Tag: seisme

  • La consolidation antisismique en Roumanie

    La consolidation antisismique en Roumanie


    La
    tragédie humanitaire qu’un fort séisme a provoquée à la frontière
    turco-syrienne donne des frissons aux Roumains. Ceux-ci se souviennent du
    terrible séisme du 4 mars 1977 qui a sévèrement secoué Bucarest et les régions
    à l’extérieur de l’arc carpatique. Du coup, tout le monde s’interroge comment
    la Roumanie se conduirait-elle si une secousse de plus de 7 sur l’échelle
    ouverte de Richter se produisait dans le proche avenir. Est-ce que les
    autorités roumaines seraient-elles capables de gérer les conséquences d’une
    telle catastrophe ? Dans une intervention sur Radio Roumanie, Mihail
    Diaconescu, sismologue auprès de l’Institut national pour la Recherche et le
    Développement de la Physique à l’intérieur de la Terre, INPF, a expliqué que l’épicentre
    du tremblement de 7,8 sur Richter qui a frappé le sud de la Turquie et la Syrie
    voisine se trouve près du point de jonction entre les plaques arabique, africaine
    et le bloc tectonique anatolien. On ne saurait dresser un parallèle entre cette
    zone, l’une des plus actives au monde et celle de Vrancea, dans le sud-est
    roumain, responsable des tremblements de terre de chez nous. N’empêche. Même si
    le risque qu’une secousse du même type se produise en Roumanie est plutôt
    restreint, la Roumanie risque toujours d’être victime d’un fort tremblement de
    terre. A l’heure où l’on parle, la zone sismique de Vrancea ne donne pas de
    signes de nervosité, nous rassure Mihail Diaconescu.


    « On ne risque pas de se voir impacter
    par une secousse similaire à celle de Turquie, à part la magnitude. L’index
    élaboré par notre institut mentionne au XIXème siècle un séisme de 7,9 qui
    serait le pic de puissance sismique pour la région de Vrancea. Mais bon, puisqu’il
    s’agit d’un séisme historique, il y a le risque d’une surévaluation. A l’heure
    où l’on parle, l’activité dans la zone de Vrancea est plutôt normale, dans les
    limites de la sismicité ordinaire
    ».


    Face à la tragédie turco-syrienne,
    la Roumanie devrait comprendre que tous les bâtiments doivent répondre à une
    série de critères de construction qui les protègent en cas de séisme. Selon le
    Ministère roumain du Développement, presque 2700 bâtiments de Roumanie, la
    plupart sur Bucarest, risquent de s’effondrer ou de souffrir d’importants dégâts,
    si une forte secousse se produise. Ces 15 dernières années, dans toute la
    Roumanie, aucun département n’a fait des travaux de renforcement antisismique,
    déplore le préfet de la capitale, Toni Grebla.


    « C’est une preuve d’indolence
    de la part de l’appareil administratif qui est incapable de préparer les
    projets afin qu’on puisse démarrer les interventions de renforcement
    parasismique des bâtiments. Ces 15 dernières années, tous les chefs-lieux
    départementaux et surtout la capitale, Bucarest, ont eu suffisamment d’argent pour de tels travaux. Chaque année,
    des fonds européens alloués par le Ministère du Développement restent non
    utilisés, tout simplement parce que nous sommes incapables de faire des projets
    de consolidation antisismique que nous mettions par la suite en pratique.


    Pour sa part, le ministre du
    Développement, Cseke Attila, affirme que plus de 200 bâtiments, des immeubles à
    appartements et de bureaux sont concernés par le nouveau programme national de
    renforcement sismique. Le programme se propose de consolider les bâtiments à
    risque très élevé et élevé. Lors de son précédent programme déroulé entre 1994
    et 2021, la Roumanie a renforcé seulement 28 bâtiments. Si une nouvelle
    secousse de magnitude 7,2, semblable à celle de 1977, se produise en Roumanie,
    23.000 bâtiments de Bucarest risquent d’être fortement avariés.







  • 07.02.2023

    07.02.2023

    Séisme – Le bilan provisoire des décès causés en Turquie par
    les forts séismes survenus lundi dans sud et le sud-est du pays a dépassé les 3
    300 personnes, selon l’Autorité turque de gestion des catastrophes et des
    urgences (AFAD). Le tremblement de terre a affecté aussi la Syrie voisine. Le
    nombre total des victimes dans les deux pays est de presque 5 000, tout cela suite
    aux plus forts séismes qui aient frappé la région depuis environ un siècle. S’y
    ajoutent de dizaines de milliers de blessés. La Roumanie se joint à l’effort
    international de support offert à la Turquie. Trois avions militaires avec 60
    sauveteurs roumains – des équipes spécialisées de recherche-sauvetage, des
    docteurs, des infirmiers, une équipe de personnel spécialisé et une équipe
    canine – dotés de la technique spécialisée afférente ont déjà atterri à Adana,
    dans le sud du pays.


    Rapatriement – Huit ressortissants roumains sont montés à bord d’un
    avion humanitaire du ministère roumain de la Défense, lundi, à Adana, en
    Turquie, afin d’être rapatriés. Il s’agit de 5 étudiants et 3 professeurs qui
    se trouvaient à Adana et ont demandé le rapatriement suite au tremblement de
    terre survenu lundi dans la zone. Deux ressortissants polonais sont montés à
    bord du même avion. Au total, l’Ambassade de Roumanie à Ankara a reçu 11
    demandes de renseignements et d’assistance consulaire, a fait savoir le
    ministère roumain des AE.


    Manifs – La Fédération syndicale du domaine sanitaire, Sanitas,
    poursuit ses protestations ce mardi exprimant notamment ses mécontentements à
    l’égard des salaires et du sous-financement des institutions médicales et de
    l’assistance sociale en Roumanie. Ils demandent une hausse salariale d’au moins
    15 % afin de couvrir l’inflation et le démarrage de négociations avec le
    gouvernement et les partenaires sociaux afin d’assurer un financement correct
    et suffisant pour les institutions médicales et celle de l’assistance sociale.
    Une délégation de la fédération Sanitas a déjà été reçue lundi par l’Exécutif
    de Bucarest.




    Chauffeurs – A Bucarest, les Sénateurs ont voté à l’unanimité en
    faveur d’une proposition législative visant à compléter le Code pénal, selon
    laquelle les chauffeurs sous l’influence de l’alcool ou de substances
    interdites qui causent des accidents mortels de la route recevront
    automatiquement une peine de prison ferme. Tout cela vu qu’en Roumanie, une
    centaine de personnes perdent la vie chaque année dans des accidents de la
    route et quelque 20 000 chauffeurs arrivent devant les juges pour avoir conduit
    sans permis ou sous l’influence de l’alcool ou de la drogue. Le document est
    maintenant devant la Chambre des Députés, qui est chambre décisionnelle dans ce
    cas.


    Opéra – Le manager général de l’Opéra national de Bucarest,
    Daniel Jinga, et le directeur général du Théâtre d’état académique d’opéra et
    du ballet d’Azebaïdjan, Akif Turan
    Oglu, ont signé à Bakou un partenariat stratégique. Selon un communiqué de
    l’Opéra de Bucarest, le mémorandum de coopération entre les deux institutions
    culturelle porte sur la constitution d’un partenariat créatif, fondé sur
    l’échange de metteurs en scène, de solistes, chefs d’orchestre, techniciens
    ainsi que de productions. Dans ce contexte, le 4 février dernier, Daniel Jinga,
    le directeur de l’IONB, a dirigé le spectacle « Rigoletto » de Giuseppe Verdi,
    sur la principale scène lyrique de l’Azerbaïdjan, avec une distribution de
    niveau international.




    Moldova – Une nouvelle réunion du Conseil d’Association
    UE-République de Moldova a lieu ce mardi à Bruxelles, présidée par le chef de
    la diplomatie européenne, Josep
    Borrell, et par la première ministre moldave, Natalia Gavriliţa. De l’avis des
    analystes moldaves, c’est le format de dialogue le plus important dans la
    relation Chisinau – Bruxelles. C’est la première réunion de ce type, après que
    le pays ait reçu, aux côtés de l’Ukraine, en juin dernier, le statut de
    candidat à l’adhésion à l’UE. La coopération afin de surmonter les défis
    engendrés par la guerre en Ukraine, y compris la crise énergétique,
    l’élargissement des quotas d’exportation sur le marché européen pour les
    producteurs moldaves, la sécurité des frontières – ce sont quelques sujets à
    l’agenda des pourparlers de Bruxelles.


    Météo – D’ici le 10 février une vigilance au temps froid et
    aux températures maximales négatives concerne l’ensemble du territoire de la
    Roumanie. Le gel s’installera notamment dans les régions de l’intérieur de
    l’arc des Carpates. On attend de la neige sur la moitié est du pays et par
    endroits sur le reste du territoire. Les maxima de ce mardi vont de -6 à 4
    degrés. Du soleil et deux degrés seulement à midi à Bucarest.

  • Solidarité avec la Turquie

    Solidarité avec la Turquie

    Plusieurs équipes de secouristes des Etats Unis et d’Europe ont été déployées en Turquie pour répondre à une série de séismes dévastateurs qui ont secoué lundi la moitié sud du pays. Ces désastres naturels ont provoqué jusqu’ici la mort de plus de trois mille personnes en Turque, ainsi qu’un nombre non-confirmé de victimes en Syrie voisine. Rien qu’en Turquie, les autorités ont décompté quelque 5 000 immeubles écroulés. Et la chute radicale des températures ne fait qu’augmenter le risque de l’hypothermie parmi les blessés toujours immobilisés dans les ruines. Plusieurs Etats membres de l’UE ont répondu à l’appel à l’assistance lancé par la Turquie par le biais du mécanisme de protection civile européen. Cela a permis la mobilisation d’équipes de secouristes en milieu urbain de Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Grèce, Pays-Bas, Pologne. D’autres Etats, tels la Hongrie, l’Italie, l’Espagne, Malte et la Slovaquie se sont également déclarés prêts à l’intervenir. Le système de satellites Copernicus de l’UE a également été activé pour offrir aux autorités locales des services de cartographie d’urgence.

    La Roumanie a rejoint les autres Etats européens qui aident actuellement la Turquie. Trois avions militaires de transport se sont déjà posés à Adana, dans le sud de la Turquie avec à bord une soixantaine de secouristes roumains et tout leur équipement, soit des équipes spécialisées en recherche et sauvetage, des médecins et des soignants et une équipe dotée de chiens de sauvetage. Les secouristes roumains, dirigés par les autorités turques sont déjà arrivés dans la région de Hatay pour y construire leur base d’opérations et démarrer leur première mission. Ils se trouvent constamment en contact avec les autorités turques, les représentants de l’Autorité de gestion des désastres et des situations d’urgence étant en charge de l’identification d’une zone d’action et d’intervention.

    A Bucarest, le ministère de la Santé et les Universités de médecine et de pharmacie mobilisent des professionnels du secteur qui souhaitent participer en tant que bénévoles à la constitution d’équipes médicales prêtes à être déployées dans les régions touchées en Turquie. Une campagne de don de sang a également été mise en place en Roumanie pour les victimes qui ont besoin de transfusion sanguines. Des médicaments et d’autres matériaux sanitaires seront également mis à la disposition des autorités turques. Ce qui plus est, le ministère de la Santé est constamment en contact avec l’ambassade de Roumanie à Ankara pour d’éventuelles demandes d’évaluation de l’état de santé et de conseil psychologique des personnes rapatriées de la région touchée.

    La Turquie est un des 33 pays qui participent au mécanisme de protection civile de l’UE, aux côtés des 27 Etats de l’UE et de la Norvège, de l’Islande, du Monténégro, de la Macédoine du nord et de la Serbie. L’aide de l’UE peut être demandée par tout pays au monde, dont les services nationaux d’urgences sont dépassés par un désastre et qui ont besoin d’assistance supplémentaire. Par le biais des programmes d’assistance humanitaire, l’UE est également prête à soutenir les personnes touchées par ce séisme en Syrie.

  • 06.02.2023

    06.02.2023

    Motion – Les députés roumains doivent débattre aujourd’hui de la motion simple déposée par l’Union Sauvez la Roumanie et par la Force de la Droite, deux formations d’opposition à l’encontre du ministre libéral de l’intérieur, Lucian Bode sur la toile de fond des accusations de plagiat qui le visent. Les signataires du document affirment que l’objectif est d’attirer l’attention sur le fait que le responsable roumain refuse tout simplement de démissionner et qu’il occupe une fonction qu’il ne mérite pas, tout comme il ne mérite pas son titre académique et les respect des citoyens qui travaillent honnêtement en Roumanie. L’USR et la Force de la Droite critiquent le ministre Bode aussi pour l’échec humiliant souffert par la Roumanie dans sa tentative d’adhérer à l’espace Schengen de libre circulation européenne. Les élus de l’opposition accusent aussi M Bode d’avoir truqué des appels d’offres portant sur l’achat de voitures pour la police roumaine favorisant ainsi des personnes proches de l’arc gouvernemental. La motion sera votée mercredi.

    Séisme – Le président roumain, Klaus Iohannis a transmis les condoléances de la Roumanie aux familles des victimes du tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie. « La Roumanie est solidaire avec les personnes touchées par cette tragédie », a twitté le chef de l’Etat. Le gouvernement roumain a décidé d’envoyer une équipe spécialisée d’intervention en Turquie, pays fortement touchée par le séisme qui a eu lieu la nuit dernière. Ce soutien sera accordé en vertu de la demande d’assistance internationale formulée par le gouvernement turc par le biais du Mécanisme européen de protection civile. Par ailleurs, le ministère des Affaires Etrangères annonce que l’ambassade de Roumanie à Ankara avait été contactée par un groupe de 10 ressortissants roumain – un enseignant et 9 étudiants Erasmus – qui se trouvaient dans une localité frappée par le séisme. Ils ont sollicité l’assistance consulaire et l’appui au rapatriement et transmis qu’ils étaient en toute sécurité. Un séisme d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter s’est produit ce matin en Turquie et en Syrie, provoquant la mort de centaines personnes et faisant plusieurs de blessés. L’épicentre du tremblement de terre est la ville turque de Gaziantep, pas loin de la frontière avec la Syrie. Des dégâts majeurs avaient été enregistrés dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, cette région étant déjà dévastée par la guerre.

    Energie – Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu a affirmé que la Roumanie avait des stocks de gaz naturel suffisants pour passer l’hiver. Il a déclaré qu’environ 780 millions de mètres cubes de gaz naturel de plus que l’année dernière à la même époque se trouvaient dans les dépôts. Le ministre a précisé avoir discuté avec tous les grands importateurs de produits pétroliers du marché et ceux-ci l’ont assuré avoir diversifié leurs sources d’approvisionnement afin d’éviter les ruptures de stock. Il a également rappelé que pour l’hiver prochain, la Roumanie aurait à sa disposition un milliard de mètres cubes de gaz d’Azerbaïdjan, grâce à un contrat tout juste signé avec Bakou. Plus de détails après le journal.
    Protestation – En Roumanie, la Fédération syndicale Sanitas a annoncé de nouvelles manifestations dans la capitale dans les trois prochains jours à compter d’aujourd’hui. Les syndicats réclament une hausse des salaires du secteur d’au moins 15%, des discussions sur la loi encadrant les salaires de la fonction publique ainsi que l’assurance d’un financement correcte et suffisant des institutions médicales. Les manifestants vont se rassembler devant le siège du gouvernement d’où partira le cortège qui s’arrêtera de manière symbolique devant plusieurs hôpitaux de Bucarest.

    Météo – Températures à la baisse en Romanie, glaciales même sur le relief, sur le centre, le nord-ouest, le sud-ouest et même sur les autres régions du pays. Les chutes de neige sont assez isolées et limitées au nord-est, le sud-est et sur le centre. Les maxima vont de -6 à 2 degrés. Des alertes code jaune au vent fort et aux tempêtes de neigfe sont valables aujourd’hui sur la zone de montagne, l’est et le sud-est de la Roumanie. Toutes les régions font jusqu’à vendredi l’objet d’une vague de froid.

    Handball – Le club de handball féminin vice-champion de Roumanie, CSM Bucarest a terminé à égalité 30 partout le match de dimanche contre le club français Brest Bretagne, dans l’avant-dernier match du groupe A de la Ligue des Champions. Le CSM mène son groupe et a un point de plus que les championnes européenne de Vipers Kristiansand (Norvège). Dans le groupe B de la Ligue des Champions, Rapid Bucarest s’est inclinée face à Metz en France sur le score de 34-36.

  • La semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022

    La semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022


    Un nouveau ministre de la Défense,
    en Roumanie



    Le social-démocrate AngelTîlvăr a été nommé à la tête du Ministère roumain de la Défense,
    après la démission, la semaine dernière, de Vasile Dîncu. Dans une déclaration
    à la presse, le nouveau responsable du gouvernement de Bucarest a affirmé que
    ses priorités étaient en rapport avec l’invasion injuste de la Fédération de
    Russie en Ukraine et avec la présence des soldats roumains sur les différents
    théâtres d’opérations extérieures. Jeudi, le ministre roumain a reçu la visite
    du ministre français des armées, Sébastien Lecornu. Ensemble, ils se sont
    rendus à Cincu pour inaugurer le siège du Collective Defence Battle Group, dont
    la France est la nation-cadre. L’occasion pour visiter aussi le Centre national
    de formation intégrée Getica. Sébastien
    Lecornu s’est entretenu aussi avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et
    avec le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, au sujet du partenariat
    stratégique bilatéral, avec un accent particulier sur la sécurité dans la
    région de la Mer Noire. L’occasion pour M. Iohannis de remercier la France pour
    ses efforts de rendre opérationnel le Groupement tactique de l’OTAN, basé en
    Roumanie, créé dans le cadre de la force de dissuasion et de défense collective
    sur le Flanc Est de l’Alliance. Pour sa part, le responsable de Paris a
    félicité les militaires roumains pour leur professionnalisme et pour
    l’excellente coopération pendant les missions communes. La France a décidé en
    octobre d’envoyer des convois militaires en Roumanie dont une partie est déjà
    arrivée.



    La République de Moldavie reçoit le soutien de la Roumanie



    La cheffe de la République de Moldavie, Maia
    Sandu, a visité mardi Bucarest, pour demander le soutien des autorités
    roumaines. A la tête d’un pays si proche de la guerre en Ukraine et si
    dépendant des importations d’électricité de Roumanie, Maia Sandu a rencontré
    son homologue roumain, Klaus Iohannis et son premier ministre, Nicolae Ciuca,
    pour leur remercier des livraisons vers la Moldavie, d’électricité, de gaz, de
    mazout et de bois de chauffage. Les deux chefs d’Etat ont examiné aussi le
    stade des projets bilatéraux d’interconnexion énergétique. Bucarest continuera
    à appuyer la République de Moldavie impactée aussi bien par la crise
    énergétique que par celle des réfugiés ukrainiens, a fait savoir Klaus
    Iohannis.

    A son tour, Maia Sandu s’est penchée sur les difficultés auxquelles
    son pays se confronte:


    Je
    sais à quel point il est difficile d’offrir son aide quand on se confronte à
    ses propres difficultés. Mais, de nos jours, la situation s’avère vraiment
    dramatique et voilà pourquoi, nous avons besoin les uns des autres. La guerre
    nous a plongés dans une crise énergétique majeure et nous risquons de rester en
    hiver, sans gaz ou électricité.



    Depuis Chisinau, le vice premier ministre,Iurie Ţurcanu, s’est montré
    reconnaissant envers la Roumanie pour ses livraisons de bois, gaz et
    électricité’. Je tiens à rermercier de tout coeur la Roumanie pour l’appui
    offert dans le contexte si difficile auquel mon pays se confronte, a-t-il dit.


    Le Plan national de lutte contre le cancer



    La Fédération des Associations des personnes
    souffrant du cancer salue la promulgation par le chef de l’Etat, Klaus
    Iohannis, du Plan National de Prévention
    et de Lutte contre le Cancer, qu’elle considère comme une journée historique et
    une chance de plus à la vie. Lors d’une cérémonie mercredi, le président roumain qui est d’ailleurs
    l’initiateur du projet, a affirmé que la Roumanie devrait identifier les
    solutions censées permettre l’accès de la population à des soins
    adéquats.

    Klaus Iohannis:


    « L’état
    de santé d’une nation est un vecteur indéniable de progrès. Voilà pourquoi, on
    doit mettre en place des politiques publiques solides
    ».


    Selon
    l’acte normatif, tous les citoyens de la Roumanie auront le droit garanti par
    l’Etat aux services de nature médicale, sociale et de soutien psychologique.
    Une telle loi est censée faire baisser de 15% le taux de mortalité dans le rang
    des patients oncologiques, grâce à des programmes nationaux de prévention, au
    remboursement des tests génétiques et à la modernisation des centres de soin.

    Le professeur docteur, Patriciu Achimaş-Cadariu, chargé de la dimension
    scientifique du Plan, insiste sur les aspects à prendre en considération dans
    la prise en charge des personnes malades du cancer :


    « Il
    est important de bénéficier d’une commission pluridisciplinaire qui réunisse un
    généticien médical et un psychologue spécialisé en psycho-oncologie. Après, ce
    qui compte c’est l’acte chirurgical, la prise en charge systémique, l’accès à
    la radiothérapie et surtout les temps d’attente».



    Cette semaine encore, le gouvernement de Bucarest
    a décidé qu’à partir du mois prochain, de nouveaux médicaments à l’intention
    des malades cancéreux seront entièrement remboursés.



    Un séisme en Roumanie



    Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle ouverte
    de Richter s’est produit jeudi matin dans le département de Buzau, dans le
    sud-est de la Roumanie. Le séisme, le plus puissant de ces deux dernières
    années et demie, a été ressenti dans plusieurs villes y compris à Bucarest,
    mais aucun appel au numéro d’urgences 112 n’a été enregistré.

    Le porte-parole
    de l’Inspection générale roumaine des Situations d’Urgence, Adrian Marin, a
    fait quelques précisions :


    « Des
    informations concernant la conduite à adopter avant, pendant et après un
    tremblement de terre sont à lire sur la plateforme nationale
    « fiipregatit.ro », « soitprêt.ro », sur l’application de
    la Direction des situations d’urgence DSU, à télécharger sur les Smartphones ou
    sur le site de la campagne « nutremurlacutremur.ro »,
    « letremblementnemefaitpastrembler ».



    Par ailleurs, il est important de préciser que le
    système national d’alerte, RO-ALERT ne transmet pas de notification avant qu’un
    séisme ne se produise.


    Un séisme plus puissant, d’une magnitude de 5,8
    sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu en octobre 2018 dans le département
    de Buzau. (Trad. Ioana Stancescu)







  • 03.11.2022 (mise à jour)

    03.11.2022 (mise à jour)

    Séisme
    – Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit
    jeudi matin dans le département de Buzau, dans le sud-est de la Roumanie. Le
    séisme a été ressenti dans plusieurs villes y compris à Bucarest, mais aucun
    appel au numéro d’urgences 112 n’a été enregistré. Ce fut pourtant le séisme le
    plus puissant ces deux dernières années et demie, après celui du 31 janvier
    2020 dont l’épicentre a été enregistré dans la région de Vrancea, principale
    région sismique de la Roumanie. Un séisme plus puissant, d’une magnitude de 5,8
    sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu en octobre 2018 dans le département
    de Buzau.




    Défense
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et le ministre français des armées Sébastian
    Lecornu ont discuté jeudi, à Bucarest, du partenariat stratégique bilatéral,
    avec un accent particulier sur la posture de défense et sur la situation de
    sécurité dans la région de la Mer Noire. Les pourparlers ont porté aussi sur le
    stade la mise en place des décisions alliées adoptées lors du sommet de Madrid.
    Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis a remercié la France pour
    les efforts déployés afin de rendre opérationnel le groupement de combat de
    l’OTAN, en Roumanie, en renforçant de
    cette manière, le flanc Est de l’Alliance. A son tour, le responsable français
    a réitéré la disponibilité de son pays de continuer le développement et la
    diversification des relations bilatérales. Sébastien Lecornu a apprécié le
    professionnalisme des militaires roumains et l’excellente collaboration prouvée
    lors des missions communes. Lors des pourparlers avec le premier ministre,
    Nicolae Ciuca, il a annoncé le déploiement d’une escadrille d’avions de combat
    RAFALE pour des missions de police du ciel. Antérieurement, Sébastien Lecornu, accompagné
    par le ministre roumain de la défense Angel Tâlvar, a inauguré le siège du
    groupement de défense collective de Cincu, au centre du pays. Les deux
    responsables ont également visité le centre national d’instruction réunie
    « Getica » de la même localité et ont participé à une cérémonie de
    dépôt de fleurs au Monument des Héros français de Bucarest. La France est à la tête du groupement de
    combat de l’OTAN en Roumanie constitué à compter du mois de mai.












    GoTech World – Bucarest accueille GoTech World, la plus grande foire
    consacrée au numérique et aux Technologies de l’Information de l’Europe
    centrale et de l’Est. Y participent plus de 80 sociétés mondialement connues,
    130 speakers, experts et entrepreneurs du domaine. Aux dires du président de la
    Commission des Technologies de l’Information de la Chambre des députés, Sabin Sărmaş,
    la Roumanie se classe quatrième en Europe du point de vue du nombre de ses
    experts en Informatique. En revanche, les Roumains sont en dernière position
    quant au niveau de compétences numériques élémentaires.


























    Météo
    – Les températures demeurent supérieures à la normale saisonnière. Le ciel sera
    variable et le brouillard fera son apparition notamment dans le centre, l’est
    et le sud-est du territoire. Des pluies éparses toucheront les régions
    occidentales. Les températures maximales iront de 13 à 22 degrés.







  • La situation des édifices historiques de Bucarest

    La situation des édifices historiques de Bucarest

    Mis à rude épreuve par la nationalisation durant l’époque communiste, rétrocédés aux anciens propriétaires après 1989, mais souvent délaissés par ceux-ci, faute de financement ou d’intérêt, les immeubles de patrimoine de la capitale roumaine, Bucarest, confèrent à la ville un air désolant, et représentent un facteur de risque potentiel pour les habitants. Faute de travaux de restauration, une bonne partie de ces immeubles se dégradent et peuvent s’écrouler à tout moment, en cas de séisme majeur. Il s’agit notamment de plusieurs édifices somptueux dont une grande partie date de la deuxième moitié du XIXème siècle et la première partie du XXème et qui n’ont jamais bénéficié de la moindre consolidation.

    Les efforts des dernières années, consentis aussi bien par l’administration locale que par les propriétaires, ont été considérés insuffisants par les experts et la société civile, affirme Ștefan Bâlici, à la tête de l’Institut national du Patrimoine. « On est toujours dans un scénario qui associe le statut de monument historique à quelque chose de négatif. On pense aux édifices de patrimoine comme à des problèmes potentiels. Tant que l’on ne dispose pas d’instruments efficaces et suffisamment connus de la société pour pouvoir remédier à cette situation, le patrimoine restera un problème. On ne pourra qu’assister à sa démolition, à son abandon ou à sa disparition. Bien sûr qu’une fois en place, le statut de monument historique – et d’ailleurs, tout le centre-ville de Bucarest est classé monument historique – implique des restrictions. Notamment, il est interdit de le faire démolir et on ne peut pas intervenir n’importe comment. On doit suivre tout une démarche administrative pour obtenir toute sorte de certificats qui impliquent de sommes importantes. Du coup, il faudrait aider les propriétaires à travers des programmes de soutien ou bien il faudrait tout simplement financer ces travaux. »

    D’autres villes telles Timisoara et Oradea ont réussi à identifier des solutions administratives et mènent depuis plusieurs années d’impressionnants travaux de restauration et de consolidation des immeubles historiques. Certes, à Bucarest les problèmes sont beaucoup plus amples, puisque son patrimoine, bien plus riche, s’étend sur un périmètre plus large. Selon le Professeur Radu Văcăreanu de l’Université technique de Constructions de Bucarest, en Roumanie, on n’a pas une image claire de la situation à laquelle on se confronte, puisqu’on ignore aussi bien le nombre exact d’immeubles en péril en cas de séisme que les coûts des travaux potentiels. Radu Văcăreanu :« Je me souviens qu’à un moment donné, on a essayé de voir à combien se monteraient les efforts de consolidation des bâtiments vulnérables de Roumanie. Et il y en avait pour 13 à 14 milliards d’euros. Si on y ajoute la même somme pour assurer l’efficacité énergétique des immeubles en question, on finira par en avoir pour 27 milliards d’euros. Or, même si le Père Noël arrive et qu’il nous offre 27 milliards d’euros, on ne pourra jamais mettre en place de tels projets vu la capacité limitée d’intervention de l’appareil administratif et des sociétés du bâtiment. En admettant que ces sociétés ont l’argent nécessaire, est-ce qu’elles auraient la force de mettre en place de tels projets ? Bien sûr que non. Voilà pourquoi on doit prioriser, mais pour cela, il faut connaître la gravité des problèmes auxquels Bucarest se confronte. On a examiné un peu le risque sismique de la capitale et il y a deux aspects à prendre en considération : d’abord, assurer la sécurité des ceux qui habitent des immeubles à risque. Et puis, un deuxième aspect dont on doit tenir compte c’est, bien évidemment, limiter les dégâts. »

    Or, vu le contexte, une question s’impose : qu’est-ce que la municipalité a fait concrètement pour remédier à cette situation ? Edmond Niculușcă, ancien représentant de l’Office pour les consolidations auprès de la Mairie de Bucarest, s’attarde aussi bien sur la situation dans le passé que sur le Programme de restauration récemment adopté par la mairie. « L’Office en charge des opérations de consolidation est une institution nouvelle. Lorsque j’ai assumé ce mandat il y a huit mois, j’ai été surpris de constater qu’aucun des 90 salariés n’était ingénieur spécialisé en structures du bâtiment et cela en dit long sur la situation. Il est vrai, aucun programme de financement n’existe en ce moment. Mais ce n’est pas l’état financier de la municipalité ni de l’Office en charge des consolidations qui provoque cette situation. La mairie se confronte à des problèmes majeurs en termes de finances, mais tel n’est pas le cas pour notre établissement. Le programme municipal de restauration visera tous les immeubles historiques, situés dans des zones de protection des monuments, et d’autres sites classés. Il prévoit des financements remboursables en 25 ans reposant sur des garanties immobilières. Conformément à plusieurs critères, les Bucarestois s’inscriront pour bénéficier de ce programme qui épaulera les propriétaires et les associations de propriétaires durant l’élaboration des projets de consolidation-restauration, mais aussi en matière d’obtention des avis et des autorisations, autant de démarches très compliquées. Le taux de cofinancement de la part de la mairie varie de 50 à 75 %. C’est le premier programme de financement visant les monuments historiques de Bucarest. »

    Côté attitude des propriétaires, elle varie en fonction de leurs profil et intérêts. Une pratique assez répandue par le passé était de délibérément laisser à l’abandon des immeubles inscrits au patrimoine architectural pour qu’ils perdent leur statut de monuments historiques, afin de pouvoir les démolir et finalement exploiter le terrain. Mais il y a aussi des propriétaires qui pour différentes raisons s’avèrent réticents à l’idée d’une consolidation. Aux dires d’Edmond Niculuşcă, dans tous ces cas, la principale responsabilité incombe aux autorités. « Certaines associations de propriétaires ne souhaitent pas faire consolider leurs immeubles. Dans ce cas, les travaux trainent, les projets expirent parce que les propriétaires ne se mettent pas d’accord. Nous, en tant qu’administration publique, nous sommes tenus de dresser un procès-verbal mentionnant le fait que les propriétaires assument le risque et que l’autorité n’a pas pu intervenir pour réduire le risque sismique dans le cas de l’immeuble en question. Certes, dans certains cas, les propriétaires refusent tout projet, mais ce discours généralisateur selon lequel les travaux de consolidation ne se font pas à cause des propriétaires est entièrement faux. Ceux qui ont refusé la consolidation l’ont fait à cause du manque de transparence des autorités. Ils n’ont pas compris quels sont les coûts, ce qu’ils doivent payer ce qu’ils ne doivent pas payer, pourquoi certains coûts sont tellement élevés et surtout combien vont durer les travaux. »

    A présent, la liste officielle des immeubles bucarestois à risque sismique classés dans la première catégorie inclut 349 immeubles, mais les associations civiques et les experts en BTP affirment qu’en réalité, leur nombre serait beaucoup plus grand à cause des retards enregistrés dans l’évaluation des immeubles, une opération sous-dimensionnée par rapport à l’étendue du patrimoine bucarestois. (Trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • 04/03/2022

    04/03/2022

    Covid — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé, ce vendredi, que l’état d’alerte antiépidémique ne serait plus prolongé après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 est sur une pente descendante accélérée, et la 5e vague touche à sa fin », a expliqué le chef de l’Etat. Le président avait eu, antérieurement, une réunion sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, à laquelle ont été présents le premier ministre Nicolae Ciucă et des membres du gouvernement. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état d’urgence, provoqué par la pandémie de Covid-19, l’état d’alerte a présupposé de nombreuses restrictions, qui ont affecté en même temps l’évolution économique et la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus de 2,7 millions de cas de Covid ont été enregistrés en Roumanie, et plus de 63 000 personnes sont décédées des suites de la maladie. La Roumanie a le deuxième taux de vaccination le plus faible des 27 Etats de l’UE, après la Bulgarie.



    Roumanie — Ukraine — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a demandé, ce vendredi, à Bruxelles, de repenser le concept de posture de l’OTAN sur son flanc oriental. Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.



    OSCE — La Roumanie a rejoint la démarche d’un groupe de 44 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’activer ce qu’ils ont appelé le Mécanisme Moscou, afin d’évaluer l’impact en matière de droits de l’homme et la situation humanitaire en Ukraine dans le contexte de l’agression russe. Selon le ministère des AE de Bucarest, ce mécanisme facilite l’envoi d’experts sur le terrain, pour collecter des données et documenter les possibles crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations du droit international, du droit humanitaire international et des engagements de l’OSCE sur le territoire ukrainien. La décision de la Roumanie de soutenir cette démarche est une continuation de ses efforts de condamner fermement l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et de soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international, fait savoir encore la diplomatie de Bucarest.



    Séisme — Les Roumains ont commémoré, vendredi, 45 ans depuis le tremblement de terre du 4 mars 1977, de magnitude 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter. Le séisme, le plus grave à avoir sévi en Roumanie, s’est soldé par 1 570 morts, la plupart à Bucarest, et a causé des dégâts matériels estimés à plus de 2 milliards de dollars à ce moment-là. Environ 230 000 logements ont été détruits ou gravement endommagés et des centaines d’établissements économiques ont fermé. Selon les historiens, le tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que la dictature communiste n’a plus réussi à surmonter jusqu’à sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde qu’en cas de séisme similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments pourraient s’écrouler actuellement à Bucarest. Chaque année, plus d’une centaine de séismes de magnitude supérieure à 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont enregistrés en Roumanie.



    Radio — Ce vendredi, 4 mars, 150 radios publiques européennes, dont Radio Roumanie, ont diffusé simultanément la chanson « Give Peace a Chance » écrite par l’ancien membre du groupe Beatles, John Lennon, pour demander que la guerre en Ukraine s’arrête. La fameuse chanson a pu être écoutée dans 25 pays, dont l’Ukraine, y compris sur les stations privées qui ont rejoint cette initiative de la radio publique allemande.



    Tennis — L’équipe d’Espagne mène celle de Roumanie 2-0 dans les qualifications de la Coupe Davis, après que le jeune joueur espagnol Carlos Alcaraz (18 ans, 19e au classement ATP) a vaincu Marius Copil (31 ans, 261e ATP) par 6-4, 6-3, vendredi, à Marbella. Lors du premier match individuel, Roberto Bautista Agut (33 ans, 15e ATP) a dépassé Gabi Adrian Boitan (22 ans, 721e ATP), par 6-3, 6-1. Samedi, la compétition débuteront par les matchs de double Nicolae Frunză/Horia Tecău – Alejandro Davidovich Fokina/Pedro Martinez, suivi par les deux derniers matchs simples, Roberto Bautista Agut contre Marius Copil et Carlos Alcaraz contre Gabi Adrian Boitan. L’équipe gagnante de la confrontation entre l’Espagne et la Roumanie se qualifiera dans l’étape finale de la Coupe Davis de 2022. Elle aura lieu dans le nouveau format, avec 16 équipes, réparties en 4 groupes. Les deux premières classées de chaque groupe participeront ensuite au tournoi final, dans une ville à désigner.



    Handball — La championne féminine de handball de la Roumanie, CSM Bucarest, accèdera directement dans les quarts de finale de la Ligue des champions, a annoncé vendredi la Fédération européenne de handball, suite à l’exclusion de l’équipe CSKA Moscou de la compétition. Dans les quarts, CSM Bucarest affrontera l’équipe danoise Team Esbjerg. Dans la compétition masculine, la Coupe européenne masculine de handball, CS Minaur Baia Mare ne jouera plus le quart de finale contre l’équipe russe HC Victor Stavropol, et elle est directement qualifiée dans les demi-finales, où elle affrontera la gagnante entre Alingsaas HK (Suède) et Talent tym Plzenskenho kraje (République tchèque). Le Comité exécutif de la Fédération européenne de handball a décidé, le 28 février dernier, de suspendre les équipes nationales et de club de Russie et du Belarus des compétitions continentales. Cette mesure produit des effets immédiatement.


  • 03.04.2021

    03.04.2021

    Vaccination – Le premier ministre roumain Florin Cîţu a informé que la Roumanie était dans le processus de sélection lancé au niveau européen pour produire des vaccins anti-Covid-19. Une compagnie roumaine sera évaluée par le groupe opératif de la Commission européenne pour l’étape de développement des vaccins anti-Covid. La Roumanie est représentée par neuf compagnies et deux instituts au sein du groupe de travail constitué par la Commission pour accroître la production de vaccins en Europe. Par ailleurs, on vient de mettre à jour la liste des pays jugés à haut risque épidémiologique. Les personnes voyageant depuis ces destinations doivent effectuer une quarantaine de deux semaines à leur arrivée sur le sol roumain. La liste comprend, parmi d’autres, la Bulgarie, l’Italie, la France, la Hongrie, la République tchèque, l’Autriche, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Turquie, la République de Moldova ou encore le Brésil et l’Afrique du Sud.

    Coronavirus – La Roumanie fait état de près de 5.500 nouvelles contaminations au Sars-Cov-2 en ce samedi 3 avril. Bucarest dépasse de peu le taux de 7 personnes infectées pour mille habitants. 154 malades sont décédées des suites de la Covi-19 et environ 1.500 se trouvent actuellement en réanimation. Côté restrictions, un couvre-feu est instauré dans tout le pays entre 22h et 5h du matin. Dans les communes où le taux d’incidence dépasse 4 pour mille habitants, cette règle change de vendredi à dimanche. Durant ces trois soirs-là, le couvre-feu est imposé de 20h à 5h du matin et les commerces doivent fermer à 18h. Ces restrictions s’étendent à toute la semaine là où le taux d’incidence dépasse 7,5 pour mille habitants.


    Gendarmerie – La Gendarmerie roumaine fête 171 ans depuis sa création. La structure militaire a été fondée en 1850 à l’initiative du seigneur Grigore Alexandru Ghica. Placée aujourd’hui sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, la Gendarmerie a pour attribution le maintien de l’ordre public, la garde et le transport de valeurs, des biens et des produits dangereux, ainsi que la protection des points sensibles d’importance nationale. Les gendarmes roumains ont participé également à des missions et des opérations extérieures, afin de maintenir la paix et la sécurité et de gérer les situations de crise.

    Pâques – Les fidèles catholiques et protestants du monde entier et de Roumanie vont célébrer Pâques demain, 4 avril. C’est la deuxième année où le Pape François présidera des célébrations en format réduit en raison de la pandémie de Covid-19. En Roumanie, la circulation des personnes est autorisée les 3 et 4 avril entre 20h et 2h du matin, pour se rendre aux lieux de culte.

    Tourisme – Les chiffres du tourisme en Roumanie montrent une baisse des fréquentations de 60% en février 2021 par rapport à février 2020, le dernier mois d’activité normale avant le début de la pandémie de Covid-19. Ce février, il y a eu 61% de touristes étrangers de moins en Roumanie et les voyages à l’étranger à but touristiques des Roumains ont baissé de 59%. Les structures hôtelières ont enregistré une baisse des enregistrements de 31% en février 2021 rapporté à l’année précédente et une baisse du nombre de nuitées de 33%. Quant au pourcentage entre les touristes roumains et étrangers dans les hébergements de Roumanie, les étrangers ont compté pour seulement 4% des enregistrements dans les hôtels en février 2021.

    Séisme – Un tremblement de terre de magnitude 3,4 s’est produit aujourd’hui en Roumanie, dans la zone séismique de Vrancea, dans l’est du pays. L’Institut national de recherche-développement pour la physique et la terre informe que le foyer du séisme était situé à 107 kilomètres de profondeur. Depuis le début de l’année, 82 séismes se sont produits dans le pays, de magnitudes allant de 2 à 4,2 sur l’échelle de Richter, la plupart dans cette même région. Le plus fort tremblement de terre de l’année dernière a eu lieu toujours dans la région de Vrancea. D’une magnitude de 5,2 et situé à une profondeur de 121 km, il a été ressenti dans la capitale Bucarest.

    Musique – Triste nouvelle pour les fans de musique traditionnelle roumaine : la chanteuse Gabi Luncă est décédée hier, à l’âge de 83 ans, des suites d’une infection au coronavirus. Elle avait commencé sa carrière en 1951, aux côtés de son père, et en 1955 elle faisait ses premiers enregistrements à la Radiodiffusion roumaine. Elle a sorti son premier album avec la maison de disques Electrecord à seulement 19 ans. Elle a fait de nombreuses tournées, dont les plus mémorables restent ceux de Berlin en ’82, New York en ’83, Paris et Madrid en ’92. La chanteuse s’était retirée de la vie artistique en 1993. La nouvelle de sa mort vient seulement un jour après qu’un autre lăutar célèbre, Nelu Ploieşteanu, est décédé des suites de la Covid-19.

    Météo – On annonce trois jours de pluies et de températures plus basses en Roumanie. Les Carpates méridionales et orientales sont placées sous vigilance jaune tempêtes de neige, à partir de ce soir et jusqu’à lundi matin. Les températures maximales iront, dans la journée, de 5° à 14°. Il faisait 12° à midi à Bucarest.

  • 04.03.2021

    04.03.2021

    Coronavirus – Le Groupe de Communication Stratégique fait état en ce jeudi 4 mars de plus de 4.200 nouveau cas de contamination au nouveau coronavirus sur plus de 35.000 tests effectués au niveau national. 98 personnes sont décédées des suites de l’infection ces dernières 24 heures et 1.070 malades sont actuellement en réanimation. De plus en plus de départements se retrouvent dans le scénario rouge, cet-à-dire avec un taux d’incidence supérieur à trois cas pour mille habitants durant 14 jours. Trois communes du département de Timiş, dans l’ouest du pays, ont été confinées pour deux semaines.


    Tremblement de terres – Triste anniversaire en Roumanie aujourd’hui
    – 44 ans depuis le plus fort tremblement de terre enregistré dans le pays. De
    magnitude de 7,2 sur l’échelle de Richter, le séisme du 4 mars 1977 a fait
    1.570 victimes, notamment à Bucarest, et a provoqué d’importants dégâts
    matériels, évalués à l’époque à deux milliards de dollars. 230.000 logements
    avaient été détruits ou largement endommagés et des centaines d’espaces commerciaux
    avaient été mis hors service. Le séisme a également entraîné une crise
    économique et sociale qui, d’après les historiens, n’a pas été surmontée par la
    dictature communiste avant sa chute, en 1989. Or, la capitale de la Roumanie semble se
    trouver aujourd’hui dans une situation inquiétante. Les spécialistes estiment qu’une secousse
    similaire à celle de 1977 ferait s’effondrer des centaines de bâtiments à
    Bucarest. En plus, une étude réalisée par l’Institut roumain
    pour l’évaluation et la stratégie montre que moins de 20% des logements de
    Roumanie étaient couverts par une assurance habitation en 2020. Dans le même
    temps, 54% des Roumains se disent inquiets des risques d’un tremblement de
    terre et environ deux tiers d’entre eux, 67% plus précisément, déclarent qu’ils
    connaissent le comportement à adopter en situation de catastrophe. Chaque année, plus d’une
    centaine de séismes d’une magnitude supérieure à 3 sur l’échelle de Richter sont
    enregistrés en Roumanie.






    Police – Le ministre roumain de l’Intérieur Lucian Bode a annoncé hier soir le
    limogeage des directions de l’Inspection départementale de la Police de Bacău
    et de la Police d’Oneşti. Cela fait suite à un double crime commis il y a quelques jours à Oneşti, dans le
    département de Bacău, au nord-est du pays, qui a choqué l’opinion publique et qui
    suscite encore de nombreux commentaires. Lucian Bode a également disposé la
    saisie du Parquet pour négligence au travail quant à l’intervention des
    forces de l’ordre pour, parmi d’autres, avoir minimisé l’importance de l’événement,
    ne pas avoir fait usage de toutes les informations à leur disposition et avoir
    failli à informer la hiérarchie de manière complète et correcte. Lundi, deux
    artisans qui rénovaient un appartement d’Oneşti ont été tués par l’ancien
    propriétaire du logement. L’homme âgé de 68 ans, mécontent de son évacuation,
    avait pris en hottage les deux travailleurs. La police, après des négociations infructueuses
    avec l’agresseur, a ouvert le feu pour entrer dans le logement et a tiré dans
    les jambes de l’homme, qui est actuellement hospitalisé. Cela arrive alors que
    huit agents de police de Bucarest, accusés d’avoir torturé deux jeunes, ont vient
    d’être retenus par les procureurs. En septembre dernier, deux jeunes ont porté
    plainte pour agression. Ils auraient fait remarquer aux forces de l’ordre qu’ils
    ne portaient pas de masque de protection et qu’ils donnaient des amendes sans
    fondement, suite à quoi ils auraient été battus.




    Tennis – La paire roumano-lettone Monica Niculescu/Jelena
    Ostapenko s’est qualifiée dans les demi-finales de l’épreuve de double du
    Tournoi de tennis de Doha, au Qatar, où elle affrontera les Tchèques Barbora
    Krejcikova/Katerina Siniakova, principales favorites de la compétition. Dans
    les quarts de finale, Niculescu et Ostapenko ont vaincu 6-3, 6-4 Laura
    Siegemund d’Allemagne et Elena Vesnina de Russie.






    Météo – Les températures continuent à grimper en Roumanie, pour dépaser les
    normales de saison dans la plupart du pays. Le ciel est variable sur la moitié
    nord du territoire et plutôt dégagé ailleurs. Le vent est faible a modéré, avec
    des intensifications passagères en montagne et dans le sud-est du pays. Les
    températures maximales vont de 10 à 19 degrés, avec 12 degrés à midià Bucarest.

  • 03.01.2021 (mise à jour)

    03.01.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Les autorités de Bucarest ont annoncé dimanche 3.034 nouveaux cas de contamination par le nouveau coronavirus, sur plus de 9.800 tests de dépistage effectués au cours des dernières 24 heures. La plupart des nouveaux cas, 589 plus précisément, ont été enregistrés à Bucarest. La capitale est suivie par les comtés de Cluj (nord-ouest), avec 164 cas, et de Timiş (ouest), avec 162. Dans le même intervalle de référence, 60 personnes sont décédées, le bilan des décès associés au Covid-19 avoisinant les 16 mille. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé plus de 640. 000 cas d’infection. Environ 575.000 malades ont guéri. 1.119 personnes sont hospitalisées en soins intensifs. Le nouveau variant du coronavirus détecté en novembre au Royaume-Uni na pas encore été dépisté sur le territoire roumain, a précisé le ministère de la Santé de Bucarest. Les spécialistes espèrent que les vaccins anti-Covid développés jusquà présent seront efficaces contre la nouvelle souche du virus. Lundi, la vaccination contre le Covid-19 démarrera en Roumanie dans plus de 90% des 370 centres destinés à l’immunisation du personnel médical, de sorte quenviron 20.000 personnes seront vaccinées quotidiennement. La déclaration a été faite par le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, le colonel dr. Valeriu Gheorghiţă. Il a ajouté que quelque 13.200 personnes avaient été vaccinées depuis le 27 décembre, date de début de la vaccination du personnel médical, des effets secondaires mineurs ayant été constatés dans seulement 27 cas.



    Aides humanitaires – Les containers habitables et les tentes envoyés par la Roumanie en Croatie ont déjà été assemblés et remis aux autorités locales, afin quils puissent être distribués dans les localités sévèrement touchées par le séisme du 29 décembre, dune magnitude de 6,2 sur léchelle de Richter. Selon le Département pour les situations durgence de Bucarest, lun des containers a été confié à une famille dont la maison sest effondrée suite au tremblement de terre. L’aide humanitaire accordée par la Roumanie se chiffre à quelque 640 000 lei (léquivalent de plus de 120.000 euros). Elle consiste en containers habitables, tentes, lits, matelas et sacs de couchage. Selon les données officielles, le séisme qui a secoué la Croatie a détruit environ 3. 500 habitations.



    Travailleurs étrangers — Le contingent de travailleurs étrangers recrutés sur le marché de l’emploi de Roumanie sera de 25.000 personnes en 2021, soit 5.000 de moins qu’en 2020. Le gouvernement de Bucarest a pris cette décision, en prenant en compte les données les plus récentes fournies par l’Inspection générale de l’immigration et qui indiquent une diminution du nombre d’avis d’embauche ou de détachement, délivrés pour les ressortissants étrangers au cours de 10 premiers mois de 2020. A cela s’ajoute la suppression de l’obligation, pour les employeurs, d’obtenir un avis d’embauche pour les ressortissants d’Ukraine, de République de Moldova et de Serbie, titulaires d’un contrat de travail à plein temps, de 9 mois maximum.



    Visite – Maia Sandu, la présidente pro-européenne de la République de Moldova, effectuera, le 12 janvier, une visite officielle en Ukraine. Les relations entre les deux Etats ont été froides entre 2016 et 2020, période pendant laquelle la République de Moldova a été dirigée par le président socialiste pro-russe Igor Dodon. La première visite au sommet accueillie par Mme Sandu, après son installation à la tête du pays, a été celle de son homologue roumain, Klaus Iohannis, le 29 décembre. A cette occasion, les deux présidents ont adopté une déclaration commune visant à renforcer le partenariat stratégique bilatéral.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera particulièrement chaud pour cette période de lannée, mais le temps sera instable. Les pluies couvriront l’ensemble du territoire de la Roumanie. Les températures maximales, en hausse, seront comprises entre 6°et 16°, les valeurs les plus élevées étant attendues dans le sud du pays.

  • 31.10.2020 (mise à jour)

    31.10.2020 (mise à jour)

    COVID – 5753 nouveaux cas de contamination au coronavirus sur 36 milles 181 tests effectués ont été enregistrés samedi en Roumanie, selon les données fournies par le Groupe de communication stratégique. Sur ce total, la plupart des cas, soit 594, sont rapportés sur Bucarest. Le bilan total des cas positifs depuis le début de la pandémie se monte à 241 milles 339. Un nouveau record de malades placés en soins intensifs, soit 923, a été annoncé samedi, tandis que le nombre total de décès affiché par la Roumanie approche les 7 milles. L’indice de contamination a dépassé les 4 cas pour mille habitants dans les départements de Cluj, Alba, Salaj et Timis. Le ministre de la Santé, Nelu Tataru, considère que si la population respecte les mesures sanitaires et les restrictions mises en place par les autorités, le pays entrera en phase de plateau d’ici fin novembre.

    Simona Halep – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro deux mondial, a annoncé sur Twitter avoir été dépisté positive au Covid-19. La sportive affirme avoir des symptômes légers et elle s’est auto confinée à domicile en attendant qu’elle guérisse. Cette année, Simona Halep a remporté les finales des concours de simples dames des tournois de Dubai, Prague et Rome.

    Séisme – En Turquie, les équipes de sauveteurs continuent leurs fouilles à Izmir, après la secousse sismique de 6,7 magnitude sur l’échelle de Richter qui a fait des dizaines de morts et plus de 800 blessés. Plus de cent personnes ont été retrouvées vivantes sous les décombres et une vingtaine d’immeubles se sont effondrés. Le séisme a secoué aussi la Grèce continentale et plusieurs îles de l’Egée, notamment celle de Samos où deux adolescents ont été tués par un mur qui s’est écroulé sur eux. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a transmis un message de solidarité à la Turquie et à la Grèce.

    Météo – Le temps s’améliorera dans les 24 prochaines heures et les températures approcheront la normale saisonnière partout en Roumanie. Les températures maximales iront de 8 à 17 degrés. Le ciel restera couvert et des pluies éparses tomberont sur l’est de la Roumanie.

  • 31.10.2020

    31.10.2020

    Covid- Vendredi, la Roumanie a enregistré un nouveau record quotidien de cas de Covid- 19, en dépassant le barre de 6500 cas. En moins de 24 heures, le nombre de décès est monté à 103, tandis que celui des personnes en soins intensifs était de 917. La Roumanie a dépassé le pic de 6800 décès provoqués par la Covid-19. Avec 900 nouveaux cas de contamination rapportés vendredi, Bucarest est la ville avec le plus grand nombre de cas en 24 heures. L’indice d’infection a dépassé les trois cas pour mille habitants dans les départements d’Alba, Arad, Bihor, Cluj, Harghita, Mureş, Sălaj, Sibiu şi Timiş. Aux dires du ministre roumain de la Santé, Nelu tataru, si la population respecte les restrictions sanitaires, le pays entrera en phase de plateau d’ici 28 jours.

    Notation – L’agence de notation financière Fitch Ratings a confirmé vendredi la note souveraine de la Roumanie à BBB minus, tout en maintenant une perspective négative. Il s’agit là de la dernière note dans la catégorie « investment grade » recommandé pour les investissements, précise Agerpres. Selon Fitch Ratings, cette note est donnée par le niveau modéré de la dette gouvernementale et par un PIB par tête d’habitant et des indicateurs concernant la gouvernance et le développement humain supérieurs à ceux propres à d’autres pays ayant bénéficié d’une notation de la catégorie BBB. En revanche, la Roumanie se confronte à un déficit budgétaire et de compte courant d’un taux supérieur à celui d’ailleurs. Les experts financiers prévoient que le déficit gouvernemental de la Roumanie enregistre un maximum historique de 9,5% du PIB d’ici la fin de l’année, dans le contexte d’une majoration des dépenses due à la pandémie, d’une hausse des pensions de retraite et d’une accélération des dépenses de capital, parallèlement à la diminution des revenus. L’agence de notation prévoit que le déficit gouvernemental baisse à 6,8% en 2021 et à 4,5% en 2022.

    Séisme – En Turquie, les équipes de sauveteurs de la ville d’Izmir continuent leurs fouilles à la recherche des survivants, suite au terrible séisme qui a frappé la région. Le bilan des victimes dépasse déjà les 27 morts et 800 blessés. La situation s’avère difficile sur l’île de Samos aussi où la secousse de 6,7 magnitude sur l’échelle ouverte de Richter a fait jusqu’à présent deux morts et au moins sept blessés et de nombreux dégâts. Le tremblement de terre a été ressenti jusqu’à Athènes. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a transmis vendredi un message de solidarité à la Turquie et à la Grèce. Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a annoncé que pour l’instant, aucun Roumain ne se trouvait parmi les victimes.

    Chemins de fer – A partir de ce samedi, 31 octobre, le secteur ferroviaire européen bénéficiera de nouvelles procédures harmonisées pour la réduction des coûts et l’allègement administratif afin de renforcer l’efficacité et la compétitivité des chemins de fer. Les nouvelles normes produiront un plus d’innovation dans ce secteur, en facilitant la fonctionnalité des sociétés de chemins de fer et en encourageant la vente des nouvelles technologies dans plusieurs pays européens, peut-on lire dans un communiqué de la Représentation roumaine auprès de la CE. Toutes ces normes viennent compléter le quatrième paquet ferroviaire censé accroître l’efficacité et la compétitivité des chemins de fer d’Europe. Par ailleurs, le paquet prévoit que l’Agence européenne des chemins de fer joue un rôle encore plus important, en devenant responsable de délivrer les autorisations de mise sur le marché de véhicules ferroviaires et les certificats de sécurité et d’approuver les projets terrestres en rapport avec le système européen de management du trafic ferroviaire à travers l’Europe.

    Biodiversité – La CE appelle la Roumanie à transposer intégralement dans la législation nationale la Directive européenne sur la conservation des habitats naturels et des espèces sauvages de faune et de flore contribuant à la protection de la biodiversité en Europe. Selon un communiqué de Bruxelles, Bucarest dispose de deux mois pour remédier à la situation, sinon la Commission réagira. La loi roumaine ne prévoit pas de prévisions claires au sujet des habitats naturels. Au terme du Pacte vert européen et de la Stratégie portant sur la biodiversité, il est essentiel que l’UE lutte contre la perte de la biodiversité à travers des scénarios censés refaire les écosystèmes, peut-on lire sur le site de la CE.

    SoNoRo- Le Festival international de Musique de chambre SoNoRo marquera son 15ème anniversaire par une série de concerts transmis en ligne. Du coup, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 9 décembre, l’orchestre donnera plusieurs concerts dans des salles de Bucarest, Brasov, Busteni et Sibiu, sans public, qui seront transmis live sur la plateforme estival.sonoro.ro ou sur les pages facebook de l’Institut culturel roumain ou de Radio Roumanie Musique.

    Météo – En Roumanie, temps instable et en cours de refroidissement. Une vigilance au mauvais temps concerne d’ici dimanche matin le nord, le centre, l’est et le sud-est du territoire. Une alerte à la neige est en vigueur jusqu’à ce soir dans les régions de montagne du nord, centre et sud de la Roumanie. Les températures maximales vont de 7 à 17 degrés. 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • 30.10.2020

    30.10.2020

    COVID — Le ministre roumain de la Santé, Nelu Tataru, avertit la population de s’attendre à trois ou quatre semaines très difficiles pendant lesquelles les autorités tenteront d’endiguer la recrudescence de nouveaux cas de Covid-19, afin d’entrer dans une phase de plateau. Le responsable roumain a précisé qu’à l’heure où l’on parle, les unités de soins intensifs de Roumanie recensent 1200 places avec la possibilité d’accroître le nombre des lits jusqu’à 1500, et aussi que les Roumains positifs bénéficient du même traitement que les malades d’ailleurs. Vendredi, la Roumanie a confirmé presque 6540 nouveaux cas de contamination, soit un millier de plus que la veille. En moins de 24 heures, le nombre de décès est monté à 103, tandis que sur les 11.000 personnes contaminées et hospitalisées, 917 sont en soins intensifs. La Roumanie a dépassé le pic de 6867 décès provoqués par la Covid-19. La situation se complique à Bucarest où le nombre de cas déclarés positifs en un seul jour a dépassé en première les mille cas. Le premier ministre, Ludovic Orban, a souligné qu’à l’heure actuelle, les autorités essaient d’identifier les causes qui favorisent la propagation du virus. Pour l’instant, le gouvernement n’envisage pas d’imposer de nouvelles mesures supplémentaires, a encore précisé le premier ministre de Bucarest.



    Plateforme européenne – Afin de soulager les services hospitaliers surchargés, l’Union européenne va financer les transferts des patients d’un pays à l’autre. Une enveloppe de 220 millions d’euros va être débloquée à cette fin, a fait savoir Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lors d’une visioconférence à laquelle ont participé tous les leaders européens. Par ailleurs, une plateforme sera mise en place afin de permettre aux experts d’offrir des conseils aux gouvernements nationaux, de faire part des meilleures pratiques et d’harmoniser les recommandations scientifiques afin d’éviter la propagation de messages contradictoires. Le président roumain, Klaus Iohannis, a lancé un appel à la coordination des efforts face à la crise sanitaire. Le numéro 1 de Roumanie a également réclamé un financement supplémentaire afin de pouvoir diversifier les sources de provenance des futurs vaccins.




    Solidarité — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a transmis, vendredi, un message de solidarité à la Turquie et à la Grèce suite au puissant séisme qui s’est produit en mer Egée. Le chef de la diplomatie de Bucarest a transmis des condoléances pour les pertes de vies humaines et des regrets pour les dégâts matériels. Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé que jusqu’à maintenant, les autorités turques et grecques n’ont pas notifié aux missions diplomatiques ou consulaires de la Roumanie des deux Etats au sujet de l’existence de citoyens roumains touchés par le séisme de vendredi. Un puissant séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle ouverte de Richter a secoué vendredi l’ouest de la Turquie, causant des victimes et des dégâts importants. Il s’est produit en mer Egée, au sud-ouest d’Izmir et à proximité de l’île grecque de Samos, et a été ressenti d’Istanbul jusqu’à Athènes. La Turquie est située sur une des zones sismiques les plus actives du monde.



    Enquête — En Roumanie, le Parquet anticorruption a mis sous accusation l’ancien ministre social-démocrate de la Santé, Nicolae Bănicioiu, pour trafic d’influence et corruption passive continue. Aux dires des procureurs de la DNA qui avaient obtenu antérieurement un avis favorable de la Chambre des Députés, Banicioiu aurait touché à l’époque où il était ministre de la Jeunesse et du Sport presqu’un million d’euros de pots-de-vin de la part des deux hommes d’affaires, afin de nommer ou de maintenir aux fonctions de manager des personnes avec lesquelles les hommes d’affaires avaient des contrats en cours. Ancien ministre de la Jeunesse et de la Santé, Nicolae Bănicioiu est à son quatrième mandat de député.



    Avions — Deux nouveaux chasseurs de type F-16 Fighting Falcon du lot de cinq dont les Forces aériennes roumaines seront équipées sont arrivés vendredi du Portugal, à la base aérienne de Borcea (sud), a annoncé le ministère de la Défense de Bucarest. Selon un communiqué du ministère de la Défense, le dernier avion du lot de cinq sera livré au premier trimestre de 2021. Les deux premiers sont arrivés en Roumanie au mois d’août. Les Forces aériennes roumaines disposent encore de 12 aéronefs F-16 Fighting Falcon, qui exécutent des missions de police aérienne sous commandement de l’OTAN.



    Incendies — L’Espagne, le Portugal et la Pologne ont enregistré le nombre le plus élevé d’incendies de forêt des Etats de l’UE en 2019, mais avec 73.444 hectares de superficies affectées, c’est la Roumanie qui a connu les plus gros dégâts dans les zones protégées. Ces données ont été fournies par le Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS). Les données EFFIS ont été reprises au rapport annuel sur les incendies de forêt d’Europe, du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, élaboré par le Centre commun de recherches de la Commission européenne. Selon l’exécutif communautaire, en 2019, année qui a apporté les effets des incendies de forêt les plus désastreux de l’histoire récente au niveau mondial, plus de 400 000 ha de terrains naturels européens ont brûlé. En plus, un nombre record d’aires naturelles protégées ont été affectées par des incendies de forêt.



    Chômage — En Roumanie, le taux du chômage a été en septembre de 5,2%, en légère baisse par rapport au mois d’août quand il était de 5,3%, a fait savoir vendredi l’Institut national de la statistique. Dans le contexte d’une reprise progressive des activités et d’un relâchement échelonné des restrictions imposées à la population, le nombre des chômeurs estimé en septembre dernier a été de 471 mille, soit 8 mille de moins qu’en août dernier, mais supérieur de 103 mille à août 2019, informe l’INS.

  • 24.08.2020 (mise à jour)

    24.08.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – 825 nouveaux cas de contamination par le SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie, informé le Groupe de communication stratégique, ce qui porte leur nombre total à 79 330. 37 autres personnes infectées par le nouveau coronavirus sont décédées, l’une étant enregistrée dans la catégorie d’âge 10-19 ans, et le nombre total de décès en Roumanie a atteint 3309. 7.410 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées dans des établissements de santé spécialisés. 494 patients sont en soins intensifs. Les autorités affirment que l’augmentation du nombre de nouvelles infections a été stoppée et que la situation se stabilise. Cependant, le nombre de cas actifs augmente constamment et la transmission communautaire reste importante. Parmi les ressortissants roumains de létranger, 5.920 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne, et 124 sont décédés.



    Baccalauréat – La seconde session l’examen du baccalauréat de cette année a commencé lundi en Roumanie avec l’épreuve écrite de langue et littérature roumaines. Plus de 42.700 jeunes sy sont inscrits, dont près de 18.000 issus des promotions précédentes. Les premiers résultats du Bac seront rendus publics le 2 septembre, les résultats finaux devant être connus le 5 septembre, après la solution des contestations.



    Dette – La Roumanie a encore à récupérer 650 millions de dollars américains pour des biens et des services exportés avant 1990, a affirmé lancien ministre des affaires étrangères, Cristian Diaconescu, interviewé par Radio Roumanie. Selon lui, avec environ 400 millions de dollars à payer, lIrak est en tête de la liste des pays qui doivent de largent à la Roumanie. Il est suivi par le Soudan, le Mozambique, la Libye, la Guinée, la République Centrafricaine, le Nigéria, la Somalie, la Tanzanie, la République démocratique du Congo et la Corée du Nord. A cela sajoute plus dun million et demi de roubles transférables dus par Cuba. Cristian Diaconescu a souligné quil sagissait dun problème dEtat, impliquant des partenaires très difficiles, car ils sont nombreux à ne plus reconnaître ces dettes ou qui demandent y compris des compensations politiques afin de rembourser largent.



    Séisme –Un tremblement de terre de magnitude 3,2 sur léchelle ouverte de Richter s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dans le comté de Buzau, dans le sud-est de la Roumanie, à une profondeur de 64 km, a fait savoir l’Institut national de recherche et de développement pour la physique de la Terre. Depuis le début de ce mois, 22 petits séismes se sont produits en Roumanie, leur magnitude ayant été comprise entre 2 et 3,9. Cette année, la secousse la plus importante, également ressentie à Bucarest, est survenue le 31 janvier. Elle avait une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter. Le pire tremblement de terre à avoir frappé le pays, d’une magnitude de 7,2, a eu lieu le 4 mars 1977. Elle sest soldée par 1570 morts, principalement à Bucarest, et par des dégâts matériels estimés à l’époque à plus de deux milliards de dollars. Environ 230. 000 bâtiments ont été alors détruits ou gravement endommagés et des centaines d’entreprises ont été fermées. Ce tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que, selon les historiens, la dictature communiste de l’époque n’a pu surmonter avant sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde contre le fait qu’en cas de tremblement de terre similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments de Bucarest risquent de seffondrer.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera instable dans
    le sud-ouest, le centre, le nord et le nord-est de la Roumanie, ainsi que dans
    les zones de montagne. On attend, par endroits, de fortes pluies, accompagnées de
    phénomènes électriques, des intensifications de vent et même des chutes de grêle.
    Dans le reste du pays, il fera chaud et il pleuvra, localement. Les
    températures maximales seront comprises entre 21° et 34°.