Tag: retraités

  • A la Une de la presse roumaine – 12.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 12.04.2018

    Trois sujets dominent la presse du jour : l’inflation, les retraités et la Syrie. Niveau record de l’inflation des 5 dernières années ! Au mois de mars, le taux d’inflation a augmenté à 5% fait savoir l’Institut de national de la statistique, cité par l’ensemble de la presse roumaine. « Pour la plupart des personnes âgées de Roumanie, le départ à la retraite signifie être condamné à la pauvreté », lit-on aussi dans plusieurs journaux. L’autre sujet du jour concerne les tensions qui s’accumulent entre Washington et Moscou, la presse estimant que la Roumanie se trouve « entre le marteau de Trump et l’enclume de Poutine », la diplomatie roumaine devant adopter une «position stratégique».



  • A la Une de la presse roumaine 14.03.2018

    A la Une de la presse roumaine 14.03.2018

    La presse en ligne de ce mercredi retient les premières réactions à la proposition des sociaux-démocrates roumains de sanctionner, par une loi, la diffamation du pays à l’étranger. Les éditions électroniques des quotidiens s’intéressent aussi à l’initiative législative envisageant des retraites spéciales pour les élus locaux, ainsi qu’aux problèmes rencontrés par le don d’organes en Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 27.02.2018

    Sous
    une météo capricieuse avec des températures polaires et des tempêtes de neige,
    l’actualité politique est attentivement décortiquée par nos confrères de la
    presse écrite. Les pensions de retraite, l’immobilier et l’automobile se
    retrouvent également dans les éditions enligne des quotidiens roumains.


  • 01.02.2018

    01.02.2018

    Parlement – Coup d’envoi aujourd’hui d’une nouvelle session du Parlement roumain. Le PSD, principal parti de la coalition gouvernementale, se propose d’adopter la loi du Fonds souverain de développement et d’investissements, le Code administratif et la loi des retraites, alors que son allié politique, l’Alliance des libéraux et des démocrates, se penche notamment sur le développement économique du pays. L’opposition de droite a annoncé que durant la session parlementaire actuelle, elle se proposait de bloquer toutes les initiatives du Pouvoir de modifier la législation dans le domaine de la Justice.

    Affaires étrangères – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, rencontre aujourd’hui à Bucarest son homologue polonais Jacek Czaputowicz, pour évoquer le Partenariat stratégique entre les deux pays, les objectifs de la Trilatérale Roumanie – Pologne – Turquie ainsi que des sujets relatifs aux évolutions dans l’Union européenne. La Roumanie et la Pologne sont des partenaires stratégiques suite à la signature d’une déclaration commune le 7 octobre 2009. A présent, ce partenariat est appliqué par le biais d’un plan d’actions pour la période 2016 – 2020. Quant aux sujets européens, les deux pays souhaitent préserver un niveau élevé d’allocations à la Politique agricole commune. Au chapitre échanges commerciaux roumano-polonais, la Pologne est 9e parmi les destinations des exportations roumaines en 2017. Un millier d’entreprises à capital polonais sont enregistrées en Roumanie.

    Protestations – Les greffiers des juridictions et des parquets de Roumanie ont protesté aujourd’hui contre la baisse des salaires des personnels dont l’ancienneté dépasse les 15 ans. Selon le président de l’Association des greffiers de Roumanie, Denisa Dindareanu, il s’agit d’une grève à la japonaise qui n’implique pas d’arrêt de travail et par conséquent, ni de l’activité des cours de justice, ni des parquets. Elle a affirmé qu’à l’avenir, des protestations spontanées avec arrêt de travail pourraient avoir lieu. Denisa Dindareanu a aussi précisé que la décision de protester intervient suite à l’élaboration d’une « mauvaise » grille des salaires et du transfert des contributions de l’employeur à l’employé. Cette grève est organisée à travers le pays et elle implique aussi les greffiers qui ne sont pas concernés par les mesures fiscales mentionnées.

    Marine – Deux groupements navals de l’OTAN font aujourd’hui et demain des escales dans le port de Constanta, dans le sud-est de la Roumanie, pour mettre au point les détails des exercices communs prévus en mer Noire. Les deux groupements navals de l’Alliance comprennent des bâtiments de guerre britanniques et turcs ainsi que la frégate roumaine Regele Ferdinand et le dragueur maritime Locotenent Lupu Dinescu.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu rencontre aujourd’hui Petra Kvitova de République tchèque dans le deuxième tour du tournoi de Saint-Pétersbourg. Aujourd’hui également, dans le cadre du tournoi de Taipei à Taiwan, la Roumaine Ana Bogdan affrontera dans les huitièmes de finale Eugénie Bouchard du Canada. Monica Niculescu est déjà qualifiée dans les quarts de finale à Taipei, où elle rencontrera l’Allemande Sabine Lisicki.

  • 13.11.2017

    13.11.2017

    Justice – Liviu Dragnea, président de la Chambre des Députés de Bucarest et chef de file du Parti social démocrate, qui dirige la coalition gouvernementale de Bucarest, est poursuivi par les procureurs du Parquet anticorruption pour association de malfaiteurs, abus de pouvoir et d’autres infractions relatives à la fraude aux fonds européens. Les faits remontent à l’époque quant M Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays. Le dossier vise huit autres personnes accusées de faits similaires. La Direction nationale anticorruption précise que ce dossier repose sur une saisine de l’Office européen de lutte antifraude déposée le 30 septembre 2016, qui faisait état de soupçons quand à plusieurs infractions parmi lesquels l’utilisation de faux documents pour obtenir des financements européens pour des travaux de réhabilitation de plusieurs routes départementales. Liviu Dragnea a été auditionné aujourd’hui au siège de la Direction nationale anticorruption. A présent, son nom figure aussi dans une affaire à la Haute Cour de cassation et de justice. Il est poursuivi pour instigation d’abus de pouvoir, dans un dossier visant des embauches fictives à la Direction générale de protection de l’enfance de Teleorman. Ces faits remontent également à l’époque lorsqu’il était chef du conseil départemental. Le président social-démocrate a déjà été condamné à deux ans de prison avec sursis dans le dossier dit du Référendum en 2012, verdict annoncé en avril 2016. En 2012, lorsqu’il était secrétaire général du PSD, M Dragnea a exhorté les représentants locaux du parti à encourager les électeurs à participer au référendum sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. La tentative de destitution du président a échoué par manque de quorum.

    Motion – Le Parti national libéral, principal parti de l’opposition de droite au Parlement de Bucarest, démarre aujourd’hui les procédures pour déposer une motion de censure à l’encontre du cabinet de la coalition Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates. Les libéraux saisiront aussi l’Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits, en vue de contester à la Cour constitutionnelle la réforme fiscale promue par l’exécutif. Les nouvelles mesures gouvernementales et le projet de modification des lois de la justice ont fait descendre dans les rues des milliers de personnes tant à Bucarest que dans les principales villes roumaines. Tant le premier ministre Mihai Tudose que le leader social-démocrate Liviu Dragnea ont précisé qu’ils ne renonceraient pas à la réforme du Code fiscal. Selon eux, elle est censée accroître les recettes budgétaires et celles de la Caisse de retraites et simplifier les procédures que respectent les entreprises.

    Retraites – L’organisation des analystes financiers CFA de Roumanie critique la décision du gouvernement de réduire la contribution minimale aux fonds de retraite du deuxième pilier, de 5,1% actuellement à 3,75% à partir de 2018. Rappelons-le, ces contributions sont gérées par des compagnies d’assurances privées. De l’avis des experts de l’organisation, la baisse des contributions provoquera une réduction significative des revenus des prochains retraités de Roumanie. Ils auront à perdre non seulement suite à la baisse des contributions d’environ 300 millions d’euros, par rapport à l’année 2016, mais aussi suite à l’absence de tout rendement pour les contributions en question.

    Défense – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires Etrangères qui prévoit des pourparlers sur des thèmes tels les relations UE – Afrique, en vue du sommet entre l’Union Africaine et l’Union Européenne à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les chefs des diplomaties européennes participeront également à une réunion formelle et à un déjeuner de travail avec les ministres communautaires de la Défense, parmi lesquels le ministre roumain Mihai Fifor, sur le thème de la sécurité et de la défense de l’Union. Les ministres évoqueront aussi le thème du renforcement de la coopération UE – OTAN.

    FMI – Dans nombre d’économies émergentes, telles celles de la Hongrie, de la Pologne et de la Roumanie, ainsi que dans plusieurs pays des Balkans et de la Communauté des Etats indépendants, les déficits budgétaires demeurent significatifs, fait savoir le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du FMI, rendu public ce lundi. Ces pays devraient améliorer la qualité des dépenses publiques et modifier la composition de revenus d’une manière qui puisse maintenir intacte la compétitivité des régions, affirment les experts du FMI. L’institution a amélioré les estimations pour la majorité des régions européennes, mais souligne que les pays devraient toujours prévoir dans leurs budgets des marges nécessaires en cas de crise et de récession. De l’avis des experts du Fonds, les décideurs politiques devraient profiter des perspectives améliorées pour refaire des réserves et augmenter la capacité de l’économie de progresser et d’absorber les chocs.

    Météo – Températures plutôt élevées pour cette période de l’année. Ciel couvert, avec quelques averses sur les régions de l’ouest et du nord-ouest. La vitesse du vent est plutôt élevée en montagne et notamment sur les crêtes ou elle frôle les 80 km à l’heure. Les températures vont de 13 à 21 degrés avec 19 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La semaine du 6 au 11 novembre 2017

    La semaine du 6 au 11 novembre 2017

    Mesures fiscales et leurs retombées

    Malgré les critiques et les protestations, le gouvernement roumain a adopté cette semaine le décret d’urgence portant sur les nouvelles mesures fiscales, qui devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2018. Aux termes de la soi-disant révolution fiscale, toutes les contributions sociales seront à la charge du salarié et l’impôt sur les revenus passera de 16 à 10 %. Dans le même temps, les compagnies seront obligées de verser une contribution de 2,25% du fonds total des salaires. D’autres amendements visent à enrayer l’évasion fiscale de certaines multinationales. Par ailleurs, les cotisations au 2e pilier de retraite, géré par des institutions privées, ont été réduites de 5,1 à 3,75 %. Cette mesure est à relier à la majoration de la pension de retraite minimum, à compter du 1er juillet 2018, de 120 lei (soit environ 26 euros) et à la revalorisation du point de retraite, qui devrait augmenter de 100 lei (soit l’équivalent de 22 euros). Ceux qui s’opposent à ces mesures craignent que leur mise en œuvre n’amène la baisse des droits salariaux des employés, voire même la perte d’emplois.

    La coalition au pouvoir formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des démocrates et des libéraux soutient que les modifications au Code fiscal amèneront des bénéfices pour les citoyens et pour les entreprises activant en Roumanie. En clair, les employés verraient augmenter leurs salaires nets sans que l’employé ait à verser plus d’argent au budget de l’Etat et puis, grâce à la hausse de la cotisation à la retraite, le montant de la pension à percevoir sera lui aussi plus conséquent. Le premier ministre Mihai Tudose considère que certaines de ces mesures vont renflouer les caisses de l’Etat et par conséquent contribuer à un meilleur financement de l’Education, de la Santé et de l’infrastructure. L’opposition libérale a sévèrement critiqué les amendements au Code fiscal et annoncé qu’elle allait lancer les démarches pour déposer une motion de censure contre le cabinet en place. Les effets sont déjà visibles: taux d’intérêt plus grands, monnaie nationale affaiblie depuis 10 mois, inflation à la hausse. Et les signaux reçus de la part de la Banque centrale ne sont point rassurants, précisent encore les représentants de l’opposition. Les syndicats ont fait savoir que les protestations se poursuivraient à l’échelle nationale et qu’ils allaient avoir recours à l’institution de l’Avocat du peuple pour tenter de bloquer le décret en question par des moyens constitutionnels. A Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, les gens sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement.

    Données sur l’économie roumaine

    La Commission européenne a révisé à la hausse ses estimations sur la croissance économique et sur le déficit de la Roumanie en 2017 et 2018, et a mis en garde en même temps que les incertitudes concernant les politiques gouvernementales pourraient affecter la croissance économique. Selon les prévisions économiques d’automne rendues publiques jeudi par l’Exécutif communautaire, l’économie roumaine devrait connaître une avancée de 5,7% en 2017, à la hausse par rapport aux estimations du printemps dernier qui indiquaient une progression de 4,3%. Pour ce qui est du déficit public, il devrait se chiffrer à 3% du PIB en 2017, s’aggraver jusqu’à 3,9% en 2018 pour arriver à 4,1% en 2019.

    Toujours jeudi, le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, a déclaré que la tendance à la dépréciation de la monnaie nationale, le leu, se poursuivait, précisant qu’elle enregistrait le niveau le plus faible des cinq dernières années. Il a également attiré l’attention sur le fait que l’évolution du taux de change était étroitement liée à la détérioration de la balance commerciale : Nous assistons à une tendance à la dépréciation qui s’étend dans la durée, même si les valeurs ne sont pas trop grandes et cette situation est catégoriquement liée à la situation de la balance des paiements de la Roumanie. Là je me réfère à la détérioration de la balance commerciale. Les chiffres rendus publics aujourd’hui même font état d’un déficit commercial de plus de huit milliards de dollars sur les 8 ou 9 mois de l’année en cours. C’est dire qu’un vrai problème se dessine !.

    Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie a également déclaré que l’inflation augmenterait plus vite que prévu au printemps dernier, après quoi elle reviendrait à des valeurs plus basses. La Banque centrale a révisé à la hausse à 2,7% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année en cours, par rapport aux précédentes, qui étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, elle table sur un taux d’inflation de 3,2%, similaire à ses estimations antérieures.

    Projet de modification des lois de la Justice

    Le Consei supérieur de la magistrature de Roumanie a donné son avis négatif au projet des lois de la Justice, soumis au Parlement. 11 magistrats se sont prononcés contre cette initiative législative, tandis que 7 autres ont voté favorablement. Antérieurement, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme, le Parquet national anti-corruption et le Parquet général s’étaient prononcés contre ce projet. Une position partagée par l’Association des procureurs de Roumanie et par le Forum des juges. Le président Klaus Iohannis a lui aussi critiqué ce projet. Certaines dispositions du document « sont bonnes, opportunes et nécessaires », mais tel n’est pas le cas pour celle prévoyant d’introduire un seuil du préjudice pour la sanction pénale du délit d’abus de fonctions, a-t-il affirmé. L’actuelle variante du projet législatif n’exclut plus le chef de l’Etat de la désignation des chefs des Parquets. En échange, le président n’aurait plus son mot à dire quand il s’agit de les révoquer.

    Par ailleurs, le texte stipule la création au sein du Parquet général d’une Direction spécialisée, chargée d’enquêter sur les éventuelles infractions commises par les magistrats, ce qui diminuerait les attributions de la Direction nationale anti-corruption. Quant à l’Inspection judiciaire, elle serait subordonnée au Conseil national pour l’intégrité des juges et des procureurs, une structure qu’il reste à créer. Le projet visant la modification de la législation dans le domaine de la Justice a fait l’objet de maints débats, y compris des discussions menées cette semaine à Bruxelles par le ministre roumain de tutelle, Tudorel Toader, avec le premier vice-président de l’Exécutif communautaire, Frans Timmermans.

  • La semaine du 23 au 28 octobre 2017

    La semaine du 23 au 28 octobre 2017

    Propositions visant la modification du Code fiscal

    Le gouvernement de Bucarest a examiné en première lecture le projet d’amendement au Code fiscal. Le ministre des Finances, Ionuţ Mişa, a présenté les principales mesures fiscales que l’exécutif souhaite appliquer l’année prochaine. Parmi elles, la baisse de l’impôt sur le revenu de 16% à 10%, non seulement pour les revenus issus des salaires, mais aussi pour ceux résultant de loyers, pensions de retraite, taux d’intérêts et activités agricoles. Pour ce qui est des professions libérales – médecins, avocats, journalistes, notaires, écrivains, artistes -, ceux-ci ne payeront plus de contributions à la sécurité sociale proportionnellement aux honoraires encaissés, mais rapportées au salaire minimum. A partir du 1er janvier, et le transfert des contributions sociales de l’employeur à l’employé, les employeurs payeront pourtant aussi une taxe de 2,25%, appelée « contribution pour le travail ».

    Ionut Misa a également annoncé certaines modifications censées encourager le milieu des affaires. Les 450 mille sociétés dont le chiffre d’affaires est inférieur à un million d’euros payeront un impôt de 1% appliqué au chiffre d’affaires au lieu de l’impôt de 16% sur le bénéfice qu’elles doivent payer actuellement. Une autre mesure annoncée par le ministre des Finances est la mise en oeuvre à compter de 2018 de la directive européenne de lutte contre l’externalisation des bénéfices des multinationales. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, souhaite qu’à partir du 1er janvier prochain, le salaire minimum national soit de 1900 lei (plus de 400 euros). L’indemnité parentale minimum passera à 1250 lei au 1er janvier prochain et la retraite minimum passera elle aussi à 640 lei, soit environ 140 euros. Selon Lia Olguţa Vasilescu, le pourcentage à verser au 2e pilier du système de retraites baissera de 5,1% à 3,7%.

    Visite à Bucarest du commissaire européen en charge du Budget et des Ressources humaines, Günther Oettinger

    Günther Oettinger, le commissaire européen responsable du Budget et des Ressources humaines, a affirmé ce jeudi à Bucarest qu’il existe des prémisses pour que la Roumanie ne dépasse pas, cette année et l’année prochaine, la cible de déficit de 3%. Il a fait cette déclaration à l’issue d’une rencontre au parlement avec les membres des commissions parlementaires réunies pour les Affaires européennes et pour le Budget, les finances et les banques. D’autre part, M Oettinger a affirmé que dans les discussions sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE, la Roumanie joue un rôle important parce qu’elle détiendra la présidence du Conseil de l’UE au premier semestre de 2019.

    Le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a présenté la modification des lois de la Justice.

    Ce mercredi, le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a présenté à la commission spéciale du parlement le projet de modification des lois de la Justice. La coalition gouvernementale a décidé la semaine dernière de promouvoir le projet de modification des lois de la Justice en tant qu’initiative parlementaire et non pas comme projet gouvernemental. L’initiative qui a déjà reçu l’avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature est très controversée puisqu’elle prévoit également la réduction des compétences de la Direction nationale anticorruption, qui ne pourra plus dérouler des enquêtes visant des juges. D’autres changements visent la nomination des procureurs en chef et la création d’une unité spéciale de suivi des infractions commises par les magistrats.

    Aux dires de M Toader, l’Inspection judiciaire devrait devenir une institution autonome, qui ne soit subordonnée ni au Conseil supérieur de la magistrature, ni au ministère de la Justice. Il a également précisé qu’une loi spéciale concernant cette institution devrait être adoptée dans un délai de 6 mois tout au plus. Pour ce qui est de la responsabilité des magistrats, le ministre de la Justice a précisé que les juges allaient subir des sanctions patrimoniales en cas d’erreurs commises avec mauvaise foi.

    La Haute Cour de Cassation et de Justice a demandé au Parlement d’envoyer le projet de modification des lois de la Justice au ministère parce que le document n’avait pas été élaboré d’une manière transparente et, ce qui est encore plus important, parce qu’il aurait transgressé les règles du mécanisme d’élaboration et d’adoption des actes règlementaires. A partir de la semaine prochaine, le projet de loi fera l’objet d’un débat au sein d’une Commission parlementaire spéciale avant d’être renvoyé à la Chambre des députés. Dans ce dossier, le Sénat est la chambre décisionnelle.

    Par ailleurs, depuis quelques jours, une loi dite « du recours compensatoire » vient d’entrer en vigueur, qui prévoit une réduction des peines de prison de six jours pour chaque trentaine de jours de prison ferme exécutés dans de mauvaises conditions carcérales. Conformément au ministre de la Justice, suite à l’application de l’acte normatif, près de 530 personnes ont été mises en liberté conditionnelle alors que plus de 3300 pourraient l’être. Les détenus ayant intégralement purgé leurs peines, mais qui ont attaqué la Roumanie à la Cour européenne des droits de l’homme, pourraient recevoir des dédommagements de la part de l’Etat, allant de 5 à 8 euros pour chaque journée de prison effectuée dans de mauvaises conditions.

    Nouvelle édition de la Foire internationale Indagra à Bucarest

    La Roumanie dispose d’un immense potentiel agricole, qui devrait être mis à profit d’une manière intelligente et durable pour que le pays puisse devenir une force dans ce domaine. C’est ce qu’a déclaré jeudi le président roumain Klaus Iohannis, à l’inauguration de la Foire de l’agriculture Indagra, l’évènement le plus important du genre organisé annuellement à Bucarest. Le chef de l’Etat a également affirmé que la Roumanie devrait sortir du cercle vicieux par le biais duquel elle exporte des matières premières, donc des subventions de l’Etat, et importe des produits à grande valeur ajoutée. Il a précisé que durant la première moitié de l’année, les importations de produits alimentaires ont augmenté de 17% par rapport à l’année dernière, alors que les exportations se sont accrues seulement de 4,5%. Il a rappelé qu’à l’horizon 2020, par le biais de la Politique Agricole Commune, la Roumanie bénéficie d’environ 20 milliards d’euros de fonds européens. (Andrea Bojoi)

  • La loi sur les pensions de retraite, ajournée

    La loi sur les pensions de retraite, ajournée

    La question a été tranchée mercredi lors du débat sur le budget de l’Etat 2018. Quatre sont les éléments essentiels pris en compte pour la construction du futur budget: le PIB établi à 901 milliards de lei (soit quelque 200 milliards d’euros), un déficit public inférieur à 3%, le point de retraite calculé à 1100 lei (soit près de 250 euros) et la diminution de 6 % de l’impôt sur les salaires, qui devrait passer de 16 % à 10%.

    Se référant à la loi sur les pensions de retraite, le président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, a déclaré qu’elle « était très compliquée et touffue et qu’il fallait prendre des mesures d’une ampleur sans précédent. En clair, a-t-il conclu, il s’agit de millions de dossiers à examiner pour pouvoir estimer l’impact de cette loi ». Il a également souligné la nécessité d’établir dans quelle mesure le futur exercice budgétaire permettrait de recalculer les pensions de retraite.

    A son tour, Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et leader des sociaux-démocrates, a affirmé que les retards pris dans le calcul de ces pensions avaient dépassé les estimations initiales en raison du très grand nombre de dossiers qui posent problème. On a constaté des écarts significatifs entre les revenus salariaux des personnes exerçant le même métier, a t-il expliqué. Liviu Dragnea: « A l’époque où nous en avons discuté, on n’avait aucune idée de l’ampleur des problèmes grevant notre système des pensions de retraite. On a mis beaucoup de temps à accéder à toutes les informations. Malheureusement, il y a toujours des institutions publiques qui tardent à nous les fournir pour des raisons pour le moins étranges. Par exemple, les responsables du secteur de la Santé ont répondu qu’ils ne pouvaient pas mettre à notre disposition les informations sollicitées, car s’agissant de données à caractère personnel. »

    La valorisation du point de retraite prévue dans le programme de gouvernance n’est pas mise en doute, a assuré Liviu Dragnea, qui s’exprimait devant le Parlement. Les leaders de la coalition gouvernementale ont également discuté de la probabilité que le deuxième pilier de la retraite devienne facultatif, une décision en ce sens devant être prise après que l’Autorité de surveillance financière ait formulé un point de vue là-dessus.

    D’autre part, l’opposition demande au gouvernement de renoncer au paiement défalqué de la TVA, qui devrait devenir obligatoire pour les sociétés mauvaises payantes et celles en situation d’insolvabilité, ainsi qu’au transfert des charges sociales de l’employeur à l’employé. Le chef des libéraux, Ludovic Orban, affirmait, lui, que ce transfert des contributions sociales à la charge des salariés n’était qu’un artifice fiscal, censé masquer le manque de fonds nécessaires pour honorer les promesses électorales du Parti social-démocrate. La décision finale sur le projet du futur budget de l’Etat devrait être prise la semaine prochaine. (Daniela Budu)

  • A la Une de la presse roumaine – 12.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 12.09.2017

    L’énergie et surtout les entreprises d’Etat de ce secteur font la Une de la presse nationale en ce mardi, puisqu’elles sont obligées à verser presque toutes leurs liquidités au budget d’Etat. Ces fonds sont utilisés pour payer les pensions de retraite et les salaires de fonctionnaires. Entre temps, à Bucarest, la mairie fait un nouvel don au chantier de la cathédrale du salut national alors que la capitale redevient, avec la rentrée, la ville la plus embouteillée d’Europe.



  • A la Une de la presse roumaine 08.09.2017

    A la Une de la presse roumaine 08.09.2017

    Plusieurs débats animent la presse du jour : le 2e pilier du système de retraites, pilier géré par des compagnies privées, pourrait devenir optionnel, le plafonnement de l’indemnité de congé parental à 1800 euros, le nombre très grand de pauvres en Roumanie malgré une croissance économique record et des idées pour rendre Bucarest une capitale plus verte.

  • A la Une de la presse roumaine – 16.08.2017

    A la Une de la presse roumaine – 16.08.2017

    Dans la nuée de nouvelles négatives, la presse roumaine en a trouvé une bonne : la croissance économique du pays est supérieure aux prévisions. 8 trimestres de hausse consécutifs, cela compte ! Pourtant, est-ce que cela suffira pour combler le déficit budgétaire de la Roumanie ? Selon certains, le gouvernement s’apprêterait à nationaliser le 2e pilier, privé, des retraites. A Cluj, la démarche est inverse : ce sont les habitants qui décident comment l’argent des taxes et des impôts est dépensé par la municipalité. Et l’organisateur de la marche « de la suprématie blanche » des Etats Unis s’inspire de l’idéologie d’un Roumain ! Non que ça fasse plaisir…



  • A la Une de la presse roumaine – 02.08.2017

    A la Une de la presse roumaine – 02.08.2017

    Les effets des modifications envisagées par le gouvernement à la loi des retraites spéciales font le tour des éditions de ce mercredi de la presse en ligne de Bucarest.



  • 13.06.2017

    13.06.2017

    Enquête – Les procureurs roumains redémarrent les poursuites pénales à l’encontre de l’ancien président roumain Traian Basescu, accusé d’abus de fonction dans le dossier appelé « Flora ». La Haute Cour de Cassation et de Justice a admis la demande du Parquet en ce sens, la décision étant définitive. L’enquête a été rouverte après qu’un homme d’affaires ait déposé une plainte pour abus de fonction, accusant Traian Basescu d’avoir rétrocédé illégalement un terrain de 40.000 m carrés, en 2003, lorsqu’il était maire général de la capitale. Un terrain sur lequel a été construit le complexe commercial Flora. Selon l’homme d’affaires, Traian Basescu aurait abusé de sa fonction au moment où il a avalisé la rétrocession du terrain en question, causant ainsi un préjudice de plus de 100 millions d’euros.

    Revenus – En Roumanie, le revenu moyen national a augmenté de 1% au mois d’avril, jusqu’à 2.366 lei (l’équivalent de quelque 520 euros), soit un nouveau record historique, a fait savoir ce mardi l’Institut national de la statistique. C’est l’extraction du pétrole et du gaz naturel qui a connu la baisse la plus importante côté revenus, tout comme la fabrication de produits pharmaceutiques. En revanche, les intermédiations financières et leurs activités auxiliaires se sont avérées les plus profitables. Par ailleurs, le nombre des retraités a baissé en Roumanie en dessous des 5,2 millions, alors que la pension de retraite moyenne a augmenté de 8%, pour atteindre les 1016 lei (soit quelque 220 euros), constate également l’Institut national de la statistiques. En même temps, au niveau national, le rapport entre le nombre des retraités et celui des salariés reste de 9 à 10, ce qui signifie que 10 salariés actifs soutiennent 9 retraités.

    Commémoration – La Roumanie commémore ces jours-ci les 27 ans écoulés depuis la descente des mineurs sur Bucarest, du 13 au 15 juin 1990, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. Sur toile de fond d’échauffourées à Bucarest, que les forces de l’ordre avaient déjà réussi à contrôler, le président de l’époque, Ion Iliescu, avait invoqué une tentative de putsch de l’extrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis d’opposition et les rédactions des quotidiens indépendants, s’est soldée par quatre décès officiellement enregistrés, des centaines de blessés et un million de personnes arrêtés abusivement. L’image de la Roumanie à l’étranger a été affectée par les violences de juin ’90. L’ex-président Ion Iliescu, l’ex-premier ministre Petre Roman et le directeur des renseignements de l’époque, Virgil Magureanu, ainsi que 15 autres responsables ont été inculpés dans le dossier de la descente des mineurs, rouvert en 2015 par le Parquet général.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie rencontre ce mardi l’Autriche, dans le cadre d’un match décisif du barrage en vue de la qualification au Championnat du monde, qui aura lieu en décembre en Allemagne. Lors du match aller, vendredi à domicile, à Oradea dans l’ouest du pays, les sportives roumaines ont vaincu, les Autricheinnes sur le score de 34 à 29. La Roumanie est l’unique pays au monde à avoir participé à toutes les 22 éditions du Championnat du monde. En 2015 elle en a décroché le bronze.

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie doit rencontrer ce mardi, à domicile, la sélection du Chili dans un match amical. C’est le premier match de l’équipe nationale après la défaite, samedi, 1 but à 3 face à la Pologne, dans le groupe E des préliminaires de la Coupe du Monde de l’année prochaine en Russie. Le leader du groupe c’est la Pologne, avec 16 points, suivie par le Monténégro et le Danemark, les deux avec 10 points, par la Roumanie et l’Arménie, avec six points chacune et par le Kazakhstan avec 2 points. Le prochain match de la Roumanie dans les préliminaires de la Coupe du monde est prévu pour le 1er septembre, à domicile, contre l’Arménie. Dans le cadre de ces préliminaires, l’équipe de Roumanie est dirigée par le sélectionneur allemand Cristoph Daum. Installé l’année dernière, après le parcours modeste de la sélection nationale à l’Euro de France, M Daum est contesté par la presse et par les supporters roumains qui déplorent le manque de progrès de l’équipe.

    Météo – Nous avons du beau temps ce mardi en Roumanie, il fait de plus en plus chaud, notamment dans le sud du pays. Les températures maximales vont de 24 à 34 degrés. 28 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 14.03.2017

    14.03.2017

    Travailleurs – Des représentants du gouvernement de Bucarest se rendront, du 15 au 17 mars, en Italie, en visite de travail, afin de vérifier les informations parues dans la presse au sujet de certains cas d’exploitation des ressortissants roumains travaillant dans les régions de Sicile et de Calabre. La ministre pour les Roumains de l’étranger, Andreea Păstîrnac et un officiel du ministère de l’Intérieur de Bucarest vont discuter avec les autorités locales italiennes, avec les représentants des Roumains travaillant en Italie, ainsi qu’avec ceux du milieu associatif qui milite en faveur de la défense des droits des travailleurs étrangers et lutte contre les abus à l’égard de ceux-ci. Un reportage publié dimanche par l’hebdomadaire britannique The Observer révèle que près de 7.500 femmes, surtout de Roumanie, qui travaillent dans la province sicilienne de Raguse sont victimes d’abus, y compris de menaces et d’agressions sexuelles.

    UE – La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu, se rendra en Roumanie du 15 au 17 mars pour discuter avec les autorités roumaines et les représentants de la société civile du Livre blanc sur l’avenir de l’UE. Corina Cretu devrait également rencontrer les commissions réunies en charge des Affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest, pour débattre des cinq scénarios proposés par la Commission européenne pour l’avenir de l’Union. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a récemment déclaré qu’une Europe à plusieurs vitesses n’était pas une bonne solution, vu qu’elle risque de produire la scission de l’Union. En échange, il a affirmé que Bucarest ne devait pas craindre les projets auxquels on travaille à des vitesses différentes.

    Statistiques – La Roumanie dénombrait, au quatrième trimestre 2016, 5,24 millions de retraités, un nombre inférieur de 6.000 à celui enregistré au trimestre précédent, révèlent les données rendues publiques ce mardi par l’Institut national de la statistique. Selon la même source, le rapport entre le nombre moyen de retraités et celui des salariés a été de 9 à 10. Cet indicateur varie à travers le pays: si, dans la capitale, Bucarest, il y avait 5 retraités pour 10 employés, dans le comté de Teleorman, sud de la Roumanie, ce rapport était de 17 à 10. La pension de retraite dans le système public varie elle aussi, l’écart entre le montant minimum et celui maximum pouvant dépasser les 400 lei, soit environ 88 euros.

    Justice – Les magistrats de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest doivent juger aujourd’hui, en première séance, le dossier dans lequel l’ancien vice premier-ministre roumain et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea, est accusé d’abus de fonctions. Selon les procureurs, en juillet 2015, il aurait utilisé de manière illégale les fonds du ministère qu’il dirigeait, le préjudice causé au budget de l’Etat s’étant élevé à 410.000 de lei (90 mille euros). Gabriel Oprea est également poursuivi dans une autre affaire, où il est accusé d’avoir abusé de son droit de recourir à un convoi officiel. Enfin, son nom figure aussi dans le dossier pénal ouvert à l’encontre de l’ancien maire du 2e arrondissement de Bucarest, Neculai Onţanu.

    Contrebande – Les douaniers de Constanta, ville – port sur mer Noire, dans le sud-est de la Roumanie, ont saisi lundi des cigarettes de contrebande d’un montant de 2,5 millions d’euros, une saisie record pour ces cinq dernières années. Ils ont confisqué plus de 700 mille paquets de cigarettes transportés par un bateau venant de Thaïlande. En 2013, toujours à Constanta, les agents des douanes avaient saisi 10,5 millions de cigarettes provenant de Malte et qui devaient arriver en Ukraine.

    Tennis – La paire roumano-néerlandaise Horia Tecău/ Jean-Julien Rojer s’est qualifiée lundi dans les quarts de finale du double messieurs du tournoi d’Indian Wells, aux Etats-Unis. Ils ont vaincu le duo Florin Mergea (Roumanie)/Aisam-Ul-Haq Qureshi (Pakistan) et ont perdu le match disputé dans les huitièmes de finale contre Gilles Muller (Luxembourg)/Sam Querrey (Etats-Unis). Au double dames, la joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n.4 mondiale, a été éliminée en seizièmes de finale du tournoi d’Indian Wells.

    Météo – Le temps reste instable
    en Roumanie dans la plupart des régions, avec des pluies notamment sur le sud
    et l’est du pays. Il neige en haute montagne, surtout dans les Carpates
    orientales et méridionales. Le vent est plutôt fort dans le sud, l’est et sur
    le relief. Les maximales de l’air doivent s’étaleront entre 6 et 14 degrés. 9
    degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 11.01.2016

    A la Une de la presse roumaine – 11.01.2016

    Deux
    tiers des retraités ne toucheront aucun sou de plus suite à l’élimination des contributions
    à l’assurance maladie puisqu’il en été déjà exemptés. En échange, l’élimination
    du plafond des 5 salaires moyens bruts pour le paiement des cotisations à la
    Caisse d’assurance maladie et au fonds de retraites a provoqué l’ire des
    représentants du secteur des TIC, le plus dynamique de l’économie roumaine.