Tag: Ponta

  • 22.06.2015

    22.06.2015

    Gouvernement – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, doit décider de la personne en charge de diriger l’activité courante du gouvernement, vu que le premier ministre Victor Ponta est en période de récupération après avoir subi une intervention chirurgicale. M. Ponta avait demandé, par écrit, au chef de l’Etat de désigner à cette tâche le vice-premier ministre Gabriel Oprea, à qui il avait délégué, la semaine dernière, les compétences de coordination du Cabinet. Un communiqué du gouvernement fait savoir que la période de récupération médicale du premier ministre sera d’environ 3 semaines et que l’activité gouvernementale ne va pas s’en ressentir. Les agences de presse rappellent que les problèmes de santé de Victor Ponta s’accompagnent d’un scandale de corruption retentissant, le chef de l’Exécutif faisant l’objet d’une poursuite pénale pour blanchiment d’argent, faux en écriture et évasion fiscale qu’il aurait commis à l’époque où il était avocat. M. Ponta considère que ces accusations ont « une motivation politique » et affirme être en mesure de prouver son innocence.

    Défense – Le président roumain Klaus Iohannis s’adresse lundi aux deux Chambres réunies du Parlement de Bucarest, au sujet de la Stratégie nationale de défense pour 2015 – 2019. Les Commissions de défense de la Chambre des députés et du Sénat ont donné un avis favorable à ce document, le 17 juin dernier, avant les débats et le vote du plénum du Parlement. La Stratégie nationale de défense contient plusieurs nouveautés, dont le concept de sécurité élargie. La sécurité nationale n’implique pas que la défense, mais aussi l’ordre public, l’économie, l’infrastructure, l’éducation, la santé, l’environnement et la culture. Elle réaffirme aussi le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et l’appartenance à l’OTAN comme un des piliers de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie.

    Visite – Le ministre roumain de la défense, Mircea Duşa, visite aujourd’hui les effectifs roumains participant aux exercices militaires TRIDENT JOUST 15 et RESOLUTE CASTLE 15, en cours dans la région du centre de la Roumanie. Un millier de soldats et de cadres de 25 pays membres de l’OTAN participent, du 17 au 28 juin, à l’exercice TRIDENT JOUST 15. C’est pour la première fois que des structures du Commandement allié de forces interarmées de Naples sont déployées en Roumanie ; à cela s’ajoute un transfert temporaire de la structure de commande et de contrôle de la Force de réaction otanienne. L’exercice RESOLUTE CASTLE 15 rassemble, jusqu’au 15 septembre, plus de 200 militaires et de l’équipement des troupes de génie roumaines et américaines.

    Chisinau – La ministre des affaires étrangères de la République de Moldova, Natalia Gherman, vient d’être désignée premier ministre par-intérim par le chef de l’Etat, Nicolae Timofti, informe un communiqué de la présidence de la République. Accusé d’avoir falsifié son diplôme de baccalauréat, l’ancien premier ministre, Chiril Gaburici, avait démissionné le 12 juin et refusé d’assurer les affaires courantes du Cabinet. Le Parlement de Chisinau doit nommer un nouveau gouvernement jusqu’au 12 septembre prochain, au plus tard. Fille de l’ancien président de la République de Moldova, Mircea Snegur, Natalia Gherman a été ministre des affaires étrangères et de l’intégration européenne en 2013, dans le gouvernement de Iurie Leancă.

  • A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 22.06.2015

    La situation en Grèce fait toujours la une de la presse nationale en ce début de semaine et les quotidiens ne cessent d’évoquer les éventuelles retombées sur l’économie roumaine. Entre temps, le président Klaus Iohannis présente aujourd’hui au parlement de Bucarest la nouvelle stratégie nationale de défense du pays. Enfin les quotidiens évoquent aussi la convalescence du premier ministre Victor Ponta, qui pourrait s’avérer assez longue.



  • A la une de la presse roumaine – 17.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.06.2015

    Dans la presse bucarestoise en ligne : chirurgie orthopédique à Bucarest et en Turquie ; Tarom n’a pas d’avion disponible pour le déplacement du chef de l’Etat roumain à Bruxelles ; retraites spéciales pour les parlementaires roumains ; boutique en libre-service « pour les gens honnêtes » à Brasov.


  • A la une de la presse roumaine – 16.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 16.06.2015

    Le nom du Premier ministre roumain, Victor Ponta fait toujours la une des quotidiens nationaux. Il a été évoqué lors de la visite du président roumain Klaus Iohannis à Zagreb. Sa décision de se rendre à Bakou aux Jeux européens et ensuite de se faire opérer à Istanbul a été amplement débattue par nos confrères de la presse écrite. Ceux-ci ont également évoqué les récentes évolutions politiques à Chisinau ainsi que l’état des plus grands hôtels de la côte roumaine de la Mer Noire.



  • La Roumanie après la motion de censure

    La Roumanie après la motion de censure

    L’opposition libérale, initiatrice de la motion, a montré clairement qu’elle ne comptait pas sur une majorité parlementaire, tandis que le gouvernement doit continuer son activité, a déclaré le premier ministre peu de temps après le vote.

    Le chef de l’Exécutif a rappelé que les projets de loi électorale et du vote par correspondance étaient déjà déposés au Parlement, déplorant, une fois de plus, le fait qu’en novembre dernier, les Roumains de l’étranger n’avaient pas pu voter dans des conditions normales. Victor Ponta : Je crois que la seule chose importante c’est d’assurer à l’avenir les conditions requises pour les futurs scrutins. Nous continuons à croire que l’organisation des élections, y compris à l’étranger, par l’Autorité électorale permanente, est la meilleure solution. Cela mettra un terme aux disputes politiques sur ce thème.

    Les libéraux considèrent que le résultat du vote au Parlement est un manque de respect envers les citoyens et annoncent le dépôt d’une nouvelle motion de censure cet automne. Ils ont d’ailleurs à nouveau demandé la démission du premier ministre, dont la légitimité est, selon eux, battue en brèche. La coprésidente du PNL, Alina Gorghiu : Il n’a plus de légitimité nationale parce qu’il instigue des Roumains contre d’autres Roumains et, malheureusement pour nous tous, il n’a pas non plus de légitimité morale, puisqu’il a été investi par une majorité différente de l’actuelle. Je n’ai jamais cru qu’une jeune personne puisse aller jusqu’à éliminer le droit de vote des Roumains.

    Les problèmes du premier ministre social-démocrate Victor Ponta ne s’arrêtent pourtant pas là. La poursuite pénale dont il fait l’objet continue, dans une affaire où il est accusé de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, à l’époque où il était avocat. De plus, le vice-premier ministre et leader de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), Gabriel Oprea, avertit que son parti pourrait quitter le pouvoir.

    Ces déclarations, faites sur un plateau de télévision, tombent au moment où le Parlement s’apprête à débattre cette semaine un paquet de 22 modifications aux Codes pénal et de procédure pénale. On y trouve des propositions controversées, telles la détention provisoire sur la base de preuves solides au lieu d’indices raisonnables, comme c’est le cas actuellement ; mais aussi la suppression des menottes dans le cas de la détention provisoire pour des faits commis sans violence.

    Gabriel Oprea affirme que l’UNPR soutient la consolidation de la justice et de l’Etat roumain et ne peut pas accepter les tentatives de démolition de ces deux piliers de la démocratie.(trad. Ileana Taroi)

  • La semaine du 8 au 13 juin 2015

    La semaine du 8 au 13 juin 2015

    Le premier ministre Victor Ponta, à la merci du Parlement

    Accusé de conflit d’intérêts durant son mandat, le premier ministre social – démocrate roumain Victor Ponta a gardé l’immunité dont il bénéficie en tant que parlementaire. Le plénum de la Chambre des députés a rejeté mardi la demande du Parquet national anti-corruption visant le lancement de poursuites pénales à son encontre, après le geste similaire, la veille, de la Commission juridique de la même Chambre. Le Parquet national anti-corruption a toutefois entamé des poursuites pénales contre le chef du cabinet pour trois autres infractions qui auraient été commises alors qu’il était avocat. Le premier ministre est accusé de faux en écriture sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de forme continue, et de blanchiment d’argent, dans un dossier qui concerne son ancien ministre des Transports, le sénateur social-démocrate Dan Şova. Victor Ponta devient ainsi le premier chef de gouvernement en exercice de la Roumanie post-communiste à faire l’objet de poursuites judiciaires. Ceci étant, le président du pays, Klaus Iohannis, a exigé sa démission. Le chef du gouvernement a répondu, sur sa page Facebook, qu’il n’allait pas démissionner, car il avait été nommé par le Parlement, le seul en mesure de le destituer. En outre, dans un communiqué transmis aux partenaires et à la presse de l’étranger, le premier ministre roumain soutient qu’il s’agit d’un dossier monté de toutes pièces, dont le but serait de renverser le gouvernement en place.

    Le cabinet Ponta et la motion de censure

    Si le chef du cabinet ne démissionne pas, la démission du gouvernement par motion de censure peut être une solution pour que la Roumanie sorte de la situation difficile où elle se retrouve à présent, a affirmé la co-présidente du PNL, Alina Gorghiu. Par conséquent, l’opposition libérale a déposé au Parlement un tel document, censé destituer l’Exécutif en place. Comme attendu, vu les calculs arithmétiques élémentaires, mais aussi les manœuvres politiques, la motion de censure a été rejetée vendredi. Restent, pourtant, ses thèmes : la mauvaise organisation à l’étranger du scrutin présidentiel de novembre 2014, lorsque des milliers de ressortissants roumains, majoritairement et traditionnellement de droite, n’ont pas réussi à voter et la non-adoption de la loi sur le vote par correspondance, qui aurait pu prévenir des situations similaires. Le cabinet demeure, mais son ministre des Transports, Ioan Rus, a présenté sa démission, après les propos insultants qu’il avait tenus, lors d’un entretien télévisé, à l’égard des Roumains partis travailler à l’étranger. Le premier ministre Victor Ponta a précisé qu’il allait discuter la semaine prochaine du pourvoi du poste devenu ainsi vacant. Notons enfin qu’à Chisinau, le premier ministre moldave, Chiril Gaburici, soupçonné d’avoir falsifié son diplôme de baccalauréat, a lui aussi démissioné.

    La Roumanie et sa stratégie de défense

    « Une Roumanie forte en Europe et dans le monde ». C’est le titre de la Stratégie nationale de défense de la Roumanie, que le Conseil suprême de défense du pays a décidé de soumettre au vote du Parlement. Mardi, à l’issue de la séance du Conseil, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré qu’une des principales nouveautés qu’apporte la Stratégie nationale de défense de la Roumanie était le concept de sécurité élargie. Selon le président, la sécurité nationale n’est pas considérée uniquement sous l’aspect de la défense. Elle prend aussi en compte les éléments relevant des domaines à impact sur la sécurité nationale, à savoir l’ordre public, l’économie, l’infrastructure, l’éducation, la santé, l’environnement, la culture. Dans cette ample construction, le partenariat stratégique avec les Etats-Unis, ainsi que l’appartenance à l’OTAN et à l’UE sont à nouveau évoqués en tant que piliers de la politique étrangère et de la sécurité. Bucarest envisage d’ailleurs de plaider, à l’occasion du Conseil européen de juin, en faveur du lancement du processus d’élaboration d’une nouvelle stratégie communautaire pour la sécurité. Sur le plan national, la Roumanie poursuivra la restructuration et la modernisation de son armée, ainsi que le programme de dotation jusqu’en 2027.

    Vote pour soutenir les médecins

    Le Sénat de Bucarest a approuvé cette semaine le projet de loi qui permet au personnel médical des hôpitaux publics de compléter ses revenus par des activités privées déroulées dans les unités où il travaille. Le document doit être débattu par la Commission Santé de la Chambre des députés, avant de recevoir le vote décisif dans le plénum. Le ministère de la Santé espère ainsi diminuer l’exode des médecins roumains à l’étranger et améliorer la qualité des services offerts par les hôpitaux roumains. Notons que plus de 2000 médecins ont quitté la Roumanie ces dernières années en raison des salaires trop bas. Prévisions économiques optimistes La Banque Mondiale a révisé ses prévisions de croissance économique globale pour cette année, à 2,8%, soit une baisse de 0,2% par rapport aux estimations de janvier. Pour la Roumanie, l’institution financière table sur une croissance au-dessus de cette moyenne, à savoir de 3% en 2015, 3,2% en 2016 et de 3,5% en 2017. Par ailleurs, la Roumanie et la République Tchèque ont connu durant le premier trimestre de l’année en cours les taux de croissance économique les plus importants de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière. Selon Eurostat, les économies des deux pays ont été les seules à avoir enregistré une progression supérieure à 4%.

    La sécheresse sévit déjà en Roumanie

    Moteur important de l’économie roumaine, l’agriculture pourrait être confrontée à une sécheresse prolongée. Cela aurait des conséquences importantes sur la croissance économique du pays, mettent en garde les spécialistes, vu que le secteur contribue de 5 à 7% au PIB. L’été est là, mais les terres sont sèches et de nombreuses cultures sont déjà affectées. Les débits de plusieurs rivières ont considérablement baissé et les gens craignent une pénurie d’eau. A l’heure actuelle, les zones les plus touchées se trouvent dans le nord-est, l’est et le sud du pays, où les réserves utiles en eau du sol approchent le niveau de crise. Ce qui plus est, le système d’irrigations construit à l’époque communiste ne peut desservir que 10% des terres arables. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • 12.06.2015

    12.06.2015

    Motion – Le Parlement de Bucarest a rejeté aujourd’hui la motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le gouvernement du premier ministre social-démocrate Victor Ponta. Seulement 194 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion qui accusait le chef du cabinet d’excès de pouvoir et de limiter le droit de vote des Roumains du pays et de l’étranger.



    Politique – Le premier ministre de la République de Moldova, Chiril Gaburici a démissionné aujourd’hui alors qu’il est accusé d’avoir falsifié son diplôme de Baccalauréat. Il a expliqué son geste affirmant que l’opinion publique devrait être préoccupée par les problèmes de l’Etat et non pas par ses diplômes d’études. Ce jeune homme d’affaires avait été investi en février par la coalition gouvernementale minoritaire des libéraux-démocrates et des démocrates, mais aussi grâce à l’appui des députés communistes pro-russes. Se déclarant pro-occidental, mais accusé d’inefficacité et de corruption, son cabinet avait été soumis à une contestation virulente. Dimanche dernier une dizaine de milliers de personnes était descendue dans les rues de la capitale pour demander la démission des leaders de la coalition après la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire de la République. La démission du premier ministre intervient deux jours avant les élections municipales. De l’avis des analystes, les grands enjeux du scrutin sont la mairie et le conseil municipal de la capitale, Chisinau. Selon les sondages sur les intentions de vote, l’actuel édile en chef, Dorin Chirtoaca, un promoteur du rapprochement de l’Occident et de la Roumanie disputera le deuxième tour du scrutin contre l’ex première ministre communiste Zinaida Greceanâi, soutenue par les socialistes pro-russes.



    FITS – Coup d’envoi aujourd’hui à Sibiu du plus important événement des arts du spectacle de Roumanie, le Festival international du théâtre. 10 jours durant, 2500 artistes et autres invités de 70 pays transformeront la ville en une immense scène où se dérouleront pièces de théâtre, spectacles de danse et de cirque, concerts de musique. Les 7 doigts de la main du Canada et le spectacle Le Cendrillon, une production du Theatre National de la communaute française de Belgique ainsi que le spectacle Carmen, du Théâtre Stabile de Turin comptent parmi les points forts à l’affiche du festival.



    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie est à Belfast où elle doit affronter l’Irlande du Nord dans un match de qualification à l’Euro 2016. Selon les commentateurs sportifs, ce match est une véritable finale du groupe F qui inclut aussi la Hongrie, la Finlande, la Grèce et les Iles Féroé. Après quatre victoires et une égalité en cinq matchs, les Roumains sont les leaders du groupe avec 13 points suivis par les Nord-Irlandais avec 12 points.


    Jeux – 147 sportifs de 22 disciplines (83 hommes et 64 femmes) représentent à partir d’aujourd’hui la Roumanie à la première édition de Jeux européens, accueillis par la capitale azérie Bakou. Des sportifs d’une cinquantaine de pays sont en lice pour décrocher 253 médailles. La compétition est un critère de qualification aux JO de l’année prochaine, au Brésil. La deuxième édition de Jeux Européens devrait se dérouler d’ici quatre ans aux Pays-bas, mais les autorités de ce pays ont annoncé cette semaine qu’elles renonçaient à l’organisation de cette compétition.



    Sondage – La perception sur la corruption généralisée s’est améliorée en Roumanie ces deux dernières années, selon une étude EY (anciennement Ernest&Young) – une des plus grandes sociétés de services professionnels du monde. Conformément à ce document dans les grandes entreprises, 4 salariés sur 10 affirment que la corruption est un phénomène généralisé. 58% des personnes interviewées ont affirmé que les entreprises avaient adopté des politiques anti-corruption et la moitié des Roumains considèrent utiles les sessions de formations anti-corruption. Les réponses illustrent une évolution positive de l’opinion des entreprises sur l’adoption de programmes anti-corruption et de suivi des conflits d’intérêts. L’étude EY « Fraud Survey » a été réalisé au niveau mondial sur un échantillon de 3800 salariés des grandes entreprises.

  • Le résultat de la motion de censure

    Le résultat de la motion de censure

    Aucune faille dans la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Parti Conservateur et le Parti libéral. Seulement 194 Sénateurs et députés ont voté en faveur de la motion de censure déposée par le Parti national libéral alors que le document avait besoin d’au moins 278 voix pour être adopté. Vu que les groupes parlementaires libéraux ne comptent que 173 élus, les initiateurs eux-mêmes étaient plutôt pessimistes à la veille du vote.

    L’appui de différents parlementaires indépendants, populaires, dissidents sociaux-démocrates ou ex-membres du parti populiste PP-DD ne s’est pas avéré décisif, vu que la deuxième force de l’opposition, l’Union démocratique des Magyars de Roumanie n’a pas entièrement rejoint la démarché libérale. Sur le plan politique, la motion n’est qu’un simple exercice d’image, même si ses thèmes étaient des plus graves. Les libéraux accusaient le premier ministre d’être responsable du désastre enregistré aux bureaux de vote aménagés à l’étranger lors du scrutin présidentiel de novembre 2014, lorsque des milliers de personnes n’ont pas pu exercer leur droit de vote, après avoir fait la queue patiemment pendant des heures. Les élus libéraux ont également reproché à Victor Ponta, l’absence d’une loi du vote par correspondance, censée prévenir de telles situations.

    Sous le titre Victor Ponta – démis pour excès de pouvoir et pour avoir bloqué les élections, la motion de censure accuse le Premier ministre social-démocrate d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora, majoritairement et traditionnellement favorable à la droite politique, dans le but de remporter lui-même le scrutin présidentiel. Le chef du cabinet de Bucarest a également été accusé d’avoir refusé l’organisation de scrutins partiels dans de nombreux départements, villes et communes, dont les élus locaux ne sont plus en fonction, car arrêtés pour des faits de corruption.

    Le Premier ministre Victor Ponta a survécu donc à une nouvelle motion de censure, la troisième depuis son investiture en 2012. Mais, de l’avis des analystes politiques, Victor Ponta a seulement gagné une bataille, non pas la guerre. Aux yeux des médias, de l’opinion publique et des chancelleries étrangères, l’image de M. Ponta est gravement ternie par les scandales politiques et de corruption qui l’impliquent lui-même ou certains de ses proches.

    Jeudi, un des poids lourds de son Cabinet, le ministre des Transports, Ioan Rus, a dû démissionner suite à des propos insultants impossible de citer, à l’adresse des Roumains travaillant à l’étranger, devenus, paraît-il, la marotte de certains leaders sociaux-démocrates. Il y a une semaine, le dépôt de la motion avait été éclipsé par l’annonce de la Direction nationale anti-corruption selon laquelle le Premier ministre était poursuivi pour plusieurs des faits de corruption : faux dans des écrits, complicité d’évasion fiscale, blanchiment d’argent, conflit d’intérêts, des faits que Victor Ponta aurait commis tant avant de devenir Premier ministre que depuis qu’il est à la tête du gouvernement de Bucarest.

    Il est désormais le premier chef d’un cabinet de la Roumanie postcommuniste faisant l’objet d’un dossier pénal durant l’exercice de son mandat. Selon la presse roumaine, cette situation pourrait éreinter même la fidélité, jusqu’ici irréprochable de ses partenaires de la coalition gouvernementale. (trad.Alex Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine – 12.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 12.06.2015

    La motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le gouvernement de Victor Ponta, pour avoir bloqué le vote lors du dernier scrutin présidentiel a fait ce matin la une de la presse nationale. Les journaux ont à nouveau évoqué la baisse de la TVA sur la bière pression.



  • 10.06.2015 (mise à jour)

    10.06.2015 (mise à jour)

    Roumanie – La France réaffirme son soutien du respect de l’Etat de droit en Roumanie, a déclaré mercredi pour RFI Roumanie l’ambassadeur de France à Bucarest Francois Saint-Paul, soulignant que Bucarest doit respecter les valeurs de l’UE dans le domaine. Cette réaction survient après que la Chambre des députés de Bucarest eut rejeté la demande du Parquet national anti-corruption concernant le lancement de poursuites pénales à l’encontre du premier ministre Victor Ponta, accusé de corruption et de conflit d’intérêts. Selon l’Ambassadeur Francois Saint-Paul, la présomition d’innoncence, l’égalité devant la loi et une justice libre sont des principes essentiels pour un Etat de droit. Mardi, les ambassades américaine, britannique et néerlandaise en Roumanie ont réagi de manière critique, par le biais des communiqués de presse, à la décision des députés roumains. L’ambassade des Pays-bas déplore l’attitude manifestée en Roumanie à l’égard de la justice et de la corruption, tandis que les représentants officiels des Etats-Unis rappellent que la loi doit être la même pour tous. A son tour, le Royaume-Uni demande que les institutions judiciaires aient la possibilité d’agir en toute indépendance.

    Diplomatie – La Roumanie soutient fortement l’adhésion de la Turquie à l’UE, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, lors des consultations avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu, qui effectue une visite à Bucarest. Et le ministre roumain d’ajouter que la Roumanie et la Turquie sont très proches non seulement du point de vue des relations bilatérales et régionales, mais aussi en tant qu’alliés au sein de l’OTAN. La Turquie est le premier partenaire commercial de la Roumanie en dehors de l’UE et le 5e au niveau global. A son tour, le chef de la diplomatie turque a remercié Bucarest pour son ouverture face aux problèmes et aux besoins des minorités ethniques de Roumanie, soulignant que les droits de la nombreuse communauté turque et tatare sont respectés par les responsables roumains.

    Aide – La Roumanie contribuera de 9,4 millions d’euros au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance créé par le FMI, aux termes d’une projet de loi approuveé mercredi par le gouvernement de Bucarest. Selon un communiqué de l’Exécutif, la Banque Nationale de Roumanie est l’institution chargée de la mise en oeuvre des mesures figurant dans la Loi visant la contribution de la Roumanie au financement du fonds de soutien aux pays à faible revenu. Selon la Banque, le soutien des efforts du FMI de financer les pays plus pauvres témoignera de l’amélioration des perspectives macroéconomiques de la Roumanie. Ce sera un signal positif important pour les partenaires de Bucarest et un geste de solidarité, dans les conditions où la Roumanie a bénéficié au fil du temps d’une aide financière consistente de la part du FMI.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur les montagnes et l’ouest du pays, où l’on attend des orages et de la grêle par endroits. Les températures maximales iront de 25 à 33 degrés.

  • Fraktionsfreunde retten Premierminister Ponta die Haut

    Fraktionsfreunde retten Premierminister Ponta die Haut

    Weil Ponta nicht
    nur Regierungschef, sondern auch Mitglied des Parlaments ist, hätte seine
    Kammer – in diesem Fall das Abgeordnetenhaus – ihm für eine Strafverfolgung die
    Immunität entziehen müssen. Doch 231
    Abgeordneten aus den Fraktionen der Koalitionsparteien stimmten dagegen und nur
    120 aus der bürgerlichen und liberalen Opposition bejahten den Antrag der
    DNA-Staatsanwälte. An sich kam das Ergebnis der Abstimmung kaum überraschend, denn seit Freitag, als die
    Ermittler an die Öffentlichkeit gingen, übten sich die Partei- und
    Koalitionsfreunde Pontas in Solidaritäts- und Treuebeweisen gegenüber dem
    Premierminister, in dem sie ein Opfer ferngeleiteter Justiz sehen. Für
    Präsident Klaus Iohannis war jedoch das
    Ergebnis der Abstimmung ein Beweis von Unverantwortlichkeit, eine
    Herausforderung an die Bürger: Institutionen und Grundsätze zu zerstören,
    um die Karriere einer Person zu retten, ist in meiner Sicht untragbar in einer
    Demokratie. Was soll denn ein einfacher Bürger verstehen? Dass jeder, dem eine
    Straftat vorgeworfen wird, vor die Staatsanwaltschaft und vors Gericht musst,
    nur der Premierminister nicht, weil er über eine Mehrheit im Parlament verfügt?
    Was sollen wir darunter verstehen? Dass es zwei Rumänien gibt, eines der
    einfachen Menschen und eines des Herrn Ponta?
    fragte sich empört der
    Präsident.


    Dass Victor
    Ponta Recht und Bürger verachtet, behauptete auch die Ko-Präsidentin der
    Nationalliberalen Parte (PNL), Alina Gorghiu. Ponta sagt seinerseits, dass die
    Lösung für die Krise einfach ist – er arbeitet bereitwillig mit dem
    Staatsanwalt zusammen und seine Regierung arbeitet ruhig weiter. Dass der
    Präsident so heftig seinen Rücktritt verlangt, habe mit dem Wunsch zu tun,
    seine eigene Lieblingspartei an die Macht zu bringen: Der politische Konflikt wird
    jetzt wieder mithilfe von Strafakten ausgetragen und ist damit wieder am Punkt
    angelangt, an den sich alle erinnern. Am Freitag war eben ich dran. Warum
    müssen wir, wenn alles gut geht und alle Rumänien loben, wieder mehrere Jahre
    zu den Aktenkriegen zurückgehen? Nur damit Ponta geht und Gorghiu kommt?




    Den Ermittlern
    sind also die Hände gebunden, was die Aufklärung des mutmaßlich mehrfachen
    Interessenkonflikts Pontas angeht. Doch die DNA kann die Strafverfolgung in
    weiteren drei schweren Anklagepunkten gegen den Premierminister weiterführen -
    denn Ponta soll sich in seiner Zeit als Anwalt mehreren Fälschungen sowie der
    Beihilfe zur Steuerhinterziehung und der Geldwäsche schuldig gemacht haben. Die
    Partnerländer Rumäniens sind längst auf den neuen Skandal in der rumänischen
    Politik und Justiz aufmerksam geworden. Die US-Botschaft teilte mit, dass
    Vorwürfe gegen Amtsträger vorbehaltlos aufgeklärt werden müssen; die britischen
    Diplomaten betonten die Notwendigkeit, dass die Justizbehörden in der Lage sein
    müssen, unparteiisch und unabhängig zu arbeiten; die holländische Vertretung
    warnte, dass die Entwicklungen im Parlament Probleme mit der Einstellung
    gegenüber Justiz und Korruption in Rumänien offenbaren. Die deutsche Botschaft
    ließ verlauten, dass sie die auf den europäischen rechtsstaatlichen Werten
    aufbauenden Grundsätze des Kontroll- und Kooperationsmechanismus der EU
    unterstützt und Rumänien sich engagiert habe, diese Grundsätze umzusetzen.

  • 10.06.2015

    10.06.2015

    Sommet- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe à partir de ce mercredi au Sommet l’UE- la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes qui se déroule deux jours durant, à Bruxelles en présence des leaders de plus de 60 Etats. Il s’agit du septième sommet de l’UE avec les pays de l’Amérique latine et le deuxième à inclure aussi la région des Caraïbes. A cette occasion, le président roumain a déclaré plaider en faveur d’un renforcement du dialogue politique et des relations économiques. Et lui d’ajouter que pour un pays d’origine latine comme la Roumanie, le développement d’un partenariat UE- Amérique latine et Caraïbes présente un vif intérêt.

    Bucureşti – Les ambassades américaine, britannique et néerlandaise en Roumanie ont réagi de manière critique, par le biais des communiqués de presse, après que la Chambre des députés de Bucarest eut rejeté la demande du Parquet national anti-corruption concernant le lancement de poursuites pénales à l’encontre du premier ministre Victor Ponta, accusé de corruption. L’ambassade des Pays-bas déplore l’attitude manifesté en Roumanie à l’égard de la justice et de la corruption, tandis que les représentants officiels des Etats-Unis rappellent que la loi doit être la même pour tous. A son tour, le Royaume-Uni demande que les institutions judiciaires aient la possibilité d’agir en toute indépendance.

    Economie – La Roumanie et la République Tchèque ont connu durant le premier trimestre de l’année en cours les taux de croissance économique les plus importants de l’UE, par rapport à la même période de l’année dernière. Selon l’Eurostat, les économies des deux pays ont été les seules à avoir enregistré une avancée supérieure à 4%. Selon les données fournies par l’Institut roumain de la Statistique, le PIB de la Roumanie durant le premier trimestre de l’année a connu une hausse de 4,3% par rapport à la même période de 2014 et de 1,6% par rapport au quatrième trimestre de l’année dernière.

    Vote – Le Sénat roumain a approuvé mardi le projet de loi permettant au personnel sanitaire du système public d’arrondir ses revenus par des activités privées déroulées dans le cadre des établissements médicaux où ils travaillent. Le document sera examiné par la Commission de santé de la Chambre des députés avant d’être soumis au vote décisif en séance plénière. Le Ministère de la Santé espère entraver de cette manière l’exode des médecins roumains à l’étranger et améliorer la qualité des services de soins offerts par les hôpitaux publics de Roumanie. Selon l’ancien président du Collège des Médecins, Vasile Astărăstoaie, les faibles salaires dans le système public de santé ont poussé ces dernières années plus de 20.000 médecins roumains à partir travailler à l’étranger.

    Météo – Les météorologues ont émis une alerte temps instable en vigueur sur tout le territoire roumain à partir de ce mercredi et jusqu’à jeudi. Des orages et de fortes perturbations sont attendus dans les heures à venir. Des pluies à verse toucheront la plupart des régions avec des quantités d’eau dépassant les 30 à 40 litres par mètre carré. Les maxima du jour iront de 22 à 32 degrés, 29 degrés en ce moment dans la capitale.

  • A la une de la presse roumaine – 10.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 10.06.2015

    Les journaux de Bucarest continuent à décortiquer les retombées des récentes évolutions politiques de Bucarest. Par ailleurs, les chauffeurs de Roumanie seront questionnés dans le cadre d’un étude visant le flux du trafic et la plus grande mosquée de l’Europe chrétienne sera érigée à Bucarest. Détails dans la revue de presse de RRI.



  • Die Opposition reicht Misstrauensantrag gegen Ministerpräsident Ponta ein

    Die Opposition reicht Misstrauensantrag gegen Ministerpräsident Ponta ein

    Unter den heftigen Angriffen der Opposition und der Medien steht die Bukarester Koalitionsregierung anscheinend mit dem Rücken zur Wand. Wenn man aber die entschlossenen Erklärungen der Vorsitzenden der Koalitionsparteien hört, soll die Regierungskoalition solider denn je sein. Ein von der National-Liberalen Partei gestellter Misstrauensantrag ist am Montag vorgelesen worden, die beiden Kammern des Parlaments stimmen darüber am Freitag ab. Die Liberalen fordern den Rücktritt des Premierministers Victor Ponta und werfen ihm die vorsätzliche Sabotage der Präsidentschaftswahlen im Ausland letzes Jahr und die Blockierung von Teilwahlen in mehreren Wahlkreisen und Gebietskörperschaften vor. Ferner habe das Ponta-Kabinett die Annahme eines Gesetzes über die Briefwahl verweigert. Die Regierung Ponta wird zum dritten Mal mit einem Misstrauensantrag konfrontiert. Letzes Jahr wurden zwei solche Anträge von dem Parlament zurückgewiesen.



    Victor Ponta muß wegen exzessiver Machtausübung und Blockierung der Wahlen aus seinem Amt entlassen werden steht im Misstrauensantrag der Opposition. Die National-Liberale Partei beschuldigt den Ministerpräsidenten, er habe willkürlich die rumänischen Wähler aus dem Ausland, die traditionsgemäß rechtsorientiert seien, bei der Ausübung ihres Wahlrechts sabotiert, um die Präsidentenwahl zu gewinnen. Jetzt verweigere er das Organisieren von Teilwahlen in den zahlreichen Landkreisen, Städten und Dorfgemeinden, in denen die 2012 gewählten Bürgermeister oder Ratsvorsitzenden wegen Korruption festgenommen wurden. Die National-Liberale Partei erklärte, der Misstrauensantrag konnte auch weitere Anklagen gegen das Ponta-Kabinett enthalten, darunter das schlechte Regieren des Landes, die willkürliche Änderung des Steuergesetzes, die Angriffe gegen die Justiz.



    Um angenommen zu werden braucht der Antrag mindestens 278 Ja-Stimmen; die Parlamentsgruppen der National-Liberalen Partei summieren aber nur 173 Senatoren und Abgeordneten. Die Stimmen der Parlamentsmitglieder von der Partei Volksbewegung (das sind Nostalgiker des ex-StaatspräsidentenTraian Basescu), der ehemaligen Sozialdemokraten (die zusammen mit Mircea Geoana die Partei verlassen haben), oder die verwirrten Überbleibsel der populistischen Gruppierung Volkspartei Dan Diaconescu reichen nicht aus, um den Premier Victor Ponta zu stürzen. Alle sozialdemokratische Senatoren und Abgeordneten haben bekanntgegeben, dass sie an der Seite ihres Vorsitzenden bleiben. Die Juniorpartner der Exekutive, das sind die Nationale Union für den Fortschritt, die Konservative Partei und die Liberale Reformer-Partei erklärten auch ihre Treue zum Ministerpräsidenten und beschuldigten die Opposition, sie würde, um Image-Kapital zu gewinnen, das Land in eine politische Krise stürzen, die verheerende wirtschaftliche und soziale Folgen haben würde.



    Der Misstrauensantrag der National-Liberalen hat keine Chancen, angenommen zu werden, meinen die Politkommentatoren. Das Ponta-Kabinett, das seit 2012 an der Macht ist, wird diesen Härtetest zum dritten Mal bestehen. Für den Ministerpräsidenten ist es aber nur eine kurze Atempause. Das Einreichen des Misstrauensantrags am Montag blieb im Schatten des riesigen Skandals über die Strafermittlungen gegen Ministerpräsident Victor Ponta wegen Korruptionstaten – Fälschung von Urkunden mit seiner Privatunterschrift, Geldwäsche und Beteiligung an Steuerhinterziehung – die Victor Ponta ausgeübt haben soll bevor und nachdem er Regierungschef wurde. Somit ist Victor Ponta der erste Ministerpräsident im nachommunistischen Rumänien, der während Ausübung seines Mandats zum Ziel eines Strafverfahrens geworden ist. Dies könnte ihn selbst, sein Regierungskabinett und Rumänien im allgemeinen unglaubwürdig machen, warnen die Politkommentatoren.

  • 09.06.2015

    09.06.2015

    Corruption – Les députés roumains réunis en séance plénière ont rejeté mardi la demande de la Direction nationale anticorruption de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. Lundi, la sollicitation des procureurs a été rejetée également par les membres de la Commission juridique de la Chambre. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.

    Réunion – Le Conseil suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions figureront notamment la Stratégie nationale de défense, les mesures fermes à prendre pour stopper les déforestations illégales et l’évaluation du déroulement du programme visant à doter les Forces aériennes roumaines de l’avion multirôle. Les discussions viseront aussi l’interconnexion des réseaux gaziers de Roumanie et de République de Moldova, les évolutions en Ukraine et le parcours européen de Chisinau. Le président Klaus Iohannis a convoqué lundi les partis parlementaires pour consultations en marge de la nouvelle stratégie de défense du pays A cette occasion, le chef de l’Etat a mis en évidence la nécessité d’un renforcement de la crédibilité stratégique de la Roumanie aussi bien sur le plan national qu’international, étant donné les menaces actuelles contre la sécurité régionale et mondiale.

    Motion- Une délégation du PNL, principal parti d’opposition de Roumanie, rencontre ce mardi plusieurs ambassadeurs étrangers à Bucarest pour examiner ensemble la motion de censure déposée la semaine dernière, par l’opposition libérale, contre le gouvernement de gauche. La motion a été lue lundi au plénum du Parlement roumain, les débats et le vote étant prévus pour vendredi. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière, ainsi que d’avoir bloqué la tenue, cette année, des élections locales et parlementaires. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure, après le rejet l’année dernière, de deux autres actions similaires de l’opposition.

    Exportations – Durant le premier trimestre de l’année, les exportations roumaines se sont majorées de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, tandis que les importations ont connu une hausse de 6%, informe l’Institut National de la Statistique. Selon cette source, le volume des exportations s’est chiffré à plus de 17,7 milliards d’euros sur les 4 premiers mois de l’année, tandis que les importations ont totalisé presque 19,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année et jusqu’en avril, le déficit de la balance commerciale s’est majoré de plus de 255 milliards d’euros, se montant à plus de 2 milliards d’euros. Sur l’ensemble des exportations, ce sont les automobiles et les équipements de transport qui détiennent la place la plus importante.

    Accord- En l’absence d’un accord avec le FMI, la République de Moldova risque le défaut de paiement, a averti mardi le premier ministre Chiril Gaburici cité par Radio Chisinau. Le chef du gouvernement moldave a de nouveau plaidé pour la fermeture des trois banques impliquées dans la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire de la République, une condition que le FMI a posée pour négocier un accord de crédit avec les autorités de Chisinau. Selon le premier ministre moldave, une délégation du FMI se rendra sur place après les élections locales du 14 juin pour examiner ledit accord. Rappelons que lundi, le premier ministre Chiril Gaburici a été auditionné par le Centre national Anticorruption de Chisinau dans un dossier visant la falsification de ses diplômes d’études.