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  • Etudier en France

    Etudier en France

    Aujourd’hui nous parlons jeunesse et mobilité. Dans un contexte mondial
    marqué par la crise sanitaire et le ralentissement de la mobilité étudiante, la
    France réaffirme son ambition d’accueillir des étudiants internationaux. Campus
    France, l’opérateur pour la mobilité étudiante, a lancé en Roumanie un appel à
    candidatures national. D’ici le 1er mars 2021, étudiants et chercheurs roumains
    peuvent déposer leur dossier de candidature pour s’inscrire dans une université
    française ou bien pour bénéficier des
    bourses offertes par le gouvernement français. Une véritable opportunité de
    formation et de spécialisation dans une multitude de domaines au sein des
    écoles les plus prestigieuses de France. Pour nous en parler, nous avons invité au micro de RRI Andreea Palcu, la Coordinatrice
    Campus France Roumanie, et Kévin Breuil, responsable de mission pour la coopération universitaire à Institut français de Roumanie.

  • 09.12.2020 (mise à jour)

    09.12.2020 (mise à jour)

    Politique
    – Le Bureau électoral central de Roumanie a annoncé les résultats des élections
    législatives du dimanche dernier, après décompte final des suffrages, mais
    avant traitement des contestations. Le Parti social-démocrate (PSD) a remporté
    les élections avec 29,32% des voix au Sénat et 28,9% à la Chambre des députés.
    Il est suivi par le Parti national libéral (PNL), avec 25,58% des voix au Sénat
    et 25,19% à la Chambre des députés. En 3e position arrive l’alliance Union
    sauvez la Roumanie (USR)-PLUS, avec 15,86% des suffrages au Sénat et 15,37% à
    la Chambre des députés. Suivent l’Alliance pour l’union des Roumains (AUR) avec
    9,17% des voix au Sénat et 9,08% à la Chambre des députés, et l’Union démocrate
    magyare de Roumanie (UDMR) avec 5,89% des suffrages au Sénat et 5,74% à la
    Chambre des députés. Le Parti du mouvement populaire et PRO România n’ont pas
    dépassé la barre électorale des 5%.


    Les
    négociations pour former un nouveau gouvernement sont toujours en cours à
    Bucarest. Les partis de centre droit tentent de sceller un accord avant les
    consultations avec le président Klaus Iohannis. Les libéraux, actuellement au
    pouvoir et arrivés en deuxième position aux élections législatives, veulent
    constituer une majorité avec l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union
    démocrate magyare de Roumanie. Selon les calculs politiques des libéraux, une
    majorité confortable de 244 élus nationaux peut être constituée. L’actuel
    ministre des Finances, Florin Cîţu, est la proposition des libéraux pour le
    poste de premier ministre. De l’autre côté, le Parti social-démocrate, gagnant
    des élections, souhaite également constituer un gouvernement. Les sociaux-démocrates
    ne soutiendront pas un exécutif constitué autour du Parti national libéral, car
    ils estiment que le premier ministre devrait être choisi dans leurs rangs, pour
    respecter le choix des Roumains. Ils proposent pour la fonction le professeur
    des universités et médecin Alexandru Rafila, expert de l’Organisation mondiale
    de la Santé. Le PSD a déjà annoncé qu’il négociera uniquement deux scénarios avec
    le chef de l’Etat : soit un gouvernement minoritaire social-démocrate,
    soit un gouvernement d’union nationale, constitué d’experts et coordonné par un
    premier ministre social-démocrate. Le Parlement roumain compte, par ailleurs, un
    autre parti politique, la nouvelle l’Alliance pour l’union des Roumains, d’extrême
    droite et qui est devenue, à la surprise générale, la 4e force du
    législatif de Bucarest.




    Défense
    – L’accord de coopération entre les Etats-Unis et la Roumanie pour le
    développement des projets nucléaires et énergétiques à Cernavodă, situé dans le
    sud-est de la Roumanie, a été signé mercredi à Bucarest par le ministre roumain
    de l’Economie Virgil Popescu et l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest Adrian
    Zuckerman. Le premier ministre roumain par intérim Nicolae Ciucă, par ailleurs
    ministre de la Défense, était présent à la signature et il s’est également entretenu
    avec l’ambassadeur américain sur la coopération politique, militaire,
    énergétique et économique entre les deux pays. Nicolae Ciucă a aussi réitéré le
    soutien des autorités roumaines pour l’Initiative des trois mers, soulignant que
    le support américain pour les projets prioritaires d’inter connectivité en lien
    avec cette initiative peut constituer un levier important dans le redressement
    économique post-pandémie. D’après le premier ministre roumain par intérim, la
    présence économique solide des Etats-Unis en Roumanie peut constituer un fort signal
    d’encouragement et de stimulation pour d’autres investisseurs étrangers. De son
    côté, l’ambassadeur américain a remarqué le caractère spécial de la relation
    entre les deux Etats, ainsi que l’important rôle que joue la Roumanie au plan
    régional.




    Recherche
    – Le Conseil européen de la recherche a annoncé ce mercredi les gagnants de son
    plus récent appel Consolidator Grant, destiné aux jeunes chercheurs, sept à
    douze ans après l’obtention de leur thèse. Parmi les lauréats compte le Roumain
    Andrei Terian-Dan de l’Université Lucian Blaga de Sibiu, du centre de la
    Roumanie, dont le projet « Une histoire transnationale de la littérature
    roumaine » (TRANSHIROL) sera financé à hauteur de 1,45 millions d’euro. D’après
    un communiqué de la Commission européenne, le professeur Andrei Terian-Dan et
    son équipe se proposent de documenter cinq siècles de littérature roumaine et l’augmentation
    progressive de son champ d’existence. L’histoire transnationale de la
    littérature roumaine qui en résultera vise à devenir, en fin compte, une
    histoire de la littérature mondiale rédigée sous un angle roumain, précise la
    Commission. Docteur en littérature, le professeur Terian-Dan a été chercheur invité
    en Grande-Bretagne, en Espagne et en Slovénie, et travaille actuellement à
    Sibiu.




    Handball
    – L’équipe de Roumanie féminine de handball rencontrera jeudi la Croatie dans
    son premier match du tour principal de l’Euro féminin de handball 2020 au
    Danemark. Les deux autres adversaires de la Roumanie seront les championnes en
    titre, la sélection des Pays-Bas (dans un match disputé le 14 décembre) et la
    Hongrie (dans une rencontre qui aura lieu le 15 décembre). La Norvège et l’Allemagne
    font également partie de ce groupe principal. L’autre moitié du tableau principal
    compte la Russie, la France, le Danemark, la Suède, l’Espagne et le Monténégro.
    A l’issue de cette phase, les deux premières équipes accèderont aux
    demi-finales. La finale de l’Euro 2020 se disputera le 20 décembre. La Roumanie
    avait fini 4ème lors de l’Euro féminin de hand 2018.




    Météo
    – D’importantes chutes de neige sont prévues jusqu’à vendredi après midi sur
    les Carpates Méridionales et de Courbure, placées sous vigilance jaune. Le vent
    sera également au rendez-vous, avec des rafales dépassant les 90-100 km/h sur
    les crêtes. On annonce des pluies sur le centre, le sud et le sud-ouest du pays,
    avec un ciel généralement couvert et des températures à la hausse sur le reste
    du territoire. Des pluies verglaçantes sont également attendues sur l’est de la
    Roumanie et localement ailleurs dans le pays. Les températures maximales iront
    de 0 à 15 degrés.

  • 11.08.2020 (mise à jour)

    11.08.2020 (mise à jour)

    Social -
    Le Sénat de Bucarest a rejeté mardi l’ordonnance d’urgence du gouvernement qui
    augmentait le montant des allocations familiales de 20% à partir du 1er
    septembre. Le Parti social-démocrate, en opposition, avait déjà annoncé qu’il s’opposait
    à la majoration par étapes proposée par l’exécutif et qu’il continuait à
    soutenir une majoration de 100%. La Chambre des députes est l’assemble
    décisionnelle dans ce dossier. Si les députés décident également de rejeter l’ordonnance,
    la loi qui double le montant des allocations restera en vigueur, obligeant le
    gouvernement à doubler le montant des allocations familiales à partir de
    septembre, et non pas par étapes, jusqu’en 2022, comme proposé dans l’ordonnance.
    Le texte de loi initial a été voté par le Parlement roumain en décembre
    dernier, sur une proposition des sociaux-démocrates. Mais la mise en application
    de la loi a été reportée plusieurs fois par le gouvernement qui estime que le
    budget d’Etat n’a pas les ressources suffisantes pour couvrir cette majoration.

    Coronavirus – L’état d’alerte institué en Roumanie sera le plus probablement prolongé, mais la décision dépendra de l’évolution de l’épidémie, a déclaré le premier ministre roumain. Ludovic Orban est attendu mercredi au Parlement pour présenter le rapport de son cabinet sur la gestion de la pandémie, en réponse à une demande formulée par la direction du Législatif de Bucarest. Mercredi également, le Parlement débattra un rapport de la Cour des comptes sur les achats effectués par l’exécutif durant la crise sanitaire. Par ailleurs, l’Espagne ne figure plus sur la liste des pays à risque accru de contamination au nouveau coronavirus et les voyageurs en provenance de ce pays ne seront plus placés à l’isolement une fois arrivés en Roumanie. C’est une décision adoptée par le Comité national des situations d’urgence, après que lundi l’Institut national de santé publique avait décidé d’inclure l’Espagne sur cette liste. Précisons que nombre de Roumains qui habitent en Espagne rentrent habituellement au pays au mois d’août pour y passer les vacances. Par ailleurs, la Roumanie a recensé, ces dernières 24 heures, 1.215 cas de contamination au nouveau coronavirus, portant le nombre total des infections depuis le début de la crise sanitaire à 63.762. Plus de 30.000 malades ont guéri et 2.764 personnes sont décédées. A présent, les sections de soins intensifs accueillent un nombre record de malades, soit 485.




    UE – La
    Commission européenne soutiendra 23 nouveaux projets de recherche à hauteur de
    128 millions d’euro pour faire face à la pandémie de coronavirus. Le
    financement au titre d’Horizon 2020 s’inscrit dans l’engagement pris par la
    Commission de consacrer 1,4 milliard d’euros à l’initiative de la Réponse
    mondiale au coronavirus. L’argent permettra aux chercheurs de développer des
    technologies médicales et des outils numériques, mais aussi de tirer des
    enseignements de grands groupes de patients (cohortes) à travers l’Europe. Mariya
    Gabriel, commissaire à l’innovation, à la recherche, à la culture, à l’éducation
    et à la jeunesse, a déclaré à ce propos : « Le financement d’urgence permettra
    aux chercheurs de développer rapidement des solutions avec et pour les
    patients, le personnel soignant, les hôpitaux, les communautés locales et les
    entreprises. Les résultats les aideront à mieux faire face et à survivre aux
    infections au nouveau coronavirus. »




    Patrimoine
    – Le domaine royal de Săvârşin, du département d’Arad, dans l’ouest de la
    Roumanie, sera ouvert au public à partir de l’été 2021. Les visiteurs auront
    accès au Musée royal de l’automobile, à une partie du village royal aménagé sur
    place et au parc du château, lit-on sur le site internet de la famille royale
    de Roumanie. Le palais de Săvârşin est entouré d’un arboretum s’étalant sur 6,5
    hectares, avec son lac muni d’une jetée. Créé dans sa forme actuelle en 1830,
    le parc est un des plus anciens de Roumanie. Quant au Musée royal de l’automobile,
    il accueille plusieurs voitures de la collection personnelle du roi Michel Ier,
    ramenées depuis sa résidence suisse. Une tradition instituée par l’ex-souverain,
    le dernier des quatre rois de Roumanie, veut que la famille royale roumaine
    passe les fêtes d’hiver et les vacances d’été au Palais de Săvârşin, l’unique
    résidence privée qu’ils possèdent dans le pays.






    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 2 mondiale, a remporté une
    victoire difficile contre la Slovène Polona Hercog (46 WTA), 6-1, 1-6, 7-6, dans
    le premier tour du tournoi de tennis de Prague. Au deuxième tour, Halep
    rencontrera la Tchèque Barbora Krejčíková (118 WTA), qui, mardi, a remporté le
    match contre la Roumaine Patricia Țig (86 WTA). Toujours ce mardi et toujours
    dans le premier tour de la compétition, Irina Begu a vaincu Anastasija
    Sevastova de Lettonie. Une autre joueuse roumaine présente à Prague, Gabriela Ruse,
    a été éliminée du tournoi de Prague par la Polonaise Magdalena Frech. Gabriela
    Ruse avait réussi à accéder au tableau principal de la compétition après avoir remporté
    le match contre l’Allemande Tamara Korpatsch dans les qualifications. Tête de
    série de la compétition et détentrice du titre de Wimbledon, Halep joue à
    Prague ses premiers matchs officiels depuis février, la longue interruption étant
    due à la pandémie de Covid-19. Elle participera également à la compétition de double
    du tournoi aux côtés de Barbora Strycova de République Tchèque.




    Météo
    – Les températures se
    maintiennent élevées en Roumanie, voire caniculaires, les maximales allant de 25 à 35 degrés.
    Dans l’ouest et le sud-ouest du pays, l’humidité rendra la chaleur
    particulièrement difficile à supporter.

  • Ma thèse en 180 secondes

    Ma thèse en 180 secondes

    Avec, pour point de
    départ, un concept de l’Université du Queensland en Australie, le concours Ma thèse en 180 secondes est repris en
    2012, au Québec, par l’Association francophone pour le savoir qui a souhaité
    l’étendre à l’ensemble des pays francophones. Organisée pour la première fois
    en Roumanie en 2017, ce concours se
    propose de mettre en avant les jeunes chercheurs francophones en attirant
    l’attention du public sur la recherche actuelle. Les règles du jeu sont très simples :
    chaque candidat a un micro et 3 minutes pour présenter ses travaux de doctorat,
    en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Dans
    chaque pays, Ma thèse en 180 secondes
    est portée par des organisations différentes. En Roumanie, c’est à l’Agence
    universitaire de la Francophonie, en partenariat avec l’Institut français, de
    s’en charger. Détails avec M. Mohamed Ketata, directeur régional de l’Agence
    universitaire de la Francophonie en Europe centrale et orientale, au micro d’Ioana
    Stăncescu.



  • Quelle vulnérabilité face aux virus ?

    Quelle vulnérabilité face aux virus ?

    Définie
    comme une épidémie présente sur une large zone géographique internationale et
    qui touche une partie particulièrement importante de la population mondiale, la
    pandémie est souvent produite par un virus face auquel la population n’est pas encore
    immunisée. Ces jours-ci, la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus tient la tête d’affiche des actualités et la
    combattre concentre l’essentiel des efforts internationaux. Signalée pour la
    première fois en Chine au mois de décembre passé, l’épidémie produite par le
    nouveau coronavirus a été intitulée SARS COV-2. Malgré son effet soudain aux
    allures de catastrophe, elle est loin d’être la première pandémie que
    l’humanité a eu à affronter dans son historie. Des épisodes épidémiques
    extrêmement violents ont, en effet, marqués l’histoire de l’humanité.

    Ainsi, la
    période de 1870 à 1874 a été marquée par la pandémie de la variole. Plus près
    de nous, l’histoire du 20e siècle fait état de trois pandémies
    provoquées par le virus de la grippe de type A : d’abord la grippe dite
    espagnole, originaire elle aussi de la Chine, et qui a fauché la vie de près de
    50 millions d’hommes pendant les années 1918/1919, puis la grippe asiatique de
    1957, coupable de 1.1 millions de victimes, enfin la grippe aviaire qui a sévi
    en 1997 et qui, après avoir infecté des millions de poulets, est passée à
    l’homme, faisant 168 victimes humaines. Par ailleurs, l’humanité avait aussi
    connu des épidémies fréquentes provoquées au fil du temps par le VIH, par
    l’Ebola, par la rougeole, cette dernière coupable de nombreuses victimes en
    l’absence d’une application efficace des programmes de vaccination de masse. Le
    Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, intitulé MERS-CoV, et
    encore, plus récemment, le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, le
    SARS COV-1, apparu en 2002, à Hong Kong, ont fait également leur lot de
    victimes. Enfin, le typhus exanthématique, qui a fait rage entre 1914 et 1922
    dans toute l’Europe de l’Est, y compris en Roumanie et aux Etats-Unis, ferme
    la longue liste de ces maladies infectieuses transmissibles, à l’issue parfois
    fatale.

    Le décompte des victimes fait froid dans le dos. En effet, plus de 200
    millions de personnes ont perdu la vie au cours des pandémies provoquées par
    ces quelques virus. L’on peut dès lors se poser légitimement la question :
    quel est notre degré de vulnérabilité face aux virus ? Y répondre, ce n’est pas
    gagné d’avance. Car si les vaccins arrivent à venir à bout des virus déjà
    connus, l’humanité se retrouve, malgré tout, en porte-à-faux devant un virus
    nouveau, contre lequel il n’existe pas encore de traitement.

    Invité sur les
    ondes de Radio Roumanie, Dan Zaharescu, directeur exécutif de l’Association roumaine des producteurs pharmaceutiques, détaille
    l’importance de ces deux armes dont l’on dispose dans la lutte contre les
    virus que sont le traitement et les vaccins : « Les deux sont importantes.
    Certes, si l’on regarde depuis la perspective que nous ouvre la préservation de
    la santé publique, le rôle du vaccin prime, car il assure la meilleure
    protection, et cela au niveau de l’ensemble de la population. Mais, pour ce qui
    est des malades, pour ceux déjà affectés, la qualité du traitement fourni
    demeure essentielle. Quant au nouveau coronavirus, nous savons qu’il n’existe
    pas encore de traitement qui vaille. Mais la recherche avance. A l’heure même
    où l’on parle, pas moins de 82 études cliniques sont développées à travers le
    monde. Des études cliniques qui utilisent des molécules connues, efficaces dans
    le traitement d’autres maladies. Puis, l’on fonde notre espoir aussi dans la
    découverte d’un vaccin. On y travaille d’arrache-pied aussi ».


    Et, justement, qu’en est-il d’un vaccin pour ce nouveau coronavirus,
    qui a d’ores et déjà affecté plus de 2 millions de gens à travers le monde et
    qui a fait plus de 130 mille victimes. Dan Zaharescu, directeur exécutif de
    l’Association roumaine des producteurs pharmaceutiques, nous explique combien les
    efforts consentis à cet égard sont sans commune mesure avec ce que l’on avait
    connu par le passé dans le domaine, affirmant, je cite : « Il s’agit
    d’une véritable course contre la montre, et je puis vous assurer que l’on brûle
    des étapes pour y parvenir au plus vite ».

    Dan
    Zaharescu poursuit : « Les études de phase 1
    représentent des tests de vaccin réalisés sur des patients sains, pour étudier
    les effets adverses et le degré éventuel de nocivité du vaccin sur une personne
    saine. Après cette première phase, suit la 2e étape de l’étude
    clinique, réalisée sur un plus grand nombre de patients, et l’on parle toujours
    évidemment des patients bénévoles. C’est pendant cette phase que l’on évalue la
    sécurité et le degré d’immunité procuré par le vaccin, le dosage nécessaire, et
    que l’on établit le calendrier de vaccination pour que l’effet soit optimum.
    Ensuite, pendant les tests de phase 3, qui peuvent prendre jusqu’à 4 mois, l’on
    évalue la sécurité et l’efficacité du vaccin, utilisé cette fois sur une grande
    échelle, ainsi que son degré de compatibilité avec l’administration des autres
    vaccins, qui ne doit pas donner naissance à d’autres problèmes. Ce n’est qu’à
    ce moment-là que la recherche s’achève et que le produit est prêt pour la
    commercialisation sur une grande échelle. Aussi, les procédures censées valider
    par les autorités compétentes la mise sur le marché du vaccin candidat peuvent prendre
    deux, trois mois, au bas mot, et jusqu’à huit mois, même en procédure
    accélérée. »


    Des centaines de millions d’euros, voire des milliards, nourrissent la
    recherche sur le plan mondial. Des laboratoires à travers le monde se sont
    lancés dans la course au vaccin magique, et rien n’est joué, même si des
    laboratoires américains et chinois semblent disposer d’une longueur d’avance.
    Parmi cette foule de candidats qui s’empressent de découvrir le Graal et qui se
    sont déjà lancés dans la phase des essais précliniques, l’on retrouve une
    marque roumaine, issue de la société OncoGen, soit du Centre des thérapies
    géniques et cellulaires utilisées dans le traitement du cancer, une société
    basée à Timisoara. Que le meilleur gagne ! (Trad.
    Ionuţ Jugureanu)

  • Dokumentarfilm „Colectiv“: der feine Unterschied zwischen Wahrheit und Lüge

    Dokumentarfilm „Colectiv“: der feine Unterschied zwischen Wahrheit und Lüge

    Nach den Premieren in Venedig und Toronto, wo er positive Kritiken erhielt und überwältigende Reaktionen auslöste, war Colectiv“ der einzige Dokumentarfilm, der in der Sektion Spotlight“ des Sundance Film Festivals (vom 23. Januar bis 2. Februar 2020) gezeigt wurde. In der Sektion Spotlight“ laufen au‎ßergewöhnliche Filme, die im Vorjahr ihre Weltpremiere hatten. Der Beobachtungsdokumentarfilm Colectiv“ zeigt die Ereignisse im ersten Jahr nach dem tragischen Brand vom 30. Oktober 2015 im Bukarester Nachtclub Colectiv, bei dem 66 Menschen starben und 200 verletzt wurden. Der Film des Regisseurs und Produzenten Alexander Nanau, eine Koproduktion mit HBO Europe und Samsa Film, zeigt das Spannungsfeld zwischen den Behörden und den Journalisten bei dem Versuch, die Wahrheit zu finden. In Colectiv“ geht es um Menschen, die gegen das System kämpfen, um den feinen Unterschied zwischen Wahrheit und Lüge, um Mut und Verantwortung. Der Regisseur Alexander Nanau über seine Beweggründe, diesen Film zu drehen:



    Ich dachte, dass es notwendig war, diese Geschichte zu erzählen, und zwar genau zu erzählen, was passiert ist, um den Transformationsprozess zu verstehen, den die rumänische Gesellschaft durchläuft. Ich habe ein Team zusammengestellt, das für die Dokumentation zuständig war, wir haben das Thema in all seinen Aspekten recherchiert. Wir mussten uns auf die Presse konzentrieren, da die Presse als einzige in der Lage war, das wahre Verhältnis zwischen Behörden und Bürgern zu zeigen. Deshalb haben wir uns entschieden, die Geschichte durch die Augen der Presse sehen zu lassen. Damals wagten es nur drei Journalisten von der Zeitung »Gazeta Sporturilor«, nämlich Cătălin Tolontan, Mirela Neag und Răzvan Luţac, Fragen über den Brand und die darauffolgenden Ereignisse zu stellen. In allen Medien haben die Verantwortungsträger nur gelogen, wir wurden mit einer totalen Desinformation konfrontiert. So hie‎ß es beispielsweise, dass es möglich sei, die Opfer in Rumänien zu operieren, weil es in den rumänischen Krankenhäusern die notwendigen Einrichtungen gäbe, aber das Team von »Gazeta Sporturilor« entdeckte, dass die Station für Brandverletzte im Bukarester Krankenhaus Floreasca in Wirklichkeit geschlossen war. An diesem Punkt wurde uns klar, dass es dazu noch mehr zu sagen gab. Und da das Team von Cătălin Tolontan für seine gründliche Recherchearbeit bekannt war, beschlossen wir, mit den Journalisten zu sprechen, um zu sehen, ob sie neue Informationen gefunden hatten, um die Lügen der rumänischen Behörden aufzudecken. Zuerst waren die Journalisten zurückhaltend, aber da unser Team auch solide Nachforschungen zu diesem Thema angestellt hatte, begannen sie, uns zu vertrauen, und so begann unsere Zusammenarbeit. Während der Dreharbeiten hatten wir das Gefühl, einen echten Thriller zu verfolgen, der aber von wahren Begebenheiten handelte.“




    Von Zeit zu Zeit öffnet ein Film nicht nur die Augen des Betrachters, er rei‎ßt einem das Herz und enthüllt eine moralische Kluft, die über das Ursprungsland der Produktion hinausgeht. Der Film »Colectiv« von Alexander Nanau ist eine bemerkenswerte Dokumentation über ein unvorstellbares Ma‎ß an Korruption im Zentrum des rumänischen Medizinsystems. Ein Film, der wirklich in der Zeit, in der wir leben, verankert ist und der es verdient, weit verbreitet zu werden“, schrieb die Publikation Variety, über Colectiv“. Und der Regisseur Alexander Nanau erzählt, wie er sich mit dem Thema auseinandersetzte:



    Für mich hat jede Themenwahl einen Bezug zu dem, was ich vom Leben, von anderen Menschen lernen will. Das führt mich zu einem Thema. Ich versuche immer, mein Wissen zu erweitern, und der Dokumentarfilm — insbesondere der Beobachtungsdokumentarfilm, bei dem man sich ein Jahr oder sogar länger mit dem gewählten Thema beschäftigt — gibt einem die Möglichkeit, seine Erfahrungen und seine Gefühle in eine Geschichte zu übertragen. Dieser Prozess ist eine äu‎ßerst kraftvolle Lebensschule, ich könnte sagen, dass die Wahl eines Themas für einen Dokumentarfilm fast wie die Wahl eines Lebenspartners ist. Das Thema, das man wählt, wird zum Partner, und beide Partner wachsen zusammen. Der Regisseur spiegelt sich in sein Thema wider, es entsteht eine Beziehung, in der die Partner zusammenwachsen.“




    Der deutsch-rumänische Regisseur und Filmproduzent Alexander Nanau studierte Regie an der renommierten Deutschen Film- und Fernsehakademie in Berlin (DFFB) und ist zweifacher Stipendiat, am Sundance Institute und an der Akademie der Künste in Berlin. 2007 gründete er in Rumänien die Produktionsfirma Alexander Nanau Production. Sein Dokumentarfilm The World According to Ion B.“ gewann 2010 die Trophäe Emmy International in der Kategorie Arts Programming“, und die Dokumentation Toto und seine Schwestern“ wurde im Jahr 2015 für die European Film Academy Awards nominiert. Alexander Nanau war auch Bildregisseur für die deutsch-französische Dokumentation Nothingwood“, die in Afghanistan gedreht wurde und 2017 in Cannes in der Sektion Quinzaine des Réalisateurs“ Premiere hatte.

  • 05.03.2020

    05.03.2020

    Auditions – Dernier jour ce jeudi des auditions dans les commissions parlementaires spécialisées des ministres proposés par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîţu. Mercredi, ce sont les candidats proposés aux ministères des Transports et du Sport qui ont reçu des avis positifs, tandis que ceux du travail, de la santé, de l’éducation et de la culture se sont vu accorder des avis négatifs. Mardi, les ministres désignés à la défense, à l’agriculture et à l’environnement ont reçu des avis positifs après que les candidats aux portefeuilles des finances, du développement et de la justice ont reçu des avis négatifs. Sachez pourtant que les avis des commissions spécialisées du Parlement sont consultatifs et que le vote d’investiture est prévu pour la semaine prochaine.

    Coronavirus – Deux nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés mercredi en Roumanie, en portant le bilan total à 6. Il s’agit de deux personnes : un adolescent de 16 ans à Timisoara (ouest) et un homme de 71 ans de Suceava (nord-est). Ce dernier est rentré la semaine dernière d’Italie. Sur les 4 autres personnes infectées, 2 ne sont plus porteurs du virus, selon les tests les plus récents et 2 autres sont en bon état de santé. A l’heure où l’on pale 38 personnes sont en quarantaine et quelque 11.300 sont en isolement à domicile, étant suivis au niveau national. Par ailleurs, deux Roumains hospitalisés au Japon ont été déclarés guéris et pourront bientôt quitter l’hôpital. A Bucarest, le comité national des situations d’urgences a institué plusieurs règles strictes de quarantaine pour les personnes qui rentrent en Roumanie depuis des régions à risque.

    Colectiv – La tragédie de la discothèque Colectiv de Bucarest est le résultat d’une activité criminelle enchainée et l’attitude des inculpés a été une conséquence non pas de l’absence d’une éducation civique, mais de la cupidité, de l’irresponsabilité et de l’ignorance de la loi, lit-on dans la motivation de la décision du Tribunal de Bucarest qui a prononcé plusieurs condamnations à des peines de prison ferme dans ce dossier. De l’avis des juges, l’attitude ultérieure de certains inculpés fait preuve de cynisme, de mauvaise foi et manque de respect envers les immenses souffrances des victimes. Ce qui plus est, les magistrats affirment que les inculpés ont adopté une attitude de négation et invoqué la culpabilité d’autres personnes et institutions de l’Etat. Pour rappel, 64 personnes sont décédées et plusieurs centaines ont été blessées suite à l’incendie qui a ravagé la discothèque Colectiv en octobre 2015. Plusieurs responsables ont été condamnés dans le cadre de ce dossier : l’ex-maire de l’arrondissement où la tragédie a eu lieu, les trois patrons de la boite de nuit, les patrons et deux pyrotechniciens de la société à avoir installé les feux d’artifice à l’origine de l’incendie, ainsi que deux pompiers qui avaient vérifié la discothèque sans pourtant veiller au respect des normes de protection contre les incendies. Les peines de prison ferme vont de 3 ans et demi jusqu’à 12 ans et 8 mois. La décision du tribunal n’est pas définitive.

    Coopération – 6 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie ont signé à Zagreb un mémorandum portant sur l’assistance réciproque en matière de cyber sécurité, en marge d’une réunion informelle des ministres de la Défense. Le projet, coordonné par la Lituanie vise à créer des réseaux de réponse multinationale et des équipes d’experts communautaires. Les autres pays signataires sont la Croatie, la Pologne, l’Estonie et les Pays-Bas.


    Commissaire – La commissaire européenne à la Recherche, l’Innovation, la Culture, l’Education et la Jeunesse, la Bulgare Mariya Gabriel, fait une visite officielle à Cluj, dans le nord de la Roumanie. La responsable communautaire participera à l’ouverture de la conférence « Startup City Cluj- Napoca » et rencontrera des représentants du Réseau des capitales européennes de la Jeunesse et de l’Initiative City Science, tout comme avec les maires impliqués dans l’initiative Startup Cities. A la fin de sa visite en Roumanie, la commissaire européenne, Mariya Gabriel et l’édile de la ville de Cluj, Emil Boc, participeront à un dialogue avec les citoyens de la ville avec pour thème « L’Horizon Europe : défis et perspectives ».


    Enfants – En 2018, les enfants étaient le groupe d’âge courant le plus grand risque de pauvreté et d’exclusion sociale dans presque la moitié des Etats membres de l’UE. Les pourcentages varient entre 13% en Slovénie et en République tchèque et 38,1% en Roumanie et 33,7% en Bulgarie, selon les données d’Eurostat. Les plus grandes différences entre les groupes d’âge sont enregistrées en France, en Roumanie et en Slovaquie, soit plus de 5% de plus pour ce qui est des enfants par rapport au reste de la population.

    Météo – Le temps s’est refroidi ce jeudi partout en Roumanie, à l’exception de l’ouest du pays. Les températures maximales de la journée iront de 4 à 14 degrés. 7 degrés et de la plues en ce moment à Bucarest.

  • L’Afrique du Sud en perspective (II)

    L’Afrique du Sud en perspective (II)

    Cette semaine nous abordons le deuxième volet de notre cycle démission sur lAfrique. Plus précisément nous évoquerons le système ségrégationniste dit dapartheid, sa mutation en un mouvement plus ample dopposition au pouvoir raciste sud-africain. Avec notre invité Jérôme Tournadre qui est chercheur au Centre national de la recherche scientifique et qui a travaillé pendant longtemps dans cette société.



  • Mémoire du communisme (III)

    Mémoire du communisme (III)

    Nous verrons comment malgré des traitements inhumains ces dernières ont réussi à suivre. Aussi se posera la question de la mémoire du communisme, comment s’est-elle construite ? A quelle période ? Avec notre invitée, l’historienne Claudia Dobre qui a récemment publié un livre remarquable sur ce sujet intitulé Ni héroïne, ni victime : les anciennes détenues politiques et les mémoires du communisme en Roumanie.





  • 25.10.2018 (mise à jour)

    25.10.2018 (mise à jour)

    Armée – Toutes les garnisons roumaines du pays et d’ailleurs ont célébré jeudi la journée de l’Armée roumaine. Il faut poursuivre les efforts pour équiper et de moderniser l’Armée selon les normes de l’OTAN, a déclaré à cette occasion le président roumain Klaus Iohannis, ajoutant que le ministère de la Défense devait utiliser de manière transparente les 2% du PIB qu’il s’est vu allouer du budget de l’Etat. La Roumanie est un important pilier de la stabilité régionale et un partenaire crédible de l’OTAN et de l’UE a encore ajouté le président roumain. L’Armée est une institution fondamentale de l’Etat, qui contribue de manière décisive à la crédibilité de la Roumanie dans le monde, a affirmé à son tour la première ministre roumaine Viorica Dancila. En même temps, selon le ministre de la Défense, Mihai Fifor, la Journée de l’Armée roumaine est un repère important non seulement dans le calendrier des traditions militaires, mais aussi dans celui de toute la nation. Il a ajouté que par le sacrifice de ses soldats, la Roumanie a rejoint à la fin du XIXème siècle la communauté des Etats européens indépendants et par la suite, elle a été capable de créer l’Etat unitaire roumain qui fête cette année ses cent ans d’existence. Et c’est toujours jeudi que 636 militaires roumains décédés à Stalingrad ont été ré inhumés dans le cimetière d’honneur roumain de Rossochka, dans la Fédération de Russie. Construite en 2015, la nécropole abrite les dépouilles mortelles de 1644 soldats roumains tués dans la plus âpre bataille du siècle dernier.

    Bouclier antimissile – Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, invoquer le bouclier antimissile de Deveselu (sud) dans l’actuel contexte lié à l’accord sur les armes nucléaires à portée moyenne est un geste qui « manque complètement de pertinence », car ce système ne fait pas l’objet de cet accord. La diplomatie roumaine rappelle que tout le concept du bouclier antimissile de l’OTAN a un caractère purement défensif et représente une action proportionnelle avec les menaces actuelles, qu’il respecte tous les engagements internationaux et que la Russie a reçu toutes les garanties et les explications nécessaires en ce sens tant de la part de la Roumanie que de la part de l’Alliance. Ces affirmations surviennent dans le contexte où le président russe Vladimir Poutine a averti que, vu la décision de l’Administration américaine de se retirer de l’accord sur les armes nucléaires, les pays européens qui accueillent des systèmes antimissiles américains deviendront des cibles pour la Russie en cas de guerre. Pour sa part, Donald Trump estime que Moscou n’a pas respecté ce traité. En réplique, l’administration russe a dénoncé à plusieurs reprises le fait que les systèmes balistiques installés par les Etats – Unis en Europe, y compris en Roumanie, constituent aussi des transgressions de cet accord.

    Procureur – La Section des procureurs du Conseil supérieur de la Magistrature auditionnera le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, le mardi 13 novembre, avant de se prononcer sur la demande de révocation de celui-ci formulée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. L’avis du Conseil supérieur de la Magistrature est purement consultatif et ce sera au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de trancher. Tudorel Toader accuse le procureur général d’avoir manqué à ses attributions. En revanche, Augustin Lazar se défend et affirme que toutes les décisions adoptées se sont basées sur le respect des principes et des valeurs constitutionnels. Pour sa part, le président Klaus Iohannis apprécie l’activité du procureur général, estimant que la demande du ministre de la Justice est complètement inadéquate et à même de causer la méfiance dans le système et des soucis parmi les partenaires européens de la Roumanie. Klaus Iohannis a demandé, lui, la démission du ministre de la Justice, Tudorel Toader.

    Commerce – Le président roumain, Klaus Iohannis a reçu jeudi une délégation de la Chambre de Commerce Américaine en UE (AmCham EU). Les discussions ont porté sur les relations entre la Roumanie et les Etats-Unis, sur le partenariat transatlantique UE – Etats-Unis et sur la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier semestre 2019. S’y sont ajoutés des aspects liés au Brexit, sans oublier le milieu des affaires. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de mentionner que le partenariat stratégique roumano-américain est indispensable pour la sécurité et la prospérité des deux côtés de l’Atlantique, la composante commerciale et celle concernant les investissements y jouant un rôle très important. Précisons que Chambre de Commerce Américaine en UE est une organisation qui représente les intérêts de plus de 150 compagnies américaines en Europe.

    Ministre – Le professeur des universités Nicoale Hurduc a été proposé au poste de ministre de la Recherche, a fait savoir jeudi la première ministre roumaine, Viorica Dancila. Nicoale Hurduc est doyen de la Faculté d’Ingénierie Chimique et de la Protection de l’Environnement de l’Université « Gheorghe Asachi » de Iasi (est). Il est un des chercheurs roumains les plus connus du domaine de la chimie moléculaire et un des trois représentants de la Roumanie au sein du comité scientifique de l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN), le plus grand institut au monde spécialisé dans l’étude de la physique des particules. La proposition a déjà été transmise au président Klaus Iohannis. Rappelons-le, l’ancien ministre de la Recherche, Nicolae Burnete a démissionné le 31 août dernier, le vice – premier ministre Viorel Stefan étant actuellement ministre de la Recherche par intérim.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse sur la plupart du territoire de la Roumanie et le temps s’améliorera. Le ciel sera toujours couvert sur le nord, mais les pluies seront plutôt isolées. Le vent restera plus fort en haute montagne, avec des rafales de 75 Km/h. Les températures maximales iront de 10 à 21 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine – 08.08.2018

    A la Une de la presse roumaine – 08.08.2018

    Le collectif budgétaire fait en ce mercredi la une de la presse nationale. Les quotidiens passent en revue notamment les domaines et les projets qui recevront davantage d’argent. Et il s’agit de choix assez controversés.



  • Le laser de Magurele est fonctionnel

    Le laser de Magurele est fonctionnel

    Construit à Magurele, près de Bucarest, le laser le plus puissant au monde vient d’être assemblé et testé afin d’être mis en fonction. Formé de deux lasers d’une puissance de 10 pétawatts chacun, auxquels s’ajoutent deux autres d’une puissance d’un pétawatt chacun et deux de 100 terrawatts chacun, le laser ELI-NP produira une puissance équivalente à 10% de celle du soleil et comprendra aussi un système de faisceaux gamma très intense. Résultat des recherches des 30 dernières années, le projet a eu besoin de milliards de dollars pour être mené à bon terme. A l’heure où l’on parle, il représente la plus haute technologie du moment. Les miroirs qui se trouvent à l’intérieur du laser sont uniques au monde, affirment les experts de Magurele.

    Démarré en 2013, le projet deviendra opérationnel en 2019, selon l’académicien, Nicolae Zamfir, directeur de ce projet par lequel la recherche européenne essaie de tenir la cadence imposée par les Etats-Unis et la Chine :« Personne ne s’attendait à ce que les choses évoluent si bien. Il y a dix ans, ce laser n’était qu’une simple idée. Et voilà qu’à présent, ELI est devenu enfin, réalité. Nous avons mené à bien la construction de trois facilités bientôt dotées de tous les équipements scientifiques nécessaires. Voilà donc le progrès que l’on a fait depuis dix ans déjà et qui nous a permis la matérialisation d’une idée d’une telle envergure. »

    La structure pesant 100 milles tonnes repose sur une plate-forme soutenue par un millier de piliers. Imaginée par des ingénieurs roumains, cette solution technique a permis l’alignement des systèmes laser et de faisceaux gamma, tout en empêchant la structure de se déplacer plus d’un micromètre en cas de tremblement de terre. Le coût total de l’ELI-PN roumain est estimé à environ 350 millions d’euros, couvert à 80% par des fonds européens, le reste étant financé par l’Etat roumain. 13 pays ont été en lice pour accueillir ce projet européen censé leur permettre aussi bien de toucher une enveloppe significative offerte par Bruxelles que de faire un saut considérable dans le domaine de la recherche. Un enjeu qui fait actuellement de la Roumanie un acteur important dans l’univers de la physique nucléaire, d’autant plus que le site de Magurele accueillera aussi l’Institut de recherche ELI- ERIC. Nicolae Zamfir: On essaie de jeter les bases de l’Institut ELI- ERIC, un nouveau modèle d’institution récemment approuvé par Bruxelles et qui se verra diriger en conformité avec les normes européennes. On voudrait voir aussi l’Allemagne rejoindre les pays-hôtes tels la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque. On a besoin de la participation d’autres Etats aussi, pour un plus de force non seulement scientifique, mais surtout financière. Nous espérons que toute la communauté scientifique européenne prenne part aux expérimentations que l’on fera à Magurele.

    Projet remarquable aussi bien pour la Roumanie que pour le reste de la communauté européenne, ELI a attiré l’attention de Berlin. Lors d’une visite à Magurele, Gunther Krichbaum, à la tête de la Commission Affaires européenne du Bundestag, a mis en évidence la nécessité que de tels projets d’anvergure soient développés afin de booster la compétitivé européenne face à la concurrence américaine, chinoise ou encore japonaise. C’est une chance immense. J’ai eu l’occasion de voir le degré d’implication de tous les participants au projet qui est, à mon avis, le premier d’une longue série. D’autres projets s’y ajouteront, car la Roumanie a de vrais professionnels et de très bonnes universités. Ce projet permettra de stopper la fuite des cerveaux, puisque les spécialistes de haut niveau se verront offrir un avenir professionnel dans leur propre pays.

    Le laser ultra-puissant de Magurele servira à des recherches dans différents domaines tels la physique, l’astronomie ou la médecine. Plus de 200 essais scientifques seront dorénavant possible à se voir mises en place grâce au laser de Magurele. Et on pense notamment à des recherches médicales dans la lutte contre le cancer, à des recherches menées dans le domaine de l’aéronautique, en rapport avec la protection contre les radiations cosmiques dans le cas des astronautes en route vers Mars.

    En tant que pays hôte du laser ELI-ERIC, la Roumanie contribuera au progrès de la recherche nationale et renforcera la place de Bucarest sur la carte européenne et mondiale de la science. En plus, il convient de mentionner que le laser de Magurele est à même de créer les premisses pour le développement d’un transfère de technologies et de la stimulation de l’essor économique à travers un afflux d’investisseurs intéressés à développer les parcs scientifiques et industriels de Roumanie. (trad.Ioana Stancescu)

  • 25.06.2018

    25.06.2018

    Motion – Des milliers de Roumains sont à nouveau descendus dimanche dans les rues de la capitale, Bucarest, et dans les grandes villes du pays demandant la démission du gouvernement dirigé par Mme Viorica Dancila. Les manifestants craignent notamment que l’Exécutif pourrait adopter par décret d’urgence les modifications qu’il souhaite opérer dans la législation pénale, récemment adoptées par le parlement. Ces modifications font également l’objet de la motion de censure initiée contre le gouvernement par le PNL, d’opposition et dont le texte doit être lu ce lundi au plénum du Parlement. Le vote de la motion est prévu mercredi. Selon l’opposition de droite, les mesures prises par l’actuel cabinet « ont détruit l’économie et la justice.» Et c’est toujours ce lundi que les députés et sénateurs de Bucarest débattent d’une motion simple déposée par un autre parti de l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie, qui demande la démission du ministre des Transports, Lucian Sova. Celui-ci est accusé d’incompétence et d’avoir bloqué les démarches destinées au financement des projets de construction d’autoroutes.

    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Meleşcanu, participe ce lundi à la réunion du Conseil Affaires étrangères, qui se tient à Luxembourg. Pendant la session de travail conjointe, les ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense doivent examiner notamment les avancées dans le dossier portant sur la sécurité et la défense. Ils devraient également discuter, en présence du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, du renforcement de la relation entre l’UE et l’Alliance. Ce lundi encore, la Roumanie et la Bulgarie présenteront le stade et les perspectives des initiatives de coopération régionale à la mer Noire, avec l’appui de l’UE.

    Défense – Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunira mercredi dans une séance dirigée par le président Klaus Iohannis. Les débats porteront notamment sur les objectifs de Bucarest en vue du sommet de l’OTAN accueilli le mois prochain par Bruxelles et sur les effectifs des Forces Armées disponibles pour participer aux missions et opérations internationales en 2019. S’y ajoutent des débats sur la position de Bucarest dans sa relation avec l’UE et l’OTAN en vue du même sommet. Par ailleurs, l’Alliance lancera une nouvelle mission d’instruction en Irak à l’occasion du sommet de Bruxelles. L’OTAN envisage également de créer des commandements pours les forces terrestres. Pour sa part, la Roumanie a déjà fait part de sa disponibilité d’accueillir un tel commandement.

    Recherche – Des chercheurs du monde entier participent ces jours-ci à Brasov (centre) à la Conférence internationale de photonique nucléaire. La Roumanie a été choisie pour accueillir la 2e édition de cet événement, vu que le laser le plus puissant au monde y fonctionnera à compter de l’année prochaine. Dimanche, le scientifiques réunis à Brasov ont discuté de la mise en application de cette technologie, après avoir visité l’Institut de physique de Magurele (près de Bucarest), l’institution qui a construit et abrite le laser. La première édition de Conférence internationale de photonique nucléaire a été organisée en 2016 en Californie.

    BAC – Les épreuves écrites du Baccalauréat ont commencé aujourd’hui en Roumanie par l’examen de langue et de littératures roumaines. Quelque 137.000 élèves ont été accueillis par les 440 centres d’examen. Mardi, les jeunes faisant partie des minorités nationales passeront l’épreuve de langue et littérature maternelle. Mercredi sont prévus les tests à la discipline spécifique de chaque profil, alors que jeudi les élèves passeront l’examen d’une discipline de leur choix. Pour la première fois, les épreuves orales du Baccalauréat ont eu lieu au cours de l’année scolaire.

    Chisinau – La Cour Suprême de Justice de la République de Moldova voisine doit juger aujourd’hui la contestation de la décision d’annulation des élections anticipées à la mairie de la capitale moldave, Chisinau, émise antérieurement par deux tribunaux inférieurs. Rappelons-le, Rappelons-le, le 3 juin, le représentant de l’opposition pro-européenne, Andrei Nastase, a remporté le deuxième scrutin des élections, devançant le russophile Ion Ceban. La décision des juges d’annuler les élections ont causé des manifestations et des marches spontanées de protestation en République de Moldova. Le l’UE et l’ambassade américaine à Chisinau ont aussi réagi, demandant que les procédures de contestation se déroulent de manière transparente. A Bucarest, le ministre des AE, Teodor Melescanu, a mis en garde contre le fait que l’annulation des élections pourrait affecter la stabilité du pays. L’opposition de droite de Bucarest a elle aussi exprimé son soutien pour le gagnant Andrei Nastase. Si son mandat n’est pas validé non plus par une instance supérieure, la capitale moldave sera dirigée par un maire par intérim jusqu’aux élections locales prévues l’année prochaine.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Simona Halep reste à la tête du classement mondial WTA. C’est sa 34e semaine en tant que leader mondial du tennis féminin. Elle est suivie par Caroline Wozniacki (Danemark) et Garbine Muguruza (Espagne). Cinq autres Roumaines sont à retrouver parmi les 100 meilleures joueuses du monde : Mihaela Buzarnescu (n° 28), Irina Begu (n° 33), Sorana Cîrstea (n° 47), Monica Niculescu (n° 59) et Ana Bogdan (n° 63).

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie. Le ciel est plutôt couvert sur le nord-ouest et sur le relief, où l’on attend de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 19 à 28 degrés. 24 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La recherche roumaine à l’Expo mondiale d’Astana

    La recherche roumaine à l’Expo mondiale d’Astana

    C’était la fête au pavillon roumain de l’Exposition mondiale d’Astana, capitale du Kazakhstan. La Journée de la Roumanie a été marquée à la fin de la semaine dernière, en présence de nombreuses personnes, officiels et visiteurs. Le drapeau national a été arboré et l’hymne national a été entonné. Une association des ethniques roumains de la localité kazakhe de Karaganda ainsi que le célèbre joueur de flûte de Pan Gheorghe Zamfir ont présenté un moment artistique.



    L’occasion pour la directrice de l’Institut culturel roumain, Liliana Ţuroiu, de déclarer : « Je suis très satisfaite et il y a un aspect que je souhaite mettre en exergue : aujourd’hui, le concept moderne de culture ne se limite plus à la création artistique ou aux aspects humanistes. Il s’élargit aussi au domaine des nouvelles technologies et à celui des sciences, parce que ces nouvelles technologies ne changent pas seulement le présent, mais aussi l’avenir. »



    Effectivement, l’élément central du pavillon roumain, c’est le projet du laser le plus puissant du monde — ELI — de Măgurele, à proximité de Bucarest, car le thème de l’Exposition mondiale, c’est l’énergie de l’avenir. A l’aide de cinq tablettes connectées à la maquette et entre elles, on peut reconstituer ou simuler le processus physique d’obtention du fascicule de lumière.



    Selon l’envoyé spécial de Radio Roumanie à Astana, beaucoup sont fascinés par la technologie exposée. Les gens viennent voir la maquette du laser et demandent des détails sur son fonctionnement quand il sera prêt. Quant aux spécialistes, ils ont eu des rencontres dans l’espoir de futures collaborations au projet de Măgurele.



    Le directeur de l’Institut de physique et d’ingénierie nucléaire, l’académicien Nicolae Zamfir, a précisé : « ELI, ce n’est pas un projet uniquement pour la Roumanie, c’est un projet international. C’est ainsi qu’il a été conçu et qu’il sera. Des chercheurs du monde entier y prendront part. C’est la seule manière de s’assurer que les résultats seront à la mesure de l’investissement et des efforts financiers consentis par la Roumanie. »



    L’Exposition d’Astana peut être un premier pas pour attirer des investissements censés s’avérer profitables sur le long terme, a souligné le commissaire du pavillon roumain, Mihai Dediu : « Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas une foire commerciale, mais je suis absolument persuadé que des contrats qui comptent pour l’économie roumaine vont suivre. »



    A son tour, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, considère que la présence de la Roumanie à Astana confirme son potentiel dans le secteur de l’énergie : « Nous sommes capables de faire des projets qui dépassent de beaucoup ce que l’on envisage à l’heure actuelle — et je pense à l’installation laser de Măgurele. L’on considère que c’est, probablement, la proposition la plus révolutionnaire qui ait été faite à l’Exposition actuelle d’Astana. »



    L’Exposition mondiale de la capitale kazakhe a commencé le 10 juin et restera ouverte jusqu’au 10 septembre.

  • Le laser de Măgurele, une opportunité pour la science

    Le laser de Măgurele, une opportunité pour la science

    A Măgurele, ville de la banlieue bucarestoise, on est sur la dernière ligne droite avant la mise en fonction du futur laser de très haute puissance — le système Extreme Light Infrastructure, de 10 petawatts (le petawatt valant 10 puissance 15 watts).



    Dans une émission de la radio publique roumaine, réalisée à l’Institut de Physique et Ingénierie Nucléaire « Horia Hulubei », le directeur de l’institution, Nicolae Zamfir, a estimé que les essais pourraient démarrer en janvier 2019. D’ici là, on travaille pour monter les équipements et constituer l’équipe. Nicolae Zamfir: « Nous sommes arrivés à la deuxième étape, pour ainsi dire. Durant la première étape, nous nous sommes occupés du bâtiment et des constructions. Durant cette 2e phase, nous commençons le montage des équipements d’envergure, du laser de haute puissance. Durant la 3e étape, nous allons faire les essais et tout mettre en fonction pour rendre le laser opérationnel ».



    Mettre sur pied ce qui sera le laser le plus puissant au monde est un travail d’équipe. Une équipe à laquelle ont confirmé leur participation des chercheurs du monde entier, fascinés par cette opportunité scientifique. Le directeur de l’Institut « Horia Hulubei », Nicolae Zamfir : « A part la préparation des équipements, des expériences scientifiques, de la mise en place de l’équipe et du règlement interne, tout est prêt. Sur la planification et le contenu des travaux scientifiques nous travaillons avec l’équipe élargie du projet ELI, des chercheurs se trouvant aux quatre coins de la planète. L’équipe sur place, à Bucarest, doit être constituée et ce n’est pas une mince affaire. Nous tentons de rassembler des scientifiques du plus haut niveau et les faire travailler ensemble ».



    Et ce ‘travailler ensemble’ n’est pas un vain mot — ELI doit être animé par des centaines de gens issus de pays et de cultures différents qui doivent toutefois agir comme un seul homme. Ils travailleront sous la direction scientifique du professeur japonais Kazuo Tanaka, attiré dans ce projet, dit-il, par la nouveauté des expériences, les bénéfices sociaux et la complexité de l’installation : « Nous avons ce laser qui est un instrument inédit. Nous nous devons de chercher de nouveaux débouchés scientifiques, de nouvelles applications. Nous allons, par exemple, pouvoir étudier les processus nucléaires visant à produire des isotopes radioactifs médicaux pour le traitement du cancer. C’est une joie que de travailler ici, dans ce centre de recherches avec des scientifiques de premier rang ».



    Le quotidien d’ELI sera celui des découvertes mondiales, certaines, sans doute, extraordinaires, puisque l’environnement du projet, tous les équipements sont spécialement conçus pour ce projet, sans équivalent pour le moment sur la planète, conclut le directeur de l’Institut « Horia Hulubei », Nicolae Zamfir. (trad.: Dominique, Andrei Popov)