Tag: police

  • 09.07.2013

    09.07.2013

    Accord – Les autorités roumaines sont ouvertes à l’approfondissement de la coopération avec la Russie, a déclaré, mardi, à Moscou, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, à l’issue de l’entretien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. L’officiel roumain, qui a adressé au chef de la diplomatie russe l’invitation d’effectuer une visite à Bucarest, a souligné que le potentiel de coopération au niveau du dialogue bilatéral n’avait pas été entièrement valorisé, mais qu’il existait de bonnes perspectives en ce sens. Précisant que la Russie considère la Roumanie comme un partenaire important dans l’Europe du sud-est, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays est intéressé par le développement stable et prédictible des relations bilatérales.


    Notons aussi qu’à l’occasion de cette visite, les deux ministres ont signé mardi un accord sur le financement d’un centre russe de science et de culture à Bucarest et d’un Institut culturel roumain à Moscou. Les deux responsables ont également approuvé le programme de coopération dans le domaine de la culture, de l’enseignement, des médias, du sport, de la jeunesse et du tourisme, ainsi qu’un plan de consultations entre les ministères des affaires Etrangères des deux pays, pour la période 2013 — 2014.



    CorruptionEn Roumanie, la santé, la justice, la police et l’éducation sont les domaines les plus touchés par la corruption. Une personne interrogée sur sept déclare avoir payé des pots-de vin dans le système sanitaire, cette dernière année, apprend-on grâce au Baromètre global de la corruption, rendu public mardi par Transparency International. Pour ce qui est de la perception du phénomène, la Roumanie se classe 6e parmi les membres de l’UE, soit en dessus de la moyenne européenne. A l’échelle globale, plus de la moitié des répondants considère que la corruption s’est accentuée au cours des deux dernières années. L’enquête, réalisée auprès de 114.000 personnes dans 107 pays, montre également une crise de confiance vis-à-vis de la classe politique. Dans 51 pays, les partis politiques sont considérés comme l’institution la plus corrompue et 55% des personnes interrogées pensent que l’action du gouvernement obéit à des intérêts particuliers.



    Finances – Une mission conjointe du FMI et de la Commission européenne est attendue à Bucarest le 17 juillet pour des discussions avec les autorités roumaines jusqu’à la fin du mois, a fait savoir le Ministère des finances publiques. Par ailleurs, le ministre délégué chargé du budget, Liviu Voinea, a participé ce mardi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Comité économique et financier, organisée avant la réunion d’Ecofin. L’officiel roumain a précisé que tous les Etats de l’UE ont accueilli favorablement la sollicitation de la Roumanie relative à un nouvel accord de type préventif avec le FMI. La semaine dernière, le premier ministre roumain Victor Ponta avait fait connaître l’intention de son cabinet de démarrer en juillet les négociations avec cette institution financière internationale, afin de conclure un nouvel accord pour une période de 2 ans.



    Coopération – Le ministre roumain de l’économie, Varujan Vosganian, s’est entretenu, ce mardi, à Erevan, avec le président de l’Arménie, Serzh Sargsyan et son premier ministre, Tigran Sarksian. Les discussions ont été ciblées sur les perspectives et le renforcement de la coopération économique bilatérale, dans plusieurs domaines: commerce, industrie, PMEs, tourisme, développement régional et administration publique, transports, agriculture, protection de l’environnement. L’officiel roumain a pris part aux travaux de la 4e session de la Commission mixte intergouvernementale roumano-arménienne de coopération économique. Varujan Vosganian participera mercredi à Erevan, au Forum d’affaires Arménie-Roumanie.



    Exercice – Du 8 au 20 juillet, la frégate roumaine Marasesti participe à l’exercice international Sea Breeze 13 qui se déroule en Mer Noire dans les eaux territoriales de l’Ukraine et dans le port d’Odessa. Les manœuvres conjointes visent à développer la coopération et à améliorer l’interopérabilité entre les armées de l’OTAN et celles de pays partenaires. Les militaires de plusieurs pays : Azerbaïdjan, Bulgarie, Canada, Géorgie, Allemagne, Italie, Roumanie, Etats-Unis, Turquie et Ukraine dérouleront des exercices de recherche et de sauvetage en mer, de surveillance du trafic des navires commerciaux ainsi que des tirs d’artillerie.


  • Exigence d’étiquetage dans le commerce de viande

    Exigence d’étiquetage dans le commerce de viande


    Il y a plus d’un mois, un scandale affectant de nombreux acteurs du secteur agroalimentaire éclatait en Europe. Alors, les autorités britanniques avaient dépisté de la viande de cheval dans les hamburgers présentés comme étant produits de viande de bœuf et, ensuite, plusieurs pays européens ont découvert des fraudes liées à la fausse étiquette des produits surgelés ou conservés qui auraient du être fabriqués de viande hachée de bœuf.






    Dans ce scandale, le nom de la Roumanie a été impliqué mais les enquêtes nationales ont montré l’innocence du fournisseur roumain évoqué. Par la suite, la Commission Européenne a recommandé à tous las pays membres de l’UE, dont la Roumanie, d’effectuer à partir du 1-er mars des prélévations des tests pour déterminer l’ADN de cheval dans les aliments vendus contenant de la viande de bœuf ou étiquetés comme tels.






    Parallèlement, on contrôle en Roumanie toutes les abattoirs et entrepôts du pays. L’engagement du gouvernement de Bucarest demeure le même à l’égard de l’étiquetage de la viande de cheval comme viande de bœuf. « Celui qui est dans l’erreur, paye » a garanti le ministre de l’Agriculture Daniel Constantin, affirmant qu’au niveau du marché intérieur un seul abus a été décelé, l’autorisation de la société respective étant suspendu jusqu’à l’achèvement de l’enquête par la Police.






    Les dernières accusations viennent de Grèce où, selon la presse, serait arrivée de la viande de cheval étiquetée en Roumanie comme étant viande de bœuf.






    Daniel Constantin a déclaré que la partie hellénique n’avait pas envoyé tous les éléments nécessaires aux investigations destinées à tirer au clair ce cas, sans exclure que, dans une période de crise financière, on pourrait avoir certaines industries nationales qui essayent de profiter du scandale pour en obtenir des avantages économiques : “Je pense que, en fin de compte, il s’agit d’une crise économique énorme et je pense que l’industrie de Roumanie et les autorités de Roumanie doivent protéger leurs producteurs, leurs transformateurs, leurs consommateurs indigènes contre cette question. Peut-être, il y a des Etats membres qui n’ont pas l’intérêt de faire la preuve, au plus vite, que cette fraude se produit sur leur territoire. C’est pourquoi, essayons d’être, nous, plus actifs, de sorte à dépister le plus vite possible l’endroit de la fraude et, ainsi, éliminer la Roumanie de cette suspicion.”






    Et Daniel Constantin de rappeler que l’implication des firmes roumaines ne s’est pas avérée dans aucune des trois situations d’alerte à l’échelon européen qui montraient du doigt des noms de sociétés de Roumanie…(trad.: Costin Grigore)

  • En boîte de nuit avec les pleureuses

    En boîte de nuit avec les pleureuses


    L’UE s’est donné pour objectif de réduire à moitié le nombre de victimes des accidents de la route d’ici 2020 dans tous les 27 Etats membres. Une première étape serait d’identifier les différents facteurs qui influent sur le nombre total de morts sur les routes. Il s’agit, notamment, de l’excès de vitesse, de la consommation dalcool ou de drogues ou du manquement à une règle de priorité. La Roumanie a démarré récemment une série de campagnes de sensibilisation de l’opinion publique afin de réduire le plus possibles le nombre de morts sur les routes.


    Réunies sous le slogan « Va pour la vie !», les campagnes initiées par l’Inspection générale des services de police de Roumanie, en partenariat avec l’agence Publicis, se proposent d’éduquer chauffeurs et piétons à la fois, en faisant recours aux figures des trois des grands dictateurs de l’humanité. Avec des détails, Silviu Nedelschi, directeur de création chez Publicis: « Nous avons pris trois des personnages les plus odieux de l’histoire mondiale – Staline, Hitler et Saddam – et les avons collés sur un pare-brise comme s’ils avaient été percutés de plein fouet par une voiture. En fait, l’idée est qu’un tel accident ne serait jamais possible puisque la victime s’avère toujours un innocent et jamais le plus affreux personnage historique. C’est, si vous voulez, un autre moyen censé attirer l’attention des chauffeurs qui, faute de vigilance, risquent de heurter un innocent. »


    Il a suffi de deux jours pour que les images des dictateurs collées sur le pare-brise fassent le tour du monde. Ensuite, la campagne de prévention des accidents de la route s’est poursuivie avec quelque chose d’encore plus dur: une vidéo tournée un samedi soir, devant une boîte de nuit de Bucarest. Un groupe de pleureuses planté devant l’entrée accompagnait les clients plus ou moins beurrés jusqu’à leurs voitures, avec des cris et des vers spécifiques des rituels funéraires: « Tu as bu et tu vas prendre le volant? Pourquoi veux-tu nous quitter? Pourquoi gis-tu dans la rue, mon Dieu? Vas t’en, diable maudit/ C’est bien toi qui a laissé couler le venin de l’alcool dans ses veines/ Tu l’as emporté loin de la lumière et tu l’as forcé à entrer dans la voiture/ Oh, mon Dieu, serre-le dans tes bras et pardonne-lui le fait d’avoir bu et d’avoir pris le volant/ Pourquoi nous as-tu quittés ?/ Mon Bon Dieu, ait pitié de lui. »






    Si les lamentations des pleureuses s’avèrent insuffisantes pour vous faire renoncer à la voiture après avoir consommé de l’alcool, les initiateurs de la campagne publicitaire ont imaginé quelque chose d’encore plus frappant: une serviette brodée, nouée autour du rétroviseur extérieur de l’auto selon la tradition dicté par le rituel funéraire chez les Roumains. Aux dires du sous-commissaire de police Cristian Andries, la campagne, lancée sur la Toile avant la saison estivale 2012, a profondément marqué les internautes: « Nous essayons de convaincre tous les participants au trafic routier d’avoir un comportement responsable et de circuler de manière préventive. Beaucoup d’accidents de la route se produisent sur fond de consommation d’alcool et nous avons pensé à mettre sur pied cette campagne pour faire baisser le nombre de ces événements. Nous l’avons lancée exactement au moment où la plupart des jeunes se rendaient au bord de la mer Noire pour le 1er mai, justement pour les faire réfléchir un peu et saisir l’essentiel : ne conduisez pas l’automobile après avoir bu de l’alcool. Par ailleurs, cette campagne ne s’adressait pas uniquement aux jeunes, mais à tous les automobilistes. Certains ont aimé cette idée et ceux qui ont vu la vidéo ont retenu notre message. »


    Andrei Daniluc, rédacteur publicitaire principal, souligne que ce moyen de communiquer le message « ne prends pas le volant si tu as bu » a été une bonne occasion de dire les choses d’une manière différente des campagnes habituelles de la Police : « Les gens connaissent les campagnes de sensibilisation classiques de la police : ne boit pas, ne conduis pas, ne frappe pas ta conjointe, ne fait pas ça. C’est comme un parent qui dit « ne fait pas ça parce que tu auras des ennuis. » Nous avons pensé qu’en modifiant un peu l’angle, la Police ne fait qu’améliorer son image. Le monde dira « eh bien, voilà qu’ils commencent à se moderniser, ils ne se résument pas aux interdictions. » Je crois que la campagne a eu tant de succès en raison de la manière dont les choses ont été dites. Ce qui plus est, c’est une pratique typiquement roumaine, parce que je n’ai pas entendu qu’il existe ailleurs cette tradition des pleureuses professionnelles. Chez nous c’est une pratique qui remonte à la nuit des temps et je crois que c’est ainsi que s’explique pourquoi elle fonctionne toujours. Nous les approchions à la sortie de la boîte, quand ils devaient faire le choix entre prendre le volant, partir en covoiturage avec un ami ou appeler un taxi. Nous avons utilisé deux moyens de communiquer le message : le premier, les pleureuses. Si cela ne fonctionnait pas, les gens trouvaient des serviettes accrochées à leurs rétroviseurs extérieurs. Et là, ils tombaient sur un autre avertissement. Mais ce furent les pleureuses qui ont eu l’impact le plus fort. »


    Une autre vidéo qui a fait fureurs sur Internet présente une série d’images de chiens communautaires qui utilisent les passages piétons pour traverser la route. Le message est simple : s’ils peuvent faire ça, tu peux le faire aussi. C’est ainsi qu’a été analysée une autre cause majeure des accidents de la route : « Les piétons indisciplinés qui traversent la rue partout constituent une des principales causes génératrices d’accidents graves de la route en Roumanie. Depuis quelques années, la vitesse et les piétons indisciplinés occupent les deux premières places au classement des causes des accidents. Nous parlons d’une campagne inédite, mais nous espérons que la réaction du public soit positive, qu’il comprenne exactement le message : il faut traverser la rue sur un passage piétons. »


    L’année dernière, ont été enregistrés environ 9300 accidents de la route qui ont fait aussi des victimes. Aux dires du commissaire adjoint Andries, par le biais de campagnes mémorables, l’Inspection générale de la police roumaine espère que le nombre des accidents baisse de plus en plus, tout comme celui des familles vivant des drames. (trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)