Tag: salaires

  • A la Une de la presse roumaine 08.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 08.10.2014

    Deux mots dordre dans la presse roumaine, en ce mercredi: gaz russe et récession. Gazprom a réduit davantage les livraisons vers la Roumanie et LInstitut national de la statistique reconfirme lentrée de la Roumanie en récession technique au second semestre de cette année. Enfin, la presse roumaine passe en revue les emplois les mieux payés en Roumanie.


  • A la Une de la presse roumaine 18.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 18.08.2014

    En ce début de semaine l’intérêt de la presse roumaine tourne autour de l’argent. Les journaux constatent que la récupération des coupes salariales coûte cher au budget de l’Etat, que les Roumains ont des cartes bancaires dans leurs portefeuilles, qu’ils n’utilisent pourtant pas, que la qualité de la vie avait baissé en 2011 par rapport à 2010 dans 17 Etats membres de l’UE, que que la Commission européenne a alloué 10 millions d’euros pour compenser les pertes des producteurs roumains de légumes. La presse nous dit aussi nous quel est le pays qui ne sait plus quoi faire de son argent et qui est la femme la plus riche de Roumanie.

  • Revenus et impôts en 2014

    Les Roumains peuvent être tranquilles, du moins jusqu’à la fin de l’année, en dépit du fait que, à la suite du collectif budgétaire, les fonds alloués au Ministère du Travail ont sensiblement baissé tout en assurant l’argent nécessaire jusqu’à la fin de 2013 pour payer les retraites, les indemnités de chômage et tous les bénéfices sociaux. Quant à la hausse des salaires du secteur publique en 2014, la ministre du Travail, Mariana Câmpeanu, estime que les médecins résidents, les enseignant de l’enseignement pré-universitaire et les assistants sociaux devraient compter parmi les catégories bénéficiant d’indexations plus importantes au cas où le gouvernement adopte la variante des hausses différenciées.



    Pour le moment, l’Exécutif de Bucarest envisage trois scénarios : soit une hausse salariale de 3% pour toute la fonction publique, soit une hausse pour tous les budgétaires, mais différenciée, soit, enfin, rien que pour certaines catégories, cas dans lequel la hausse salariale pourrait parvenir de 10% à 20%. Quel que soit le scénario retenu, celui-ci sera lié, entre autres, à l’amélioration de la collecte de l’argent au budget de l’Etat. Comme explique le ministre des Finances, Daniel Chitoiu, les cibles de collecte pour la période juillet-septembre n’ont pas été atteintes tout en espérant une meilleure activité de l’Administration Fiscale pendant le dernier trimestre de l’année après sa nouvelle organisation à l’échelon régional et territorial.



    A partir du mois de novembre, la Direction Anti-Fraude sera, elle aussi, active, son rôle étant de contrecarrer l’évasion fiscale – dit le ministre Daniel Chitoiu : « Nous espérons pour cette dernière partie de l’année une reprise de l’économie et nous envisageons une croissance des revenus du budget général consolidé à la suite des entrées que j’espère plus importantes , tant venues de l’impôt agricole qui, comme vous savez, a été adopté au mois de janvier mais dont le terme de payement est 25 octobre et 15 décembre que de l’impôt sur les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz. »



    Le gouvernement annonce, également, que pour couvrir la différence entre revenus et dépenses il compte sur l’élargissement de la base d’imposition. Pourtant, les patrons craignent que cela va enchaîner de nombreuses faillites. Cristian Pârvan, secrétaire général de l‘Association des Hommes d’Affaire de Roumanie pense que : « Si on augmente le taux d’imposition tandis que tous les autres pays le réduisent pour, justement, soutenir tant bien que mal le milieu d’affaires, pour qu’il devienne viable et compétitif, alors, nous allons , probablement , assister, naturellement, aux fermetures d’affaires et à la hausse du chômage. »



    Par conséquent, les hommes d’affaires proposent à la place des hausses de taxes la modification du modèle économique sur lequel selon eux est basée actuellement la Roumanie, un modèle plus performant qui puise engendrer de plus hauts chiffres d’affaires et marges de profit auxquels l’Etat, à son tour, puisse appliquer des taxes et des impôts au même niveau. (trad. : Costin Grigore)

  • Négociations entre gouvernement, patronats et syndicats

    Le Conseil National Tripartite s’est réuni mercredi à Bucarest pour renouer le dialogue social entre gouvernement, syndicats et patronats. Les trois parties n’ont pas réussi à parvenir au consensus, du moins à l’égard d’un moratoire sur la législation du travail proposé par l’exécutif. Agrée par les confédérations patronales, cette proposition a été rejetée par les syndicats déçus par l’absence de communication en matière de marché du travail.



    Les leaders syndicaux ont présenté l’argument qu’il est difficile de convenir un moratoire tant que l’ouverture n’existe pas ou un minimum de changement dans le cadre législatif qui permette d’entamer de plus larges débats visant les modifications législatives dans le domaine du marché du travail. Parmi les changements législatifs opérés nécessairement il y a, selon les syndicats, les problèmes de représentativité des partenaires sociaux dans la structure des conventions collectives à l’échelon national.



    En même temps, les syndicats estiment que les conventions collectives nationales devraient être ré-introduites car ce type de document peut protéger les intérêts des salariés roumains. Il faudrait, également, changer les stipulations limitant le droit de conflit de travail, estiment les syndicats qui ont demandé, aussi, une croissance graduelle du salaire minimum comme précise Bogdan Hossu, leader du Cartel ALFA : « Nous avons présenté au gouvernement un projet d’accord social qui stipule une croissance pas à pas du salaire minimum de sorte qu’en 2016 on aie le rapport entre le salaire minimum et le salaire moyen à hauteur de 50%. D’autres changements visent le droit au conflit de travail, actuellement limité par la loi ainsi que la convention collective unique à l’échelon national. »



    A leur tour, les patronats estiment qu’une croissance du salaire minimum est nécessaire, sans savoir s’ils peuvent appliquer les mesures demandés par les syndicats. Dan Matei Agathon, vice président de l’Alliance des Confédérations Patronales estime que : « Dans les unités qui font partie de nos confédérations il faut analyser combien peut-on augmenter le salaire minimum. En même temps, le salaire minimum doit âtre accru pour finir une fois pour toutes avec le travail au noir. »



    Par ailleurs, les huit confédérations patronales représentatives à l’échelon national ne sont pas d’accord de re-instituer la convention collective de travail à l’échelon national. Leur argument : ce type de document n’existe pas dans la plupart des pays de l’Union Européenne et, donc, la Roumanie serait désavantagée vis-à-vis des autres pays l’entourant. La Belgique est le seul pays de l’UE où une telle convention est en vigueur. Lors de la rencontre de mercredi, les participants ont décidé d’organiser un groupe de travail ayant pour objectifs principaux de stabiliser les emplois existants et d’en créer de nouveaux. (trad.: Costin Grigore)