Tag: religion

  • A la Une de la presse roumaine 16.08.2016

    A la Une de la presse roumaine 16.08.2016

    Plusieurs prêtres et moines du nord-est de la Roumanie critiquent ce qu’ils appellent le langage œcuméniste et critiquent les initiatives de dialogue avec les autres églises chrétiennes stipulées par les documents adoptés au Synode Panorthodoxe de Crète et signés par les représentants de l’Eglise orthodoxe roumaine. Entre temps, les affaires de celle-ci – et notamment son agence de voyage – fleurissent…




  • Culture, histoire et spiritualité dans le comté de Bistriţa-Năsăud

    Culture, histoire et spiritualité dans le comté de Bistriţa-Năsăud

    Nous avons deux invités : l’archiprêtre Ioan Dâmbu et le directeur du Centre départemental pour la culture, Gavril Ţărmure.Le comté de Bistriţa-Năsăud est situé dans le centre-nord de la Roumanie, là où les Carpates Orientales descendent vers le plateau transylvain. Les maisons et les fermes de Bistriţa, baignant dans le vert des forêts de sapin, les villages qui conservent de vieilles traditions et coutumes et une nature généreuse y attirent des visiteurs du monde entier. Le chef-lieu du comté est la ville de Bistriţa, dont la première attestation documentaire remonte à 1264. Bistriţa est un ancien bourg allemand et un important centre historique. Bistriţa-Năsăud est la contrée d’origine du romancier Liviu Rebreanu et du poète George Coşbuc. Et c’est toujours là qu’est né Andrei Mureşanu, l’auteur de l’hymne national roumain.

    C’est également une contrée d’une grande richesse ethnographique et folklorique. Bistriţa attire par son charme médiéval. Autour de l’année 1330, le roi hongrois Louis le Grand a mené des batailles dans cette zone de la Transylvanie contre les nobles hongrois. Les Saxons de Bistriţa se sont rangés du côté du roi. Après avoir vaincu les nobles, Louis le Grand les a récompensés en octroyant à Bistriţa le statut de ville libre, qui avait le droit d’organiser une grande foire, comme celle de Budapest, et le droit d’avoir son propre sceau, son propre organisme judiciaire et de placer sur ses armoiries le symbole de la Maison royale d’Anjou. C’est que le roi hongrois Louis le Grand était issu de la branche royale d’Anjou. Son symbole était une autruche portant dans son bec un fer à cheval. C’est pourquoi cette autruche figure sur les armoiries de la ville de Bistriţa depuis 700 ans.

    L’archiprêtre orthodoxe Ioan Dâmbu explique l’importance du village et du lien entre l’école et l’église : Le village, c’est la matrice, le village est le foyer. C’est le lieu qui conserve encore l’éternité – pour citer notre grand poète Lucian Blaga. Tant que le village demeure conscient et responsable par les paysans qui s’y trouvent encore, les autres valeurs de la spiritualité et de la nation roumaine ne disparaîtront pas. Le lien entre l’école et l’église est très ancien et nos relations sont fondées sur la conscience de leur appartenance l’une à l’autre. L’église et l’école sont des institutions fondamentales de notre peuple. Bistriţa-Năsăud est une région multiconfessionnelle, où les orthodoxes roumains sont majoritaires. On y retrouve également des catholiques, des réformés, des protestants de toutes les nuances : luthériens, cultes néo-protestants etc. »

    Le comté de Bistriţa-Năsăud accueille des manifestations culturelles d’envergure. Entre les Rameaux saxons, quand se déroule le festival Ostenmarkt, et début octobre, quand on organise le Festival des fanfares et l’automne de Bistriţa, on organise un événement culturel chaque semaine. Parmi eux, le Festival médiéval organisé en juin par le chanteur de musique folk Florin Săsărman est connu dans toute la Transylvanie. 10 à 15 ensembles de musiques traditionnelle d’Europe et d’ailleurs arrivent à Bistriţa pour le Festival international de folklore « Les noces de Zamfira ».

    Nombre d’événements culturels sont accueillis par la synagogue de Bistriţa. Construite en 1856, elle est un des monuments les plus imposants de la ville. Gavril Ţărmure, directeur du Centre départemental pour la culture, nous en parle : « Malheureusement, depuis un demi-siècle il n’y a pas eu assez d’hommes juifs, alors il n’y a pas eu de services religieux et, n’étant plus utilisé, cet espace s’est détérioré. Avec l’accord de la Fédération des communautés juives de Roumanie, nous avons assumé la gestion de cet espace, nous l’avons restauré et nous lui avons donné une destination culturelle. La plupart des événements culturels de la ville de Bistriţa s’y déroulent. Il y a un événement presque tous les jours. Cet espace est très approprié pour la musique de chambre, car son acoustique est impeccable. Aussi, y avons-nous construit une scène et apporté un piano Yamaha du Japon. Tous les musiciens qui sont montés sur scène dans l’enceinte de cette synagogue ont souhaité y revenir. Le balcon, nous l’avons transformé en galerie d’art, où nous organisons de nombreuses expositions. Nous disposons d’une riche collection de peintures, plus de 700, d’œuvres d’art graphique, de dessins, de sculptures. Nous ne devons pas payer de taxe pour utiliser cet espace et toutes les écoles et les institutions de la ville bénéficient librement de cet endroit accueillant et original. »

    Voilà pour cette incursion dans le comté de Bistriţa-Năsăud ; nous y reviendrons la semaine prochaine pour découvrir ce qui y a inspiré à l’écrivain Bram Stoker son célèbre roman « Dracula ». (Aut. : Daniel Onea ; Trad.: Dominique)

  • Le Petitjournal radio 05.04.2016

    Le Petitjournal radio 05.04.2016

    Bienvenue dans cette séquence dactualité proposée par RRI et Le Petit Journal de Bucarest. Nous allons commenter les sujets à la Une, ces derniers jours, de lantenne roumaine de la plus importante publication en ligne destinée aux Français et aux francophones de l’étranger. Benjamin Ribout, co-rédacteur en chef parle cette semaine de lagression xénophobe et religieuse subie par deux adolescentes syriennes, à Bucarest, de la mobilisation des Bucarestois pour faire barrage à des projets immobiliers mettant en cause monuments historiques et espaces verts ainsi que des concerts événement à prévoir cette année en Roumanie.





    http://www.lepetitjournal.com/bucarest

  • 30.11.2015

    30.11.2015

    Sommet — Le président roumain Klaus Iohannis a rejoint lundi les chefs d’Etat et de gouvernement de plus de 145 pays pour la COP21 – la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques, qui a commencé à Paris. L’enjeu de cette réunion est de faire adopter un nouvel accord international en la matière qui soit juridiquement obligatoire et applicable à tous les Etats au 1er janvier 2021.



    Auparavant, le chef de l’Etat roumain a participé, à Bruxelles, au sommet UE — Turquie. La Turquie joue un rôle-clé dans la solution de lactuelle crise migratoire, a affirmé le président roumain, tout en précisant que Bucarest souhaite et appuie la poursuite des démarches dadhésion dAnkara à lUE. Le chef de lEtat roumain sest également dit en faveur de laccélération du processus délimination des visas pour les ressortissants turcs souhaitant voyager dans les pays communautaires, à condition que la Turquie observe ses obligations assumées en ce sens. A la fin de la réunion, lUE a annoncé loctroi dune enveloppe de trois milliards deuros pour aider Ankara à mieux accueillir les réfugiés syriens, ainsi quune “redynamisation” des négociations dadhésion de la Turquie à la communauté. En échange, Ankara sengage notamment à rendre ses frontières avec lUE plus imperméables aux migrants économiques irréguliers et à coopérer dans la lutte contre les passeurs qui opèrent depuis les côtes turques, selon lAFP.



    Sécurité – Les chefs des diplomaties des pays membres de lOTAN se réunissent mardi à Bruxelles pour évoquer les actuels défis sécuritaires internationaux. Les ministres, dont le Roumain Lazăr Comănescu, doivent discuter du renforcement du flanc sud de lAlliance, de la relation avec la Russie, ainsi que de la coopération entre lOTAN et lUE en matière de défense. La situation en Afghanistan devrait également refaire surface à lagenda des pourparlers.



    Incendie – Ce 30 novembre, lon marque le mois écoulé depuis lincendie meurtrier ayant ravagé la discothèque Colectiv de Bucarest, dont le bilan se chiffre à 60 morts et à près de 200 blessés. 37 personnes sont toujours hospitalisées à Bucarest, tandis que 29 autres se trouvent dans des établissements hospitaliers dAllemagne, Autriche, Belgique, Israël, Norvège, Pays-Bas et Royaume-Uni. Plusieurs actions caritatives ont été dernièrement organisées en Roumanie et à létranger afin dapporter une aide supplémentaire aux victimes et à tous ceux ayant été affectés par le sinistre, dune manière ou dune autre. Samedi, à l’Athénée roumain de Bucarest, la soprano roumaine Angela Gheorghiu a donné un concert extraordinaire, dont la recette a été versée au traitement des blessés dans l’incendie provoqué par un show pyrotechnique. Pour sa part, la communauté chinoise de Roumanie a fait don, elle aussi, dune importante somme dargent pour financer les traitements au laser des brûlures.



    Religion — Les fidèles chrétiens orthodoxes (majoritaires), grecs-catholiques et romains-catholiques de Roumanie fêtent ce lundi la Saint Andrei (André). L’apôtre André est considéré le saint protecteur de la Roumanie, car il a prêché la religion chrétienne en Dobroudja, sur la rive occidentale de la Mer Noire. Lundi, c’est la fête des 700 mille Roumains qui portent le prénom Andrei ou ses dérivés.



    1er Décembre — Plus de 2.600 militaires et 360 équipements techniques des ministères de la défense et de l’intérieur ainsi que des services spéciaux participeront mardi au défilé militaire du 1er décembre, à Bucarest, à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie. S’y ajouteront des compagnies de la République de Moldova voisine et de Bulgarie, Etats-Unis, Pologne et Turquie — tous les quatre alliés de la Roumanie au sein de l’OTAN. La Fête nationale roumaine est marquée, par ailleurs, à travers le pays ainsi quà létranger par des concerts, expositions, projections de films et cérémonies diverses. Devenue Fête nationale après la révolution anti-communiste de 1989, le 1er décembre est la date à laquelle, après la fin de la Première guerre mondiale, en 1918, le processus de constitution de l’Etat national unitaire roumain s’est parachevé par l’entrée sous l’autorité de Bucarest de toutes les provinces à population roumaine majoritaire des empires multinationaux voisins.



    Noël – Près de trois millions dampoules décoratives seront allumées ce soir à Bucarest, à loccasion des fêtes dhiver. Ces décorations convergent vers le grand Marché de Noël aménagé sur la Place de lUniversité, au cœur de la capitale. Une campagne humanitaire est organisée à cette occasion – “Sois généreux, sois meilleur – vous pouvez être un Père Noël, vous aussi”, cest le slogan de cette campagne qui encourage les Roumains à offrir des livres et des jouets aux enfants démunis ou confrontés à des situations difficiles. Le Marché de Noël de Bucarest fait partie du réseau des plus importants événements de ce type dEurope.



    Météo – Le temps se réchauffe légèrement en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-ouest. Le ciel est couvert sur les régions se trouvant à lintérieur de larc carpatique où il pleut par endroits, tandis que la neige et les giboulées sont au rendez-vous, en montagne. Les maximales de lair vont de 2 à 14 degrés. Les météorologues ont émis une alerte aux intempéries pour lensemble du pays à compter de cet après-midi et jusquà mardi soir. Orages, vent, pluies neige et verglas devraient être au menu météorologique des prochaines heures. Le vent devrait sintensifier en montagne jusquà une vitesse de 80 km/h en montagne et à plus de 50 km/h dans les autres régions. Le verglas et la neige feront leur apparition en montagne et des tempêtes de neige sont attendues à plus de 1500 mètres daltitude. Par ailleurs, le sud du pays est en alerte jaune aux crues. 5 degrés à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 24.11.2015

    A la une de la presse roumaine – 24.11.2015

    L’actualité sécuritaire internationale est à l’origine
    d’articles plutôt surprenants dans les quotidiens bucarestois en ligne.



  • A la Une de la presse roumaine 10.11.2015

    A la Une de la presse roumaine 10.11.2015

    Le bilan le plus récent de
    l’incendie au club de rock Colectiv faisait état mardi matin de 48 morts,
    annonce la presse en ligne. Les médecins roumains accusent les responsables
    politiques d’avoir dissimulé l’ampleur de la tragédie pour ne pas mettre en
    évidence les lacunes du système médical roumain. Le transfert à l’étranger des
    grands brûlés auraient du se faire au plus vite, selon les médecins. Un sondage
    paru dans la presse montre que 91% des Roumains ne veulent plus de criminels
    dans la vie politique du pays. Pour sa part, Adevarul se consacre aux
    professeurs de religion qui ont tenu la musique rock pour responsable de la
    tragédie du 30 octobre.

  • A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.08.2015

    Une semaine de feu s’ouvre pour les élus nationaux
    roumains ; les médecins roumains se mobilisent via les réseaux sociaux et
    menacent de démissionner en bloc ; les Roumains seraient presque tous
    convaincus de la vérité dite par la religion, indique un sondage d’opinion -
    des sujets à retrouver dans la presse en ligne de Bucarest.



  • Nachrichten 16.08.2015

    Nachrichten 16.08.2015

    BUKAREST: Landwirtschaftsminister Daniel Constantin will am Montag bei einem Treffen mit Vertretern der Agrar-Verbände über die in Aussicht gestellten Entschädigungen diskutieren. Die rumänische Regierung will damit den von der Dürre betroffenen Landwirten unter die Arme greifen. Das hatte Ministerpräsident Victor Ponta bereits am Freitag in einer Fernsehsendung erklärt. Laut Angaben von Landwirten seien landesweit Hunderttausend Hektar Ackerfläche betroffen, der Schaden würde sich auf gut 2 Milliarden Euro belaufen. Nach der ungewöhnlich langen Hitzewelle sind für kommende Woche Regenfälle angesagt, lautet die Prognose aus dem Wetteramt.



    BUKAREST: Die überwältigende Mehrheit der Bevölkerung in Rumänien ist gemäß einer Umfrage streng gläubig. 96% glaubten demnach an Gott, 86% sind der Ansicht, dass die Kirche den spirituellen Bedürfnissen der Menschheit entgegenkommen kann, 69% beten täglich und mehr als die Hälfte geht beichten. Das ergab eine Studie des Rumänischen Instituts für Bewertung und Strategien (IRES). Auch die Beteiligung an religiösen Veranstaltungen wurde bei der Umfrage erforscht: 45% der Befragten gaben an, mindestens einmal im Monat an Gottesdiensten oder sonstigen religiösen Veranstaltungen teilzunehmen. Gut ein Viertel soll nach eigenen Angaben an mindestens einer Pilgerreise teilgenommen haben. Der Konfessionswechsel ist hingegen selten in Rumänien anzutreffen. Nur 4 von 100 Personen erklärten, im Laufe der Zeit zu einer anderen Religion übergetreten zu sein. Bei der Erhebung der Daten wurde Mitte dieser Woche eine Stichprobe von 1001 volljährigen Personen befragt. Die Fehlermarge beträgt 3,1%.



    BUKAREST: Die rumänischen Verbände aus den mehrheitlich von Ungarnstämmigen bewohnten Landkreisen verlangen Schutz für die Erhaltung der nationalen Identität. Die Vertreter der Rumänen aus Harghita, Covasna und Mieresch in der Landesmitte Rumäniens verabschiedeten am Samstag eine Resolution, in der Unterstützung aus Bukarest gefordert wird. Sie hatten an einer Sommeruniversität in Izvorul Mureşului im Landkreis Harghita teilgenommen. Die Resolution soll dem Präsidialamt, dem Parlament und der Regierung Rumäniens vorgelegt werden. Zu den wichtigsten Forderungen gehört die Gründung eines Ministeriums für die Auslandsrumänen und des dazugehörigen Beratungsgremiums, dem aktive Vertreter der Rumänien-Verbände an den Landesgrenzen angehören sollen. Außerdem wird in der Resolution nach der rumänischen Staatsbürgerschaft für rumänischstämmige Bürger in Grenzgebieten und auf dem Balkan verlangt. Auch das Verfahren zur Rückerlangung der Staatsbürgerschaft soll vereinfacht werden.



    BOXEN: Profiboxer und Ex-Weltmeister Lucian Bute hat in der Nacht zum Sonntag im kanadischen Montreal den Italiener Andrea Di Luisa durch technischen KO bezwungen. Der italienische Europameister im Supermittelgewicht ging nach vier Runden zu Boden, kurze Zeit später warf sein Team das Handtuch. Damit wird Bute erneut als Herausforderer um den WM-Gürtel antreten können. Seinen Titel im Supermittelgewicht der IBF-Version hatte der 35-Jährige im Mai 2012 an den Engländer Carl Froch abgeben müssen. Froch hat seine Karriere inzwischen beendet. In seiner Karriere hat Bute 32 Siege, darunter 24 durch KO, sowie zwei Niederlagen gesammelt.



    TENNIS: Simona Halep hat beim Premier 5-Turnier in Toronto das Endspiel erreicht. Im Halbfinale bezwang sie die Italienerin und Turnierfavoritin nr. 15 Sara Errani mit 6:4 und 6:4. Die Rumänin trifft am Abend rumänischer Zeit im Finale auf die Schweizerin Belinda Bencic. Die Teenagerin sorgte im zweiten Halbfinale mit dem Sieg über die Weltranglistenerste Serena Williams in drei Sätzen für eine Sensation. Halep hat sich mit dem Finaleinzug ein Preisgeld von mindestens 230.000 US-Dollar, sowie mindestens 585 Weltranglistenpunkte gesichert. Für die 24-Jährige aus Constanta ist das bereits vierte Turnierfinale in diesem Jahr. Sie gewann bislang die Titel auf den Hartplätzen von Shenzhen, Dubai und Indian Wells.

  • A la Une de la presse roumaine 28.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 28.07.2015

    Puisque lété est un moment de transition entre les saisons productives de lannée, donc une étape des bilans aussi, la presse bucarestoise met sous la loupe la pléthore de stratégies déficitaires ayant empêché lessor de plusieurs secteurs économiques-clé, tels lénergie, les transports ou lagriculture. Dans le même temps, les journalistes roumains tirent un signal dalarme face au ralentissement des investissements dans le pays, tout en analysant la migration de la main dœuvre depuis les départements pauvres vers les plus riches et en constatant lappétit des Roumains pour la religion.


  • 11.04.2015

    11.04.2015

    Pâques orthodoxes — Samedi Saint et début des fêtes pascales pour les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite oriental du monde entier, y compris de Roumanie. Jérusalem a accueilli un rituel chrétien orthodoxe unique, le miracle du Feu sacré, lors duquel le Patriarche grec de cette ville est sorti du Saint-Sépulcre avec les cierges à l’aides desquels il a récupéré la Sainte Lumière, avant de la distribuer par la suite à la foule. Cette Lumière, symbole de la victoire de la vie sur la mort, de la Résurrection de Jésus qui est la fête la plus importante du christianisme, a été ensuite envoyée dans les pays qui marquent la Pâque orthodoxe, dont la Roumanie. Dans son message pascal, Daniel, Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, culte majoritaire dans le pays, a invité les fidèles à chercher le bonheur dans la rencontre avec le Christ ressuscité. « Dans un monde marqué par l’instabilité et l’insécurité, (…) ce bonheur doit être partagé par la suite avec les nécessiteux, par la prière ainsi que par l’aide et la solidarité », dit encore le chef de l’Eglise orthodoxe roumaine. Les Pâques orthodoxes sont célébrées cette année une semaine après les Pâques catholiques.



    Sondage – La plupart des Roumains préfèrent passer les Fêtes de Pâques en famille, apprend-on d’un sondage de l’institut IRES, publié samedi. 9 sur 10 personnes interrogées se disent croyantes, mais seulement trois quarts d’entre elles affirment être des fidèles pratiquants. La même enquête révèle que les Roumains entendent dépenser la même somme d’argent qu’en 2014 pour la préparation du repas pascal et les cadeaux et qu’ils préfèrent les plats traditionnels faits maisons. Le sondage a été réalisé entre le 4 et le 6 avril sur un échantillon représentatif d’un millier de personnes, avec une marge d’erreur de plus ou moins 3%.



    Expo — L’Exposition universelle Milan 2015 s’ouvre le premier mai et invite les visiteurs à réfléchir à une thématique bien actuelle « Nourrir la planète, Energie pour la Vie ». La Roumanie y sera présente avec un pavillon original sur le pourquoi et le comment « être en harmonie avec la nature », apprend-on par le ministère roumain des Affaires étrangères. 145 pays participent à cette exposition accueillie par la métropole italienne pendant six mois. Ils y proposeront leurs solutions aux défis alimentaires et énergétiques du monde contemporain ainsi que leurs réponses spécifiques à une question pressante — comment fournir une nourriture saine et suffisante pour les habitants de la planète, tout en préservant la biodiversité et l’équilibre écologique.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 3 mondial du tennis féminin, arrive deuxième dans deux classements publiés par le site de la WTA, ceux de la meilleure joueuse du mois de mars et du meilleur coup. Simona Halep talonne l’Américaine Serena Williams, leader mondiale et gagnante du tournoi de Miami – 6-2, 4-6, 7-5, dans la finale avec la Roumaine. Dans ces classements réalisés à partir des préférences des internautes, la joueuse étasunienne décroche 52% des votes, Simona Halep — 40%, tandis que l’Espagnole Carla Suárez Navarro arrive en 3e position avec 8% des suffrages. En mars dernier, Simona Halep a remporté le tournoi d’Indian Wells, la première compétition Premier Mandatory de sa carrière.

  • Jean-Marc Olry (France) – La religion dans les écoles roumaines

    Jean-Marc Olry (France) – La religion dans les écoles roumaines

    Bannie et critiquée par les communistes, la religion a connu un retour en force en Roumanie après le renversement du régime Ceausescu. Interdite pendant un demi-siècle, après 1989, la religion est devenue très vite omniprésente et même omnipotente. Et ce vu que le rôle de l’Eglise orthodoxe roumaine, majoritaire, est incontestable. Sinon, comment expliquer le nombre absolument impressionnant d’églises qui ont été dressées et continuent à être construites dans un pays où le nombre d’écoles et d’hôpitaux est à la baisse?



    Introduite au programme dans les années ’90, au lendemain de la chute du régime communiste, la religion est enseignée sans discontinuer depuis lors. D’ailleurs, c’est l’unique discipline scolaire, à part le roumain, enseignée jusqu’à la terminale. Pourtant, même si à première vue elle semble obligatoire, cette discipline a un statut pour le moins ambigu. La législation européenne défend la liberté religieuse. Obligée donc d’en tenir compte, la loi de l’Education nationale stipule que les écoles publiques de Roumanie doivent offrir des classes de religion sans que les enfants soient pourtant forcés d’y participer. Jusqu’il y a un an, les parents qui ne voulaient pas que leur enfant intègre la classe de religion devaient remplir un formulaire en ce sens.



    En réalité, la situation est bien différente. La plupart des parents ignorent complètement cette option et la plupart des professeurs préfèrent garder le silence et présenter la religion comme une discipline obligatoire.



    La raison ? L’école n’assume pas la responsabilité de surveiller les enfants qui ne suivent pas ce cours. Dans la plupart des cas, les parents n’ont pas le choix, car ils ne peuvent pas les emmener avec eux et puis les écoles ne proposent pas d’autres activités pour occuper le temps de l’enfant qui ne fréquente pas les classes de religion. Les écoles publiques n’ont pas assez de salles de classe ou de personnel pour s’occuper de ces élèves.



    En plus, la rémunération des professeurs est influencée par le nombre de classes effectivement tenues. Du coup, si le nombre d’élèves diminue, ils risquent de se voir diminuer aussi le nombre de classes, et donc leur traitement, voire leurs emplois. Alors, bon nombre d’écoles roumaines ne dévoilent pas aux parents le caractère optionnel de cette discipline.



    Mais voilà que depuis quelques années, la société civile, plusieurs ONGs et surtout de plus en plus de parents ont commencé à faire des pressions auprès du ministère de l’Education pour défendre le caractère laïc des établissements scolaires de Roumanie. Leur principal argument et sujet de révolte: le contenu des manuels de religion qui transforme cette discipline en un véritable cours de catéchisme avec bien au centre, l’Eglise orthodoxe roumaine.



    Pire encore, les manuels abondent en exemples d’enfants punis par la divinité pour différentes raisons dont la principale reste la non participation aux activités religieuses organisées dans les paroisses. Je me souviens d’un dessin dans le manuel de ma fille avec un petit garçon renversé par une voiture et donc sérieusement blessé pour ne pas avoir prié le soir, avant de s’endormir. Et la liste continue et les exemples sont des plus stupéfiants et des plus durs.



    Après moult débats dans les médias et sur les réseaux sociaux et suite à une saisine officielle, la Cour constitutionnelle de Roumanie a finalement tranché la question de l’enseignement de la religion dans les écoles publique roumaines : depuis le 6 mars dernier, c’est aux parents des élèves qui souhaitent intégrer les classes de religion d’avancer une demande en ce sens.



    Où est le changement, vous allez dire ? Eh bien, c’est une question de nuance, si vous voulez. Une demande, on l’avance pour faire quelque chose et non pour refuser cela, a argumenté la Cour sa décision qui est définitive et obligatoire. La réaction du Patriarcat n’a pas tardé : c’est une décision discriminatoire et humiliante, peut-on lire dans un communiqué officiel. Et surprise, la réaction des professeurs aussi. Non pas ceux de religion, mais leurs collègues qui, une fois de plus, ont essayé de plaider en faveur des cours de religion, en invoquant de nouveau l’argument suprême des écoles roumaines surpeuplées : que faire avec ceux qui ne participeront pas aux classes de religion ? Qui s’occupera d’eux ? Un argument qui, surtout dans le cas des gamins, a bien fonctionné, en poussant les parents à préférer une heure de catéchisme à une heure passée dans le couloir.



    Pourtant, le problème le plus important reste toujours d’actualité : les manuels n’ont pas été modifiés. Les menaces sont toujours là, la religion se résume à l’orthodoxie, les punitions y abondent. Finalement, c’est une question de chance de tomber sur un professeur doux et gentil qui refuse l’endoctrinement et présente la religion selon les préceptes qu’elle se propose de prêcher. Mais ces professeurs se font plutôt rares, surtout que pour enseigner cette discipline, il faut être agréé par le Patriarcat roumain. Pas de chance donc de remplacer le cours existant par un autre, disons, d’histoire des religions.



    D’ailleurs, cette idée avancée par la société civile a provoqué une réaction des plus dures de la part des représentants de l’Eglise orthodoxe roumaine qui ont invoqué comme argument suprême le pourcentage important de Roumains orthodoxes du pays : 86% du total de la population du pays selon un recensement de 2013. Les données statistiques recueillies après le dépôt des demandes d’inscription en classe de religion révèlent que plus de 90% des élèves appartenant aux 18 cultes religieux reconnus par l’Etat roumain ont opté pour ce cours. Comment cela, allez-vous dire ? Pourquoi étudier l’orthodoxie, si on n’est pas orthodoxe ? Par la simple bonne raison que, quelle que soit l’appartenance religieuse de leurs élèves, les écoles publiques roumaines se confrontent toutes aux mêmes problèmes : elles ne proposent aucune alternative aux enfants qui ne suivent pas ce cours. Et dans la plupart des cas, elles ne cherchent pas non plus à en trouver une.

  • Polémiques autour de l’enseignement de la religion  dans les écoles

    Polémiques autour de l’enseignement de la religion dans les écoles

    Toutefois, des organisations de la société civile et des parents d’élèves ont dernièrement contesté la légitimité de l’éducation religieuse dans les écoles publiques, considérées comme officiellement laïques. Après moult débats dans les médias et sur les réseaux sociaux et suite à une saisine officielle, la Cour constitutionnelle de Roumanie a tranché la question. Ainsi a-t-elle décidé que les élèves souhaitant participer à ce cours devront déposer une demande en ce sens, les autres n’étant pas tenus de notifier leur refus à la direction de l’école ni de remplir des formulaires. Comment cette décision est-elle perçue? L’Association séculaire-humaniste de Roumanie (ASUR) mène depuis longtemps une campagne d’information du public sur le caractère optionnel de cette discipline scolaire.



    Voici les propos de Toma Pătraşcu, un des membres fondateurs de cette association: « La récente décision de la Cour constitutionnelle relative à la présence aux classes de religion est un premier pas vers la normalité. Pourtant, nous devons attentivement considérer cette décision pour en comprendre le contexte. En fait, elle n’apporte rien de nouveau, donc elle ne change en rien la législation existante. Ni la loi de l’éducation ni celle des cultes ne stipule que les élèves sont inscrits d’office, de manière arbitraire, au cours de religion. Il y est question seulement du droit élémentaire d’étudier la religion propre à sa confession. Comment la direction de l’école, l’inspection scolaire ou le ministère de l’Education peuvent-ils savoir si un enfant souhaite prendre part aux classes de religion – et s’ils le savent, à quel culte l’inscrire ? Or, suivant la pratique arbitraire instaurée depuis près de 25 ans dans nos écoles, les enfants étaient jusqu’ici inscrits d’office aux classes de religion, chrétienne-orthodoxe dans la plupart des cas. »



    Madame Cristina Benga, professeur de religion, nous a fourni des détails sur le caractère optionnel de cette discipline scolaire: « Il ne s’agit pas du caractère optionnel de la classe de religion, puisqu’elle fait partie du tronc commun des disciplines enseignées. Il s’agit du fait que les parents ont le choix, en fonction de leur confession religieuse. C’est là la confusion. Le cours de religion n’est pas facultatif. Il est obligatoire et se retrouve dans le tronc commun du programme d’enseignement. La seule option que l’on puisse faire concerne la confession religieuse. A mon avis, la décision de la Cour constitutionnelle n’est pas une chose hors du commun. Le droit d’opter existait déjà. La différence, c’est qu’à présent, ceux qui ne veulent pas suivre ce cours ne sont plus obligés de formuler une demande en ce sens. Maintenant c’est aux élèves qui souhaitent participer à la classe de religion de le faire. »



    La loi stipule donc le caractère obligatoire de la classe de religion et implicitement son enseignement en fonction de l’appartenance à une confession ou à un certain culte. Ceci étant, une question se pose, celle de la légitimité de la présence de cette discipline scolaire dans un système éducatif considéré comme laïc. Toma Pătraşcu, de L’Association séculaire-humaniste de Roumanie, n’a rien contre l’étude de la religion dans les écoles. Il y apporte pourtant quelque précisions : « La religion est un phénomène social, que l’école ne saurait ignorer pour quelque raison que ce soit. Autant dire qu’il faut discuter de la religion dans les écoles, mais en sachant de quelle manière. Les discussions doivent être menées en toute objectivité, d’une manière neutre et laïque. Nous devons considérer la religion dans un contexte historique, social, philosophique, laïc, de sorte que les enfants puissent en saisir la portée culturelle. Ce qui se passe actuellement, c’est faire du catéchisme dans les écoles, et ce n’est pas normal. Qu’est-ce que cela veut dire ? Convaincre un élève de devenir membre fidèle du culte dont le professeur en question est le représentant. Ce n’est pas de l’éducation religieuse que l’on dispense maintenant dans les écoles roumaines, mais de l’endoctrinement, ce qui n’est pas normal. »



    Pourtant, ce qui, aux yeux d’un agnostique, peut ressembler à de l’endoctrinement, n’est qu’un simple acte de vulgarisation, selon Cristina Benga, professeur de religion: « Cette discipline scolaire a tenté de viser le développement complexe de l’enfant et même d’atteindre des objectifs d’interdisciplinarité. Prenons l’exemple des classes de roumain, où l’on enseigne entre autres le poème de Tudor Arghezi intitulé Les Psaumes”. Nous aidons les élèves à comprendre ce que sont les psaumes du point de vue religieux aussi. En plus, il convient de clarifier le terme d’endoctrinement. Passer de l’information à l’endoctrinement, cela implique bien des pas. Or il arrive que nous autres, enseignants et représentants d’un établissement scolaire, n’avons pas l’intention d’assumer une telle démarche. Moi aussi je voudrais poser une question. A-t-on vu apparaître de nouveaux saints? A-t-on constaté, au sein de la société, que cet endoctrinement nous amène aux extrêmes? L’endoctrinement véhément conduirait à l’isolement des fidèles, ce qui n’arrive pas pour autant car les repères de la classe de religion sont tout autres: inculquer aux enfants la bonté, la beauté de l’âme et la liberté. »



    Les données statistiques recueillies après le dépôt des demandes d’inscription révèlent que plus de 90% des élèves appartenant aux 18 cultes religieux reconnus par l’Etat roumain ont opté pour ce cours. Pour Toma Pătraşcu, l’explication de ce pourcentage élevé repose aussi sur des raisons différentes, non religieuses: « Ce pourcentage s’explique ainsi: les parents des élèves du primaire surtout sont plus enclins à permettre à leurs enfants de participer aux classes d’éducation religieuse. L’école n’assume pas la responsabilité de surveiller les enfants qui ne suivent pas ce cours. Dans la plupart des cas, les parents n’ont pas le choix, car ils ne peuvent pas les emmener avec eux et puis les écoles ne proposent pas d’autres activités pour occuper le temps de l’enfant qui ne fréquente pas les classes de religion. »



    Cristina Benga reconnaît elle aussi l’existence de ces problèmes: « Il faudrait aborder cette question au niveau du ministère. Les enseignants de religion n’ont jamais fait obstacle aux démarches visant à régler la situation de ces enfants. Ce n’est pas à nous, les professeurs qui dispensons ce cours, de nous occuper de tout. Si l’on nous avait confié cette tâche, nous l’aurions sans doute remplie, car nous croyons en la liberté, la vérité et le droit de tout un chacun de décider pour soi-même. Je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas aidé ces enfants à être différents et respecté leur choix de ne pas participer à ce cours. Tout cela est arrivé en l’absence d’une formule organisationnelle proposée par le ministère de l’Education. »



    Une fois achevé le débat sur l’éducation religieuse, d’autres débats suivront peut-être autour de certaines autres disciplines optionnelles qui pourraient être étudiées dans l’enseignement primaire et secondaire de Roumanie. ( trad: Mariana Tudose)

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