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  • Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie

    Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie

    Exposé du 20 août au 4 octobre, à Bruxelles, le projet «Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie», de l’Association PostModernism Museum, s’est donné pour but de marquer les cent ans écoulés depuis la formation de la grande Roumanie et qui seront célébrés le 1 décembre 2018. Un accent particulier a été mis sur les concepts d’identité ethnique, diversité culturelle et nationalité, dans le contexte des actuels débats européens liés à l’intégration des migrants et du fait que la Roumanie recense 18 minorités représentées au Parlement.

    Cosmin Nasui, commissaire de l’exposition: «En tant que chercheurs, on ne s’est pas proposé de coller de nouvelles étiquettes aux minorités, mais plutôt de dénicher le facteur multiculturel et sa contribution à la formation de notre jeune nation. Il est important de voir dans quelle mesure cette contribution s’est avérée décisive dans les grands moments de la création de l’identité roumaine. Un deuxième facteur d’intérêt a été celui de connaître les minorités ayant traversé la terre roumaine ces cent dernières années et surtout de voir combien d’entre elles ont eu un caractère européen. Et je pense, par exemple, aux Juifs et aux Tziganes. Au pôle opposé, on trouve les minorités dites de proximité, dont l’existence découle des contractions ou des dilatations du territoire roumain. Je pense à ces moments historiques où la Roumanie a englobé différentes populations voisines ou quand des populations voisines ont fini par vivre aux côtés d’importantes communautés roumaines. Ce fut le cas des Magyars, des Allemands de la Dobroudja, des Saxons du Banat- autant de communautés intéressantes, dont la contribution à la culture visuelle a été des plus importantes.»

    Fruit d’un long travail de recherche, l’exposition de Bruxelles a présenté les contributions à la culture visuelle aussi bien des minorités historiques telles les Juifs, les Grecs, les Russes, les Magyars, les Tatares, les Turcs ou encore les Tziganes que des minorités actuelles, d’après 1989, à savoir les Chinois, les Français, les Anglais, les Indiens ou les Libanais.

    Repassons le micro à Cosmin Nasui: «L’exposition présente aussi bien des ouvrages originaux, de peinture, sculpture et photo, que des infographies. Concrètement, on a essayé de mettre ensemble, sous une forme visuelle, tous les éléments de nos recherches, transférés par la suite dans 14 infographies, chacun ayant un thème différent: exotisme, discrimination, autonomie, exile, colonisation. Il s’agit d’images accompagnées de textes et censées faciliter la compréhension d’une situation historique des cent dernières années.»

    Prises souvent pour source d’inspiration par les grands classiques de la peinture roumaine, tels Iosif Iser, Nicolae Tonitza, Octav Băncilă, Nicolae Grigorescu, les minorités historiques apparaissent également sur des cartes postales et des photos d’époque. En revanche, la situation change quand il s’agit des minorités actuelles, d’après 1990.

    Cosmin Năsui: «Ces minorités apparaissent plutôt dans la culture visuelle, notamment dans la cinématographie. Il est très intéressant de suivre la nouvelle vague du cinéma roumain qui reprend différents thèmes inspirés par les minorités ethniques. Pour les Chinois, on a, par exemple, le film «L’année du dragon» des réalisateurs Adina Popescu et Iulian Manuel Ghervas, pour les Saxons je pense notamment aux productions de Radu Gabrea – «Gants rouges» et «Le coq décapité», et pour les Tziganes, on a le documentaire d’Alexander Nanau «Toto et ses sœurs» qui traite de la problématique d’une famille tzigane vivant dans la capitale. D’ailleurs, il faudrait mentionner l’organisation à Bucarest d’une série d’expositions consacrées à la discrimination. Et puis, n’oublions pas les monuments érigés à Bucarest et à Cluj, à la mémoire des victimes de l’Holocauste. Je voudrais vous rappeler que les premiers signes visuels censés témoigner de la reconnaissance de l’Holocauste en terre roumaine ont été les petits écriteaux placés dans les gares, d’où sont partis les trains de la mort.»

    Le projet «Les minorités ethniques dans la culture visuelle- un regard tourné vers la Roumanie» a également une composante de recherche permanente. Les commentaires et les témoignages des visiteurs se retrouveront dans le catalogue de l’exposition. Après Bruxelles, l’exposition est arrivée à Bucarest où elle restera en place jusqu’au 3 novembre, à la section « Villa Minovici » du Musée de la capitale roumaine. Ensuite, ce sera le tour des villes de Brasov, Cluj et Craiova d’accueillir l’exposition avant que celle-ci ne s’installe au Benelux, en 2017. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La semaine du 10 au 15 octobre 2016

    La semaine du 10 au 15 octobre 2016

    Le président slovaque Andrej Kiska s’est entretenu à Bucarest avec son homologue roumain Klaus Iohannis.


    La Roumanie et la Slovaquie ont
    enregistré une croissance économique considérable parmi les autres Etats
    membres de l’UE, ont déclaré les présidents roumain Klaus Iohannis et slovaque,
    Andrej Kiska. Au cours de leur entretien à Bucarest, les deux chefs d’Etat se
    sont penchés sur le développement des relations bilatérales et sur des sujets
    d’intérêt commun. Les deux leaders ont convenu qu’il était nécessaire d’avoir
    une approche stratégique du partenariat oriental, notamment de la relation de
    l’UE avec la République de Moldova, soulignant le besoin de soutenir les
    processus démocratiques et les réformes, afin d’aider Chisinau à avancer sur la
    voie européenne. Klaus Iohannis et Andrej Kiska ont également examiné la
    coopération politique et économique entre les deux pays, ainsi que la lutte
    contre la corruption. Le chef de l’Etat slovaque a aussi rencontré le premier
    ministre Dacian Ciolos avec lequel il a évoqué le développement des zones
    rurales, les politiques d’inclusion sociale et le soutien de la mobilité professionnelle.
    Des réunions avec les représentants de la minorité slovaque et tchèque,
    exemples parfaits d’intégration dans la société roumaine, ont également figuré
    à l’agenda de la visite du président slovaque.

    Le Commissaire européen à la recherche, à la science et à l’innovation, Carlos Moedas, en visite en Roumanie



    Le Commissaire européen à la
    recherche, à la science et à l’innovation, Carlos Moedas, a effectué une visite
    en Roumanie, au cours de laquelle il s’est rendu à Măgurele, dans la proche
    banlieue de Bucarest, où le plus grand laser du monde est en train de voir le
    jour. Dans l’opinion du commissaire européen, ce projet devrait être plus connu
    aussi bien en Europe que dans le monde ; il faudrait également qu’un
    nombre croissant de scientifiques s’attachent à montrer l’importance de rendre
    visible le monde invisible. Le ministre roumain de l’éducation nationale,
    Mircea Dumitru, qui a accompagné le commissaire Carlos Moedas, a affirmé que le
    laser de Măgurele était un projet extraordinaire. Financé par l’UE, le site,
    qui devrait devenir entièrement fonctionnel en 2019, sera très utile dans des
    domaines tels la médecine, la pharmacie, la physique spatiale et la physique
    nucléaire. Une cinquantaine de chercheurs, dont la plupart des Roumains de
    l’étranger, travaillent déjà à cet important projet.

    Décision : le titre de docteur peut être retiré uniquement par l’université qui l’accordé.


    Désormais, le titre de docteur peut
    être retiré uniquement par l’université à l’avoir accordé. C’est ce qu’ont
    décidé cette semaine les Sénateurs de Bucarest. Le Conseil d’attestation des
    diplômes, institution créée spécialement pour vérifier les plagiats, jouera
    uniquement un rôle d’instance d’appel. Les Sénateurs ont ainsi rejeté la
    demande du président Klaus Iohannis de réexaminer les dispositions légales
    concernant le doctorat, vu qu’il existe actuellement un climat de méfiance quant
    à l’analyse des saisines de plagiat. A son tour, le secrétaire d’Etat au
    ministère de l’Education, Laurenţiu Vlad, mentionnait au plénum du Sénat de
    Bucarest que, même si le document avait pour objectif déclaré la
    décentralisation de la décision visant l’octroi et le retrait du titre de
    docteur, en réalité, il risque de miner la qualité de l’enseignement supérieur.
    Cette décision survient sur la toile de fond de vifs débats, à Bucarest, au
    sujet des thèses de doctorat, soupçonnées de plagiat, de plusieurs personnes
    publiques, dont l’ancien premier ministre Victor Ponta, l’ancien vice-premier
    ministre Gabriel Oprea, l’ancien ministre de l’Intérieur Petre Toba ou encore
    la chef même de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi.


    La Roumanie achète l’œuvre brancusienne « La sagesse de
    la Terre »



    L’œuvre « La Sagesse de la
    Terre » du sculpteur roumain Constantin Brancusi sera achetée par l’Etat
    roumain. Le prix convenu avec les propriétaires actuels de l’œuvre de Brancusi,
    de 11 millions d’euros, allait être couvert par l’Etat roumain à hauteur de 5
    millions d’euros, une souscription publique ayant été lancée pour ramasser le
    reste de 6 millions. Ce mercredi, le gouvernement de Bucarest a décidé de ne
    pas prolonger la campagne de dons et de rajouter au 1,2 millions d’euros collectés,
    la somme nécessaire jusqu’à 6 millions, par le biais du budget du ministère de
    la Culture. « La sagesse de la terre » sera exposée au Musée du
    village de la capitale roumaine. Le gouvernement roumain a décidé mercredi de
    créer le « Fonds Brancusi », destiné à l’obtention de ressources financières
    que l’Etat utilisera pour acheter d’autres œuvres d’art du patrimoine
    national.


    Les prix des médicaments baisseront
    dans les prochaines années



    Le ministère de la santé de Bucarest
    a fait savoir que les médicaments délivrés sur ordonnance deviendraient moins
    chers. Un projet de décret gouvernemental, soumis au débat public, devrait
    appliquer aux prix des médicaments génériques une réduction de 10% la première
    année, de 10% supplémentaires la deuxième année et d’encore 15% la troisième
    année, après l’expiration du brevet. Les pharmaciens et les distributeurs de
    médicaments seraient ainsi obligés à communiquer, en format numérique et
    quotidiennement, leurs stocks de médicaments couverts par la Caisse d’assurance
    maladie. Cela permettrait aux médecins et aux patients de vérifier si un
    médicament existe dans les pharmacies, le ministère s’engageant à remédier aux
    ruptures de stocks.


    Un millier de personnes touchées par les inondations




    Les
    pluies torrentielles tombées cette semaine en Roumanie ont provoqué des
    inondations dans plusieurs régions du pays. Les dégâts les plus importants ont
    été enregistrés dans l’est, le sud et le sud-est, où un millier de personnes
    ont dû être évacuées. Plusieurs routes, dont une nationale, ont été coupées par
    les eaux. Dans certaines régions, des orages ont arraché les poteaux
    électriques et interrompu l’alimentation en électricité de plusieurs milliers
    d’habitations. (Trad. Alex Diaconescu, Ileana Taroi, Valentina Beleavski)

  • Projet scientifique de très haut niveau, financé par l’UE

    Projet scientifique de très haut niveau, financé par l’UE

    Le commissaire européen à la Recherche, la Science et l’Innovation, Carlos Moedas, a fait, mardi, une visite en Roumanie. Il a également visité la plate-forme de Măgurele du projet ELI – Infrastructure de la Lumière Extrême – Physique Nucléaire, développé là. Les chercheurs espèrent que ce laser, attendu avec intérêt par l’Union européenne, mais aussi par le reste du monde, apporte de grands bénéfices dans des domaines tels la médecine, la pharmacie, l’astrophysique ou la physique nucléaire. Au cours de sa visite à Măgurele, le commissaire européen Carlos Moedas a affirmé qu’il fallait discuter davantage de ce projet tant en Europe que dans le monde entier et attirer plus de gens pour faire des expérimentations et montrer l’importance de rendre visible le monde invisible. Il a mentionné que l’on connaît très peu de choses sur la matière sombre, qui constitue la plus grande partie de l’univers, et que ce projet ouvrirait la voie pour sa connaissance. Le responsable européen a indiqué que les projets développés dans le cadre de ELI pouvaient être générateurs de Prix Nobel à l’avenir.

    Carlos Moedas : « Il est tout à fait unique. On m’a dit qu’il aurait 10% de la puissance du Soleil. Jusqu’ici, je n’ai jamais vu quelque chose de ce genre et l’attraction que manifestent des gens du monde entier à l’égard de ce projet est facile à constater. Des chercheurs viennent ici d’Inde, d’Israël, du Japon, d’Italie, du monde entier. Ils veulent venir ici et je crois que c’est une opportunité extraordinaire pour la Roumanie de montrer les choses merveilleuses qu’elle fait dans le domaine de la science et les spécialistes dont elle dispose. Il ne me reste plus qu’à me souhaiter à moi-même de venir plus souvent ici et de voir les choses grandioses que vous accomplissez pour le monde. »

    A son tour, le ministre de l’Education, Mircea Dumitru, qui a visité le centre de Măgurele avec le commissaire européen à la Recherche, la Science et l’Innovation, a déclaré que le projet était un accomplissement extraordinaire : « Ce qui se passe ici est absolument fascinant. Il apportera à coup sûr des résultats scientifiques auxquels nous ne pouvons même pas nous attendre aujourd’hui. Considérant le niveau actuel de la recherche et ce qu’ils envisagent de faire, il est très probable que dans un horizon de 10-15 ans, ils arrivent à des résultats nobélisables. »

    Financé par l’Union européenne, le projet doit être prêt jusqu’en 2019. A présent, des parties du laser ont passé les tests individuels faits à Paris et sont assemblées. Une cinquantaine de chercheurs, dont beaucoup de Roumains vivant à l’étranger, ont été embauchés pour le projet de Măgurele. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 05.09.2016

    05.09.2016

    Economie — En visite officielle de deux jours à Munich, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, rencontre ce lundi la présidente du Parlement de Bavière, Barbara Stamm, ainsi que le premier ministre bavarois, Horst Seehofer. Dacian Cioloş doit également s’entretenir avec les représentants du Comité oriental de l’économie allemande et participer, aux côtés des membres de Chambres de commerce et de compagnies allemandes, à une table ronde sur des thèmes relevant des technologies de l’information. Il s’agit de la 2e visite de cette année du premier ministre roumain en Allemagne ; rappelons-le, en janvier, Dacian Ciolos s’était entretenu à Berlin avec la chancelière allemande, Angela Merkel et d’autres hauts responsables allemands au sujet des relations bilatérales et des objectifs communs figurant à l’agenda européen. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, doit lui aussi se rendre en Allemagne et il aura vendredi une entrevue avec la chancelière allemande, Angela Merkel.



    Recherche — Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé ce lundi à Genève à la cérémonie du lever du drapeau national à l’occasion de l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, CERN. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, la délégation qui accompagne le président est formée de chercheurs roumains qui collaborent avec cette organisation, mais comporte aussi deux jeunes gagnants des Olympiades nationales de physique. Le chef de l’Etat roumain s’est par ailleurs entretenu avec les représentants de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire et a visité les principaux instituts de celle-ci. A l’agenda de la visite de Klaus Iohannis figure également une rencontre avec les scientifiques roumains qui travaillent au sein de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire ou qui collaborent aux différents projets. Le 17 juillet 2016, la Roumanie est devenue le 22 Etats membre à part entière du Centre d’études et de recherche nucléaires, le plus important à l’échelle mondiale dans le domaine de la physique des particules élémentaires.



    Parlement — Rentrés des vacances, les sénateurs et les députés roumains débattent, en dernière session de l’actuel Parlement, plusieurs lois qui attendent des modifications ou une décision finale. Parmi elles, la baisse de 5% des contributions sociales, la loi réglementant la profession davocat, le projet législatif permettant de fumer dans les espaces clos ou encore le projet de loi portant sur la prévention dans le domaine de la santé. L’actuelle session, qui ne durera que trois mois, précède les élections législatives du 11 décembre prochain.



    Justice — Le Bureau permanent du Sénat de la Roumanie examine aujourd’hui la demande de lancer des poursuites pénales contre le sénateur Gabriel Oprea, ancien vice-premier ministre et ministre de l‘Intérieur, accusé d’homicide involontaire dans le dossier portant sur la mort du policier Bogdan Gigină. La demande en question sera soumise à la Commission juridique, dont le point de vue est obligatoire, avant que le plénum du Sénat rende son verdict. Le policier Bogdan Gigină a perdu la vie l’année dernière dans un accident de moto, alors qu’il ouvrait le convoi officiel de Gabriel Oprea, à l’époque ministre de l’Intérieur. Celui-ci aurait fait à ce moment-là un déplacement privé, qui ne lui donnait pas le droit à une escorte officielle.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n° 5 mondiale, rencontre ce lundi l’Espagnole Carla Suarez Navarro (12e WTA), dans les 8e de finale de l’US Open, dernier tournoi de Grand Chelem de l’année. Elle a battu en deux sets difficiles la Hongroise Timea Babos, 34e WTA, sur le score de 2-1. Toujours lundi, à l’épreuve de double messieurs, le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer doivent affronter dans les huitième de finale la paire formée du Pakistanais Aisam-ul-Haq Qureshi et du Suédois Robert Lindstedt.



    Football — L’équipe de football de Roumanie a terminé à égalité, 1 partout, le match disputé dimanche à Cluj, dans le nord-ouest du pays, contre le Monténégro, dans les qualifications pour la Coupe du monde de 2018. C’était le début en tant que sélectionneur de l’Allemand Cristoph Daum Daum, premier étranger à prendre les rênes du onze roumain. Toujours dans le groupe E, le Danemark s’est imposé à domicile face à l‘Arménie (score 1 à 0), tandis que la Pologne a terminé à égalité, 2 partout, le match qui l’a opposé au Kazakhstan. Le onze roumain disputera cet automne deux matches en déplacement, contre l‘Arménie, le 8 octobre et respectivement contre le Kazakhstan, le 11 octobre. Enfin, le 11 novembre prochain, les footballeurs roumains devraient rencontrer à domicile les Polonais.


  • A la Une de la presse roumaine 30.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 30.12.2015

    C’est l’heure des bilans en tout genre, des conclusions et des estimations : avenir de l’Europe, recherche internationale, nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux.


  • Aménagements pour vivre avec le fleuve et l’impact sur l’environnement.

    Aménagements pour vivre avec le fleuve et l’impact sur l’environnement.

    Dans la perspective de la Conférence de Paris sur les changements climatiques – COP 21, l’Agence universitaire de la Francophonie rejoint les débats liés à l’environnement et aux changements climatiques et organise un séminaire thématique sur « Le Danube, un système hydro-social au sein de l’Europe. Savoirs, pratiques et aménagements pour vivre avec le fleuve ». Le séminaire aura lieu le 9 octobre 2015, à partir de 09h30, à la Villa Noël (6, rue Émile Zola).Cet événement réunira des représentants du milieu académique, du secteur francophone privé, des membres du corps diplomatique et des journalistes.

    La problématique du séminaire constitue une actualité mondiale, d’un côté, grâce à la priorité accordée aux changements climatiques et aux conséquences de ceux-ci et de l’autre côté, à travers le projet DANUBIUS qui vise la création d’une infrastructure de recherche – le deuxième projet d’envergure de la Roumanie après le laser ELI-NP. Le séminaire s’adresse aux chercheurs francophones intéressés par les caractéristiques, le fonctionnement et les sociétés du Danube qui aborderont la problématique du Danube dans l’optique des sciences sociales, sans oublier l’importance des aspects biologiques et physiques. Les multiples enjeux associés au Danube (le transport, l’énergie, l’environnement, la modalité de gouvernance régionale et européenne, l’identité culturelle, la gestion des risques, etc.) seront analysés à travers la multitude de populations impactées par le Danube, mais aussi à travers les changements que l’écosystème a subi les dernières années.Des allocutions d’ouverture seront prononcées par Monsieur Tudor Prisecaru, Président de l’Autorité Nationale pour la Recherche scientifique et l’Innovation, Son Excellence Monsieur François Saint-Paul, Ambassadeur de la France en Roumanie et Monsieur Nicolae Panin, Directeur du GeoEcoMar.

    Une présentation détaillée de l’événement est disponible en ligne sur le site http://socio-danube.francophonie.ro. La langue de communication du séminaire est le français, avec une traduction simultanée en roumain.
    Pour plus d’information :Mme Georgiana RUSU, Responsable de communication, Agence universitaire de la Francophonie, georgiana.rusu@auf.org ; 0741 130 711

    L’Agence universitaire de la Francophonie est une association internationale d’universités francophones avec plus de 800 établissements membres dans plus de 100 pays, ayant comme objectif de soutenir le milieu académique francophone partout dans le monde. Plus de détails sont disponibles sur www.auf.org.

  • Une invention, deux inventions…

    Une invention, deux inventions…

    Dans une étude réalisée aux Etats-Unis il y a cinq ans, la recherche scientifique de Roumanie était classée 43e sur les 45 pays pris en compte. Tout en se voyant reconnaître le potentiel humain exceptionnel, la Roumanie était pointée du doigt pour les carences constatées dans ce secteur, dont notamment le faible budget affecté à la recherche et le nombre réduit darticles publiés dans les revues spécialisées.



    Attirés par une situation matérielle beaucoup meilleure quen Roumanie et par des conditions propices à des activités scientifiques aux standards les plus élevés, bon nombre de chercheurs roumains ont choisi de partir pour létranger, dans les années qui ont suivi la révolution anti-communiste de décembre 89. Ils souhaitaient travailler dans des instituts de recherche qui leur donnent la chance de mettre en œuvre leurs idées sans avoir à se faire du souci pour largent, ce problème récurrent en Roumanie auquel on na toujours pas trouvé de solution.



    Un petit nombre de ces scientifiques allait regagner le pays, surtout après 2011, lorsque le gouvernement de Bucarest a approuvé une loi censée relever le niveau de léducation et de la recherche grâce à la mise en place de normes et réglementations garantissant que les personnes en charge du financement sont vraiment les plus compétentes. Les gouvernants se sont ravisés entre temps au sujet de bien de ces dispositions, au grand désappointement des scientifiques roumains. Heureusement quil existe les projets financés par les fonds européens.



    Ainsi se fait-il que, malgré le maigre financement interne, la recherche roumaine parvient à se faire connaître toujours plus à léchelle internationale. Ses réalisations lui ont dailleurs valu de nombreux prix lors des différentes compétitions du domaine, dont par exemple le Salon de Genève et le concours international Eureka.



    Comment fonctionne le financement de la recherche? Voici la réponse de Carmen Moldovan, chef de laboratoire à lInstitut national de recherche et de développement en micro technologie : « Le ministère de lEducation et de la Recherche organise un concours de projets dédiés à des thématiques précises. Ces dernières devraient répondre aux besoins de la société et résoudre certains problèmes. Il en va de même à léchelle européenne. Nous devons postuler, en respectant les conditions requises par cette demande de projets et puis gagner. Le taux de réussite au niveau européen se situe autour de 10%, chose valable pour la Roumanie aussi. »



    Le laboratoire de Carmen Moldovan soccupe des micro systèmes pour les applications biomédicales et environnementales. Dautres laboratoires, spécialisés dans les micro ondes, font des recherches sur les technologies usuelles de la téléphonie mobile, des communications, de la micro optique ou de la photonique.



    Carmen Moldovan précise que les résultats de ce travail scientifique profitent au grand public : « Parmi les dispositifs les plus avancés qui sont déjà produits, je mentionnerais les capteurs de pesticides, invention distinguée de la médaille dor l’année dernière à Genève. Il s’agit d’un appareil portable, à bas prix, capable deffectuer lanalyse des légumes et des fruits, du lait ou de l’eau en 10 minutes, sans l’intervention d’un opérateur. Concrètement: on introduit un échantillon du produit dans la zone de réaction et le dispositif affiche les résultats. Je pense qu’il y a là un grand potentiel, non seulement pour la Roumanie, mais pour tout le monde. Ce fut le résultat d’un projet de recherche financé par la Roumanie à hauteur de 250.000 euros sur un total de 1 million d’euros. Y ont participé des chercheurs allemands aussi, mieux financés, évidemment. Les résultats brevetés appartiennent à l’équipe roumaine ainsi que les droits de propriété intellectuelle du capteur et de l’appareil qui le lit. »



    Voici maintenant un autre dispositif révolutionnaire inventé par un Roumain: Electronic Doctor, un dispositif de régénération des cellules, créé par le docteur Bogdan Vladila : « Initialement j’ai travaillé aux côtés d’un dentiste sur un traitement de la parodontite. J’ai réussi à identifier la fréquence du champ électromagnétique qui réussit à faire proliférer les cellules. Nous avons obtenu les premiers résultats tout de suite: nous avons réussi à stopper la mobilité dentaire; c’était il y a 5 ou 6 ans. Cela veut dire qu’aujourd’hui, tous nos patients qui risquent de perdre leurs dents peuvent se faire traiter. Il y a quelques années, la mobilité dentaire n’avait pas de traitement. Maintenant le traitement existe. Il est très simple, non traumatique, grâce à l’utilisation dun champ électromagnétique. Le patient peut utiliser le dispositif chez lui en regardant la télé. Tout ce qu’il faut faire c’est de parcourir les 30 séances que nous lui recommandons. »



    Enfin, les cellules stem sont la vedette de tout congrès médical à l’heure actuelle, souligne le docteur Bogdan Vladila: « Les cellules de souche sont l’avenir. En Roumanie, grâce au dispositif Electronic Doctor, nous avons une nouvelle approche. Partout, les cellules stem sont d’abord récoltées pour être ensuite réinjectées. Or, nous avons réussi à les multiplier à l’intérieur de l’organisme, sans les récolter. Et pour cause: au moment où les cellules sont extraites, elles perdent leurs caractéristiques fondamentales et leur rendement diminue. En utilisant cette technologie, les cellules sont multipliées et non pas déplacées. La méthode est très appréciée à l’université d’Oslo, qui décerne les Prix Nobel. Rien qu’un exemple: je place un dispositif électromagnétique sur le visage du patient, comme un masque, et la fréquence en question éveille les cellules qui commencent à se multiplier . »



    Ce ne sont là que quelques-unes des applications pratiques des résultats obtenus par les chercheurs roumains. Des résultats remarquables d’ailleurs, car deux fois récompensés du grand prix du Salon des international des inventions de Genève, la Mecque des inventeurs du monde entier. (trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Femmes et sciences

    Femmes et sciences

    Cette année aussi, une compétition intéressante et très serrée a réuni les meilleures chercheuses en Sciences de la Vie et en Sciences physiques. Vous l’avez deviné, il s’agit des Bourses nationales L’Oréal UNESCO « Pour les femmes et la science ». Un programme créé depuis 17 ans au niveau international, et dont la Roumanie bénéficie pour la 6e fois.


  • 22.12.2014

    22.12.2014

    Président — Le nouveau président roumain, Klaus Iohannis, rencontre aujourd’hui à Bucarest le premier ministre Victor Ponta, pour examiner ensemble les priorités du gouvernement, l’actualité politique et économique et les perspectives de la coopération institutionnelle entre la Présidence et le Gouvernement. Le président Iohannis a annoncé son intention de convoquer les partis politiques pour des consultations, afin de décider quels seront les objectifs à assumer et d’établir un calendrier de leur mise en œuvre. Klaus Iohannis a prêté hier le serment d’investiture lors d’une cérémonie solennelle au Parlement. Le nouveau chef de l’Etat a déclaré qu’il était honoré par la confiance que les citoyens lui ont accordé lors de son élection. Il a également promis aux Roumains un changement profond de la société, un pays sans corruption, avec une classe politique réformée.



    Révolution — Il y a 25 ans, le 22 décembre 1989, la fuite de Nicolae Ceausescu et de son épouse Elena de Bucarest sous la pression de plusieurs centaines de milliers de manifestants marquait la chute de la dictature communiste en Roumanie. Les deux ont été par la suite capturés et exécutés après un procès sommaire le 25 décembre 1989. Déclenchée le 16 décembre 1989 à Timisoara, dans l’ouest du pays, la révolte anticommuniste s’est rapidement propagée dans la capitale et dans les autres grandes villes roumaines. Plus de mille personnes ont perdu la vie et près de 3400 ont été blessées. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du régime s’est réalisé par la violence et où les ex-dirigeants communistes ont été exécutés.



    Budget — Le budget de l’Etat pour 2015 adopté hier par le Législatif de Bucarest repose sur un déficit de 1,8% du PIB, sur une inflation de 2,2% et sur une croissance économique de 2,5%. Le premier ministre roumain Victor Ponta a précisé que le budget de l’Etat prévoyait des mesures de croissance économique, de création d’emplois, de majoration des retraites, des allocations pour les enfants et des indemnités accordées aux personnes handicapées. Le chef de l’exécutif a précisé que les taxes et les impôts n’allaient pas progresser l’année prochaine. Le taux unique d’imposition de 16% sera maintenu et la lutte contre l’évasion fiscale se poursuivra, a également promis Victor Ponta. Dimanche, le Parlement roumain a également adopté le projet de la loi du budget de la sécurité sociale en 2015.



    Programmes européens — La Commission Européenne a adopté les deux premiers programmes opérationnels 2014 — 2020 pour la Roumanie, ciblés sur la compétitivité et l’assistance technique dans l’absorption des fonds européens, lit-on dans un communiqué de l’exécutif européen. Les deux programmes impliquent un investissement total de 1,53 milliards d’euros dans l’économie roumaine. Il s’agit du Programme opérationnel d’Assistance technique, de 251 millions d’euros, dont 212 millions constituent la contribution communautaire. Le programme d’Assistance technique vient soutenir les efforts de l’administration d’améliorer le taux d’absorption des fonds européens, alors que le programme de Compétitivité se propose de stimuler l’innovation qui répond aux besoins réels de l’économie. Selon la commissaire européenne chargée des politiques régionales, Corina Cretu, l’adoption rapide de ces programmes est un signal de soutien fort que la Commission envoie à la Roumanie.



    Recherche — Trois jeunes Roumains bénéficieront des financements accordés aux chercheurs en début de carrière accordés par le Conseil Européen de la recherche. Chacun de ces financements peut monter jusqu’à 2 millions d’euros. Selon les sommes d’argent accordées, les scientifiques feront des recherches pendant cinq ans. Les projets choisis couvrent de nombreux domaines, parmi lesquels les vêtements électroniques alimentés par la chaleur du corps, l’identification des bactéries par l’odeur et la lutte des inflammations relatives au cancer. Créé en 2007, par l’UE, le Conseil Européen de la recherche est la première organisation de financement de la recherche de pointe. Jusqu’ici ces programmes ont financé plus de 4500 chercheurs à des différents moments de leur carrière.

  • Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Localité rurale du sud-est de la Roumanie, Murighiol se trouve dans une zone unique en Europe, la réserve de la biosphère du Delta du Danube qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO qui est estimée comme un musée de la biodiversité comprenant 30 types d’écosystèmes. Banque naturelle de gènes pour le patrimoine mondial, le Delta du Danube est, en égale mesure, une des rares deltas peuplées du monde ainsi que l’une des plus étendues zones humides de la planète.



    Dans ce cadre de rare beauté à l’écart des modernisations galopantes, les gens de l’endroit vivent, surtout, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et du tourisme agraire. Or, la décision de placer à l’avenir à Murighiol un centre de commande d’un projet de recherche pan-européen est des plus inspirées. Les scientifiques roumains et européens étudieront le Danube, le Delta du Danube et la Mer Noire et vont chercher des solutions pour résoudre les problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution par des déchets en plastique.



    Adrian Stànicà est le coordinateur du projet : “Nous essayons de prendre des mesures sur place au Delta du Danube, qui devient ainsi un laboratoire vivant. Qu’est-ce qui arrive en Europe, par exemple, en cas de crue ? 50 à 100 personnes meurent ! Pensez, c’est un problème global. Ici nous ne parlons que du noyau qui se trouvera au Delta du Danube mais les nœuds de ce projet se situent dans différents laboratoires d’Europe, dans des institutions de recherche et des universités de 15 pays européens. Ce centre sera le point de rencontre de milliers de doctorands, d’étudiants, de chercheurs et aura la vocation de former les spécialistes du domaine. »



    L’implication des experts internationaux est d’autant plus nécessaire que la Roumanie n’a pas de chercheurs spécialisés pour les milliers d’espèces de flore et de faune du Delta du Danube.



    Le gouvernement de Bucarest a déjà alloué les premiers fonds pour la construction du projet déclaré comme représentatif au sein de l’Union Européenne et comparé, du point de vue de son ampleur, à celui de Màgurele, près de la capitale où, à partir de 2017 on aura le plus puissant laser du monde. Sa capacité sera si grande qu’il pourrait mener à la téléportation.



    Une fois achevé, ce super-laser de Màgurele sera utilisé pour la recherche mais, également, à des fins pratiques dont , par exemple, l’identification à distance des matériaux nucléaires, pour inspection non-invasive des conteneurs marchands ainsi que pour la gestion des déchets radioactifs. Les savants envisagent, aussi, trouver de nouvelles méthodes de traitement dans le domaine médical car le laser de Màgurele permettrait de produire de nouveaux types de radio-isotopes ou de nouvelles techniques d’investigations par imagistique médicale. (Trad. Costin Grigore)

  • “Bosnia. Partaj”: der neue Gedichtband der Dichterin Miruna Vlada

    “Bosnia. Partaj”: der neue Gedichtband der Dichterin Miruna Vlada

    In letzter Zeit lässt sich unter jungen rumänischen Dichtern eine Tendenz erkennen, aus sich selbst herauszugehen und den kleinen Dingen um sie herum Aufmerksamkeit zu schenken. Keiner hatte es dennoch bisher geschafft, ein Realgedicht wie jene aus dem Band “Bosnia. Partaj”, zu deutsch “Bosnien. Aufteilung” der Dichterin Miruna Vlada zu schreiben. Der Gedichtband hat die Genauigkeit einer Sozialreportage und die Feinheit die nur ein wahres Gedicht haben kann.” Das sagte die Literaturkritikerin Luminiţa Corneanu über den jüngsten Gedichtband der Dichterin Miruna Vlada, Bosnia. Partaj”.




    Die Dichterin hat sich im Literaturkreis Euridice, koordiniert von Marin Mincu entwickelt. Miruna Vlada gab 2004 ihr Debüt mit dem Gedichtband Poemextrauterine”, Extrauterine Gedichte”, der mit zahlreichen nationalen Preisen ausgezeichnet wurde. 2007 hat sie im Verlag Cartea Românească (Rumänisches Buch) den Gedichtband Pauza dintre vene”(Die Pause unter Adern) veröffentlicht. Die Dichterin hat zahlreiche Gedichtabende moderiert, Buchpremieren in unkonventionellen Räumen und Debatten über Gedichte organisiert. Eine Auswahl ihrer Gedichte wurde ins Englische, Französische, Spanische, Serbische, sowie ins Deutsche, Italienische und Polnische übersetzt. Ihre Gedichte sind zudem in einer Auswahl der Werke der besten Dichter der 2000er Jahre zu finden.




    In ihren jüngsten Werken stellt Bosnien nicht nur den gleichnamigen geographischen Raum dar, sondern auch eine Art Adoptivland für die rumänische Dichterin, das genau ihre seelischen Beunruhigungen widerspiegelt. Die Dichterin Miruna Vlada dazu: ”Dieses Jahr habe ich zehn Jahre seit meinem Debüt gefeiert und deshalb trägt dieser Gedichtband eine besondere Bedeutung. Es handelt sich um ein neues Literaturprojekt weil dieses Werk sowohl als Gedicht als auch als Geschichte betrachtet werden kann.




    Die zentralen Gestalten sind ein paar weibliche Stimmen. 2008 bin ich zum ersten Mal nach Bosnien gereist. Es ging nicht nur um eine Recherche-Reise, eine weile habe ich dort auch gelebt. Etwas Rätselhaftes zog mich nach Bosnien an, das Gefühl könnte ich damit vergleichen, wenn man verliebt ist. Ich könnte nicht in wenigen Worten beschreiben, was mich nach Bosnien anlockte: dieser Raum hat mich dennoch fasziniert, sozusagen gefangen genommen und so enstand der Gedichtband.”




    Miruna Vlada begrenzte sich aber nicht nur darauf, Bosnien in einen poetischen Text umzuwandeln. Ihre Faszination gegenüber diesem Raum kam in einer Forschung über die Faszination zustande. Voriges Jahr erlangte sie den Doktortitel im Bereich Internationale Beziehungen. Die Dichterin ist sowohl Autorin eines theoretischen, als auch eines literarischen Werkes: Miruna Vlada kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten über die beiden Arbeiten: ”Ich glaube sie können voneinander eigentlich nicht getrennt werden. Im Bereich Internationale Beziehungen wurde mir oftmals gesagt, ich sei zu literatisch, zu poetisch. Ich habe versucht, mir daraus einen Vorteil zu verschaffen.




    In meiner Recherche für die Doktorarbeit habe ich auch au‎ßerwissenschaftliche Elemente genutzt und bin an dem Thema aus persönlicher Perspektive herangegangen. Das Gegenteil gilt auch: meine Recherche ist auch derzeit von politischen Themen und von der Geschichte geprägt. Was mir dazu verhalf, etwas Neues im literarischen Bereich zu wagen war dieser Zwischenbereich meiner Forschungen und die Idee, die Geschichte aus der Perspektive derer zu schreiben, die sie gelebt haben.”




    Mit dieser Perspektive, Gedichte als Ausdruck der Empathie gegenüber den Ausgegrenzten der Geschichte zu schreiben, geligt es der Dichterin Miruna Vlada, den guten Ruf des politischen Gedichtes wiederherzustellen. Zweifellos, ihr bestes Buch” sagte seinerseits der Literaturkritiker und Dichter Radu Vancu.

  • 13.06.2014 (mise à jour)

    13.06.2014 (mise à jour)

    Economie — La Roumanie a de grandes chances de passer du statut de marché de frontière à celui de marché émergent d’ici les 12 à 18 mois — a apprécié vendredi Dragos Neacsu, président de l’Association de l’Administration des Fonds (AAF). Les représentants de l’industrie de l’administration des fonds soutiennent qu’il y a plusieurs indicateurs favorables pour que notre pays acquiert ce statut dont un déficit budgétaire en dessous des normes de l’UE de 3%, un des niveaux les moins importants d’endettement de l’Union (quelques 40%). O y ajoute la récente amélioration de la note nationale accordée par STANDRD & POOR’S. Les actifs gérés par le membres AAF et les fonds de retraites gérés de manière privée totalisent 9,2 milliards d’euros, plus les plus de 3 milliards d’euros du Fond PROPRIETATEA. La valeur cumulée de ces investissements équivaut à 10% du PIB roumain.



    Recherche — Le ministre roumain de l’Education, Mihnea Costoiu, en visite aux Etats Unis jusqu’au 16 juin a rencontré des membres du Congrès américain . les discussions ont visé le développement de la coopération entre les deux Etats en matière d’éducation et de recherche. La partie roumaine a présenté des détails concernant les plus importantes initiatives en matière de recherche tels le projet ELI-NP de Màgurele ou le projet Danube-Delta du Danube- Mer Noire. Le ministre roumain s’est rendu en visite au siège de la NASA où il a rencontré Christopher J. Scolese, directeur chargé aux Vols Spatiaux GODDARD.



    Prostitution — Un groupe de crime organisé qui exploitait des jeunes de Roumanie sur le territoire de la Grande Bretagne a été annihilé selon un communiqué de l’Inspection Générale de la Police Roumaine. Les policiers roumains ont transmis aux partenaires anglais des données et des informations relevantes concernant l’activité du réseau infractionnel formé par 12 personnes dont les plus importants membres ont été condamnés à des peines de prison totalisant 89 ans . A la suite de cette opération on a confisqué des biens valant plus de 200 milliers de livres sterling. Les investigations ont montré que le leader du groupe avait acheté un club en Roumanie où il recrutait ses victimes qui étaient, ensuite, transportées en avion en Grande Bretagne où on les forçait à se prostituer.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 09.05.2014 (mise à jour)

    09.05.2014 (mise à jour)

    Sécurité — Dans le contexte des évolutions dans l’Ukraine voisine de la Roumanie, les attitudes néo-impériales de la Russie semblent définir l’apparition d’une nouvelle guerre froide — a apprécié vendredi le directeur du Service Roumain des Renseignements (SRI), George Maior. Il a déclaré que la Roumanie aurait à résoudre de nombreux problèmes politiques et géopolitiques puisque la situation d’Ukraine, à laquelle s’ajoute la révolution de la zone de l’information et de la technologie, marquera l’ensemble de la région. Les autorités de Bucarest doivent prendre des décisions téméraires et protéger les intérêts nationaux — a encore dit le chef du SRI.



    Science — Cinq élèves roumains vont participer samedi à Los Angeles à la plus ample compétition de science et ingénierie du monde organisée par le géant IT INTEL. Les cinq élèves roumains viennent de toutes les zones du pays. Le concours intitulé Intel International Science Engineering Fair est doté de prix totalisant cinq millions de dollars. Lors de l’édition de l’année 2013, le grand prix a récompensé avec 75 milliers de dollars le roumain Ionut Budisteanu pour son projet « Voiture low-cost sans chauffeur ».


    (trad.: Costin Grigore)

  • Fonds européens pour les chercheurs roumains

    Fonds européens pour les chercheurs roumains

    Plusieurs universités et 5.600 chercheurs de Roumanie vont bénéficier de contrats de financement de fonds européens, d’un montant de 300 millions d’euros. Les contrats avec les bénéficiaires des projets « Soutien aux doctorants et aux chercheurs post-doctoraux » et « La Bourse du jeune chercheur » ont été signés jeudi au siège du gouvernement de Bucarest. L’occasion de signer également les contrats avec les bénéficiaires des projets de recherche financés par le Programme opérationnel sectoriel pour l’augmentation de la compétitivité économique et prévoyant le développement de l’infrastructure de recherche et de développement ainsi que la création d’une infrastructure de laboratoires et de centres de recherche.



    Il s’agit de 35 projets s’étalant sur 18 mois qui profiteront à plus de 3700 doctorants et à plus de 1900 chercheurs post-doctoraux. Ainsi, un doctorant et un chercheur post-doctoral se verront-t-ils accorder une bourse mensuelle de 1800 lei, soit environ 400 euros, et respectivement 3.700 lei, l’équivalent de 820 euros. Et c’est toujours avec des fonds européens que seront aménagés des laboratoires et centres de recherche. Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, l’octroi des fonds européens à la recherche représente le meilleur investissement dans l’avenir. Jeudi encore, 14 lauréats des compétitions internationales ont signé le contrat de financement de « La Bourse du jeune chercheur », d’un montant total de 15 mille euros, accordé pour une période de 24 mois.



    Ionut Budisteanu est étudiant en mathématiques, lauréat des compétitions d’informatique, inventeur et gagnant en 2013 du grand prix du concours Intel aux Etats-Unis : « La bourse du jeune chercheur essaie d’encourager les étudiants à apprendre, à se consacrer aux études de sorte qu’ils ne se voient plus tenus de gagner leur vie en distribuant des dépliants aux bouches de métro ou à servir aux terrasses des cafés. C’est un pas important et une initiative qui, espérons-le, portera ses fruits ».



    Selon le ministre délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et au Développement technologique, Mihnea Costoiu, la recherche roumaine n’a pas bénéficié d’une attention correcte et équilibrée, comme elle le mérite, mais les contrats signés à présent encouragent ce domaine. Lors d’une rencontre avec les membres du Comité directeur du Conseil des Investisseurs étrangers, Mihnea Costoiu, a annoncé que le gouvernement roumain encouragerait les entreprises à se tenir plus proches de la recherche en finançant directement leurs activités. Et d’ajouter que le défi majeur que la Roumanie doit relever dans le proche avenir est celui de stimuler l’innovation dans le secteur privé, d’appuyer le développement des ressources humaines, en s’orientant vers la recherche et le développement pour les secteurs à fort potentiel de croissance. (trad.: Alexandra Pop)

  • 16.01.2014 (mise à jour)

    16.01.2014 (mise à jour)

    Schengen – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a discuté jeudi, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on a retrouvé aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen. Lors d’une récente rencontre avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le chef de l’Etat roumain a déclaré que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta. Face à la conclusion formulée par le Conseil Supérieur de la Magistrature, le premier ministre Ponta a répliqué que la justice roumaine était tellement indépendante que personne ne pourrait l’influencer.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Insertion – Dans une résolution adoptée jeudi, à Strasbourg, le Parlement européen a appelé les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale. La résolution invite les Etats membres à respecter les normes européennes visant la libre circulation des personnes, tout en veillant à ce que les principes de l’égalité et le droit fondamental à la libre circulation soient respectés. Le Parlement “conteste avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée jeudi, au troisième tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu a perdu devant le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.