Tag: Pologne

  • 02.06.2016

    02.06.2016

    Varsovie
    Le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu, doit se rendre la semaine
    prochaine à Varsovie, où, aux côtés du chef de la diplomatie turque, Mevlut
    Cavusoglu, il doit participer à une analyse de la situation du flanc sud-est de
    l’Alliance Atlantique. A l’agenda de la réunion figure aussi l’état de la
    coopération entre les trois pays, a affirmé le chef de la diplomatie polonaise,
    Witold Waszczykowski. Il a déclaré que la Pologne visait une coopération
    directe avec la Roumanie, les deux Etats ayant des objectifs similaires dans le
    cadre de leur partenariat stratégique. Sur cette toile de fond, le chef de la
    diplomatie polonaise a également évoqué les récents propos du président
    Vladimir Poutine au sujet des installations militaires américaines en Roumanie
    et Pologne. Les pourparlers sont prévus jeudi prochain, un mois avant le sommet
    de l’OTAN accueilli par la capitale polonaise.

    Banque centrale – A la fin mai, les réserves en devises de la Roumanie ont dépassé les 32 milliards d’euros, en hausse de près de 1,2 milliards par rapport à la valeur enregistrée le 30 avril, selon un communiqué de la Banque centrale roumaine. Cette majoration est la conséquence d’une émission d’euro-obligations d’une valeur nominale d’un milliard d’euros, déroulée il y a près de deux semaines. Les réserves en or se sont maintenues à 103,7 tonnes. Leur valeur dépasse les 3,6 milliards d’euros, selon le communiqué de la Banque centrale.

    Littérature – Le romancier Dan Stanca, le poète Vasile Dan, le critique Mircea Anghelescu et l’essayiste Horia Roman Patapievici comptent parmi les lauréats des prix de l’Union des écrivains de Roumanie pour l’année 2015. La distinction la plus prestigieuse, le Prix national de littérature, a été accordé à l’écrivain Mircea Cartarescu.

    Handball – La sélection nationale féminine de handball de Roumanie s’est qualifiée à l’Euro 2016, suite à la victoire contre la Lituanie, à Kaunas, sur le score de 34 à 24. Dans l’autre match du groupe préliminaire, la Norvège a battu le Belarus et s’est qualifiée ainsi au tournoi final de décembre, qui sera accueilli par la Suède. La sélection nationale féminine de handball représentera la Roumanie aux JO de Rio de cet été.

    Meteo – Les hydrologues roumains ont émis des alertes jaune et orange aux inondations dans le bassin de plusieurs rivières du centre, du sud, de l’ouest et du nord-ouest du pays, valables à partir de cet après-midi et jusqu’à samedi en soirée. Dans ces régions, le temps sera instable et des pluies à verse, des orages et des chutes de grêle sont attendues. Les quantités d’eau pourraient arriver même à 50, voire 80 litres/mètre carré. Les températures à la baisse vont de 17 à 27 degrés. 21 degrés en ce moment à Bucarest.

  • News from Polska

    News from Polska

    Cinq des artistes polonaises les plus remarquables et les plus originales du moment se sont trouvées fin février — début mars à Bucarest, au micro-festival News from Polska, organisé par le Centre national de la danse et l’Institut polonais de Bucarest. Les thèmes caractéristiques au théâtre polonais contemporain, mais des thèmes importants et universellement valables, ont été abordés, par des spectacles de théâtre et de danse et des shows. Tous liés entre eux par les questionnements sur l’identité personnelle, artistique, nationale, humaine.



    Des événements amenant la danse et le théâtre polonais sur les scènes roumaines ont lieu en Roumanie depuis longtemps. Il y a un public déjà formé, qui attend avec intérêt de nouvelles propositions. Iulia Popovici, la commissaire du festival « News From Polska », nous en parle : «L’Institut polonais a présenté jusqu’ici soit une série de mono drames, soit un mini-festival de danse. A présent, nous nous sommes proposé de nous focaliser sur une réalité très vivante actuellement en Pologne, à savoir la création féminine. Nous avons présenté des spectacles réalisés et joués par des femmes et qui racontaient les histoires de certaines femmes. Pourtant ce n’étaient pas des discours de femme adressés à d’autres femmes et ils ne se proposaient pas des approches explicitement féministes. De quoi d’agit-il, en fait ? De la manière dont la voix des femmes se fait entendre de plus en plus actuellement en Pologne et influence, en fait, la perception du théâtre et de la danse. »



    Prenons l’exemple du mono drame « Et Noël viendra », inspiré par l’écrasement, en 2010, à Smolensk, d’un avion avec 96 hauts officiels polonais, y compris le président Lech Kaczynski. Même si la dramaturgie et la mise en scène sont signées par ses collègues, l’idée appartient à la comédienne Agnieszka Przepiórska, protagoniste du spectacle : « Il y a eu une période en Pologne, après la catastrophe de Smolensk, quand j’étais entre des jobs. Je restais à la maison, je lisais les journaux et je voyais partout ces femmes… me regarder, regarder toute la Pologne et parler de leur souffrance. Partout, ces près de 90 veuves de politiciens importants. Et je me suis demandé pourquoi elles permettaient aux journalistes d’entrer à ce point dans leur vie privée. Parce que certaines d’entre elles leur avaient ouvert la porte et les ont invités chez elles et leur ont parlé de leur vie. Je me suis demandé pourquoi certaines de ces femmes ouvraient la porte et d’autres pas. Ce fut le moment où j’ai commencé à penser à toutes ces veuves. Ce n’est pas un show très politique, il est plutôt connecté aux émotions de la femme qui a perdu son époux, un politicien important. Une épouse qui n’avait pas sa propre vie. Je ne sais pas si j’ai raison, mais la politique n’est que la toile de fond dans ce ‘One Woman Show’. »



    Selon Iulia Popovici, commissaire du festival « News From Polska », une des intentions des organisateurs de cet événement à Bucarest, c’est de familiariser le public roumain avec des formes d’expression qui ne sont pas nécessairement habituelles en Roumanie, telles que le mono drame. Un genre très apprécié, très fort et particulièrement pertinent pour la scène polonaise. Les shows « Et Noël viendra », « Diva » et « ID-ance » sont entrés dans cette catégorie.



    Le festival s’est pourtant achevé par un spectacle qui a emmené sur scène plusieurs artistes — une représentation où théâtre documentaire et nouveaux médias se donnent rendez-vous. Le projet est fondé sur l’expérience entreprise par John C. Lilly dans les années ’60 et financée par la NASA; son but était d’apprendre l’anglais à quelques dauphins. L’accent est mis sur l’histoire émouvante de la relation entre Margaret Howe Lovatt et le dauphin Peter. La proposition du metteur en scène Magda Szpecht représente un vrai défi pour le public et elle repose sur un théâtre vu comme un lieu où l’on développe son imagination. Magda Szpecht : «Nous avons choisi 8 moments, les plus importants, de ces expériences. Les parties du spectacle sont consacrées à ces moments. Pourtant, nous ne racontons pas exactement l’histoire. Chaque scène rend nos impressions sur ce que nous savons à propos d’un moment très concret de l’histoire et de ce qui s’est passé dans le laboratoire. A mon avis, le principal sujet, c’est la communication — non seulement entre les acteurs, mais aussi entre ce qui se passe sur la scène et ce qu’éprouve le public. C’est que nous sommes partis de l’idée que sur la scène il y a des dauphins et dans la salle il y a des êtres humains. Nous devions donc tout faire pour créer, dès le début, le sentiment que nous avons quelque chose en commun et que peut-être nous pourrions communiquer. Pourtant, nous n’appartenons pas à la même espèce, nous ne sommes pas les mêmes créatures. »



    Les collaborations artistiques roumano-polonaises revêtent différentes formes. « Mères d’acier », par exemple, est un spectacle des artistes Mădălina Dan et Agata Siniarska, présenté récemment lors de la deuxième édition du Festival international de Bazaar, en République Tchèque. (trad.: Ligia Mihăiescu, Dominique)

  • La Pologne et l’Etat de droit

    La Pologne et l’Etat de droit

    Fin 2015, au bout de 8 années dans l’opposition, les conservateurs eurosceptiques polonais du parti Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński ont repris le pouvoir en Pologne. Ils ont obtenu la majorité absolue à la Diète et ont formé, à eux seuls, un gouvernement sans alliances politiques avec une autre formation, une première dans ce pays depuis la fin du communisme en 1989. Peu de temps après son installation au pouvoir, le gouvernement a mené une série de réformes législatives qui ont provoqué la consternation de Bruxelles. La première modifie les règles du vote à majorité qualifiée du Tribunal constitutionnel où cinq nouveaux juges ont été placés par le nouveau gouvernement, déclenchant un bras de fer avec le président de cette cour. Dorénavant, il faudra réunir un quorum de 13 juges, au lieu de 9 auparavant, pour rendre les jugements.

    De cette manière, la décision du gouvernement deviendra très forte, selon les critiques du système. La seconde a fait expirer les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques, et confier le pouvoir de les nommer au ministre du Trésor. Suite à ces réformes engagées par le cabinet polonais, l’UE a pris une décision sans précédent et a lancé une enquête préliminaire, première étape d’une procédure de sauvegarde de l’Etat de droit contre Varsovie.

    En cas de conclusions négatives, la Commission européenne pourrait activer l’article 7 du Traité européen pour violation des valeurs fondamentales. Un mécanisme qui permettrait de voter des sanctions pouvant aller jusqu’à la suspension du droit de vote européen de la Pologne ou des aides de Bruxelles. Dans une interview sur Radio Roumanie, l’analyste politique Janos Bugajski du Centre pour les politiques européennes de Washington explique la situation : « Le problème, c’est que l’actuel gouvernement de Varsovie risque, par les réformes adoptées, d’isoler le pays au sein de l’UE. Une situation similaire à celle déjà traversée par la Pologne lors de la précédente gouvernance du parti Droit et Justice de Kaczyński. Je vous rappelle qu’à l’époque, Varsovie avait un discours ultra conservateur et anti européen, elle avait tourné le dos à Berlin et semblait vouloir passer l’éponge sur tout le cheminement démocratique emprunté depuis la chute des communistes. Or, je remarque une démarche similaire à présent aussi. Ils placent leurs hommes dans toutes les positions clé, ils changent les règles du jeu afin de faire passer des lois et modifier la Constitution et s’efforcent de promouvoir un agenda ultra conservateur, en alimentant les inquiétudes de Bruxelles. Mais, à part tout cela, il y a un aspect qui m’intrigue le plus: l’éloignement de l’Allemagne. Je vous signale que les gouvernements précédents ont cultivé des rapports très proches avec leur voisin allemand, ce qui a permis à la Pologne de s’imposer en tant qu’acteur important au sein de l’Union. En l’absence du soutien de Berlin, je crois que le rôle de Varsovie perdra de son importance. »Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a critiqué les actions des nouvelles autorités polonaises. Selon lui, « le gouvernement polonais considère que sa victoire aux élections lui donne mandat pour subordonner les intérêts de l’Etat à ceux du parti gagnant ».


    « C’est une poutinisation de la politique européenne », a-t-il déclaré pour une publication allemande. Le respect de l’Etat de droit en Pologne s’est trouvé cette semaine au cœur d’un débat au Parlement européen. L’espace communautaire est un système qui partage les mêmes valeurs: l’Etat de droit, la démocratie et les droits fondamentaux, a souligné à cette occasion le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, dont le pays assure actuellement la présidence de l’UE.

    Voici les explications de Cerasela Rădulescu, correspondante à Bruxelles de Radio Roumanie. « Présente aux débats, la chef du gouvernement polonais, Beata Szydlo, a insisté sur le fait que la démocratie se porte bien dans son pays et que si le peuple a voté le parti présentement au pouvoir, c’est justement pour son programme démocratique, que le gouvernement se doit de mettre en place, dans le respect de la Constitution et des traités européens. Le débat sur le Tribunal constitutionnel est de nature politique, alors qu’il devrait être traité comme une question juridique, interne, a précisé la première ministre polonaise. Elle a appelé l’Union européenne à respecter la souveraineté de son pays et souligné que la Pologne resterait membre de l’espace communautaire. »

    La Commission européenne souhaite clarifier les faits de manière objective et mener un dialogue avec les autorités de Varsovie. « Ce que nous voulons, c’est aider à trouver des solutions si nécessaires », a expliqué le commissaire européen Frans Timmermans. Selon l’analyste Claudiu Degeratu, la Pologne ne saurait être ignorée ni sanctionnée aussi durement. : « Je pense qu’en réalité, l’UE ne veut pas tellement faire avancer cette procédure. Elle a dû probablement répondre à certaines pressions, y compris de la part de l’Allemagne. Je ne crois pas que cela puisse mener à une rupture ou à une dégradation sérieuse des relations. A mon avis, c’est Berlin qui a eu la première réaction et qu a le plus contribué à cette décision ».

    Il évident que toute détérioration des relations avec la Pologne se répercute sur la situation au sein de l’UE, a conclu Claudiu Degeratu. (Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • Le trésor de la Pologne en Roumanie

    Le trésor de la Pologne en Roumanie

    A l’automne de 1939, peu de temps après la conclusion du Pacte si détesté Ribbentrop-Molotov par l’Allemagne nazie et l’Union Soviétique, les deux puissances totalitaires commençaient à partager leurs zones d’occupation et d’influence comme elles s’étaient accordées. La Pologne était la première sur la liste noire et après la mi-septembre, elle allait être rayée de la carte.

    L’attaque soviétique du 17 septembre 1939 allait s’ensuivre à l’attaque allemande du 1er septembre et la Pologne, prise entre ces deux colosses, n’a pas pu résister plus de deux semaines. Suivit le calvaire du refuge des militaires polonais survivants et de la population civile, ainsi que celui de la protection des biens polonais. Parmi eux, le trésor de la Banque nationale de Pologne, la plus grande partie en provenance du château de Wawel de Cracovie.

    Vu que depuis mars 1939, la Tchécoslovaquie avait été occupée par l’Allemagne et démantelée en tant qu’Etat, et que la Hongrie était alliée de l’Allemagne, la seule voie d’échappement pour les richesses de la Pologne passait par la Roumanie. Après la fin de la Première guerre mondiale, la Roumanie redevenait voisine de la Pologne, après que la Moldavie eut eu au Moyen Age une frontière avec la Pologne et que les relations avaient été importantes jusqu’au début du XVIIIe s. Ainsi commençait l’odyssée de collections impressionnantes de plusieurs centaines d’objets de valeur.

    Les plus importantes étaient les plus de 300 tapisseries Jagellon en plusieurs mètres de soie, brodées aux fils d’or et d’argent, dont 110 d’entre elles remontaient à la première moitié du XVIe s, l’épée de couronnement Szczerbiec (pronunţă: Şcerbieţ) des rois polonais entre 1320 et 1764 et un exemplaire original de la Bible imprimée par Johannes Gutenberg en 1455.La route par la Roumanie était encore libre et les autorités roumaines ont collaboré étroitement avec les autorités françaises et britanniques, qui ont autorisé l’évasion du trésor polonais.

    Traian Borcescu, officier au Service spécial du renseignement, a été témoin à l’opération de traversée de la Roumanie par les valeurs polonaises sous une surveillance maximale. Il a été interrogé par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine en 2003 : « Je travaillais à l’Etat major et j’étais délégué auprès du colonel Diaconescu, qui était chargé de surveiller le transfert de population et d’autorités de Pologne en Roumanie. Les Polonais étaient plus amis avec les Hongrois, ils n’avaient pas reconnu le rattachement de la Transylvanie à la Roumanie, ils étaient plus favorables aux Hongrois. Et ce sont justement les Hongrois qui ne les ont pas aidés. Et les seuls qui les avons aidés, c’étaient nous, à l’exhortation franco-anglaise d’envoyer le trésor par la Roumanie. Armand Călinescu a accepté à condition que l’armée soit désarmée à la frontière, qu’elle soit triée, qu’il n’y ait pas d’agents étrangers, que l’armement soit déposé, que le trésor soit emmené de manière complètement secrète, un jour où ni les Russes, ni les Allemands ne le sachent. Parce qu’il pouvait être attaqué. »

    La frontière roumano-polonaise, qui allait disparaître après 1945, commençait à être traversée par un convoi de camions, de voitures et de trains le 3 septembre 1939. Traian Borcescu a refait le trajet des valeurs polonaises jusqu’à la mer Noire, où elles allaient être embarquées sur un sous-marin : « On a fait deux transports : de Visnita à Cernauti et puis de Cernauti à Constanta. Nous avons retenu une partie du trésor pour l’entretien des troupes et des réfugiés polonais, mais les franco-anglais nous ont sommé de permettre à ce trésor composé d’environ 70 caisses en bois et autres colis d’être embarqués à Constanta dans un sous-marin britannique commandé par un certain capitaine Brett. Ce transport s’est fait en voitures entre Visnita et Cernauti, puis en train entre Cernauti et Galati. Puis de Galati à Constanta, je ne me souviens plus si la cargaison a été transportée en train ou en voiture. A Constanta il a été reçu par l’armée roumaine, la Sûreté roumaine, les services secrets polonais et les agents franco-britanniques. Le trésor ne pouvait pas rester chez nous malgré nos offres de le garder. Les Anglais se sont rendu compte que la Roumanie allait partager le même sort que la Pologne en raison du Pacte d’août 1939, selon lequel les zones d’influence de la Russie allaient jusqu’à la mer Baltique, alors que celles de l’Allemagne incluaient la Roumanie et la Bulgarie et ainsi de suite. En cas d’occupation de la Roumanie le trésor ne devait absolument pas tomber aux mains des Allemands. »

    Une petite partie du trésor polonais est toutefois restée en Roumanie. A l’été 1944, cette petite partie de 3 tonnes s’est ajoutée aux 242 tonnes d’or du trésor de la Banque nationale de Roumanie qui ont été envoyés au monastère de Tismana, dans le sud du pays, à l’abri de toute invasion soviétique. Le nom de code de cette opération était Neptune. L’or est arrivé dans le plus grand secret dans une grotte tout près du monastère. En 1947, l’or de la Banque nationale de Roumanie est rentré à Bucarest et les 3 tonnes du trésor polonais ont été remises à leur propriétaire légitime.

    L’odyssée de l’or polonais a été racontée dans un film, une coproduction Pologne-Roumanie « Le train d’or » réalisé en 1986 par le cinéaste Bohdan Poręba. Les rôles sont interprétés par des acteurs polonais et roumains. Une fois échappé au risque de la capitulation par les Allemands, le trésor polonais a commencé un autre voyage via Malte, la Suisse, le Vatican et la France. Mais il n’est pas resté trop longtemps en France non plus, puisque ce pays allait lui aussi être occupé par les Allemands. Le trésor polonais est parti ensuite vers le Canada et les Etats-Unis où il fut finalement mis à l’abri de tout danger.

  • 10.05.2015

    10.05.2015

    Célébration — La Journée de la Royauté est marquée ce dimanche à Bucarest par une course à pied dans un parc de la ville, par une cérémonie de dépôt de couronnes de fleurs à la statue du roi Carol I, au centre-ville, et par un concert spécial à l’Athénée roumain. Radio Roumanie a marqué vendredi la Journée de la royauté par un Concert royal et par le lancement de l’album “Le10 mai. La Maison royale de Roumanie dans des chroniques radio, 1930-1944”. Cette date, le 10 mai, est liée à trois événements importants de l’histoire moderne de la Roumanie. C’est le 10 mai 1866 que le prince Carol, de la famille allemande Hohenzollern–Sigmaringen, a prêté serment en tant que prince régnant de Roumanie, et fondé ainsi la dynastie à laquelle appartient aussi le roi Michel. Le 10 mai 1877, Carol I a proclamé l’indépendance d’Etat de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman ; quatre ans plus tard, il a été couronné roi et la Roumanie devint royaume. La Fête nationale a été célébrée le 10 mai jusqu’en 1947, lorsque le régime communiste a forcé le roi Michel à abdiquer et à partir en exil. La roi Michel s’est établi en Roumanie après la révolution de décembre 1989 et la chute du communisme. Dans une interview à Radio Roumanie, l’ancien souverain a exhorté les Roumains à être confiants dans leur avenir. La Chambre des députés de Bucarest a décidé, le mois dernier, que le 10 mai soit une fête de la nation roumaine.


    Coopération — Le gouvernement et le secteur privé des Etats-Unis sont déterminés à aider la Roumanie, partenaire stratégique et économique, à renforcer sa défense informatique, a déclaré Bruce Andrews, adjoint au secrétaire au commerce des USA, qui sera à Bucarest du 11 au 13 mai, à la tête d’une délégation de son département. La croissance économique de la Roumanie, sa main d’œuvre bien formée et l’ouverture aux produits américains sont autant d’arguments qui font que les entrepreneurs d’outre-Atlantique soient de plus en plus intéressés par les opportunités présentes sur le marché roumain, a ajouté Bruce Andrews dans un communiqué. Au cours de cette visite à Bucarest, les représentants d’une vingtaine de compagnies américaines, dont certaines présentes en Roumanie depuis plusieurs dizaines d’années, s’entretiendront avec des partenaires actuels et potentiels ainsi qu’avec des membres d’organisations gouvernementales de Roumanie. La délégation commerciale américaine se trouvera dans la capitale roumaine au moment où elle accueillera un sommet régional sur la sécurité informatique, organisé conjointement par les gouvernements de Bucarest et de Washington, auquel seront représentés 11 pays de la région.



    Saisine — Le gouvernement roumain a saisi la Direction nationale anti-corruption concernant des faits présumés de nature pénale dans le traitement du fonds forestier national, mis en évidence lors d’actions de contrôle effectuées dans plusieurs directions forestières du pays ainsi qu’à la Régie nationale des forêts Romsilva. Un rapport du Corps de contrôle près le premier ministre indique des irrégularités enregistrées entre 2009 et 2012. Quelque 5 mille personnes ont participé samedi à Bucarest à une marche de protestation contre les déforestations massives et abusives ; ils ont demandé aux autorités du pays de protéger les forêts. Le président Klaus Iohannis a annoncé samedi que le problème des défrichages illégaux sera discuté par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, à l’occasion de sa prochaine réunion. Le premier ministre Victor Ponta a affirmé à son tour que si le Code forestier était adopté et promulgué dans sa forme actuelle, d’autres moyens seraient utilisés pour combattre ceux qui abusaient de leur position sur le marché et encourageaient les déboisements excessifs.


    Sondage — Environ trois quarts des Roumains se définissent comme des citoyens européens, 65% d’entre eux pensent que l’adhésion du pays à l’UE a été une bonne chose, tandis que 23% affirment le contraire, indique un sondage réalisé par INSCOP. Selon la même source, la majorité des Roumains sont d’accord avec la création d’une armée de l’UE et avec l’adhésion du pays à l’euro. Ils associent l’Union principalement avec le droit à la libre circulation, la démocratie et les droits de l’être humain, ainsi qu’avec la paix entre les pays voisins, fait savoir le sondage. Pour ce qui est de la République de Moldova, 80% des Roumains soutiennent son adhésion à l’UE. Samedi, la Journée de l’Europe a été marquée aussi en Roumanie.


    Visite — Le ministre délégué aux relations avec les Roumains de l’étranger Angel Tîlvăr fait une visite de deux jours en Ukraine voisine. Dimanche, il a participé à l’inauguration du Centre culturel roumain de Tchernovtsy, aux côtés de responsables et d’hommes de cultures de Roumanie, d’Ukraine et de la République de Moldova.


    Tennis — Le Roumain Florin Mergea et l’Indien Rohan Bopanna ont remporté ce dimanche la finale de double du tournoi de tennis Masters 1.000 de Madrid, devant le Polonais Marcin Matkowski et le Serbe Nenad Zimonjic. C’est la meilleure performance de la carrière de Florin Mergea jusqu’à présent.


    Pourparlers — La situation en Ukraine a été examinée dimanche à Moscou par la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine. Nous avons tiré les leçons des expériences amères et des situations difficiles, maintenant il faut les surmonter en utilisant des moyens diplomatiques et pacifiques, a déclaré Mme Merkel au sujet du conflit à l’est de l’Ukraine. A son tour, Vladimir Poutine a souligné le calme qui était revenu en Ukraine, notamment après la signature de l’accord de Minsk, le 12 février dernier. M. Poutine a par ailleurs ajouté que les relations russo-allemandes traversaient une période difficile et s’est prononcé en faveur d’une solution rapide des problèmes. Les échanges commerciaux de la Russie avec son principal partenaire économique européen ont baissé de 6,5%, l’année dernière à cause des sanctions internationales imposées à Moscou pour le rôle joué dans le conflit d’Ukraine. Tout comme d’autres dirigeants occidentaux, Mme Merkel n’a pas été présente samedi aux manifestations par lesquelles la Russie a célébré les 70 ans depuis la victoire des alliés dans la seconde guerre mondiale et étaler sa force militaire actuelle.


    Elections — En Pologne, les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle. Les principaux candidats sont le président sortant, Bronislaw Komorowski, de centre-droit, 62 ans, crédité de 35% à 40% des intentions de vote ; le juriste de 42 ans, Andrzej Duda, de la part du parti conservateur de la Justice avec 27-29% ; et un ancien rocker de 51 ans, Pawel Kukiz, qui affirme vouloir changer le système politique en place, avec 15% des intentions de vote. Un second tour de scrutin est prévu le 24 mai prochain.









  • 08.05.2015 (mise à jour)

    08.05.2015 (mise à jour)

    Commémorations — La Roumanie marque elle aussi la Journée de l’Europe, en organisant maints évènements, dont concerts et activités artistiques, compétitions sportives ou concours de culture générale. A Bucarest, 16 stations de métro ont été redécorées pour représenter des pays européens. Une cinquantaine de films seront projetées dans le cadre du Festival du Film européen et 160 ONGs, institutions et entreprises se réunissent à l’occasion de la Foire ONG Fest. Les évènements sont organisés en coopération avec la représentation de la Commission européenne en Roumanie. Par ailleurs, la France, le Royaume-Uni, la Pologne et l’Allemagne, ont marqué les 70 ans écoulés depuis la fin de Seconde guerre mondiale. Le président roumain Klaus Iohannis a été présent lui aussi aux cérémonies organisées en Pologne. Aux côtés du président polonais Bronisław Komorowski, du secrétaire général de l’ONU – Ban Ki-moon, du président du Conseil de l’Europe – Donald Tusk et d’autres leaders politiques, le chef de l’Etat roumain a également participé à une cérémonie dans la ville de Gdańsk, l’endroit où la seconde guerre mondiale a débuté, le 1er septembre 1939 et où est né le mouvement syndical Solidarité.



    Sondage – Environ trois quarts des Roumains affirment être des citoyens européens, 65% pensent que ladhésion du pays à lUE a été bénéfique alors que 23% affirment le contraire, selon un baromètre de lopinion publique réalisé par INSCOP. La majorité des Roumains sont daccord avec la création dune armée de lUE et avec ladhésion à leuro. LUE est associée surtout à la liberté de la circulation, à la démocratie et aux droits de lhomme, ainsi quà la paix avec les pays voisins, selon le sondage. La vaste majorité des Roumains, soit 80%, soutiennent ladhésion de la République de Moldova, à lUE.



    Crash — L’ambassadeur roumain à Islamabad qui se trouvait dans l’hélicoptère qui s’est écrasé vendredi matin au nord du Pakistan, a été légèrement blessé, mais il est hors de danger, a annoncé la diplomatie de Bucarest. Sept personnes, dont les ambassadeurs de Norvège et des Philippines au Pakistan, ont été tuées dans le crash de l’appareil militaire pakistanais.




    Réunion – La Roumanie et la Turquie constituent deux piliers géostratégiques de lOTAN a déclaré vendredi le vice-premier ministre roumain Gabriel Oprea qui est également ministre de lintérieur après un entretien à Bucarest avec le ministre turc de lIntérieur Sebahattin Ozturk. M Oprea a affirmé que la Roumanie et la Turquie savoisinent avec deux sources majeures de crises, qui ont un impact sur la sécurité régionale et globale : le bassin de la Mer Noire et le Proche Orient élargi. En tant que membre de lOTAN, la Turquie est un partenaire privilégié de la Roumanie dans la région et les relations entre les deux pays sont basées sur la confiance réciproque et la solidarité, a également ajouté Gabriel Oprea.



    Corruption – Les autorités roumaines ont demandé aux responsables hongrois dappliquer un mandat darrêt européen émis au nom de lex-député de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, Markó Attila, accusé dans une affaire de corruption, qui se trouverait sur le territoire de la Hongrie voisine. Le sujet a été évoqué par le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, durant les pourparlers dhier à Budapest avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó. Le responsable roumain a souligné quil ne sagissait que dun simple dossier pénal, sans connotation politique ou dautre nature. Lex député Marko Attila Gabor est poursuivi suite à une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie. Il a été placé en détention provisoire par contumace pour une période 30 jours dans un dossier visant des restitutions illégales.



  • 08.05.2015

    08.05.2015

    Commémorations – La Pologne a marqué hier les 70 ans
    écoulés depuis la fin de Seconde guerre mondiale. Le président roumain Klaus
    Iohannis a également participé à cet événement. Aux côtés du président polonais
    Bronisław Komorowski, du
    secrétaire général de l’ONU – Ban Ki-moon, du président du Conseil de l’Europe
    – Donald Tusk et d’autres leaders politiques, le chef de l’Etat roumain a
    également participé à une cérémonie dans la ville de Gdańsk, l’endroit où la seconde
    guerre mondiale a débuté, le 1er septembre 1939. Par ailleurs, la
    Roumanie célèbre à partir d’aujourd’hui la Fête de l’Europe. A Bucarest, 16
    stations de métro ont été redécorées pour représenter des pays européens. Une
    cinquantaine de films seront projetées dans le cadre du Festival du Film
    européen et 160 ONGs, institutions et entreprises se réunissent à l’occasion de
    la Foire ONG Fest. Les évènements sont organisés en coopération avec la
    représentation de la Commission européenne en Roumanie.
    Sondage – Environ trois quarts des Roumains
    affirment être des citoyens européens, 65% pensent que l’adhésion du pays à
    l’UE a été bénéfique alors que 23% affirment le contraire, selon un baromètre
    de l’opinion publique réalisé par INSCOP. La majorité des Roumains sont
    d’accord avec la création d’une armée de l’UE et avec l’adhésion à l’euro. L’UE
    est associée surtout à la liberté de la circulation, à la démocratie et aux
    droits de l’homme, ainsi qu’à la paix avec les pays voisins, selon le sondage.
    La vaste majorité des Roumains, soit 80%, soutiennent l’adhésion de la
    République de Moldova, à l’UE.
    Crash – Six personnes, dont les ambassadeurs de Norvège et des Philippines au
    Pakistan, ont été tuées vendredi dans le crash d’un hélicoptère transportant
    des diplomates européens et asiatiques sur une école d’une région reculée de
    l’Himalaya pakistanais, a indiqué l’armée. Les épouses des ambassadeurs de
    Malaisie et d’Indonésie, ainsi que les deux pilotes de l’hélicoptère MI-17, ont
    aussi perdu la vie dans l’accident. L’ambassadeur roumain à Islamabad se
    trouvait également dans cet hélicoptère, mais il est hors de danger à l’heure
    actuelle, a annonce le ministère roumain des Affaires Etrangères.
    Réunion – La Roumanie et la Turquie constituent deux piliers géostratégiques de
    l’OTAN a déclaré vendredi le vice-premier ministre roumain Gabriel Oprea qui est également ministre de
    l’intérieur après un entretien à Bucarest avec le ministre turc de l’Intérieur
    Sebahattin Ozturk. M Oprea a affirmé que la Roumanie et la Turquie s’avoisinent avec deux sources majeures de crises,
    qui ont un impact sur la sécurité régionale et globale : le bassin de la
    Mer Noire et le Proche Orient élargi. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie est
    un partenaire privilégié de la Roumanie dans la région et les relations entre
    les deux pays sont basées sur la confiance réciproque et la solidarité, a
    également ajouté Gabriel Oprea.
    Justice
    Le président du Conseil départemental de Iasi, dans le nord-est de la
    Roumanie, le libéral Cristian Adomnitei sera présenté aujourd’hui au tribunal
    qui doit décider de le placer en détention provisoire pour une période de 30
    jours. Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption ont arrêté
    Cristian Adomnitei et trois autres personnes ce jeudi, dans un dossier
    concernant une attribution de contrat promotionnel du département de Iasi.
    Aujourd’hui également, la Cour d’Appel Bucarest décidera si le maire social
    démocrate de la ville de Iasi, Gheorghe Nichita, poursuivi sous contrôle
    judiciaire, sera arrêté ou pas. Il est soupçonné d’abus de fonction et
    d’utilisation illégale de données personnelles.
    Corruption – Les autorités roumaines ont demandé aux
    responsables hongrois d’appliquer un mandat d’arrêt européen émis au nom de
    l’ex-député de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Markó Attila, accusé
    dans une affaire de corruption, qui se trouverait sur le territoire de la
    Hongrie voisine. Le sujet a été évoqué par le ministre roumain des Affaires
    Etrangères, Bogdan Aurescu, durant les pourparlers d’hier à Budapest avec son
    homologue hongrois, Péter Szijjártó. Le
    responsable roumain a souligné qu’il ne s’agissait que d’un simple dossier
    pénal, sans connotation politique ou d’autre nature. L’ex député Marko Attila
    Gabor est poursuivi suite à une décision de la Haute Cour de Cassation et de
    Justice de Roumanie. Il a été placé en détention provisoire par contumace pour
    une période 30 jours dans un dossier visant des restitutions illégales.

  • 07.05.2015 (mise à jour)

    07.05.2015 (mise à jour)

    Commémoration — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ce jeudi en Pologne aux commémorations consacrées aux 70 années écoulées depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aux côtés du président polonais, Bronislaw Komorowski, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, du président du Conseil européen Donald Tusk et d’autres leaders politiques du monde, le chef de l’Etat roumain participe jeudi soir à une cérémonie à Gdansk, la ville ou est né le mouvement syndical Solidarnosc. L’événement organisé en Pologne réunira la quasi-totalité des leaders européens. Ils ont choisi de boycotter ainsi le défilé militaire qui se tiendra samedi sur la Place Rouge à Moscou, en raison de l’implication de la Russie dans le conflit en Ukraine, note la BBC.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré ce jeudi à Budapest, lors de sa rencontre avec son homologue hongrois Péter Szijjártó, qu’il est important que la Roumanie et la Hongrie aient des relations bilatérales « pragmatiques, stables et efficaces ». Aurescu s’est montré confiant que les deux Etats peuvent travailler ensemble « dans une atmosphère sincère » afin de résoudre tous les aspects encore en attente à l’agenda bilatéral, tels que le Protocole du Comité de spécialité roumano-hongrois de coopération sur les problèmes des minorités nationales. A son tour, le ministre hongrois des Affaires étrangères a affirmé que les deux pays sont des partenaires et des alliés stratégiques et que le succès de l’un dépend du succès de l’autre.



    Sommet — Le premier ministre Victor Ponta a rencontré, jeudi, à Bucarest, le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis, Dean Thompson. Les deux officiels ont discuté de la réunion sur la sécurité cybernétique qui aura lieu la semaine prochaine en Roumanie. 17 pays d’Europe centrale et du sud-est participeront, lundi et mardi, à un Sommet régional consacré à la sécurité cybernétique qui se tiendra à Bucarest. L’évènement, organisé par le ministère roumain de la Société de l’information et par le Département américain du Commerce, réunira des entreprises et des responsables gouvernementaux ainsi que des experts dans le domaine de la sécurité cybernétique. L’agenda du Sommet prévoit des sujets tels les menaces et les vulnérabilités cybernétiques, l’identification des opportunités de coopération internationale et régionale et l’échange de bonnes pratiques en la matière.



    Défense — Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a rencontré ce jeudi à Bucarest le lieutenant-général Marshall Webb, chef du commandement de l’OTAN pour les opérations spéciales. Le ministre roumain a souligné la très bonne coopération entre les forces spéciales roumaines et les structures similaires de l’OTAN, à l’occasion des exercices, mais aussi dans le cadre des missions sur les théâtres d’opérations. A son tour, le général Webb a expliqué que Bucarest était un leader régional dans le domaine des forces spéciales. Le général Webb a participé en Roumanie à un exercice de planification des opérations spéciales.



    Dacia — Les ventes d’automobiles Dacia au Royaume Uni ont connu une progression de 17% par rapport à la période similaire de l’année dernière, vu la reprise économique et les crédits avantageux, a annoncé jeudi l’Association des producteurs et des concessionnaires automobiles du Royaume Uni. En 2014, Dacia a vendu près de 24.000 véhicules sur le marché britannique, soit une augmentation de plus de 37% par rapport à 2013. Au classement des marques les mieux vendues, on retrouve Ford, Volkswagen, Opel et Nissan. La Grande Bretagne demeure le 2e grand marché automobile de l’UE, derrière l’Allemagne, mais avant la France, l’Italie et l’Espagne. En Roumanie, la compagnie Dacia a été reprise par Renault en 1999. Relancée en 2004 avec la Logan, Dacia est devenu en huit ans un joueur de notoriété sur le marché automobile européen. les deux pays sont des partenaires et des alliés stratégiques et que le succès de l’un dépend du succès de l’autre.



    Film — Trois semaines durant, les cinéphiles de Roumanie auront l’occasion de voir plus de 55 films de 26 pays dans le cadre du Festival du film européen, un régal de cinéma qui a débuté jeudi à Bucarest. Le festival apporte en première un événement parallèle consacré à la République de Moldova et à l’Ukraine, les organisateurs se proposant de développer une plate-forme d’échanges professionnels entre l’UE et les deux pays. Des films de et sur la République de Moldova et l’Ukraine seront visionnés et des discussions auront lieu sur des thèmes de production et de coproduction de films, auxquelles prendront part des spécialistes des deux anciennes républiques soviétiques. Le festival du film européen a lieu jusqu’au 31 mai à Bucarest, Craiova, Iaşi, Târgu Mureş et Hunedoara.

  • 07.05.2015

    07.05.2015

    Commémoration — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui en Pologne aux commémorations consacrées aux 70 ans écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aux côtés du président polonais, Bronislaw Komorowski, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, du président du Conseil européen Donald Tusk et d’autres leaders politiques du monde, le chef de l’Etat roumain participera ce soir à une cérémonie à Gdansk, la ville ou est né le mouvement syndical Solidarnosc. L’événement organisé en Pologne réunira la quasi-totalité des leaders européens. Ils ont choisi de boycotter ainsi le défilé militaire qui se tiendra samedi sur la Place Rouge à Moscou, en raison de l’implication de la Russie dans le conflit en Ukraine, note la BBC.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, doit s’entretenir aujourd’hui à Budapest avec son homologue hongrois Péter Szijjártó sur les problèmes des minorités nationales, sur la situation en Ukraine et sur la coopération au sein de l’OTAN. M Aurescu a précisé qu’un des plus importants points à l’agenda de sa visite était le Protocole du comité spécialisé roumano-hongrois de coopération dans le domaine des minorités nationales. M Aurescu a exprimé son inquiétude face au sort des Roumains de Hongrie, dont l’identité culturelle est menacée, note l’agence Agerpres. Bogdan Aurescu avait rencontré Péter Szijjártó en décembre, à l’occasion de la réunion du conseil des ministres de l’OSCE à Bâle. Le chef de la diplomatie hongroise avait précisé que la Hongrie accordait une importance stratégique au développement des relations avec Bucarest. La Roumanie accueille une importante communauté magyare et constitue le deuxième plus important marché d’exportation pour la Hongrie. En marge de cette visite Bogdan Aurescu rencontrera les représentants de la communauté roumaine de Hongrie.



    Sommet — 17 pays d’Europe centrale et du sud-est participent lundi et mardi prochains à un Sommet régional consacré à la sécurité cybernétique qui se tiendra à Bucarest. L’évènement, organisé par le ministère roumain de la Société de linformation et par le Département américain du Commerce, réunira des entreprises et des responsables gouvernementaux ainsi que des experts dans le domaine de la sécurité cybernétique. L’agenda du Sommet prévoit des sujets tels les menaces et les vulnérabilités cybernétiques, l’identification des opportunités de coopération internationale et régionale et l’échange de bonnes pratiques dans le domaine.



    Navire marchand — Le navire du géant danois du transport maritime Maersk, battant pavillon des Îles Marshall, qui avait été intercepté le 28 avril par lIran, est libre de quitter le pays, a indiqué jeudi lOrganisation iranienne des ports, cité par l’AFP. Mercredi le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué que les 24 membres déquipage du cargo étaient “libres” et bénéficiaient d’aide consulaire. Le 29 avril, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé que quatre marins roumains se trouvaient à bord du porte conteneurs intercepté par des bateaux de guerre suite à un litige commercial.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, a rencontré aujourd’hui à Bucarest le lieutenant-général Marshall Webb, chef du commandement de l’OTAN pour les opérations spéciales. Le ministre roumain a souligné la très bonne coopération entre les forces speciales roumaines et les structures similaires de l’OTAN, à l’occasion des exercices, mais aussi dans le cadre des missions sur les théâtres d’opérations. A son tour, le général Webb a expliqué que Bucarest était un leader régional dans le domaine des forces spéciales. Le général Webb a participé en Roumanie à un exercice de planification des opérations spéciales.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu affrontera aujourd’hui dans les quarts de finale de l’Open de Madrid la Tchèque Petra Kvitova, tête de série n° 4. Irina Begu, 37e au classement WTA, avait vaincu Barbara Strycova, également de la République tchèque. C’est la première rencontre entre Irina Begu et Petra Kvitova. Dans l’épreuve de double, le Roumain Florin Mergea et l’Indien Rohan Bopanna se sont qualifiés dans les quarts de finale de la compétition, après la victoire face au double français Nicolas Mahut/Edouard Roger-Vasselin.

  • 29.04.2015

    29.04.2015

    Affaires étrangères — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fait, ce mercredi, une visite de travail à Varsovie, où il aura des consultations avec son homologue polonais, Grzegorz Schetyna. Selon le ministère, le principal objectif de la visite, c’est le renforcement du dialogue politique et de sécurité entre la Roumanie et la Pologne, afin de développer et de diversifier le Partenariat stratégique conclu par les deux Etats au plus haut niveau, tant au niveau bilatéral qu’au niveau régional et européen. A l’agenda des discussions avec les officiels polonais figurent aussi des thèmes d’actualité de l’agenda européen, dont la préparation du Sommet du Partenariat oriental de Riga, les évolutions du voisinage est, avec un accent sur la situation en Ukraine, le soutien pour le parcours européen de la République de Moldova, l’agenda de l’OTAN et la sécurité énergétique.



    Tournée — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, fera du 30 avril au 5 mai une tournée dans les pays du Golfe, respectivement l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et les Emirats Arabes Unis. Les principaux objectifs de cette tournée sont de dynamiser le dialogue politique et diplomatique et d’approfondir les relations économiques et commerciales. Dans le cadre de ces visites, des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentés, notamment dans des domaines tels que bâtiment, infrastructure, agriculture, industrie, énergie, TIC, tourisme et santé. Une série d’accords et de protocoles de coopération bilatérale seront signés dans les domaines des Affaires étrangères, de l’éducation et de la recherche, pour éviter la double imposition, protéger les investissements, mais aussi dans des secteurs tels que tourisme, santé, transport aérien, pétrole et gaz.



    Prêt — Le gouvernement roumain discute, aujourd’hui, de la possibilité d’accorder un crédit de 40 millions d’euros au Complexe énergétique de Hunedoara (centre-sud), avec l’aval de la Commission européenne. La variante examinée par l’exécutif présuppose, toutefois, la séparation des mines de la Vallée de la rivière Jiu des deux centrales thermoélectriques qu’elles ravitaillent en charbon. De l’avis des syndicats, cette mesure mènerait à l’insolvabilité. Ils affirment, d’autre part, que l’administration ne dispose pas de tout l’argent nécessaire au paiement des salaires des plus de 6000 travailleurs. Les leaders syndicaux avertissent qu’ils s’attendent à des protestations de grande ampleur des mineurs, qui voient leurs emplois menacés.



    Nomination – Suite au vote du Sénat de Bucarest, Radu Boroianu (72 ans) a été désigné aux fonctions de président de l’Institut culturel roumain. Il remplace à ces fonctions Lilian Zamfiroiu, qui a démissionné vendredi, estimant que les objectifs qu’il avait assumés lors de la prise de son mandat avaient été atteints. Radu Boroianu est administrateur d’une galerie d’art et un des fondateurs d’une maison de vente aux enchères renommée de Bucarest. Il est entré en politique dès le début des années ’90, en tant que membre du PNL, a été secrétaire d’Etat au ministère de la Culture, sénateur, ambassadeur en Suisse et ministre délégué. Il est à présent vice-président du Parti libéral réformateur, séparé du PNL et dirigé par le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu.



    Ferry — Six Roumains comptent aussi parmi les 156 personnes évacuées, mardi, d’un ferry en flammes à proximité des côtes espagnoles de la Méditerranée, a affirmé le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Selon les premières informations, les passagers venaient dau moins 12 pays. Tous les passagers et les membres de l’équipage ont été évacués et sont hors de danger. Le navire de 186 mètres de long peut accueillir jusquà 1.000 personnes et 150 véhicules.



    Porte-conteneurs — Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé procéder à des vérifications concernant la composition de l’équipage d’un navire marchand, battant pavillon des Îles Marshall, à bord duquel se trouveraient aussi des marins roumains. Le navire a été arraisonné mardi par la marine iranienne à cause des dettes impayées par la compagnie, a déclaré un responsable iranien. Le ministère roumain des Affaires étrangères a transmis des instructions aux ambassades de Roumanie à Washington et Téhéran, qui ont demandé aux autorités compétentes des informations détaillées sur la situation du navire, mais surtout de vérifier l’existence d’un citoyen roumain à bord. Selon la télévision publique iranienne, des marins originaires de Bulgarie, du Myanmar, de Roumanie et du Royaume Uni composent l’équipage de 24 personnes du navire, sous les ordres d’un capitaine bulgare.



  • La semaine du 9 au 14 mars 2015

    La semaine du 9 au 14 mars 2015

    Pourparlers roumano-allemands à Bucarest



    Lors de la visite qu’il a effectué cette semaine à Bucarest, le ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré qu’il fallait identifier une solution qui puisse permettre à la Roumanie d’intégrer l’espace Schengen et souligné que le dernier rapport élaboré par la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification faisait état des progrès enregistrés par Bucarest en matière de justice. Selon les autorités de Bucarest, la Roumanie se conduit déjà comme un Etat membre de l’espace de libre circulation et son adhésion formelle ne ferait que renforcer la sécurité de cette espace. Lors des pourparlers avec les officiels roumains, le chef de la diplomatie de Berlin a également affirmé que les investisseurs allemands appréciaient les progrès de la Roumanie, tout en précisant qu’il restait encore beaucoup de travail à faire pour ce qui est de la transparence. Le ministre allemand a par ailleurs souligné le fait que les plus de 350 mille Roumains travaillant en Allemagne comptent parmi les ressortissants étrangers les mieux intégrés sur le marché allemand de l’emploi et que les préjugés à leur égard sont injustifiés. L’Allemagne est le principal partenaire commercial et le troisième grand investisseur étranger en Roumanie.




    Visite du président Klaus Iohannis en Pologne



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a effectué une visite en Pologne. Lors de l’entretien avec son homologue polonais Bronisław Komorowski il a abordé la question de la situation sécuritaire de la région, un accent particulier étant mis sur la crise ukrainienne. Bronisław Komorowski a déclaré que la Pologne comptait sur l’appui de Bucarest pour ce qui est du renforcement du flanc oriental de l’OTAN et précisé que le sommet de l’Alliance, qui se tiendra l’année prochaine à Varsovie, devrait prendre des décisions à même de contribuer à l’accroissement de la sécurité régionale.


    Les deux hommes ont également discuté du Partenariat stratégique entre leurs pays et signé une déclaration conjointe relative à l’approfondissement de celui-ci. Bronisław Komorowski : « Ce partenariat est extrêmement nécessaire dans le contexte des évolutions dans cette partie de l’Europe, marquée par des changements négatifs en matière de sécurité. »



    Le président roumain Klaus Iohannis a lui aussi fait référence à la situation en Ukraine : « J’ai réaffirmé le soutien ferme de la Roumanie pour la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Nous avons condamné dans les termes les plus fermes la grave détérioration de la situation sécuritaire dans le sud-est de l’Ukraine et espéré que le paquet de mesures agréé le 12 février à Minsk serait mis en œuvre progressivement. »



    Klaus Iohannis a par ailleurs fait savoir que la Roumanie souhaite attirer un nombre croissant d’investissements polonais, ainsi qu’une présence plus importante des compagnies polonaises sur le marché roumain.




    Maximum historique du dollar américain



    Le dollar américain a atteint dans le courant de la semaine dernière un maximum historique de 4,2 lei, selon le taux de change communiqué par la Banque centrale roumaine. Sur le marché roumain des changes, ce taux est établi en fonction de la parité dollar – euro affichée par les marchés internationaux de devises. Du coup, son évolution est dictée principalement par la différence entre les politiques monétaires menées par la Banque centrale européenne et celle américaine, précise Ionut Dumitru, vice président de l’Association des experts financiers et bancaires de Roumanie. Quant aux répercussions économiques de la hausse du dollar sur le marché roumain, celles-ci sont assez limitées depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE.




    Commissaires européens à Bucarest



    La Commission européenne versera, d’ici 2020, 6,8 millions d’euros pour des projets d’infrastructure dans le cadre de la Stratégie nationale intégrée des Transports. C’est ce qu’a déclaré à Bucarest Corina Creţu, commissaire européenne à la Politique régionale. Elle a également précisé que Bruxelles attendait que la Roumanie présente la variante finale de son plan général des transports, afin de se voir approuver le programme opérationnel de grande infrastructure. Le masterplan contient des projets susceptibles d’être financés par le Programme opérationnel d’infrastructure, ainsi que d’autres projets qui pourraient être mis en œuvre avec des fonds européens durant l’exercice budgétaire 2014 — 2020. Le ministre roumain des transports, Ioan Rus a précisé que la liste des projets d’investissements prévus dans le plan général a été élaborée et que le document devrait être achevé à la fin avril. Un autre haut responsable européen a également visité Bucarest ces jours-ci. Il s’agit du commissaire à l’agriculture, Phil Hogan qui a évoqué entre autres, dans ses discussions avec les autorités roumaines, la situation de la viande de porc dans certains Etats européens, dont la Roumanie, dans le contexte de l’embargo imposé par la Russie. Même si elles ne font pas d’exportations vers le marché russe, les fermes de Roumanie sont confrontées à certaines difficultés, causées par l’excédent de produits à base de porc sur le marché communautaire, lequel a entraîné une forte baisse des prix.




    Nouveaux dossiers anticorruption



    A la longue liste des politiciens et des responsables de l’administration faisant l’objet d’enquêtes menées par la Direction nationale anti-corruption a été complétée vient de s’ajouter un autre nom, celui de Marian Vanghelie, ex-social-démocrate et maire du 5e arrondissement de Bucarest. Selon les procureurs anti-corruption, a compter de 2007, Marian Vanghelie aurait illégalement attribué plusieurs contrats de marchés publics en échange de commissions de 20% de leur montant. Les sociétés bénéficiaires des contrats appartiennent à un homme d’affaires placé en détention provisoire dans un autre dossier. Les pots de vin, estimés à 90 millions d’euros seraient parvenus à Marian Vanghelie par l’intermédiaire de plusieurs de ses proches et de certaines sociétés commerciales. Une d’entre elles est gérée par sa compagne, Oana Niculescu Mizil, ex-députée sociale – démocrate, elle aussi impliquée dans cette affaire judiciaire. (trad.: Mariana Tudose, Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • Les relations roumano-polonaises

    Les relations roumano-polonaises

    Le concept géopolitique de cordon sanitaire” roumano- polonais censé éviter la propagation vers l’Ouest de la révolution dinspiration bolchevique date de l’entre deux guerres. Suite au démantèlement de l’ancien camp communiste et avant l’élargissement de l’OTAN vers les pays de l’Est, tous les stratèges occidentaux s’étaient mis d’accord sur l’importance du rôle que deux pays comme la Pologne et la Roumanie auraient pu jouer au sein de l’Alliance. Surtout que parmi les anciens satellites de l’URSS, ces deux Etats étaient les plus grands et les plus peuplés.



    Actuellement membres de l’OTAN, ces deux pays européens, voisins de l’Ukraine et aux frontières les plus longues sur le flanc oriental, commencent à renforcer leur profil stratégique. Après Paris et Berlin, la Varsovie a été la troisième capitale européenne visitée par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. Les pourparlers de jeudi entre Iohannis et son homologue polonais, Bronisław Komorowski, ont porté notamment sur des sujets de sécurité dans la région avec un accent particulier sur la situation en Ukraine. « J’ai réaffirmé le soutien ferme de la Roumanie à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine » a renchéri le président roumain.



    La Pologne compte sur le soutien de Bucarest pour le renforcement du flanc oriental de l’Alliance Nord- Atlantique, a répliqué à son tour le président polonais cité par le correspondant Radio Roumanie à Varsovie. Et Komorowski d’ajouter qu’à l’occasion du prochain sommet de l’Alliance prévu pour 2016, à Varsovie, il faudrait que les participants adoptent des décisions censées accroître la sécurité dans la région.



    Les deux chefs d’Etat ont décidé de l’organisation en automne, à Bucarest, d’une nouvelle réunion des leaders de la région en préambule au sommet otanien. Les pays occidentaux doivent être prêts au cas où la situation en Ukraine se dégrade sur fond du non respect de l’accord de cessez-le-feu entre les troupes gouvernementales et les forces pro-russes.



    Le président roumain Klaus Iohannis et son homologue polonais Bronislaw Komorowski ont signé jeudi à Varsovie une déclaration commune pour renforcer le partenariat stratégique bilatéral, extrêmement nécessaire dans le contexte régional trouble engendré par la crise dans lest de lUkraine. A part les thèmes de sécurité, le chef de l’Etat roumain a également plaidé pour le renforcement des relations économiques bilatérales.



    La Roumanie espère attirer encore plus d’investissements polonais et accroître la présence des sociétés roumaines sur le marché de Pologne. Très apprécié par la diaspora dont le soutien a décisivement contribué à son élection à la tête de l’Etat en novembre dernier, Klaus Iohannis a rencontré jeudi des représentants de la communauté roumaine de Pologne. « Vous êtes de véritables émissaires de la Roumanie, a lancé le chef de l’Etat roumain. Par votre travail quotidien, votre professionnalisme et votre dévouement, vous contribuez à la bonne renommée de notre pays » a-t-il déclaré dans un message adressé aux Roumains vivant en Pologne.



  • 11.03.2015 (mise à jour)

    11.03.2015 (mise à jour)

    Diplomatie — La relation avec la Pologne est une priorité pour la Roumanie, tant sur le plan européen, qu’au niveau transatlantique. Le partenariat stratégique en vigueur en témoigne. De plus, les deux pays sont liés par une histoire commune de coopération et de solidarité dans les moments cruciaux. C’est ce qu’a déclaré mercredi, le président roumain Klaus Iohannis avant d’entamer sa visite officielle à Varsovie. Selon le chef de l’Etat roumain, à l’agenda des pourparlers figureront des sujets liés à l’évolution des relations bilatérales, économiques, politiques et militaires. Le président roumain doit s’entretenir avec son homologue polonais, le chef du Seim polonais, le chef du Sénat de Varsovie et avec la première ministre polonaise.



    Commissaire européenne — Au cours du 2e jour de sa visite en Roumanie, la Commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, a été reçue mercredi par le président Klaus Iohannis. Elle doit également s’entretenir avec le ministre roumain des Fonds européens Eugen Teodorovici. Jeudi, Corina Cretu participera à la conférence consacrée aux Opportunités de financement pour les PME 2014 — 2020 et au lancement officiel du Programme opérationnel « La capacité administrative 2014-2020 ». Mardi, la responsable européenne a discuté avec le ministre roumain des Transports, Ioan Rus, de la stratégie intégrée des Transports roumains considéré par Bruxelles comme un chapitre stratégique. Aux dires de Corina Cretu, la Commission européenne versera d’ici 2020 6,8 millions d’euros pour des projets d’infrastructure dans le cadre de cette Stratégie nationale intégrée.



    Code fiscal — Le Sénat de Bucarest a adopté mercredi une proposition de loi visant à compléter le Code Fiscal, qui exempte du paiement des contributions assurance maladie les personnes touchant des revenus en louant des biens agricoles et qui possèdent un terrain agricole ne dépassant pas 2 hectares. C’est maintenant à la Chambre des Députés d’en débattre avant de prendre la décision finale.



    Monnaie virtuelle — La Banque Nationale de Roumanie met en garde contre les risques de l’utilisation de la monnaie virtuelle bitcoin. Selon le communiqué de la Banque, bitcoin n’est ni monnaie nationale ni devise. La loi n’impose pas l’acceptation des paiements en cette monnaie virtuelle. En l’absence d’une réglementation en ce sens et d’une surveillance, les risques de son utilisation sont liés au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et à la volatilité des prix. La Banque Nationale de Roumanie surveille l’évolution de la monnaie virtuelle du point de vue de ses effets sur le système financier roumain, lit-on encore dans le communiqué.



    Fonds européens – La Chambre des députés a rejeté mercredi la motion simple avancée par l’opposition libérale au sujet des fonds européens. Les signataires du document demandaient, entre autres, au ministre Eugen Teodorovici d’expliquer devant le Parlement le faible taux d’absorption. Les initiateurs de la motion estiment aussi que dans l’exercice budgétaire actuel, la Roumanie ne fait que répéter les mêmes erreurs que dans le précédent et qui l’ont située en queue du peloton européen.



    Enquête — La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi la demande d’entamer des poursuites pénales à l’encontre du député de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie Laszlo Borbey, formulée le mois dernier par les procureurs anti-corruption. Ancien ministre de l’Environnement et des Forêts, Laszlo Borbey était visé par 3 chefs de trafic d’influence.

  • A la une de la presse roumaine – 11.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 11.03.2015

    A la une des la presse électronique de ce mercredi : la politique étrangère, notamment la visite en Pologne du président roumain Klaus Iohannis et une interview de l’ambassadeur letton à Bucarest ; l’audition du premier ministre Victor Ponta comme témoin dans l’affaire dite du Référendum de 2012 ; le marché roumain de l’emploi.


  • 1.Les relations roumano – polonaises à la fin du 14e siècle 2. La rébellion de la Garde de fer

    1.Les relations roumano – polonaises à la fin du 14e siècle 2. La rébellion de la Garde de fer


    Les chroniques de la seconde moitié du 14e siècle annonçaient déjà la présence dans l’Europe orientale du futur Empire Ottoman, celui qui allait devenir la plus grande puissance en cette partie du monde entre 1500 et 1900. Les nations chrétiennes des Balkans ont tenté à maintes reprises de tenir tête à l’armée ottomane, mais elles n’y sont parvenues que pour un bref laps de temps. Au moment où la frontière de l’empire islamique eut atteint le Danube à la fin du XIVe siècle, le prince valaque Mircea le Vieux (1386- 1418) chercha à faire alliance avec ses voisins pour arrêter l’expansion ottomane. Et puisque les rapports avec la Hongrie de Sigismond de Luxembourg (1387-1437) n’étaient pas des meilleures, Mircea se tourna vers la Pologne dirigée à l’époque par le roi Ladislas II Jagellon.



    Suite à la défaite de l’armée serbe à Kossovopolje en 1389, Mircea le Vieux se retrouva dans une position encore plus vulnérable. Grâce à Petru Muşat, prince de la Moldavie entre 1375 et 1391 et vassal du roi de Pologne, il demanda au roi polonais d’unir leurs forces pour lutter ensemble contre le roi de Hongrie et contre d’autres ennemis. Un document allait être conclu en ce sens le 20 décembre 1390, à Lublin, entre le roi polonais et les représentants du prince valaque. Malheureusement, les chroniques du temps préservées jusqu’à nos jours, telles la lettre adressée par Mircea le Vieux au roi polonais pour parachever l’entente – n’offrent pas trop de détails sur le document en question. Pourtant, on sait que la signature du traité de Lublin fut suivie d’une nouvelle alliance, cette fois-ci à trois, entre Mircea le Vieux, Ladislas II Jagellon et le roi hongrois, Sigismond de Luxembourg. Au terme de cet accord conclu le 17 mars 1930, les deux rois et le prince roumain s’engageaient à s’appuyer réciproquement dans leurs efforts de lutter contre les Ottomans.



    La décision du souverain hongrois de rejoindre l’alliance fut saluée par Mircea le Vieux qui savait que grâce à sa position, la Hongrie allait s’impliquer plus que la Pologne dans l’organisation des campagnes militaires anti-ottomanes. Et pourtant, cela n’a pas empêché le prince valaque de renouveler son alliance avec la Pologne en 1404, 1410 et 1411 pour mettre sa principauté à l’abri de l’expansion magyare. Cette alliance a d’ailleurs porté ses fruits durant la bataille de Grunwald le 15 juillet 1410, quand un contingent valaque et un autre moldave ont contribué à la victoire des Polono- Lituaniens contre la force teutonique.


    2. Dans les minutes suivantes, nous allons nous pencher sur ce que l’histoire roumaine retient dans ses chroniques comme « la rébellion de la Garde de Fer », nom pris par le parti fasciste de Roumanie. Du 21 au 23 janvier 1941, Bucarest fut le théâtre de la lutte pour le pouvoir entre le général Ion Antonescu et la Garde de Fer. Installé à la tête de l’Etat le 6 septembre 1940 suite à la crise du régime autoritaire du roi Carol II, le général Antonescu allait instaurer une véritable dictature d’inspiration hitlérienne. Elle allait continuer la politique raciste instaurée entre 1937 et 1938 par le règne de Carol et décida de la mise en place d’une commission dite de la « roumanisation » afin de pouvoir interdire aux Juifs de participer à l’économie du pays et confisquer le patrimoine des grands industriels, banquiers et commerçants juifs. Finalement, le durcissement des lois racistes et antisémites a fini par toucher toute la minorité juive de Roumanie. Le 4 décembre 1940, la Roumanie conclut un accord économique roumano-allemand sur dix ans qui allait renforcer le pacte pétrole-armement signé le 27 mai 1940 à l’époque du gouvernement de Gheorghe Tătărăscu.



    Pendant les 4 mois et demie de cohabitation, le général Antonescu et la Garde de Fer ont cherché à se tolérer réciproquement, en essayant de renforcer leurs positions au sein de l’Etat. Antonescu fait entrer dans son gouvernement plusieurs membres de la Garde auxquels il permet de s’infiltrer au sein des institutions ou même de créer leurs propres institutions, tandis que lui, il s’est réservé le droit de s’emparer des ministères clé du gouvernement et de contrôler les services de renseignements.





    En plus, le général Antonescu a accordé aux membres de la Garde de Fer la permission de se venger contre les dignitaires qui les avaient persécutés dans les années 1930. 64 d’entre eux allaient trouver la mort dans la prison de Jilava, dans la nuit du 26 au 27 novembre 1940. Pourtant, les divergences entre Antonescu et les légionnaires, membres de la Garde de Fer, n’allaient pas tarder à se faire jour. Appuyé par le roi Michel Ier et par l’armée, Antonescu allait gagner aussi le soutien d’Hitler qu’il rencontre en Allemagne le 14 janvier 1941.



    Lors de cette rencontre, Antonescu promet à Hitler la coopération de la Roumanie dans un futur conflit avec lUnion soviétique, et obtient laccord tacite dHitler pour éliminer ses opposants dans le mouvement légionnaire. Finalement, le général passe à l’attaque et décide de restreindre les actions de la Garde de Fer, en chassant plusieurs de ces responsables dont le ministre des Affaires Intérieures, Constantin Petrovicescu. Ce fut là une des décisions qui serviront détincelle pour déclencher le coup dEtat organisé par la Garde de fer.



    Les légionnaires refusent de se soumettre au général Antonescu qu’ils tentent d’arrêter pour s’installer à la tête de l’Etat. Du 21 au 23 janvier 1941, la capitale roumaine, Bucarest, fut le théâtre de combats entre l’armée et les membres de la Garde de Fer. Larmée roumaine va se défendre pendant deux jours, et essaye dassiéger les places fortes des légionnaires, mais ne lance aucune attaque leur laissant même parfois les mains libres.



    Pour légitimer leur rébellion, les légionnaires lui attachent un caractère antisémite. 125 Juifs allaient être torturés et assassinés pendant le pogrom de Bucarest. Quand Antonescu pense que le moment est le plus approprié, il ordonne de mater la rébellion. Larmée la réprime en quelques heures, sans grande difficulté. Quelque 8000 membres de la Garde de Fer ont été arrêtés, jugés et condamnés et leur mouvement a été chassé du pouvoir. Les leaders des légionnaires qui y ont échappé se sont réfugiés en Allemagne qui a profité de leur présence pour menacer le général Antonescu… (trad.: Ioana Stancescu)