Tag: proces

  • Comisia deschide proceduri oficiale împotriva Meta

    Comisia deschide proceduri oficiale împotriva Meta

    Regulamentul privind serviciile digitale impune norme care pot proteja minorii atunci când interacționează online, pentru a le proteja sănătatea mintală și fizică. Comisia a declanşat această investigaţie pentru că este preocupată de faptul că atât sistemele Facebook, cât și cele ale Instagram, inclusiv algoritmii acestora, prezintă riscuri care pot exploata deficienţele şi lipsa de experienţă a minorilor şi, ca atare, pot cauza un comportament care creează dependenţă la copii.

     

    În plus, metodele de verificare a vârstei pe care le-a implementat Meta în cadrul serviciilor sale nu sunt adecvate, a subliniat vicepreședinta executivă pentru o Europă pregătită pentru era digitală, Margrethe Vestager.

     

    Şi comisarul pentru piața internă, Thierry Breton, a precizat că forul european nu va precupeţi niciun efort pentru a proteja copiii şi s-a arătat îngrijorat şi de nivelul de confidențialitate acordat minorilor în funcționarea sistemelor de recomandare ale celor două reţele de socializare.

    Deschiderea acestor proceduri se bazează pe o analiză preliminară a raportului de evaluare a riscurilor transmis de Meta în septembrie 2023, pe răspunsurile Meta la cererile oficiale de informații ale Comisiei privind protecția minorilor și metodologia de evaluare a riscurilor, pe rapoarte publice, precum și pe analiza proprie a Comisiei.

    Bruxelles-ul a inițiat deja proceduri oficiale împotriva Meta, la 30 aprilie, în legătură atât cu Facebook, cât și cu Instagram, în ceea ce privește publicitatea înșelătoare, conținutul politic, mecanismele de notificare și de acțiune, accesul cercetătorilor la date, precum și indisponibilitatea unui discurs civic în timp real și a unui instrument eficient de monitorizare a alegerilor de către terți înaintea scrutinului pentru Parlamentul European.

    În urmă cu un an, Facebook şi Instagram au fost desemnate platforme online foarte mari, cu peste 45 de milioane de utilizatori activi lunar în Uniunea Europeană şi, ca atare, au responsabilităţi mai mari, conform legii serviciilor digitale.

  • Politique raciale et eugénisme en Roumanie

    Politique raciale et eugénisme en Roumanie

    L’attitude des sociétés à l’égard des
    ceux considérés comme différents a depuis toujours constitué un sujet sensible pour
    l’historiographie contemporaine. Si des voix s’élèvent pour demander justice face
    aux crimes et aux abus du passé, l’on sait pertinemment que, le temps aidant,
    la probabilité que les vrais coupables soient encore punis pour leurs méfaits
    passés, devient de moins en moins vraisemblable.


    Le fascisme et le communisme, ces deux
    totalitarismes qui ont empoisonné l’histoire du vingtième siècle ont aussi
    donné la mesure de la démesure avec laquelle les hommes peuvent traiter, ou
    plutôt maltraiter, leurs semblables. Car ces deux régimes recèlent en eux le gène
    de la répression et du génocide. Le nazisme et le communisme, même s’ils se
    situaient à l’opposé d’un point de vue idéologique, se sont souvent inspirés l’un
    l’autre dans l’usage de la force, de la violence, de l’arbitraire, jusqu’à en
    arriver aux camps d’extermination nazis et au Goulag soviétique. En Europe et même
    en Amérique du Nord, le vingtième siècle a vu apparaître des courants de pensée
    qui justifiaient la stérilisation obligatoire des personnes handicapées. Et la
    Roumanie est loin d’avoir été épargnée par ces idées mortifères. Des
    propositions de politiques publiques de stérilisation ont visé à un moment ou à
    un autre non seulement les personnes handicapées, mais encore les juifs, les
    roms, ou les homosexuels. Des médecins, des biologistes, des anthropologues,
    des scientifiques de diverses spécialisations ont rejoint les idéologues d’extrême-droite
    pour appuyer de tout le poids que la science pouvait offrir les folies mortifères
    promues par ces derniers. Et, dans ce cadre, l’eugénisme s’était érigé comme la
    seule et véritable « science », destinée à écarter des communautés humaines
    tous ceux que la pensée dominante appréciait comme étant différents, « défectueux »
    de naissance.


    Le Palais du Parlement de Bucarest a
    récemment accueilli une réplique du procès intenté à l’un des plus importants
    promoteurs de l’eugénisme en Allemagne nazie,Ernst Rüdin. Il s’est agi d’une réplique du procès intenté
    au scientifique suisse au siège des Nations-Unies le 31 janvier 2023 et
    organisé par le Social Excellence Forum pour des jeunes de 15 à 24 ans, issus de
    différents pays, dont la Roumanie. Ernst Rüdin qui
    a vécu entre 1874 et 1952, fut un psychiatre, généticien et eugéniste d’origine
    suisse, considéré par les historiens comme étant le père de l’eugénisme nazi. En
    2023, il ne s’agissait bien évidemment pas d’un vrai procès en justice du
    généticien suisse, mort depuis belle lurette, mais plutôt d’une mise en scène
    symbolique réalisé au bénéfice des plus jeunes.

    Marius Turda, professeur en histoire
    de la médecine à l’université Brooks d’Oxford, en
    Angleterre, et l’un des plus réputés historiens de l’eugénisme, répondait à la
    question de savoir si ce dernier a été juste une forme isolée d’expression du
    nazisme ou s’il ne s’était plutôt inscrit dans un courant de pensée bien plus
    vaste que cela.


    « Des lois de stérilisation de diverses
    catégories ont été en vigueur dans plusieurs pays à l’époque. Les Etats-Unis
    ont procédé à des stérilisations forcées bien avant l’Allemagne nazie. Mais les
    Etats-Unis ne s’étaient pas dotés d’une loi fédérale pour ce faire. Chaque Etat
    régissait en la matière comme il l’entendait. Mais sachez qu’avant 1933, l’année
    de l’arrivée au pouvoir d’Hitler, 30 Etats américains s’étaient déjà dotés des
    lois prévoyant la stérilisation obligatoire. On estime à près de 80.000 le
    nombre de gens stérilisés de force entre 1910 et 1980 aux Etats-Unis
    ».


    Marius Turda s’est aussi penché sur le rôle joué par les médecins et les
    scientifiques roumains dans la mouvance de l’eugénisme international de l’époque,
    et dans la promotion de la stérilisation obligatoire :


    « En effet, des scientifiques roumains ont joué
    un certain rôle dans la promotion de cette approche. En 1935, la Société
    roumaine pour l’eugénisme et l’étude de l’hérédité, fondée et dirigée par le
    célèbre savant Gheorghe Marinescu, s’est constitué en tant que membre fondateur
    de la Fédération latine des sociétés d’eugénique. Certains scientifiques
    roumains se montrent favorables aux stérilisations obligatoires. Dès 1912 déjà,
    le gynécologue Constatin Andronescu suggère l’introduction du certificat
    prénuptial, et la stérilisation des malades mentaux. En 1921, Ioan Manliu, un
    autre médecin roumain, acquis aux théories eugéniques allemandes et états-uniennes,
    suggérait la stérilisation obligatoire de tous ceux qu’il appelait les
    dégénérés roumains. En 1931, le même médecin suggère qu’il faudrait stériliser
    entre 5 et 6 millions de Roumains, avant de pouvoir constater une amélioration
    visible de la « race ». Et la même année, le Congrès neurologique,
    psychologique, psychiatrique et endocrinologique, dont les travaux ont été
    dirigés par le professeur Constantin Parhon, avait proposé au ministre de la
    Santé de l’époque l’introduction d’une loi de stérilisation volontaire. Enfin,
    en 1940, c’est le tour des populations roms d’en être visées.
    »

    La cour de justice symbolique érigée
    au sein du palais du Parlement roumain a condamné Ernst Rüdin à la perpétuité, déclaré
    coupable des trois des quatre chefs d’accusation qu’on lui imputait. Et avec
    lui, espère-t-on, les idées mortifères qui ont fait souffrir des centaines de
    milliers de gens innocents. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs régions de lUkraine ainsi que les activités de diversion dans les régions frontalières, essayant ainsi de « compenser » une série déchecs sur le front, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Pour sa part, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, a affirmé que la guerre contre Moscou entrait dans une « phase prolongée » dans le cadre de laquelle les Russes tentaient obtenir le contrôle total de la région du Donbass et doccuper le sud du pays. Il a demandé aux alliés occidentaux de lUkraine de mieux coordonner leurs livraisons darmes aux forces de Kiev. Par ailleurs, au cours du premier procès pour crimes de guerre dUkraine, entamé mercredi, un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé sest déclaré coupable. Lincident a eu lieu dans la région de Sumy, quelques jours après le commencement de la guerre. Les procureurs ont déclaré que le sergent russe avait ouvert le feu à la mitraillette sur la victime de 62 ans qui se déplaçait à vélo. Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment ou les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays, selon lAFP.

  • 18.05.2022

    18.05.2022

    Justice
    La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour
    internationale de Justice dans le cadre des procédures lancées contre la
    Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires Etrangères. Le
    26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour Internationale de Justice, une
    demande de démarrer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet
    un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des
    obligations prévues dans la convention de 1948 relative à la prévention et la punition
    des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest,
    l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué
    des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et
    Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires
    de de Donetsk et Lougansk et pour dérouler une opération militaire spéciale
    contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie
    est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a comme
    effet de graves violations à grande échelle des droits de l’Homme et du droit
    international humanitaire, précise le Ministère des Affaires Etrangères.

    Ukraine – La Russie a intensifié ses attaques dans plusieurs régions de l’Ukraine, ainsi que les activités divisionnistes dans les régions frontalières, essayant ainsi à « compenser » une série d’échecs sur le front, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky au cours de son message traditionnel à la nation, diffusé mardi dans la soirée. Pour sa part, le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov a affirmé que la guerre contre Moscou entrait dans une phase prolongée dans le cadre de laquelle les Russes tentaient obtenir le contrôle total de la région de Donbass et d’occuper le sud du pays. Il a demandé aux alliés de l’Ukraine de mieux coordonner leurs livraisons d’armes aux forces du Kiev. Par ailleurs La justice ukrainienne entame mercredi son premier procès pour crime de guerre depuis l’entrée des troupes de Moscou sur son territoire, celui d’un soldat russe accusé d’avoir abattu un civil non armé. Le procès, qui devrait être rapidement suivi par plusieurs autres, aura valeur de test pour le système judiciaire ukrainien, au moment ou les institutions internationales mènent aussi leurs propres enquêtes sur les exactions commises par les troupes russes dans ce pays, selon l’AFP.

    OTAN – La Finlande et la Suède ont déposé aujourd’hui leurs candidatures pour l’adhésion à l’OTAN. Jeudi, la première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais, Sauli Niinisto, se rendront à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden. Vu que la Russie semble avoir baissé le ton des menaces de représailles en cas d’éventuelle adhésion des deux Etats le principal obstacle est à retrouver à l’intérieur de l’Alliance, note l’AFP. Des consultations étaient en cours entre les Alliés pour lever l’opposition de la Turquie à l’intégration des deux pays nordiques dans l’Alliance. Ankara accuse la Suede d’être la pépinière d’organisations terroristes comme le PKK kurde et reproche aux deux pays nordiques de ne pas approuver les demandes d’extradition de personnes accusées d’être des terroristes ainsi que d’avoir gelé des exportations d’armes vers la Turquie. De l’avis des analystes, la Turquie tente d’obtenir d’autres bénéfices en contrepartie, dont la levée du refus des Etats Unis de lui vendre des avions de combat F-35.

    BSDA – Coup d’envoi ce mercredi à Bucarest de la plus importante exposition d’équipement militaire, aéronautique et de sécurité de l’est de l’Europe – Black Sea Defense and Aerospace, qui en est à sa 8e édition. Trois jours durant l’événement réunira plus de 390 entreprises de 33 pays de cinq continents. Elles présenteront les nouveautés du domaine mais aussi les dernières tendances et solutions techniques dans le domaine de la sécurité et de la défense.

    Corruption – L’ancien édile en chef de Bucarest, Sorin Oprescu, a été arrêté à Athènes, a annoncé mardi la police grecque, qui a mis en application un mandat européen d’arrestation. Il était recherché par les autorités de Bucarest après avoir été condamné à 10 ans et 8 mois de prison ferme. Sorin Oprescu avait été déféré à la Justice en 2015 pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonction et constitution d’un groupe criminel organisé.

    Aurescu – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, fait ces mercredi et jeudi une visite à New York, à l’invitation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, pour participer à deux réunions sur la sécurité alimentaire mondiale, initiée par les Etats Unis qui détient en ce mois la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Y participent des responsables des Etats les plus touchés par l’empirement de la crise alimentaire, ainsi que d’Etats qui tout comme la Roumanie peuvent contribuer à la consolidation de la sécurité dans le domaine. L’insécurité alimentaire est exacerbée par la pandémie de Covid 19, par les conflits et par les changements climatiques. Selon les estimations officielles en 2019, le nombre de personnes confrontées à ce phénomène avait franchi les 161 millions alors que 44 millions de personnes de 38 Etats étaient menacées par le risque de la famine. L’impact de la guerre en Ukraine pourrait mener au seuil de la pauvreté et de la famine une autre quarantaine de millions de personnes à l’horizon 2022.

    Exploitation gazière – Le projet portant modification à la loi de l’extraction du gaz naturel en mer Noire est débattu ce mercredi au plénum de la Chambre de Députés de Bucarest, qui en est la chambre décisionnelle. Aux dires du ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. Pour leur part, les représentants de la Fédération du pétrole et du gaz estiment que la nouvelle Loi offshore a été considérablement améliorée et qu’elle respecte les principes de base, à savoir : la stabilité, la prédictibilité, la fiscalité compétitive et le marché libre.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit adopter ce mercredi un décret d’urgence permettant aux patrons de croître volontairement le salaire minimum de 200 lei (40 euros) sans payer de taxes pour cette opération. Cette mesures entrera en vigueur le 1er juin et elle fait partie du paquet intitulé Soutien pour la Roumanie, dont le but est de lutter contre les conséquences négatives de la flambée des prix. La mesure vise les salariés qui ont un contrat individuel de travail à plein temps. En bénéficieront aussi les personnes qui concluent un contrat de travail entre le 1er juin et le 31 décembre. Pratiquement, l’employeur pourra augmenter le salaire minium de 2 550 lei actuellement à 2 750 lei.



  • Jugements dans le dossier Colectiv

    Jugements dans le dossier Colectiv

    Ce fut le 30 octobre 2015 que s’est produite une des plus grandes tragédies nationales par temps de paix. L’incendie qui a ravagé ce soir-là une discothèque bucarestoise accueillant un concert de rock a fait 65 décès. Plus encore, plus de 150 personnes qui se trouvaient dans les locaux de la discothèque ont souffert de blessures graves. Six ans et demi plus tard, la Justice roumaine a décidé de la culpabilité et a prononcé des peines.

    Le maire de l’époque du 4e secteur de la Capitale, où a eu lieu la tragédie, et jusqu’ici édile d’un autre arrondissement, Cristian Popescu Piedone, a écopé d’une peine de prison ferme de 4 ans pour abus de fonction, une peine réduite à moitié par rapport à celle prononcée initialement. Dans son cas, les juges ont éliminé la forme aggravante de l’infraction d’abus de fonction, qui aurait impliqué une peine encore plus importante. Les trois patrons de la discothèque ont également reçu des peines diminuées en fonction de la culpabilité décidée par les magistrats, des peines allant de 6 ans à 11 ans et 8 mois. Deux pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgences de Bucarest qui avaient vérifié les locaux de la discothèque Colectiv ont également été inculpés dans ce dossier. Ceux-ci n’avaient pas adopté les mesures légales relatives au non respect des normes anti-incendie et ont écopé chacun une peine de prison ferme de 8 ans et 8 mois. Les pyrotechniciens inculpés dans le dossier passeront eux, 6 ans et 10 mois derrière les barreaux, mais ils ont également bénéficie d’une réduction de leurs peines. Trois fonctionnaires de la mairie ont été acquittés, alors que leurs sanctions initiales allaient de 3 ans avec sursis à 8 ans de prison ferme.

    Ni les trois fonctionnaires, ni l’ancien maire Popescu Piedone et ni les pompiers ne sont tenus à payer des dédommagements aux victimes de la tragédie de Colectiv. La Cour d’appel pourtant obligé une partie des condamnés à payer des dédommagements de quelques dizaines de millions d’euros aux familles des victimes et des survivants. « Nous avons toutes les conditions pour soigner les brulés », déclarait le ministre de la Santé de l’époque, Nicolae Banicioiu, au cours des jours qui ont suivi l’incendie. C’était une déclaration imprudente sinon irresponsable.

    En réalité, la dotation des hôpitaux roumains était loin des normes censées assurer des chances réelles de survie aux victimes de brulures graves. Ce qui plus est, l’opinion publique s’est rendue compte de l’ampleur d’un autre phénomène que la presse et les experts dans la Santé publique évoquaient déjà depuis un certain temps : les infections nosocomiales. Finalement, l’Etat roumain a reconnu son incapacité chronique d’intervenir dans une telle situation et a accepté la solidarité de plusieurs Etats de l’Union Européenne.

    Une partie des victimes du club Colectiv ont été enfin soignées à l’étranger, mais pour certains d’entre eux, c’était trop tard. A l’heure où l’on parle, la Roumanie n’a toujours pas d’hôpital spécialisé pour soigner les les grands brulés, une carence majeure reconnue par le premier-ministre roumain, Nicolae Ciuca. Plusieurs autres incendies meurtriers ont eu lieu en Roumanie, dont certains dans des hôpitaux. La corruption, l’incompétence et la négligence de l’administration, dénoncée en 2015 par d’amples protestations de rue qui se sont soldées par la démission du gouvernement de l’époque, marquent aujourd’hui encore le fonctionnement normal des systèmes publics en général, pas seulement de celui sanitaire.

  • La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La semaine du 3 au 9 janvier 2022

    La cinquième vague de la pandémie en Roumanie



    En
    Roumanie, le nombre d’infections au coronavirus a commencé à grimper rapidement
    en cette première semaine de l’année, et les pouvoirs publics tentent de faire
    face à la situation. Cette hausse est considérée le résultat de la
    prolifération du variant Omicron, beaucoup plus transmissible, qui ravage déjà
    une grande partie de l’Europe et d’autres régions du monde. Le cabinet de
    Bucarest a prolongé l’état d’alerte et a pris des mesures visant à limiter la
    pandémie de Covid-19 et ses effets. Ainsi, dans les espaces fermés et ouverts,
    il sera obligatoire de porter le masque. Les masques de protection doivent
    être, désormais, de type médical ou FFP2, qui offrent une protection accrue, et
    non pas textiles – inefficaces devant Omicron. Le système de restrictions en
    fonction du taux d’incidence cumulé sur 14 jours revient dans l’actualité. La
    participation du public à des activités est autorisée à hauteur de 50 % de la
    capacité maximum de l’espace disponible, dans les départements et les localités
    où le taux d’incidence des cas d’infection sur 14 jours est inférieur ou égal à
    1 cas par mille habitants. En cas de taux d’incidence plus élevé, le public
    peut participer à des activités à hauteur de 30 % de la capacité des espaces. Il
    a encore été décidé de créer des centres spéciaux d’évaluation des patients
    atteints de Covid-19, de manière à ne pas surcharger les hôpitaux. La
    vaccination piétine, en dépit des appels répétés des médecins. La Roumanie demeure
    avant-dernière à ce chapitre de l’UE, et ne dépasse que la Bulgarie voisine.




    15 années d’appartenance à
    l’UE

    Cela fait 15 ans que la Roumanie est devenue
    officiellement membre de l’UE. A l’occasion, le président Klaus Iohannis a affirmé que le cheminement européen
    demeure de manière légitime la seule option de prospérité, de stabilité et de
    développement du pays à long terme. Le succès de l’adhésion à l’Union est
    confirmé tant par le maintien d’un ample soutien des Roumains pour l’Union que
    par le bien-être apporté en ces 15 années d’appartenance à l’espace
    communautaire, note aussi le premier ministre Nicolae Ciucă. Il a rappelé que
    plusieurs dizaines de milliards de fonds européens sont arrivés en Roumanie et
    continuent d’arriver, contribuant à des investissements qui accroissent le
    niveau et la qualité de vie des Roumains. La Roumanie a réussi à
    accroître son PIB par habitant de 39 % du pouvoir d’achat de la moyenne de l’UE
    avant l’admission à 59 % neuf ans après. Selon les prévisions, cette année, le
    PIB par habitant pourrait arriver à 66,3 % du PIB moyen de l’Union. La liberté
    de circulation, y compris des biens, a fourni un immense marché aux compagnies
    et aux produits roumains, et actuellement, près de 80 % des exportations de la
    Roumanie sont destinées à l’UE.






    Majoration des revenus, mais
    aussi des prix



    A compter du 1er janvier, en Roumanie -
    majoration du salaire minimum, du point de retraite et des indemnités sociales.
    Les allocations familiales sont également majorées. Toutefois, le niveau des
    accises croît aussi, pour presque toutes les catégories de produits, y compris
    les carburants, la bière et les spiritueux, avec les cigarettes pour seule
    exception. Pour les 3,7 millions de consommateurs qui n’ont pas encore un
    contrat sur le marché libre, les tarifs de l’électricité connaissent une hausse
    de 50 à 90 %, selon le fournisseur, mais la population ne paiera pas maintenant
    des factures plus élevées parce qu’elles sont plafonnées et compensées par le
    budget de l’Etat jusqu’au 31 mars prochain.




    Nouvel ajournement dans un procès controversé



    La Cour d’appel de Bucarest a reporté
    de deux nouveaux mois le prononcé de l’arrêt définitif dans le dossier de
    l’incendie qui a ravagé la discothèque « Colectiv » – une des plus grandes
    tragédies de l’histoire de la Roumanie en temps de paix. La tragédie qui a tué
    65 personnes et blessé 200 autres. Le premier ministre de l’époque, Victor
    Ponta, a démissionné, tout comme le maire du 4e arrondissement
    de la capitale. La tragédie a provoqué la colère des Roumains qui sont sortis
    dans les rues pour crier « la corruption tue ». Une enquête pénale a
    été lancée et des arrestations ont été faites. Les procureurs ont demandé
    des peines maximales fermes pour l’ancien maire du 4e arrondissement de la
    Capitale, Cristian Popescu-Piedone, pour des fonctionnaires de la mairie, pour
    les patrons du club, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants
    d’une société pyrotechnique. Les débats dans le dossier ont été finalisés
    l’année dernière, mais les juges ont reporté le prononcé, attendu avec émotion
    et intérêt dans l’espace public roumain.




    Retour en classe



    Les
    collégiens, les lycéens, y compris des lycées professionnels, et les étudiants post-bac
    de Roumanie ont repris les cours lundi, après les vacances d’hiver, en dépit d’une
    situation épidémiologique dégradée. Les vacances d’hiver se poursuivent
    pourtant pour les écoliers des maternelles et du primaire qui retourneront à
    l’école le 10 janvier. Le premier semestre devra s’achever le 14 janvier alors
    que le second commencera juste après, le 17 janvier. Les prochaines vacances, à
    Pâques, sont prévues du 15 avril au 1er mai. Par ailleurs, les critères
    d’octroi des bourses du mérite ont été modifiés, le seuil minimum passant de la
    moyenne de 8,50/10 à 9,50/10. Estimation est faite que plus de 700 000 élèves
    perdront ce stimulant financier.




    La Roumanie appelle à la Justice
    européenne





    Cette
    semaine, la Roumanie a saisi la Cour de Justice de l’UE pour demander la suspension
    de la législation régissant les transports routiers du soi-disant « Paquet
    de mobilité » qui sera appliqué à commencer par le mois prochain. Selon
    les nouvelles règles, les transporteurs de fret de l’UE seront obligés à faire
    rentrer leurs poids-lourds au centre d’opérations tous les deux mois. En fait,
    si une compagnie immatriculée en Roumanie décide de dérouler des opérations de
    transport de marchandises dans le centre et l’ouest de l’Europe, ses véhicules
    doivent absolument rentrer tous les deux mois, même sans marchandise à bord, ce
    qui ne fait qu’augmenter les coûts opérationnels.







  • 22/12/2021 (mise à jour)

    22/12/2021 (mise à jour)

    Révolution — Les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies mercredi, 32 ans après la chute du communisme en Roumanie. Des services religieux ont eu lieu, des cérémonies militaires et des dépôts de couronnes aux cimetières et monuments de l’ensemble du pays, pour ceux qui sont morts pour la liberté. Il y a 32 ans, Bucarest devenait l’épicentre des manifestations qui ont culminé par la fuite du dictateur communiste roumain Nicolae Ceauşescu. Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message à l’occasion de la Journée de la Victoire de la Révolution roumaine et de la liberté. « Décembre 1989 a ouvert la voie de notre pays vers la démocratie, a permis l’adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne, la signature d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la transformation de la Roumanie en un fournisseur régional de sécurité. Aucune de ces réalisations n’aurait été possible sans notre Révolution anticommuniste », a ajouté le chef de l’Etat. Il a qualifié de honteux le fait qu’en 32 ans, aucun responsable n’ait été condamné pour les victimes de ce terrible massacre et a souligné que la Justice roumaine ne devrait pas cesser les efforts d’identifier et de punir les coupables pour les décès enregistrés durant la Révolution roumaine.



    Gouvernement — Le Cabinet de Bucarest a approuvé le décret d’urgence qui permet d’accéder au crédit d’une quinzaine de milliards d’euros, accordé par la Commission européenne à la Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Par le Plan national de relance et de résilience, la Roumanie bénéficie de 29 milliards d’euros environ, dont 14 milliards sont des financements non remboursables et environ 15 milliards de crédit. La Commission mettra à disposition un préfinancement de 13 % du prêt (environ 2 milliards d’euros) après l’entrée en vigueur de l’accord. Le crédit sera utilisé pour financer le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale, à mesure des dépenses budgétaires effectuées pour la mise en œuvre des réformes et des investissements prévus par ledit Plan. Les montants du crédit seront accordés en 10 tranches jusqu’à la fin 2026.



    Protestations — La police a arrêté deux personnes et infligé des amendes à quelque 200 organisateurs et participants à la protestation de mercredi des partisans de l’Alliance pour l’unité des Roumains, parti parlementaire ultranationaliste et vaccino-sceptique contre l’initiative des autorités de rendre obligatoire le pass sanitairesur les lieux de travail. Les protestations ont dégénéré et plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. L’une des personnes arrêtées avait essayé d’entrer dans la cour du Parlement, alors que l’autre est soupçonnée d’avoir endommagé quatre véhicules. L’enquête se poursuit et les autorités tentent d’identifier tous les protestataires violents. Les PVs émis jusqu’ici visent des faits de destruction, utilisation d’objets dangereux et infraction à la loi contre l’organisation des assemblées publiques. Une autre enquête vise la manière d’agir des gendarmes, vu qu’ils n’ont pas réussi à empêcher les manifestants à franchir les grilles du Palais du Parlement. Selon le ministère de l’Intérieur, une partie des protestataires sont entrés dans la cour du Législatif en voiture, avec les représentants de l’AUR titulaires de cartes d’accès dans l’institution.



    F-16 — Le ministère roumain de la Défense a reçu l’approbation préalable du parlement pour lancer la procédure d’attribution des contrats d’achat pour le paquet de 32 avions F-16 configuration M6.5.2 et le soutien logistique du gouvernement de la Norvège ainsi que pour des biens et des services pour leur modernisation du gouvernement des Etats-Unis. Ils sont nécessaires en vue d’atteindre la Capacité opérationnelle aérienne de transition. Les aéronefs, qui ne sont pas neufs, seront transférés en parfait état opérationnel, leur ressource disponible assurant leur opération pour une période de transition de 10 ans minimum vers des avions de Ve génération. Ainsi, l’achat « constitue en fait un transfert de capacités entre deux Etats de l’OTAN alliés ». Les fonds estimés sont d’environ 454 millions d’euros hors TVA. Cela comprend tant le paquet proposé par le gouvernement norvégien que les biens et services nécessaires à la modernisation, acquis du gouvernement américain. Cette solution assure l’implication de l’industrie aéronautique nationale dans les travaux de maintenance et la modernisation des aéronefs F-16 par l’opérateur économique Aerostar S.A., apprend-on par Agerpres.



    Colectiv — Le procès dans le dossier Colectiv est arrivé à sa dernière audience, plus de 6 ans après l’incendie meurtrier de la discothèque bucarestoise qui a tué une soixantaine de jeunes. Les juges de la Cour d’appel de Bucarest doivent se prononcer et un verdict définitif est attendu probablement l’année prochaine. Tous les mis en examen, à savoir l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale, des fonctionnaires de la mairie, les patrons de la discothèque, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants d’une entreprise spécialisée dans les feux d’artifices risquent des peines maximales, requises par les procureurs, alors que la défense a plaidé pour que les accusés soient acquittés. A l’issue du premier procès, les mis en examen se sont vu infliger des peines de 8 ans tout au plus. Une des conclusions des trois jours de débats, c’est le fait que la tragédie de Colectiv peut se répéter à tout moment, vu que des milliers d’opérateurs économiques ne sont toujours pas certifiés par l’Inspection pour les situations d’urgence.



    Voyage — Près de 200 000 personnes ont généré des formulaires numériques d’accès en Roumanie depuis le lancement de l’application en ligne jusqu’à mercredi soir, dont la plupart sur l’aéroport international « Henri Coandă » de Bucarest. Depuis le 20 décembre, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie doivent compléter le formulaire numérique d’entrée en Roumanie (PLF) déjà adopté dans 18 Etats de l’UE. Par ailleurs, les derniers chiffres font état de 851 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 et 62 décès, dont 18 antérieurs à cette période. 2 830 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées, dont 62 enfants, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 491 malades sont actuellement en soins intensifs, dont 43 ont un certificat attestant de leur vaccination. En Roumanie, plus de 7,7 millions de personnes sont vaccinées au schéma complet.


  • Il y a 32 ans la révolution éclatait à Timisoara

    Il y a 32 ans la révolution éclatait à Timisoara

    32 années nous séparent de la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Un moment de référence pour la Roumanie. Ce fut la révolte la plus ensanglantée de l’ensemble de l’ancien bloc communiste et les coupables des crimes commis ces jours-là n’ont pas été identifiés à ce jour. Le procès de la révolution reste un des plus grands retards de la justice roumaine. C’est à dans l’ouest du pays que l’étincelle de la révolution s’allumait le 16 décembre 89, Timisoara devenant la première ville roumaine libérée du communisme.

    Plusieurs événements commémoratifs y ont été organisés ces jours-ci, à la mémoire des personnes qui ont perdu la vie au nom de la liberté. Y a participé entre autres l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman, qui a fait part de sa gratitude pour le sacrifice des héros et de son respect pour les valeurs de la démocratie et de la liberté. Toujours pour marquer les 32 ans écoulés depuis le début de la révolution anticommuniste, le premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message invitant à la solidarité.

    Et pour cause. Timisoara a payé un prix cher pour sa liberté : la vie des gens descendus dans les rues pour scander « Liberté ! » et « A bas Ceausescu ! » et sur lesquels les forces de l’ordre ont tiré dessus. Les premières manifestations contre le régime communiste ont eu lieu donc à Timisoara, le 16 décembre 89, puis partout dans le pays. Le 21 décembre Bucarest était dans la rue aussi et les événements ont culminé le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu et de son épouse, Elena. Ils ont été vite attrapés et exécutés le jour de Noël même, après un court procès. Un millier de Roumains ont perdu la vie dans la Révolution anticommuniste de décembre 89 et au moins 3000 ont été blessés.

    La Roumanie est d’ailleurs le seul pays de l’ancien bloc communiste où le changement de régime s’est fait par la violence et dont les dictateurs ont été fusillés. 32 ans plus tard, l’enquête des procureurs n’est toujours pas terminée et les coupables pour les tirs sur les manifestants n’ont pas encore été identifiés.

    Le mois dernier, la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie a décidé de renvoyer au Parquet militaire le dossier de la Révolution, dans lequel l’ancien président Ion Iliescu, l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu et le général Iosif Rus, ancien chef de l’Aviation militaire, sont accusés de crimes contre l’Humanité. Selon le réquisitoire, sur toile de fond de la détérioration des relations entre la Roumanie et l’URSS, après le moment « Prague 1968 » et vu le profond mécontentement général au sein de la société, un groupe dissident s’est formé et développé, ayant pour objectif le renversement du dictateur de l’époque, Nicolae Ceausescu. Toutefois, son intention était de garder la Roumanie dans la sphère d’influence de l’URSS.

    Les procureurs militaires affirment encore que le groupe formé autour d’Ion Iliescu a agi de manière habile et efficace, réussissant à s’emparer du pouvoir politique et militaire en décembre 1989. Ainsi, l’ensemble de la force militaire de la Roumanie était-elle mise à la disposition du Conseil du Front du Salut National, organe provisoire du pouvoir d’Etat, devenu par la suite un parti politique dirigé par Ion Iliescu, ancien membre des élites communistes. En 1990, Ion Iliescu était élu président de la Roumanie. Il a détenu par la suite deux autres mandats, d’abord entre 1992 et 1996, puis entre 2000 et 2004. Au fil du temps, le Front du Salut National, constitué durant la révolution, est devenu Parti de la Démocratie Sociale de Roumanie (PDSR), puis il a changé de nom pour devenir Parti Social-Démocrate. Actuellement, le PSD fait partie de la coalition gouvernementale en Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Parlamentul European vrea noi norme împotriva proceselor abuzive faţă de vocile critice

    Parlamentul European vrea noi norme împotriva proceselor abuzive faţă de vocile critice

    Eurodeputaţii se tem de efectul acestor procese asupra valorilor europene, a pieţei interne şi a sistemului de justiţie al Uniunii Europene. Textul adoptat zilele trecute în Parlamentul European evidenţiază dezechilibrul frecvent de putere şi de resurse între reclamanţi şi pârâţi, fapt care subminează dreptul la un proces echitabil. Eurodeputaţii sunt foarte îngrijoraţi şi de cazurile în care SLAPP sunt finanţate din bugetele de stat, precum şi de utilizarea lor în combinaţie cu alte măsuri ale statului împotriva jurnalismului independent şi a societăţii civile.

    Nu în ultimul rând, Parlamentul European îşi exprimă regretul că niciun stat membru nu a adoptat până în prezent o legislaţie specifică împotriva SLAPP şi invită Comisia Europeană să prezinte un pachet de măsuri, inclusiv legislative. Potrivit eurodeputaţilor, acestea ar trebui să includă o directivă a Uniunii împotriva SLAPP, care să stabilească standarde minime, menite să protejeze victimele şi, în acelaşi timp, să prevină şi să sancţioneze utilizarea abuzivă a măsurilor anti-SLAPP. De asemenea, Parlamentul solicită un cadru juridic ambiţios în viitoarea Lege privind libertatea presei.

    Textul mai cere prevenirea turismului de calomnie şi a alegerii unei instanţe mai favorabile – în cazul în care reclamanţii aleg să îşi depună acţiunile în cea mai favorabilă jurisdicţie – prin norme uniforme şi previzibile privind defăimarea, precum şi prin stabilirea faptului că instanţele din locul de reşedinţă al pârâtului ar trebui să soluţioneze cauzele. În acelaşi timp, raportul apreciază că sunt necesare reguli privind respingerea anticipată de către instanţe, astfel încât procesele abuzive să poată fi oprite rapid, pe baza unor criterii obiective, şi ca reclamantul să fie sancţionat dacă nu reuşeşte să justifice că acţiunea sa nu este abuzivă.

    În sfârşit, eurodeputaţii cer garanţii împotriva acţiunilor SLAPP combinate, adică împotriva celor care combină acuzaţiile de răspundere penală cu cele de răspundere civilă, precum şi măsuri care să garanteze că defăimarea nu poate fi utilizată în cazul SLAPP. Un fond al Uniunii Europene pentru sprijinirea victimelor SLAPP şi a familiilor acestora, precum şi pentru formarea adecvată a judecătorilor şi avocaţilor, este necesar – mai susţin parlamentarii europeni.

    Comisia Europeană a lansat luna trecută o consultare publică pentru a contribui la o viitoare iniţiativă de combatere a proceselor abuzive intentate împotriva jurnaliştilor şi a apărătorilor drepturilor omului.


  • Le procès de l’incendie du club « Colectiv » se poursuit

    Le procès de l’incendie du club « Colectiv » se poursuit


    Plus de six ans après l’incendie dévastateur déclaré dans
    le club Colectiv, soldé par 65 morts et plus de 150 blessés, les peines des mis
    en examen pourraient diminuer après que trois juges de la Cour d’appel de Bucarest
    ont changé partiellement la qualification juridique des infractions. Ainsi, ils
    ont éliminé les « conséquences particulièrement graves » découlant de
    l’abus de pouvoir dont une partie des mis en examen est accusée. Il s’agit, entre
    autres, de l’ancien maire du 4e arrondissement où se trouvait la
    discothèque Colectiv, Cristian Popescu-Piedone. Une fois les conséquences
    particulièrement graves écartées de la qualification juridique, les juges
    pourront réduire les peines de ces personnes. Une telle décision est d’autant
    plus importante qu’elle tombe juste avant les conclusions définitives dans ce
    dossier.

    Rappelons-le, en décembre 2019, le Tribunal de grande instance de Bucarest
    a prononcé les premières condamnations dans l’affaire Colectiv. A ce moment-là,
    le maire Cristian Popescu-Piedone, accusé d’avoir autorisé le fonctionnement du
    club malgré les défaillances constatées, a été condamné à huit ans et demi de
    prison ferme. Les trois patrons de la discothèque, les deux pompiers ayant
    fermé les yeux sur les manquements aux normes de sécurité, les pyrotechniciens qui
    avaient installé les feux d’artifice et les patrons de la société pyrotechnique
    ont été tous condamnés à des peines de prison ferme. En plus, les personnes
    condamnées, la Mairie du 4e arrondissement et l’Inspection pour les
    Situations d’urgence, ont été condamnées à payer solidairement plus de 50
    millions d’euros au titre de dommages moraux et matériels aux victimes de
    l’incendie et à leurs familles. Une décision attaquée à l’époque aussi bien par
    les mis en examen que par les procureurs et qui a fait que le procès arrive à
    la Cour d’appel.


    Dans une lettre ouverte, les survivants de l’incendie et
    les parents des victimes dénoncent à présent la décision de la juridiction de
    changer la qualification juridique des faits. Cela, disent-ils, ne fera que déboucher
    sur « de petites peines, insignifiantes et disproportionnées par rapport à
    la gravité des faits commis et aux conséquences qui en ont découlé, mettant
    dans un coin d’ombre l’ensemble du processus de justice en Roumanie ».


    Le 30 octobre dernier, six ans après la tragédie pour
    laquelle personne n’a encore payé, les survivants, leurs familles et d’autres
    membres de la société civile se sont réunis silencieusement devant la Cour d’appel
    pour laisser sur les marches de l’édifice des photos des victimes et des
    bougies allumées. Certains se sont également allongés sur les marches et se
    sont couverts de draps blancs pour attirer l’attention sur la gravité de la
    situation. Ce qui plus est, les survivants de cette terrible tragédie ayant
    nécessité une prise en charge médicale extrêmement laborieuse et dont les soins
    se poursuivent de nos jours encore, ont tiré la sonnette d’alarme quant au
    risque d’infections nosocomiales auxquelles se confrontent les hôpitaux de
    Roumanie et dont on ne fait pas état. La Roumanie, rappellent-ils, n’a aucun
    centre national destiné à la prise en charge des grands brûlés et à leur
    récupération. Les familles et les proches de tous ceux qui ont perdu la vie
    dans l’incendie du club Colectiv, appuyés par les représentants de la société
    civile, se disent révoltés que six ans après ce drame, les changements opérés
    dans le système médical roumain soient insignifiants et que la justice traîne à
    régler cette affaire. Le 17 novembre, le tribunal se réunira à nouveau pour décider
    des noms des magistrats qui connaîtront de l’affaire.






  • Des compensations pour les victimes de l’incendie de Colectiv

    Des compensations pour les victimes de l’incendie de Colectiv

    Le Sénat roumain a approuvé lundi, à l’unanimité, une proposition législative au terme de laquelle les victimes de l’incendie meurtrier du club Colectiv se voient payer par l’Etat les frais de greffe tout au long de leur vie. Initiée par un groupe de sénateurs issus des rangs du PNL, USR, UDMR et ALDE, la proposition a été adoptée par les voix de tous les 111 sénateurs présents en salle. Du coup, ce sera au Ministère de la Santé de couvrir tous les frais des traitements que les personnes blessées lors de l’incendie qui a ravagé le club Colectiv, doivent subir aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger. Ce sera à la Chambre des députés de donner le vote décisif.

    Rappelons-le, le 30 octobre 2015, un incendie s’est déclaré dans le club rock Colectiv, suite auquel 64 personnes ont perdu la vie et 200 autres ont souffert des blessures. La plupart des victimes, des jeunes ou mêmes des adolescents, étaient venus assister au concert du groupe de hard-rock roumain «Goodbye to Gravity» qui faisait la promotion de son nouvel album en cette veille d’Halloween. Alors que la salle était bondée avec plusieurs centaines de jeunes, un incendie s’est déclaré pendant un show pyrotechnique. Un pilier et une partie du plafond a pris feu, puis une épaisse fumée s’est dégagée dans l’établissement semant la panique dans la foule.

    Deux ans durant, le procès fut bloqué pour des raisons de procédure, après que le juge désigné dans un premier temps à s’en charger a pris sa retraite, en étant remplacer par un autre, en 2018. Celui-ci s’est engagé à accélérer le procès et depuis, chaque semaine, il a entendu des dizaines de témoins et de victimes. Quatre ans après la tragédie, le Tribunal de Bucarest a donné le mois dernier, une première sentence, pas encore définitive. Ainsi, l’ancien maire du 4e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, fut-il condamné à 8 ans et 6 mois de prison ferme pour abus et complicité à l’abus de fonction, les trois patrons de la boîte de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme, pour homicide involontaire grave, blessures involontaires et non-respect des mesures légales de sécurité et de santé sur le lieu de travail. Les patrons de la compagnie d’artifices ont été eux aussi condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme, respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et 8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest qui ont vérifié la discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les normes ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois ferme.

    Les personnes condamnées dans cette affaire sont solidairement tenues de payer avec la Mairie et l’Inspection pour les situations d’urgence plus de 50 millions d’euros de dédommagements aux survivants et aux familles des victimes. A la fin, disons que toutes les personnes condamnées clament leur innocence. (trad. Ioana Stancescu)

  • Les premières sentences dans le procès de l’affaire Colectiv

    Les premières sentences dans le procès de l’affaire Colectiv

    Quatre ans après l’incendie qui a consommé la discothèque Colectiv, en tuant 64 personnes et en blessant des centaines d’autres, le Tribunal Bucarest a condamné à la prison ferme plusieurs inculpés. Ainsi, l’ancien maire du 4e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, fut-il condamné à 8 ans et 6 mois de prison ferme, les trois patrons de la boîte de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme, les patrons de la compagnie d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme, respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et 8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest qui ont vérifié la discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les normes ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois ferme.

    Plusieurs centaines de millions d’euros de dommages et intérêts devront être payés en solidaire par les accusés et les institutions publiques dont la mairie du 4-e arrondissement aux familles des victimes et des blessés, constituées en parties civiles. Le jugement n’est pas définitif. Le procès sur la tragédie du club Colectiv a démarré en 2016. Après deux ans d’ajournements pour de raisons de procédure, le magistrat en charge du dossier est parti à la retraite et fut remplacé, en octobre 2018, par un nouveau juge qui s’est engagé à accélérer les procédures. Depuis, il a auditionné chaque semaine des dizaines de témoins et de victimes. Le club Colectiv fonctionnait dans une ancienne fabrique et l’incendie s’est déclenché en raison des effets pyrotechniques qui accompagnaient le concert d’un groupe rock. Les instruments pyrotechniques du groupe, composés de petits feux d’artifices, ont enflammé la mousse acoustique en polyuréthane du club et le feu s’est rapidement propagé dans la boîte qui n’avait qu’une seule sortie.

    Durant l’incendie, des dizaines de personnes sont mortes sur le coup, d’autres ont succombé à leurs brûlures sur le corps, mais surtout au niveau de la trachée et des poumons. Enfin, d’autres personnes ont été blessées après être tombées au sol et avoir été piétinées. Du fait du grand nombre de blessés, une quarantaine d’entre eux ont été transférés dans d’autres pays.

  • Doarul Colectiv, aproape de primele sentinţe

    Doarul Colectiv, aproape de primele sentinţe

    Anul acesta, pe 30 octombrie, s-au împlinit
    4 ani de la una din marile tragedii pe timp de pace din istoria României – 64
    de persoane, în principal tineri, au murit şi 200 au fost rănite, dintre care
    una s-a sinucis ulterior, în incendiul izbucnit în timpul unui spectacol din clubul bucureştean
    Colectiv,improvizat într-o fostă fabrică. Tragedia
    a fost generată de efectele pirotehnice ce ar fi trebuit să însoţească
    prestaţia grupului rock invitat să concerteze. Focul de artificii a aprins
    buretele cu care erau capitonaţi stâlpii şi pereţii sălii supraaglomerate a
    clubului, care nu avea decât o singură uşă de evacuare. 153 de secunde a durat
    incendiul, suficient cât unii spectatori să moară pe loc, alții să se calce în
    picioare spre ieșire și să fie grav afectați de flăcări și fum.

    Timp de doi
    ani, procesul deschis în urma acestei tragedii a fost blocat din raţiuni de
    procedură, iar judecătorul desemnat iniţial să se ocupe de caz a ieşit la
    pensie, fiind înlocuit, în octombrie 2018, de un altul. Acesta a promis că va
    grăbi soluţionarea dosarului, în fiecare săptămână audiind zeci de martori şi
    victime. Audierile s-au încheiat luni, astfel că o primă sentință va fi
    pronunțată săptămâna viitoare, pe 9 decembrie. Decizia magistratului de la Tribunalul
    București nu va fi, însă, una definitivă.

    Oricum, procurorii au cerut pedepse
    orientate spre maximum, adică de pînă la 15 ani de închisoare, pentru toți
    inculpații: doi pompieri angajați ai Inspectoratului pentru Situaţii de Urgenţă
    acuzaţi că au permis funcţionarea clubului, deşi ştiau că localul nu deţine
    aviz de securitate la incendiu;fostul
    primar al sectorului 4 în care se afla clubul, Cristian Popescu Piedone, şi trei angajaţi din
    subordinea sa – pentru abuz sau complicitate
    la abuz în serviciu;cei trei patroni de la Colectiv -
    pentru ucidere din culpă în formă agravantă, vătămare corporală din culpă în
    formă agravantă şi neluarea măsurilor legale de securitate şi sănătate în
    muncă; în fine, pirotehniştii care au montat artificiile şi patroana lor.În plus, părţile civile din dosar -
    familiile celor decedaţi şi persoanele rănite – au cerut ca inculpaţii să acorde,
    împreună cu instituţii publice, despăgubiri uriaşe ce se ridică la sute de
    milioane de euro.

    Niciunul dintre acuzaţi nu se consideră vinovat de cele întâmplate,
    de aceea, prin avocații lor, au cerut să fie achitați. În plan politic, preţul pentru ceea ce s-a
    întâmplat la clubul Colectiv pe 30 octombrie 2015 a fost, deja, plătit:
    guvernul condus la acea vreme de social-democratul Victor Ponta a demisionat la
    presiunea zecilor de mii de demonstranţi care au lansat, cu acel prilej, în
    stradă, sloganul Corupţia ucide. Chiar şi aşa, un supraviețuitor al tragediei
    de acum patru ani era de părere, luni, la terminarea audierilor, că din dosarul
    Colectiv lipsește cineva – statul român. ‘Dacă lucrurile n-au funcționat și au
    murit oameni, e un sistem întreg, reprezentat de statul român, care nu e în
    proces’
    – spune el.

  • 02.12.2019

    02.12.2019

    Fête nationale – Réunion solennelle aujourd’hui des deux chambres du Parlement roumain pour célébrer la Fête nationale de Roumanie. Le président Klaus Iohannis, les chefs des deux chambres du Parlement, Teodor Melescanu et Marcel Ciolacu, le premier ministre Ludovic Orban, et les représentants des groupes parlementaires s’exprimeront devant les sénateurs et députés de Bucarest. Parmi les invités à cet événement figurent les anciens chefs d’Etat, SM Margareta, gardienne de la Couronne, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, les archevêques des églises catholique et uniate, les présidents de la Cour Constitutionnelle, de la Haute Cour de Cassation et de Justice, de l’Académie roumaine, de la Cour de Comptes et du Conseil législatif. Le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, le défenseur des Droits – Renate Weber, l’édile en chef de la Capitale, Gabriela Firea, les directeurs des services de renseignements et des ministres sont également attenus à participer à la réunion officielle. Instituée après la révolution anticommuniste roumaine de 1989, le 1er Décembre marque la fin en 1918 du processus de constitution de l’Etat national unitaire roumain, par l’entrée sous l’autorité de Bucarest de toutes les provinces à population majoritaire roumaine qui avaient fait partie des empires multinationaux avoisinants.

    Colectiv – Poursuite aujourd’hui au Tribunal de Bucarest des débats finaux dans le dossier sur l’incendie meurtrier du club Colectiv. Aujourd’hui c’est la dernière partie du procès, celle qui vise les deux pompiers qui ont donné l’avis favorable au fonctionnement de la discothèque, même s’ils savaient que la boite ne possédait pas d’avis de sécurité contre les incendies. Vu que le dossier vise plusieurs inculpés et parties concernées, le juge en charge a décidé de prolonger les auditions le long de plusieurs jours. Les procureurs avaient demandé des peines de prison ferme pour les trois patrons du club, pour l’ex maire du 4e arrondissement Cristian Popescu-Piedone et pour trois autres fonctionnaires de la mairie. Les procureurs ont également demandé des peines de prison ferme pour la propriétaire de la société qui a fourni les feux d’artifices, pour le directeur de celle-ci ainsi que pour les pyrotechniciens ayant installé effectivement les feux qui ont allumé le revêtement acoustique de la discothèque. Rappelons-le, en 2015, au cours d’un concert, le club a brulé provoquant la mort de 64 personnes et faisant 200 blessés. Le procès sur la tragédie du club Colectiv a démarré en 2016. Après deux ans d’ajournements pour de raisons de procédure, le magistrat en charge du dossier est parti à la retraite et le nouveau juge a accéléré les auditions.

    Elections
    Le président de l’Union Sauvez la Roumanie, Dan Barna, a déclaré que le
    projet de loi relatif au retour à des élections municipales à deux tours de
    scrutin devrait être adopté au cours de l’actuelle session du Parlement de
    Bucarest. Selon le premier ministre Ludovic Orban, les libéraux soutiennent la
    modification de la législation électorale dans le sens souhaité per l’Union
    Sauvez la Roumanie. Il souligne toutefois que pour que cela se réalise, il faut
    recueillir le vote de 165 députés, alors que le Parti national libéral dispose
    d’une majorité parlementaire fragile.




    OTAN
    A Londres le sommet de l’OTAN prévu pour ces mardi et mercredis marquera le
    70e anniversaire de l’Alliance de l’Atlantique nord. A l’agenda, des
    sujets tels la lutte contre le terrorisme, ainsi que des questions sociales
    visant le contrôle du trafic d’armes et les relations avec la Russie et la
    Chine. La Roumanie sera représentée au Sommet par le président roumain Klaus
    Iohannis. Selon l’administration présidentielle, le chef de l’Etat soulignera
    la contribution de la Roumanie à la défense commune, ainsi que le besoin de
    poursuivre le processus d’adaptation de la présence alliée sur le flanc
    oriental et dans la région de la mer Noire, pour qu’elle puisse remplir son
    rôle de dissuasion et de défense.


    Chômage – Le taux de chômage en Roumanie s’est établit à 2,98% au mois d’octobre, en légère baisse par rapport au mois précédent, mais aussi par rapport à octobre 2018. Les données rendues publiques aujourd’hui par l’Agence nationale de l’emploi montrent un nombre total de chômeurs inférieur à 260.000, dont la majorité habite en milieu rural. La tranche de la population la plus touchée par le chômage est celle des 40-49 ans, suivie par les plus de 55 ans. Quant au niveau d’études, les plus nombreux sont les chômeurs à niveau d’instruction faible, ceux qui n’ont aucun diplôme ou uniquement le certificat d’études primaires.

    Tirana – Le premier ministre albanais Edi Rama a remercié au président serbe et aux autres leaders de la région, aux Etats-Unis, à d’autres pays européens, au Pape François et à l’Arabie Saoudite pour avoir aidé l’Albanie après la série de tremblements de terre à avoir touché ce pays. Il a remercié tout particulièrement à la Hongrie et à la Roumanie, rappelant que les équipes de secouristes roumains s’étaient rendues en Albanie suite à leur propre initiative. Les opérations de recherche et de secours des survivants des séismes ayant secoué l’Albanie se sont officiellement terminées vu que les chances de retrouver des survivants sont presque nulles. 50 personnes ont été tuées par ces séismes, dont le plus fort à été celui de 6,4 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, alors que 2000 personnes environ ont été blessées. M Rama a ajouté que conformément aux estimations préliminaires, quelque 900 bâtiments à Durrës et plus de 1465 sites de Tirana ont été gravement endommagés. La Roumanie, tout comme d’autres pays, a participé aux efforts de secours par l’envoi de 54 pompiers, quatre chiens spécialisés dans la recherche des survivants dans les décombres et de l’équipement spécialisé. Bucarest a également envoyé des aides humanitaires : tentes, sacs à coucher, lits et matelas.

    Handball – Les champions de Roumanie de handball, Dinamo Bucarest a vaincu dimanche à Odense, les danois de GOG Gudme sur le score de 32 à 31, dans le groupe D de la Ligue des champions. Les joueurs du Dinamo ont terminé sans aucune défaite les matchs du groupe, avec sept victoires et trois matchs terminés à égalité. Dans le classement final, Dinamo mène le groupe avec 17 points, suivi par Orlen Wisla Plock de Pologne, avec 11 points, GOG avec 9 points, IFK Kristianstand de Suède – 9 points, Cehovskie Medvedi, de Russie – 8 points, Kadetten Schauffhausen (Suisse) – 6 points. Dans les play-offs, Dinamo rencontrera le Sporting de Lisbonne. Côté handball féminin, à la Coupe du Monde du Japon, la Roumanie rencontrera mardi le Kazakhstan. Les roumaines ont remporté le match contre le Sénégal 29 à 24 et se sont inclinées face à l’Espagne sur le score de 16 buts à 31.

    Bruxelles – Le Conseil Justice et affaires intérieures (JAI) de l’Union européenne se réunit, aujourd’hui et demain, à Bruxelles avec à l’agenda : le futur de la politique de l’Union européenne de la migration et de l’asile, la sécurité intérieure de l’Union, la lutte contre le terrorisme, les crimes environnementaux et les alternatives à la détention. Mardi, la nouvelle procureure en chef de l’UE, Laura Codruţa Kövesi, présentera sa vision et ses plans pour le Parquet européen. L’institution devrait démarrer son activité en novembre 2020 et, jusqu’alors, la procureure en chef doit coordonner l’organisation et le fonctionnement de la nouvelle structure. L’institution sera chargée de l’investigation des cas de fraude transfrontalière au niveau de l’espace communautaire. En ce moment, 22 Etats membres participent officiellement au Parquet européen.

    Météo – Les météorologues roumains ont lancé un avertissement aux chutes de neige, au verglas, aux fortes rafales de vent et au froid, valable jusqu’à mardi matin. La neige et les précipitations mixtes arrivent d’abord sur l’ouest, le nord et le centre du pays, mais elles vont peu à peu gagner le reste du territoire. Le vent souffle fort, notamment dans les régions de montagnes, où les rafales dépassent les 70-80km/h. Dans la première partie de la semaine, le temps reste froid le matin et la nuit, notamment dans les régions du nord. Les températures minimales vont de -8° à 2°, alors que les maximales sont comprises entre 0° et 10°. Il faisait 4°C à midi à Bucarest.

  • La semaine du 25 novembre au 1-er décembre

    La semaine du 25 novembre au 1-er décembre

    La Cour
    constitutionnelle de la Roumanie a validé le résultat de l’élection
    présidentielle de dimanche



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a validé, ce jeudi, le résultat du
    second tour du scrutin présidentiel, déroulé dimanche dernier, suite auquel le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national
    libéral, au gouvernement, a été reconduit à la tête de l’Etat. M. Iohannis a affirmé que le vote des Roumains
    représentait une grande responsabilité, soulignant que son premier mandat
    présidentiel avait été marqué par de nombreux défis. Il a rappelé que durant
    les cinq années précédentes, il était resté connecté aux problèmes réels de la
    société, s’opposant fermement aux tentatives de retour en arrière, qu’il avait
    considéré comme étant un danger pour la démocratie. Le président de la Roumanie
    a promis de continuer, pendant son second mandat, de défendre les droits et les
    libertés fondamentales des citoyens : « En
    vertu du rôle constitutionnel du président de la Roumanie, j’agirai pour un
    meilleur fonctionnement des autorités et des institutions publiques, pour
    qu’elles soient véritablement au service des Roumains. Je continuerai à veiller
    au respect de la Constitution et à soutenir fermement les valeurs de l’Etat de
    droit et du parcours européen de la Roumanie. »
    , a-t-il déclaré.


    Conformément aux chiffres du Bureau électoral central, le nombre des électeurs
    qui se sont rendus aux urnes a été de 9.953.659 personnes, ce qui compte pour
    54,46% du nombre total des électeurs inscrits au registre électoral. 944.077
    électeurs ont voté à l’extérieur de la Roumanie, où le président roumain Klaus
    Iohannis a recensé 94% des voix.


    L’ex-première ministre
    Viorica Dăncilă quitte son poste de chef du PSD



    Suite à sa défaite sans appel au second tour du scrutin présidentiel, sur
    demande de ses collègues de parti, Mme Viorica Dăncilă a démissionné mardi de
    sa fonction de chef du Parti Social-Démocrate. Pour elle c’est là une manière
    d’assumer la responsabilité pour le résultat obtenu aux élections: « J’ai compris l’opinion de mes
    collègues, ce n’est pas un moment de faiblesse, c’est un moment de dignité et
    je considère moi-même que j’aurais dû démissionner de la fonction de président
    du PSD. C’est un geste que j’ai fait pour le parti.»
    , a-t-elle expliqué.


    A l’heure actuelle, le chef par intérim des sociaux-démocrates est le
    président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu. Un congrès du
    parti est prévu en début de l’année prochaine.


    La Roumanie renforcera sa
    présence dans les missions militaires de l’étranger, a décidé le du Conseil
    suprême de défense de la Roumanie



    Première réunion, ce mercredi, du Conseil suprême
    de défense de la Roumanie, avec la participation des membres du nouveau cabinet
    libéral de Ludovic Orban. A l’ordre du jour figurait, entre autres, désignation
    d’un nouveau chef de l’Etat-major des armées, le Conseil donnant un avis
    favorable au général Daniel Petrescu. Il a également été décidé de
    multiplier les missions militaires à l’étranger en 2020. S’y ajoute une hausse
    des personnels du ministère de la Défense de 200 personnes, soit plus de 2100
    militaires et civils en tout, dont 800 prendront part à la mission de l’OTAN en
    Afghanistan. De même, près de 800 militaires et policiers du ministère de
    l’Intérieur seront envoyés dans des missions internationales. Enfin, un
    autre point sur la liste du Conseil suprême de défense de la Roumanie – les
    objectifs de la Roumanie pour la réunion de l’OTAN prévue les 3 et 4 décembre
    prochains, à Londres. Ce sera l’occasion pour le président Klaus Iohannis
    d’insister sur l’importance de la région de la Mer Noire sur le Flanc est de
    l’Alliance et d’assurer les alliés que Bucarest continuera d’allouer 2% de son
    PIB à la Défense.


    Le
    gouvernement de Bucarest a approuvé le second collectif budgétaire de l’année



    Approuvé jeudi par le nouveau gouvernement libéral de
    Bucarest, le second collectif budgétaire de l’année rehausse le déficit
    budgétaire à 4,4% du Produit intérieur brut (PIB), au lieu des 4,3% annoncés
    précédemment. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a expliqué ce changement
    par le fait que de nouvelles dépenses sans financement, décidées par l’ancien
    Cabinet social-démocrate, avaient été mises au jour. Le ministre a annoncé une
    allocation supplémentaire de 2 milliards de lei (environ 400 millions d’euros)
    au paiement, jusqu’à la fin de l’année, des prestations sociales – retraites,
    allocations familiales, allocations pour les personnes handicapées et autres.
    M. Cîţu a ajouté que des fonds supplémentaires étaient destinés au paiement des
    médicaments et des salaires majorés du système de santé public.


    Les procureurs demandent
    de lourdes peines de prison contre les inculpés du dossier de l’incendie de la
    discothèque Colectiv



    Les procureurs ont demandé de lourdes peines de prison contre les inculpés
    du dossier de l’incendie par négligence qui a eu
    lieu à Bucarest en 2015, et qui a fait 64 morts et quelque 200 blessés. Il agit
    plus précisément de près de 13 ans de prison ferme pour les patrons de la
    discothèque et 14 ans de prison ferme pour la patronne de la société qui a
    fourni les feux d’artifices utilisés lors du concert qui se tenait alors que
    l’incendie a éclaté. Lundi, les familles des victimes ont demandé plusieurs
    millions d’euros de dommages et intérêts de l’ancien maire du 4-e secteur
    de Bucarest, Cristian Popescu-Piedone, alors que les procureurs ont requis 15
    ans de prison ferme pour l’ancien maire. M Popescu-Piedone et trois autres
    fonctionnaires publics se rendent coupables d’avoir délivré des permis non
    conformes permettant le fonctionnement de la boîte de nuit. Lundi prochain
    sera le jour final des débats dans ce dossier concernant les deux pompiers
    figurant eux aussi parmi les inculpés.


    Mirel Rădoi
    est le nouveau coach de la nationale de football de Roumanie



    Le Comité
    exécutif de la Fédération roumaine de football a approuvé, mardi,
    l’installation de Mirel Rădoi au poste de sélectionneur de la nationale de foot
    de Roumanie, en remplacement de Cosmin Contra, qui a démissionné après le
    ratage de la qualification directe à l’Euro 2020. Ancien
    joueur international, Mirel Rădoi a été le coach de la nationale
    « Espoir » (Under-21), qu’il avait réussi à emmener à l’EURO 2019, où
    les jeunes tricolores se sont hissés jusqu’en demi-finales. Cette performance
    leur a assuré la qualification aux JO, après une pause de 56 ans. Par ailleurs,
    la nationale roumaine, la grande, n’a pas dépassé la phase des qualifications,
    mais elle garde encore des chances, vu le barrage de la Ligue des nations, du
    mois de mars prochain, à la fin duquel quatre équipes
    pourront, tout de même, aller à l’Euro 2020. La Roumanie affrontera l’Islande
    le 26 mars, et en cas de victoire, elle devrait jouer, le 31 mars, contre la
    gagnante du match Bulgarie Hongrie.