Tag: sécheresse

  • Les effets de la canicule en Roumanie

    Les effets de la canicule en Roumanie

    42 degrés à l’ombre

     

    La Roumanie reste sous l’influence d’une masse d’air tropical. Jusqu’à mercredi, des températures maximales allant jusqu’à 42 degrés Celsius à l’ombre sont attendues en journée. La nuit, les températures ne descendront pas en dessous de 20 degrés. À partir de jeudi, les températures devraient baisser, mais la météo changera également. Selon l’Administration nationale de météorologie, il y aura des pluies à verse, des phénomènes orageux, des chutes de grêle et des quantités plus importantes de précipitations s’accumuleront dans la plupart des régions. De même, l’inconfort thermique restera accentué en raison d’une humidité accrue.

     

    Des restrictions pours les poids-lourds et des trains en retard

     

    Tout cela a déterminé les autorités roumaines à mettre en place des restrictions de circulation pour les poids-lourds sur les autoroutes, les routes nationales et express dans les zones concernées par une vigilance code rouge à la canicule. D’ici à mercredi, la circulation des véhicules ayant plus 12 tonnes est suspendue. Sur certains tronçons, les voitures pesant plus de 7 tonnes ne peuvent plus circuler non plus, ce qui a entraîné le mécontentement des chauffeurs.

     

    Les horaires des trains sont aussi perturbés. En raison de la température trop élevée au niveau des rails, les trains ont dû réduire leur vitesse de 20-30 km/h, ce qui cause de nombreux retards.

     

    Les appels aux urgences se sont multipliés

     

    Cette canicule n’est pas sans effet non plus sur la santé de la population. Les plus touchés en sont les enfants, les personnes âgées, les personnes touchées d’un handicap ou souffrant de maladies chroniques. Si la température mesurée à l’ombre arrive à 42 degrés C, au niveau de l’asphalte, au soleil, elle est encore plus élevée, ce qui affecte même les organismes les plus en forme. Parmi les effets de la canicule, doublée par une hydratation déficitaire ou l’exposition au soleil, les médecins ont nommé les crampes, l’insolation, l’épuisement, le choc hypothermique et autres. Pour venir en aide à la population, les autorités ont mis en place des points de premiers secours, où les gens peuvent se mettre à l’abri du soleil, de rafraîchir et s’hydrater, voire recevoir de l’aide médicale. A noter aussi que les appels au numéro unique des urgences, le 112, pour demander les services d’ambulance se sont considérablement multipliés ces derniers jours partout en Roumanie.

     

    Sécheresse et pénurie d’éau

     

    Et ce n’est pas tout. La canicule cause la sécheresse qui, à son tour, a laissé de nombreux foyers sans eau potable, notamment en milieu rural. Si bien que dans plusieurs localités l’eau est fournie selon un programme préétabli et que les maires demandent à la population de consommer de l’eau d’une manière responsable et d’éviter d’arroser les potagers ou de remplir leurs piscines.

     

    La consommation  d’électricité augmente

     

    Sans nul doute, pour pouvoir faire face à la chaleur extrême des dernières semaines, de plus en plus de Roumains mettent en marche la climatisation, qui doit fonctionner entre 4 et 7 h par jour dans une chambre pour la rafraîchir. Du coup, les factures d’électricité sont à la hausse. A la consommation domestique s’ajoute la consommation industrielle, ce qui peut causer des coupures d’électricité, ou des fluctuations en raison du réseau surchargé, mettent en garde les autorités.

     

    Ce n’est que le début

     

    Et bien que tout le monde attende avec impatience que cet épisode de chaleur extrême s’achève, les spécialistes estiment que ces périodes de canicule ne feront que se multiplier à l’avenir, en raison du réchauffement climatique. Disons aussi pour terminer que la Roumanie n’est pas la seule affectée par cette vague de chaleur extrême, c’est valable aussi pour plusieurs autres pays en Europe du sud-est, des températures record ayant été rapportées aussi à Athènes, Skopje, Belgrade, Sofia, Zagreb, Budapest et Istanbul. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Les effets du changement climatique en Roumanie

    Les effets du changement climatique en Roumanie

    Les températures sont en hausse constante en Roumanie,
    avertissent les spécialistes à l’unisson, 2022 étant la plus chaude année
    depuis que l’on a commencé à réaliser des statistiques du genre, et elle battit
    ce record pour la troisième année consécutive. La température annuelle moyenne s’est
    élevée à 11,77°, en hausse de 1,55° rapporté à la moyenne de la période 1981/2010,
    selon une analyse issue par l’Administration nationale de météorologie. Par
    ailleurs, les années les plus chaudes des dernières 122 ans, soit entre 1900 et
    2022, ont été 2019, 2020, 2022, 2015 et 2007, alors que la décade 2012/2022 a
    été marquée par une hausse constante des températures, d’une année sur l’autre.
    Pour ne rien arranger à ces statistiques inquiétantes, ce mois de janvier, mois
    habituellement réputé comme le plus froid de l’année, a battu des records
    jamais atteints, avec 22,5° enregistrés dans le sud du pays. Du jamais vu. « Ces
    données montrent ce que nous ressentons au niveau empirique depuis plusieurs
    années, à savoir que les changements climatiques impactent toute la planète,
    que l’on ne peut pas parler d’un problème local ou national », avoue le
    ministre roumain de l’Environnement Barna Tanczos. La climatologue Roxana
    Bojariu nous explique les causes du changement brutal de climat que nous
    constatons aujourd’hui en Roumanie :


    « Le changement climatique n’a pas surgi d’un
    coup. Mais on le voit s’accélérer ces dernières années, et je crains que ce
    processus d’accélération ne fait que se poursuivre, surtout avec cette accumulation
    des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Et c’est un phénomène que l’on
    ressent aussi au niveau de notre pays. Et même si l’on avait déjà connu des
    hivers cléments, avec des températures printanières, les records de
    températures de cette année sont hors propos. En Roumanie, et dans toute l’Europe.
    Mais bon, il y a quand même eu quelques vagues de froid dans l’hémisphère Nord,
    mais même ainsi, la température moyenne dans cette partie du globe montre qu’on
    est dans un processus de réchauffement global accéléré. Rappelez-vous encore l’été
    2022, le plus chaud jamais enregistré en Europe, ce qui a causé une période de
    sécheresse qu’on n’avait plus connu ces derniers 500 ans ».


    La sécheresse avait touché de plein fouet la Roumanie,
    même si le ministre de l’Environnement ne cesse de rassurer en mettant en avant
    les dispositifs mis en place pour la combattre. Et, en effet, grâce au Plan
    national de relance et de résilience, la Roumanie dispose de 1,2 milliards
    euros de crédits pour financer ses programmes de reboisement. Le ministre Barna
    Tanczos n’a de cesse de plaider pour la mise en route de ces programmes, sachant
    combien la forêt s’avère résiliente face au changement climatique et contribue à
    diminuer les effets indésirables. Le ministre rappelle encore l’adoption
    récente de la stratégie nationale pour la forêt, qui règle le domaine et se
    penche tout particulièrement sur la protection des zones vulnérables au
    changement climatique. « Les propriétaires de forêts et de terrains
    agricoles sont en outre encouragés pour que leurs propriétés soient conservées
    et mises en valeur. Ils bénéficieront d’un mécanisme incitatif à hauteur de 456
    euros/an/ha, pendant 20 ans, pour transformer ces terrains en forêts »,
    avait encore affirmé le ministre roumain de l’Environnement Barna Tanczos. Quant
    aux pronostics au sujet du climat, la climatologue Roxana
    Bojariu affirme que:


    « Quoi qu’il advienne, et bien que le scénario
    optimiste de l’Accord de Paris laissait espérer une hausse de la température
    moyenne de seulement 1,5°, les températures vont continuer à augmenter. L’on se
    trouve probablement dans le scénario réaliste, entre l’optimiste et le pessimiste.
    Mais cela fait qu’on aura non seulement une hausse des températures moyennes,
    mais aussi des phénomènes météos extrêmes, que l’on ressent déjà. Ces
    phénomènes météo extrêmes seront présents même dans le scénario optimiste, mais
    ils seront d’autant plus sévères que les concentrations des gaz à effet de
    serre vont à augmenter à un rythme accéléré. Chaque dizaine de degré en plus
    engendre des vagues de chaleur d’une durée et d’une sévérité croissantes. Qui
    plus est, les vagues de chaleur provoquent des incendies de végétation, même si
    ce genre d’incidents n’ont pas en Roumanie la même ampleur que dans les régions
    du sud de l’Europe, en Grèce, dans le Midi de la France, voire au Portugal ».


    Les données recueillies sur la période 2017/2022 mettent
    en exergue l’intensité, la fréquence et l’étendue en hausse des phénomènes
    météo dangereux, qui ont un impact sur la vie et la sécurité des gens, et sur
    les activités économiques. En 2022 ont
    été enregistrées 130 alertes météo, dont 5 code rouge. Par ailleurs, la
    sécheresse pédologique de longue durée enregistrée durant l’année agricole 2021/2022
    s’est étendue d’un mois sur l’autre, et avait touché pratiquement toutes les
    régions agricoles du pays. (Trad. Ionut
    Jugureanu)

  • Les Roumains consomment moins d’électricité

    Les Roumains consomment moins d’électricité

    Pendant une
    année tellement compliquée comme 2022, lorsque les prix de l’électricité et du
    gaz ont flambé, obligeant l’Exécutif à intervenir et à plafonner les factures
    énergétiques, la consommation d’électricité en Roumanie a diminué. Selon
    l’Institut National de la Statistique, au cours des 11 premiers mois de l’année
    dernière, les entreprises ont baissé leur consommation de 6%, tandis qu’au sein
    de la population, la baisse a dépassé les 9 %. L’analyste économique Constantin
    Rudniţchi a commenté ces données sur Radio Roumanie :


    « La
    consommation a diminué à tous les niveaux, au sein de la population, des agents
    économiques et des communautés locales. On n’a pas encore une image très claire
    de cette situation. N’empêche, on pourrait supposer que le prix très élevé a
    joué un rôle important quant à la baisse de la consommation, de sorte que de
    nombreux consommateurs, aussi bien des entreprises, que des consommateurs
    individuels, ont surveillé leur consommation en prenant soin que la facture ne
    dépasse pas leurs moyens financiers. De plus, pour soutenir la population, le
    Gouvernement a conçu des schémas de soutien, afin de permettre un tarif moindre
    si la consommation ne dépasse pas un certain nombre de kW.»


    Ce qui plus est, Constantin Rudniţchi considère comme satisfaisant
    le fait que la Roumanie affiche une croissance économique, malgré une consommation
    énergétique à la baisse. Selon lui, il faudrait attendre les prochaines
    statistiques pour voir si la réduction de la consommation d’énergie est le
    résultat d’une consommation plus efficace ou celui du ralentissement de la
    dynamique économique. La production d’électricité des centrales
    hydroélectriques a diminué de près de 20 %. Des productions réduites ont
    également été affichées par les centrales thermiques et nucléaires. Dans son
    intervention, Constantin Rudniţchi a salué la production accrue d’énergie
    éolienne et solaire obtenue par les installations photovoltaïques dans le
    courant de l’année dernière. En revanche, dit-il , la situation est moins
    rose quant on parle des centrales hydroélectriques dont la production a été
    affectée par la période de sécheresse de 2022. Constantin
    Rudniţch : « Nous constatons un certain équilibre: d’une
    part, on a une augmentation de la production d’électricité à partir des sources
    énergétiques renouvelables utilisée dans l’économie, ce qui est positif. On continue
    aussi la production du charbon, des hydrocarbures et du gaz naturel. En
    revanche, la production d’énergie hydroélectrique a beaucoup diminué, pour les
    raisons mentionnées. A cause de la sécheresse, les centrales hydroélectriques
    ont fonctionné avec plus de difficulté. Une des centrales les plus affectées
    est celle sur le Danube. Cela nous montre que nous sommes toujours vulnérables
    à la sécheresse qui affecte aussi la production d’énergie. »



    Selon les données concernant les ressources
    énergétiques primaires, une partie importante de celles-ci est importée ce qui réfute le mythe de l’indépendance
    énergétique de la Roumanie. De ce point de vue, le pays reste toujours dépendant
    du marché étranger. (trad.
    Andra Juganaru)

  • La semaine du 22 au 28  août 2022

    La semaine du 22 au 28 août 2022

    6 mois de
    conflit en Ukraine


    Funeste journée d’anniversaire pour l’Ukraine : les 31 ans
    de la déclaration de son indépendance de l’Ukraine ont coïncidé avec les 6 mois
    du début de la guerre contre la Russie. Le président V. Zelensky a promis que
    l’intégralité du territoire ukrainien serait récupérée et les dirigeants
    occidentaux, qui le soutiennent depuis le début du conflit, sont déterminés à
    continuer à apporter leur soutien à l’Ukraine. Lors de son discours en ligne à
    l’occasion du deuxième sommet de la Plateforme de Crimée, le Premier ministre
    roumain Nicolae Ciucă a souligné que les Etats démocratiques devaient rester
    soudés pour soutenir l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
    « Avec cette agression illégale et brutale, la Russie a montré au monde
    qu’elle était capable de commettre un crime au grand jour, et de s’affranchir
    du droit international humanitaire. Cet État poursuit par ailleurs ouvertement
    une politique de sphère d’influence » a ajouté le chef du gouvernement
    roumain. Il a par ailleurs rappelé qu’en tant qu’État membre de l’UE et de
    l’OTAN, et partageant la frontière commune la plus importante avec l’Ukraine, la
    Roumanie et son peuple avaient fait tout leur possible pour venir en aide à l’Ukraine
    voisine et accueillir les plus de 2 millions de réfugiés fuyant la guerre.









    Le coût élevé
    de l’énergie, pomme de discorde au sein du gouvernement


    L’énergie, ou plutôt son prix qui tend à devenir exorbitant,
    génère des tensions entre les différents partis de la coalition gouvernementale,
    les sociaux-démocrates et les libéraux. Au printemps dernier, le gouvernement a
    décidé de prendre des mesures pour soutenir la population, en plafonnant et
    compensant la hausse des prix. Des mesures qui restent en vigueur jusqu’au 31
    mars de l’année prochaine. Or, les prix de l’énergie ont explosé et les
    estimations de l’Exécutif concernant l’effort budgétaire que cela implique sont
    désormais trop optimistes. En juillet, rien que pour l’électricité, les coûts
    se sont avérés quatre fois plus élevés qu’en juillet 2021. Les
    Sociaux-démocrates pencheraient plutôt pour un retour à la régulation du
    secteur de l’énergie, une approche qui se heurte à la logique de l’économie de
    marché et qui a donc été rejetée par les libéraux du PNL. Le PSD rejette la
    faute sur le ministre libéral de l’Énergie, Virgil Popescu, qu’il accuse de mal
    gérer les factures de gaz et d’électricité. De son côté, le parti d’opposition
    USR accuse le même ministre d’avoir endetté le pays de 30 milliards de lei.
    Pointé du doigt par tous, Virgil Popescu a fini par répondre, affirmant
    que les mesures de plafonnement et de
    compensation restaient en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Afin d’obtenir l’argent
    pour le budget, le ministre envisage une surtaxe appliquée à l’ensemble de la
    chaîne de production d’énergie et non aux seuls producteurs.


    La sécheresse
    persiste


    Plus de 400.000 hectares de terrain agricole dans plus de trois
    quarts des départements de Roumanie sont fortement touchés par la sécheresse.
    Dans un rapport rendu public cette semaine, la Commission européenne mentionne
    que la Roumanie, aux côtés de la Slovaquie, de la Hongrie et de la République
    de Moldova, fait partie d’une grande région européenne sévèrement impactée par
    la canicule et le manque de précipitations. Les premières zones visées par la
    sécheresse extrême ont été le sud et le centre du Portugal, l’Espagne, le sud
    de la France, le centre de l’Italie et le sud de l’Allemagne. À Bucarest, les
    autorités appellent la population à garder son calme et écartent le risque de
    pénurie alimentaire. Surtout que, à en croire les statistiques, durant les cinq
    premiers mois de l’année en cours, la Roumanie a exporté des céréales et des
    produits céréaliers d’un montant total de 2,155 milliards d’euros, soit de 77%
    de plus que durant la même période de l’année dernière. Par ailleurs, le
    Ministère roumain de l’Environnement a lancé cette semaine la Stratégie
    nationale pour les forêts à l’horizon 2030. Selon le ministre de tutelle,
    Tanczos Barna, cette stratégie met en avant une nouvelle approche concernant le
    contrôle et les restrictions. Par exemple, elle prévoit une hausse de 56.000
    hectares des surfaces boisées d’ici 2026 afin d’assurer, dit le ministre, un
    bel avenir aux forêts de Roumanie.


    Les
    projets des lois de la justice critiqués par l’opposition et les experts


    Le Gouvernement roumain vient d’adopter trois
    projets de loi dans le domaine de la justice, visant le statut des magistrats,
    l’organisation judiciaire et le statut du Conseil supérieur de la magistrature.
    Approuvés dans un premier temps par le CSM, les projets, soumis depuis deux ans
    déjà au débat public, ont soulevé la critique d’associations des juges et des
    procureurs. N’empêche. Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu, affirme que
    ces modifications ont été assumées par la Roumanie devant ses partenaires
    européens afin de permettre au système judiciaire roumain de se moderniser.
    Dans l’opposition, l’USR et REPER, le parti mis en place par l’ancien premier ministre,
    Dacian Cioloş, critiquent les nouvelles règlementations qui, disent-ils,
    écartent le pays de la voie de la réforme et place la justice sous l’ombrelle
    du politique. Quant aux experts, ceux-ci dénoncent notamment la suppression des
    prévisions légales visant la nomination et la révocation des policiers qui
    participent aux enquêtes sur ordre du Procureur général. Une telle démarche a
    le don d’encourager le contrôle du politique sur la police judiciaire, affirment-ils.


    Performances des sportifs roumains



    Le sport roumain est dernièrement sous de très
    bonnes auspices, vu le nombre de médailles décrochées cet été par les Roumains.
    Après une médaille d’or dans l’épreuve du 1000 mètres aux Championnats d’Europe
    de canoë-kayak de Munich, le Roumain Cătălin Chirilă a remporté dimanche
    dernier, le bronze sur le 500 mètres au tableau de la même compétition. En
    début du mois, aux Championnats du monde du Canada, le même canoteur avait
    remporté le 1000 mètres et a fini en seconde position l’épreuve du 500 mètres.
    Une semaine auparavant, lors des compétitions de canoë-kayak accueillies par
    Munich, la Roumanie a réuni dans son palmarès 8 médailles dont 5 d’or et 3 de bronze.
    En natation, Constantin Popovici et Cătălin Preda ont fini premier et
    respectivement deuxième du plongeon de haut vol à 27 mètres lors des
    championnats d’Europe de natation à Rome. La vedette de la compétition reste le
    champion du 100 mètres nage libre, le Roumain de 17 ans David Popovici, qui a amélioré
    le record du monde de l’épreuve. La Roumanie s’enorgueillit de plusieurs
    médailles remportées aux Championnats d’Europe de tennis de table et
    d’athlétisme. Même le football roumain, tellement décevant depuis quelques
    années, a fini par offrir de la satisfaction à ses fans après la qualification
    des clubs roumains CFR Cluj et FCSB (Bucarest) pour la phase de poules de la
    Ligue Euro.

  • 11.08.2022

    11.08.2022

    Sécheresse – En Roumanie 180 000 hectares de cultures de blé sont touchés par la sécheresse sévère, alors que la superficie totale touchée par cette calamité s’élève à près de 330 000 hectares sur trois quarts des départements selon les chiffres transmises par le ministère de l’Agriculture et du développement rural. Le ministre de tutelle, Petre Daea, a annoncé que la production de blé cette année est de 15 à 18% inférieure à celle enregistrée en 2021. Selon le ministre de l’agriculture il y a suffisamment de blé pour couvrir la demande interne de la Roumanie, qui tourne autour des 2,5 à 3 millions de tonnes et même pour assurer une quantité supplémentaire à exporter.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation en Roumanie a baissé à 14,96% au mois de juillet de cette année par rapport à 15,1% en juin, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de statistique. Les gaz naturels, l’huile, les pommes de terre et les carburants mènent le classement des produits dont les prix ont progressé au moins de juillet, suivis par l’énergie, les billets d’avion, la farine et la semoule de maïs. Seuls les services de téléphonie ont connu une légère baisse, le reste des produits et des services étant désormais plus chers. Selon les chiffres présentés mardi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, la Banque nationale de Roumanie a majoré à 13,9% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année et s’attend à un taux d’inflation de 7,5% pour la fin de l’année prochaine.

    Ukraine – Le premier ministre Nicolae Ciucă déclare que le gouvernement de Bucarest ne dispose pas de chiffres censées justifier les inquiétudes sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Zaporojie en Ukraine voisine. Il affirme que les autorités de Bucarest suivent constamment les paramètres liés à l’environnement et les institutions de l’Etat ont pris toutes les mesures pour informer et protéger la population. Le conseil de Sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui d’urgence pour débattre la situation de la centrale de Zaporojie, que Kiev et Moscou s’accusent réciproquement d’avoir bombardé. Au moins 14 personnes sont décédées à cause des bombardements de la nuit de mardi à mercredi dans la zone autour de la centrale nucléaire qui est la plus grande de ce genre en Europe. Le groupe des Etats les plus industrialisés du G7 a accusé Moscou d’avoir mis en danger la région ukrainienne autour de la centrale, occupée par les troupes russes.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens ayant des contrats de travail en Roumanie est arrivé à quelque 6 500, a déclaré le ministre du travail, Marius Budăi. Plus de 4 000 contrats ont été enregistrés après le début de la guerre, dont la plupart dans l’industrie de transformation, suivie par le BTP, l’hôtellerie, la restauration et le commerce. Plus d’un quart des ukrainiens, soit plus de 1 200 ont choisi des emplois à Bucarest. Par ailleurs, la Police aux frontières a annoncé que quelque 13 500 citoyens ukrainiens avaient traversé les frontières roumaines mercredi. Depuis le 10 février, soit avant le début de la guerre en Ukraine et jusqu’au 9 août, au niveau national près de 1,9 millions de réfugiés sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité ont seulement transité le pays en route vers d’autres Etats.

    Charbon
    L’embargo européen sur le charbon russe entre en vigueur mercredi a minuit,
    quatre mois après son adoption dans le cadre d’une cinquième salve de sanctions
    contre Moscou, au moment ou l’UE fait face a de vives tensions sur ses approvisionnements
    énergétiques, selon l’AFP. Il s’agissait de la première sanction de l’UE
    frappant le secteur énergétique russe. Les Européens ont ensuite décidé fin mai
    un embargo progressif d’ici fin 2022 sur l’essentiel du pétrole russe. L’UE
    importait jusqu’a l’an dernier 45% de son charbon de Russie pour une valeur de
    4 milliards d’euros par an, et certains pays (Allemagne, Pologne…) qui
    l’utilisaient pour leur production d’électricité en étaient particulièrement
    dépendants. Alors que la consommation européenne annuelle de charbon,
    combustible fossile polluant, a chuté de 1.200 à 427 millions de tonnes entre
    1990 et 2020, la fermeture de nombreuses mines sur le continent a contribué a
    accroître la dépendance des Européens aux importations, souligne l’AFP.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep (30 ans, 15e mondiale) affrontera aujourd’hui la sportive suisse, Jil Teichmann, après sa qualification dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1 000 à Toronto. Dans le deuxième round, la Roumaine a dispose de Chinoise Shuai Zhang 6-4, 6-2. Par ailleurs, le double roumano-allemand Monica Niculescu/Vivian Heisen s’est incliné face au double Storm Sanders (Australie)/Shuai Zhang (Chine), 6-3, 6-3, dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double du tournoi de Toronto.

    Canotage – La Roumanie participe avec 11 équipages et 39 sportifs aux Championnats d’Europe de Munich de canotage, qui se déroulent à partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche. Parmi les sportifs roumains présents à la compétition d’Allemagne figurent les championnes olympiques Ancuţa Bodnar et Simona Radiş, qui participent à la compétition de deux de double. Lors de la précédente édition des Championnats d’Europe de canotage, la Roumanie a remporté six médailles, dont deux d’or et quatre d’argent. Par ailleurs, aujourd’hui c’est le coup d’envoi des Championnats d’Europe de natation. 11 sportifs roumains participeront aux épreuves de natation, plongeon et plongeon de haut vol, dont le double champion du monde, David Popovici, favori aux épreuves de 100 et 200 m nage libre.

    Météo – Il fait généralement beau en Roumanie et les températures tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est variable, couvert sur le relief, le sud-ouest et le nord du pays. Les maximas vont de 24 à 31 degrés.

  • La Roumanie a une récolte suffisante

    La Roumanie a une récolte suffisante

    Avec environ 300 000 hectares touchés jusqu’à
    présent par la sécheresse sur les 7 millions d’hectares de cultures
    céréalières, la Roumanie surveille de près l’évolution de la situation et se
    prépare à tout scénario possible. La récolte record de l’année dernière avait
    inclus, par exemple, 11,3 millions de tonnes de blé. Cette année, la météo
    difficile et les coûts de production élevés ont produit des effets indéniables.

    La Roumanie a récemment fini la moisson du blé et la récolte enregistrée est de
    15 à 18% inférieure à celle de 2021, a fait savoir le ministre de l’Agriculture,
    Petre Daea: « L’ensemble de la
    récolte vise à présent trois destinations – le stockage dans des dépôts et
    silos, pour que la production ne s’abîme pas chez les fermiers, le stockage
    dans les dépôts des fabricants de farine et enfin la fabrication du pain, afin d’en
    approvisionner la population et d’assurer aussi les exportations. »
    Selon le ministre de l’Agriculture, la
    quantité de blé couvre aussi bien les besoins internes, entre 2,5 et 3 millions
    de tonnes, de la Roumanie qu’un surplus pour le marché externe. En même temps,
    la qualité du blé récolté cette année est supérieure à celle de la récolte de l’année
    dernière, a ajouté M. Daea.


    Les statistiques officielles montrent que les
    températures élevées et la sécheresse prolongée ont abîmé les cultures, notamment
    de maïs et de tournesol, dans trois quarts des départements du pays, mais,
    selon les estimations, les quantités récoltées seraient en mesure de couvrir la
    demande du marché. La moisson a commencé
    plus tôt que l’année passée dans les zones affectées. « Il s’agit des terrains touchés par la sécheresse, où les
    plantes ont atteint leur maturité physiologique, pour éviter les pertes ;
    la récolte de tournesol est déjà en route vers les entreprises de
    transformation. »
    , a précisé Petre Daea.

    Par ailleurs, pour épauler les agriculteurs
    dont les terres souffrent à cause de la sécheresse agricole, le ministère de
    tutelle les a autorisé à changé la destination des cultures pour les
    transformer en nourriture pour les animaux. De plus, le ministère de l’agriculture
    met à la disposition des fermiers un guide de bonnes pratiques concernant les
    effets du changement climatique, qui
    devrait les aider à faire face à l’intensification du phénomène de sécheresse
    extrême. « Le changement climatique est une réalité, pas une invention, c’est
    pourquoi nous devons utiliser tous nos moyens pour que les quantités produites
    et leur transformation supérieure aient une influence positive sur le secteur
    économique de la Roumanie. »
    , a déclaré Petre Daea.


    La Roumanie est un des plus importants
    exportateurs de céréales de l’UE, ainsi qu’un exportateur actif au Moyen Orient,
    avec l’Égypte comme principal importateur. Les céréales roumaines quittent le
    pays par Constanţa, le plus grand port maritime du pays, qui sert aussi de route
    alternative pour aux exportations ukrainiennes, suite au blocus imposé par la
    Russie en mer Noire.(Trad. Ileana
    Ţăroi)

  • 09.08.2022

    09.08.2022

    Inflation – La Banque nationale de Roumanie a majoré à 13,9% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année et prévoit un taux d’inflation de 7,5% pour la fin de l’année prochaine selon les chiffres présentés aujourd’hui par le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isărescu. Selon les experts de la Banque centrale, en mai 2022, le taux d’inflation s’élèvera à 12,5% pour la fin de cette année et à 6,7% en 2023. La banque centrale s’attend à une interruption temporaire de la tendance désinflationniste durant le deuxième trimestre de l’année 2023, suite à la fin des mesures de plafonnement des prix de l’électricité et du gaz. Vendredi dernier, le conseil d’administration de la banque centrale avait décidé de majorer le taux directeur de 4,75% à 5,5% par an, à compter du 8 août 2022.

    Gaz – Le plan de l’Union européenne de réduire volontairement la consommation de gaz naturel de 15% doit entrer aujourd’hui en vigueur. Près de la moitié des Etats de l’Union sont déjà touchés par la réduction des livraisons de gaz depuis la Russie et nombre de pays ont déjà adopté des mesures de réduction de la consommation de gaz, doublées par la constitution de réserves pour l’hiver. En Allemagne, pays qui utilise principalement le gaz pour le chauffage, les autorités ont décidé de suspendre l’eau chaude dans les immeubles publics et dans nombre de villes l’éclairage et les fontaines publiques ont été suspendues. La France impose la fermeture des portes dans les espaces climatisés et la Grèce a annoncé un programme de 640 millions d’euros pour remplacer les fenêtres et les systèmes de climatisation dans les immeubles publics. La Roumanie ne dispose pas d’une stratégie nationale visant à baisser la consommation énergétique, mais les autorités recommandent aux citoyens de faire des économies. La réduction bénévole de 15% devrait se réaliser avant le 31 mars 2023. Les Etats membres devraient mettre à jour les plans nationaux d’urgence avant le mois de septembre et de rapporter à la commission les progrès enregistrés tous les deux mois.

    Protestation – Les syndicalistes de la police roumaine et des surveillants pénitentiaires organisent aujourd’hui une protestation devant le ministère des finances de Bucarest. Ils demandent principalement l’application de la loi des salaires, l’octroi des bonus prévus par la loi et la mise à jour du calcul des retraites dans le secteur. Les syndicats du secteur déplorent le fait que suite à un projet législatif récemment initié par le ministère de l’emploi, seulement quelques ministères pourraient bénéficier d’une majoration du salaire de base de 15%. Les protestataires affirment qu’en l’absence d’une réponse positive de la part du gouvernement, ils comptent déclencher d’autres actions de protestations.

    Finances – Le déficit de la Balance commerciale de la Roumanie a grimpé à 15,44 milliards d’euros durant les six premiers mois de l’année, soit un niveau de 4,74 milliards d’euros supérieur par rapport à celui enregistré durant la période similaire de l’année dernière, conformément aux chiffres de l’Institut national de la statistique rendus publics mardi. Durant cet intervalle, les exportations ont progressé de 24% et les importations ont connu une avancée de 28,5%. Des parts importants dans la structure des exportations et des importations sont détenus par les machines et les équipements de transports et d’autres produits manufacturés.

    Sécheresse – Près de 234 000 hectares dans une trentaine de départements roumains sont touchés par la sécheresse, selon les dernières statistiques centralisées par le ministère de l’agriculture et du développement rural. La superficie touchée est supérieure à celle de l’année dernière. Les cultures de blé et de triticale, un hybride de blé et d’avoine ont été les plus touchées, suivies par celles de colza et de maïs. Dans certaines régions de la Roumanie, la sècheresse sévère a provoqué la baisse du niveau de l’eau dans les puits et la réduction du débit des ruisseaux dont l’eau est utilisée dans l’élevage des animaux.

    Météo – Deux alertes code orange et code jaune au mauvais temps sont en vigueur dans les régions de montagne de Roumanie, où des pluies à verse et des orages sont attendues. Les quantités d’eau dépasseront les 30 l par mètre carré. La canicule sévit aujourd’hui sur le sud et le sud-est. Les maximas vont de 25 à 37 degrés. 30 degrés et du soleil à Bucarest.

  • L’Europe en proie à une sécheresse sévère

    L’Europe en proie à une sécheresse sévère

    La France est placée en alerte sécheresse. En Italie,
    l’agriculture enregistre des milliards
    d’euros de dégâts. Aux Pays-Bas, en Allemagne, Pologne, Hongrie, Slovénie et
    Croatie, les éleveurs ont du mal à assurer la nourriture de leurs animaux. En
    Espagne, les bassins hydrologiques affichent des volumes d’eau inférieurs d’un
    tiers à la moyenne des dix dernières années. Quant au Portugal, dans les lacs
    de retenue des centrales hydro-électriques, les stocks d’eau se situent à la
    moitié de la moyenne des sept dernières années. Et puis, n’oublions pas non
    plus les incendies de forêts et de végétation qui ravagent des pays du sud de
    l’Europe ! Tout cela s’explique par la chaleur extrême et la sécheresse
    sévère qui sévissent sur le continent. Et la Roumanie n’y fait pas exception.

    Près
    de 243.000 hectares de 30 départements du pays, soit trois quarts du territoire
    national, sont touchés par la sécheresse. Les données les plus récentes du
    ministère de l’Agriculture et du Développement rural de Bucarest indiquent une
    superficie en état de calamité agricole à la hausse par rapport à la semaine
    passée, lorsque 28 départements annonçaient environ 230.000 hectares affectés
    par le manque d’eau. Les cultures de blé et de triticale (un hybride entre le
    blé et le seigle) sont les plus abîmées sur une superficie de 133.000 hectares.
    Viennent ensuite les cultures d’orge, de paumelle, d’avoine et de seigle sur 20.000
    hectares, de colza sur 24.000 hectares et de maïs sur 40.000. Les agriculteurs
    sont désespérés et craignent le pire. Le ministre de l’Agriculture, Petre Daea,
    a promis de leur fournir un guide de bonnes pratiques, réalisé avec les
    contributions de l’Académie des sciences agricoles et des meilleurs
    spécialistes de Roumanie, car, dans son opinion, les meilleurs moyens de
    combattre la sécheresse sont les irrigations, les technologies appliquées et le
    choix des variétés de plantes cultivées.

    Côté irrigations, la Roumanie devrait arriver,
    en 2027, à irriguer 2,6 millions d’hectares de terrains, le budget national
    ayant prévu à cet effet 1,5 milliard d’euros, a précisé le ministre Petre Daea.
    Dans un message sur les réseaux sociaux, il affirme que la mise en œuvre du
    programme de remise en état du système d’irrigation, récemment approuvé par le
    gouvernement, doit se faire quotidiennement, sans discontinuités. Il a aussi
    appelé à la responsabilité, car l’on ne peut pas ignorer les destructions provoquées
    à travers les années. Le manque d’action ou la négligence sont parfois
    visibles dans les canaux d’irrigation envahis par la végétation sauvage ou dégradés,
    dans les stations de mise sous pression dévastées. Les travaux de modernisation
    ont commencé, mais il est important d’en préserver les résultats et de ne plus les
    détruire, a plaidé le ministre de l’agriculture. Il existe cependant en
    Roumanie de nombreux contre-exemples, de travaux bien menés, avec à la clé des
    produits dont la qualité n’a rien à envier à ceux de pays phare de
    l’agriculture européenne. Ajoutons aussi que la moisson a prix fin en Roumanie,
    la récolte obtenue pouvant assurer la consommation interne, avec des
    possibilités d’exportations aussi. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • Michel Beine (Belgique): “Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat?”

    Michel Beine (Belgique): “Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat?”

    Eh
    bien, M Beine, je peux vous confirmer qu’en Roumanie il existe un comité
    interministériel sur les changements climatiques, mis en place suite à une
    décision du gouvernement datant du 28 avril dernier. Ce comite est présidé par
    le premier ministre roumain et constitué par des représentants d’institutions
    publiques de Roumanie qui élaborent et mettent en œuvre les politiques dans le
    domaine de lutte contre les changements climatiques. Ce comité se réunit chaque
    mois ou en cas de nécessité, à l’initiative de son président ou bien de l’un
    des trois vice-présidents : le chef de la chancellerie du premier
    ministre, le chef du département climat et soutenabilité de l’administration
    présidentielle et le ministre de l’environnement, des eaux et des forêts. Et ce
    Comité s’est réuni à la mi-juillet pour évaluer les conséquences de la
    sécheresse dans l’agriculture, y compris celles produites par la sécheresse
    pédologique. Et oui, on parle en Roumanie de « sècheresse
    pédologique » ou « sècheresse édaphique » c’est-à-dire une
    réserve d’eau dans le sol particulièrement basse.

    Ce phénomène touche des
    dizaines de milliers d’hectares en Roumanie. Dans ce pays où les systèmes
    d’irrigation en bon état sont rares, l’agriculture dépend largement de la
    météo. En effet, cela plus d’un mois que les pluies ont contourné pratiquement
    tout le pays, et le déficit d’humidité dans le sol a dépassé les 200 litres par
    mètre carré dans plusieurs régions. Cette situation, les météorologues l’avaient
    prédite depuis le printemps dernier et que les autorités n’arrivent plus à
    régler, quelle que soit la météo. La directrice générale de l’Administration
    nationale de météorologie, Elena Mateescu, a confirmé cette situation dans une
    interview à l’agence de presse Agerpres, où elle affirme que le déficit de
    précipitations de cet été est significatif et il restera significatif, selon
    les prévisions. Du coup, dit-elle, cette année sera l’une des plus arides de
    l’histoire. Les spécialistes considèrent que les cultures de maïs et de
    tournesol en sont les plus touchées, tandis que la province de Moldavie (Est)
    est la région la plus impactée par la sécheresse agricole, ou pédologique,
    extrême, avec, cette année, une quantité de précipitations de seulement 322,6
    litres par mètre carré, soit la plus faible de l’histoire.

    Plusieurs
    départements du sud de la Roumanie annoncent que les systèmes d’irrigation
    manquent d’eau à cause d’une baisse importante du débit du Danube. Petite
    parenthèse, la baisse des débits et en fait du niveau des eaux du Danube, nous
    la constatons chaque jour, ici au service français de RRI, puisque c’est à nous
    de lire au micro, en français, le bulletin hydrologique pour certaines
    localités de Roumanie. Cette liste est diffusée ensuite en Roumain, Russe et
    Français sur la chaine appelé « l’Antenne des villages » de la
    Société roumaine de radiodiffusion, conformément à la convention de Belgrade sur
    la navigation sur le Danube de 1948.

    Mentionnons
    que la sécheresse prolongée perturbe le ravitaillement en eau potable de la
    population. Dans plusieurs localités du sud et de l’est de la Roumanie, les autorités
    locales ont rationalisé la consommation d’eau et cherchent actuellement des
    solutions pour assurer les quantités d’eau nécessaires pour les mois à venir. Entre
    temps, la météo n’a pas l’air de s’améliorer. Pour conclure, la Roumanie s’est
    dotée d’une commission interministérielle pour la gestion des changements
    climatiques, alors que la Présidence de la République avait déjà mis en place
    un groupe de travail à ce sujet. D’ailleurs, à en croire les autorités de Bucarest, telle la
    présidence, « la Roumanie participe aux efforts mondiaux de lutte contre
    les changements climatiques et dispose de toutes les prémisses pour devenir un
    leader régional, européen et international dans ce domaine».

    Mais quelles
    actions concrètes déroulent les autorités roumaines au-delà des
    déclarations ? Eh bien, tous ces groupes de travail déploient actuellement
    des activités d’évaluation et de surveillance. Certes, la Roumanie s’est
    engagée en tant que membre de l’UE à implémenter le « pacte vert européen ».
    Mais, sur la toile de fond du conflit en Ukraine, la Roumanie compte toujours explorer
    et exploiter ses réserves de pétrole et de gaz, notamment en mer Noire. Ce qui
    plus est, avec la perspective d’une crise énergétique encore plus grave cet
    hiver, Bucarest envisage aussi d’utiliser en cas d’urgence, d’autres
    combustibles, beaucoup plus polluants, tels le charbon et le mazout. Même dans
    le cadre de son plan de relance et de résilience, qui réunit des projets
    financés par l’UE, la Roumanie a inclus l’expansion de ses réseaux de
    distribution de gaz naturel dans le milieu rural, alors que l’UE s’ambitionne à
    réduire justement la consommation de gaz. Voilà donc que la Roumanie se
    retrouve dans une situation assez compliquée dans ses efforts de réduction des
    émissions de carbone. D’une part le pays souffre des suites des phénomènes
    météorologiques de plus en plus violents et de l’autre, il ne se permet pas
    encore d’adopter des mesures radicales en termes de politique verte.

  • 03.08.2022 (mise à jour)

    03.08.2022 (mise à jour)

    Catastrophes
    Le gouvernement de Bucarest a majoré de 50% le montant des aides sociales d’urgence
    censées être accordées cette année aux personnes victimes des catastrophes
    naturelles. C’est ce qu’a précisé le Ministère du Travail et de la Solidarité
    sociale. La mesure a été adoptée mercredi, suite à la hausse de jusqu’à 80% de
    l’indice du coût de la construction. Du coup, les aides sociales seront de 300
    à 2000 euros. Les plus grandes sommes seront versées aux familles dont les
    foyers ont été détruits en proportion de 75%. En cas de décès, l’aide sera
    supplémentée de 1500 euros, quel que soit le nombre de victimes. Par ailleurs,
    l’Administration des Eaux roumaines affirme que les réserves en eau des 40
    principaux lacs de Roumanie, quoiqu’en baisse par rapport au mois de juillet,
    sont capables d’assurer le nécessaire en eau des populations concernées. Selon
    les données fournies, presque 800 localités à travers la Roumanie, ont
    rationalisé l’usage de l’eau. La sécheresse continue à sévir, notamment dans
    les petites villes et dans les villages de Moldavie. L’absence des
    précipitations a détruit plus de 250.000 hectares de terrain agricole.
















    Révolution – La procureure générale de la Roumanie,
    Gabriela Scutea, a décidé mercredi de renvoyer sur la table du Tribunal le
    dossier de la Révolution roumaine dans lequel l’ancien président roumain, Ion
    Iliescu, l’ancien vice premier-ministre, Gelu Voican Voiculescu et l’ancien
    chef de l’Aviation militaire, Iosif Rus sont accusés de crimes contre l’humanité.
    Selon l’enquête déroulée par les procureurs, leurs déclarations contradictoires
    de décembre 1989 ont alimenté des « situations de tirs fratricides, de
    fusillades confuses et d’ordres militaires contradictoires », soldés par 862
    personnes tuées et 2380 blessées.


    Agriculture
    – La récolté de blé de la Roumanie est suffisamment importante pour couvrir la
    demande interne et aussi pour permettre des exportations, a déclaré mercredi, Petre
    Daea, ministre de l’agriculture. A l’heure où l’on parle, la moisson a été
    réalisée sur 96% des cultures. Les récoltes de tournesol et de maïs ont été
    particulièrement touchées par les températures élevées et la sécheresse
    prolongée à travers le pays. La Roumanie
    compte parmi les plus importants exportateurs de céréales de l’UE vers le Proche
    Orient. La récolte de 2021 a été un véritable record, avec 11,3 millions de
    tonnes de blé. Généralement, les récoltes de blé de la Roumanie dépassent deux à
    trois fois la consommation interne.




    Covid
    19
    – Les prochains variants du nouveau coronavirus ne seront pas forcément plus
    agressifs, en revanche, ils seront plus contagieux, a déclaré Adrian Marinescu,
    directeur médical de l’Institut national des maladies infectieuses « Matei
    Bals » de Bucarest. Selon lui, à
    partir de ce moment, on devra cohabiter avec le virus et pour la majorité des
    personnes, l’infection sera similaire à un simple rhume. Le ministre de la
    Santé, Alexandru Rafila, n’a pas exclus la possibilité d’une septième vague
    pandémique à la rentrée. Le Ministère de la défense a annoncé que trois
    hôpitaux militaires de Sibiu, Cluj et Timisoara rouvriront leurs sections
    destinées aux patients positifs. Mercredi, les autorités de Bucarest ont
    rapporté plus de 9100 nouveaux cas d’infection. Plus de 4 000 malades sont
    actuellement hospitalisés, dont 550 enfants. 248 malades sont actuellement dans
    des unités de soins critiques. 41 décès des suites de la Covid 19 ont été
    rapportés durant les dernières 24 heures. Un enfant a également figuré parmi
    les personnes décédées des suites de la Covid 19.













    Météo
    – Le temps sera au beau fixe dans les 24 prochaines heures dans la plupart des
    régions de Roumanie. La canicule touchera le sud-ouest du territoire, tandis
    que le ciel sera plutôt variable et que des pluies éparses tomberont sur l’est,
    le nord-est et à la montagne. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus
    fort sur le sud et l’est. Jeudi, les températures maximales iront de 28 à 35
    degrés.

  • 03.08.2022

    03.08.2022

    Calamités – Les personnes touchées par les récentes calamités naturelles se verront dédommagées par l’Etat, aux termes d’un projet de décret gouvernemental qui sera approuvé aujourd’hui par l’exécutif. Les montants les plus élevés, de quelques 2000 euros seront accordés aux familles et aux personnes dont les habitations ont été endommagées à hauteur de plus de 75%. En cas de perte de vie humaine, la famille de la personne décédée se verra allouer quelque un somme supplémentaire de 1 500 euros. Entre temps, l’Administration des eaux Roumanies affirme que la réserve stratégique d’eau dans les principaux 40 lacs du pays, même si inférieure à celle enregistrée début juillet, peut toujours assurer le nécessaire pour tous les consommateurs d’eau en provenance des sources en surface. Conformément au chiffres officiels, la consommation d’eau a été limitée dans près de 800 localités et le phénomène de la sécheresse se poursuit, notamment dans les petites villes et les villages de Moldavie, dans l’est. Côté cultures agricoles, la superficie touchée est de plus de 190 000 hectares.



    Agriculture – La récolte de blé de la Roumanie est suffisamment importante pour couvrir la demande interne et aussi pour permettre des exportations, a déclaré aujourd’hui, Petre Daea, ministre de l’agriculture. A l’heure où l’on parle la moisson a été réalisée dans le cas de 96% des cultures. Celles-ci, et notamment les cultures de tournesol et de maïs, ont été touchées par les températures élevées et la sécheresse prolongée à travers le pays. La Roumanie compte parmi les plus importants acteurs sur le marché des céréales de l’UE et elle est un exportateur très actif sur le marché du Proche Orient. La récolte de 2021 a été un véritable record, avec 11,3 millions de tonnes de blé. Généralement, les récoltes de blé de la Roumanie sont de deux à trois fois supérieures à la consommation interne.



    Covid 19 – Les prochains variant du nouveau coronavirus ne seront pas plus agressifs, mais leur transmission sera plus facile a déclaré Adrian Marinescu, directeur médical de l’Institut national des maladies infectieuses « Professeur Dr Matei Bals » de Bucarest. Selon lui, la pandémie est désormais arrivée à l’étape durant laquelle il faut vivre avec le virus et pour la majorité des personnes l’infection sera un simple rhume. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, n’a pas exclus la possibilité d’une septième vague pandémique cet automne, suite à la reprise des cours dans les écoles et les facultés. Mardi les autorités de Bucarest ont rapporté plus de 11 600 nouveaux cas d’infection. Plus de 4 000 malades sont actuellement hospitalisés, dont 600 enfants. 277 malades sont actuellement en réanimation. 38 décès des suites de la Covid 19 ont été rapportés durant les dernières 24 heures. Un enfant a également figuré parmi les personnes décédées des suites de la Covid 19.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (16e mondiale) rencontrera Ana Kalinskaia dans les huitièmes de finale du tournoi de Washington après la victoire de la sportive russe mardi dernier contre l’américaine Madison Brengle 6-3, 6-0. Halep quant à elle a gagné contre l’espagnole Cristina Bucsa lundi dernier 6-3, 7-8. Ce sera la première fois que Halep et Kalinskaia vont s’affronter.



    Météo – Il fait généralement beau aujourd’hui, notamment sur l’ouest, le sud, le sud-est et le centre du pays. Quelques nuages seront toujours présents sur certaines régions alors que les pluies sont attendues sur l’est et sur le relief. Les maximas iront de 26 à 27 degrés sur le nord pour tourner autour des 34 degrés sur le sud et le sud-ouest. 30 degrés en ce moment à Bucarest.


  • 02.08.2022 (mise à jour)

    02.08.2022 (mise à jour)

    Romgaz – La compagnie roumaine d’Etat Romgaz a annoncé avoir finalisé le rachat des actions détenues par le géant énergétique américain ExxonMobil, au projet Neptun Deep, d’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu a affirmé que dans une période particulièrement difficile en Europe, cette transaction de plus d’un milliard de dollars était un pas important dans l’obtention par la Roumanie de son indépendance énergétique. A l’heure actuelle, la Roumanie est le pays européen le moins dépendant du gaz russe. Le volume estimé des gisements est de 200 milliards de mètres cubes. La quantité la plus importante est à retrouver dans le périmètre Neptun Deep, que Romgaz devrait exploiter aux côtés d’OMV Petrom. Pourtant les premières quantités de gaz issues de ce périmètre devraient être extraites fin 2026 – début 2027. Entre temps, dans le périmètre Midia, à quelque 120 kilomètres des côtes roumaines, les travaux d’exploitation effectués par la compagnie Black Sea Oil&Gas ont déjà commencé. Grâce à cet investissement, 1 milliard de mètres cubes de gaz pourraient être extraites chaque année. Les premières quantités ont déjà été introduites dans le système national.

    Roms – Le Gouvernement roumain se préoccupe d’offrir à la minorité tsigane de Roumanie une vie de qualité meilleure, fondée sur leur inclusion sociale et économique et sur la mise en valeur de leur patrimoine culturel. C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, à l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste des Roms. A cette occasion, la diplomatie roumaine a rappelé que les souffrances infligées aux Roms dans les camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont restés trop longtemps méconnues. Voilà pourquoi, le Ministère des Affaires Etrangères de Roumanie soutient les initiatives nationales et internationales censées promouvoir l’éducation, la recherche et la commémoration du génocide contre les Roms. La Roumanie dénonce aussi tout discours de haine contre cette minorité. Dans un message transmis pour l’occasion, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que la stigmatisation et la discrimination des Roms devrait être sévèrement sanctionnée. Le 2 août 1944, presque 3000 Roms du camp de concentration d’Auschwitz ont été exterminés par les nazis. Le nombre de Roms tués en Europe pendant l’Holocauste s’élève à 500.000.

    Sécheresse – En Roumanie, la sécheresse a compromis plus de 190.000 hectares, de 30.000 hectares de plus par rapport à la veille, a annoncé le Ministère de l’Agriculture. Aux dires des météorologues, le temps se réchauffera progressivement jusqu’au 8 août. Autre souci : le niveau des eaux du Danube à l’entrée du fleuve en Roumanie est de 50% plus bas que le niveau pluriannuel du mois d’août. L’Administration nationale des Eaux roumaines affirme que les 40 principaux lacs du pays ont ensemble un volume de 3,19 milliards de mètres cubes d’eau, de 3,45 milliards de moins qu’au début du mois de juillet.

    Covid – Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, n’exclut pas la possibilité d’une septième vague pandémique à la rentrée. A son avis, le port du masque dans les moyens de transports en commun et à l’intérieur reste l’élément essentiel pour contrôler la pandémie. Mardi, la Roumanie a rapporté plus de 11600 nouveaux cas d’infection enregistrés en 24 heures, dont la plupart à Bucarest et dans les départements de Cluj et de Timisoara. 4 000 malades sont actuellement hospitalisés, dont 600 enfants et 277 malades dans des unités de soins intensifs. Le bilan pandémique s’est alourdi aussi de 38 décès dont celui d’un enfant. ROBOR – En Roumanie, le taux Robor 3 mois, en fonction duquel sont calculés les crédits à la consommation a dépassé le seuil psychologique de 8%. Selon la BNR, Robor est actuellement à 8,01%, soit son niveau le plus élevé des 12 dernières années. En début d’année, le taux était de 3%. En échange, l’indicateur de référence pour les crédits des consommateurs IRCC est de 2,65% par an. Par rapport au niveau enregistré en début d’année, les taux d’intérêt des crédits hypothécaires ont augmenté de plus de 50% et ont quasiment doublé par rapport à leur niveau d’il y a six ans.

    Transports – Le contrat pour la construction du tronçon d’autoroute le plus couteux de Roumanie vient d’être signé au ministère des Transports de Bucarest. Il s’agit de la 3e section de l’autoroute reliant les villes de Sibiu – dans le centre – à Pitesti – dans le sud. La valeur du contrat s’élève à 1 milliard d’euros. L’élaboration du projet technique devrait durer 12 mois et les travaux, près de quatre ans. Suite à la signature de ce contrat, tous les cinq tronçons de l’autoroute qui traversera la vallée de la rivière Olt, sont actuellement en construction ou en cours de projection, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu.

    Untold – Le Festival « Untold », l’un des 5 festivals de musique électronique les plus importants du monde se déroule du 4 au 7 août à Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie. Considéré comme l’évènement musical le plus important de Roumanie, Untold accueillera 4 jours et 4 nuits des milliers de fans de musique électronique venus des quatre coins du monde. A l’affiche, des noms célèbres tels J Balvin, David Guetta, Hardwell ou Vini Vinci.

    Météo – En Roumanie, le temps sera au beau fixe dans les 24 prochaines heures, notamment dans l’ouest, le sud et le sud-est du territoire. Le ciel sera partiellement couvert et des pluies éparses pourraient tomber sur les régions orientales ou méridionales, tout comme sur les sommets des Carpates. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort sur l’est du pays. Les températures iront de 26 à 34 degrés. Mercredi, nous aurons 32 degrés à Bucarest.

  • 29.07.2022

    29.07.2022

    Visite – La présidente de la République de Moldova entame aujourd’hui une visite officielle en Roumanie à l’invitation de son homologue Klaus Iohannis. Au cours de la conférence de presse qui a suivi les rencontres tête à tête et les réunions officielles, le chef de l’Etat roumain a caractérisé les entretiens de très consistantes, avec un accent particulier sur plusieurs thèmes d’intérêt bilatéral, vu les liens solides et sincères qui existent entre les deux Etats. Il a félicité Maia Sandu pour l’obtention par la République de Moldova du statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE à l’occasion du Conseil européen de juin. C’est une réussite historique, un véritable moment décisif pour l’avenir de cet Etat, a affirmé Klaus Iohannis, qui a ajouté que la Roumanie n’abandonnera pas la République de Moldova et continuera à la soutenir par tous les leviers à sa disposition. Il a ajouté avoir décidé avec son homologue de Chisinau d’entreprendre plusieurs pas décisifs en ce qui concerne l’interconnexion des réseaux d’électricité des deux pays. Les deux hommes ont également évoqué le potentiel du gazoduc Iasi – Ungheni – Chisinau en tant qu’élément essentiel dans l’architecture de sécurité énergétique de la République de Moldova. Pour sa part, la présidente Maia Sandu a affirmé que le long des années, Bucarest s’est retrouvé aux côtés de Chisinau, soulignant que la voix de la Roumanie « a fortement résonné » à Bruxelles dans les efforts de soutenir l’ex République soviétique dans l’obtention du statut d’Etat candidat à l’adhésion à l’UE. Maia Sandu est également confiante que le partenariat moldo-roumain aidera à dépasser les difficultés provoquées par la guerre en Ukraine.

    Hymne
    national –
    La Roumanie célèbre aujourd’hui son hymne national. Conformément au
    ministère de la Défense, des cérémonies militaires se déroulent à travers le
    pays. A Bucarest, une messe a eu lieu devant le Palais du Cercle militaire
    national, suivi par un concert de l’orchestre de l’armée. A Râmnicu Vâlcea
    également, les autorités organisent en cette fin de semaine des événements
    consacrés à la chanson « Desteapta-te, române », « Eveille-toi
    Roumain », qui a été chantée pour la première fois dans un cadre officiel
    dans cette ville du sud de la Roumanie, il y a 174 ans. Aujourd’hui le conseil local de la ville se
    réunit dans le cadre d’une réunion festive, alors qu’une parade est prévue sur
    un itinéraire symbolique de l’histoire de la ville. La fête de l’hymne
    nationale a été proclamée par le Parlement roumain en
    1998. « Eveille-toi Roumain ! » a été composé par Antonn
    Pan et les paroles ont été écrites par la poète Andrei Muresanu. Le message de
    l’hymne national de la Roumanie a un fort impact et évoque l’unité nationale,
    le courage, la dignité et la responsabilité, affirme dans un communiqué le
    président du pays, Klaus Iohannis. Et au premier ministre roumain, Nicolae
    Ciuca d’ajouter que l’hymne, le drapeau et les armoiries définissent l’identité
    du peuple roumain et constituent le lien entre le passé, le présent et
    l’avenir.

    Football – Toutes les équipes roumaines de foot présentes dans la compétition européenne de la Conférence Ligue se sont qualifiés au troisième tour des préliminaires. Jeudi, Universitatea Craiova, dans le sud, a battu à domicile sur le score de 3 à 0 les Albanais de Vllaznia, après une égalité 1 partout dans le match aller. Au troisième tour des préliminaires, Craiova affrontera les ukrainiens de Zaria Lugansk. A Bucarest, sur l’Arène nationale, le FCSB a disposé sur le score de 4 buts à 2 des géorgiens de Saburtalo, équipe vaincue dans le match aller sur le score de 1 but à 0. Ce qui plus est, le FCSB rencontrera les Slovaques de Dunajská Streda. La mission la plus difficile a été celle de la gagnante de la Coupe de Roumanie Sepsi Sfântu Gheorghe dans le centre. Elle a été battue 2 buts à 0 par les Slovènes d’Olimpija Ljubljana, après une victoire 3 buts à 1 à domicile. Aux tirs aux buts, les Slovènes ont raté à deux reprises et c’est ainsi que Sepsi s’est qualifié pour rencontrer ensuite les suédois de Djurgården. Enfin, mercredi le CFR Cluj (nord-ouest) a terminé à égalité le match contre l’Inter Club d’Escaldes, d’Andorre – 1 partout – après une victoire 3 buts à 0 durant au match aller. Le CFR Cluj rencontrera ensuite le champion de la Biélorussie Șahtior Soligorsk.

    Sports – Les sportifs roumains ont remporté quatre médailles, dont deux d’argent et deux de bronze jeudi à la 16e édition d’été du Festival olympique de la Jeunesse européenne, à Banska Bystrica, en Slovaquie. Deux médailles ont été décrochées à l’athlétisme : Ştefania Alexandra Uţă et Denisa Capotă . Une autre médaille d’argent a été remportée en natation alors qu’au Judo, Rareş Ştefan Arsenie a terminé troisième dans sa catégorie des 90 kilos. A l’issue de quatre jours de compétition, la Roumanie a terminé 19e au classement des médailles avec une médaille d’or, quatre d’argent et trois de bronze.

    Sighisoara – C’est à Sighisoara, dans le centre de la Roumanie que se déroule ce weekend la 28e édition du premier festival médiéval de Roumanie. La cité de Sighisoara sera particulièrement animée avec toute sorte de spectacles de théâtre de rue, d’improvisation, de musique et de danse, le tout tournant autour de l’art médiéval. Si durant l’édition précédente le festival a réuni 11 000 visiteurs, les organisateurs s’attendent actuellement à recevoir quelque 16 000 visiteurs. Des feux d’artifices sont prévus dimanche soir à Sighisoara, l’unique cité médiévale habitée dans le sud-est de l’Europe.

    Météo – L’administration nationale de météorologie a émis une nouvelle alerte code jaune à la canicule qui vise 12 départements de Roumanie et la capitale Bucarest ces vendredi et samedi. Conformément aux prévisions, sur l’ouest et le sud du pays, la vague de chaleur devrait s’intensifier. Samedi dans l’après midi, l’inconfort thermique sera élevé et l’indicateur Humidex dépassera le seuil critique des 80 unités. Les maximas iront généralement de 33 à 37 degrés. Dimanche la vague de chaleur persistera sur le sud et le sud-est. Une alerte code jaune à l’instabilité est également valable jusqu’à dimanche dans la soirée sur plus de trois quarts du territoire. Les pluies à verse et les orages seront également au rendez-vous.

  • La semaine du 25 au 31 juillet 2022

    La semaine du 25 au 31 juillet 2022




    La Canicule
    sévit en Roumanie


    Cela fait une semaine que les températures
    sont montées en Roumanie à plus de 40 degrés, tandis que des alertes jaune et
    orange à la grande chaleur sont en vigueur presque dans toutes les régions
    roumaines. L’inconfort thermique persiste et l’indice humidex a atteint le
    seuil critique de 80 unités. La circulation des poids lourd a été limitée dans
    plusieurs départements. Dans certaines régions, les températures élevées se
    sont accompagnées de phénomènes orageux.







    La sécheresse
    compromet les travaux agricoles




    La sécheresse édaphique, ou pédologique, qui se définit
    par une faible réserve d’eau dans le sol, abîme cette année encore des milliers
    d’hectares de cultures agricoles, les fermiers roumains étant nombreux à
    contempler la faillite. La situation s’avère particulièrement dramatique dans
    le sud et l’est de la Roumanie, où les réserves d’eau sont très faibles. Dans
    ce contexte, le gouvernement de Bucarest a appelé la Commission européenne à
    approuver l’octroi d’un financement représentant entre 70 et 85% des paiements
    directs pour les mesures agro-environnementales et climatiques prévues par le
    Programme national de développement agricole et rural 2014-2022. D’autre part,
    les pomiculteurs, les viticulteurs, tout comme les éleveurs de porcs et de
    volailles pourraient recevoir de la part du gouvernement roumain plus de 51
    millions d’euros d’aide dont 25,5 millions issus des fonds européens et le
    reste, du budget national. La Roumanie utilisera aussi une centaine de millions
    d’euros provenant des fonds communautaires pour investir dans ses systèmes
    d’irrigation, via le Plan nationale de relance et de résilience. A l’heure où
    l’on parle, la sécheresse a détruit plus de 150.000 hectares de superficie
    agricole. Le Danube a atteint son niveau le plus bas. Du coup, pour la première
    fois depuis 70 ans, les cultures agricoles du département de Dolj ne peuvent
    plus être arrosées avec l’eau du fleuve. Dans plusieurs localités roumaines,
    l’usage de l’eau a été rationnalisé.






    Crédits et
    mesures sociales




    Les
    Roumains en difficulté financière pourront reporter les mensualités de
    remboursement de leurs emprunts bancaires, grâce à une Ordonnance d’urgence en
    ce sens dont le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi le règlement
    d’application. Ce report serait envisageable dans les cas des particuliers qui
    n’ont pas deretard de remboursement des
    mensualités bancaires, ainsi que dans le cas des entreprises qui font la preuve
    d’entrées financières inférieures d’au moins 25% à celles de l’année
    précédente. Les facilités de suspension et de report des mensualités de
    remboursement s’établissent sur une durée entre un et neuf mois. Les
    particuliers ayant contracté des crédits dans le cadre des programmes « Prima
    Casă/Le premier logement » et « Noua Casă/Le nouveau logement » peuvent
    bénéficier de cette mesure s’ils ont obtenu les prêts au cours de cette année,
    avant le 30 avril dernier. Cependant, aussi bien le ministre des finances,
    Adrian Câciu, que les analystes économiques recommandent de rembourser à temps
    les emprunts, en demandant de passer à un taux d’intérêt fixe. Depuis quelque
    temps, l’indice ROBOR trimestriel, utilisé pour calculer le coût des crédits à
    la consommation en lei à taux variable, ne cesse de croître, au plus grand
    désespoir des titulaires de ce type d’emprunts. Mercredi, il était de 7,71% par
    an! L’indice semestriel, utilisé pour calculer les crédits hypothécaires en lei
    à taux variable, s’est hissé à 7,83% par an, tandis que l’indice de référence
    des crédits à la consommation est de 2,65% par an.




    Un plan national à l’intention des
    réfugiés ukrainiens


    La
    Roumanie a mis en place un Plan national de mesures censées assurer l’insertion
    à moyen et à long terme des réfugiés ukrainiens. Pour cela, le gouvernement a
    prévu 200 millions d’euros provenant aussi bien des fonds européens que
    publics. La Roumanie devient ainsi le premier pays européen à se doter d’un
    plan censé permettre l’insertion sociale des Ukrainiens ayant décidé de rester
    sur place. Ceux-ci bénéficieront d’une série de mesures de soutien dans des
    domaines tels l’éducation, la santé, l’emploi, le logement ou encore la prise
    en charge des personnes en situation de vulnérabilité. Depuis le 10 février,
    soit deux semaines avant le début de l’invasion russe de leur pays, plus d’un
    million sept cent milles Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, la plupart juste
    pour la transiter.







    Les Roumains ne seront pas impactés par
    la réduction de la consommation du gaz


    En
    Roumanie, les consommateurs individuels, les entreprises, les services sociaux
    et les industries ne seront pas impactés par les éventuelles mesures
    supplémentaires mises en place pour réduire la consommation de gaz, selon la
    volonté de Bruxelles. Les réserves actuelles se montent à 55% de la capacité de
    stockage, ce qui représente un pourcentage supérieur aux 46% prévus jusqu’au
    1er août 2022. A force de préserver ce rythme accéléré, on pourrait atteindre
    80% de la capacité de stockage d’ici le 1er novembre », précise le gouvernement
    roumain. Rappelons-le, les pays membres de l’UE ont décidé de se coordonner
    pour réduire la consommation nationale de gaz à partir du 1 août, afin de
    pouvoir agrandir leurs stocks au cas où la Russie décide une interruption
    totale de ses livraisons. L’accord signé mardi, à Bruxelles, prévoit que chaque
    pays fasse tout son possible pour réduire, entre août 2022 et mars
    2023, sa consommation nationale de gaz d’au moins 15%. Les pays qui ne sont pas
    reliés aux réseaux gaziers de l’UE seraient exemptés.

    Par
    ailleurs, le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, affirme que la
    Roumanie bénéficie d’un large soutien de la part des Etats-Unis. A l’issue des
    entrevues à Washington, avec des représentants du Département américain d’Etat,
    le responsable roumain a affirmé avoir reçu des confirmations quant au soutien que
    les Etats-Unis sont prêts à accorder au développement du programme nucléaire
    civil de Roumanie. Virgil Popescu a également précisé souhaiter finaliser les
    travaux de construction du 3ème et du 4ème réacteur de la
    Centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est de la Roumanie.



    Une nouvelle
    vague pandémique frappe la Roumanie


    La Roumanie se confronte à nouveau à une nouvelle vague
    pandémique. Mardi, le nombre de nouveaux cas de coronavirus s’est monté à 12000
    en 24 heures. Le Ministère de la Santé prévoit une moyenne de 10.000 nouveaux
    cas d’infection par jour dans le courant de la semaine prochaine. Quoique
    particulièrement contagieux, l’actuel sous-variant Omicron provoque des formes
    de maladie moins sévères que ces prédécesseurs. Une nouvelle campagne de
    vaccination sera lancée à partir de cet automne quand la Roumanie recevra un
    nouveau vaccin adapté aux souches actuelles. (Ioana Stancescu)



  • 28.07.2022 (mise à jour)

    28.07.2022 (mise à jour)

    Fonds – Le taux d’absorption des fonds européens affiché par la Roumanie durant l’exercice financier 2014-2020 a été de 64,5%, soit un pourcentage similaire à celui enregistré par l’Allemagne et proche de celui de la France, a fait savoir le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Ce pourcentage est supérieur à celui de la Belgique, 59%, de l’Italie, de l’Espagne ou des Pays Bas, dont les degrés d’absorption ont dépassé légèrement les 56%. Concrètement, affirme Nicolae Ciuca, la Roumanie a utilisé 22 milliards d’euros sur les 35 milliards mis à sa disposition pour la période 2014-2020.

    Sécheresse – 150.000 hectares de terrains agricoles de 20 départements de Roumanie sont sévèrement affectés par la sécheresse, déplore le Ministère roumain de l’Agriculture. Les systèmes d’irrigation ont du mal à fonctionner après que le niveau des eaux censées les alimenter est à bas. Dans le département de Braila, dans le sud-est du pays, la station de pompage du système d’irrigation, la plus grande de Roumanie, a été arrêtée en raison du faible débit du Danube. La station était censée assurer l’irrigation de 250.000 hectares de terrain de la région. Dans l’est, le niveau des eaux du Prut a atteint un minimum historique. Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea a déclaré que la sécheresse sévit partout en Roumanie, avec des conséquences négatives sur le secteur de la zootechnie.

    Loi – Le président roumain, Klaus Iohannis a renvoyé ce jeudi au parlement la loi sur la protection des avertisseurs d’intérêt public, soulignant que certaines solutions législatives proposées devraient être revues. Auparavant, une coalition de 20 organisations non-gouvernementales, d’association civiques et de syndicats, mais aussi des avertisseurs d’intégrité ont écrit une lettre ouverte au chef de l’Etat dans laquelle ils lui demandent de ne pas promulguer cet acte normatif. Les associations civiques affirment que la variante adoptée par le Parlement diminue les mécanismes de protection des avertisseurs d’intégrité et la Roumanie risque de se voir confrontée à la procédure d’infraction à la législation européenne pour avoir transposé d’une manière sélective la Directive européenne en la matière. L’USR, soit l’opposition de centre-droit a également demandé à M Iohannis de renvoyer d’urgence cette loi au Parlement pour qu’il la réexamine. L’actuelle forme décourage le dévoilement des faits de corruption et provoque un risque majeur pour la Roumanie de se voir démunie de l’argent prévu dans le Plan national de relance et de résilience, dénoncent les élus de l’USR. A la mi-juillet, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté la saisine de l’USR relative à la Loi sur la protection des avertisseurs d’intérêt public.

    Ukraine – Le ministère roumain des Affaires Etrangères rejet fermement la démarche du vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev qui a publié sur un réseau de partage une carte qui attribue des territoires ukrainiennes à la Roumanie et à d’autres Etats voisins. Selon la diplomatie roumaine, de telles attitudes sont des instruments de propagande et de désinformation utilisés depuis longtemps par la Fédération et Russie et amplifiés après le déclenchement de la guerre illégale et illégitime d’agression contre l’Ukraine. De telles « propositions » et « analyses » qui visent à redessiner d’une manière aléatoire les frontières de certains Etats, promouvant ainsi la transgression du droit international ne sont que des tentatives de justification du comportement de la Russie qui ignore l’ordre international reposant sur des règles. Le ministère roumain des AE réaffirme pleinement le soutien complet de la Roumanie à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans le cadre de ses frontières reconnues à l’internationale et réitère sa condamnation de l’agression militaire russe contre cet Etat. La Roumanie est et restera un partenaire de l’Ukraine et reconfirme le soutien total et la compassion profonde envers le peuple ukrainien, victime d’une agression brutale, lit-on dans le communiqué.

    Visite – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, recevra vendredi, à Bucarest, la présidente moldave, Maia Sandu, dans le cadre d’une visite officielle à l’invitation du leader de Bucarest. Il s’agit de la première entrevue bilatérale des deux chefs d’Etat depuis que Chisinau s’est vu accorder le statut de pays candidat à l’UE. Ce sera une occasion pour Klaus Iohannis de réitérer le soutien ferme de la Roumanie aux efforts de son voisin moldave de poursuivre ses réformes afin de rejoindre la communauté européenne. Par ailleurs, les pourparlers de Bucarest porteront sur les évolutions régionales dans le contexte de la guerre en Ukraine et sur les modalités censées permettre à la République de Moldova de se mettre à l’abri des effets négatifs de l’invasion russe. Les discussions seront également dominées par la sécurité énergétique et la coopération bilatérale dans des secteurs clé.

    Manoevres – Plus de 20 avions appartenant à sept pays membres de l’OTAN ont survolé jeudi, l’espace aérien roumain, dans le cadre du dispositif de vigilance renforcée enhanced Vigilance Activities, sous le commandement aérien allié d’Allemagne. Dans un communiqué, le Ministère de la Défense affirme que le but de l’exercice est de faire la preuve des capacités otaniennes de planification, coordination et exécution d’une mission complexe censée sécuriser l’espace aérien de l’Alliance face à n’importe quel type d’attaque ou de menace. En guise de réponse à l’agression russe d’Ukraine, l’OTAN a renforcé ses capacités de défense et de dissuasion, y compris sur le Flanc Est.

    Météo – La canicule sévit sur la plus grande partie de la Roumanie, notamment sur l’ouest et le sud, où l’inconfort thermique sera toujours élevé. Les maximas iront de 26 à 36 degrés. L’instabilité sera également au rendez-vous durant l’après-midi. A Bucarest les maximas frôleront les 34 degrés.