Tag: seisme

  • Islanda – Menținerea riscurilor asociate erupției vulcanice în zona Sundhnjúkagígar

    Islanda – Menținerea riscurilor asociate erupției vulcanice în zona Sundhnjúkagígar

    Islanda menține în atenție riscurile asociate (erupții, seisme, avalanșe și valuri) activității vulcanice latente în zona Sundhnjúkagígar, la aproximativ 4 km nord-est de orașul Grindavík, informează Ministerul Afacerilor Externe de la Bucureşti (MAE).

    Apărarea Civilă islandeză a solicitat cetățenilor și turiștilor să nu se deplaseze în zona afectată până la stingerea activității vulcanice. Pentru asistență poate fi contacta numărul unic de urgență 112, iar pentru alte informații suplimentare pot contacta linia de asistență a Crucii Roșii, la 1717.

    Sfaturile și instrucțiunile autorităților islandeze (în limba engleză) sunt disponibile pe site-ul Departamentului de Protecție Civilă și Managementul Situațiilor de Urgență islandez la adresa web https://www.almannavarnir.is, al Oficiului Meteorologic al Islandei https://en.vedur.is și la pagina web https://safetravel.is.

    Românii pot solicita sistență consulară la numărul de telefon al Ambasadei României la Copenhaga: +4539407177, apelurile fiind redirecționate către Centrul de Contact și Suport al Cetățenilor Români din Străinătate (CCSCRS) și preluate de către operatorii Call Center în regim de permanență. În cazuri urgente, au la dispoziție și numărul de telefon de permanență al misiunii diplomatice a României în Regatul Danemarcei și Islanda: +4527355537.


    MAE recomandă cetățenilor români să respecte cu strictețe instrucțiunile autorităților islandeze și să consulte paginile de Internet https://copenhaga.mae.ro, www.meteoalarm.org și www.mae.ro şi reaminteşte cetăţenilor români care călătoresc în străinătate că au la dispoziţie serviciul de alertă prin SMS, aferent campaniei de informare Un SMS îţi poate salva viaţa!.

  • 15.01.2024 (mise à jour)

    15.01.2024 (mise à jour)

    Protestations – Le premier ministre roumain, Marcel
    Ciolacu, a appelé les chefs des ministères impliqués ces jours-ci dans les
    négociations avec les camionneurs et les fermiers à accélérer les procédures
    pour l’élaboration des actes normatifs censés solutionner les revendications
    des protestataires. Lors de la réunion de lundi, les ministres ont avancé le
    calendrier d’adoption des projets législatifs respectifs. L’Autorité de
    surveillance financière a annoncé être en train d’élaborer une série de mesures
    afin de réduire les tarifs des assurances automobiles, notamment pour les
    routiers qui ne sont pas responsables d’accidents. Par ailleurs, le ministre de
    l’Agriculture, Florin Barbu, et les représentants des associations du domaine
    ont accepté plusieurs revendications des agriculteurs, comme par exemple, le
    versement en régime d’urgence des subventions restantes, la compensation des
    pertes subies suite aux importations ukrainiennes et la revalorisation de
    l’aide publique pour le remboursement de
    l’accise sur le diesel acquis pour les travaux agricoles. Lundi, les
    camionneurs et les agriculteurs ont continué leurs protestations à travers la
    Roumanie.


    Médecins – Le ministre roumain de la Santé, Alexandru
    Rafila, et la direction de la Caisse d’assurance maladie de Roumanie ont lancé
    lundi un appel aux médecins traitant, en leur demandant de collaborer afin de
    trouver, ensemble, des solutions de financement de la santé publique. Les
    médecins généralistes ont déclenché des protestations et menacent d’offrir que
    des consultations payantes et non remboursées après que la Caisse nationale
    d’assurance maladie eut avancé un projet au terme duquel leurs revenus
    diminueront de 30 à 50%. Des mécontentements font irruption parmi les salariés
    des directions de la santé publique. Ceux-ci réclament des majorations
    salariales, tout comme leurs collègues de la Caisse d’assurance maladie. Entre
    temps, la Fédération syndicale Sanitas continue à ramasser des signatures pour
    décider d’une potentielle grève générale dans le domaine. Les syndicalistes
    affirment que le dégel de l’embauche ne suffit pas pour régler les problèmes du
    système de la santé publique. Les salaires ne sont pas attractifs et donc, les
    candidats au poste de médecin ne seront pas nombreux.




    Climat – « Il est nécessaire d’une coopération climatique au niveau
    européen et de ce point de vue, je vous assure que la Roumanie reste ouverte au
    dialogue » a fait savoir le ministre roumain de l’Environnement, Mircea
    Fechet, lors des débats de lundi, de Bruxelles, en marge de la réunion de ses
    homologues européens. « La Roumanie a adopté toutes les mesures
    nécessaires à la préservation d’une population vigoureuse de grands carnivores,
    y compris d’ours » a ajouté le responsable de Bucarest qui participe deux
    jours durant au Conseil informel de l’Environnement.














    Culture -
    L’Académie roumaine et l’Académie des sciences de la République de Moldova ont
    organisé lundi matin une session commune, en système hybride, pour marquer la
    Journée de la culture nationale. Depuis Chisinau, le président de l’Académie
    moldave des sciences, Ion Tighineanu, a mis en évidence l’importance d’une
    telle journée pour la promotion de l’identité nationale. Et lui d’ajouter que
    les représentants de l’espace ethnique roumain, à travers la culture et les
    traditions ancestrales, ont la chance de mettre en avant la vérité sur
    l’identité nationale et sur l’histoire commune. Célébrée chaque année le 15
    janvier, jour de la naissance du grand poète national, Mihai Eminescu, la
    Journée de la culture roumaine a été marquée à travers une série de
    manifestations culturelles organisées aussi bien en Roumanie, qu’en République
    de Moldova et à l’étranger, dans les pays où vivent d’importantes communautés
    roumaines.




    Statistique -
    Même si les Roumains ne figurent pas parmi les Européens aux revenus les plus
    consistants, ils se classent en deuxième position en Europe quant à leur niveau
    de satisfaction de vie, apprend-on auprès d’Eurostat. Selon cette source, le
    niveau moyen de satisfaction de vie est de 7,1 points. Les Autrichiens sont en
    tête du classement avec 7,9 points, suivis par les Roumains, les Finlandais et
    les Polonais, tous avec 7,7 points. En queue du classement, on retrouve les
    Bulgares avec seulement 5,6 points.




    Schengen – La cheffe de
    la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, a déclaré lundi que Bucarest et
    Vienne poursuivent leur dialogue au sujet de l’adhésion complète de la Roumanie
    à l’Espace Schengen. La déclaration a été faite à l’issue d’une conférence de
    presse organisée à l’occasion du début de la présidence belge de l’UE. Y ont
    participé l’ambassadeur belge à Bucarest, John Cornet d’Elzius et la cheffe de
    la Représentation de la CE en Roumanie, Ramona Chiriac qui a affirmé que « La
    Roumanie et la Bulgarie répondent à tous les critères d’adhésion à la zone de
    libre circulation ». A son tour, l’ambassadeur belge a rappelé la
    présidence roumaine du Conseil de l’UE, en 2019, tout en réitérant le soutien
    de Bruxelles à l’adhésion complète de Bucarest et de Sofia à Schengen.


    Prix– La
    présidente moldave Maia Sandu est la première lauréate du Prix « Timisoara
    pour les valeurs européennes », mis en place par la municipalité de cette
    ville de l’ouest de la Roumanie qui a détenu le titre de Capitale européenne de
    la culture en 2023. Cette distinction est censée récompenser des personnalités
    internationales qui défendent les valeurs européennes. Lors de la cérémonie de
    remise de prix, Maia Sandu a affirmé qu’elle souhaitait obtenir pour la République
    de Moldova la prospérité et le développement dont jouissent les autres pays
    européens. De son côté, le jury qui lui a accordé le prix, a apprécié la clarté
    de sa vision concernant l’intégration européenne de son pays et la
    détermination avec la laquelle elle suit dans cette voie.










    Météo – En
    Roumanie, mardi, les températures chuteront sauf dans la partie sud où elles
    seront légèrement au dessus de la moyenne de la saison. Nous aurons entre -3 et
    8 degrés dans la journée. Le ciel sera couvert et des flocons de neige
    tomberont sur les sommets des Carpates et sur le nord de la Roumanie. Le vent
    soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude où les rafales
    atteindront une vitesse de 80km/h. Une alerte météo aux précipitations
    modérées, au verglas et aux fortes rafales est en vigueur partout en Roumanie
    d’ici mardi, dans l’après-midi.

  • 04.12.2023 (mise à jour)

    04.12.2023 (mise à jour)

    Séance
    -Une réunion solennelle a eu lieu lundi au Parlement roumain pour marquer la
    Journée nationale de la Roumanie célébrée le 1er Décembre. Y ont
    participé les représentants des deux Chambres parlementaires, des membres du
    Gouvernement, des représentants des cultes religieux et des membres du Corps
    diplomatique. Un buste en bronze du grand homme politique Iuliu Maniu a été
    placé devant la salle pour les réunions plénières de la Chambre des députés. Le
    1er décembre 1918, à la fin de la Première guerre mondiale, toutes
    les provinces à population majoritaire roumaine sont entrées sous l’autorité de
    Bucarest. A l’époque, à Alba Iulia, les représentants des Roumains de
    Transylvanie, dans le centre, du Banat, dans le sud-ouest, du Maramures et de
    Crisana, dans l’ouest ont voté pour l’Union avec le Royaume de Roumanie. Le 28
    novembre, une décision similaire a été adoptée par le Congrès général de la
    Bucovine, dans le nord-est, une autre province qui avait fait partie de
    l’Empire de l’Autriche-Hongrie. Le 27 mars 1918, sur le fond de la dissolution
    de l’Empire des Tzars, le Conseil du pays de Chisinau avait déjà voté l’Union
    de la Bessarabie avec la Roumanie. A l’été 1940, suite à un ultimatum, l’URSS a
    annexé tant la Bessarabie que le nord de la Bucovine, qui font partie de nos
    jours des anciennes républiques soviétiques de Moldavie et d’Ukraine.























    Bruxelles
    – La Commission européenne a approuvé le versement de 33,9 millions d’euros du
    Fonds de solidarité de l’UE pour soutenir la Roumanie à faire face aux
    conséquences des incendies et de la sécheresse qui ont frappé le pays en 2022,
    lit-on dans un communiqué de l’exécutif communautaire. « Le fond de
    solidarité de l’Union européenne est une manière tangible de faire part de la
    solidarité et du soutien et il joue un rôle crucial dans le contexte des
    changements climatiques », a déclaré la commissaire en charge de la
    cohésion et des réformes, Elisa Ferreira. Entre mars et août 2022, la Roumanie
    a été touchée par une sécheresse sévère provoquée par une forte baisse des
    précipitations. Récoltes en dessous des attentes, incendies de végétation et un
    déficit d’eau courante et potable dans plusieurs régions, sont autant d’effets
    négatifs de ce phénomène, dont les préjudices seront partiellement couverts par
    l’UE.










    Séisme
    – Un tremblement de terre de magnitude 4,8 degrés sur l’échelle ouverte de
    Richter s’est produit en Roumanie dans la nuit de dimanche à lundi dans la zone
    sismique de Vrancea, dans l’est, a fait savoir l’Institut national de recherche
    et de développement pour la Physique de la Terre. Le séisme qui a été ressenti
    dans des dizaines de localités et dans la capitale, Bucarest, a eu l’épicentre
    à une profondeur de 132,5 km. Depuis début décembre, trois tremblements de terre
    ont secoué la Roumanie ayant des magnitudes de 2,1, 3,2 et 4,8 sur l’échelle de
    Richter.


    Energie
    – La Roumanie a rejoint l’Alliance Solaire Internationale, qui réunit quelque
    120 Etats. Les représentants de l’administration de Bucarest ont signé
    l’engagement dans le cadre de la COP28, la Convention Cadre des Nations unies
    sur les Changements Climatiques qui se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023
    à Dubaï. La sécurité énergétique de la Roumanie augmentera avec l’adhésion à
    l’Alliance Solaire Internationale, a déclaré à cette occasion le président
    roumain, Klaus Iohannis. Dans le cadre de son discours sur place, le chef de
    l’Etat roumain a réaffirmé l’engagement ferme de son pays d’atteindre la
    neutralité carbone, y compris par l’utilisation des sources renouvelables
    d’énergie. Klaus Iohannis a rencontré l’émissaire américain sur le climat, John Kerry, pour un dialogue sur
    l’élargissement de la composante relative aux changements climatiques, à
    l’environnement et à la transition verte dans le cadre du Partenariat
    stratégique roumano-américain. Ce qui plus est, le président roumain a également
    rencontré des membres du Forum de la jeunesse européenne, la plus importante
    plate-forme de représentation de la jeunesse au niveau européen, qui se
    propose, entre autres de protéger la planète et de coopter les jeunes dans les
    processus de consultation démocratique.














    Bois – Presque 3,5 millions de Roumains se chauffent au bois, une véritable source de pollution, selon les experts. C’est la raison pour laquelle le Ministère de l’Environnement est en train d’élaborer un programme censé financer par des fonds publics, non remboursables, le remplacement des anciens poêles à bois par des poêles plus efficaces du point de vue énergétique. Le secrétaire d’Etat, Ionut Baciu, affirme que le programme aura de multiples bénéfices : la réduction de la consommation du bois de chauffage, la baisse de la pollution et des factures moins élevées.

    Handball
    – La sélection nationale de handball féminine de la Roumanie a vaincu dimanche
    soir la Serbie, lors d’un match de poule au tableau du Championnat du monde.
    Cette victoire s’ajoute à celle contre le Chili et permet la qualification des
    Roumaines dans les groupes principaux du
    Championnat du monde. Mardi soir, les Tricolores disputeront leur dernier match
    de poule, contre le Danemark. La vedette de l’équipe nationale de Roumanie,
    Cristina Neagu, 4 fois désignée meilleure joueuse de handball du monde, n’est
    pas entrée jusqu’ici sur le terrain. La Roumanie est la seule équipe ayant
    participé à toutes les 26 éditions de la Coupe du monde de handball féminin, et
    compte à son palmarès un titre mondial (1962), deux médailles d’argent (1973 et
    2005) et une de bronze (2015). Lors de la précédente édition de cette
    compétition, les Roumaines ont occupé la 13e place au classement mondial.














    Météo – En Roumanie, le temps est morose, avec des pluies sur la moitié sud du territoire. Mardi, nous aurons entre 1 et 9 degrés. Le temps sera morose dans la capitale où les températures à midi ne dépasseront pas les 5 degrés.

  • Quel serait l’impacte d’un séisme majeur sur la ville de Bucarest?

    Quel serait l’impacte d’un séisme majeur sur la ville de Bucarest?

    Le 4 mars 1977, à 21h21, un tremblement de terre de 7,4
    sur l’échelle de Richter s’est produit en Roumanie, dans la région sismique de
    Vrancea, à 94 kilomètres de profondeur. La secousse s’est propagée jusqu’en
    Serbie, Bulgarie et Hongrie voisine, en se faisant ressentir jusqu’à Sant Petersburg.
    Resté dans la mémoire collective comme le séisme de 77, ce tremblement de terre
    a frappé de plein fouet 23 départements parmi les 40 que la Roumanie recense,
    en tuant 1578 personnes et en blessant 11300 autres. Sur le total des victimes,
    la plupart, soit 1424 morts et 7600 blessés ont été à Bucarest. Parmi eux,
    plusieurs célébrités de l’époque, telles le comédien Toma Caragiu, le metteur
    en scène, Alexandru Bocanet, la chanteuse Doina Badea ou l’historien
    littéraire, Mihai Gafita. La plupart des morts et des blessés enregistrés dans
    la capitale roumaine, Bucarest, ont été victimes de l’effondrement d’une
    trentaine d’immeubles de logement, plus ou moins hauts, dont certains emblématiques
    pour la ville. La forte secousse a détruit également un hôtel, un immeuble de
    la Faculté de Chimie et le Centre de calcul du Ministère des Transports. Il a
    failli de peu que la Centrale thermoélectrique Bucarest Ouest explose durant le
    séisme, après qu’un plafond s’est écroulé, en déclenchant un incendie.
    Plusieurs édifices de Bucarest ont souffert des dégâts plus ou moins
    importants.


    A l’heure où l’on parle et suite aux forts tremblements
    de terre qui ont ravagé dernièrement la Turquie et la Syrie, les Roumains
    constatent qu’ils n’ont rien appris des leçons du passé. L’architecte Ştefan
    Dumitraşcu déplore la situation des bâtiments de la capitale roumaine,
    Bucarest, où des travaux de renforcement parasismique se font toujours
    attendre.




    A
    l’époque où j’étais architecte en chef de la capitale, on a passé deux ans et
    demie à identifier les immeubles nécessitant des travaux de consolidation. Sur
    leur ensemble, 180 ont fait l’objet
    d’un contrôle technique afin de bénéficier par la suite d’un renforcement
    parasismique. Il y a deux ans et demie, suite à l’intervention de
    l’Administration municipale en charge des consolidations des bâtiments à risque
    sismique, subordonnée au Conseil général de la capitale, 81 chantiers étaient
    en cours rien qu’à Bucarest. Malheureusement, tous les travaux ont été
    supprimés suite à des changements administratifs
    .






    Sur l’ensemble des édifices à haut risque sismique, la
    plupart se trouvent à Bucarest et datent d’avant 1977. Quelques décennies sont
    passées sans que l’Etat ne fasse les moindres travaux de rénovation. Du coup,
    il faudrait bien se dépêcher avant que ça ne soit pas trop tard, affirme Ştefan
    Dumitraşcu:




    On est
    pratiquement sur la dernière ligne droite et on devrait agir. Les travaux de
    renforcement parasismiques ne se fassent pas en un clin d’oeil, parfois ils
    durent un an, un an et demie, surtout s’il s’agit d’un immeuble à 8 ou 10 étages,
    datant de 1940, comme c’est le cas des ceux érigés Boulevard Magheru ou Avenue
    de la Victoire. On peut, d’une part, informer la population, trouver des
    solutions alternatives correctes pour lui porter secours en cas de séisme. Tout
    le monde sait qu’un tremblement de terre majeur se produira un jour dans la
    capitale, il n’y a aucun doute là-dessus. On ne peut pas attendre que la
    catastrophe arrive, en espérant que par la suite, on se retrouve dehors, en
    plein air, en attendant que l’armée nous distribue une bouteille d’eau et une
    conserve. Non! Il ne faut pas prendre les choses à la légère et il faut avoir
    une équipe compétente à la tête de la Municipalité pour redémarrer en toute
    urgence les travaux de consolidation
    .




    Aux dires de Toni Greblă, préfet de la capitale, ce n’est
    pas le manque d’argent qui a bloqué les travaux de renforcement des immeubles à
    risque de Bucarest, mais:




    …l’indolence
    de certains individus de l’administration, incapables d’élaborer des projets
    corrects afin que les travaux puissent démarrer et que les édifices puissent
    être consolidés. Ces 15 dernières années, aucun chef-lieu départemental, y
    compris la capitale, Bucarest, n’a le droit de déplorer l’absence de
    financement. Chaque année, des fonds versés aussi bien par le Ministère du
    Développement que par Bruxelles restent non utilisés, tout simplement parce que
    nous sommes incapables de travailler correctement pour obtenir le renforcement
    sismique des bâtiments.






    Les travaux de consolidation des immeubles à haut risque
    sismique peuvent être intégralement financés aussi bien via le budget public
    que grâce au Plan national de relance et de résilience. En attendant que les
    autorités se mobilisent, les Roumains se demandent quelles sont les localités
    les plus épargnées en cas de séisme majeur. Est-ce que ce serait possible de
    l’apprendre? Le sismologue Mihail Diaconescu, de l’Institut national de
    recherche et du développement de la Physique de la Terre affirme:




    Oui,
    bien sûr que oui, mais je ne sais si une telle information nous serait
    bénéfique. Qu’est-ce qu’on pourrait fa ire
    par la suite? Migrer tous et dépeupler une partie du territoire national? Ce
    qu’il fait faire est de construire et de consolider ce qu’on a déjà construit.
    Au moment où l’on se met à construire quelque chose, et là je ne parle pas de
    nous, les Roumains, mais de l’Etat et des entreprises, il faut respecter les
    normes de sécurité. Si on les respecte, alors on ne risque pas de voir la
    construction s’écrouler sur nous.






    Quel serait l’impacte qu’un séisme majeur aurait-il sur
    la ville de Bucarest? Décidément, plus grand que celui d’il y a 46 ans. Selon
    les données fournies par le Ministère du Développement de Roumanie, le pays
    recense 2687 bâtiments à haut risque sismique dont la plupart se trouvent à
    Bucarest. Pourtant, les données du Comité pour les Situations d’urgence de la
    capitale montrent qu’en cas d’une secousse de plus de 7 sur l’échelle de
    Richter, 23000 édifices de Bucarest pourraient souffrir de dégâts significatifs
    dont un millier risque de s’écrouler entièrement. (Trad. Ioana Stancescu)





  • La semaine du 27 février au 5 mars 2023

    La semaine du 27 février au 5 mars 2023


    Le
    chef de l’Etat roumain en visite à Luxembourg



    La
    Roumanie apprécie d’une manière « claire et vocale » le soutien accordé
    par le Luxembourg à ses efforts d’intégrer l’Espace Schengen, a fait savoir le
    président roumain, Klaus Iohannis, lors d’une visite dans le Grand-Duché. Pour
    sa part, le premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel a précisé que la Roumanie
    restait « un allié fiable » et a annoncé que bientôt 25 soldats
    luxembourgeois rejoindront le Groupe de combat de l’OTAN déployé sur la base de
    Cincu, en Roumanie. Et lui de rappeler le soutien de son pays à l’entrée de la
    Roumanie à l’Espace de libre circulation. Présent au forum annuel du Groupe de
    la Banque européenne d’Investissements organisé à Luxembourg, le président
    roumain a présenté un discours sur les nouveaux défis mondiaux en matière d’investissements.
    En marge de sa participation à cet événement, il a eu des entrevues bilatérales
    avec le président de la BEI, Werner Hoyer et la présidente de la BERD, Odile
    Renaud-Basso.




    Le président
    de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, en visite en Azerbaidjan



    Les nouveaux projets dans le domaine énergétique ont
    dominé l’agenda de la visite officielle que le président de la Chambre des
    députés de Bucarest, le social-démocrate Marcel Ciolacu, a effectuée ces
    jours-ci en Azerbaïdjan. A Bakou, il s’est entretenu avec le chef de l’Etat
    Ilham Aliev, principalement au sujet d’un contrat d’un milliard de mètres cubes
    de gaz naturel que l’Azerbaïdjan livrera à la Roumanie une année durant, à
    compter du mois prochain. Marcel Ciolacu a proposé que la République de Moldova
    voisine bénéficie elle aussi de ce gaz, une idée agréée par le président azéri.
    Egalement à l’agenda des pourparlers entre les deux responsables : le transport
    du gaz liquéfié et le partenariat entre les compagnies roumaine ROMGAZ et
    azérie SOCAR en vue de la construction de deux terminaux en mer Noire, ainsi
    que la mise en place d’un câble sous-marin en mer Noire. Ce câble long de 1 200
    km et d’une capacité de 1 000 mégawatts traversera la mer Noire pour acheminer
    de l’électricité depuis l’Azerbaïdjan vers le reste de l’Europe, via la
    Géorgie, la Roumanie et puis la Hongrie.


    Le chef de la diplomatie roumaine,
    Bogdan Aurescu, en visite à Genève



    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan
    Aurescu, a réitéré le soutien ferme de la Roumanie à l’indépendance, la
    souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, entre les frontières
    mondialement reconnues, lors d’une allocution au Conseil de l’ONU pour les
    Droits de l’Homme organisé à Genève. Et le responsable roumain d’exprimer la
    détermination de Bucarest d’avoir un apport solide à la paix, la sécurité, le
    développement et le respect des droits de l’homme. Bogdan Aurescu a également
    plaidé pour que des efforts soient faits afin que la Russie réponde pour ses
    crimes de guerre commis en Ukraine et pour que les victimes des atrocités
    russes soient dédommagées.


    Le nouveau premier ministre moldave, Dorin
    Recean, en visite à Bucarest



    La Roumanie appuiera sans
    équivoque le pouvoir en place à Chisinau dans ses efforts d’intégration
    européenne de la République de Moldova. C’est ce qu’a affirmé le président
    roumain, Klaus Iohannis lors d’une entrevue, à Bucarest, avec le premier
    ministre moldave, Dorin Recean. Celui-ci a été également reçu par son homologue
    de Bucarest, Nicolae Ciuca. Une occasion pour le chef du gouvernement roumain
    de réitérer le fait que la Roumanie reste le premier partenaire commerciale de
    son voisin moldave, après que le volume des échanges commerciaux a grimpé en
    2022 de 1,2 milliards de dollars, en se montant actuellement à 3,6 milliards.
    Dorin Recean a également rencontré le président de la Chambre des députés de
    Roumanie, Marcel Ciolacu. Celui-ci a tenu à assurer le responsable moldave du
    soutien énergétique que la Roumanie offrira à son pays par l’intermédiaire du
    contrat de livraisons de gaz signé avec l’Azerbaïdjan.


    Réunion
    spéciale du Parlement de Bucarest.



    Le Parlement roumain s’est réuni cette semaine en séance solennelle
    pour marquer une année écoulée depuis le début de l’invasion russe en Ukraine
    le 24 février 2022. Les sénateurs et les députés roumains ont condamné
    l’agression militaire et ont promis que la Roumanie continuera à soutenir son
    voisin ukrainien. A la réunion du Législatif de Bucarest a participé aussi
    l’ambassadeur d’Ukraine en Roumanie, Ihor Prokopciuc, qui a transmis un message
    de reconnaissance de la part de Kiev pour l’appui accordé par la Roumanie à
    tous les niveaux.


    Les nouvelles lois de l’Education nationale



    La ministre roumaine de l’Education, Ligia Deca, a
    présenté en début de semaine les nouveaux projets de lois de l’Education nationale,
    après un accord en ce sens des représentants de la majorité parlementaire. Un premier
    changement prévoit que le portefeuille des compétences de l’élève comporte à
    part ses notes, des résultats aux activités extrascolaires. Aux épreuves de baccalauréat
    déjà en place s’ajoutera une nouvelle épreuve complémentaire de compétences. D’autres
    modifications prévoient la majoration des bourses accordées aux élèves
    méritants et la hausse des salaires des enseignants et professeurs. Les
    modifications législatives interviennent dans le contexte où la Roumanie est en
    queue du classement européen en matière de performances éducatives. Les responsables
    politiques, les syndicats et les associations parentales ont reproché à la
    ministre de l’Education le manque de transparence et l’absence de consultations
    publiques au sujet des lois de l’Education.


    Le chef de l’Etat roumain a
    décoré les sauveteurs roumains ayant participé aux opérations de sauvetage
    déroulées en Turquie après les séismes dévastateurs


    A l’occasion de la Journée de la Protection Civile
    célébrée le 28 février, le président roumain
    Klaus Iohannis a décoré les militaires, les sapeurs-pompiers, les médecins, les
    soignants et les bénévoles ayant participé à la mission internationale
    humanitaire en Turquie. Certains des secouristes étaient accompagnés par leurs
    chiens, dont la contribution fut essentielle dans les efforts d’identification
    des survivants du désastre. Par ailleurs, les secousses qui se sont produites
    dernièrement dans le sud de la Roumanie ont remis sur le tapis la nécessité du renforcement
    parasismique des immeubles vulnérables. Du coup, le Gouvernement soumettra au
    vote parlementaire un projet de loi par lequel il compte interdire aux
    propriétaires de logements dans des immeubles à risque sismique de louer leurs
    appartements.Enfin, l’Exécutif
    de Bucarest a adopté un décret d’urgence qui propose une procédure simplifiée
    d’inclusion au programme national d’investissements des bâtiments scolaires à
    haut risque sismique.





  • Le risque sismique en Roumanie

    Le risque sismique en Roumanie


    La Turquie a été
    récemment confronté au désastre provoqué par le terrible tremblement de terre
    qui avait frappé le pays le 6 février dernier, dont l’intensité s’est élevée à
    7,8 sur l’échelle de Richter, et qui a été suivi par une série de répliques,
    dont certaines assez puissantes. D’autres pays riverains, dont Israël, le Chypre
    ou encore la Syrie ont également ressenti les secousses, le nord de la Syrie
    étant touché de plein fouet et comptant ses morts par milliers. A la suite du
    désastre, la communauté internationale s’était rapidement mobilisée pour venir
    en aide aux secouristes turcs. L’UE a même activé son mécanisme de protection
    civile, dont la Turquie en fait partie. Plusieurs pays, dont la Roumanie, se
    sont empressée d’envoyer à leur tour des équipes de secouristes sur place.


    Le sismologue Mihail
    Diaconescu de l’Institut de recherche des sciences de la Terre, explique sur
    nos ondes les causes d’une telle catastrophe :


    « Le premier séisme, d’une
    magnitude de 7,8, s’était produit dans la jonction formée par l’intersection
    des plaques africaine, anatolienne et arabique. Le séisme ultérieur, d’une intensité
    de 7,5, a eu lieu sur le segment de faille du Sürgü-Çartak de la faille
    est-anatolienne, avec une orientation est-ouest, donc différente du premier
    séisme. L’on connaissait déjà ces séismes de surface, d’une magnitude supérieure
    à 7, provoqués au long de la faille nord-anatolienne, située au nord de la
    Turquie, et longeant les côtes turques de la mer Noire. Selon le catalogue
    rédigé par notre institut, la Roumanie avait connu au 19e siècle un
    désastre d’une telle amplitude, un séisme de 7,9, considéré comme le pire séisme
    que notre région sismique, la région de Vrancea, risque de provoquer. Certes, s’agissant
    de données historiques, la magnitude de ce séisme n’est que le résultat d’une
    évaluation ultérieure, et en réalité son intensité aurait pu être quelque peu
    en-deçà de notre estimation. »



    Déclenché
    en 1802, le séisme de la région de Vrancea dont nous parle le sismologue Mihail
    Diaconescu a été ressenti jusqu’à Moscou et Constantinople. Les chroniqueurs de
    l’époque contaient avec effroi l’écroulement de tous les clochers de Bucarest. 138
    années plus tard, en 1940, un séisme d’une magnitude de 7,4 aura lieu dans la
    même région de Vrancea, à une profondeur de 133 km, et secouera la terre
    pendant 3 minutes. Plus de 5.000 victimes seront alors enregistrés, dont 1.000 morts
    et 4.000 blessés. La capitale seule déplorera plus de 300 décès, la plupart
    provoqués par l’effondrement d’un building moderne de 12 étages, dont la
    structure en béton armé n’avait pas résisté à la violence des secousses. A la
    suite du séisme de 1940, l’Association générale des ingénieurs civils de
    Roumanie avait commandité une étude portant sur les effets des séismes sur les structures
    en béton armé, de nouvelles normes en matière de construction étant par la
    suite adoptée. En dépit de cela, 37 années plus tard, le 4 mars 1977, un
    nouveau tremblement de terre, d’une magnitude de 7,2 sur l’échelle de Richter,
    touchait la Roumanie de plein fouet, provoquant la perte de 1.570 vies humaines,
    dont pas moins de 1.440 à Bucarest.

    La capitale, de loin la plus touchée, avait
    déploré à l’époque l’effondrement de 33 buildings, alors que bien d’autres
    encore avaient été endommagés. L’épicentre du séisme a été localisé à une
    profondeur de 100 km, alors que l’onde de choc a été ressenti jusqu’aux confins
    des Balkans. 9 années plus tard seulement, en 1986, la Roumanie se voyait à nouveau
    touchée, par un séisme de moindre intensité cette fois, mais qui aurait
    néanmoins provoqué 150 victimes. Enfin, en 1990 la Roumanie se voyait
    confrontée à trois séismes dans la même année, et dont les intensités ont varié
    entre 6,1 et 6,9, provoquant au total 13 décès.

    Invité sur les ondes de Radio
    Roumanie, l’ingénieur Matei Sumpasacu, expert en
    matière de constructions érigées dans les zones qui présentent un risque
    sismique significatif, explique les causes du désastre provoqué par le récent
    tremblement de terre en Turquie, sans oublier de mentionner les risques sismiques
    encourues par la Roumanie.

    Matei Sumpasacu :


    « Pour ce qui est du séisme du 6 février passé,
    il s’agit forcément d’une énorme tragédie. Vous savez, ce n’est pas le séisme
    qui tue, mais les bâtiments qui s’écroulent. Et si le tremblement de terre de
    Turquie a provoqué tant de victimes ce n’est que parce qu’il a frappé une
    région peuplée, caractérisée par une vulnérabilité accrue du bâti face à ce type
    de risque. Cette vulnérabilité provient tout d’abord des normes antisismiques
    ignorées, ou peu adaptées. En effet, ce n’est qu’à partir de 2000 que les nouveaux
    projets immobiliers ont commencé à prendre en considération ce type de risque, mais
    ce n’est qu’après 2018 que les plans de résistance des structures se sont
    véritablement améliorés. Cependant, les bâtiments érigés avant 2000 présentent
    des vulnérabilités manifestes. Et l’on a vu de quoi il s’agissait : des bâtiments
    dont le rez-de-chaussée abritait des espaces commerciaux, des espaces ouverts,
    et puis l’on a pu voir aussi la manière dont ces bâtiments s’enfonçaient, comme
    un accordéon, dès que la structure du rez-de-chaussée cédait. Et cela m’a fait
    penser à la vétusté du fond immobilier roumain, où l’on trouve des buildings érigés
    avant 1977, voire avant 1940, et dont les plans prenaient peu, voire pas du
    tout en considération le risque sismique. »





    Et il
    est parfaitement vrai que parmi les bâtiments qui se sont récemment écroulés en
    Turquie à la suite du tremblement de terre du 6 février dernier, il y avait
    aussi des bâtiments flambant neuf, ou presque. Car, avoue l’ingénieur Sumpasacu,
    avoir à disposition des normes de bonnes pratiques de construction ne suffit
    pas. Encore faut-il les respecter. Et lorsqu’on sait qu’en matière de
    corruption et de pots-de-vin le secteur du bâtiment caracole en tête de liste, l’on
    sera moins étonné par le résultat. (Trad Ionut Jugureanu)



  • 20.02.2023

    20.02.2023

    Séismes – Des
    centaines de répliques dont la plus significative de magnitude 4,3 sur
    l’échelle ouverte de Richter se sont produites ces derniers jours en Roumanie,
    dans le département de Gorj, après le séisme de 5,7 qui a secoué la région
    mardi dernier. Aux dires des sismologues roumains, les répliques se
    poursuivront un mois durant. Les autorités ont lancé aujourd’hui une campagne
    nationale d’information de la population sur les choses à faire en cas de
    tremblement de terre. Le gouvernement s’apprête à approuver d’ici la fin de la
    semaine une décision par laquelle le site « Sois préparé » devienne
    accessible à tous les citoyens et soit promu dans toutes les institutions.












    Timisoara – Capitale Européenne de la Culture en 2023, Timisoara
    regarde avec confiance vers le spectacle impressionnant qui sera en place
    jusqu’en février 2024, a fait savoir le maire de la ville, Dominic Fritz, lors
    des manifestations ayant marqué l’ouverture officielle du programme. Trois
    jours durant, Timisoara a été prise d’assaut par des concerts, des expositions,
    des débats, des spectacles, des visites auxquels ont participé des centaines d’invités
    de marque dont des dizaines d’ambassadeurs et responsables politiques de
    Roumanie et d’ailleurs.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu,
    participe ce lundi à Bruxelles, à la réunion de ses homologues européens,
    réunis dans le cadre du Conseil Affaires Etrangères. Les pourparlers visent
    l’agression russe contre l’Ukraine, la situation en Afghanistan et la
    diplomatie climatique et énergétique. Autres sujets à l’agenda des
    discussions : la situation en Iran et sa coopération avec la Russie dans
    le domaine militaire. Le responsable de Bucarest réitérera la solidarité de la
    Roumanie avec son voisin ukrainien et plaidera pour le maintien du soutien
    européen accordé à Kiev, aussi longtemps que nécessaire. En marge de leur
    réunion de Bruxelles et sur proposition de Bogdan Aurescu, les ministres
    européens des Affaires Etrangères auront un échange d’opinions avec le chef de
    la diplomatie moldave, Nicu Popescu.


    Chisinau – Les défis géopolitiques suite à l’agression russe en
    Ukraine, la sécurité énergétique et la lutte contre la propagande et la
    désinformation dont se fait responsable la Russie, voilà les principaux sujets
    qui dominent la dixième session de la Réunion commune du Parlement européen et
    de ses partenaires orientaux, qui se déroule à Chisinau, du 19 au 21 février.
    Dans le cadre de la Commission chargée de la sécurité énergétique de
    l’Assemblée parlementaire Euronest, le secrétaire d’Etat moldave, Constantin Boroşan
    a fait savoir que la connexion de la République de Moldavie au système roumain
    d’approvisionnement en gaz, via le gazoduc Iasi-Chisinau et à celui européen ENTSO-E,
    d’approvisionnement en électricité, a permis à Chisinau de surmonter la plus
    grave crise énergétique jamais vécue. L’Assemblée parlementaire Euronest a été
    fondée en 2011 par l’UE et les pays du Partenariat oriental, la République de
    Moldavie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea,
    rencontre ce lundi la Brésilienne Beatriz Haddad Maia, au premier tour du
    tournoi WTA 500 de Dubai, aux Emirats Arabes Unis. Une autre Roumaine, Ana
    Bogdan, affrontera l’Allemande, Laura Siegmund, au tableau du même concours.
    Dans la compétition de double dames, la Roumaine, Monica Niculescu et la Belge,
    Kimberley Zimmermann joueront contre le duo russe, Anastasia Potapova et Iana
    Sizikova.




















    Météo – Des alertes jaune et orange au vent très fort sont en
    place ces jours-ci en Roumanie, notamment à plus de 1700 mètres d’altitude, où
    les rafales risquent de souffler à plus de 110 à 130 km/heure. Parallèlement,
    les températures sont à la baisse, tout en dépassant les normales saisonnières.
    Le ciel demeure couvert et des précipitations mixtes tombent sur les sommets de
    Carpates orientales. Les températures maximales vont de 3 à 12 degrés.

  • 17.02.2023

    17.02.2023

    Timisoara – La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie est à partir d’aujourd’hui Capitale européenne de la culture en 2023. Quelque 16 000 personnes sont attendues à participer aux 130 événements prévus en cette fin de semaine, à l’occasion de l’inauguration officielle du programme. Toute la ville sera animée par des concerts, des expositions, des spectacles de rue, des pièces de théâtre, des projections de films et d’ateliers. Une centaine de responsables roumains et étrangers, dont une quarantaine d’ambassadeurs, le premier ministre Nicolae Ciuca et la commissaire européenne Adina Valean ont confirmé leur participation au gala d’inauguration accueillie par le Palais de la Culture de Timisoara. D’ailleurs, Adina Valean devrait présenter aux autorités locales le prix « Melina Mercouri », d’une valeur d’un million et demi d’euros décerné aux villes à avoir réalisé les engagements assumés dans le cadre du programme des « Capitales culturelles européennes ».

    Moldova – Le nouveau gouvernement de la République de Moldova a prêté le serment d’investiture devant la présidente pro-occidentale Maia Sandu. Le premier ministre Dorin Recean a averti que dans la période qui suit les attaques hybrides de la Fédération de Russie pourraient s’intensifier et en cas d’agression le statut de neutralité de la République de Moldova n’offre plus aucune garantie. Les correspondants de la radio publique roumaine à Chisinau notent que l’exécutif de M Recean devrait gérer non seulement une situation sécuritaire compliquée par la guerre en Ukraine voisine, mais aussi les crises économique et énergétique. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a félicité M Recean pour le vote obtenu et pour avoir assumé la responsabilité de diriger le gouvernement de la République de Moldova et a assuré que la Roumanie continuera le dialogue visant à identifier des solutions de soutien au parcours européen.

    Intégrité – En Roumanie, l’Agence nationale d’Intégrité accuse le maire général de la capitale, Nicusor Dan de conflit d’intérêts et d’abus de fonction. Le conflit d’intérêts aurait duré un mois en 2021 lorsque celui-ci a exercé en même temps les fonctions de maire général et de directeur général de l’Administration des lacs et parcs, période durant laquelle il aurait demande une majoration du budget de ladite administration. Ce fut également Nicusor Dan à retransmettre le budget de l’administration en tant que maire général de la Capitale. L’agence affirme que Nicuşor Dan aurait exercé aussi des fonctions de direction dans le cadre d’institutions ou services publics sans mandat de représentation et en état d’incompatibilité. Ce qui plus est, affirment les inspecteurs, la municipalité de la Capitale aurait payé une contravention infligée à la personne physique Nicuşor Dan. Il a annoncé contester en justice le rapport de l’agence et affirme qu’il s’agirait d’une interprétation erronée de la loi. Il demande également à l’agence de publier le dossier en vertu duquel elle a adopté sa décision.

    Rome – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest,Marcel Ciolacu, poursuit aujourd’hui sa visite en Italie. Il doit rencontrer le ministre de l’intérieur, Matteo Piantedosi, et des représentants des éparchies de la région de Latium. Jeudi, le responsable roumain a rencontré le maire de Rome, Roberto Gualtieri, sur l’organisation d’un forum économique bilatéral dans la capitale de cet Etat. Marcel Ciolacu a dit que l’Italie était le deuxième partenaire commercial de la Roumanie et que Rome était la maison de plus de 200 000 « ressortissants roumains ». Jeudi également le président de la Chambre des Députés a rencontré à Rome son homologue italien, Lorenzo Fontana.

    Berlin – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr et des Affaires Etrangères participent ce weekend à la Conférence de sécurité de Munich, un forum représentatif des pourparlers sur la dynamique actuelle de la sécurité internationale. Bogdan Aurescu participe, en tant que principal orateur à une table ronde sur la sécurité dans la région de la mer Noire organisées par les groups de réflexion New Strategy Center (NSC) et Center for European Policy Analysis (CEPA). Angel Tîlvăr participe aux sessions dans le cadre de la conférence ciblée sur les évolutions sécuritaires sur le plan régional, les implications de la guerre d’agression de la Russie en Ukraine et la stabilité et la sécurité régionales. Il sera également présent aux débats en marge du Rapport de la conférence de sécurité de Munich, document qui souligne les changements profonds du milieu sécuritaire et les conséquences de la guerre non-provoquée du milieu sécuritaire et les conséquences de la guerre non-provoquée et injustifiée menée par la Russie en Ukraine. Parmi les invités figurent des personnalités de proue de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et d’autres organisations internationales ainsi que des décideurs du monde.

    Séisme – Un séisme moyen d’une magnitude de 4,4 sur l’échelle de Richter s’est produit vendredi dans le département de Gorj, dans le sud-ouest de la Roumanie à une profondeur de 15 kilomètres, selon les chiffres de l’Institut national de la physique de la terre. Rappelons que mardi, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,7 s’est produit dans le département de Gorj, soit le séisme le plus important qui a jamais secoué cette région. A la veille, un séisme d’une magnitude de 5,2 s’était produit dans le même département.

    Foot – CFR Cluj, l’unique équipe roumaine de foot encore présente dans les coupes européennes s’est inclinée jeudi sur le score de 0 à 1 contre les italiens de Lazio Rome. Le match retour est prévu la semaine prochaine à Cluj.

    Paris – Le club champion de Roumanie de handball masculin, Dinamo Bucarest s’est incliné jeudi face au PSG sur le score de 33 à 26 dans la 12e étape de la Ligue des Champions. Le Dinamo, avec 11 points s’est déjà qualifiée dans l’étape suivant et occupe la 5e place dans un groupe clairement dominé par le PSG avec 20 points. Les sportifs roumains doivent aussi affronter le GOG du Danemark le 23 février et le SC Magdenbourg d’Allemagne le 2 mars. Les deux premières équipes de chaque groupe sont automatiquement qualifiées dans les quarts de finale et les équipes des 3e à la 6e place disputeront des matchs dans l’étape des play-offs.

    Météo – Le ciel est couvert sur les Carpates en Roumanie et des pluies sont enregistrées sur l’ouest, le centre et le nord. Des précipitations mixtes – pluie/neige – sont signalées en montagne, surtout à des altitudes de plus de 1 700 m. Les maxima de la journée vont de 5 à 16 degrés. Il fait beau à Bucarest, où le ciel brille et le mercure des thermomètres grimpera jusqu’à 14 degrés.

  • Coopération visant la protection contre les risques sismiques

    Coopération visant la protection contre les risques sismiques

    Il semble que les séismes dévastateurs qui ont eu lieu la semaine dernière en Turquie et en Syrie et les secousses inattendues et effrayantes qui se sont produites en Olténie (sud-ouest de la Roumanie) ont fait trembler aussi les autorités de Bucarest.Selon le Premier Ministre Nicolae Ciucă une réévaluation et une vérification des normes dans le domaine des constructions et de la qualité des matériaux est nécessaire, afin que les normes prévues dans les projets soient respectées.

    Mercredi, dans le cadre de la réunion de l’Exécutif, il a annoncé la création d’un groupe de travail interministériel dans le but de prévenir, de préparer et de réagir en cas de situations d’urgence. Il a expliqué qu’une importance particulière serait accordée aux infrastructures scolaires présentant un risque sismique. Le Chef du Gouvernement a sollicité aussi une vérification des compagnies turques qui ont construit des bâtiments en Roumanie.

    Selon les analystes, la situation de ce domaine en Turquie est très similaire à celle de la Roumanie après 1990, mais pendant cette période, la Roumanie n’a pas été confrontée à des séismes d’une telle magnitude que la Turquie. Avant les élections de 2018, le gouvernement islamo-conservatoire d’Ankara a accordé une amnistie dans le secteur du bâtiment permettant la régularisation des bâtiments construits sans autorisation. A ce moment-là, 9 millions de propriétaires de logements se sont fait dénoncer et leurs constructions sont devenues légales. Quand même, il est difficile à estimer combien d’entre elles ont été détruites par les tremblements de terre à partir de 6 février – ajoutent les commentateurs.

    Quant à l’Olténie, les séismes d’une magnitude de plus de 5 dégrées sur l’échelle de Richter ont provoqué des dégâts matériels et de la panique, mais ils n’ont pas mis en danger les vies des habitants.Le Ministre du Développement de Bucarest, Attila Cseke, a déclaré que, jusqu’à maintenant, par le Plan National de Relance et de Résilience (PNRR), des contrats visant le renforcement des 240 bâtiments situés dans des zones aux risque sismique avaient été conclus. D’ailleurs, il y a plusieurs programmes par le biais desquels l’Etat finance le renforcement des bâtiments présentant de risques sismiques. Rien que le Plan National de Relance et de Résilience prévoit l’allocation de 555 millions d’euros.

    Enfin, la plateforme du Ministère a déjà enregistré 290 sollicitations. Ajoutons que le 4 mars 1977, un séisme d’une magnitude 7,2 dégrées sur l’échelle de Richter, le plus grave à avoir frappé la Roumanie pendant l’époque moderne, a entraîné la mort de 1 570 personnes, dont la plupart à Bucarest, ainsi que des dégâts matériels estimés, à ce moment-là, à plus de 2 milliards de dollars. 230 000 logements ont été détruits et des centaines d’entreprises n’ont pas pu continuer à fonctionner. Selon les historiens, la secousse a entraîné aussi une crise économique et sociale, que la dictature communiste n’a pas réussi à surmonter jusqu’à sa chute, en 1989. C’est pourquoi les spécialistes avertissent qu’en cas de séisme similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments pourraient s’effondre à Bucarest. Une centaine de séismes d’une magnitude de plus de 3 dégrées sur l’échelle ouverte de Richter se produisent chaque année en Roumanie. (trad. Andra Juganaru)

  • 15.02.2023

    15.02.2023

    Déclarations Iohannis – La Roumanie a été et sera toujours aux côtés de la République de Moldova et condamne fermement toute tentative de déstabilisation initiée depuis l’extérieur du pays, a déclaré aujourd’hui le président roumain Klaus Iohannis. Dans une déclaration de presse rendue publique ce mercredi, il dénonce comme particulièrement inquiétants, les signaux publics relatifs à toute tentative der la Fédération de Russie d’intervenir d’une manière illégitime afin de renverser l’ordre démocratique et constitutionnel de la République de Moldova, un Etat souverain qui a choisi par vote libre une direction politique. Klaus Iohannis a réaffirmé que la République de Moldova n’était pas seule devant ces défis et a réitéré l’appui inébranlable de la Roumanie pour le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de cet Etat dans ses frontières internationalement reconnues et pour son avenir pro-européen. Le chef de l’Etat souligne aussi que la place de la République de Moldova était au sein de la Grande famille européenne et que « ce chemin était irréversible et devait être suivi avec persévérance, courage et ambition ». Ces déclarations interviennent alors que lundi le leader de Chisinau, la présidente pro-occidentale Maia Sandu a annoncé que la Russie allait forcer prochainement le changement du pouvoir politique de la République de Moldova par des actions violentes censées déstabiliser le pays.

    Séismes – La Roumanie continue d’envoyer des aides humanitaires en Turquie et en Syrie pour les millions de personnes qui souffrent à cause des dévastateurs tremblements de terre de la semaine dernière, qui ont fait jusqu’ici quelque 40 000 morts. Une nouvelle mission de vol humanitaire, avec 3 avions militaires transportant environ 22 tonnes de biens matériels dont l’Etat roumain a fait don, est organisée ce mercredi. Deux autres avaient été envoyés la veille. De même, deux nouveaux trains transportant des produits de première nécessité ont été envoyés par la Roumanie en Turquie. Selon l’ONU, à l’heure où l’on parle, quelque 9 millions de Syriens et 2 millions 200 mille Turcs nécessitent de l’aide. Selon la Confédération turque des entreprises et des affaires, cette catastrophe pourrait coûter la Turquie quelque 84 milliards de dollars, vu que 42 000 bâtiments de 10 villes se ont écroulés ou doivent être démolis après avoir été sérieusement endommagés.

    Séisme Roumanie – Quelque 160 répliques ont suivi mardi dans la soirée et dans la nuit le tremblement de terre qui s’est produit dans le sud-ouest du pays, selon les représentants de l’Institut national pour la physique de la Terre. Ces deux derniers jours deux tremblements de terres – l’un d’une magnitude de 5,2 et l’autre de 5,7 sur l’échelle ouverte de Richter – ont secoué cette partie de la Roumanie. Bien qu’il n’y ait pas eu de victimes, les tremblements de terre ont semé la panique dans les rangs de la population, parce qu’ils sont très rares dans cette région.

    Energie verte – A Strasbourg le parlement européen a adopté avec une large majorité le plan RePowerEU, par le biais duquel le bloc communautaire accorde aux Etats membres des fonds non-remboursables pour qu’ils d’améliorent le secteur de l’énergie verte et éliminer progressivement jusqu’en 2030 leur dépendance des importations de gaz et de pétrole de Russie. Le plan REPowerEU a une valeur totale de 20 milliards d’euros de fonds non-remboursables que chaque Etat membre utilisera tout en respectant les objectifs établis par cette nouvelle loi européenne. Il s’agit de la diversification des sources d’approvisionnement en énergie et d’autres mesures censées mener à la réduction de la consommation et des factures énergétiques et à l’accélération de la transition à l’énergie verte.

    Strasbourg/Ukraine – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a renouvelé mercredi devant le parlement européen les engagements de l’Union de soutenir l’Ukraine. La cheffe de l’exécutif européen a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie et contre l’Iran qui fournit à l’armée russe des drones utilisés pour des frappes contre des régions habitées par des civils. Les eurodéputés ont demandé davantage de sanctions contre Moscou et l’envoi de Russes devant le tribunal de la Haye pour qu’ils soient poursuivis pour des crimes de guerre. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, la majorité des eurodéputés soutiennent l’aide militaire accordée à l’armée ukrainienne et même l’envoi d’avions de chasse parce qu’à leur avis ce n’est pas la livraison d’armes occidentales qui prolonge la guerre, mais le président russe, Vladimir Putin.

    ONU – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu s’est entretenu mardi avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Le ministre roumain se trouvait au siège des Nations Unies, à New York, pour participer en tant que principal orateur à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU au sujet de la hausse du niveau des mers et des océans en tant que menace pour la paix et la sécurité internationales ». Selon le ministère des AE de Bucarest, les deux responsables se sont penchés notamment sur les changements climatiques et leurs conséquences. Ils ont également évoqué la situation en Ukraine, une après le début de la guerre dans ce pays. L’occasion pour Bogdan Aurescu de mettre en évidence le fait que ce comportement irresponsable de la Russie, qui transgresse les fondements l’ordre de droit international, devait cesser, étant d’autant plus grave le fait que cette guerre était proliférée par un Etat membre du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le chef de la diplomatie roumaine a aussi mentionné les efforts concrets de Bucarest pour appuyer l’Ukraine d’un point de vue humanitaire, y compris en recevant plus de 3 millions et demi de réfugiés ukrainien qui ont transité la Roumanie. Autre sujet de discussion entre Bogdan Aurescu et António Guterres : la situation actuelle en République de Moldova, le ministre roumain ayant présenté l’aide pluridimensionnelle accordée par la Roumanie pour que le pays voisin renforce sa résilience et puisse lutter contre les effets de la guerre en Ukraine.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, et le chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu, ont participé mardi à la réunion du Groupe de contact pour l’Ukraine, qui a eu lieu à Bruxelles en marge de la réunion des ministres de la défense des Etats membres de l’OTAN Selon un communiqué du ministère roumain de la Défense, depuis le début de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, la Roumanie a accueilli plus de trois millions et demi de réfugiés ukrainiens qui ont transité les frontières du pays et s’est impliquée dans la simplification du transit depuis l’Ukraine vers les marchés du monde de plus de 11,8 millions de tonnes de céréales. Dans l’actuel contexte, la Roumanie a souligné à plusieurs reprises qu’il était nécessaire de maintenir la consistance et le rythme du soutien accordé à l’Ukraine, tant par les partenaires que par les organisations internationales – lit-on dans le communiqué. Egalement en marge de la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN, Angel Tîlvăr a rencontré son homologue britannique, Ben Wallace, et espagnol, Margarita Robles Fernandez. Les responsables ont également évoqué la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et ont souligné la nécessité d’une contribution consistante des alliés à l’efficacité et à la crédibilité des postes collectifs de défense sur le flanc est, marquée par l’agression de la Russie en Ukraine.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice, Cătălin Predoiu, a dû s’expliquer devant le Sénat ce mercredi à la demande de l’opposition. C’est l’Union sauvez la Roumanie qui l’a invité au plénum du Législatif pour donner des explications au sujet des déclarations faites en janvier, selon lesquelles le fait que Dan Hosu, le mari de l’ancienne cheffe du Parquet antiterrorisme, Giorgiana Hosu, a été acquitté définitivement, sans pourtant avoir une sentence dans ce sens. J en’ai jamais initié, suggéré, ni demande un dénouement concernant une procédure judiciaire ou d’une toute autre nature – a déclaré Cătălin Predoiu devant les Sénateurs. Le leader des sénateurs de l’USR, Radu Mihail, lui à demandé devant le plénum du Sénat de présenter sa démission « immediatement », parce qu’il « ne présentait plus suffisamment de garanties morales ». Le leader des sénateurs de l’AUR, Claudiu Târziu, a également demandé la démission du responsable roumain. Dans le cadre des débats, le leader des sénateurs du PNL, Daniel Fenechiu, a annoncé que les libéraux soutenaient toujours Cătălin Predoiu, qui serait selon eux un ministre efficace.

    Lois – Plusieurs initiatives sont à retrouver ce mercredi à l’agenda du gouvernement de Bucarest. Parmi elles : durcir les peines pour l’évasion fiscale. Il s’agit d’un projet de loi qui introduit la peine de prison ferme de 7 à 15 ans pour des infractions commises dans le cadre de schémas frauduleux, à caractère transfrontalier, qui causent des pertes d’au moins 10 millions d’euros au budget de l’UE. S’y ajoute le projet d’un décret d’urgence qui permettra à l’Exécutif de créer, aux termes de la loi, au nom de l’Etat, des sociétés à capital public en Roumanie et à l’étranger, sur proposition des ministères.

    BNR – La banque nationale de Roumanie a révisé à 7% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de cette année par rapport à 11,2% comme il était estimé auparavant. Selon le rapport trimestriel sur l’inflation, présenté aujourd’hui par le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu, à la fin de l’année prochaine, cet indicateur se chiffrera à 4,2%. La Roumanie a consolidé sa position pour ce qui est l’inflation dans le cadre de l’Union européenne et désormais huit Etats de l’UE ont enregistré des taux d’inflation plus élevés, a déclaré Mugur Isărescu. Celui-ci affirme qu’il faut réaliser un équilibre entre la lutte contre l’inflation et les mesures censées éviter une possible récession et a ajouté que les prévisions sur l’inflation étaient toujours marquées par de nombreuses incertitudes.

    Météo – Les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie ce mercredi. Le ciel est variable, avec quelques nuages et des précipitations isolées sur le centre et le sud-est du pays. Les chutes de neige seront assez isolées et limitées à l’arc des Carpates. Les maximas vont de 2 à 14 degrés avec 14 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.

  • Séismes consécutifs en Roumanie

    Séismes consécutifs en Roumanie

    Deux séismes se sont produits en deux jours consécutifs dans le sud-ouest de la Roumanie. Le premier d’une magnitude de 5.2 sur l’échelle de Richter a eu lieu lundi et a été suivi de 16 répliques. Le second, plus puissant, d’une magnitude de 5.7 sur l’échelle de Richter s’est produit à une profondeur de 7 kilomètres et a été ressenti dans de nombreuses régions en Roumanie dont la capitale Bucarest. Ces séismes sont survenus alors qu’en Turquie et en Syrie les secours continuent à découvrir de nouvelles victimes des tremblements de terre dévastateurs de la semaine dernière. Le principal foyer sismique de Roumanie se trouve à Vrancea dans le sud-est. C’est pourquoi ces tremblements de terre qui ont secoué l’Olténie, pourtant habituellement peu touchée par ces phénomènes, ont surpris les spécialistes.

    Le directeur général de l’Institut de physique de la Terre, Constantin Ionescu a déclaré : « C’est une zone dans laquelle les séismes sont très rares, et le peu qui sont survenus étaient d’une magnitude faible. Ils avaient une magnitude de 3, 2, 1 – pour nous c’est une surprise que cette zone se soit activée. Elle n’a connu dans le passé que des tremblements de terre d’une magnitude inférieure à 4, autour de 4. D’un point de vue géologique, le mouvement des failles a été vertical. Le mécanisme du séisme le montre pour les deux séismes, donc il s’agit d’un tandem de séismes. Par conséquent, le deuxième n’était pas une réplique », a expliqué Constantin Ionescu.

    Il n’y a pas eu de victime, mais le séisme de mardi notamment a engendré de la panique au sein de la population, panique probablement alimentée par l’émotion suscitée par la tragédie turco-syrienne. Les effets des séismes ont été enregistrés dans trois départements du sud-ouest du pays. Le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, s’est exprimé : « Des effets ont été enregistrés dans six communes des trois départements de Gorj, Dolj et Mehedinţi, où le 112 a reçu plus de 50 appels urgents. Les appels étaient motivés par des fissures ou la chute d’éléments de construction. On a d’abord parlé d’une éventuelle maison détruite, mais ce fait a été démenti. Des attaques de panique ont été rapportés aussi, tous ces éléments ont été référés au 112, a déclaré Raed Arafat.

    Le département de Gorj a connu des problèmes plus sérieux. Les équipes de maintenance ont dû intervenir sur la route nationale qui traverse le défilé de Jiu en raison de chute de rochers sur la chaussée. A Targu Jiu, le chef-lieu du département de Gorj, la mairie, la préfécture et une église ont été endommagées. Le Complexe Energetique Oltenia a enregistré quelques découplages de l’alimentation du service général qui ont cependant rapidement été rétablis.

    Une zone de retenue d’eau a été également été affectée. Le secrétaire d’Etat Raed Arafat a pointé du doigt le fait que la panique pouvait mener à des erreurs et pouvait même être fatale en cas de tremblement de terre. Il a souligné qu’il fallait que tout le monde se prépare à savoir comment réagir dans le cas de situation d’urgence comme celle-ci. Une application accessible sur le portail du Département pour les situations d’urgence contient des recommadations sur le comportement à adopter avant, pendant et après un séisme. (trad. Clémence Lheureux)

  • La semaine du 06.02 au 12.02.2023

    La semaine du 06.02 au 12.02.2023


    Le chef de l’Etat roumain au Conseil
    européen de Bruxelles


    Présent au
    Conseil européen de Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué
    aux côtés des autres leaders européens, la présence au sommet du leader
    ukrainien, Volodymyr Zelenski, comme une preuve supplémentaire de la solidarité
    et de l’unité européenne. Dans ce contexte, M. Iohannis a insisté sur l’importance
    du maintien du soutien européen accordé à Kiev. Et lui de rappeler l’appui
    humanitaire et économique que la Roumanie a offert à son voisin ukrainien, y
    compris en facilitant le transport des céréales d’Ukraine ou en appuyant Kiev
    dans son parcours européen. Lors du Conseil de Bruxelles, Klaus Iohannis a
    insisté pour des sanctions supplémentaires contre la Russie. Par ailleurs, il a
    annoncé poursuivre les discussions sur l’adhésion de la Roumanie à Schengen et
    a annoncé son intention de visiter prochainement la Bulgarie pour démarrer avec
    son homologue, des actions communes au niveau diplomatique. Klaus Iohannis :


    « Pour moi,
    pour la Roumanie et pour les Roumains, il est très important d’adhérer à l’Espace Schengen. Je ne veux pas lier la
    discussion de telle ou telle date, puisque j’ai déjà vu en décembre que cela
    est impossible, ce genre de discussions prennent en considération de nombreux
    aspects européens. Malheureusement, de tels débats renvoient aussi à des
    questions de politique intérieure. Ce n’est pas bien et on ne saurait ignorer
    un tel aspect. J’ai déjà discuté avec le président Rumen Radev pour démarrer
    des actions communes ».


    Aux dires de
    Klaus Iohannis, la Roumanie n’est ni source de migration, ni pays de
    transition. Présent à Bruxelles, le président roumain a ajouté que ces deux
    problématiques sont européens et que Bucarest participera aux démarches censées
    trouver les meilleures solutions. Il ne faut pas confondre la migration et l’adhésion
    à Schengen, a précisé Klaus Iohannis.



    La Roumanie offre de l’aide à la
    Turquie, sévèrement frappée par un fort tremblement de terre


    Suite aux
    séismes dévastateurs en Turquie, la Roumanie a rejoint rapidement les équipes
    internationales qui y ont été envoyées, afin d’aider les secouristes locaux. A
    présent il y a 120 sauveteurs roumains, ainsi que sept chiens spécialement
    formés pour ces opérations. Un deuxième équipage, accompagné par des véhicules
    d’intervention y a été renvoyé mercredi soir. Le chef du Département des
    Situations d’Urgence, Raed Arafat, a précisé :


    « Nos équipes resteront sur place autant
    qu’il faudra. Si nous avons besoin de remplacer le personnel ou bien d’envoyer
    du support logistique, cela se passera rapidement, grâce à nos collègues des
    Forces Aériennes. Nous espérons pouvoir sauver autant de personnes que possible
    et, bien sûr, aider nos collègues, qui à présent sont confrontés à une
    situation sans précédent ces dernières années.
    » a déclaré
    Raed Arafat.


    En ce qui
    concerne la Syrie, aussi fortement touchée par les séismes, la Roumanie a
    décidé d’envoyer uniquement des aides humanitaires, a précisé encore Raed
    Arafat. Par ailleurs, le Ministère des Affaires Etrangères a rapatrié de
    nombreux citoyens roumains qui l’on sollicité suite aux séismes. L’Ambassade
    roumaine à Ankara a annoncé rester en contact avec des dizaines de Roumains
    vivant en Turquie.



    Le deuxième système de missiles sol-air
    Patriot pour la Roumanie


    La Roumanie a reçu
    cette semaine le deuxième système de missiles sol-air Patriot, sur les quatre achetés
    dans une première étape du programme de dotation des Forces aériennes. Aux
    dires du ministre de la Défense, Angel Tîlvar, les militaires roumains sont en
    pleine formation pour pouvoir utiliser ces systèmes de défense antiaérienne qui
    fournissent une « capacité de défense aérienne robuste, crédible, interopérable
    et flexibles, destinée à réaliser des missions de l’armée roumaine ».


    Selon le
    Ministère roumain de la Défense, les systèmes Patriot de dernière génération
    sont arrivés pour la première fois, en Roumanie, en 2020. La livraison des deux
    prochaines batteries a déjà commencé l’année dernière et les tests et leur
    réception devraient s’achever avant le mois d’avril. Depuis 2021, le système
    Patriot effectue des missions spécifiques de défense aérienne et contre les
    missiles de l’espace aérien de la Roumanie et de l’OTAN.




    Le taux directeur annuel à 7%


    Au bout de deux
    ans de taux directeur record et onze majorations, voilà que la Banque centrale
    de Roumanie a décidé de conserver le taux directeur annuel à 7%. La BNR a
    conservé aussi les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires
    sur les passifs en lei et en devises des établissements de crédit,
    c’est-à-dire, les sommes que les banques commerciales sont obligées à détenir
    dans les comptes ouverts auprès de la BNR. Les décisions adoptées par la Banque
    centrale de Roumanie interviennent dans le contexte où la BNR s’attend à voir l’inflation
    baisser plus vite que prévu. Le taux annuel de l’inflation a enregistré une
    légère baisse en décembre dernier, en dépassant d’un peu les 16%. La Banque
    centrale s’attende à ce qu’il atteigne un montant d’un seul chiffre au
    troisième trimestre de l’année en cours, dans le contexte d’une prolongation du
    plafonnement des tarifs énergétiques.



  • 09.02.2023 (mise à jour)

    09.02.2023 (mise à jour)

    Conseil européen – Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé
    jeudi que les prochaines semaines seraient décisives pour l’issue
    de la guerre en Ukraine, appelant les 27 Etats membres de l’UE à répondre aux
    besoins d’armements de Kiev. Lors d’une réunion extraordinaire du Conseil
    européen, celui-ci a réclamé pour l’Ukraine des munitions, de
    l’artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense. Pour
    sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen a
    estimé que l’Ukraine peut compter sur le soutien offert par l’UE « à
    présent et à l’avenir ». Et celle-ci d’annoncer que le futur paquet de
    sanctions visera plusieurs leaders militaires et politiques russes et
    comportera des embargos sur les exportations d’un montant de plus de 10
    milliards d’euros. Mme von der Leyen a également précisé que des discussions
    sont en cours quant à la mise en place d’un tribunal qui juge les crimes de
    guerre commis par la Russie. En marge de la réunion, les leaders européens, y
    compris celui de Roumanie, se sont engagés à soutenir l’Ukraine et les
    Ukrainiens. A part la guerre menée par Moscou contre l’Ukraine, deux autres
    sujets figurent en tête des pourparlers : la situation économique dans
    l’UE et la migration. Avant la réunion extraordinaire du Conseil,
    le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie n’était ni
    source de migration, ni pays de transition. Ce problème, a-t-il dit, reste
    européen et la Roumanie souhaite contribuer aux efforts censés le résoudre. On
    ne saurait confondre la migration avec l’adhésion à Schengen, a encore ajouté
    le leader roumain.









    OCDE – L’adhésion de la Roumanie à l’Organisation de
    coopération et de développement économiques (OCDE) est la prochaine étape sur
    la voie de la modernisation, du développement et de la prospérité du pays – a
    déclaré le Premier ministre Nicolae Ciucă, lors de la conférence organisée à
    Bucarest par le gouvernement sur les avantages dont bénéficient les pays
    membres de cette organisation. Cet événement marquait un an depuis le début du
    processus d’adhésion de la Roumanie à l’OCDE. L’adhésion de la Roumanie
    est devenue un objectif majeur de notre politique étrangère et un objectif
    stratégique pour notre pays, après l’adhésion à l’UE et à l’OTAN – a
    déclaré Nicolae Ciucă, rappelant que les états membres de l’OCDE contribuent à
    eux seuls à 70% du commerce mondial et environ 90 % de la valeur des
    investissements en capital. Par ailleurs, le Premier ministre roumain a rappelé
    qu’en 2022, le PIB de Roumanie a augmenté de près de 50 milliards d’euros par
    rapport à l’année précédente, soit 4,9%, ce qui représente une augmentation
    significative.






















    Santé – Plus de 99.500 cas
    d’infections respiratoires aigues ont été enregistrés en Roumanie entre le 30 janvier et le 5 février, dont la
    plupart à Bucarest et dans les départements de Cluj, Timis, Iasi et Buzau.
    Selon l’Institut national pour la Santé publique, 50 décès dus à la grippe ont
    été également confirmés. Presqu’un million 500 milles personnes se sont fait
    vacciner contre la grippe dans le cadre d’une campagne de vaccination gratuite
    mise en place par le Ministère de la Santé.






    BNR – La Banque centrale de Roumanie a décidé de conserver le taux
    directeur annuel à 7%, après l’avoir majoré onze fois de suite. La BNR a
    conservé aussi les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires
    sur les passifs en lei et en devises des établissements de crédit,
    c’est-à-dire, ces sommes que les banques commerciales sont obligées à détenir
    dans les comptes ouverts auprès de la BNR. Le taux annuel de l’inflation a
    enregistré une légère baisse en décembre dernier, en dépassant d’un peu les 16%.
    Du coup, la Banque centrale s’attende à ce qu’il atteigne un montant d’un seul
    chiffre au troisième trimestre de l’année, dans le contexte d’une prolongation
    du plafonnement des tarifs énergétiques.




















    Turquie – Le bilan du séisme qui a frappé lundi la Turquie et la Syrie
    a fait presque 20.000 morts selon un dernier bilan communiqué jeudi par les
    autorités dans les deux pays, alors que les recherches se poursuivent pour
    tenter de retrouver des rescapés dans le froid.Les 72 premières heures sont cruciales pour retrouver des
    survivants, plus de 90% des rescapés étant secourus au cours de cette fenêtre. L’accès
    à Twitter a été rétabli jeudi dans le pays après avoir été bloqué pendant une
    douzaine d’heures sur les principaux fournisseurs de téléphonie mobile, sur
    fond de multiplication des critiques visant la réponse du gouvernement au
    séisme. Au pouvoir depuis 2003 et candidat pour un nouveau mandat présidentiel
    aux élections du mois de mai, Recep Tayyip Erdogan a annoncé la distribution de
    10 000 livres turques (494 euros) à chaque famille sinistrée. La Roumanie a dépêché une deuxième équipe de sauveteurs
    dans les zones de Turquie dévastées par les violents tremblements de terre de
    ce début de semaine. Près de 120 sauveteurs roumains se trouvent actuellement sur
    le terrain, accompagnés de chiens, d’équipements et de véhicules spécialisés.
    Bucarest a aussi décidé d’envoyer de l’aide humanitaire en Syrie, pays
    également touché par les séismes. D’autre part, 26 ressortissants roumains résidant
    sur place ont été rapatriés. Selon le ministère des Affaires étrangères, aucun
    citoyen roumain ne figure parmi les victimes du tremblement de terre en
    Turquie.








    Météo – En Roumanie, la vague de grand froid persistera, notamment au
    petit matin et pendant la nuit. Le ciel sera variable dans les régions du
    nord-ouest et du nord et plutôt bleu dans le reste du territoire. Le vent
    soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude. Les températures
    maximales iront vendredi entre -6 et 5 degrés. Une alerte jaune au grand froid
    et au gel est en vigueur jusqu’à samedi dans plusieurs départements du nord,
    nord-est et centre de la Roumanie. Dans ces régions, les températures minimales
    iront de -25 à -18 degrés.



  • Des aides roumains pour la Turquie et la Syrie

    Des aides roumains pour la Turquie et la Syrie

    Suite aux séismes
    dévastateurs en Turquie, la Roumanie a rejoint rapidement les équipes
    internationales qui y ont été envoyées, afin d’aider les secouristes locaux.
    Bucarest a envoyé dans les régions fortement affectées, dans le sud de la
    Turquie, deux équipes de recherche et sauvetage. A présent il y a 120
    sauveteurs roumains, ainsi que sept chiens spécialement formés pour ces
    opérations. Un deuxième équipage, accompagné par des véhicules d’intervention y
    a été renvoyé mercredi soir. Le chef du Département des Situations d’Urgence,
    Raed Arafat, a précisé :


    « Nous avons envoyé une première équipe sans véhicules.
    C’était plus facile d’envoyer justement du personnel avec des palettes
    d’équipements. Ensuite les autorités turques ont assuré les véhicules de
    transport et tout ce qui était nécessaire. Quant à la deuxième équipe, vu la
    pression sur nos collègues turcs et les autres équipes qui y arrivent toujours,
    nous avons préféré d’être, nous aussi, mobiles. Ainsi avons-nous envoyé des
    véhicules, afin que nos équipes puissent se déplacer. Les équipes y resteront
    autant qu’il faudra. Si nous avons besoin de remplacer le personnel ou bien
    d’envoyer du support logistique, cela se passera rapidement, grâce à nos collègues
    des Forces Aériennes. Nous espérons pouvoir sauver autant de personnes que
    possible et, bien sûr, aider nos collègues, qui à présent sont confrontés à une
    situation sans précédent ces dernières années.
    » a déclaré Raed
    Arafat.


    Les équipes
    roumaines travaillent sous la coordination de la Protection Civile Européenne,
    un mécanisme qui implique environ 5 000 sauveteurs.


    En ce qui
    concerne la Syrie, aussi fortement touchée par les séismes, la Roumanie a
    décidé d’envoyer uniquement des aides humanitaires, a précisé encore Raed
    Arafat. Il a dit aussi que les produits, les quantités et les moyens de
    transport restent à être décidés.


    Par ailleurs, le
    Ministère des Affaires Etrangères a continué le rapatriement des citoyens
    roumains qui l’on sollicité suite aux séismes. C’est le porte parole du
    Ministère des Affaires Etrangères, Radu Filip qui en fait le point :


    « Heureusement, à présent il n’y a pas de
    citoyens roumains décédés suite aux séismes. Bien sûr, on doit tenir compte des
    proportions de cette catastrophe et du fait que le contexte peut toujours
    changer. Nous avons aussi reçu des demandes de la part des citoyens roumains,
    des demandes d’assistance consulaire ou de rapatriement.
    » a déclaré le
    porte parole du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest.



    Ajoutons aussi que, jusqu’à présent, aucun citoyen
    roumain de Syrie n’a demandé le rapatriement.
    (trad. Andra Juganaru)

  • 08.02.2023 (mise à jour)

    08.02.2023 (mise à jour)

    Séismes – Les séismes puissants qui ont frappé lundi la Turquie et la Syrie ont provoqué la mort de quelque 12 000 personnes, dont deux tiers en Turquie – selon les bilans officiels. On décompte aussi plusieurs dizaines de milliers de blessés. Alors que les températures sont glaciales, les secouristes tentent de trouver des survivants. 10 provinces touchées par le désastre ont été déclarées « zone de désastre » par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui y a imposé l’état d’urgence pendant trois mois. 70 Etats ont offert leur aide aux opérations de recherche et de sauvetage. Les équipes envoyées par la Roumanie en Turquie comptent 120 personnes dont des secouristes de l’Inspection générale des situations d’urgences, du personnel médical et des spécialistes qui manient sept chiens d’intervention. De nombreux Roumains ont contacté l’ambassade de Roumanie à Ankara, pour annoncer la situation difficile dans laquelle ils se trouvent, mais peu d’entre eux ont demandé d’être rapatriés en Roumanie. La Turquie est située sur une des principales zones sismiques du monde. En 1999, un tremblement de terre s’est produit le long de la faille d’Anatolie du nord, dans la région du nord de Düzce, provoquant la mort de plus de 17 000 personnes. La Roumanie accordera de l’aide humanitaire aussi à la Syrie, suite à une demande de celle-ci via la Protection civile européenne.

    OTAN – La Roumanie a déjà reçu le deuxième système sol-air Patriot dans le cadre de la première étape du programme de dotation de l’armée de l’air. Les systèmes Patriot de dernière génération ont été livrés à la Roumanie pour la première fois en 2020, et cette année 2023 marquera la fin de la première étape du programme de dotation, a déclaré le ministère roumain de la Défense, Angel Tilvar. Le Patriot est considéré comme l’un des systèmes de défense aérienne les plus avancés de l’arsenal américain. Il s’agit d’un système mobile qui comprend généralement un radar puissant, une station de contrôle, un groupe électrogène, des stations de lancement et d’autres véhicules de soutien. Une batterie Patriot récemment produite coûte à elle seule plus d’un milliard de dollars.

    Bruxelles – Une réunion extraordinaire du Conseil européen commence jeudi à Bruxelles, avec à l’ordre du jour, entre autres l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la situation économique de l’UE et la migration. Le sommet a été précédé mardi par une visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, auquel a participé aussi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. La réunion des 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE analysera plusieurs aspects importants et le président Klaus Iohannis écrivait sur un réseau de partage à la fin de la visioconférence que les pourparlers préparatoires ont ciblé l’appui accordé à l’Ukraine sur tous les dimensions, la consolidation de la compétitivité de l’économie de l’Union et sur l’implémentation de mesures concrètes de combattre la migration illégale. Même si officiellement le thème de l’élargissement de l’Espace Schengen ne figure par à l’agenda de la réunion des leaders européens, le président roumain Klaus Iohannis pourrait évoquer ce sujet aussi dans le plénum de la réunion et dans le cadre de réunions bilatérales avec ses homologues. Au Conseil Justice et Affaires Intérieures du 8 décembre 2022, l’Autriche et les Pays-Bas ont bloqué l’admission de la Bulgarie à Schengen, alors que l’adhésion de la Roumanie a été bloquée par l’Autriche.

    Lait – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi les normes d’application de la loi du lait et des laitages, qui réglemente ce marché, afin de protéger les producteurs et les industriels. Un observatoire du lait et des laitages pourrait également devenir fonctionnel avec le but de collecter, transformer, centraliser les chiffres relatives aux élevages de vaches, buffles, brebis et chèvres. Dans le collimateur les populations d’animaux, les quantités de produits, les prix de vente mais aussi les couts de production. Mercredi également, le gouvernement a approuvé un soutien aux éleveurs de vaches pour compenser une partie des pertes enregistrées l’année dernière. La mesure vise 40 000 fermiers et le montant total alloué est de 44 millions d’euros.

    Macédoine du nord – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi avec son homologue de la République de Macédoine du Nord, Bujar Osmani. Les pourparlers ont eu lieu alors que la Macédoine du Nord assume la présidence tournante de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, dans un contexte difficile, marqué par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Bogdan Aurescu a assuré son homologue macédonien de l’appui que la Roumanie accordera à la Macédoine du Nord dans son parcours d’adhésion à l’UE. Le ministre Aurescu a remercié à son homologue Bujar Osmani pour la coopération efficace dans le cadre de l’OTAN et surtout pour la participation des militaires de la Macédoine du Nord dans les structures alliées sur le territoire de la Roumanie, ce qui constitue une contribution concrète au renforcement du Flanc est de l’OTAN.

    Syndicats – Les membres de la Fédération syndicale Sanitas ont manifesté aujourd’hui pour la troisième journée consécutive à Bucarest, devant les sièges des différents partis politiques. Quelques centaines de personnes liées aux organisations syndicales et venues de tout le pays, battaient déjà le pavé mardi. Ils se sont arrêtés devant plusieurs hôpitaux afin d’exprimer leur mécontentement concernant la loi encadrant les salaires et le sous-financement des institutions médicales et de l’assistance sociale. Parmi leurs revendications, les manifestants réclament une hausse des salaires du secteur d’au moins 15%. Une délégation de la Fédération Sanitas a été reçue lundi par un conseiller du premier ministre auquel elle a pu transmettre ses revendications. Les représentants des syndicats ont averti que si les autorités ne répondaient pas à leurs revendications, un nouveau calendrier des protestations pourrait être décidé.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi avec une majorité de voix la motion simple initiée par l’Union Sauvez la Roumanie et par la Force de la Droite, d’opposition à l’encontre du ministre de l’Intérieur, Lucian Bode. Les signataires de la motion l’accusaient de plagiat et de l’échec de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Lundi, lors des débats sur la motion, le ministre Bode a affirmé que les accusations de l’opposition ne reflétaient pas la réalité et qu’elles avaient été démarrées dans des buts électoraux. C’est la deuxième motion simple à l’adresse du ministre Bode, après celle d’octobre qui vient d’être rejetée.