Tag: religion

  • Rumäniens Widersprüche an Weihnachten

    Rumäniens Widersprüche an Weihnachten

    Die Winterfeiertage standen nach den Präsidentschaftswahlen im November unter dem Zeichen wirtschaftlicher und sozialer Stabilität. Der Wintereinbruch stimmt diesmal mit einer erwartet positiven Entwicklung überein. Das Weihnachtsfest wurde in Rumänien intensiv und besinnlich erlebt — kaum überraschend für einen Staat, der in Sachen Religiosität zu den ersten zehn der Welt gehört. 90 % aller Rumänen bekennen sich zu ihrem christlichen Glauben.



    Trockene Statistiken zeigen, dass sieben von zehn Rumänen ihren Nahestehenden Weihnachtsgeschenke mitgebracht haben. Die meisten haben für das Festessen rund 65 Euro ausgegeben, lediglich 14% zahlten mehr als 120 Euro. Dabei haben sich nur 1% aller Rumänen auch humanitärer Sachen angenommen. In manchen Fällen bekamen Hilfsbedürftige nur aus dem Ausland Geschenke. Mehr als 20.000 Kinder zwischen 3-13 Jahren, die nordrumänische Kindergärten und Schulen besuchen, bekamen Geschenke aus Deutschland. Hunderte Freiwillige aus In- und Ausland halfen beim Entladen der mit Lebensmitteln und Körperpflegeartikeln gefüllten LKWs. Die Aktion fand in 164 Ortschaften statt.



    In Galatz fand unterdessen zum dritten Mal die humanitäre Aktion Weihnachten der Herzen“ statt. 5000 Personen wurde dabei ein traditionelles Weinachtsessen ausgeteilt, mit Leberwürsten, Sülze, Speck und Geschnetzeltes mit Polenta.



    Auch im Ausland feierten die Rumänen das Weinachtsfest wie es sich gehört, mit den colinde“ (den typischen Adventsliedern) und tausendjährigen Bräuchen. 30 Jugendliche aus dem westrumänischen Drobeta Turnu Severin waren auch in diesem Jahr zum Fest der Weihnachtslieder nach Wien eingeladen. Die Auslandsgemeinschaft aus Madrid traf sich wie jedes Jahr in der orthodoxen Kirche der Heiligen Maria, der ältesten rumänischen Kultstätte in Spanien. Die Sehnsucht nach der Heimat werde durch das gemeinsame Zelebrieren der christlichen Feiertage gelindert, hie‎ß es in den zahlreichen Fernsehinterviews.



    Vielen Auslandsrumänen blieb die Heimreise in diesem Jahr an Weihnachten verwehrt. Einer der Gründe dafür war der plötzliche Wintereinbruch. Nach massiven Schneefällen und niedrigen Temperaturen mussten die Behörden mehrere Nationalstra‎ßen sperren. Es mussten Notma‎ßnahen ergriffen werden, um die Stromversorgung und den Regelbetrieb im Stra‎ßen-, Schienen- und Flussverkehr wieder herzustellen.

  • A la Une de la presse roumaine 10.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 10.12.2014

    La position de l’Eglise orthodoxe roumaine au sein de la société est sous la loupe d’une partie des quotidiens roumains. Les journalistes se penchent sur les enjeux de lélimination ou non de la religion en tant que discipline obligatoire dans le programme des élèves roumains ou encore sur les revenus des hauts prélats.


  • Jean-François Meile (France) – est que les Roumains sont très croyants et très pratiquants?

    Jean-François Meile (France) – est que les Roumains sont très croyants et très pratiquants?

    Selon un sondage de grande envergure, réalisé en 2012 dans 57 pays, par un institut mondial de spécialité, le nombre de personnes se déclarant athées a augmenté de 9% dans le monde depuis la dernière enquête en 2005. Elle a été menée auprès de 51 000 personnes avec la question : « Que vous assistiez ou non à un office religieux, diriez-vous que vous êtes une personne croyante, pas une personne religieuse ou un athée convaincu ? ». Il savère que 59% des personnes se disent religieuses, alors que 23% se décrivent comme non croyantes et 13% comme des athées convaincus. Naturellement il y a dénormes variations dun pays à lautre. Le sondage place les Roumains en sixième position dans le peloton des peuples les plus religieux.



    La première position dans le top des pays les plus religieux revient au Ghana où 96% des sondés se définissent comme tels, suivi de près par le Nigéria, l’Arménie, Fidji, la Macédoine, la Roumanie où 89% des personnes se disent croyantes, l’Irak, le Kenya, le Pérou et le Brésil.



    De l’autre côté, les choses sont assez surprenantes, dirait-on, car la Chine est en tête des pays avec le plus de personnes se définissant comme athées, avec 47% de la population. Ce classement est complété par le Japon, la République tchèque, la France, la Corée du Sud, l’Allemagne, les Pays Bas, l’Autriche, l’Islande, l’Australie et l’Irlande. Apparemment, le sondage n’a pas pris en considération la Grande Bretagne. Selon les réalisateurs de l’enquête, il y a un étroit rapport entre la religion et le niveau de vie. Plus les gens sont pauvres, plus la probabilité qu’ils soient croyants augmente. L’étude a aussi mis en évidence une baisse de la religiosité dans le monde ces dernières années. Le nombre des athées a augmenté, tandis que celui des fidèles a connu une baisse de 9% entre 2005 et 2012. Lune des diminutions les plus importantes dans la proportion de la population qui se considère comme religieuse est observée en Irlande : de 69% en 2005 à 47% en 2012, ce qui place lIrlande à la 43e place sur 57 en ce qui concerne la religiosité. Une anomalie que les enquêteurs ont eux-mêmes relevée concerne la Turquie où ceux qui se disent croyants ne sont que 23% alors que ceux qui se présentent comme non-religieux sont 73%. Plus près de la Roumanie, en République de Moldova, 83%, de la population se définit comme religieuse, un pourcentage inférieur de 6% par rapport à la Roumanie. Pourtant, il convient de mentionner que la religion a gagné du terrain chez nos voisins moldaves, puisque contrairement à la tendance générale, là-bas, le nombre des ceux se disant croyants a augmenté de 78% en 2005 à 83% en 2012.



    En Roumanie, le recensement de 2011 a consigné l’existence de 18 religions et cultes, dont le plus important est, bien sûr, l’orthodoxie, suivi par le catholicisme. Bien que seulement 0,1% des Roumains se déclarent athées, leur nombre est concentré notamment dans deux grandes villes du pays : Bucarest et Cluj, au cœur de la Transylvanie.



    Le fait que les Roumains figurent au XXIe siècle parmi les peuples les plus religieux du monde était, sans doute, l’une des conséquences des cinquante années de communisme durant lesquels la foi a été bannie, les églises démolies et l’athéisme encouragé. Après la chute du régime Ceausescu, les Roumains se sont tournés vers Dieu d’une manière parfois agressive. Même si la Constitution roumaine est celle d’un Etat laïc, l’Eglise orthodoxe s’est fait maintes fois accuser d’ingérence dans la politique et dans la société roumaine. Pas mal de prêtres roumains ont été enquêtés pour avoir reçu des pots-de-vin ou bien pour avoir tenté d’influencer l’électorat en faveur de tel ou tel parti à la veille des élections. En plus, la société civile a accusé à plusieurs reprises les gouvernements qui se sont succédés au pouvoir d’avoir privilégié l’Eglise en tant qu’institution en lui accordant des budgets importants au détriment d’autres secteurs sensibles tels l’Education ou la Santé.



    Le dernier scandale en date à ce sujet concerne les cours de religion orthodoxe dans les écoles roumaines. A la différence de la France où l’apprentissage de la religion est totalement interdit dans les écoles publiques, la Roumanie a introduit depuis plusieurs années des cours de religion. D’ailleurs, la religion était, à côté de la langue et la littérature roumaine, la seule discipline étudiée sans interruption depuis le CP jusqu’à la Terminale.



    Pourtant, selon la loi et la liberté religieuse de l’individu, il suffit d’une demande écrite des parents pour que l’enfant ne suive plus ces cours qui portent sur la foi orthodoxe et non pas sur l’histoire des religions. Même si les parents sont souvent contre l’apprentissage de l’orthodoxie à l’école, nombre d’entre eux préfèrent laisser leurs enfants en classe pour ne pas leur faire payer « la différence ». Ridiculisés souvent par leurs camarades, interrogés par leur professeur, ces enfants finissent par se sentir mal à l’aise dans leur peau. Surtout que faute de salles de classe et de personnel, la plupart des écoles de Roumanie n’ont pas d’alternative à proposer à ces élèves dont la plupart restent en classe et s’occupent d’autre chose.



    Accusée à maintes reprises par des ONGs de vouloir endoctriner la jeune génération, l’Eglise orthodoxe roumaine se défend et affirme que la grande majorité des parents roumains se disent favorables à l’apprentissage de la religion.



    Récemment, la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré à la majorité des voix comme non constitutionnel l’article de la loi de l’Education nationale aux termes duquel c’est à ceux qui ne souhaitent pas faire les cours de religion d’avancer une demande en ce sens et non pas aux autres. Une demande, on l’avance pour faire quelque chose et non pour la refuser, a argumenté la Cour sa décision qui est définitive et obligatoire. Dorénavant, la religion aura un statut facultatif dans les écoles publiques de Roumanie où elle sera enseignée seulement sur demande des parents ou des élèves de plus de 16 ans.



    La Roumanie ne fait pas figure à part sur la carte européenne de l’apprentissage de la religion dans les écoles. C’est plutôt la France qui a adopté une position singulière par son refus catégorique aux cours de religion. Voyons un peu ce qui se passe dans les autres pays européens. La religion figure comme discipline optionnelle dans les écoles italiennes, tandis qu’en Grèce, la religion, bien qu’elle ne constitue pas une matière en soi, est quasi présente. Les enfants commencent les classes par une prière, ils prient avant de prendre le déjeuner à la cantine ou ils apprennent la signification des fêtes religieuses. La religion est obligatoire dans plusieurs länder allemands, mais plus que le rôle de l’Eglise et la vie des Saints, les enfants apprennent surtout à devenir tolérants et à aider leurs proches. Les Pays Bas, l’un des Etats recensant le plus d’athées en Europe, a décidé d’enseigner la religion en tant que science, sous la forme d’une histoire des religions, tandis qu’en Lituanie, les enfants peuvent choisir entre des cours de religion et d’éthique. Une idée avancée en Roumanie aussi par le député écologiste Remus Cernea, mais qui pour l’instant ne s’est pas vu mise en place.



    Enfin, je voudrais ajouter un petit détail intéressant. Bien qu’avec une population se disant religieuse pour la plupart, la Roumanie vient d élire lors du tout récent scrutin présidentiel un chef d’Etat d’origine allemande et de confession protestante.

  • A la une de la presse roumaine – 30.10.2014

    A la une de la presse roumaine – 30.10.2014

    Enquête au siège du Conseil national de l’audiovisuel. La DNA est en train de devenir une marque nationale de la Roumanie. Le salon Indagra a ouvert ses portes à Bucarest et Halloween sème la terreur dans les poches des Roumains qui sont encouragés à la boycotter par les responsables de l’Eglise. Et c’est notamment pour des raisons religieuses que nombre de Roumains refusent les cartes nationales de santé. Détails dans la revue de presse de RRI.



  • A la une de la presse roumaine – 23.10.2014

    A la une de la presse roumaine – 23.10.2014

    Le nom de la joueuse roumaine de tennis Simona Halep figure dans les pages de tous les quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. Les journaux nationaux évoque aussi les défis de la nouvelle commission européenne, celle dirigée par le luxembourgeois Jean-Claude Junker. Finalement, les débats autour de la religion dans les écoles publiques se retrouvent également sous la loupe de la presse écrite de Bucarest.




  • A la une de la presse roumaine 13.10.2014

    A la une de la presse roumaine 13.10.2014

    Aujourd’hui dans la presse : Combien intéressés sont les Roumains par le scrutin présidentiel ? Les typographies impriment affiches électorales au lieu de manuels. Les Roumains reçoivent leurs cartes nationales de santé. La maladie de la langue bleue frappe les éleveurs roumains mais aussi une réserve roumaine de bisons d’Europe. Et finalement 300 mille pèlerins sont attendus ces jours-ci à Iasi.


  • Nachrichten 25.08.2014

    Nachrichten 25.08.2014

    BUKAREST: Rumänien ist solidarisch mit den Entscheidungen der EU und der NATO in der Ukraine-Krise. Das erklärte am Montag der rumänische Ministerpräsident Victor Ponta. Ferner unterstütze Bukarest bedingungslos die Souveränität und territoriale Integrität der ehemaligen Sowjetrepublik. An der Seite der internationalen Gemeinschaft befürworte Rumänien zudem die Sanktionen gegen Moskau und fordere Russland auf, die Unterstützung für die Separatisten im Osten der Ukraine zu unterbinden, so Ponta noch. So könne das Land frei und demokratisch über seine europäische Zukunft als Demokratie entscheiden. Unterdessen will Russland einen weiteren Hilfskonvoi für die Ukraine auf den Weg schicken. Über das Vorhaben sei das Nachbarland bereits informiert worden, sagte Au‎ßenminister Sergej Lawrow am Montag vor Journalisten in Moskau. “Die humanitäre Lage verbessert sich nicht, sondern wird schlimmer.” Eine Vereinbarung über die Hilfslieferung solle in den kommenden Tagen getroffen werden.



    BUKAREST: Das Oberlandesgericht Bukarest hat den bekannten Geschäftsmann George Copos wegen Steuerhinterziehung zu vier Jahren Haft verurteilt. Damit wurde eine Berufung der Anwälte von Copos abgelehnt und das ursprüngliche Urteil vom Januar 2013 bestätigt. Copos, Ex-Minister in der Regierung des Liberalen Calin Popescu Tariceanu und ehemaliger Besitzer des rumänischen Erstligisten Rapid Bukarest, hat den rumänischen Staat um über eine Million Euro an Steuergeldern betrogen. Der Steuerbetrag war infolge mehrerer Geschäfte mit der Staatlichen Lotteriegesellschaft fällig geworden. Copos sa‎ß bereits seit März in Haft, nach seiner Verurteilung in einem weiteren, für Aufsehen erregenden Prozess. Wegen illegaler Fu‎ßballer-Transfers war er, neben weiteren Vereinsvorsitzenden, Gönnern und Spieleragenten, zu 3 Jahren und 8 Monaten Freiheitsentzug verurteilt worden.



    BUKAREST: Der rumänische Senat hat am Montag in einer au‎ßerordentlichen Sitzung den Antrag des Staatspräsidenten in Bezug auf eine Neuuntersuchung des Gesetzentwurfes über die Senkung der Sozialbeiträge der Arbeitgeber um 5% abgelehnt. Am Dienstag wird diese Fassung des Sozialversicherungsgesetzes auch der Abgeordnetenkammer vorgelegt. Präsident Traian Basescu hatte sich zuvor geweigert, das Gesetz in der aktuellen Form abzusegnen. Es würden keine alternativen Finanzquellen für die Deckung der durch die Senkung der Sozialbeiträge entstandenen Lücken im Haushalt angegeben, lautete die Begründung des Staatschefs, der den Entwurf an das Parlament zur Neuuntersuchung zurückschickte. Sollte die Legislative auch ein zweites Mal die unveränderte Fassung des Gesetzes verabschieden, kann sich der Präsident nur noch an das Verfassungsgericht wenden. Die Ma‎ßnahme sollte ab dem 1. Oktober greifen.



    GENF: Die Vereinten Nationen haben “ethnische und religiöse Säuberungen” durch die Dschihadistengruppe Islamischer Staat (IS) im Irak verurteilt. Die UN-Menschenrechtskommissarin Navi Pillay hat am Montag grausame Massaker der Terrorgruppe Islamischer Staat“ (IS) an Tausenden von Andersgläubigen angeprangert und die Bestrafung der Täter gefordert. Neben Massenmorden würden die sunnitischen Extremisten im Irak systematisch Vergewaltigungen begehen, Menschen in die Sklaverei zwingen und Wohngebiete zerstören, erklärte Pillay in Genf. So seien am 10. Juni rund 670 Häftlinge aus dem Badusch-Gefängnis in der Stadt Mossul von der IS-Miliz ermordet worden, nur weil sie nicht der sunnitischen Glaubensrichtung des Islam angehörten. Solche kaltblütigen, systematischen und gezielten Tötungen von Zivilisten wegen ihrer Religionszugehörigkeit dürften Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit darstellen“, sagte sie. Ich fordere die internationale Gemeinschaft auf, die Schuldigen an diesen teuflischen Verbrechen nicht straflos davonkommen zu lassen.“

  • 01.08.2014 (mise à jour)

    01.08.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le président roumain Traian Bàsescu a qualifié vendredi d”inadéquates” les nominations que le premier ministre Victor Ponta a faites pour les fonctions de ministres de la Culture et respectivement du Budget. Le chef de l’Etat a précisé qu’il ne rejetait pas ces propositions – Rozalia Biro de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie pour le fauteuil de la portefeuille de la Culture et, respectivement, Claudiu Manta, représentant du Parti Social Démocrate, pour le Budget – mais que jusqu’au début de la semaine prochaine il laissait le temps au premier ministre Ponta pour réfléchir à dautres nominations. A son tour, le premier ministre a déclaré qu’il n’avancera pas de nouvelles propositions au cas où le président Bàsescu ne rejette pas les propositions déjà avancées.



    Nomination — Le premier ministre roumain, Victor Ponta a proposé Dacian Ciolos pour un nouveau mandat de commissaire européen à l’agriculture. Le chef du cabinet de Bucarest a envoyé une lettre en ce sens à Jean-Claude Juncker, le président de la prochaine Commission européenne. La proposition de l’exécutif de Bucarest bénéficie également de l’appui du président roumain Traian Basescu. A 45 ans, Dacian Ciolos est depuis février 2010 le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural. En Roumanie il a été ministre de l’agriculture entre 2007 et 2008. Dacian Ciolos est l’initiateur de la réforme de la Politique Agricole Commune. Le budget de l’agriculture comte pour 40% de tout le budget européen, à savoir 363 milliards d’euros. Pour le prochain exercice budgétaire pluriannuel 2014 — 2020, la Roumanie recevra quelque 19 milliards d’euros.



    Religion — L’ambassade des Etats-Unis à Bucarest a rendu public son rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013. Le document note que même si la Constitution et d’autres loi protégent la liberté religieuse et que le gouvernement la respecte généralement, les autorités locales ne réussissent toujours pas à répondre aux plaintes de discrimination des groupes religieuses minoritaires. Le rapport souligne aussi le manque de progrès enregistré dans la restitution des églises de rite grec-catholique transférées par le régime communiste à l’Eglise Orthodoxe Roumaine en 1948. Le rapport mentionne aussi le fait que le financement public des cultes religieux est déterminé d’un côté par le nombre d’adeptes de chaque culte religieux rapporté au recensement et de l’autre par « les besoins réels du culte en question ». En effet, l’Eglise Orthodoxe Roumaine est le principal bénéficiaire de ces fonds, lit-on dans le rapport sur la liberté religieuse en Roumanie en 2013, réalisé par l’Ambassade américaine à Bucarest.



    Intempéries — 14 départements du sud et du sud-ouest de la Roumanie ont été placés jusqu’à ce soir sous des alertes orange et jaune aux inondations. Ces régions feront ensuite l’objet une alerte rouge, valable jusqu’à demain. Plus de 120 localités de cette région ont été gravement touchées par les intempéries des derniers jours. Trois personnes ont perdu la vie, une a été portée disparue et plus d’un millier ont été évacuées. Plus de 17 mille hectares de terrain agricole ont été submergés par les eaux.



    Ebola – Un sommet régional consacré à l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 700 morts en Afrique de l’Ouest se tient ce vendredi à Conakry en présence des chefs d’Etat de Guinée, Liberia, Sierra Leone et Côte d’Ivoire. Un plan de 100 millions de dollars a été lancé aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé et les pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le virus afin de lutter contre cette épidémie. Ce plan vise notamment à déployer plusieurs centaines de travailleurs humanitaires supplémentaires pour renforcer les quelques centaines déjà sur le terrain, dont 120 employés de l’OMS. Devant l’aggravation de la situation, des mesures de précautions se multiplient en Afrique et ailleurs dans le monde. Le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest recommande aux citoyens roumains d’éviter de voyager autant que possible dans les Etats d’Afrique de l’Ouest. Les experts roumains estiment que le virus ne représente pas un danger pour la Roumanie mais que toute épidémie dans le monde doit mettre les autorités en alerte.



    Tennis — La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep occupera la deuxième position du classement mondial WTA. En effet, la chinoise Na Li, actuellement 2e au classement WTA, a annoncé qu’elle ne participerait pas aux prochaines tournées déroulées sur le continent nord-américain en raison d’une blessure. Na Li ne défendra plus ses points accumulés en 2013 et sera dépassée dans la hiérarchie mondiale par Simona Halep, 3e WTA à présent. La première joueuse de tennis au monde est l’américaine Serena Williams. L’ascension de Simona Halep, 22 ans, a commencé en mai dernier, lorsqu’elle occupait la 64e position mondiale et n’avait remporté aucun titre WTA. Entre temps, Simona Halep a remporté sept compétitions WTA et disputé cette année les finales des tournois de Madrid et de Roland Garros, face à la Russe Maria Sharapova.



    Foot — Dans les préliminaires de la Ligue Europe, le club roumain de foot qui a remporté la Coupe de Roumanie Astra Giurgiu, a battu ce jeudi à domicile les Tchéques de Slovan Liberec sur le score de 3 buts à 0. Pour sa part Petrolul Ploiesti a fait match nul (0 partout) contre Viktoria Plezen, également de la République Tchèque. La troisième équipe roumaine présente dans la Ligue Europa, le CFR Cluj a perdu en Biélorussie le match contre le Dinamo Minsk (1 but à 0). Les matchs retour décisifs pour la qualification dans la phase des groupes sont prévus pour la semaine prochaine.

  • Controverses au sujet des cours de religion dans les écoles roumaines

    Controverses au sujet des cours de religion dans les écoles roumaines

    Enseignée du CP à la terminale, la religion en tant que discipline scolaire a été fortement contestée par une partie des parents et de la société civile, invoquant la liberté religieuse. Par conséquent, de nombreux élèves roumains ne fréquentent pas les classes de religion, une décision motivée par leurs parents soit par lappartenance à une autre religion que celle majoritaire en Roumanie, orthodoxe, soit par le fait dêtre athées, soit parce quils estiment que certaines leçons proposées dans le manuel de religion sont nuisibles aux enfants.



    Cette pratique est très répandue dans les écoles roumaines, et ce depuis 1989, mais quen dit la loi? LAssociation Séculière Humaniste (ASHR) a lancé une campagne dinformation censée éclaircir les différents aspects controversés de lenseignement de la religion. Oui, la loi permet aux parents de retirer leurs enfants des classes de religion. Mais que font ces élèves pendant que leurs collègues sont en classe? Peuvent-ils opter pour des cours alternatifs? Ont-ils du moins une salle de classe libre pour y rester? Sont-ils surveillés par un prof? Autant de questions que les membres de lAssociation Séculière Humaniste ont posées aux parents et aux enseignants.



    Monica Beliţoiu, directrice exécutive de lassociation, commente les réponses recueillies: « Nombre de parents ne connaissent pas la loi et sont surpris dapprendre quils peuvent renoncer aux classes de religion. En général, ceux qui prennent cette décision appartiennent à une autre religion ou ne sont pas daccord avec les sujets discutés en classe. A chaque rentrée nous avons organisé des campagnes dinformation sur le cadre légal de cette option. Certains enseignants et parents sont daccord avec nous, dautres estiment que cest nous qui navons pas compris la loi. En plus, il y a des proviseurs qui ne peuvent pas permettre aux élèves de renoncer aux classes de religion car ils ne disposent pas de salles libres. Par conséquent, ces enfants restent dans leur salle de classe même sils ne suivent pas le cours de religion. Dans dautres cas, les élèves en question se rendent à la bibliothèque ou à lécole après lécole ».



    En même temps, les profs et les représentants des inspections scolaires reconnaissent le droit des parents et des enfants de ne pas participer aux cours de religion, bien quaux termes de la loi roumaine de lenseignement, cette discipline ne soit pas optionnelle.



    Mihaela Ghiţiu enseigne la religion au lycée Ion Neculce de Bucarest: « La religion fait partie des disciplines obligatoires. Pourtant, certains profitent du fait que lon a permis aux élèves dautre confession de ne pas participer à ces classes. Ils peuvent étudier leur propre religion, là où cest possible. Et il existe en fait des curricula spécifiques à chaque culte, avisés par le ministère de lEducation. Certes, les parents qui ne souhaitent pas que leur enfant suive un cours de religion ont la liberté dy renoncer, invoquant la liberté religieuse, car la loi de lenseignement est en accord avec la Constitution de la Roumanie. Cela n’a pas d’incidence sur leur moyenne semestrielle ».



    Par exemple, les élèves catholiques ou musulmans peuvent ne pas fréquenter les classes de religion si le culte enseigné dans leur école est orthodoxe. Sils ne peuvent pas aller ailleurs ou suivre un autre cours, ils restent dans leur salle de classe sans participer aux débats.



    Mihaela Ghiţiu: « Jai un élève musulman dans ma classe. Rien ne lempêche de nous parler de sa religion au moment où nous nous penchons sur ce sujet. Il na pas renoncé au cours même sil étudie ailleurs sa propre religion étant noté par un autre prof ».



    Mais cest justement pour éviter ce type de situations que lAssociation Séculière Humaniste propose que la classe de religion soit tenue au début ou à la fin de la journée. Ainsi, les enfants qui ne suivent pas le cours peuvent arriver plus tard à lécole ou rentrer plus tôt chez eux et ils ne doivent plus être surveillés.




    Une idée soutenue par les familles, selon Mihaela Gună, présidente de la Fédération des Associations des parents d’élèves : « Je pense que cest correct, parce que souvent les parents ne retirent pas leurs enfants des classes de religion uniquement parce quils restent seuls pendant une heure. Par ailleurs, cest plus normal davoir un emploi du temps qui leur permette de suivre un cours optionnel ».



    A la place d’un cours optionnel, l’ASHR propose qu’en tant que discipline, la religion soit remplacée par l’histoire des religions, pour familiariser, justement, les élèves avec la diversité des croyances.




    Mihaela Gună soutient cette initiative, estimant que de cette façon on éviterait d’enseigner aux enfants des aspects pouvant les choquer à leur âge : « A mon avis, ce serait beaucoup plus intéressant pour les enfants de leur faire connaître l’histoire des religions, par exemple, au lieu de leur présenter les rituels entourant la mort ou de les obliger à se rendre à l’église. J’aimerais qu’on leur offre la possibilité d’apprendre davantage de choses sur la religion, au lieu de privilégier les dogmes. Beaucoup d’enfants ont peur que Dieu va les punir s’ils ne font pas ou ne disent pas certaines choses. Or, à mon avis, la religion doit être envisagée d’une tout autre manière ».



    Tout en soulignant le fait que des éléments d’histoire des religions sont enseignés aussi bien pendant le cours d’histoire générale que pendant celui de religion, le professeur Mihaela Ghiţiu précise : « La religion propose des valeurs et développe des vertus, elle oriente les enfants vers la communion avec leurs semblables. Par ailleurs, il est impossible d’aborder les vertus, sans parler des péchés qui leur sont opposés. L’ASHR estime qu’il ne faut pas parler de punitions, de l’enfer ou de la mort. La mort, on doit la bannir de la société, on ne doit pas savoir qu’elle n’existe. Pourtant, dans les familles traditionnelles, lorsque les grands-parents étaient sur le point de trépasser, on emmenait les enfants auprès d’eux pour qu’ils leur demandent pardon. C’est quelque chose qui fait partie du cours naturel de l’existence. Les parents peuvent parler de manière très délicate à leurs enfants de ces aspects auxquels, de toute façon, ils seront confrontés, tôt ou tard, dans la famille ».



    Quelles que soient les raisons pour ou contre l’enseignement de la religion dans le système laïc et public d’éducation, le débat gagne en ampleur. La preuve : une récente initiative parlementaire visant à remplacer le cours de religion par un cours d’éthique et de culture civique. (trad. : Valentina Beleavski, Dominique)

  • Cérémonies humanistes

    Cérémonies humanistes


    Exemptes de leur composante religieuse habituelle et officiées par un célébrant ayant suivi une formation spéciale, ces cérémonies marquent des moments importants de notre vie, tels — pour l’instant — le mariage ou la naissance d’un enfant.



    Monica Beliţoiu est la porte-parole de l’Association séculière humaniste de Roumanie, qui organise ces cérémonies. L’idée de créer un tel service lui est venue en 2012, lors de la célébration de son mariage. « Mon mari et moi n’avons pas voulu nous marier à l’église. Nous souhaitions une cérémonie en plein air, où nous puissions échanger des serments devant nos parents et nos amis. La cérémonie s’est déroulée dans un cercle restreint de personnes, au bord d’un lac et elle a été officiée par un ami, car, à ce moment-là, il n’y avait pas encore un service spécialisé en Roumanie et donc nous ne savions pas à qui nous pouvions nous adresser. Faire venir un célébrant de l’étranger aurait coûté trop cher et la cérémonie n’aurait pas pu se dérouler en roumain. Nous avons choisi un ami qui sait parler en public et nous l’avons prié de s’en charger. Nous lui avons dit ce que nous souhaitions, il a écrit un discours où il a raconté notre histoire d’amour, telle qu’il la connaissait, il a parlé de nous et dit pourquoi il avait accepté d’officier la cérémonie de notre mariage. Ensuite, mon mari et moi, nous avons échangé des serments et nos alliances. Notre ami nous a félicité et invité les autres à en faire autant. Nous nous étions déjà mariés à la mairie, quelques mois avant, pourtant, un mariage civil, qui ne dure que quelques minutes, n’est pas une vraie cérémonie. Pour nous, c’était un moment important et nous voulions le marquer d’une autre manière. La cérémonie a plu à tout le monde et nos mères ont pleuré d’émotion. Nos grands-parents ont toutefois été d’avis que nous devrions nous marier à l’église aussi, ne serait-ce que pour nous mettre à l’abri des mauvaises langues. Pourtant, ceux qui ont fait connaître leur opinion sur la cérémonie, ont dit du bien de nous. Nos amis ont été enchantés. Certains d’entre eux se marieront cette année et ils ont auront, eux aussi, une cérémonie humaniste. »



    Est-ce là, en fait, une nouvelle forme de religion ? Monica Beliţoiu estime qu’il s’agit plutôt d’une nouvelle attitude envers la vie. « Les principes humanistes sont des principes de tolérence, de bonne entente, de coopération, de non-discrimination, d’égalité entre les êtres humains et devant la loi. Je considère que nous n’avons qu’une vie et que nous sommes responsables de tout ce que nous faisons ; si nous commettons une erreur, c’est nous qui en sommes responsables et pas le destin et si nous réussissions, c’est notre mérite et celui des personnes qui nous ont aidé. Nous ne ressentons pas le besoin d’appartenir à une religion. En échange, nous respectons celle des autres. Nous nous rendons chez nos parents pour les fêtes et nous les célébrons ensemble, mais c’est tout. »



    Puisque les personnes invitées à leurs noces ont été enchantées et qu’il y avait des demandes et un intérêt pour ce type de cérémonies, Monica et ses collègues de l’Association ASUR ont tenté d’esquisser une offre à l’intention des personnes intéressées.



    Assistés par les vétérans des cérémonies humanistes, en octobre 2012, ils ont mis au point un stage de formation des célébrants, qui sont à présent déjà aptes à répondre aux exigences de tout couple non-conformiste. Rêvez-vous de noces thématiques, de noces où les invités soient des personnages littéraires ou de cinéma ? Ou peut-être aimeriez-vous souhaiter à votre bébé la bienvenue au monde d’une façon plus originale ? A présent c’est possible. Donnez libre cours à votre fantaisie, les professionnels des cérémonies humanistes feront le reste — dans les limites de la laïcité. « Nous ne faisons rien qui soit de nature religieuse, nous n’offrons pas une réplique des cérémonies pratiquées par les différentes religions, nous ne lisons pas de passages des livres saints, nous n’organisons pas de cérémonies pareilles à celles de Las Vegas. Nous organisons des cérémonies pour les couples sérieux, qui souhaitent rester ensemble et bénéficier d’une telle cérémonie non pas pour apporter plus d’amusement à leurs noces, mais pour célébrer leur amour — si je puis dire. On a besoin de partager avec les êtres chers les moments importants de sa vie, on a besoin de dire aux siens et aux amis : voilà, je me suis mariée et c’est lui l’homme que j’aime et avec lequel je souhaite passer le reste de ma vie et je lui promets et je vous promets de nous respecter et de nous entendre. On a besoin de dire : « C’est mon enfant, je suis fier ou fière de lui, je vais l’aider et l’aimer toujours. » On a besoin de marquer ces moments. A mon avis, l’idée de cérémonie ne doit pas être strictement liée à un vécu de nature religieuse ; il s’agit de sentiments humains, que tout le monde éprouve — que l’on croie ou non à une divinité. »



    Les couples mixtes qui ont besoin de cérémonies en roumain, mais aussi en anglais, semblent très attirés par l’offre de l’Association ASUR. Depuis le début de l’année, 8 couples ont déjà choisi un célébrant pour leur mariage, qui aura lieu en 2014 ou même en 2015. 10 autres couples hésitent encore entre les 3 célébrants de l’Association. Les deux premiers mariages auront lieu le 31 mai à Bucarest. Avant la cérémonie, les mariés rencontreront le célébrant, lui raconteront leur histoire d’amour, lui diront ce qui les a uni et lui offriront les informations dont il a besoin pour écrire son discours. Après la cérémonie, les mariés signeront un certificat avec un stylo qui leur sera offert en souvenir.



    Les cérémonies humanistes sont purement symboliques, le certificat n’a pas de valeur légale, il leur rappellera le jour heureux de leur mariage.



    Les réactions de l’Eglise ne se sont pas fait attendre. « Peu de temps après l’annonce concernant la création de ces services, les prêtres ont affirmé que ces cérémonies n’étaient pas bénies par la grâce divine et qu’elles n’étaient pas reconnues par l’église. Je ne saurais dire si ma définition de la grâce divine correspond à celle de l’Eglise. Pourtant, ce que nous faisons découle plutôt du désir d’offrir aux gens les moments dont ils ont rêvé pour marquer un événement important de leur vie. » (Trad. : Dominique)