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  • La situation de la presse roumaine au delà des frontières nationales

    La situation de la presse roumaine au delà des frontières nationales

    « Dans les pays non membres de l’UE où vivent d’importantes communautés roumaines, les pouvoirs publics n’ont pas encore mis en place de mécanismes de soutien de la presse écrite en langue minoritaire qui soient fondés sur des critères stricts et objectifs applicables à tous les médias. Le processus de financement des médias continue à tolérer des mécanismes discriminatoires qui encouragent seulement ces publications partisanes d’une politique éditoriale pro-gouvernementale ».



    Ce sont là quelques idées stipulées dans un rapport sur la situation de la presse de la diaspora roumaine — un document élaboré par le Forum International des Journalistes Roumains qui met en évidence la situation précaire de la presse d’expression roumaine dans les pays voisins de la Roumanie. Le document vient d’être présenté à Bruxelles à l’occasion d’un débat sur «La Conservation de la culture roumaine en dehors des frontières nationales», organisé par l’eurodéputée Norica Nicolai. Celle-ci s’est dit prête à conditionner l’ouverture par la Serbie du chapitre Culture dans ses négociations d’adhésion à l’UE par une amélioration réelle de la situation de la minorité roumaine vivant dans ce pays. « A parler de l’adhésion serbe, je voudrais dire que j’ai un gros souci, car à mon avis, il faudrait en profiter pour faire davantage pour la communauté roumaine de la région. A force d’appuyer inconditionnellement Belgrade à ouvrir des chapitres de négociations, la communauté roumaine de la région subira le même traitement discriminatoire de la part de l’Etat serbe. A l’heure où l’on parle, la Serbie s’apprête à ouvrir le 23e chapitre de négociations, à savoir la Culture, et donc je voudrais mettre la pression sur mes collègues pour conditionner l’ouverture des négociations par un engagement réel de la part de Belgrade de mettre en place les obligations assumées ».



    La prise de position survient dans le contexte où Belgrade a violé son engagement d’introduire à partir du 1er septembre l’étude de la langue roumaine dans les écoles de la Vallée du Timoc. La décision survient à un sondage manipulateur qui a semé la confusion quant au souhait des élèves roumains d’apprendre en leur langue maternelle, lance Norica Nicolai: « La réponse fournie par les autorités serbes fut partielle et un peu gênante. Dans un sondage manipulateur, les responsables de Belgrade ont introduit une soi-disant langue valaque” et ont distribué le document au sein des communautés sans population roumaine majoritaire. Du coup, elles ont bloqué l’accès des enfants roumains de la Vallée du Timoc à l’étude du roumain. Ce n’est pas juste du tout, c’est un acte manipulateur et malhonnête de la part du gouvernement serbe ».



    Tandis que la communauté roumaine de Voïvodine bénéficie de médias en roumain, celle de la Vallée du Timoc, dans le nord-est de la Serbie, se voit priver de toute publication écrite, tandis que les émissions télévisées en roumain se font très rares. Révoltés, les Roumains de cette région appellent les autorités serbes à leur accorder le même statut dont bénéficient les autres minorités nationales de la Voïvodine. Même situation dans la région séparatiste russophone de Transnistrie, complètement dépourvue de médias roumains et où la communication écrite se fait en caractères cyrilliques. Polina Cupcea du Journal National de Chisinau affirme: «En Transnistrie, la presse roumaine n’existe pas. Il arrive bien souvent que les journalistes roumains se voient interdire l’accès au poste frontière de Bender-Tiraspol. Les journalistes de presse écrite doivent souvent cacher leur équipement technique, tandis que leurs confrères de la télévision ont davantage de problèmes puisque leur équipement est beaucoup plus grand et donc ils doivent le transporter en barque. Cela leur met souvent du plomb dans l’aile et du coup, ils ne sont plus désireux de faire des reportages en Transnistrie ».



    Les émissions en roumain représentent un gros problème pour les Roumains de la région de Cernauti et d’Ukraine en général. Quelques minutes d’émission par jour, à des heures auxquelles les gens sont au travail, ainsi que la réception uniquement des postes roumains de télévision bénéficiant d’investissements importants — autant d’éléments qui font que la communauté roumaine de la région soit coupée des réalités du pays d’origine.



    Pour ce qui est de la situation en Hongrie, des missions internationales regroupant plusieurs institutions de médias dont celles appartenant aux minorités nationales ont à maintes reprises attiré l’attention sur la nouvelle loi de la presse qui porte gravement atteinte à la liberté de la presse. En Bulgarie, affirment encore les auteurs du rapport, les émissions radiophoniques ou télévisées destinées aux communautés roumaines font défaut. En soulignant l’importance de l’emploi de la langue nationale par les citoyens dans l’administration, l’enseignement ou l’information à travers les médias, Norica Nicolai a plaidé pour un soutien réel de la part des autorités roumaines, par la création d’une stratégie à moyen et à long terme visant la promotion de la culture et de l’identité roumaines…(Trad. : Ioana Stancescu, Alexandra Pop)



  • 26.08.2013

    26.08.2013

    Egypte – Le ministère roumain des affaires étrangères recommande à ses ressortissants d’éviter les déplacements en Egypte avant le rétablissement de la sécurité dans ce pays. Plusieurs régions d’Egypte sont toujours en état d’urgence, où le couvre-feu est également instauré. La situation demeure tendue dix jours après l’intervention de l’armée contre les manifestants islamistes qui réclamaient la réinstallation du président déchu Mohamed Morsi. Plus d’un millier de personnes ont péri dans les affrontements de ces derniers jours



    Transports – En Roumanie, la juriste Ramona Manescu, 41 ans, députée européenne depuis 2007, est la nouvelle ministre des Transports. Elle est membre du PNL depuis 1990. Les fonctions de ministre des Transports sont vacantes depuis juillet dernier, lorsque le libéral Relu Fenechiu a démissionné après avoir été condamné à une peine de prison ferme pour abus de fonctions. L’intérim a été assuré par le premier ministre social démocrate Victor Ponta.



    Visite – Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, entame une visite de deux jours en République de Moldova, où il s’entretiendra avec son homologue moldave, Iurie Leanca. Il doit participer à l’inauguration des travaux du gazoduc Iasi — Ungheni et au Forum de l’Eurorégion Siret-Prut-Dniestr, événement auquel sera présent aussi le commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger. Les ministres qui accompagnent Victor Ponta dans cette visite aborderont avec leurs homologues de Chisinau des sujets relevant des domaines de l’énergie, de l’éducation ou de la santé. Parmi eux, l’interconnexion des réseaux énergétiques des deux pays, les bourses d’études accordées par la Roumanie aux jeunes moldaves, la mise en place des services mobiles d’urgence en République de Moldova sur le modèle du SMURD roumain.



    Négociations – Le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, fera, mardi, une visite officielle à Kiev, accompagné par une délégation gouvernementale. Le but de la visite, c’est la reprise des négociations avec la partie ukrainienne afin de récupérer les dépenses faites par la Roumanie lors de sa participation à la construction du Combinat minier d’amélioration des minerais acides de Krivoï Rog. Le montant est estimé à 1 milliard de dollars. La construction de l’usine de Krivoï Rog a commencé en 1983, du temps de l’Union soviétique, avec l’ancienne RDA, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie et la Roumanie. En 1990, les travaux, réalisés à 70%, ont été arrêtés, et l’investissement est en conservation depuis 1998, dans l’attente de trouver une solution.



    Baccalauréat – En Roumanie, plus de 55 mille candidats à la deuxième session du baccalauréat ont passé ce lundi la première épreuve écrite de cet examen, celle de langue et de littérature roumaines. La session d’été du bac a été émaillée par un grave incident, à savoir la fraude découverte dans un lycée de Bucarest, dont la proviseure a d’ailleurs été arrêtée. Selon les données fournies par le Ministère de l’Education, le taux de réussite à la session juin-juillet du bac a été de 55%.



    Poésie – L’écrivain roumain Mircea Cartarescu est le gagnant du Grand prix de poésie au Festival littéraire international qui a ouvert ses portes lundi en Serbie, à Novi Sad. Selon les déclarations du directeur du festival, la distinction n’est pas attribuée seulement à un écrivain d’exception, mais aussi à une culture vitale, qui s’est réaffirmée en dépit de toutes les difficultés. La Roumanie est représentée au festival de Novi Sad par six poètes et une anthologie de poésie contemporaine.



    Cinéma – La Roumanie participe jusqu’au 31 août au Festival du Film de Douarnenez en France avec une série de productions cinématographiques déjà primées lors de grandes compétitions. Parmi ces films, “La position de l’enfant”, du réalisateur Calin Peter Netzer, qui a remporté L’Ours d’or à la Berlinale de cette année. Ce même film est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2014, dans la catégorie meilleur film en langue étrangère”. Un autre film roumain participant au festival de Douarnenez est “Au delà des collines”, de Cristian Mungiu, prix du meilleur scénario et de la meilleure interprétation féminine au festival de Cannes en 2012.

  • 01.02.2013

    01.02.2013


    Code fiscal – Le nouveau Code fiscal de la Roumanie est entré en vigueur ce 1er février. Le document comporte toute une série de changements d’impôts et d’accises, y compris le système d’imposition dans l’agriculture et la TVA. A partir d’aujourd’hui, le salaire minimum passe de 700 lei (soit 159 euros) à 750 lei (170 euros environ) ; ceci entraîne la majoration du point d’amende, calculé suivant cet indicateur. Le gouvernement table sur près de 3 milliards de lei de recettes supplémentaires au budget de l’Etat.



    Conférence – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, présente, à une conférence sur des problèmes de sécurité qui a lieu vendredi et samedi à Munich, la vision de la Roumanie concernant les perspectives d’assurance de la sécurité et de la stabilité au niveau régional, européen et euro-atlantique. Jeudi, lors du Conseil Affaires étrangères de Bruxelles, Corlăţean a annoncé que la Roumanie examinait la possibilité de participer à la future mission de l’UE au Mali. En marge du Conseil, le ministre roumain a discuté avec son homologue britannique, William Hague, et a salué la décision du gouvernement britannique de respecter les engagements du traité de l’UE portant sur la levée des restrictions qui frappent les Roumains sur le marché de l’emploi, à partir du 1er janvier 2014.



    Intégration – Le président serbe, Tomislav Nikolic, et le Haut commissaire de l’OSCE, Knut Vollebaek, sont tombés d’accord jeudi sur le fait que les problèmes liés aux minorités, y compris la minorité roumaine, ne constituent pas un obstacle dans la voie de la Serbie vers l’Union européenne. Le président serbe a reconnu l’existence de certains problèmes spécifiques à chaque minorité de Serbie. Se référant aux difficultés linguistiques des Roumains de la Vallée du Timoc, Nikolic a précisé que l’Etat les aidera. A son tour, le Commissaire européen a estimé que les relations entre les Eglises roumaine et serbe devaient être améliorées.



    Automobiles – Le marché automobile de Roumanie s’est chiffré, l’année dernière, à 87.000 unités, en baisse de 20,9% par rapport à 2011. Pour les véhicules neufs, le recul a été de 23,7%. Le marché automobile a connu l’influence négative de l’importation massive de véhicules d’occasion, en hausse de 85%. Pour chaque véhicule neuf vendu en Roumanie, deux véhicules usagés ont été importés, dont 44% ayant plus de 10 ans. La production nationale de véhicules a connu une évolution ascendante, de 0,8%, jusqu’à 337.765 unités, et l’exportation a progressé de 8,5%. La Dacia Duster a été le modèle le mieux vendu, suivi par la Sandero, la Logan et la Ford B-Max.



    Tennis – Commencement aujourd’hui à Cluj (centre-nord du pays) de la rencontre de Coupe Davis entre la Roumanie et le Danemark, comptant pour le premier tour de la zone euro-africaine. Le premier match sera disputé entre Marius Copil et Frederik Nielsen, et le deuxième verra évoluer Adrian Ungur contre Martin Pedersen. La partie de double aura lieu samedi. Le double gagnant rencontrera au prochain tour les Pays-Bas, du 5 au 7 avril.