil. Im Januar 1990, nur kurz nach dem Umsturz in Rumänien, wurde die Nationalliberale Partei auf Initiative von 12 ehemaligen Mitgliedern neu gegründet. Die letzten 25 Jahre Parteigeschichte waren extrem bewegt. Am 24. Mai 2015, am 140. Tag der Gründung, gab PNL-Ko-Präsidentin Alina Gorghiu das ambitionierte Ziel der im Moment stärksten Oppositionspartei vor: Die neue-alte Nationalliberale Partei ist ein mächtiger politischer Akteuer und wird für Jahre die stärkste Partei in Rumänien bleiben”.



    Am gleichen Tag verabschiedete der Nationalrat der PNL das Regierungsprogramm der Partei unter dem Zeichen des Nationalen Wiederaufbaus”. Ziel des Programms ist die Umsetzung der Grundsätze in der Plattform der gut gemachten Dinge”, mit der Klaus Johannis als damals noch frischer Parteichef der Liberalen im letzten November überzeugte und die Wahlen zum Staatspräsidenten gewann. Das Programm stellt Bildung, Gesundheit, Kultur und Wirtschaftsaufschwung in den Vordergrund. Die Partei will ab 2016 nicht weniger als 6% des Bruttoinlandsproduktes für Bildung und Gesundheit aufwenden, einen einheitlichen Satz von 16% für alle Steuern einführen, das System der Abgaben au‎ßerhalb des Steuergesetzbuches neu ordnen, wobei ihre Anzahl in drei Jahren halbiert werden soll. Mit diesem Programm wirbt die PNL um zukünftige Regierungspartner und Verbündete, mit denen sie die jetzige Mehrheitskoalition um die Sozialdemokraten destabilisieren will. Alina Gorghiu sagte, dass man bei den anderen Parteien um Unterstützung für einen Misstrauensantrag ansuchen will, den die Liberalen am 5. Juni stellen werden. Die PNL änderte auch ihre Satzung dahingehend, dass Korruption intensiver bekämpft werden soll. So verlieren Funktionäre ihre Ämter, auch wenn sie nur erstinstanzlich verurteilt sind — wird das Urteil rechtskräftig, fliegen sie auch aus der Partei.

  • Strategii liberale

    Strategii liberale

    Pe 24 mai 2015,
    liberalii au sărbătorit 140 de ani de la înfiinţarea primului partid politic
    din România. De numele şi istoria PNL se leagă cele mai importante evenimente
    din istoria modernă a României: instaurarea monarhiei constituţionale,
    obtinerea independentei de stat, ridicarea României la rang de regat, Războiul
    de întregire a neamului şi crearea României Mari. Adoptarea Constituţiei din
    1923 şi relansarea economică după criza din 1929-1933. În toată această perioadă,
    liberalismul a devenit fundamentul ideologic pe care s-a construit România
    modernă. Dupa instaurarea regimului comunist şi
    proclamarea Republicii, la 30 decembrie 1947, activitatea politică a PNL a fost
    întreruptă, iar o mare parte a fruntaşilor săi au fost închişi, murind în închisorile
    comuniste, în vreme ce alţii au fost fortaţi să ia calea exilului. Dupa
    căderea regimului comunist, în decembrie 1989, cel mai vechi partid din România
    şi-a reluat activitatea politică, la iniţiativa a 12 vechi membri PNL, în
    ianuarie 1990. In urmatorii 25 ani, PNL a avut o istorie
    zbuciumată.

    Pe 24 mai 2015, chiar în ziua în care se împlineau 140 de ani de la
    înfiinţarea PNL, în prezent principalul partid de opoziţie, co-preşedintele
    partidului, Alina Gorghiu declara că Noul, dar vechiul Partid Naţional Liberal este o forţă
    în politica românească şi va fi cel mai puternic partid din România pentru
    mulţi ani de acum înainte. In aceiaşi zi Consiliul
    Naţional PNL a adoptat programul de
    guvernare, intitulat ‘Reclădirea Naţională’, care are ca obiectiv punerea în operă a
    principiilor şi obiectivelor platformei «România lucrului bine făcut», despre
    care liberalii spun ca a fost votată de cetăţenii români odată cu alegerea
    preşedintelui Klaus Iohannis, fostul preşedintele al PNL, în noiembrie 2014. Programul pune în
    prim plan educaţia, sănătatea, cultura şi repornirea motoarelor economice.
    Liberalii propun, între altele, alocarea, începând din 2016, a 6% din PIB
    pentru educaţie şi sănatate, generalizarea cotei unice de 16% pentru toate
    tipurile de taxe şi impozite, revizuirea sistemului de impozite şi taxe
    introduse în afara Codului Fiscal (aşa – numitele taxe parafiscale) şi
    reducerea numărului acestora cu cel puţin 50% în decurs de 3 ani. Cu acest program, PNL doreşte să atragă viitori parteneri de guvernare
    şi să destructureze actuala coaliţie majoritară aflată la putere, construită în
    jurul PSD. Copreşedintele PNL, Alina Gorghiu a
    declarat că vor fi iniţate consultări cu celelalte partide pe tema moţiunii de
    cenzură pe care liberalii intenţionează să o depună pe 5 iunie.

    De asemenea,
    PNL a adoptat şi modificări la statutul partidului în privinţa criteriilor de
    integritate. Astfel, liberalii condamnaţi în primă instanţă
    vor pierde funcţiile în partid, iar cei care primesc o sentinţă definitivă vor
    fi nevoiţi să renunţe şi la calitatea de membru al PNL.

  • Fotografia momentului pentru forţele politice

    Fotografia momentului pentru forţele politice

    La patru luni de la alegerile prezidenţiale câştigate de candidatul său, Klaus Iohannis, PNL este, graţie popularităţii acestuia, favoritul publicului. Un sondaj realizat de Agenţia de Rating Politic plasează PNL pe prima poziţie în intenţiile de vot, cu 44%, la 10 procente în faţa rivalilor de la PSD. Singura formaţiune care ar mai intra în Parlament ar fi UDMR, situat exact pe pragul de acces de 5%.



    Fotografia politică a momentului arată o scenă simplificată, bipolară, cu un PNL, pe dreapta, ce trăieşte confortabil din succesul electoral al fostului lider şi un PSD slăbit după eşecul neaşteptat de la prezidenţiale, rămas la guvernare numai din cauza incapacităţii liberalilor de a coagula în jurul lor o nouă majoritate. Interesul românilor pentru alegerile parlamentare rămâne, pe de altă parte, scăzut şi este reflectat în absenteismul cronic la urne.



    Faptul că două forţe politice deţin 75% din opţiunile de vot şi peste 90% din primari pare a fi rezultatul sistemului de vot uninominal introdus în 2008. Criticat pentru că a generat un legislativ supraponderal, cu aproape 600 de membri, fără a oferi, la schimb, măcar o timidă ameliorare calitativă a componenţei corpului de legiuitori, uninominalul a simplificat, fie şi numai în plan numeric, sistemul de partide.



    O explicaţie rezidă – este de părere Agenţia de rating politic – şi în falimentul, cvasigeneral, al partidelor mici, percepute ca proiecte ratate şi uzate ale anilor ‘90 şi 2000 sau ca încercări recente, fără substanţă şi soliditate organizaţională, născute din ambiţiile personale ale unor lideri politici lipsiţi de anvergură. În următorul an şi jumătate, însă, lucrurile s-ar putea schimba. Există – susţine Agenţia de rating politic – două tendinţe concurente. Prima ar fi dată de apariţia unor noi forţe şi fragmentarea spectrului politic, chiar prin slăbirea parţială a celor doi mari poli, PNL şi PSD.



    Cu alte cuvinte, este de aşteptat ca Parlamentul din 2016 să fie compus din mai mult decât PSD, PNL şi UDMR şi va fi stimulat iar jocul de coaliţii. Această tendinţă va fi susţinută de schimbarea sistemului electoral prin probabila revenire la votul proporţional pe liste, de păstrarea votului proporţional la Consiliile Locale şi judeţene şi de relaxarea condiţiilor de înfiinţare a partidelor, cu doar 3 membri şi fără condiţii de teritorialitate la început.



    A doua tendinţă se va manifesta, anticipează autorii sondajului, în sens invers, datorită păstrării votului majoritar într-un singur tur la alegerile pentru primari, sistem care va împinge competiţia spre un joc în doi, PSD-PNL, plus, desigur, UDMR în zonele cu populaţie maghiară majoritară. Rezultatul general va fi compus: în alegerile locale din 2016 îşi vor conserva poziţiile dominante PSD şi PNL, ca principali actori politici, însă pe ansamblul anului 2016 va avea loc ascensiunea unor partide noi, reinventate din cele actuale sau grupări dizidente.

  • 11.03.2015

    11.03.2015

    Dollars — Au bout de 8 jours de hausse consécutive, la monnaie américaine a atteint un maximum historique de 4,12 lei. Les experts financiers estiment que le renforcement du dollar par rapport aussi bien à la monnaie nationale qu’à l’euro continuera après la décision de la Banque centrale européenne d’injecter des liquidités sur le marché. L’euro poursuivra sa dépréciation par rapport aux autres monnaies nationales et le leu se dépréciera par rapport au dollar. La Banque centrale européenne a lancé lundi un programme de 1.100 milliards d’euros, censé principalement redresser l’économie de la zone euro et éviter la déflation dans l’UE. Le programme se propose la relance de l’économie dans la zone euro. Pour les consommateurs, l’appréciation du dollar entraînera notamment une majoration du prix des carburants.



    Motion — La Chambre des députés doit se prononcer aujourd’hui sur la motion simple avancée par l’opposition libérale au sujet des fonds européens. Les signataires du document demandent, entre autres, au ministre Eugen Teodorovici d’expliquer devant le Parlement le faible taux d’absorption. Les initiateurs de la motion affirment que dans l’exercice budgétaire actuel, la Roumanie ne fait que répéter les mêmes erreurs que dans le précédent et qui l’ont située en queue du peloton européen.



    Référendum — Aucune violation de la loi n’est intervenue au moment du référendum de 2012 organisé pour la démission du chef de l’Etat, a affirmé le leader du PSD et premier ministre roumain, Victor Ponta, après son audition par la Haute Cour de cassation et de justice en tant que témoin dans le dossier « Le Référendum ». Le vice premier ministre Liviu Dragnea et 74 personnes sont jugés dans la même affaire. Liviu Dragnea a été traduit en justice par les procureurs anti-corruption le 7 octobre 2013 sous l’accusation d’avoir usé de son influence pour incliner la balance en faveur du pouvoir. Plusieurs membres ou anciens membres du PSD impliqués à l’époque dans la campagne pour la consultation populaire ont été également cités comme témoins. Bien que 87% des électeurs se soient prononcés en faveur de la démission de Traian Basescu, le référendum de 2012 n’a pas obtenu la validation, en l’absence du quorum requis. Selon le Bureau électoral central, la présence aux urnes s’était montée à 46, 24% du nombre des électeurs, un pourcentage en dessous de la majorité requise.



    Exercice — Un exercice conjoint des fantassins roumains et américains se poursuit aujourd’hui à Babadag, dans le sud-est de la Roumanie. Appelé « Black Sea Rotation Force », l’exercice s’inscrit dans le programme d’envergure que le Commandement de l’Infanterie marine des Etats-Unis en Europe organise dans la région de la mer Noire, des Balkans et du Caucase. Déroulées chaque année, les manœuvres réunissent des militaires de Roumanie, Bulgarie, Géorgie, Lettonie, Lituanie, Royaume Uni et Etats-Unis. Les exercices se déroulent en Bulgarie, Géorgie et Roumanie. Par ailleurs, des forces navales des marines roumaine, bulgare, turque, canadienne, allemande, italienne et américaine participent à un exercice déroulé par l’Alliance dans les eaux de la mer Noire. Ces exercices s’inscrivent dans le cadre d’une visite programmée pour l’entraînement et en tant que mesure d’assurance à l’intention des pays de l’Alliance riverains de la mer Noire.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontre ce mercredi la Serbe Alexandra Krunic, au premier tour du tournoi de tennis d’Indian Wells doté de prix de plus de 5 millions de dollars. En cas de victoire, Niculescu affrontera par la suite Serena Williams. La Roumaine Simona Halep, numéro trois au classement WTA, intégrera la compétition directement au deuxième tour. Par ailleurs, le joueur roumain de tennis Victor Hanescu affrontera dans les qualifications le Géorgien Nikoloz Basilachvili.

  • Scena politică de la Bucureşti

    Scena politică de la Bucureşti

    De-a lungul legislaturilor, formulele guvernamentale s-au modificat, iar aritmetica majorităţilor parlamentare a fluctuat adesea. Dar deputaţii şi senatorii şi-au conservat, grijulii, mandatele de patru ani şi electoratul n-a fost convocat vreodată la urne înainte de termen. Cu un tonus ameliorat de victoria la prezidenţialele din noiembrie a fostului său lider, Klaus Iohannis, PNL anunţă că doreşte să preia guvernarea. Şi că, pentru aceasta, nu exclude provocarea, în premieră, a unui scrutin anticipat.



    Co-preşedintele liberal Alina Gorghiu a anunţat, luni, că, în cursul sesiunii parlamentare care va începe la 1 februarie, va fi depusă o moţiune de cenzură, a cărei temă va fi stabilită după redactarea programului de guvernare. Ea recunoaşte, însă, că nu-i defel facilă răsturnarea Executivului condus de social-democratul Victor Ponta şi format din alianţa de stânga PSD-UNPR-PC, plus dizidenţa liberală PLR, a preşedintelui Senatului, Călin Popescu-Tăriceanu. Alina Gorghiu: Desigur, nu suntem copii, să ştiţi că ştim că este un lucru care se poate îndeplini extrem de dificil.”



    Aritmetica le e categoric defavorabilă liberalilor. Instalat acum mai puţin de o lună, cabinetul Ponta în cea de-a patra sa formulă, a primit, la învestire, 377 voturi pentru şi doar 134 de parlamentari, liberali şi neafiliaţi, au votat împotrivă. Parte a Guvernului până în decembrie, UDMR s-a abţinut. Celălalt co-preşedinte PNL, ex-liderul democrat-liberal Vasile Blaga, spune că va iniţia discuţii cu toate partidele, pentru formarea unei noi majorităţi, care să-i elimine pe social-democraţi de la putere. Vasile Blaga:


    “Vom discuta exact în momentul în care acest program de guvernare va fi finalizat, pentru a aduce o nouă majoritate în jurul acestui program de guvernare. Sigur, se va discuta cu forţele politice din parlament, exceptând PSD.”



    Pe Facebook, mijlocul său predilect de comunicare după ce a pierdut prezidenţialele, premierul Ponta anunţă că a luat act de intenţiile PNL. El avertizează că un scrutin anticipat ar presupune o perioadă de instabilitate politică de peste trei luni, pentru care liberalii ar trebui să-şi asume răspunderea. Iar alegerile s-ar desfăşura tot pe baza actualei legi electorale, deci noul legislativ ar avea la fel de mulţi parlamentari precum cel existent. De aceea, Ponta le cere liderilor PNL concursul pentru schimbarea, în prealabil, a legii electorale.



    Chiar şi comentatorii care-l antipatizează profund pe premier găsesc ideea rezonabilă, fiindcă ar mai diminua ruptura dramatică dintre politicieni şi cetăţeni. În 2009, în cadrul unui plebiscit care a îndeplinit toate condiţiile legale, trei sferturi dintre cei veniţi la urne au cerut un Parlament unicameral, cu doar 300 de aleşi. Trei ani mai târziu, în urma introducerii aşa-numitului vot uninominal, românii s-au trezit cu 588 de senatori şi deputaţi, care populează unul dintre cel mai gonflate şi costisitoare parlamente din Europa.

  • Perspectives politiques

    L’année 2015 n’est pas important du point de vue électoral en Roumanie. Après les élections municipales et législatives de 2012 et après les scrutins européen et présidentiel de 2014, cette année les Roumains ne seront appelés aux urnes que pour décider des mandats de sénateur ou député vacants suite au décès ou à la condamnation pour corruption de leurs titulaires. Décimée par les procureurs qui ont arrêté nombre de responsables municipaux et départementaux, l’administration locale devrait également subir des changements durant les mois à venir. De l’avis des observateurs, la scène politique sera plutôt dominée par des clarifications, des repositionnements et même par certains règlements de comptes à l’intérieur des partis.



    Chef de file des coalitions gouvernementales de Bucarest depuis plus de deux ans, le Parti social démocrate demeure le plus important parti roumain, mais il se confronte aussi aux problèmes les plus graves. Aucun sondage n’avait anticipé la défaite inattendue enregistrée par le premier ministre social démocrate Victor Ponta au scrutin présidentiel de ce novembre. Ce fut un coup dur pour les cadres de ce parti, qui n’a plus remporté le scrutin présidentiel depuis pas moins de 14 ans, c’est-à-dire depuis qu’Ion Iliescu commençait son dernier mandat de chef de l’Etat roumain.



    Vu qu’en 2004 et en 2009, le PSD s’est séparé de ses candidats perdants, Adrian Nastase et Mircea Geoana respectivement, les analystes s’attendent à ce que l’actuel président du parti, Victor Ponta, soit remplacé lui aussi à la tête du parti. M Ponta a lui-même avoué qu’il n’était pas sûr de se porter candidat à sa propre succession au congrès du parti, en mars prochain.



    Le Parti Conservateur, un des partenaires au pouvoir du PSD se confronte lui aussi à des dissensions qui opposent l’actuel président et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, au fondateur du parti Dan Voiculescu qui purge actuellement une peine de 10 ans de prison, écopée dans un scandaleuse affaire de corruption. La presse de Bucarest affirme que la rupture entre les deux pourrait provoquer une fissure à l’intérieur du parti entre ce que les journalistes appellent les nostalgiques de la marque Voiculescu et les lucides qui misent sur le jeune loup Daniel Constantin.



    De son côté, la droite semble ne pas savoir comment gérer le dénouement du scrutin présidentiel remporté par l’ex-leader libéral Klaus Iohannis. Celui-ci a déjà été accusé d’avoir imposée à la tête du Parti national libéral, sa favorite, la jeune et moins expérimentée Alina Gorghiu, l’ayant préférée à un vétéran de la politique roumaine Ludovic Orban. C’est une complication supplémentaire pour un parti où la liberté d’expression a toujours eu le dessus sur l’unité et la discipline. De plus, cette année, les libéraux devraient également fusionner avec le parti démocrate libéral, afin de former un grand parti de la droite, affilié aux Populaires européens.



    Rappelons-le, pendant 25 ans de démocratie postcommuniste, les relations entre les deux partis ont été caractérisées par la rivalité plutôt que par la coopération. Enfin 2015 devrait être l’année de la consolidation ou, au contraire, de la fin de deux partis relativement nouveaux. Le Parti Libéral Réformateur de l’ex-premier ministre Calin Popescu Tariceanu, membre de la coalition gouvernementale, et le Parti du Mouvement Populaire, en opposition, à la tête duquel devrait s’installer l’ex-chef de l’Etat Traian Basescu, découvriront si leurs leaders ont encore un mot à dire dans la politique roumaine.

  • Perspective politice

    2015 este, în România, un an cu mize electorale mai degrabă minore. După localele şi legislativele din 2012, după europarlamentarele şi prezidenţialele din 2014, anul acesta vor avea loc doar alegeri parţiale. Vor fi în joc mandate de senatori şi deputaţi vacantate prin demisii, decese sau condamnări în dosare de corupţie. Decimată de procurori, care au arestat masiv primari de municipii şi preşedinţi de consilii judeţene, şi administraţia locală se va mai primeni în lunile următoare.



    Astfel că scena politică va fi mai degrabă dominată, susţin comentatorii, de clarificări, decantări, repoziţionări şi reglări de conturi în interiorul partidelor. De doi ani şi jumătate vioară-ntâi a guvernelor de la Bucureşti, PSD e şi partidul cel mai mare, şi partidul cu cele mai mari probleme. Năucitoare pentru social-democraţi, fiindcă nu fusese anticipată de niciun sondaj, înfrângerea din noiembrie a premierului Victor Ponta la prezidenţiale n-a fost încă digerată de activul de partid.



    Stânga n-a mai câştigat preşedinţia de 14 ani, când Ion Iliescu şi-a adjudecat ultimul său mandat. Şi e de aşteptat ca, aşa cum au păţit Adrian Năstase după eşecul din 2004 şi Mircea Geoană după cel din 2009, PSD să se dispenseze şi acum de candidatul perdant. Potrivit declaraţiilor sale, Ponta însuşi nu-i foarte decis să candideze, la congresul extraordinar din martie, la propria-i succesiune în fruntea partidului. Nici PC, unul dintre partenerii juniori ai PSD la guvernare, nu începe anul sub auspicii senine, după ce au răbufnit în public neînţelegerile dintre preşedintele în exerciţiu, ministrul Agriculturii, Daniel Constantin, şi fondatorul formaţiunii, mogulul Dan Voiculescu, trimis după gratii pentru zece ani într-un scandalos proces de corupţie.



    Presa speculează că ruptura dintre maestru şi ucenic ar putea provoca o falie şi în interiorul partidului, între ceea ce ziariştii numesc nostalgicii brandului Voiculescu şi, respectiv, lucizii care pariază pe tânărul lup Constantin. Nici dreapta, aflată în opoziţie, nu ştie încă să gestioneze deznodământul, pentru ea fericit, al scrutinului prezidenţial, câştigat de fostul lider liberal Klaus Iohannis. Acesta a fost deja acuzat, în culise, că şi-a impus favorita, tânăra şi neexperimentata Alina Gorghiu, în locul lui la şefia PNL, în dauna unui veteran combativ precum Ludovic Orban.



    Complicaţie suplimentară pentru o formaţiune în care libertatea de opinie a prevalat mereu asupra unitaţii de monolit, liberalii trebuie să gestioneze anul acesta şi laborioasa fuziune, într-un mare partid de dreapta, afiliat la PPE, cu liberal-democraţii. Cu care, în 25 de ani de democraţie post-comunistă, au fost mai mult în raporturi de rivalitate feroce decât de conlucrare fraternă.



    În sfârşit, 2015 ar urma să fie anul consolidării sau, dimpotrivă, invalidării politice a două formaţiuni relativ noi. Partidul Liberal Reformator (la co-guvernare), al fostului premier Călin Popescu-Tăriceanu, şi Partidul Mişcarea Populară (în opoziţie), în fruntea căruia e aşteptat să se instaleze ex-şeful statului, Traian Băsescu, vor putea constata dacă liderii lor mai valorează politic ceva.

  • A la une de la presse roumaine – 19.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 19.12.2014

    Plusieurs présidents figurent dans les pages des quotidiens roumains. La presse écrite évoque l’élection d’Alina Gorghiu à la tête du PNL, principal parti d’opposition à Bucarest. Entre temps, le président roumain Traian Basescu sortant à promu le durcissement des sanctions contre la Russie alors que le Vladimir Poutine sème la panique sur le marché mondial du blé.



  • Un preşedinte tânăr pentru un partid istoric

    Un preşedinte tânăr pentru un partid istoric

    Într-un consens absolut, analiştii politici, şi nu doar ei, sunt de părere că, în România, clasa politică are nevoie de mult sânge proaspăt.



    La 25 de ani de la dispariţia unui sistem, cel comunist, în care meritocraţia nu era încurajată, mulţi dintre exponenţii clasei politice româneşti nu sunt recomandaţi de abilităţile profesionale ori de anvergura morală. Nivelul scăzut al discursului, care pe mulţi îi plasează în zona provincială a politicii, ori peripeţiile prin tribunale, căci corupţia a pătruns până în adâncurile administraţiei, au început să devină reprezentative pentru politicienii autohtoni.



    Tocmai de aceea este nevoie, cred aceiaşi analişti, de un nou tip de politician. De lupi tineri – educaţi, cu bune intenţii, neatinşi de mentalităţi vetuste şi capabili, prin urmare, să producă marea schimbare. Acesta-i contextul în care parlamentarul Alina Gorghiu, de profesie avocat, devine, la doar 36 de ani, co-lider al principalului partid de opoziţie, PNL, într-o perioadă în care cristalizarea legăturilor interne este principala sa misiune. Fiindcă actualul PNL este rezultatul fuziunii între formaţiunea cu acelaşi nume şi PDL, după negocierile ce au urmat europarlamentarelor din mai. Gorghiu, ca şef al liberalilor, îl are ca partener în conducere pe mai marele democrat-liberalilor, Vasile Blaga. Ea îi succede în funcţie viitorului preşedinte al României, Klaus Iohannis, cel care s-a impus în scrutinul de luna trecută.



    Alina Gorghiu, despre obiectivele sale: ”Am perceput mesajele colegilor mei. Sunt mesaje care ţin de o reformă în interiorul Partidului Naţional Liberal, de o creştere a credibilităţii parlamentare. Acest partid va fi un partener de încredere al preşedintelui României”.



    Victoria sa în alegerile interne a fost recunoscută, într-o rară dovadă de fair-play în politica românească, de singurul său contracandidat, Ludovic Orban, un veteran al luptelor pentru preluarea şefiei în vechiul PNL. Ludovic Orban: ”În momentul în care competiţia s-a încheiat, sunt alături de preşedintele Partidului Naţional Liberal, Alina Gorghiu, pentru punerea în practică a proiectului Klaus Iohannis”.



    Cel care, de altfel, a şi susţinut-o pe Alina Gorghiu, care în campania pentru prezidenţiale i-a fost purtător de cuvânt. Klaus Iohannis: ”Felul în care Biroul Politic a acţionat îmi confirmă dorinţa PNL de a fi partidul care arată cum trebuie să se facă politică în România, pentru a fi mai aproape de oameni”.



    Alina Gorghiu are şansa să reuşească acolo unde un alt tânăr politician, actualul premier, Victor Ponta (42 de ani), riscă să eşueze. După aproape cinci ani la conducerea PSD, impresia generală este că Ponta, în ciuda promisiunilor făcute, nu a putut să reformeze marea formaţiune de stânga. Nu puţini sunt observatorii care susţin că nici măcar n-a încercat.



  • Aleşii locali şi schimbarea partidului

    Aleşii locali şi schimbarea partidului

    Curtea Constituţională din România a decis că legea prin care Parlamentul a aprobat ordonanţa guvernului privind migraţia aleşilor locali este neconstituţională. Legislativul trebuie, acum, să ia măsurile necesare cu privire la efectele juridice produse în perioada în care ordonanţa s-a aplicat, pentru a le pune în acord cu decizia Curţii.



    Sesizarea privind necontituţionalitatea Ordonanţei a fost depusă de parlamentarii PNL. Ea a fost adoptată în septembrie, iar ulterior, numeroşi aleşi din administratia locală au optat pentru un alt partid, în funcţie de interese. În bună măsură, noua destinaţie politică a fost PSD, la guvernare, care a reuşit să atragă cu promisiunea unor fonduri. În documentul trimis Curţii, liberalii motivau că Ordonanţa încalcă prevederile Legii din 2004, potrivit căreia o persoană care a fost aleasă într-o funcţie din administraţia locală îşi pierde mandatul dacă se înscrie în alt partid politic decât cel pentru care a candidat sau dacă este exclusă sau demisionează din partidul pe care-l reprezintă în administraţia locală.



    În prezent, nu este clară situaţia aleşilor locali care şi-au schimbat partidul în perioada de 45 de zile în care a funcţionat ordonanţa. Parlamentarii aşteaptă motivarea Curţii Constiuţionale pentru a stabili paşii următori, dar, spune senatorul PSD Ioan Chelaru, decizia nu se aplică retroactiv. Ioan Chelaru: “Pentru că este vorba de o ordonanţă în care sunt şi norme juridice cu aplicare temporară aşteptăm să vedem în considerentele Curţii dcă se referă şi la situaţiile tranzitorii create prin ordonanţa 55. Decizia Curţii nu se aplică retroactiv. Tot ce-i făcut, e bun făcut.”



    În opinia PNL, ordonanţa a încurajat migraţia politică, mai ales în contextul alegerilor prezidenţiale care au avut loc în noiembrie. Deputata Alina Gorghiu a anunţat că liberallii vor susţine în parlament pierderea mandatelor pentru cei care au ales să treacă la alt partid. Alina Gorghiu:Un efect al declarării neconstituţionalităţii acestei legi de aprobare a ordonanţei poate fi pierderea mandatelor aleşilor locali. Mizez pe acest lucru pentru că ar fi o restabilire firească şi normală a voinţei electoratului pe care, evident, dorim să o respectăm cu toţii.”



    În opinia liberalilor, decizia CCR este un blam pentru premierul social-democrat Victor Ponta şi reprezintă un nou motiv pentru care el trebuie demis.



    În prezent, aproximativ 500 de primari stau sub semnul neconstitutionalităţii. O eventuală invalidare a mandatelor lor stă numai în puterea instanţelor de drept comun, care deja au pe rol peste 100 de procese în această speţă.