Tag: rentrée

  • A la Une de la presse roumaine 12.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.09.2016

    Il y a de ces jours quand on peut deviner sans difficulté LE sujet de presse, traité part toutes les rédactions sans exception. Ce lundi, 12 septembre, est un de ces jours. Et pour cause : ce lundi, c’est la rentrée scolaire en Roumanie.



  • 11.09.2016 (mise à jour)

    11.09.2016 (mise à jour)

    Attaques — Les Etats-Unis commémorent dimanche les 15 ans écoulés depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001. A cette occasion, le ministre roumain des Affaires étrangères a adressé un message à son homologue américain, John Kerry. Il y réaffirme « la solidarité des Roumains avec les victimes des attentats et leurs familles ainsi qu’avec tous les Etasuniens qui ont été affectés, de quelle manière que ce soit, par les événements tragiques d’il y a 15 ans », peut-on lire dans la lettre du chef de la diplomatie roumaine.



    Visite — Ces lundi et mardi, le président français, François Hollande, fait une visite officielle en Roumanie. Il sera accompagné par une délégation formée de ministres, d’hommes d’affaires et de parlementaires français. François Hollande doit notamment rencontrer à Bucarest son homologue roumain, Klaus Iohannis. Ils doivent évoquer en priorité l’avenir de la construction européenne, sujet central du prochain sommet de l’UE qui se tiendra à Bratislava, le 16 septembre. Par ailleurs, François Hollande participera, aux côtés du premier ministre roumain, Dacian Cioloş, à l’inauguration de l’usine d’hélicoptères Airbus à Ghimbav, près de Brasov, au centre de la Roumanie. Il s’agit d’un investissement se montant à 40 de millions d’euros, longuement préparé par les deux pays. Le premier hélicoptère civil devrait sortir des chaînes d’assemblage en 2017, tandis que le premier hélicoptère militaire sera fabriqué en 2018. Rappelons-le, c’est en France que Klaus Iohannis a effectué, en février 2015, sa première visite officielle à l’étranger juste après avoir été élu président de la Roumanie.



    Rentrée — Plus de 3 millions d’enfants et d’adolescents sont attendus lundi dans les établissements scolaires préuniversitaires, à l’occasion de la rentrée 2016. Cette année scolaire est partagée en deux semestres, soit 35 semaines d’apprentissage au total. La nouveauté de cette rentrée est le tout frais Statut de l’élève, comportant des droits et des obligations. Les droits sont notamment impartis en cinq catégories — éducation, association, libre expression, droits sociaux et récompenses. Dans le même temps, le ministère de l’Education a décidé de diminuer de 25 à 20% le poids de la moyenne des notes obtenues au collège dans le processus d’admission au lycée. Les autorités ont également simplifié cette procédure d’admission au lycée qui devra se dérouler en une seule étape, par rapport à trois actuellement.



    Régate — Coup d’envoi de la régate des grands voiliers, dont le point de départ est Constanta, le plus important port roumain à la Mer Noire. 13 bateaux venus de 6 pays sont inscrits dans cette course qui les conduira premièrement à Novorossiysk, en Russie, où l’arrivée est prévue pour le 15 septembre. Ensuite, les voiliers se rendront à Sotchi et retourneront à Varna, en Bulgarie, où la compétition doit se terminer le 1er octobre. Les navires doivent se déplacer uniquement par la force du vent. L’utilisation des moteurs n’est permise qu’en cas d’urgence, si la sécurité des bateaux est menacée.



    Météo — Temps très chaud pour cette période de l’année, en Roumanie, avec des maximales de l’air allant de 25 à 32 degrés. Quelques pluies sont pourtant attendues sur le sud-ouest du territoire. A Bucarest, nous avons 27 degrés.

  • Rentrée universitaire

    Rentrée universitaire

    Ce que l’on recherche et ce que l’on demande sur la marché du travail est devenu leur principale préoccupation. Aussi, le choix d’une profession et d’un domaine d’étude est-il beaucoup influencé par les exigences du marché. Les jeunes ne sont d’ailleurs pas les seuls à en tenir compte, les universités s’y adaptent, elles aussi, pourtant à un rythme plus lent. Quel est, en fait, le rapport entre le système universitaire et le marché de l’emploi ?

    Au micro Gabriela Jitaru, coordinatrice des projets de l’Unité exécutive pour le financement de l’enseignement supérieur, de la Recherche, du Développement et de l’Innovation. : « On pourrait dire que ce rapport n’est pas direct – pas nécessairement, vu que le système d’éducation doit préparer non seulement des diplômés qui puissent s’intégrer sur le marché du travail. Il doit également préparer les jeunes pour la société et pour le développement personnel. Ce lien entre l’université et le marché doit être étroit pour ce qui est du programme universitaire, mais en même temps une certaine flexibilité est nécessaire, car, de nos jours, le marché du travail évolue très rapidement. Au niveau de l’enseignement supérieur, sur le marché de l’éducation – si on peut l’appeler ainsi – les changements sont moins rapides. L’Unité exécutive pour le financement de l’Enseignement supérieur, de la recherche, du développement et de l’innovation a tenté quelques analyses et études nationales sur l’insertion de plusieurs générations de diplômés sur le marché de l’emploi. Cinq années après la fin de leurs études, les diplômés estiment que leur spécialisation répond aux tâches de leur emploi en proportion de 78%. Pour ceux qui répondent une année après la fin de la faculté, la proportion tombe à 70%. C’est que pendant ce laps de temps de 5 ans, ils se sont fait une image plus claire des compétences qu’ils ont utilisées dans la pratique de leur profession.»

    Dans le cadre de cette adaptation de l’éducation aux exigences du marché, on parle d’un modèle social d’emploi. Gabriela Jitaru explique : « Si l’on devait définir le modèle social d’un emploi, celui-ci devrait être sans frontières du point de vue de l’endroit où il est pratiqué et beaucoup plus flexible du point de vue des compétences. Le modèle d’un emploi actuel offre à beaucoup de diplômés, qui ne se sont pas préparés pour le domaine propre à cet emploi, la possibilité d’être embauchés, parce qu’ils ont acquis les compétences nécessaires. Une partie des résultats de cette étude montre qu’en fait, le marché du travail n’offre pas d’emplois correspondant au niveau de formation des étudiants. Les diplômés participants à ces recherches ont affirmé que 30% des jeunes ayant terminé leurs études ont un niveau de formation supérieur à celui exigé par leur emploi. »

    Le marché de l’emploi est-il plus conservateur? Gabriela Jitaru. : « Le marché du travail n’est pas nécessairement rigide, il est plutôt dynamique. Parfois, ses exigences sont très spécifiques et les spécialistes de l’éducation ne considèrent pas qu’elles doivent faire l’objet d’un programme d’étude, vu que l’expérience acquise sur le lieu de travail est tout aussi importante que les compétences générales. Les recherches prouvent que cette crise a déterminé une augmentation de la période de quête du premier emploi dans le cas des jeunes qui ont fini leurs études en 2009-2010. Cette période a doublé par rapport à 2005-2006.

    La Commission européenne tâche d’aider les jeunes à la recherche d’un emploi. Le programme « Garantie pour la jeunesse » est une telle initiative, pourtant ce programme ne s’adapte pas assez vite aux changements survenus sur le marché de l’emploi. Gabriela Jitaru : « Je ne pense pas qu’il existe beaucoup d’adaptations de ce programme, mis en page par la Commission européenne. Celui-ci vise les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Ce programme a toutes les chances de produire un impact et donner des résultats, car il offre un soutien à l’employeur qui embauche des jeunes ayant achevé leur formation professionnelle.

    La nouveauté et le changement devanceront toujours les institutions – l’université, touchée, elle aussi, par l’inertie institutionnelle. A chaque nouveau commencement, l’édification d’une carrière par des études universitaires doit relever de nouveaux défis. (Aut.: Steliu Lambru; Trad. : Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 02.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 02.10.2015

    Le scandale Volkswagen se poursuit avec de nouvelles réactions et déclarations des responsables roumains. La crise des réfugiés ne passe pas inaperçue ce vendredi non plus. Le premier ministre Victor Ponta discute aujourd’hui avec les représentants des ONGs sur l’accueil des réfugiés en Roumanie. Enfin, quelques mots sur le profil psychologie des Roumains.



  • Une nouvelle année universitaire commence

    Une nouvelle année universitaire commence

    Commencement, en Roumanie, d’une nouvelle année universitaire, avec les mêmes problèmes que les années précédentes. Chaque année, il y a trop peu de places dans les campus, même si le nombre d’étudiants baisse. Ceux qui arrivent à se faire attribuer une place dans une chambre de trois à cinq lits paient un prix assez élevé pour l’hébergement, et sont aussi tenus de couvrir leurs dépenses en charges communes, sans oublier la nourriture. Les campus d’Etat sont pourtant les variantes les moins coûteuses, quatre fois moins chers que les campus privés, où les tarifs dépassent souvent l’équivalent de 110 euros par mois.

    Dans ce contexte, tant les parents que les jeunes attirent l’attention qu’un des problèmes les plus sérieux, c’est celui des bourses quasiment symboliques. L’Alliance nationale des organisations étudiantes de Roumanie tire la sonnette d’alarme au sujet des problèmes les plus importants auxquels se confronte l’enseignement supérieur de Roumanie: la corruption et le sous-financement. Les étudiants souhaitent apprendre dans des universités propres, où la corruption ne trouve pas sa place et où le plagiat et les pots-de-vin ne soient pas tolérés, lit-on dans un communiqué de l’Alliance. Ils exigent aussi que les bourses couvrent les frais mensuels d’hébergement et de nourriture, que les campus assurent du logement pour tous ceux qui le demandent, et que des réductions de tarifs pour le transport soient mises en place pour tous les étudiants.

    Cette année, ce sont les 11 facultés de l’Académie d’études économiques de Bucarest qui ont enregistré la concurrence la plus acerbe à l’entrée. 3000 places financées par le budget étatique et 2600 places payantes ont été proposées. Pour l’année universitaire qui commence ce 1er octobre, les 19 facultés de l’Université de Bucarest ont mis à la disposition des candidats 4450 places financées par le budget de l’Etat et 4000 taxées. A son tour, l’Université polytechnique attend 5000 étudiants dans ses 15 facultés.

    Une première cette année : les étudiants de Cluj (centre-nord), Timişoara (ouest), Iaşi (nord-est) et Bucarest ont la possibilité d’étudier, pendant un semestre ou un an, dans l’un de ces 4 centres universitaires, dans un projet d’échange d’expérience. Le logement et la restauration pour ceux qui font choix de ce programme sont assurés par les établissements d’enseignement. D’autre part, le gouvernement de Bucarest a approuvé, par décret d’urgence, le maintien dans le système pour encore une année, des universitaires sans doctorat, pour ne pas approfondir la crise des personnels enseignants dans les universités roumaines. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • RRI en français – la nouvelle grille 2015-2016

    RRI en français – la nouvelle grille 2015-2016

    En ce début de semaine, cest la rentrée scolaire en Roumanie, mais aussi la rentrée radiophonique, à Bucarest. Toutes les chaînes du bouquet Radio Roumanie proposent, à compter de ce lundi, de nouvelles grilles de programmes. Quels nouveaux contenus, quelle disposition des rubriques, quelle musique? Explications avec Ileana Taroi, coordinatrice des émissions en français de Radio Roumanie Internationale.





    Afin daméliorer notre activité, nous attendons vos remarques et commentaires à propos de cette nouvelle grille qui restera à lantenne jusuquà lautomne 2016.

  • 14.09.2015

    14.09.2015

    Réfugiés – Réunion à Bruxelles des ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’UE. Ils doivent négocier la mesure intra-communautaire de solidarité visant la mise en place de quotas obligatoires d’accueil de réfugiés par tous les Etats membres. L’afflux de migrants crée déjà des problèmes en Allemagne qui a annoncé la suspension provisoire de la libre circulation au sein de l’espace Schengen. Dans la foulée, la République Tchèque a également mis en place une mesure similaire. C’est Gabriel Oprea, vice-premier ministre roumain en charge de la sécurité nationale, qui représente la Roumanie à cette réunion. Il réaffirmera la disponibilité de Bucarest de recevoir les 1785 migrants prévu initialement, un nombre qui correspond à ses capacités actuelles d’accueil. Le responsable roumain votera également contre les quotas obligatoires proposées par la Commission européenne, en vertu desquelles la Roumanie devrait recevoir plus de 6300 personnes. Notons que 10 Etats de l’UE s’opposent actuellement au plan de la Commission.

    Rentrée – C’est la rentrée scolaire en Roumanie. Aux plus de 3 millions d’élèves qui commencent les cours ce lundi, le président roumain, Klaus Iohannis, a souhaité un parcours qui les mène au plus près de leurs espoirs professionnels et intellectuels. Il s’exprimait à Târgovişte, ville du sud de la Roumanie, aux cérémonies marquant le début de l’année scolaire 2015-2016. L’éducation fait actuellement l’objet d’un débat national, a rappelé le chef de l’Etat appelant les décideurs du secteur à mieux cibler leurs démarches sur les besoins des élèves. La corrélation entre l’éducation d’une part, les besoins du marché du travail et les réalités sociales, de l’autre, est capitale, a encore précisé Klaus Iohannis qui était lui-même enseignant, avant d’être élu à la tête de l’Etat.

    Protestations – Les organisateurs des protestations anti-gouvernementales de la République de Moldova ont lancé un appel à la désobéissance civile et au déclenchement d’une grève générale. Les protestataires ont également adopté une résolution qui demande la formation d’une nouvelle formation politique mais aussi d’un nouveau gouvernement dit de la confiance populaire, qui remplace l’actuel exécutif. Des échauffourées sont survenues entre les différents groupes de manifestants, après un incident lors duquel plusieurs jeunes gens qui estimaient que l’union avec la Roumanie était la seule solution pour dépasser l’actuelle crise de la Moldavie ex-soviétique ont été brusqués est écartés des protestations.

    Festival – Ce lundi, c’est le tour de la Philharmonie George Enescu de Bucarest de monter sur la scène du Festival dédié au grand musicien roumain. Ce sera dans le cadre de la section Grands orchestres du monde, tandis que du côté des concerts de musique de chambre, nous allons retrouver l’ensemble européen de musique classique Les dissonances. Dimanche soir, un opéra des plus difficiles Elektra de Richard Strauss a rempli d’un bout à l’autre la grande Salle du Palais de Bucarest. La Chorale académique de Radio Roumanie, dirigée par Dan Mihai Goia, a rejoint, pour l’occasion, l’orchestre d’Etat de Bavière, sous la direction de Sebastian Weigle.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, est en visite au Turkmenistan, où il doit notamment rencontrer son homologue Rachid Meredov. Ler ministre roumain sera également reçu par le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow. Les pourparlers seront ciblés sur les relations économiques bilatérales, en matière d’énergie et des transports surtout. Cette visite survient alors que Bucarest tente de multiplier ses démarches diplomatiques pour renforcer sa présence dans le voisinage oriental de l’UE ainsi qu’en Asie centrale.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep reste et renforce sa position de numéro 2 mondiale parmi les joueuses professionnelles de tennis, rendu public par l’Association mondiale spécialisée suite aux résultats de l’US Open, dernier Grand Chelem de l’année. Simona Halep y est arrivée jusqu’en demi-finales. Le classement reste dominé par l’Américaine Serena Williams, tandis que la 3e marche du podium revient à la Russe Maria Charapova, absente du tournoi new-yorkais. Celle qui a surpris avec sa victoire à l’US Open, l’Italienne Flavia Penneta, monte, elle, à la 8e place. Nous retrouvons également quatre autres roumaines dans ce classement – Irina Begu (30 WTA), Monica Niculescu (39 WTA), Alexandra Dulgheru (52 WTA) et Andreea Mitu (79 WTA).

  • Nouvelle rentrée scolaire

    Nouvelle rentrée scolaire

    Plus de 3 millions d’élèves ont pris d’assaut maternelles, écoles, gymnases et lycées de Roumanie, car ce lundi c’était la rentrée. C’est le moment de passer en revue les bons et les mauvais côtés de l’enseignement roumain. Ainsi, y a-t-il des établissements scolaires, fraîchement remis à neuf, qui attendent les élèves dans un nouveau décor, depuis les murs peints jusqu’au mobilier neuf.

    Au pôle opposé, on retrouve des écoles oubliées du monde, où les élèves trop nombreux s’entassent dans des salles de classe qui n’ont plus été rénovées depuis une décennie. Enfin, certaines autres n’ont pas reçu l’avis de fonctionnement de la part des autorités sanitaires, puisque les conditions qu’elles offrent ne correspondent pas aux exigences du troisième millénaire ou à cause du manque de personnel médical. Ces postes sont restés vacants, car les médecins et les infirmières, visiblement désintéressés, qui auraient dû les occuper ne se sont pas présentés au concours d’embauche. Une école sur cinq, notamment en milieu rural, manque donc de cet avis sanitaire pour l’année scolaire 2015-2016.

    Le ministre roumain de l’Education, Sorin Câmpeanu, a répondu, lors d’une interview qu’il a donnée à une chaîne de télévision, à la question de savoir quelle est la note qu’il accorderait aux préparatifs en vue de la rentrée 2015. Sur une échelle de 1 à 10, ce serait un 8 ou un 9. Lors d’une visioconférence avec toutes les inspections scolaires du pays, nous avons passé en revue tous les aspects, depuis l’infrastructure et les manuels jusqu’aux personnels enseignants. C’est donc sur la base de cette analyse que j’accorde ce qualificatif.

    C’est aux élèves maintenant de se pencher sur l’étude, durant les 175 jours que dureront les deux semestres de l’année scolaire. Selon des changements récents opérés par le ministère de l’Education en ce qui concerne le calendrier des cours, les vacances d’hiver seront plus longues que jusqu’ici. Elles s’étaleront sur trois semaines, au lieu de deux, du 19 décembre au 10 janvier. En échange, les grandes vacances commenceront plus tard, soit le 24 juin. Peu avant cette rentrée, le gouvernement de Bucarest a décidé de rembourser dans la limite de 55 lei (soit l’équivalent de 12 euros) les frais d’acquisition de livres scolaires par les quelque 362.000 lycéens des classes terminales.

    D’autres nouveautés ont trait à l’organisation et au déroulement des concours nationaux d’admission au lycée. Après de bonnes années d’attente, les enseignants espèrent que le gouvernement leur accordera enfin une majoration salariale, sinon ils envisagent de protester.

  • A la une de la presse roumaine – 14.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.09.2015

    La crise des réfugiés fait toujours la une de la presse roumaine, qui décortique et commente aussi les réactions des hommes politiques roumains. Et les critiques abondent dans la presse écrite qui cherche la lucidité. Par ailleurs, les quotidiens roumains se penchent aussi sur la rentrée scolaire 2015, première journée d’école pour la génération d’enfants de la crise.



  • 01.10.2014

    01.10.2014

    Charges – Les charges patronales pour la sécurité sociale baissent de 5%, à partir daujourdhui, en Roumanie. Toutefois, certains investisseurs craignent que cet allègement ne soit compensé par une majoration ultérieure dautres taxes et impôts. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, assure toutefois que le budget du pays peut amortir limpact de cette mesure. Il estime également que la diminution des charges patronales encouragera le milieu daffaires et stimulera la création demploi. Et toujours à partir de ce mardi, une trentaine de milliers de retraités et une douzaine de milliers de mères de famille bénéficient de lannulation de lobligation de rembourser les sommes touchées suite à un éventuel calcul erroné de leurs droits financiers.



    Commissaire – Leurodéputée sociale-démocrate roumaine, Corina Creţu, est auditionnée ce mercredi par le Parlement européen. Elle a été désignée par le nouveau chef de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, comme candidate au poste de commissaire européenne à la Politique régionale, un portefeuille clé qui devrait gérer un budget de 350 milliards deuros entre 2014 et 2020. Les compétences du commissaire spécialisé concernent les investissements, la création demplois, la compétitivité, la croissance économique, lamélioration de la qualité de vie ainsi que le développement durable. La Politique régionale est lexpression de la solidarité intracommunautaire et entend faciliter la mise à niveau des Etats membres et des régions moins développés au sein de lUE. Eurodéputée depuis 2007, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen.



    Rentrée — C’est la rentrée universitaire pour plus de 450 mille étudiants roumains. Moins nombreux que les années précédentes, ils déplorent la majoration des taxes, la suppression de certaines facultés et filières, ainsi que le niveau très bas des subventions accordées pour le transport. En plus, les places dhébergement dans les foyers sont insuffisantes dans la plupart des grands centres universitaires du pays, font savoir les jeunes. Pour leur part, les responsables du ministère de lEducation affirment que les fonds reçus suite au récent collectif budgétaire permettront au système de financer les bourses de stage pour les étudiants, les réductions de tarifs au transport ainsi que certains projets de recherche. La nouvelle année universitaire commence également avec une série de changements législatifs qui instituent à nouveau les doctorats à temps réduit, de même que la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer un début de formation universitaire et la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen.



    Football – Le champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, se trouve en Ukraine où il doit rencontrer jeudi le Dinamo Kiev pour son deuxième match du groupe J de la Ligue Europa. Il y a deux semaine, les Roumains avaient eu raison des Danois dAalborg, 6 buts à 0. Par ailleurs, dans le groupe D de la même compétition, le vice-champion de Roumanie, Astra Giurgiu, affrontera, toujours jeudi, le Red Bull Salzbourg dAutriche, après avoir perdu, 1 but à 5, devant les Croates de Dinamo Zagreb.

  • Une rentrée sans abécédaires

    Une rentrée sans abécédaires

    Une rentrée tumultueuse, ainsi peut–on décrire le 15 septembre 2014, date à laquelle les écoles roumaines ont rouvert leurs portes après 3 mois de vacances.


    Tumultueuse, car pour la 2e année consécutive, les élèves de CE 1 et CE 2 commencent l’année scolaire sans manuels. Les nouveaux abécédaires et manuels pour la 2e année d’étude n’ont pas été publiés en raison d’un appel d’offres considéré comme vicié et manquant de transparence.


  • L’éducation artistique à l’école

    L’éducation artistique à l’école

    Le 15 septembre marque, par tradition, la rentrée scolaire dans l’enseignement primaire et secondaire de Roumanie. Plusieurs surprises, plus ou moins agréables, attendent les quelque 3,2 millions d’élèves roumains. Au chapitre mauvaises nouvelles, il convient de mentionner l’absence, du moins pour un certain temps, des manuels scolaires pour les CE1 et 2. En cause, la décision du Conseil national chargé d’examiner les contestations de reprendre l’appel d’offres pour les manuels aux formats numérique et papier, suite à une plainte déposée par une maison d’édition.



    Côté bonnes nouvelles, signalons l’introduction de nouvelles disciplines scolaires. Ainsi propose-t-on aux élèves du primaire un cours optionnel d’architecture et d’environnement construit, tandis que les élèves des lycées de musique pourront opter pour l’étude du jazz. Et nous restons dans le domaine artistique pour mentionner une autre surprise. Elle est réservée aux élèves par Radio Roumanie Musique et le Ministère de l’éducation nationale. En vertu du protocole de coopération conclu par ces deux institutions, le projet intitulé “5 minutes de musique classique” sera promu comme programme national d’éducation à commencer par l’année scolaire 2014-2015.



    Explications avec Cristina Comandaşu, rédactrice en chef adjointe à Radio Roumanie Musique: “Cette initiative remonte à 2010, date à laquelle Radio Roumanie Musique a commencé à préparer le projet des cinq minutes de musique classique. Depuis lors, toutes les deux années, ce projet est mis en place dans des espaces non-conventionnels, tels que supermarchés, grandes surfaces, locaux d’entreprises. Des espaces très fréquentés, mais où l’on n’a pas l’habitude d’écouter de la musique classique. Nous avons donc visé à faire découvrir aux jeunes roumains ce genre de musique”.



    Grâce à ce partenariat, les fichiers audio contenant cinq minutes de musique classique atteindront, via Internet, tous les établissements scolaires du pays, où ils pourront également servir de support à des cours autres que ceux de musique. Cristina Comandaşu: “Ces morceaux sont susceptibles de servir d’auxiliaires pédagogiques pour les cours de musique, mais aussi comme toile de fond sonore pendant d’autres activités, artistiques, par exemple. Ces fichiers audio, nous les envoyons aux inspecteurs scolaires de chaque département. Ce sont eux qui les font parvenir aux écoles. Nous avons ainsi la garantie de la mise en place à l’échelle nationale du projet. Il s’agit d’un corpus de 31 pièces musicales que l’on entendra dans les écoles, mais aussi dans les espaces publics à partir du 1er octobre. Ces œuvres, très connues, illustrent tous les genres musicaux, depuis le baroque jusqu’à la musique moderne. Nous souhaitons familiariser les jeunes avec ces valeurs pérennes, dans l’espoir qu’un jour ils franchiront le pas vers d’autres choses moins accessibles”.



    Mihai Iacob, chercheur à l’Institut des Sciences de l’Education, affirme que, utilisés de manière créative, d’autres domaines artistiques aussi peuvent aider à tenir des cours ordinaires: “Les arts, ça aide aussi à faire passer l’information relevant de l’histoire, de l’éducation technologique ou de n’importe quel autre domaine, car ils stimulent les enfants. De cette façon, les cours deviennent plus dynamiques. Ils ne se limitent plus à la présence d’un professeur qui vient débiter son texte. En outre, le contact avec l’art ouvre de nouvelles portes du savoir”.



    Les arts peuvent également aider les enfants à acquérir différentes habiletés sociales, à surmonter des blocages émotionnels, chose désormais prouvée par les projets mis en place dans les communautés défavorisées, précise Mihai Iacob: “J’ai collaboré avec des artistes qui ont travaillé avec les enfants issus de communautés défavorisées. Nous avons mené de tels projets à Azuga, à Conţeşti, dans le comté de Teleorman, aux côtés de deux chorégraphes, l’un pour la danse contemporaine, l’autre pour la danse traditionnelle. Cet été, nous avons organisé un atelier de peinture d’icônes, près de Braşov. A condition qu’il soit intégré dans un processus, l’art s’avère être un instrument très puissant, capable de motiver les enfants, d’en mobiliser les énergies. C’est aux enfants d’assimiler l’expérience artistique”.



    Après avoir détaillé tous ces avantages, la question qui se pose est de savoir si l’art est suffisamment présent dans les écoles. Eléments de réponse avec Raluca Pop, manager de l’association “MètreCube. Ressources pour la culture”: “La présence de l’art est insuffisante. Une remarque s’impose toutefois. La nature de mon activité me permettant d’entrer en contact avec les organisations et les artistes qui travaillent avec les écoles, j’ai eu la possibilité de constater qu’il existe un grand écart entre milieux urbains et ruraux. En clair, bien des activités novatrices, dont surtout celles relevant de la collaboration avec les artistes et les organisations d’artistes, sont polarisées par les centres urbains. Cette situation est due non seulement à la répartition inégale des ressources financières, mais aussi et surtout au fait qu’en général les ONGs siègent dans les villes”.



    Quel que soit l’endroit qui accueille telle ou telle expérience artistique, la force de son impact varie en fonction du niveau d’implication de l’élève. Raluca Pop: “A mon avis, l’activité qui marche très bien actuellement et qui devrait être davantage mise en valeur, c’est le partenariat avec ces organisations, à cette condition près qu’il n’ait pas lieu dans les écoles. La différence est grande entre l’impact de l’art consommé passivement, lors d’un spectacle ou de la visite d’un musée, et celui de l’art que l’enfant pratique lui-même, en jouant d’un instrument, en dansant ou en interprétant un rôle dans un spectacle”.



    L’Institut des Sciences de l’Education de Bucarest mène à présent une étude censée donner une image très exacte tant de la présence des arts au sein de l’école, que des attentes formulées à cet égard par les trois acteurs de l’enseignement, à savoir élèves, parents et enseignants. (trad. Mariana Tudose)

  • 15.09.2014 (mise à jour)

    15.09.2014 (mise à jour)

    Rentrée — Ce lundi, environ 3,2 millions d’élèves et collégiens roumains ont fait leur rentrée scolaire. Le ministère roumain de l’éducation nationale vient d’annoncer une série de modifications, à savoir de nouvelles disciplines scolaires, des manuels numériques pour les élèves en CE 1 et 2, des programmes optionnels pour les collégiens et lycéens, ainsi qu’un code éthique plus strict pour les enseignants. L’examen de baccalauréat et l’évaluation nationale prévue pour la fin du cycle secondaire ne devraient pas supporter d’autres modifications.



    Diplomatie – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, s’est entretenu lundi à Bucarest avec le ministre des affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, Elmar Mammadyarov. Les deux hommes ont notamment abordé la sécurité énergétique des deux pays et la sécurité dans la région élargie de la Mer noire, dans le contexte des récents événements en Ukraine.L’officiel azéri avait antérieurement rencontré son homologue roumain, Titus Corlăţean. L’occasion pour ce dernier de rappeler le partenariat stratégique et la très bonne coopération qui existent entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan. Titus Corlăţean s’est prononcé en faveur d’une présence “aussi solide que possible” des investisseurs azéris sur le marché roumain et d’une présence ” plus active” des compagnies roumaines sur le marché azéri. A son tour, Elmar Mammadyarov a souligné les bonnes relations bilatérales et les opportunités de coopération dans le domaine de l’énergie.



    Gaz — Les livraisons de gaz russe à la Roumanie seront réduites de 10% à partir du mardi 16 septembre, a fait savoir le ministre roumain délégué à l’énergie, Răzvan Nicolescu. Il a ajouté que cette décision du géant gazier russe Gazprom serait valable jusqu’à dimanche. L’officiel roumain a par ailleurs réaffirmé que, quelles que puissent être les évolutions dans la région, il n’y a pas de risque que la population souffre pendant l’hiver de coupures de l’approvisionnement en gaz. Vendredi dernier, sans fournir d’explications aux autorités de Bucarest, Moscou avait diminué de 5% ses livraisons de gaz à la Roumanie, mais les choses sont revenues à la normale les samedi et dimanche. A la différence de la majorité des Etats membres de l’UE, qui sont pratiquement dépendants du gaz russe, la Roumanie importe seulement 10 à 15% de la quantité nécessaire à la consommation intérieure.



    Dette — La dette extérieure directe de la Roumanie, sur le moyen et long terme, a augmenté de près d’un milliard d’euros (soit 3,34%) en juillet 2014, par rapport à juin et de plus de 3,5 milliards d’euros (13,25%) sur toute l’année 2013. Elle se chiffre actuellement à quelque 30,5 milliards d’euros. Selon les données rendues publiques ce lundi par la Banque centrale de Roumanie, par comparaison avec le mois de juin, en juillet 2014 la dette de la Roumanie envers le FMI a baissé d’environ 195 millions d’euros, jusqu’à 2,24 milliards d’euros. L’année dernière, la Roumanie a remboursé plus de 3,8 milliards d’euros sur sa dette envers le FMI.



    Grève — Plusieurs vols intérieurs et extérieurs de la compagnie aérienne roumaine TAROM ont été annulés lundi, suite à la grève spontanée d’une partie des pilotes, mécontents de leur rémunération. TAROM, qui emploie 2000 personnes, a transporté plus d’un million de passagers sur les 6 premiers mois de l’année. Lundi encore, certains vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés en raison de la grève déclenchée par les principaux syndicats des pilotes de cette compagnie. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale low-cost du groupe — Transavia.



    Exercice — Coup d’envoi ce lundi à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, d’un exercice militaire multinational. Le « Rapid Trident 2014 » se déroulera jusqu’au 26 septembre et réunira 15 pays, dont les Etats-Unis et la Roumanie. Les 1300 militaires participants à ces exercices proviennent pour la plupart des pays membres de l’OTAN et du Partenariat pour la paix et ils participent à des missions de patrouille, d’escorte des convois militaires et de neutralisation des dispositifs explosifs improvisés. L’exercice, qui vise à former le personnel à l’organisation, au contrôle et à la réalisation des opérations multinationales de maintien de la paix, se déroule sur la toile de fond de la situation dans l’est séparatiste de l’Ukraine. Le cessez-le-feu convenu le 5 septembre à Minsk entre les autorités de Kiev et les séparatistes pro-russes a été brisé à maintes reprises ces derniers jours.



    FMI — Les représentants du cabinet de Bucarest et de la Banque centrale se réunissent cette semaine pour la première fois à Bruxelles avec les représentants du Fonds Monétaire International et de la Commission européenne. A l’agenda de la réunion: l’état des engagements assumés par la Roumanie avec les organismes financiers internationaux, mais aussi certains aspects relatifs au deuxième collectif budgétaire de cette année. La semaine dernière, le premier ministre roumain Victor Ponta avait précisé que les négociations officielles d’évaluation de l’accord de type préventif conclu avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale auront lieu à Bucarest à la fin novembre.



    Intempéries — Les inondations survenues dans les comtés de Caras- Severin, Mehedinti et Timis, du sud-ouest de la Roumanie, ont fait une victime et plusieurs dizaines de sinistrés. Ces régions sont d’ailleurs concernées par une vigilance orange aux crues, valable jusquà mardi soir. On y attend des pluies torrentielles et des quantités d’eau dépassant les 25 litres au mètre carré, voire même 40 à 45 litres, par endroits.






  • 15.09.2014

    15.09.2014

    Rentrée — Aujourd’hui c’est la rentrée pour environ 3,2 millions d’élèves et collégiens roumains. Le ministère roumain de l’éducation nationale vient d’annoncer une série de modifications : à savoir de nouveaux objets d’étude, des manuels numériques pour les élèves en CE 1 et 2, des programmes optionnels pour les collégiens et lycéens ainsi qu’un code éthique plus stricte pour les enseignants. L’examen de baccalauréat et l’évaluation nationale prévue pour la fin du cycle secondaire ne devraient pas supporter d’autres modifications.



    Grève — Plusieurs vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés par la grève déclenchée aujourd’hui par les principaux syndicats des pilotes de cette compagnie. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale low-cost du groupe — Transavia. Au total, au moins la moitié des vols d’Air France ont été annulés, une situation qui pourrait s’empirer dans les jours à venir. Le ministère roumain des affaires étrangères conseille les citoyens roumains qui devraient voyager en Air France de contacter la compagnie aérienne pour re-confirmer l’horaire des vols.



    Exercice — Coup d’envoi aujourd’hui à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine d’un exercice militaire multinational. Le « Rapid Trident 2014 » se déroulera jusqu’au 26 septembre réunissant 15 pays, dont les Etats-Unis et la Roumanie. Les 1300 militaires participants à ces exercices proviennent pour la plupart des pays membres de l’OTAN et du Partenariat pour la paix et ils participent à des missions de patrouille, d’escorte des convois militaires et de neutralisation des dispositifs explosifs improvisés. L’exercice vise à former le personnel dans l’organisation, le contrôle et la réalisation des opérations multinationales de maintien de la paix et se déroule sur la toile de fond de la situation dans l’est séparatiste de l’Ukraine. Le cessez-le-feu convenu le 5 septembre à Minsk, entre les autorités de Kiev et les séparatistes pro-russes a été brisé à maintes reprises ces derniers jours.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean reçoit aujourd’hui son homologue azéri, Elmar Mammadyarov, qui fait une visite de deux jours à Bucarest. L’entretien vise l’état des relations bilatérales dans les domaines politiques et économiques, ainsi que la situation du plan d’action 2011 pour la mise en oeuvre du partenariat stratégique entre les deux pays. Les relations entre l’Azerbaïdjan et l’UE et l’OTAN, ainsi que la coopération roumano–azérie dans le cadre des organisations régionales et internationales figurera également à l’agenda de la réunion.



    FMI — Les représentants du cabinet de Bucarest et de la Banque centrale se réunissent cette semaine pour la première fois à Bruxelles avec les représentants du Fonds Monétaire International et de la Commission européenne. A l’agenda de la réunion : l’état des engagements assumées par la Roumanie avec les organismes financiers internationaux, mais aussi certains aspects relatifs au deuxième collectif budgétaire de cette année. La semaine dernière, le premier ministre roumain Victor Ponta a précisé que les négociations officiels d’évaluation de l’accord de type préventif conclu avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale auront lieu à Bucarest à la fin novembre.

  • Nouvelle année scolaire

    Nouvelle année scolaire

    Quelques 3,2 millions d’élèves de tout âge ont entamé aujourd’hui les cours de la nouvelle année scolaire 2014-2015. L’année est structurée, comme celle d’avant, en deux semestres et selon le calendrier il y aura 177 jours de classes et 34 jours de vacances auxquels on ajoute les jours des grandes vacances, sauf quelques petites exceptions visant les classes terminales de l’enseignement lycéal. Cette nouvelle rentrée trouve des écoles mieux préparées que l’année précédente, les chaires sont occupées par des enseignants qualifiés à hauteur de 85% et 90% des unités d’enseignement ont reçu l’aval sanitaire.



    Il y a des problèmes qui existent encore à l’égard des manuels des classes 1 et 2, variante numérique comprise, dont le contenu a été renouvelé. Ces manuels ne sont pas distribués aux élèves car l’appel d’offre pour attribuer la commande d’impression a été contesté et le délai de réalisation a été décalé. Cette déficience a été vivement commentée par la société civile et spéculée politiquement par les partis d’opposition. Le ministre de l’Education, Remus Pricopie, a même laissé entendre que le retard des manuels pour la première et la seconde classe est un acte délibéré voué à discréditer le gouvernement. Le premier ministre Victor Ponta a demandé que le sujet des manuels ne soit pas utilisé de manière populiste et a promis des mesures en cas d’erreurs ou irrégularités à l’égard des appels d’offre.



    La rentrée amène aussi une série de modifications dans le système dont une liste de matières optionnelles, depuis l’architecture et le jeu d’échecs jusqu’à l’histoire du jazz ainsi qu’un règlement intégrant des règles de conduite au sein des unités d’enseignement, un contrat éducationnel avec les parents et des obligations incombant aux professeurs et aux élèves.



    Le règlement d’organisation et de fonctionnement des unités d’enseignement pré-universitaire est une première des dix dernières années en Roumanie. Celui-ci comprend tant des stipulations visant la conduite des cadres enseignants et des élèves que des obligations des parents, une ce celles-ci étant d’assurer la fréquence scolaire de l’enfant à l’enseignement obligatoire et d’entreprendre les mesures pour la scolarité de celui-ci jusqu’à l’achèvement des études. Selon ce même règlement, on interdit aux élèves d’utiliser le téléphone portable durant les classes et, naturellement, de les détenir à l’école, de consommer ou de vendre dans les écoles et en dehors des drogues, des substances ethnobotaniques, des boissons alcooliques, des cigarettes ou de participer aux jeux de hasard.



    Le règlement stipule également que les unités d’enseignement pré-universitaire doivent conclure avec les parents ou les tuteurs des enfants un contrat éducationnel établissant les droits et les obligations mutuelles de parents et que le non-accomplissement des obligations ainsi assumées par l’école constitue une entorse disciplinaire.