Tag: sécheresse

  • Rapport sur l’état du climat en Roumanie

    Rapport sur l’état du climat en Roumanie

    Alors que la crise climatique continue de s’aggraver à l’échelle mondiale, les dirigeants, experts et organisations non gouvernementales cherchent des solutions urgentes et durables pour relever le défi climatique. Le Sommet sur le changement climatique 2024, qui s’est tenu à Bucarest en octobre, a été une plateforme importante de débat, de solutions innovantes et de stratégies concrètes pour lutter contre le changement climatique. Un rapport sur l’état du climat en Roumanie y a également été présenté.

     

    Bogdan Antonescu, professeur à la faculté de Physique et chercheur à l’Institut national de recherche et de développement pour la physique du globe, faisait partie de l’équipe qui a produit le rapport. Il partage ses conclusions :

    « Nous avons des chapitres consacrés aux phénomènes ayant un impact. Par exemple, les vagues de chaleur, les sécheresses et les tempêtes en Roumanie, et nous abordons ce qui s’est passé jusqu’à présent, la manière dont les caractéristiques de ces phénomènes ont changé sous l’influence du changement climatique. Ensuite, le rapport propose des projections climatiques, ce qui se passera à l’avenir avec ces phénomènes. Nous avons également un chapitre sur l’impact au niveau urbain, tout ce qui se passe lorsque nous avons des vagues de chaleur qui atteignent une ville comme Bucarest, par exemple, et quels seront les changements dans l’environnement urbain. Nous avons ensuite un chapitre plus large, car toute cette partie du changement climatique peut également être envisagée sous l’angle de ce que l’on appelle les points critiques du changement climatique. Il s’agit de points qui, une fois atteints, sont irréversibles, comme la circulation des courants dans l’Atlantique Nord, la forêt amazonienne ou les glaciers du Groenland. »

     

     Amplification des phénomènes météorgologiques

     

    Selon les auteurs du rapport, la Roumanie connaîtra dans les années à venir davantage de vagues de chaleur, de sécheresses et de tempêtes. Bogdan Antonescu, maître de conférences à la faculté de physique et chercheur à l’Institut national de recherche et de développement pour la physique du globe et l’un des auteurs, s’exprime sur la variabilité naturelle incluse dans les prévisions.

     

    « Nous avons connu des vagues de chaleur ainsi que de graves sécheresses par le passé, mais a cela viens désormais s’ajouter le facteur changement climatique : plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère implique une augmentation de la température moyenne mondiale. Toute cette variabilité naturelle, ces phénomènes qui se produisaient autrefois naturellement, sont maintenant amplifiés par ces changements climatiques. Le changement climatique n’apporte pas de nouveaux phénomènes, il amplifie ce qui existait déjà. Les vagues de chaleur qui s’annoncent sont un bon exemple. Nous avons connu des vagues de chaleur exceptionnelles dans le passé, mais aujourd’hui, elles sont observées plus fréquemment, de sorte que les caractéristiques changent. La fréquence d’apparition des phénomènes, leur durée et leur intensité en particulier changent. Prenons l’exemple de l’amplification des tempêtes, comme la tempête Boris, qui a produit des précipitations en Europe centrale. Boris, a été analysée un peu plus en détail et la quantité de précipitations aurait été inférieure de 20 % sans les aggravations provoquées par les changements climatiques. »

     

     

    Les auteurs du rapport avertissent que si la Roumanie a mis en œuvre des mesures relatives à l’efficacité énergétique et à la promotion des énergies renouvelables, l’absence d’une loi nationale sur le climat et la faiblesse de sa mise en œuvre soulignent la nécessité d’une vision intégrée, le secteur de l’énergie étant « au cœur de cette transition ». (trad. Charlotte Fromenteaud)

  • Les changements climatiques et leur impact sur la Roumanie

    Les changements climatiques et leur impact sur la Roumanie

    L’été 2024 – des records de chaleur alarmants 

     

    Dans le contexte du changement climatique accéléré, l’été 2024 a apporté une nouvelle série de records alarmants aux niveaux mondial et régional, mettant en évidence l’impact significatif du réchauffement climatique sur l’environnement et sur la société. Par ailleurs, la Roumanie a enregistré une hausse constante des températures au cours des sept dernières décennies et le phénomène de l’îlot de chaleur urbain est apparu. Après un effort scientifique collectif d’un groupe de 11 auteurs, un rapport a été publié qui analyse en détail tous les changements climatiques et leurs effets en Roumanie.

     

    Aussi, selon le rapport intitulé « Etat des lieux climatique. Roumanie, 2024 », entre 1950 et 2023, la durée et la fréquence des périodes caniculaires ont augmenté de façon significative, la plupart des régions du pays enregistrant des périodes de canicule qui s’étendent pendant 10 à 15 jours, le sud-ouest et l’est du pays pendant 25 à 30 jours. Les projections indiquent que cette tendance ira croissant d’ici à la fin du siècle, affectant la santé publique et l’économie.

     

    La sécheresse, autre défi majeur

     

    Outre les vagues de chaleur, la sécheresse constitue un autre défi majeur pour la Roumanie. Les zones touchées par des sécheresses modérées, sévères et extrêmes ont augmenté, avec des pics enregistrés durant les années 2018-2020 et 2021-2023. La première a été la plus longue période enregistrée, avec des effets dévastateurs sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. La tendance à l’aridisation se poursuit, influençant profondément les écosystèmes et la production agricole. D’autres phénomènes météorologiques extrêmes, comme les tempêtes violentes, sont également devenus plus fréquents. Aussi, entre 1940 et 2023, les conditions favorables pour voir se produire de tels événements se sont accrues, notamment dans l’est et le nord du pays. Les projections pour 2025-2050 et puis jusqu’à la fin du siècle indiquent une hausse probable de ces phénomènes, qui auront un impact négatif sur l’agriculture et les infrastructures.

     

    Bogdan Antonescu, l’un des auteurs du rapport, chercheur en météorologie et en climatologie, chargé de cours à la faculté de physique de l’université de Bucarest, spécialiste des phénomènes météo extrêmes et des tornades, explique :

    « Malheureusement, le rapport constate la poursuite de cette tendance lourde où l’on voit un impact toujours croissant des activités humaines sur le climat, parce que la température moyenne mondiale continue d’augmenter. Le continent européen se réchauffe davantage que les autres continents et nous ressentirons de plus en plus souvent les effets du changement climatique. Nous aurons davantage de vagues de chaleur, plus longues et plus intenses. La Roumanie constitue à cet égard un cas d’école. Par ailleurs, les populations urbaines seront les premières affectées par la formation de ces îlots de chaleur urbain. La présence du béton et de l’asphalte amplifie la durée et les effets des vagues de chaleur. Des vagues de chaleur qui dureront plus longtemps et qui entraîneront des conséquences encore plus importantes. Pour les prochaines années, les choses continueront à évoluer dans cette direction : davantage de vagues de chaleur, une hausse de la durée et du nombre de périodes de sécheresse, davantage de tempêtes. »

     

    Les conséquences des activités humaines

     

    Mais la Roumanie a déjà connu des périodes de sécheresse sévère et de chaleur excessive dans le passé. Cependant, l’apparition de nouveaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère entraîne une augmentation de la température moyenne mondiale. Ce phénomène naturel est alors amplifié par la conséquence des activités humaines.

     

    Bogdan Antonescu : « Prenez par exemple la tempête Boris, qui a touché l’Europe centrale entre le 12 et le 15 septembre de cette année. Cette tempête a été analysée en détail, et ce que l’on a pu constater est que la quantité de pluie aurait été inférieure de 20% en l’absence des conséquences du changement climatique. Les glaciers sont également un point critique du système climatique, car une fois fondus, ils ne se rétabliront pas. La fonte des glaciers fait monter le niveau des océans, ce qui entraîne l’inondation de certaines zones côtières. Les écosystèmes aquatiques sont également affectés, au même titre que les communautés humaines établies au long des côtes. Certes, cela prend du temps et l’on ne verra pas la disparition des glaciers en quelques années, mais il s’agit d’une tendance lourde. Les coraux sont également affectés par la hausse des températures océaniques et leur survie est mise en question. Les solutions technologiques censées parer la hausse des températures, telle l’extraction du dioxyde de carbone de l’atmosphère, sont toujours à l’étude, mais encore loin d’être opérationnelles. Ce qu’il nous reste à faire à l’heure actuelle c’est d’agir sur les causes, c’est-à-dire essayer de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Mais le changement climatique est là, et il faut aussi s’y adapter. Adapter les cultures dans l’agriculture par exemple. Et puis, surtout, agir au niveau global pour tenter de diminuer les rejets de gaz à effet de serre. »  

     

    Urgent : une législation nationale et une vision intégrée

     

    Auteurs du rapport « Etat des lieux climatique. Roumanie, 2024 » montre que des mesures nationales en matière d’efficacité énergétique et de promotion des énergies renouvelables ont été mises en œuvre, mais que la lutte contre le réchauffement climatique appelle à la rédaction d’une législation nationale et à la mise en œuvre d’une vision intégrée en la matière. Le secteur de l’énergie demeure au cœur de cette transition. Aussi, alors que les combustibles fossiles se taillent toujours la part du lion dans le mix énergétique de la Roumanie actuelle, il est prévu d’augmenter les capacités renouvelables et nucléaires d’ici 2050. L’électrification de l’économie et le développement des infrastructures de stockage d’énergie demeurent essentiels pour atteindre la neutralité climatique.

     

    En outre, alors que le changement climatique soit reconnu comme un problème réel par les Roumains, seuls 4% le considèrent comme une priorité nationale. Aussi, la prise de conscience de l’impact du changement climatique sur l’agriculture, sur l’eau, sur l’économie et la santé ne se traduit pas encore par une forte demande d’action climatique. (Trad. Ionut Jugureanu)

     

  • Soutien financier aux agriculteurs roumains touchés par la sécheresse

    Soutien financier aux agriculteurs roumains touchés par la sécheresse

    La Commission européenne a approuvé un régime d’aide d’État en faveur des agriculteurs roumains touchés par la sécheresse. Les fonds, d’un montant total de 400 millions d’euros, seront accordés pour les pertes subies entre septembre 2023 et août 2024. À la suite de l’analyse effectuée, l’exécutif bruxellois a estimé que le régime était nécessaire et adéquat pour indemniser les agriculteurs roumains des pertes subies en raison de ce phénomène climatique extrême.

     

    Une incidence limitée sur la concurrence entre états membres

    En outre, la Commission a estimé que le régime d’aide était proportionné, car il se limite au minimum nécessaire et n’a qu’une incidence limitée sur la concurrence et les échanges entre les États membres. Sur la base de ces considérations, la Commission a approuvé l’aide à la Roumanie conformément aux règles de l’UE en matière d’aides d’État. Elle est destinée aux producteurs agricoles qui ont subi des pertes pour un ou plusieurs des trente-neuf types de cultures sélectionnés par la Commission. Par exemple, le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, le colza, les tournesols ou encore le maïs – des cultures qui ont été touchées par une grave sécheresse après l’automne 2023.

     

    Quelles conditions remplir ?

    Pour bénéficier de ce type d’aide, les producteurs agricoles doivent démontrer qu’ils ont perdu plus de trente pour cent de leurs récoltes, et le soutien financier sera obtenu par le biais de subventions directes. Le montant maximal de l’aide est de 200 euros par hectare pour une perte de 100 % et les paiements seront effectués avant le 31 décembre. En Roumanie, les autorités ont déjà informé les agriculteurs qu’ils pouvaient soumettre leurs demandes et leurs rapports de dommages aux directions départementales de l’agriculture jusqu’au 29 octobre. D’autre part, il y a deux semaines, les autorités de Bucarest ont décidé que les agriculteurs touchés par la sécheresse qui ont conclu des contrats de crédit ou de location pourront demander la suspension des dettes et des paiements échelonnés aux banques jusqu’au 1er août 2025, s’ils remplissent deux conditions. Ceux qui demandent la suspension doivent disposer d’un rapport montrant que le degré de calamité était d’au moins 50 % et que l’intérêt facturé par le créancier est supérieur à 2,5 % + ROBOR pour les prêts en lei et à 2 % + EURIBOR pour les prêts en devises étrangères. En outre, les agriculteurs pourront contracter des prêts entièrement garantis par l’État à des conditions favorables pour payer leurs dettes en cours.

     

    L’heure est grave

    Malheureusement, la situation est critique. Rien que cette année, par exemple, le gouvernement de Bucarest estime que quelque deux millions d’hectares ont été touchés par la sécheresse et envisage d’accorder des compensations financières aux propriétaires. Mais il y aura aussi des pertes pour les agriculteurs qui ont réussi à récolter leurs cultures, car certains lots de maïs ont déjà été refusés à l’exportation en raison de maladies liées à la sécheresse. Les calculs montrent également que la Roumanie perd chaque année un millier d’hectares de terres arables à cause de la désertification. Le ministère de l’environnement craint une désertification totale du sud du pays dans les 50 prochaines années.

  • 12.09.2024

    12.09.2024

    Migration – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest avertit les Roumains qui voyagent en Allemagne de se préparer pour des temps d’attente prolongés à la frontière à cause de la décision du gouvernement de Berlin d’élargir les contrôles temporaires à toutes ses frontières terrestres afin de réduire la migration illégale. A commencer par la semaine prochaine, lundi, hormis les contrôles temporaires qui existent déjà aux frontières terrestres avec l’Autriche, la Suisse, la République Tchèque et la Pologne, des contrôles seront imposées aussi aux frontières avec la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark pour une période de six mois. Les Roumains qui se confrontent à des situations spéciales peuvent appeler les numéros de téléphone de permanence de l’ambassade de Roumanie à Berlin ainsi que les consulats de Roumanie en Allemagne.

     

    Transports – Une grève de 24 heures est annoncée sur l’aéroport de Charleroi en Belgique, avertit le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. C’est pourquoi la capacité opérationnelle de l’aéroport sera réduite et certains vols seront annulés. Les voyageurs sont conseillés à vérifier l’état des vols sur les sites des compagnies aériennes. Les Roumains qui se confrontent à des situations difficiles, spéciales ou à des urgences peuvent appeler les numéros de téléphone de téléphone de l’Ambassade de Roumanie à Bruxelles – selon un communiqué du ministère roumain des Affaires Etrangères.

     

    Drones – Les Sénateurs de Bucarest et les représentants du ministère de la Défense ont parlé mercredi du besoin de modifier la législation qui permettrait aux militaires d’annihiler les drones suspectées de pénétrer l’espace aérien de la Roumanie. Selon les élus nationaux il faut compléter la législation notamment pour ce qui est de la capacité de réaction à l’entrée dans l’espace aérien national de drones hostiles ou non-autorisés. Le débat se déroule alors que depuis une année, plusieurs drones russes sont illégalement arrivés dans l’espace aérien de la Roumanie, dans le contexte de l’agression contre l’Ukraine voisine.

     

    Assurances – Les Roumains payent les contrats d’assurance auto de responsabilité civile les plus chers de la région. Leur prix moyen tourne autour des 220 euros et ceci malgré une baisse du volume des dédommagements de 9%, selon les responsables de la Confédération des opérateurs et des transporteurs autorisés. Ceux-ci précisent que le prix moyen de tels contrats d’assurance serait de 100 euros en Bulgarie, de 98 euros en Hongrie et de 120 euros en Pologne et que la responsabilité pour ce décalage appartient à la direction de l’Autorité de surveillance Financière. Ses responsables précisent pourtant qu’ils n’interviennent pas sur le prix des assurances, qui repose sur les statistiques des années précédentes portant sur les dédommagements payés suite aux accidents de voiture, ainsi que sur d’autres critères de risque.

     

    Carburants – Le prix moyen du litre d’essence et de diesel a baissé en Roumanie de près de 5% ces 30 derniers jours. A Bucarest le prix d’un litre d’essence standard varie de 1.38 euros à 1.41 euros alors que le prix du gasoil standard va de 1,40 euros à 1,41 euros. Actuellement la Roumanie mène la classement européen des pays ayant les prix des carburants les plus bas. Cette baisse des prix est une conséquence directe de la baisse du pris du brut. Hier, le brut extrait dans la mer du Nord a été coté à moins de 70 dollars le baril pour la première fois depuis le mois de décembre 2021, dans le contexte des perspectives portant sur une nouvelle baisse de la demande provoquée par une croissance économique mondiale.

     

    Salaires – Le salaire moyen brut de Roumanie s’est chiffré à 1 725 euros au mois de juillet soit de 20 euros supérieur par rapport au mois de juin et le salaire moyen net a été de 1054 euros, soit une baisse de 13,2 euros. Par rapport au mois de juillet de l’année dernière, le salaire moyen net a augmenté de 14,8%. Les analystes financiers sont d’avis que malgré les majorations, les Roumains touchent parmi les salaires les plus bas de l’Union européenne.

     

    Agression sexuelle – Le tribunal de Bucarest examine aujourd’hui la demande du sociologue Alfred Bulai d’annuler le mandat de mise en détention provisoire dans un dossier qui l’accuse d’avoir utilisé abusivement ses fonctions à des buts sexuels et pour des faits d’agression sexuelle. Ex-professeur des universités à l’Ecole nationale de sciences politiques et administratives, commentateur politique intensément médiatisé, M Bulai (61 ans) a été placé en détention provisoire le 5 septembre. Le lendemain, Bulai a quitté le centre de détention de la police pour être hospitalisé à cause d’un infarctus. Son état de Santé ne lui permet pas d’être présent aujourd’hui au Tribunal, mais il a déclaré qu’en 35 ans de carrière aucune plainte n’a été déposée à son encontre.

     

    Handball – En handball masculin, le club champion de Roumanie débute ce soir à domicile dans les groupes de la Ligue des Champions EHF, dans un match contre Fredericia HK, le club vice-champion du Danemark. Le Dinamo a été reparti dans le Groupe 1 de la Ligue des Champions et a évité ainsi d’affronter les finalistes de la saison qui vient de s’achever, les champions de Barcelone et l’Aalborg Handbold. L’équipe championne de Roumanie affrontera entre autre les adversaires de Fuchse Berlin, Sporting Lisbonne, Paris Saint-Germain Handball, ainsi que Veszprem HC, qui dont l’entraineur est l’ex coach du Dinamo l’espagnol Xavi Pascual.

     

    Danube – Les débits du Danube ont touché mercredi leur niveau le plus bas en deux années, soit la moitié de la moyenne du mois de septembre. Cette baisse a déterminé la réduction sévère de la production d’électricité et obligé la Roumanie à importer de l’énergie pour couvrir la consommation interne. Egalement à cause des niveaux des eaux trop bas, les autorités ont imposé des restrictions de tonnage pour les navires afin qu’éviter qu’ils s’échouent sur les bancs de sable.

     

    Météo – Aujourd’hui les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles sur le nord-est et l’est et devraient augmenter sur les autres régions. Le ciel est variable, avec des pluies et des orages sur la plupart de l’est et du nord-est, sur le nord et le centre, mais aussi en montagne et sur le sud et le sud-est.  Les maxima vont de 20 à 31 degrés. Le soleil semble apparaître sur le ciel bucarestois où les maxima iront jusqu’à 29 degrés. Maintenant il fait 21 degrés dans la Capitale roumaine.

  • 06.09.2024 (mise à jour)

    06.09.2024 (mise à jour)

    Scolarisation – La pauvreté affecte considérablement les résultats scolaires, le soutien scolaire est discriminatoire, certains enfants se perdent en chemin et la plupart d’entre eux aimeraient partir à l’étranger – a déclaré l’organisation Save the Children Roumanie. Les données européennes montrent qu’une proportion croissante d’enfants roumains n’ont pas accès à l’éducation. Près de 16 % des enfants en âge de fréquenter l’école secondaire n’étaient pas scolarisés au cours de l’année scolaire 2022-2023, tandis que plus de 25 % de ceux en âge de fréquenter l’école secondaire étaient dans la même situation. Les disparités liées au milieu socio-économique sont très importantes, le taux de décrochage scolaire n’étant que de 3 % dans les grandes villes, de 14 % dans les petites villes et de 27 % en milieu rural. Au niveau national, deux élèves sur cinq ayant commencé l’école il y a neuf ans ne font pas partie de ceux qui ont réussi à obtenir une moyenne supérieure à 5 lors de l’évaluation de fin d’études secondaires, et les enfants qui apprennent dans les zones rurales sont désavantagés, la proportion de moyennes inférieures à 5 étant plus de 2,5 fois plus élevée dans les écoles rurales.

     

     Japon – La Chambre de commerce et d’industrie de Roumanie (CCIR) a largement fait la promotion des relations économiques avec le Japon et la Roumanie peut représenter une belle opportunité pour les entreprises japonaises, étant donné la performance des entrepreneurs roumains dans les domaines de l’informatique, de l’énergie verte et des technologies innovatrices – affirme le président de la CCIR, Mihai Daraban. Ce dernier s’est entretenu jeudi avec l’ambassadeur du Japon à Bucarest, Katae Takashi, qui a souligné l’importance et le potentiel de la collaboration économique entre les deux pays. Le diplomate a noté que le Japon considèrait la Roumanie comme un partenaire stratégique dans la région de l’Europe de l’Est et a encouragé les investisseurs japonais à explorer les opportunités d’investissement dans le pays.

     

    Scrutin – Les citoyens roumains vivant ou résidant à l’étranger pourront voter par correspondance pour les élections législatives et présidentielles de cette année. Le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă, a expliqué que tous ceux qui souhaitent exercer leur droit de vote par correspondance ont jusqu’au 24 septembre pour en faire la demande, en utilisant le formulaire en ligne sur le site de l’AEP. Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 24 novembre et le second le 8 décembre. Les élections législatives sont prévues quant à elles le 1er décembre.

     

    Logements – Le prix des logements de Roumanie a continué sa tendance à la hausse dans un rythme plus accéléré que le rythme moyen enregistré au niveau de l’UE et de la zone euro, mais son évolution reste inférieure à celle affichée par d’autres pays de la région. C’est ce qu’a fait savoir le chef de la direction de stabilité financière de la Banque centrale de Roumanie, Florin Dragu. Le prix des logements a grimpé de seulement 5,5% en Roumanie, tandis qu’en Pologne ou en Bulgarie, il a connu une hausse de 18% et respectivement 16%. La majoration des prix est due aussi à la croissance de 10% des coûts dans la construction dans le courant de cette année, parallèlement à un recul de 13% du volume des immeubles construits. La demande est, elle, à la hausse, notamment dans le contexte d’une évolution positive des revenus salariaux. Le représentant de la BNR a précisé que le nombre de transactions immobilières a grimpé de 11% au niveau national. Sur ce total, 60% de transactions ont eu lieu dans les six grandes agglomérations urbaines de Roumanie : Bucureşti, Iaşi, Cluj-Napoca, Timişoara, Braşov et Constanţa.

     

    Sécheresse – Les agriculteurs roumains dont les récoltes ont été détruites par la sécheresse qui a sévit dernièrement en Roumanie se verront dédommager par l’Etat d’ici le 15 octobre, a fait savoir le ministre de l’Agriculture, Florin barbu. Lors d’une visite dans le département de Mehedinti, profondément touché par la canicule, celui-ci a précisé que les fermiers se verront accorder 200 euros de subventions pour chaque hectare détruit. Le pays produit suffisamment de blé et de maïs, a rassuré Florin Barbu qui a précisé que la Roumanie aura cet automne de 1,8 millions de tonnes de blé de plus qu’en 2023 et une quantité de maïs capable de couvrir la consommation interne et les exportations. Pour soutenir les agriculteurs roumains, le Ministère de tutelle envisage de leur accorder des crédits à taux d’intérêt fixe de 1,95% et de suspendre l’exécution forcée dans le cas des fermiers dont les récoltes ont été entièrement détruites.

     

    Chisinau – La Hongrie soutient fermement et inconditionnellement l’adhésion de la  République de Moldavie à l’UE. C’est ce qu’a déclaré à Chisinau, le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjártó. Lors d’une rencontre avec son homologue moldave, Mihai Popsoi, le ministre hongrois des Affaires Etrangères a précisé que son pays essayera mettre à profit son mandat à la tête du Conseil de l’UE pour accélérer l’intégration européenne de Chisinau. Chaque candidature doit être examinée individuellement pour ne pas ralentir les progrès des pays qui avancent plus rapidement. L’élargissement de l’UE peut offrir une nouvelle avancée et une meilleure consolidation de l’Europe. En visite en Moldavie, le responsable de Budapest a été reçu aussi par la présidente moldave, Maia Sandu. 50 fonctionnaires moldaves au rôle clé dans les futures négociations avec Bruxelles, feront une visite en Hongrie pour un stage de formation auprès des experts hongrois. Les 32 premiers sont attendus à partir de la semaine prochaine.

     

  • 27.08.2024

    27.08.2024

    Chisinau – La présidente de la République de Moldavie, Maia Sandu, a envoyé mardi un message de félicitation aux citoyens moldaves à l’occasion du 33ème anniversaire de l’indépendance de leur pays. « La Moldavie est notre maison à nous et nous choisissons de vivre en paix et d’écrire notre propre histoire » a déclaré Mme Sandu citée par Moldpres. Son homologue de Bucarest, Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie continuera à soutenir son voisin moldave sur tous les plans. « Je transmets toutes mes félicitations aux citoyens de la République de Moldavie à l’occasion de la Journée de leur indépendance. « Vous faites part de la grande famille européenne et la poursuite de vos efforts vous mènera à faire de votre intégration européenne un objectif accompli » a écrit le président roumain sur les réseaux sociaux. Des messages de félicitation ont été formulés par d’autres hauts responsables de Bucarest. Le 27 août 1991, des dizaines de milliers de citoyens moldaves réunis au centre de Chisinau pour participer à la Grande Assemblée nationale ont demandé au Parlement de voter l’indépendance de la république. Les membres de la première Assemblée législative ont adopté le même jour la Déclaration d’indépendance.

     

    Chômage – En Roumanie, le taux du chômage était de 3,09% fin juillet dernier, de 0,03% de plus qu’en juin, informe l’Agence nationale pour l’occupation de la main d’oeuvre. A la campagne, le nombre de chômeurs est trois fois plus élevé que dans les villes. La plupart des sans-emplois roumains sont âgés de 40 à 49 ans, suivis par ceux âgés de plus de 55 ans. Les chômeurs à faible niveau d’éducation sont majoritaires.

     

    Impôts – A partir du 1er octobre, le seuil des prélèvements sociaux sur les pensions de retraite de Roumanie augmentera de 2000 lei, soit 400 euros comme c’est le cas à présent à 3000 lei, soit 600 euros. C’est ce qu’a annoncé lundi soir la ministre du Travail, Simona Bucura-Oprescu. Et elle d’ajouter que la décision a été adoptée suite à des discussions avec le chef du gouvernement, Marcel Ciolacu. A partir du 1er octobre, le prélèvement sera de 10% sur toute pension qui dépassera les 3000 lei. La ministre des Finances devrait faire les calculs nécessaires pour s’assurer que les retraités qui bénéficient actuellement des chèques alimentaires continueront de le faire. A l’heure actuelle, les pensions de retraite qui ne dépassent pas les 2000 lei sont exonérées d’impôts. Toute somme qui dépasse ce seuil se voit appliquer un prélèvement de 10%.

     

    Sécheresse – Deux rivières du département d’Arges, dans le sud de la Roumanie, sont complètement sèches, en raison des fortes chaleurs qui ont sévi dernièrement en Roumanie. Des restrictions d’eau ont été mises en place dans plus de 600 localités roumaines, tandis que dans des centaines de communes qui ne sont pas reliés à des réseaux d’eau potable, les fontaines sont à sec en raison de la canicule. Selon l’Administration nationale des eaux roumaines, le niveau des eaux du Danube est par endroits, inférieur à celui minimal requis pour satisfaire aux besoins en eau du pays. Heureusement, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne normalement. Des détails après les infos.

     

    Gymnastique – La gymnaste roumaine Sabrina Voinea a contesté devant le Tribunal fédéral suisse la décision du Tribunal arbitral du sport de Lausanne, TAS, d’accorder à sa compatriote Ana Bărbosu la médaille de bronze à la finale du sol aux JO de Paris. Ce fut suite à un appel du Comité olympique roumain que le TAS avait tranché de retirer la médaille de bronze à l’Américaine Jordan Chiles pour la remettre à Ana Barbosu. Une décision ayant propulsé Barbosu en troisième position, tandis que sa coéquipière, Sabrina Voinea, est restée aux pieds du podium, en quatrième position. Sabrina Voinea a contesté aussi sa note, mais son appel a été rejeté. Rappelons-le, le 5 août, lors de la finale du sol, Ana Barbosu, médaillée de bronze, a perdu sa médaille en faveur de Jordan Chiles, à la suite d’une réclamation du staff américain. Suite à l’appel fait par le Comité olympique roumain, le classement final a été Barbosu en troisième position, Voinea, en quatrième et Chiles en cinquième.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Gabriela Ruse, a battu l’Autrichienne Julia Grabher et s’est qualifiée au deuxième tour de l’US Open, dernier tournoi de Grand Chelem de l’année. Le prochain match, Ruse le jouera contre la Tchèque, Barbora Krejcikova, qui a remporté cette année le tournoi de Wimbledon. Les deux autres Roumaines présentes au tableau du concours de simples dames, Ana Bogdan et Jacqueline Cristian, ont été éliminées, après avoir été battues par la néerlandaise, Arantxa Rus et respectivement, la russe Daria Kasatkina.

     

    Météo – Les météorologues roumains ont émis mardi une vigilance jaune à l’instabilité, en vigueur jusqu’à mercredi matin. Des phénomènes orageux se produiront dans les régions du centre, de l’est, du sud et à la montagne. Le vent soufflera à 50 km/heure et Météo Roumanie estime un risque élevé de grêle. Par ailleurs, la vague de forte chaleur persiste dans les régions méridionales et occidentales de la Roumanie, avec des températures allant de 27 à 35 degrés. A Bucarest, l’instabilité est à la hausse et le thermomètre montre à midi, 34 degrés.

  • Mesures contre les effets de la sécheresse

    Mesures contre les effets de la sécheresse

    La vague de canicule qui étouffe la Roumanie depuis juin devrait s’atténuer progressivement dans la plupart du pays. Presque tout le pays a ressenti des températures élevées, de l’inconfort thermique accentué et des nuits tropicales. Même si ces phénomènes devraient faiblir, les températures risquent de rester supérieures aux normales saisonnières et les averses seront rares.

     

    La météorologue Iris Răducanu nous explique : « Ce mercredi, la canicule sévit dans l’ouest du pays, où par endroits l’inconfort thermique sera élevé et les températures maximales atteindront les 35 degrés. Dans le sud, le temps sera généralement instable et l’on s’attend à des averses, à des orages et des vents violents. »

     

    Les météorologues prévoient de l’instabilité également dans le sud-est, par endroits dans l’est, sur les montagnes, dans le centre et dans le nord. Après trois mois chauds et secs, à quoi ressemblera le mois de septembre ?

    Iris Răducanu répond : « Dans les quatre prochaines semaines on s’attend à avoir des températures supérieures aux normales saisonnières, surtout dans l’ouest et le sud. Le régime pluviométrique sera déficient. »

     

    Le débit du Danube à l’entrée de la Roumanie est légèrement supérieur à la moitié de la moyenne pluriannuelle. Et pourtant, dans 42 secteurs sur les 120 surveillés, il est inférieur au minimum nécessaire pour satisfaire les besoins en eau – selon l’Administration nationale des eaux roumaines. Quant aux rivières intérieures, en raison de la canicule et du manque de précipitations, deux cours d’eau du sud du pays se sont complètement asséchés.

     

    Approvisionnement en eau limité

     Dans plus de 600 communes, notamment de l’est du pays, l’approvisionnement en eau est limité. Dans près de 300 autres, non connectés aux systèmes centralisés, les puits sont asséchés. A ce tableau s’ajoutent les incendies de végétation dans les départements de Vâlcea (sud) et Vaslui (est). A Vaslui, environ 270 hectares de végétation sèche ont brûlé ces derniers jours, les pompiers militaires étant intervenus pour éteindre 25 foyers. Ils ont appelé la population à prendre conscience que, dans ce contexte de canicule, de sécheresse avancée et de vent violent, les incendies hors de contrôle peuvent mettre en danger la santé et même la vie des personnes et des animaux ainsi que causer d’importants dégâts.

     

    Des mesures pour les fermiers

     Quant aux agriculteurs, ils se préparent pour une nouvelle année agricole, mais la sécheresse de cet été a provoqué d’importants dégâts. D’ailleurs, l’ampleur des dégâts en Roumanie pourrait avoir un impact sur l’ensemble du continent européen, préviennent les analystes cités par Reuters. Selon ces derniers, par exemple, la Roumanie, rival de la France pour le titre du plus grand producteur de maïs de l’UE, pourrait avoir cette année une production inférieure de 30 % en raison des nombreuses vagues de sécheresse et de canicule.

    Selon les analystes, les agriculteurs roumains se sont confrontés à l’une des saisons les plus difficiles. Dans ce contexte, le ministère de l’Agriculture de Bucarest a annoncé prendre plusieurs mesures. A part les compensations, les agriculteurs pourraient être exemptés des versements à partir du 1er septembre.

     

     

  • 24.08.2024

    24.08.2024

    Ukraine – A l’occasion de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, le président roumain Klaus Iohannis a envoyé une lettre à son homologue Volodymyr Zelensky, le félicitant pour le courage et la résilience de l’armée et des civils ukrainiens dans leur lutte pour défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de leur pays. Il a aussi réaffirmé l’engagement ferme de Bucarest de poursuivre son appui constant, prédictible et pluridimensionnel jusqu’à la victoire finale de Kiev, et plus tard dans son processus de reconstruction et d’intégration européenne. “La signature de l’Accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre les deux pays, en juillet dernier, en marge du sommet de l’OTAN de Washington, témoigne du fait que l’appui de la Roumanie n’est pas dicté par les circonstances, mais qu’il est valable sur le long terme, étant prédictible et transparent”, a précisé le président roumain. Toujours pour marquer de la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine, les couleurs du drapeau ukrainien illuminent ce samedi soir le bâtiment du Palais de Cotroceni de Bucarest, siège de l’administration présidentielle roumaine.

     

     

    Congrès – Les membres du Parti Social-Démocrate (PSD) se sont réunis ce samedi pour un congrès extraordinaire afin d’élire leur nouvelle direction et désigner leur candidat à l’élection présidentielle. C’est leur leader actuel, Marcel Ciolacu qui a annoncé sa candidature à la fonction suprême du pays. Il propose également aux membres de son parti une équipe de direction comportant 21 postes. Egalement à l’ordre du jour des sociaux-démocrates : la campagne électorale et, aux dires de leur porte-parole, Lucian Romaşcanu, le PSD est capable de se mobiliser de sorte qu’en décembre, la Roumanie ait un président social-démocrate. A noter que la gauche n’a plus remporté d’élection présidentielle en Roumanie depuis l’an 2000. Précisons aussi que le premier tour du scrutin présidentiel est prévu le 24 novembre prochain, et le second, le 8 décembre.

     

    Pensions de retraite – A Bucarest, le Parti National Libéral (PNL), membre de la coalition gouvernementale, propose que nouvelle la Loi des pensions de retraite soit modifiée, de sorte à remédier à la situation des retraités qui ont reçu moins d’argent suite à la nouvelle formule de calcul appliquée à compter du 1er septembre. Selon le leader des Libéraux, Nicolae Ciuca, les normes de cette nouvelle loi n’auraient pas dû s’appliquer de manière rétroactive. Il a aussi confirmé le fait que les seniors qui ont vu leur pension de retraite diminuer sur papier, toucheraient la même somme qu’auparavant, mais ils ne pourraient plus bénéficier d’une augmentation de leur pension pendant plusieurs années. Selon les données officielles, plus de 700 000 retraités ont vu leurs sommes diminuer suite au nouveau système de calcul. Il s’agit notamment des personnes ayant travaillé dans des conditions spéciales, tels les mineurs, les mécaniciens de locomotives ou encore les employés de l’industrie nucléaire. Etant donné qu’ils ont eu le droit de prendre plut tôt leur retraite, et donc leur cotisation a été plus courte, leur pension a diminué. Même désavantage pour les personnes handicapées, dont certaines pensions ont diminué de 60 %, comme c’est les cas des personnes malvoyante, par exemple. Des centaines des retraités mécontents ont déjà pris d’assaut la Caisse nationale des pensions de retraite, demandant des explications. Ils peuvent contester le nouveau calcul jusqu’au 1er septembre, y compris en justice.

     

    Récolte – C’est à cause de la sécheresse et de la canicule qui ont frappé cette année la Roumanie, que la production nationale de maïs diminuera de 30 %, ce qui affecte aussi la récolte sur l’ensemble de l’UE. D’ailleurs, les perspectives pour la future récolte de maïs de l’UE ont baissé de 63 millions de tonnes comme prévu l’année dernière, à environ 60-61 millions de tonnes. Pourtant cette production est supérieure à celle de 2022, lorsque la sécheresse avait touché l’ensemble du Vieux Continent. En France par exemple, le niveau favorable d’humidité a été bénéfique pour cultures de maïs, et une récolte d’environ 14 millions de tonnes est attendue. Par contre, les cultures de maïs ont diminué en Pologne qui verra sa récolte baisser de 13 %. Celle de l’Allemagne devrait diminuer aussi de 2 %.

     

    Bourses scolaires – A compter de la rentrée du 9 septembre, de nouvelles normes sont prévues pour l’octroi des bourses de mérite pour les élèves roumains. Selon le nouveau Règlement du fonctionnement des écoles publié récemment au Journal Officiel, les collégiens et lycéens dont la moyenne générale est égale ou supérieure à la note 9,50 (sur 10) pourront bénéficier d’une bourse de mérite de 450 lei par mois (environ 90 euros). Des bourses dites de « résilience » sont prévues pour au moins 30 % des élèves de chaque classe de collège ou de lycée, y compris dans l’enseignement professionnel et dual. C’est le ministère de l’Education qui couvrira les sommes nécessaires pour l’enseignement pré-universitaire, à l’exception des lycées militaires dont les bourses sont fournies par le ministère de la Défense. Les conseils d’administrations des établissements scolaires peuvent supplémenter les bourses, selon les sommes qui leurs sont allouées par l’administration publique locale.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse ce samedi dans l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie, où la canicule s’installe de nouveau pour couvrir ainsi la plupart du territoire. Les maxima de la journée vont de 28 à 38 degrés. Il en va de même pour Bucarest, la capitale, où l’on attend une température maximale de 36 degrés. Il faisait déjà 31 degrés à midi.

  • La Roumanie est confrontée à la sécheresse sévère. 

    La Roumanie est confrontée à la sécheresse sévère. 

    Ces deux dernières années en Roumanie les températures record et les précipitations insuffisantes se sont superposées à une sécheresse pédologique, pour amplifier ses effets dévastateurs sur le quotidien des Roumains et sur l’économie en général. Dans plus de 400 localités du pays, les autorités ont instauré des restrictions de l’usage de l’eau et des périodes d’interruption de l’alimentation. Les départements les plus touchés se trouvent dans l’est du pays : Botoşani, Iaşi, Vrancea, Neamţ et Bacău. Des problèmes sont signalés aussi dans des départements méridionaux, tels Giurgiu et Gorj. Les représentants de la Régie des Eaux Roumaines appellent à la population d’utiliser l’eau d’une manière rationnelle, étant donné que le taux de remplissage des 40 retenues d’eau s’élève à 78%.

     

    Des restrictions dans l’alimentation en eau ont été mises en place

     

    Dans quelque 120 localités du département de Botosani, l’alimentation en eau a été coupée durant la nuit, puisque la consommation est plus élevée que normalement et il est impossible de maintenir un niveau adéquat dans les réservoirs. Les utilisateurs sont conseillés à créer des réserves minimales d’eau pour la période durant laquelle l’alimentation en eau est interrompue. Dans d’autres localités du département, qui ne disposent pas de systèmes centralisés d’alimentation en eau, les puits ont séché et leurs habitants affirment être obligés de transporter de l’eau sur une distance de trois à quatre kilomètres. Les spécialistes recommandent d’utiliser l’eau potable uniquement pour boire, et pour toute autre activité ménagère d’utiliser si possible des alternatives.

     

    La sécheresse prolongée a provoqué de graves problèmes aux agriculteurs.

     

    Au mois de juillet de cette année, le ministre de tutelle, Florin Barbu, a informé le commissaire Janusz Wojciechowski que de larges superficies agricoles de Roumanie étaient touchées par la sécheresse et a demandé à la Commission européenne d’accorder des compensations urgentes aux fermiers qui avaient soufferts des dégâts significatifs.

    Des compensations seront versées aux agriculteurs

     

    De larges superficies de Roumanie sont touchées par la sécheresse et le manque à gagner des producteurs agricoles met en danger la viabilité économique des fermes et les intérêts sécuritaires du pays, ont rapporté les autorités de Bucarest. « Les dégâts significatifs causés par les phénomènes climatiques défavorables nécessitent l’octroi de compensations urgentes en vertu d’une mesure exceptionnelle pour contribuer à la solution des problèmes spécifiques issus de ces phénomènes », lit-on dans la lettre que le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Florin Barbu a envoyée à la Commission européenne. Conformément au ministère le budget total estimé de 75,2 millions d’euros pour les cultures fondées à l’automne 2023 devrait être rapidement versé aux fermiers.

     

    2 millions de hectares de terrains agricoles sont touchés par la secheresse à travers le pays

     

    Pour ce qui est de l’année en cours, le manque sévère de précipitations et les températures plus élevées pour cette saison à travers le pays, même particulièrement élevées dans le sud, sur les plaines, auraient affecté et même compromis des cultures fondées le printemps dernier, notamment celles de maïs et de tournesol, sur une superficie de quelque 2 millions de hectares à travers le pays. Les manques à gagner sont estimées à plus de 200 euros par hectare de culture agricole.

  • 13.08.2024

    13.08.2024

    Agriculture – Le ministre roumain de l’Agriculture, Florin Barbu, a demandé à la Commission européenne de verser en urgence les 75 millions d’euros de compensation promis aux fermiers roumains impactés par la sécheresse prolongée. A ses dires, plus de deux millions d’hectares de cultures de maïs et de tournesol ont été compromis, ce qui se traduirait par une perte moyenne de 200 à 300 euros par hectare. Les pertes financières enregistrées par les agriculteurs roumains mettent en danger la viabilité des fermes et les intérêts sécuritaires de la Roumanie, a ajouté le responsable de Bucarest.

     

    Sapeurs- pompiers – Un deuxième contingent de 40 sapeurs-pompiers roumains, appuyés par deux avions et deux camions citernes d’une capacité de 3000 litres est arrivé mardi en Grèce pour soutenir les efforts de lutte contre les incendies qui dévorent la région d’Attique à 40 kilomètres d’Athènes. Selon l’Inspection générale pour les situations d’urgence, un des pompiers roumains a souffert des blessures légères au niveau du visage. La Grèce essaie de maitriser le plus grand incendie déclenché sur son territoire depuis le début de l’année, qui ravage une superficie de 200 kilomètres carrés de végétation et de forêt. Des localités entières ont été évacuées. Les météorologues estiment ont placé la moitié du pays en alerte rouge aux incendies en raison des températures de 40 degrés et des vents très forts. Le mécanisme de la protection civile de l’UE a été activé sur demande des autorités grecques”, a déclaré un porte-parole de l’Union européenne, en précisant que l’Italie, la France, la République tchèque et la Roumanie ont envoyé des renforts. D’autres Etats tels la Serbie et la Turquie ont également offert leur soutien à la Grèce.

     

    Jeunes – Les jeunes roumains souhaitent un appui pour trouver un emploi, un logement, accéder à l’éducation et bénéficier d’une approche vocationnelle. Ce sont là les conclusions d’une enquête sur la jeunesse roumaine et ses attentes réalisée à la demande du Ministère de la famille, de la Jeunesse et de l’Egalité des chances. Deux aspects restent essentiels pour les jeunes roumains : un salaire élevé et un emploi sûr. Pour les jeunes roumains la qualité de la vie reste problématique et nombre d’entre eux continuent d’envisager à vivre dans un autre pays.

     

    TAROM – Les vols de la compagnie aérienne roumaine, Tarom, à destination de Tel Aviv, d’Amman et de Beyrouth sont suspendus jusqu’au 16 août, en raison du risque de guerre dans la région, lit-on dans un communiqué. La compagnie a suspendu temporairement ses courses pour ces trois destinations depuis le 6 août suite aux alertes de voyage émises par les autorités, dans le contexte d’une escalade des tensions au Moyen Orient. « Tarom recommande aux voyageurs de suivre les communiqués officiels et de contacter la compagnie pour reporter la date de leur voyage ou pour se faire rembourser ».

     

    Pont – Les Roumains bénéficieront d’un pont de quatre jours à l’occasion de la Sainte Marie, célébrée le 15 août, le même jour que la Journée de la Marine roumaine. La côte à la mer Noire restera la destination favorite des vacanciers. Selon les autorités, 140.000 touristes sont attendus durant ce weekend prolongé de quatre jours sur le littoral roumain, soit un nombre record pour cette saison estivale. Les hôtels affichent un taux d’occupation de 90%. Le Jour de la Marine roumaine sera célébré dans les villes ports sur le Danube et à la mer Noire, mais aussi dans la capitale, Bucarest.

     

    Bac – La session d’automne du Baccalauréat roumain se poursuit ces mardi et mercredi par l’épreuve de langue vivante. A partir du 19 août, les presque 34.000 candidats inscrits passeront aux épreuves écrites, d’abord de langue et littérature roumaine, ensuite de spécialité. Les premiers résultats seront annoncés le 26 août et les notes finales seront rendues publiques le 30 août.

     

    Météo – La canicule s’intensifie dans la moitié sud de la Roumanie et s’empare de l’ouest et du centre aussi. Dans toutes ces régions, les températures atteindront les 40 degrés et l’indice humidex sera particulièrement élevé. Dans le reste du territoire, les températures maximales iront de 29 à 36 degrés. Des vigilances jaune et orange aux grandes chaleurs sont mises en place dans la moitié sud de la Roumanie, tout comme dans plusieurs départements de l’ouest et du centre du territoire. Mercredi et jeudi, la canicule sévira notamment dans la partie occidentale du pays. Le ciel est variable, partiellement couvert et le vent souffle légèrement sur les reliefs. 33 degrés à midi

  • 12/08/2024 (mise à jour)

    12/08/2024 (mise à jour)

    JO – Les Jeux Olympiques d’été de Paris sont terminés. Lors de la cérémonie de clôture dimanche soir au Stade de France, le relais a été passé au prochain pays hôte, les Etats-Unis. L’haltérophile Mihaela Cambei, médaillée d’argent, a porté le drapeau de la Roumanie qui a terminé cette édition avec neuf médailles remportées, dont trois d’or, quatre d’argent et deux de bronze. Avec ce résultat, la Roumanie s’est hissée en 23ème position dans le classement des 206 pays participants et un total de 84 athlètes qui ont remporté des médailles. Les Etats-Unis ont terminé en première position, avec un total de 126 médailles dont 40 d’or. En deuxième position on retrouve la Chine avec un total de 91 médailles, dont 40 médailles d’or, suivie par le Japon – avec 45 médailles, dont 20 d’or. La France, pays hôte de ces Jeux olympiques, a terminé en 5e position avec 16 médailles d’or, 26 d’argent et 22 de bronze.

     

    Banque – Le taux d’inflation annuel a augmenté en Roumanie le mois dernier, passant de  4,94% en juin à 5,42 % en juillet. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 1,71%, ceux des produits non alimentaires de 6,92 % et ceux des services de 8,52 %, selon les données publiées ce lundi par l’Institut National de la Statistique (INS). Selon la source citée, le taux d’inflation annuel en juillet 2024 par rapport à juillet 2023, calculé sur la base de l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), était de 5,8 %. La Banque nationale de Roumanie (BNR) a révisé à la baisse ses prévisions d’inflation pour la fin de cette année de 4,9% à 4,0% et estime un taux d’inflation de 3,4 % pour la fin de 2025, selon les données présentées vendredi dernier par le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu.

     

    BAC – Coup d’envoi en Roumanie de la session d’automne du Baccalauréat. Plus de 33 000 candidats y sont inscrits. Ce lundi les candidats ont passé l’épreuve orale de compétences linguistiques en langue roumaine et les compétences numériques. Mardi et mercredi, ce sera le tour des épreuves de langue étrangère. Les examens écrits débuteront lundi prochain. Le taux de réussite à la session d’été a été de 78%. 28 000 élèves ont raté leur Baccalauréat.

     

    Sapeurs-pompiers – Les sapeurs pompiers roumains déployés en Grèce luttent contre un incendie qui consomme la végétation et la forêt, près de la ville de Varnava, située dans la préfecture d’Attique, à environ 40 km d’Athènes. Selon l’Inspection générale des situations d’urgence de Bucarest, la mission est rendue difficile par le terrain accidenté. Les températures élevées et la faible humidité favorisent la propagation des flammes. La protection civile grecque a ordonné lundi l’évacuation de plusieurs villes de la banlieue nord-est d’Athènes, menacées par le violent incendie qui prend de l’ampleur. Des dizaines d’incendies se sont déclarés en Grèce depuis samedi dernier.

     

    Harcèlement sexuel – Les amendements à la loi visant à accélérer les enquêtes sur les agressions sexuelles dans les institutions publiques se trouvent désormais sur la table de l’Exécutif de Bucarest. Le Premier ministre Marcel Ciolacu souhaite que les notifications concernant ces faits soient transmises rapidement aux procureurs, même si elles restent anonymes. Le groupe chargé d’élaborer les modifications est composé d’experts des ministères de l’Education, de l’Intérieur, de la Justice, du Travail, ainsi que de l’Agence pour l’égalité des chances. Ces changements surviennent après la parution dans les médias d’une série de témoignages d’agression sexuelle dans les milieux universitaires, commises par des professeurs. Certains font déjà l’objet d’enquêtes pénales.

     

     Emissions –Le ministère roumain des Finances a lancé lundi une nouvelle émission d’obligations d’Etat appelée « Tezaur » « Trésor ». L’échéance d’un an correspond à un taux d’intérêt de 5,8 %, tandis que l’échéance de trois ans correspond à un taux d’intérêt de 6,6 %. Jusqu’au 5 septembre, les titres ne peuvent être achetés que par des personnes physiques, en ligne ou auprès des bureaux du Trésor ou des unités rurales de la Poste roumaine. Ils sont transférables et peuvent être rachetés par anticipation. Les bénéfices provenant des investissements dans des titres sont exonérés d’impôts. Les fonds obtenus par le ministère des Finances à travers cette émission serviront à financer le déficit budgétaire et à refinancer la dette publique.

     

    Sécheresse – La sécheresse qui sévit dernièrement en Roumanie a entraîné des restrictions d’eau potable dans presque 600 localités de Roumanie, notamment dans 4 départements de l’est du territoire. Le taux de remplissage dans les 40 bassins de cumulation est de 78%, légèrement inférieur à celui de la semaine dernière. Par ailleurs, l’incendie qui s’est déclaré vendredi dernier dans le parc naturel des Portes de Fer, dans le sud-ouest, a ravagé plus de 120 hectares et continue à se propager. Les sapeurs-pompiers, les gendarmes et les gardes forestiers luttent contre les flammes entretenues par le vent.

     

    Météo – Une nouvelle vague de canicule touchera dans les jours à venir l’ouest et le sud de la Roumanie, y compris la capitale. Mise en place lundi, dans 15 départements, la vigilance jaune grande chaleur se transformera à partir de mardi en vigilance orange. Dans ces régions, les températures monteront à 39-40 degrés et les nuits seront tropicales. Les météorologues avertissent qu’une sécheresse pédologique extrême s’est installée presque partout en Roumanie et les chances de pluie restent particulièrement faibles.

  • La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La réunion de la diplomatie roumaine.

    « La Roumanie est devenue cette dernière décennie un acteur régional, européen et international fiable, impliqué et respecté, un véritable fournisseur de stabilité et de sécurité ». C’est ce qu’a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, déroulée deux jours durant, à Bucarest, en présence des chefs des missions diplomatiques, des offices consulaires et des antennes de l’Institut culturel roumain. La Roumanie s’est fixé comme priorité le renforcement de son rôle au sein de l’UE et de l’OTAN, la consolidation du partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la diversification du dialogue avec tous les pays partenaires, a ajouté M. Iohannis. Et de préciser que le pays reste aussi bien un partisan du processus d’élargissement de l’UE, qu’un des membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui joue un rôle constructif, tout en étant un facteur d’équilibre, de sécurité et de stabilité dans la région. Les pourparlers de Bucarest ont porté aussi sur le souhait de la Roumanie de voir les contrôles levés à ses frontières terrestres aussi, pour adhérer entièrement à l’Espace Schengen. Le pays espère rejoindre aussi l’OCDE, a rappelé Klaus Iohannis, qui a plaidé pour un effort international supplémentaire censé permettre la finalisation du processus d’adhésion le plus vite possible.

    La Roumanie et le passage à l’énergie verte

    « Ce n’est que grâce à la sécurité énergétique, par le biais d’une énergie aux tarifs accessible aussi bien pour l’économie que pour les consommateurs, et à la compétitivité économique que la Roumanie pourra faire le pas décisif vers le prochain objectif essentiel : produire de l’énergie verte ». C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, à l’occasion de la réunion du Partenariat pour la coopération transatlantique en matière d’énergie et de climat, déroulée ces mardi et mercredi à Bucarest, en présence des représentants du secteur public et privé de tous les Etats d’Europe et des Etats-Unis. La Roumanie renforce ses capacités d’interconnexion avec tous les Etats voisins, c’est-à-dire avec la Bulgarie et la Grèce, mais aussi avec la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, a déclaré Marcel Ciolacu. Selon lui, Bucarest investit dans de nouvelles capacités de production énergétique de sources renouvelables et cherche à doubler sa capacité nucléaire. Le chef du gouvernement a évoqué le projet d’extraction gazière Neptun Deep, en mer Noire, censé doubler la capacité de production du pays qui deviendra, de cette manière, le plus grand producteur gazier en Europe à l’horizon 2027. Il a souligné l’appui que les Etats Unis accordent aux projets énergétiques stratégiques développés par la Roumanie dans le domaine nucléaire. D’ailleurs, en marge du forum de Bucarest, l’entreprise Nuclearelectrica et deux entreprises américaines ont signé un partenariat par lequel une ancienne centrale électrique au charbon est transformée en centrale nucléaire moderne.

    Des débris de drones en Roumanie

    Suite aux frappes russes menées dans la nuit de mardi à mercredi contre l’infrastructure civile et portuaire ukrainienne, des débris de drone russe ont été retrouvés près de la localité roumaine de Plauru, dans le département de Tulcea, a informé le Ministère roumain de la Défense. Trois autres drones sont entrés dans l’espace roumain jeudi dans la nuit quand la Russie a repris ses attaques. La population du département de Tulcea a été informée par des messages d’alerte sur le risque de chute de débris de drone. Des avions des Forces aériennes roumaines ont survolé l’espace aérien pour surveiller la situation. Le chargé des affaires de l’Ambassade russe à Bucarest a été convoqué par le Ministère roumain des Affaires Etrangères qui a qualifié les frappes aériennes d’irresponsables. En parlant de cet incident, l’OTAN a affirmé ne voir aucun signe d’agression voulue de la part de Moscou envers la Roumanie.

    La sécheresse sévit en Roumanie

    La sécheresse sévère qui s’est installée dernièrement en Roumanie a entraîné des coupures d’eau dans des centaines de localités. Dans une tentative de venir en aide aux explorateurs agricoles en détresse, les autorités sont intervenues auprès des banques pour les faire accepter soit un retard des paiements des dettes, soit des prêts à taux préférentiels. Tout cela dans le contexte où la sécheresse a détruit presque deux millions d’hectares de maïs et de tournesol et une centaine de milliers d’hectares de colza et de blé. Malheureusement, les prévisions ne sont pas bonnes, puisque dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est tombé légèrement en dessous de 80%. Cette tendance à la baisse se maintiendra dans les prochaines semaines aussi, s’alertent les représentants des Eaux roumaines qui estime que le débit du Danube à son entrée en Roumanie est bien inférieur à la moyenne pluriannuelle pour le mois de juillet. En revanche, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne à sa capacité normale.

    La Roumanie aux JO de Paris

    « La participation de la Roumanie aux JO est une raison de fierté pour tous les Roumains. Je suis persuadé que les jours pleins d’émotion des compétitions nous rapprocheront les uns des autres. Le sport fait partie de ce que nous, en tant que nation, nous représentons, de cette identité construite depuis plus d’un siècle, avec des résultats considérés, de nos jours encore, comme des repères internationaux ». C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de l’inauguration jeudi à l’Ambassade roumaine de Paris, de la Maison de la Roumanie, à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO. « Les sportifs inscrits dans les compétitions ont le devoir de continuer l’histoire de la première médaille remportée par notre pays lors de la première édition des Jeux olympiques de 1924, déroulée toujours à Paris », a précisé pour sa part le président du Comité olympique et sportif roumain, Mihai Covaliu. « Je ne saurais m’empêcher de penser qu’il y a cent ans, toujours à Paris, la Roumanie a ouvert la voie de ses succès sportifs en remportant une première médaille de bronze. Or nous, aujourd’hui, nous avons la mission de poursuivre cette belle histoire, de rajouter au palmarès national d’autres médailles olympiques étincelantes et de nous réjouir de cette belle édition des JO ». La délégation roumaine de Paris comporte 106 sportifs.

  • 23.07.2024 (mise à jour)

    23.07.2024 (mise à jour)

    Réunion – « La Roumanie est très engagée à réaliser la transition verte de manière pragmatique et faisable, d’être un exemple pour la région et le monde, et cela se traduit par l’utilisation du gaz à court et moyen terme, mais aussi de l’énergie nucléaire », a déclaré mardi le ministre de l’Énergie, Sebastian Burduja, lors du Forum des Affaires du Partenariat pour la Coopération Transatlantique dans l’Énergie et le Climat, qui se tient à Bucarest. Pour sa part, le premier ministre Marcel Ciolacu a souligné que c’est par la sécurité énergétique, l’énergie accessible pour l’économie et la population et la compétitivité économique qu’il était possible de faire le pas décisif vers l’objectif essentiel suivant – obtenir de l’énergie propre et verte. Par ailleurs, le premier ministre a également  annoncé que la Roumanie négocierait avec la nouvelle Commission européenne un accord de 7 ans pour revenir à l’objectif de déficit de 3 %. Il affirme que le pays traverse une période de développement « accéléré » et qu’il est très important que les investissements se poursuivent.

     

    Femmes – En Roumanie, seulement 6,5 % des maires et 9 % des conseillers locaux sont des femmes, selon les données publiées par l’organisation non gouvernementale « Des femmes pour une société meilleure », qui a analysé les résultats des élections locales du 9 juin dernier en Roumanie. Ces chiffres, dont aucun parti ne parle, montrent que la politique reste en fait un domaine presque exclusivement masculin, souligne l’organisation. Au niveau du Parlement, la situation est un peu meilleure, avec une représentation d’environ 18 %. L’organisation demande aux partis parlementaires de débloquer les initiatives législatives concernant la présence d’au moins 30 % de femmes aux postes éligibles et de bloquer les fonds publics des partis qui ne respectent pas cette condition.

     

    Sécheresse – Dans le contexte de la sécheresse qui sévit dernièrement en Roumanie, des restrictions d’eau potable ont été mises en place dans 450 localités, communes et villages, la plupart dans le sud du pays. Après que le manque d’eau a fortement compromis presque deux millions d’hectares de cultures de maïs et de tournesol et une centaine de milliers d’hectares de blé et de colza, le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, a eu lundi une première rencontre avec les représentants des banques commerciales afin de venir en aides aux agriculteurs en difficulté. A l’heure actuelle, les ressources d’eau sont toujours problématiques. Dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est inférieur à 80% et la tendance à la baisse se maintiendra dans les jours à venir aussi. Même si le débit du Danube à son entrée sur le territoire roumain est bien en dessous de la moyenne pluriannuelle du mois de juillet, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne normalement.

     

    Enfants – Presque 10.000 enfants ont été portés disparus en 2023, en Roumanie, un nombre à la hausse pour la deuxième année de suite, s’alerte l’ONG Sauvez les Enfants. Le phénomène est encore plus inquiétant que dans la moitié des c  as il s’agit de mineurs ayant fui volontairement leur famille.

     

    Ukraine – La Roumanie réitère son aide à l’Ukraine voisine envahie par les troupes russes et se prononce pour l’accélération de l’assistance accordée par Bruxelles à Kiev, y compris du point de vue militaire. C’est ce qu’a affirmé la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, en présence de ses homologues européens réunis à Bruxelles au sein du Conseil Affaires Etrangères. Et la responsable roumaine de réaffirmer le soutien de Bucarest à la formule de paix avancée par le président Zelenski, une proposition à même de garantir une paix juste et durable, dans le respect de l’intégrité territoriale et des principes de la Charte de l’ONU.

     

    Concert – L’orchestre et le chœur de l’Opéra roumain seront présents mercredi soir, dans la cathédrale orthodoxe de Paris « Les saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël » pour un concert de musique sacrée. Leur tournée en France s’achèvera le 25 juillet, par  un concert à l’Ambassade roumaine de Paris qui marquera l’inauguration de la Maison de Roumanie aux Jeux Olympiques. Lundi, les artistes roumains ont été en concert dans les jardins du Palais de Versailles, dans le cadre d’un événement organisé toujours dans le contexte des JO de Paris. Selon la correspondante Radio Roumanie sur place, le concert intitulé « Ethos roumain » était un projet organisé par le gouvernement de Bucarest par le biais du Département des Roumains de partout, en partenariat avec l’Institut Culturel Roumain de Paris.

     

    Météo – En Roumanie, la chaleur persiste, notamment dans le sud et le sud-est où l’indice humidex dépasse le seuil critique de 80 unités, ce qui veut dire que l’inconfort thermique est accentué. Toutes ces régions du pays sont placées en vigilance jaune à la canicule, avec des températures maximales de 29 à 35 degrés. Il faisait 35 degrés mardi, à midi, à Bucarest.

  • 23.07.2024

    23.07.2024

    Sécheresse – Dans le contexte de la sécheresse qui sévit dernièrement en Roumanie, des restrictions d’eau potable ont été mises en place dans 450 localités, communes et villages, la plupart dans le sud du pays. Après que le manque d’eau a fortement compromis presque deux millions de hectares de cultures de maïs et de tournesol et une centaine de milliers de hectares de blé et de colza, le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, a eu lundi une première rencontre avec les représentants des banques commerciales afin de venir en aides aux agriculteurs en difficulté. A l’heure actuelle, les ressources d’eau sont toujours problématiques. Dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est inférieur à 80% et la tendance à la baisse se maintiendra dans les jours à venir aussi. Même si le débit du Danube à son entrée sur le territoire roumain est bien en dessous de la moyenne pluriannuelle du mois de juillet, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne normalement.

     

    Réunion – Il faut de la  sécurité énergétique, une énergie accessible pour l’économie et la population et de la compétitivité économique pour pouvoir faire le pas décisif vers le prochain objectif essentiel, la production de l’énergie verte. C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, lors du Forum des affaires du Partenariat pour la coopération transatlantique dans le domaine de l’énergie et du climat, organisé à Bucarest, en présence des représentants de haut niveau du secteur énergétique public et privé. Leurs discussions ont porté sur la sécurité et la transition énergétique, les projets d’infrastructure et la manière dont les villes arrivent à mettre en place des stratégies écologiques. Par ailleurs, le chef du gouvernement de Bucarest a annoncé que la Roumanie négociera avec la nouvelle Commission européenne un accord sur 7 ans visant à lui permettre d’entrer de nouveau dans la cible de déficit de 3%. Le pays traverse une période de développement accéléré et il est nécessaire que les investissements se poursuivent, a déclaré M. Ciolacu.

     

    Enfants – Presque 10.000 enfants ont été portés disparus en 2023, en Roumanie, un nombre à la hausse pour la deuxième année de suite, s’alerte l’ONG Sauvez les Enfants. Le phénomène est encore plus inquiétant que dans la moitié des c as il s’agit de mineurs ayant fui volontairement leur famille.

     

    Ukraine – La Roumanie réitère son aide à l’Ukraine voisine envahie par les troupes russes et se prononce pour l’accélération de l’assistance accordée par Bruxelles à Kiev, y compris du point de vue militaire. C’est ce qu’a affirmé  la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, en présence de ses homologues européens réunis lundi à Bruxelles au sein du Conseil Affaires Etrangères. Et la responsable roumaine de réaffirmer le soutien de Bucarest à la formule de paix avancée par le président Zelenski, une proposition à même de garantir une paix juste et durable, dans le respect de l’intégrité territoriale et des principes de la Charte de l’ONU.

     

    Université d’été – Les institutions du Ministère roumain de l’Intérieur mettront en place toutes les mesures nécessaires pour le bon déroulement des travaux de l’Université d’été et de la colonie ‘Tusványos’ – 2024 qui aura lieu du 23 au 28 juillet, dans la localité roumaine de Tusnad les Bains, en présence du premier ministre hongrois, Viktor Orban. 80 policiers, membres des forces de l’ordre, de la police routière et de la Brigade criminelle seront présents chaque jour, sur place, appuyés par des sapeurs-pompiers, prêts à intervenir en cas de phénomènes météo extrêmes, selon les prévisions météorologiques.

     

    Concert – L’orchestre et le chœur de l’Opéra roumain seront présents mercredi soir, dans la cathédrale orthodoxe de Paris « Les saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël » pour un concert de musique sacrée. Leur tournée en France s’achèvera le 25 juillet, par  un concert à l’Ambassade roumaine de Paris qui marquera l’inauguration de la Maison de Roumanie aux Jeux Olympiques. Lundi, les artistes roumains ont été en concert dans les jardins du Palais de Versailles, dans le cadre d’un événement organisé toujours dans le contexte des JO de Paris. Selon la correspondante Radio Roumanie sur place, le concert intitulé « Ethos roumain » était un projet organisé par le gouvernement de Bucarest par le biais du Département des Roumains de partout, en partenariat avec l’ICR de Paris.

     

    Football – L’équipe roumaine championne en titre au football, la FCSB rencontre ce soir, sur son propre terrain, l’équipe israélienne Maccabi Tel Aviv, au tableau de la première manche du deuxième tour de qualification à la Ligue des champions. En raison de la situation de sécurité précaire en Israël, le match retour aura lieu à Budapest, en Hongrie, le 31 juillet. Au premier tour de qualification, la FCSB a battu sans droit d’appel, 11 buts à 1, l’équipe de la petite république de San Marin. Jeudi, une autre équipe roumaine, Corvinul Hunedoara rencontrera en Roumanie l’équipe croate HNK Rijeka, au tableau de la première manche du deuxième tour de qualification à la Ligue Europa. Le match retour est prévu une semaine plus tard en Croatie. Lors du premier tour, Corvinul a éliminé l’équipe vice-championne de la Hongrie voisine, Paksi FK. Jeudi encore, deux autres équipes roumaines se disputent la première manche du deuxième tour de qualification à la Conférence League : CFR Cluj joue contre les Biélorusses de Neman Grodno et Universitatea Craiova contre les Slovènes de NK Maribor.

     

    Météo – En Roumanie, la chaleur persiste, notamment dans le sud et le sud-est où l’indice humidex dépasse le seuil critique de 80 unités. Toutes ces régions du pays sont placées en vigilance jaune canicule, avec des températures maximales de 29 à 35 degrés. Nous avons 35 degrés à midi, à Bucarest et un risque de pluie pour ce soir.

  • Extrême sécheresse en Roumanie

    Extrême sécheresse en Roumanie

    La sécheresse qui sévit actuellement en Roumanie a poussé les autorités à prendre des mesures auprès des fournisseurs d’eau. Dans près de 450 communes et villages, soit 15 % de l’ensemble des localités que compte le pays, des restrictions ont été mises en place à certaines heures de la journée. Parmi les communes concernées, on retrouve les ville de Dorohoi, Târgu Neamţ, Târgu Ocna, Roman, Paşcani, Hârlă et certains quartiers de la ville de Iasi, en Moldavie roumaine, dans le nord-est, région largement touchée par ce phénomène.

    Des conséquences graves pour l’agriculture roumaine


    En raison de la sécheresse, de nombreux puits se sont asséchés, les éleveurs affirment que la chaleur prolongée a desséché l’herbe et que les animaux mangent moins, et de nombreux agriculteurs ont perdu leurs récoltes, en particulier là où l’irrigation n’est pas possible. Pour tenter d’aider les personnes touchées, le ministre de l’Agriculture, Florin Barbu, a tenu une première réunion lundi avec des représentants des banques commerciales, auxquels il a demandé des solutions pour couvrir les versements et les taux d’intérêt des prêts accordés aux agriculteurs confrontés à la sécheresse. Ces derniers recevraient entre 200 et 250 euros par hectare à titre de compensation pour les cultures détruites. Jusqu’à présent, près de deux millions d’hectares de maïs et de tournesol et 100 000 hectares de blé et de colza ont été affectés. Cette situation est confirmée par le système de surveillance des cultures de l’UE (MARS), qui a revu à la baisse lundi ses estimations concernant la production céréalière de l’Union cette année, les révisions les plus importantes concernant le maïs et le tournesol, qui ont souffert du temps sec dans les pays du sud-est de l’Europe.

    « Dans une grande partie du centre-sud et du sud-est de l’Europe, les mois de juin et de juillet ont été exceptionnellement chauds. Les températures maximales ont en effet dépassé les 35 degrés Celsius pendant plusieurs jours, ce qui a nui aux cultures d’été pendant la période de floraison », peut-on lire dans le dernier rapport mensuel de MARS. 

    La question de l’eau

    Selon l’organisation, le manque de précipitations dans l’est de la Hongrie, l’est de la Roumanie et de la Bulgarie a exacerbé cet impact négatif. Et les nouvelles des spécialistes roumains ne sont pas bonnes non plus pour la période à venir. Actuellement, le niveau de remplissage des 40 réservoirs du pays est légèrement inférieur à 80 %, et les autorités roumaines chargées de l’eau estiment que la tendance à la baisse va se poursuivre et que, d’ici la fin du mois, le coefficient de remplissage atteindra environ 77 %. L’institution note qu’à l’heure actuelle, l’eau brute est fournie aux bénéficiaires à partir de sources superficielles dans un système centralisé, mais elle appelle la population à utiliser l’eau de manière rationnelle et à envisager des alternatives de stockage et de recirculation pour les activités domestiques, dans la mesure du possible. Pour les secteurs industriel et agricole, des experts ont élaboré un guide d’économie d’eau, disponible sur le site de l’organisation. Par ailleurs, le débit du Danube à l’entrée du pays est inférieur à la moyenne pluriannuelle pour le mois de juillet, mais il n’y a pas de problème d’approvisionnement de la centrale nucléaire de Cernavodă.