Tag: Sibiu

  • L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Junker

    L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Junker

    Les autorités de Bucarest ont salué le discours du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, devant le Parlement européen L’état de l’UE, vu par Jean-Claude Juncker A la mi-mai, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a effectué une visite à Bucarest. Il exprimait, à cette occasion, son amitié et son appui à la Roumanie et affirmait que, 10 ans après l’adhésion à l’UE, les Roumains continuaient d’être des défenseurs ardents des valeurs communautaires.

    Nous avons besoin de cette énergie jeune de la Roumanie, qui peut jouer un rôle important quand il s’agit de façonner l’avenir de l’Europe, déclarait le chef de l’Exécutif de Bruxelles. Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi devant le Parlement européen, à Strasbourg, Jean-Claude Juncker a proposé que Sibiu, la ville natale du président roumain Klaus Iohannis et celle dont il a été le maire, accueille un sommet spécial au lendemain du 29 mars 2019, date à laquelle le Royaume-Uni doit sortir de l’UE.

    Jean-Claude Juncker a également proposé la création d’un instrument de la Commission européenne pour offrir de l’assistance technique aux Etats membres qui veulent intégrer la zone euro, dont la Roumanie. Afin de renforcer son unité, l’Union se doit d’être plus inclusive, a-t-il déclaré, précisant qu’il était grand temps que la Roumanie et la Bulgarie fassent leur entrée dans l’espace Schengen. Par ailleurs, le président de la Commission européenne a affirmé qu’il accorderait personnellement une attention particulière à la Roumanie et aux pays baltes en 2018, date à laquelle les quatre pays, sans lesquels l’Europe ne serait pas complète, célébreront leur 100ème anniversaire.

    Jean Claude Juncker a également dit qu’il était inacceptable qu’en 2017 des enfants meurent encore de maladies qui auraient dû être éradiquées depuis longtemps en Europe. Les enfants de Roumanie ou d’Italie doivent avoir le même accès aux vaccins contre la rougeole que les autres enfants d’Europe, a-t-il martelé.A Bucarest, la présidence et le gouvernement ont salué le discours du responsable européen.

    Le président Klaus Iohannis a apprécié l’appui qu’accorde la Commission à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation et à la zone euro .Pour sa part, le premier ministre Mihai Tudose a remarqué que c’était pour la première fois que l’Exécutif européen n’ait pas critiqué les autorités de Bucarest. C’est un message extraordinaire, qui souligne les efforts que tous les Roumains ont faits jusqu’ici, a affirmé le chef du cabinet.

    Pourtant, Stefan Popescu, professeur des universités et analyste de politique étrangère fait un appel à la modération : « Grosso modo, le mandat de M. Juncker et celui de l’actuelle Commission européenne s’achèveront au printemps 2019. Hormis les bonnes intentions, c’est-à-dire entre ces bonnes intentions et les négociations effectives qui s’ensuivront, il y a une différence qui devrait amener les Roumains à tempérer leur optimisme.

    Tout le monde est parfaitement conscient qu’après la sortie du Royaume-Uni du bloc communautaire, il faudra construire une Europe plus unie, plus forte et plus démocratique. Le Brexit entrera en vigueur le 29 mars 2019, en plein mandat roumain de présidence tournante du Conseil de l’UE.

  • A la Une de la presse roumaine – 14.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 14.09.2017

    Les quotidiens roumains décortiquent le discours que Jean Claude Juncker a prononcé devant le parlement européen à Strasbourg. Un discours dans le cadre duquel la Roumanie a été mentionnée à 5 reprises. Côté actualité automobile, Dacia lance la Duster 2 au salon de Francfort, et confirme qu’aucun modèle électrique n’est à prévoir à l’avenir, car la technologie des accumulateurs est pour l’instant trop couteuse.


  • Transivania Train

    Transivania Train

    Vă invităm azi
    într-o aventură pe 40 de roţi, la bordul unui tren care străbate cele mai
    frumoase locuri din Transilvania. Veţi înnopta în oraşe reprezentative şi veţi
    vizita sate străvechi, cu meşteşugari iscusiţi.


    Cristi Pitulice
    este unul dintre organizatorii acestui eveniment turistic deosebit. Este primul proiect turistic feroviar din România, de mare anvergură.
    Ideea ne-a venit anul trecut şi am zis să ne folosim de trenuri care au o
    viteză de circulaţie mică. Viteza asta foarte mică este foarte potrivită pentru
    turism. Astfel, într-un program de patru zile, avem o perioadă destul de lungă
    de călătorie de două ore, două ore şi jumătate. Turiştii, pasagerii trenului
    nostru, vor admira peisajele Transilvaniei, dar vor descoperi şi poveştile
    locale. De asemenea, vor participa activ la diverse evenimente: de la degustări
    de vin, la expuneri ştiinţifice despre patrimoniul transilvănean.



    Transilvania Train
    are un traseu foarte bine definit, individualizat, pe care-l va păstra şi la
    ediţiile viitoare din 2018 şi 2019, spune Cristi Pitulice. Acesta este unul
    circular, cu plecare din Braşov. Ajungem în Sighişoara, Mediaş, Alba Iulia,
    Sebeş, Sibiu, Făgăraş. În cele din urmă, după patru zile de aventură, ne
    întoarcem la Braşov. Fiecare zi are specificul său. Ziua a doua este dedicată
    meşteşugurilor din Transilvania sau a atelierelor. Acestea nu sunt doar în
    sfera meşteşugurilor tradiţionale, cum ar fi ţiglărie, sticlărie, teracotă sau
    ţesătorie. Sunt şi ateliere care au la bază biodiversitatea Transilvaniei sau
    comorile arhitecturale. Iniţial, prima ediţie a trenului am dedicat-o
    turiştilor din România pentru că scopul nostru este să facem cunoscut
    Transilvania Train în primul rând aici, pe plan local, pentru a demonstra că
    putem ieşi din sfera turismului clasic. Din 2018, Transilvania Train va pleca
    spre pieţele externe, bineînţeles, rămânând la fel de deschis turiştilor
    români. În fiecare an, avem o singură ediţie pentru următorii trei ani, iar
    capacitatea maximă a trenului va fi de 260 de persoane, pe care sperăm s-o
    atingem anul viitor.



    Este unul dintre
    puţinele proiecte turistice româneşti, care are o pagină specifică dedicată.
    Acolo, turiştii pot culege informaţii detaliate despre tren, despre proiect şi
    concept, dar pot face şi rezervări de pachete turistice. Site-ul este
    transilvania-train.com. Cristi Pitulice, unul dintre organizatorii proiectului
    Transilvania Train spune că entuziasmul participanţilor a fost puţin peste aşteptări. Iniţial, aveam o nişă destul de restrânsă în ceea ce priveşte profilul
    turistului nostru, dar spre surprinderea şi bucuria noastră, această nişă a
    fost lărgită. Astfel, în momentul de faţă, avem pasageri între şapte şi
    şaptezeci de ani. Transilvania Train nu este după modelul Orient Express sau
    Transsiberian, în care pasagerii îşi petrec majoritatea timpului în tren. Noi
    punem la dispoziţie, în primul rând, un mijloc de locomoţie şi de socializare.
    Toate cazările noastre sunt în oraşe, la hoteluri de trei şi patru stele, în
    funcţie de pachetul pe care turiştii l-au ales, în Sighişoara, Alba Iulia şi
    Sibiu. Iar majoritatea activităţilor sunt în exteriorul trenului: atelierele,
    concertele de orgă din Sebeş sau concertul din Piaţa Mică, din Sibiu.




    Iată aşadar o aventură deosebită, în Transilvania.
    Până data viitoare, drum bun şi vreme frumoasă!

  • Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    « Bienvenue en Transylvanie et agréable séjour dans le comté de Sibiu !» Cest le souhait par lequel les touristes sont accueillis au Centre dinformation touristique de la ville homonyme. Ils y découvrent les nombreuses attractions de la région : musées, événements culturels denvergure internationale, nouveaux itinéraires vélo liant des villages anciens, arts traditionnels, cuisine spécifique. Autant dingrédients dun séjour inoubliable.





    Située dans le sud de la Transylvanie, la ville de Sibiu compte environ 150 mille habitants et 200 restaurants – soit plus quAmsterdam ou Istanbul pour chaque centaine de milliers dhabitants. Le nombre de restaurants a augmenté à Sibiu suite au développement touristique de la ville, qui a pris son essor en 2007, lorsquelle a été désignée Capitale européenne de la culture, ce qui a renforcé sa visibilité. Aussi, à présent, elle dépasse de nombreuses villes du monde considérées comme dimportants centres touristiques, économiques et financiers. Le site www.sibiu-turism.ro, disponible aussi en anglais, est la principale vitrine de la ville.





    Simina Manea, qui travaille pour lAssociation départementale de tourisme, explique : « Ce site sert à promouvoir la diversité naturelle et culturelle du comté. Il offre accès aux plus hauts sommets de Roumanie, il comporte deux magnifiques routes automobiles de grande altitude : le Transfăgărăşan et la Transalpina. Sibiu est également la contrée des églises fortifiées. La Transylvanie est connue pour ces édifices religieux à rôle défensif. Le département de Sibiu en compte 77, dont deux inscrits au Patrimoine mondial de lUNESCO. Nous avons des zones ethnographiques très particulières du point de vue historique et culturel. Il sagit, avant tout, de Mărginimea Sibiului, zone pastorale située à proximité de la ville de Sibiu, qui a très bien conservé ses traditions. Il y a ensuite le Pays de lOlt et la Contrée de Făgăraş, située au pied des Carpates. Autour dOcna Sibiului se trouve Ţara Secaşelor, fameux centre dextraction du sel dès la période romaine. De nos jours, des lacs naturels salés se sont formés sur lemplacement des anciennes mines de sel. Si lon veut se baigner à Ocna Sibiului, pas besoin de savoir nager. Leau est tellement salée quelle vous maintient à la surface. Et elle est extrêmement bénéfique pour la santé. »





    De nombreux programmes touristiques pour tous les goûts font découvrir aux touristes toute cette diversité.



    Simina Manea : «Un de nos projets vise à développer des itinéraires culturels thématiques, précisément pour mettre en valeur chaque zone avec ses spécificités. A Mărginimea Sibiului, par exemple, nous proposons aux touristes la Route du Fromage. Grâce à une collaboration internationale, nous avons également créé une route de la transhumance, que lon peut parcourir à pied ou à vélo. Pourtant, il y a de très grandes boucles que lon peut parcourir aussi en voiture. Pour la zone alpine des monts Făgăraş, nous avons développé un programme spécial : «Sportif dans le Massif de Făgăraş ». Pourtant, il faut avoir une bonne condition physique pour découvrir cette zone spectaculaire sétendant au-delà de la route Transfăgărăşan et des lacs glaciaires et parcourir la crête du Massif de Făgăraş. Le panorama qui souvre sur la Valachie dun côté et sur la Transylvanie de lautre est absolument fascinant. Je pense que tout Européen devrait parcourir, une fois dans sa vie, cette zone des Carpates roumaines.»





    La Vallée de la rivière Hârtibaci est une autre zone de la contrée de Sibiu digne dun conte de fée. Elle est située entre la rivière Olt et la route qui lie la ville de Sibiu à la cité médiévale de Sighişoara.





    Simina Manea, de lAssociation départementale de Tourisme, précise : « Cest un zone où lagriculture traditionnelle a permis la conservation dune flore très diverse. Les oiseaux y sont chez eux, car la communauté locale est très respectueuse de lenvironnement. Nous y avons créé un itinéraire de randonnée appelé « La Route de la nature », où nous avons promu les pensions éco-touristiques certifiées. Nous conseillons également la visite dune ferme-école destinée aux enfants, où les petits ont la possibilité de connaître le monde animal et de pratiquer des activités en plein air, dans un magnifique décor naturel. Cest une région que nous souhaitons développer avec la communauté locale, mais aussi avec de nouveaux venus, car beaucoup détrangers commencent à sy installer. Nous bénéficions dun patrimoine impressionnant, que nous ont légué les Saxons, des maisons très bien conservées où se sont installés des jeunes venus dautres pays européens : des Suisses, des Allemands, des Italiens. »





    La communauté des cyclistes de Sibiu sest beaucoup développée et dans cette zone du pays on utilise beaucoup le vélo soit comme loisir, soit comme moyen de locomotion. Arrivé à Sibiu, on peut pédaler à travers la ville, qui compte actuellement 65 km de pistes, depuis la banlieue jusquau centre. On peut également sortir de la ville toujours à vélo.





    Nicolae Ivan, coordinateur des programmes sportifs au sein de lAssociation de tourisme du comté, nous donne des détails : « On peut partir du centre-ville et suivre le parc « Sub Arini » – Sous les aulnes – qui est un parc extraordinaire sétendant jusquau pied de la montagne. Ensuite, on peut continuer en suivant une piste cyclable de 11 km, à travers la forêt Dumbrava. Les 5 principaux itinéraires de randonnée aménagés par lAssociation « Tour dans la Nature » totalisent près de 300 de km et couvrent dimportantes zones géographiques du département de Sibiu. Ces zones sont importantes grâce à leur flore et à leur faune ainsi quà leurs sites touristiques et historiques que le vacancier peut découvrir en sy aventurant. La Route des Saxons, par exemple, qui mène à Măgura Cisnădiei, est un itinéraire de 45 km. Litinéraire Emil Cioran, un des premiers à avoir été balisé, mène à Răşinari, et compte 43 km. La Route du Sel, elle aussi balisée, traverse Ţara Secaşului et refait le chemin que parcouraient jadis les marchands de sel. Dans le Pays de lOlt se trouve litinéraire Brukenthal, qui passe à côté de la résidence dété du baron Samuel von Brukenthal, à Avrig. Dans la vallée de la rivière Hârtibaci nous avons aménagé un itinéraire de 43 km qui sappelle la «Mocăniţa de la Vallée du Hârtibaci », la mocăniţa étant un decauville. »





    Linvitation de passer des vacances dans le comté de Sibiu a été lancée. A la semaine prochaine, pour une nouvelle destination touristique roumaine ! (Trad. : Dominique)

  • Summer holiday in Sibiu County

    Summer holiday in Sibiu County

    “Welcome to Transylvania. Have a pleasant stay in Sibiu, reads the sign welcoming holiday-makers to the Tourist Information Centre in Sibiu. The centre provides all kinds of information about the many activities available to tourists, from visits to museums, to international cultural events, new bicycle tracks linking the countys mediaeval villages, arts and crafts demonstrations and the local cuisine.



    Speaking of cuisine, the city of Sibiu has more restaurants per 100,000 inhabitants than Amsterdam and Istanbul. With a population of 150,000, Sibiu, which is located in southern Transylvania, has around 200 restaurants. This figure reflects the citys incredible development as a tourist destination in the last 10 years, after it held the title of European Capital of Culture in 2007, something that made the city more visible abroad. More information about what the city has to offer is available at sibiu-turism.ro, which also has a page in English, says Simina Manea from the County Tourist Association:



    Simina Manea: “This website promotes the countys natural and cultural diversity. From the Sibiu area visitors have access to the highest mountain ranges in Romania via two fairy-tale like mountain roads, the Transfagarasan and Transalpina. The county is also the home of fortified churches. Transylvania is well-known for these religious structures that used to play a defensive role. There are 77 fortified churches in Sibiu, two of which are on the UNESCO world heritage list. The countys ethnographic regions are unique from a historical and cultural perspective. One such area is Marginimea Sibiului, a pastoral region that preserves many of its ancient traditions. Other such regions include Tara Oltului, in the Fagaras area, at the foot of the Carpathians, and Tara Secaselor, around Ocna Sibiului. The latter used to be a mine salt dating back to the Romans. Natural lakes have formed today in place of these mines. Their water is so salty that it will keep you afloat even if you dont know how to swim, not to mention that they are extremely good for your health.



    The travel packages available in the Sibiu area cater to all tastes. Simina Manea, from the County Tourist Association, tells us more:



    Simina Manea: “One of our projects aims to develop thematic cultural itineraries to promote every region and its characteristics. In Marginimea Sibiului, for example, we have a programme called the Road of the Cheese. A transhumance package is also available, thanks to an international cooperation project. The latter may be done on foot or by bicycle. Entire sections of this itinerary can also be travelled by car. In the mountainous region of the Fagaras Mountains we have developed a programme called Sport in the Fagaras Mountains, addressed to people who are in good physical condition. The area is truly spectacular. It takes visitors up the Transfagarasan and to the ice lakes on top, followed by a walk along the crest of the Fagaras Mountains. An incredible view opens up of both Wallachia and Transylvania. Its spectacular. Its an area in the Carpathians I recommend strongly to foreign visitors to Romania.



    The Hartibaci Valley is another fairy-tale like area in Sibiu County. It stretches between Olt River and the road linking Sibiu to the mediaeval town of Sighisoara. Traditional farming is still practised here, Simina Manea explains:



    Simina Manea: “It is an area where traditional farming allowed for the preservation of a varied landscape, with a diverse flora and fauna, particularly birds, because the locals pay special attention to the environment. There we have created a tourist route known as the Road of Nature, and we try to promote the local certified eco-tourist guesthouses. It is a region that we want to develop with the support of the local community, but also with the help we get from our guests, given that many foreigners have settled here. A major advantage is the impressive Saxon heritage, with very well-preserved houses, which have been bought by young people from abroad, such as Swiss, Germans, or Italians, who have settled here.



    The cyclist community in Sibiu is getting bigger and stronger, and cycling has been intensely promoted here, as a leisure opportunity but also as an alternative means of traveling. In the city of Sibiu, tourists can use cycle paths totaling 65 kilometers, starting from the outskirts and leading all the way up the center. Bikes can also be used by tourists to pedal out of Sibiu. With details on that, here is the sports program coordinator with the Sibiu County Tourism Association, Nicolae Ivan.



    Nicolae Ivan: “One route starts from the spectacular Sub Arimi park, near the centre of the city and ends up in the mountains, with slight interruptions. Then the route can be continued along a roughly 11-kilometer long path built by the County Council in 2011, cutting through the Dumbrava Forest. The five main routes built by the Tura in Natura association total almost 300 kilometers, covering important areas in Sibiu, geographically speaking. Those areas are important in terms of the flora and fauna that cycling tourists can meet, but also of the cultural or historical sites in the region. For instance, there is the Saxons Road, going to Magura Cisnadiei, a 45-kilometer long route. One of the first routes in the region, Emil Cioran, towards the village of Rasinari where the writer Emil Cioran was born, is 43-kilometer long. The Salt Road is marked in the Secas Land. It links localities of the traditional road used by salt merchants. In Olt Land there is the Brukenthal route, which takes us close to Baron von Brukenthals summer residence in Avrig.“


    (translated by: Cristina Mateescu)

  • August 5, 2017

    August 5, 2017

    HEAT WAVE – A quarter of Romanias territory has been placed under code red alert for extreme heat until Saturday night; in 12 counties in western Romania temperatures are expected to soar to 42 degrees Celsius. This is the second code red alert issued this summer, after the one in early July. The rest of the country remains under a code orange alert with temperatures of 39 degrees Celsius. The code red alert will stay in place on Sunday in 2 counties in the south-west, and nearly 3-quarters of the country will remain under a code orange warning. The thermal discomfort index went over 80 and could reach 82-84 units. Over the past two days 2 people died and hundreds required assistance because of the extreme heat. First-aid tents have been set up in all major cities to provide fresh cold water to people. Mobile ambulance and medical services have been placed on high alert and speed restrictions are in place on the national railway network as well as on the countrys main roads with a view to avoiding accidents. The drought Romania is currently facing has severely damaged the corn and sunflower crops. Weather experts say that the heat wave will last until mid-next week, but only in the south, while atmospheric instability will increase, particularly in the mountains and in the north of the country.




    ALERT – Extreme temperatures are also reported across Europe this weekend. Code red alerts are in place in Croatia, Bosnia and Herzegovina, Serbia, Montenegro and Hungary, in most of Slovenia, south of Poland, south of Slovakia, south of Switzerland, in central and south-eastern Italy as well as in the islands of Sicily and Sardinia. High wildfire risks are reported in Portugal, Spain, Italy, France, Albania, Hungary, Serbia, Macedonia, Bulgaria, Greece, Cyprus and Turkey. The Foreign Ministry recommends that areas under alert should be avoided, and says that Romanian diplomatic missions abroad are prepared to provide assistance to those who request it.



    SAXONS – The city of Sibiu in central Romania is hosting, until Sunday, the 27th and largest so far meeting of Transylvanian Saxon ethnics, under the motto “Home around the world, heart in Transylvania. Taking part are around 12,000 Saxon ethnics, most of them living at present in Germany, Austria and the USA. More than 50 events will take place in the medieval squares of Sibiu, from exhibitions and book launches to music and dance performances. The most eagerly awaited of them is a parade of Saxon traditional costumes, an event scheduled for today and in which the President of Romania Klaus Iohannis, himself a German ethnic, is expected to take part. The head of state said this years meeting is an opportunity for the younger generation of Saxons living in Germany to get to know and like more their parents home country. The Saxon ethnics settled in Transylvania starting in the mid-12th Century.



    HEROES Romania continues to commemorate today its WWI heroes through a series of ceremonies held all over the country. The peak of these events organised by the National Defence Ministry and the Vrancea County Council will be on Sunday, when the country marks 100 years since the Battle of Marasesti, a watershed moment for Romania in the Great War. Regarded as one of the most impressive monuments in the country, the Mausoleum in Marasesti was built in the place where, in the summer of 1917, the Romanian soldiers stood their ground against a technically superior and better-trained German army, losing 480 officers and over 21,000 troops.



    CLIMATE – The USA notified the UN on the intention to withdraw from the Paris Agreement on climate change, but will continue to take part in international negotiations, the American State Department announced. Washington will take part in the forthcoming annual UN conference on climate, due in November in Bonn, Germany. On June 1, the US President Donald Trump announced the withdrawal of the country from this agreement aimed at containing global warming and signed in 2015 by 195 states. Trump says the deal damages the American economy, but he does not rule out the US rejoining the process after renegotiations or even the signing of a new agreement able to protect the US. Under the Agreement, an official withdrawal notification can only take effect 3 years after the agreement has come into force, that is on November 4, 2016. Donald Trump will therefore be able to renounce the deal only at the end of 2019, with a one-year notice, AFP reports.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Danse à Sibiu

    Danse à Sibiu

    La présence israélienne à Sibiu est très attendue par un large public.



    Fondée en 1992 à Jérusalem, par Noa Wertheim et Adi Shaal, Vertigo Dance Company est une des compagnies de danse les plus connues dIsraël. Présente déjà à 5 éditions du Festival international de théâtre de Sibiu, elle compte parmi les favorites du public. A lédition actuelle, la 24e, elle a présenté à Sibiu deux spectacles : le premier, « Vertigo 20 », une production anniversaire, récompensée dun prix dexcellence accordé par le ministère israélien de la Culture et du Sport. Le second spectacle, « Yama », est plus récent. La chorégraphie des deux spectacles est signée par Noa Wertheim.



    Noa Wertheim explique: « Jai imaginé ce spectacle comme une célébration, pourtant il mest difficile de créer uniquement pour le divertissement ou la fête. Je ne suis pas ce genre dartiste. Je souhaite toujours aller jusquà la quintessence de mon travail. Ce qui est intéressant, dans ce spectacle, cest le thème du choix, qui est, je pense, intrinsèque à ma création. Car je me demande toujours dans quelle mesure nous pouvons décider et ce que nous pouvons contrôler dans nos vies. Aussi, le choix sur ce que je dois faire et comment le faire est pour moi la grande question. Intégrer à mes spectacles les moments de fête de notre vie, le temps et lespace entre la terre et le ciel. Ces endroits-là où lon peut sasseoir de façon à ce que vos pieds ne touchent pas le plancher, sur des chaises conçues de manière très astucieuse, abstraite. Lespace créé est comme un cellier entre le ciel et la terre. A chaque fois que nous voulons agir, nous entrons dans ce monde en faisant des roulés-boulés et nous en sortons en quelque sorte comme des marionnettes maniées par Dieu, par le public… »





    Le second spectacle invité au Festival international de théâtre de Sibiu, « Yama », est complètement différent de «Vertigo 20». Il sort de cette zone de la célébration pour entrer dans un espace beaucoup plus spirituel.



    Noa Wertheim : « Yama signifie “eau”, mais les costumes sont noirs, tout est noir. Au-dessus de nous sont suspendues des boîtes, de plus en plus bas. Car il est écrit dans la Bible quau deuxième jour ont été créés leau et le ciel. Cest donc comme un reflet. Jutilise leau en mouvement, les vagues, une forte matérialité qui, dans les arts martiaux, sappelle Fa jing. En outre, à la fin jai imaginé une danse des derviches. Cest tout à fait différent du spectacle « Vertigo 20 ». « Vertigo 20 » est une célébration, cest la fête ; « Yama », lui, est un spectacle sérieux, profond, lourd, mais je pense quil apporte à la fin un espoir spirituel. »





    Deux autres compagnies israéliennes de danse ont été présentes cette année au Festival de Sibiu : Kibbutz Contemporary Dance Company, avec le spectacle « Horses In the Sky » (Chevaux dans le ciel), dont la chorégraphie était signée par Rami Beer, et Batsheva Dance Company, avec « Naharins Virus », dans la chorégraphie dOhad Naharin. Un spectacle pour lequel Naharin a reçu, en 2002, le prix New York Dance and Performance « Bessie ». Créateur du Gaga, un langage du mouvement, Ohad Naharin est un des 6 artistes qui auront une étoile sur lAllée des célébrités de Sibiu, un projet du Festival international de théâtre.





    Toujours dans la section danse, notons la participation, pour la deuxième année daffilée, de la Brenda Angiel Dance Company, dArgentine. Brenda Angiel, qui, en 1994, fondait la compagnie de danse portant son nom, allait jeter, en 1998, les bases de la première école de danse aérienne de Buenos Aires. Après le formidable succès remporté lan dernier à Sibiu, avec le spectacle « Tango en hauteur », Brenda Angiel Dance Company a proposé cette année un kaléidoscope de mouvements et danimation, où les danseurs flottent dans lair et essaient de dépasser leurs propres limites, se servant aussi du plancher et des murs. Cette danse aérienne na rien à voir avec les acrobaties de cirque, car elle emploie un langage à part.



    Brenda Angiel parle de cette « aerial dance » : « Ce que nous montrons maintenant est le fruit de 22 années de travail. Jaime bien étudier le mouvement, afin dobtenir des perspectives diverses et didentifier de nouvelles possibilités dexpression. Si je me suis penchée sur la danse aérienne, cest justement parce quelle moffre une autre approche du mouvement et ouvre le public sur une perspective différente. En plus, cest très attractif. Cest, si vous voulez, une sorte dopportunité sans fin. Il est vrai que de nos jours la danse aérienne est plutôt assimilée à un art du cirque, mais ce que je fais, moi, cest de la danse. Je ne cherche pas à faire des acrobaties, je danse. Le langage de la danse, cest le mouvement. Tout le reste vient après. Des fois, la danse peut devenir émouvante ou raconter de petites histoires. Bref, je joue en quelque sorte avec les abstractions, pour finalement retourner au mouvement. »



    La Roumanie a elle aussi participé au festival de Sibiu, avec un spectacle portant la signature du chorégraphe Gigi Căciuleanu et qui sadresse surtout aux jeunes. Intitulé #EMOJIPLAY, il a été mis en scène au Théâtre Excelsior de Bucarest. « #EMOJIPLAY mélange, de manière apparemment ludique, le langage tridimensionnel de la danse des comédiens avec lunivers visuel, étrange, et bidimensionnel des symboles et des nouvelles métaphores », précise le chorégraphe.



    Gigi Căciuleanu : « Lidée de la communication, du dialogue, est très présente dans ce spectacle. Des fois, ça ressemble à un dialogue de sourds, alors que dautres fois on assiste à de véritables échanges fulgurants. Pour vous donner une idée, pensez au geste que vous faites pour effacer quelque chose de lécran de votre ordinateur ou lorsque vous frottez une allumette contre le grattoir. Il nest pas moins vrai que ce geste peut anéantir votre partenaire. Un simple « je naime pas » peut avoir un tel effet. Lidée phare du spectacle cest le besoin dhumanité que lon ressent dans un monde toujours plus déshumanisé, envahi par une multitude décrans et dacquis de la science et de la technologie. Faudra-il devenir des robots ou au contraire, être encore plus humains? Notre chair, notre peau, nos yeux, notre regard peuvent mieux servir à nouer un dialogue que des signes sur un écran. »



    Depuis 2013, date du lancement de ce projet, Gigi Căciuleanu a son étoile sur lAllée des célébrités, à Sibiu. Un geste de reconnaissance de « loriginalité de sa création dans lunivers de la danse et du théâtre. » (Trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • Club cultura: La danza en el Festival Internacional de Teatro de Sibiu 2017

    Club cultura: La danza en el Festival Internacional de Teatro de Sibiu 2017

    El baile ocupa un lugar privilegiado en el programa del Festival Internacional de Teatro de Sibiu. Este año uno de los grandes atractivos del Festival ha sido la compañía de danza Vertigo Dance Company de Israel.



    Fundada en 1992 en Jerusalén por Noa Wertheim y Adi Sha’al, Vertigo Dance Company es una de las más famosas compañías de danza de Israel, y es la quinta vez que ha venido este año a Sibiu para participar en el Festival. Este año ha presentado dos espectáculos: ”Vértigo 20”, producción ganadora del premio de excelencia del Ministerio de Cultura de Israel, y un espectáculo más reciente, ”Yama”, firmado igual que el primero por la coreógrafa Noa Wertheim quien nos ha hablado primero sobre ”Vértigo 20”.



    ”He empezado el espectáculo pensando en una celebración pero para mí como artista es muy fácil crear una danza solo para la diversión o para una fiesta. No soy ese tipo de artista. Siempre procuro llegar a la esencia de mi trabajo. Lo que me parece muy interesante es el tema de la elección y en este tema he centrado mi trabajo. Porque siempre me hago la pregunta de si nosotros podemos decidir algo y qué es lo que podemos controlar en esta vida. Así pues, la gran pregunta es qué deberíamos elegir y cómo hacerlo. Con este espectáculo quise celebrar los momentos de fiesta de nuestra vida, sugerir el tiempo de celebración y el espacio entre la tierra y el cielo. Sugerimos los lugares donde los pies no tocan el suelo, como unas sillas, pero creadas de forma abstracta, creando un espacio como si fuera una habitación entre el cielo y la tierra. Siempre que queramos actuar entramos en este mundo dando saltos y salimos como unos títeres manejados por Dios, por el público…”.



    ”Yama” es diferente completamente de ”Vertigo 20”, salimos de esta zona de la celebración para entrar en un mundo mucho más espiritual. Noa Wertheim.



    Yama significa agua, pero los trajes son negros, todo es negro. Tenemos una cajas que cuelgan encima de nosotros porque queremos sugerir lo que está escrito en la Biblia, que el segundo día fueron creados el agua y el cielo. Uso el agua en movimiento, las olas, una física muy fuerte que en las artes marciales se llama ”Fa jin”. Al final creamos un baile de derviches. Es completamente diferente. ”Vertigo 20” es fiesta, mientras que ”Yama” es difícil, serio, profundo y al final trae esperanza espiritual, creo yo.



    En la sección Danza del Festival de Teatro de Sibiu ha vuelto a participar por segundo año consecutivo la Compañía de Danza Aérea Brenda Angiel de Argentina. Fundada en 1994, de la compañia que lleva su nombre Brenda Angiel crea la primera escuela de baile aéreo de Buenos Aires en 1998. El año pasado tuvo un éxito enorme en Sibiu con su producción ”Tango a la altura” y este año ha vuelto con un espectáculo que continua al anterior en que los bailarines flotan por el aire, creando un caleidoscopio de movimiento y animación. Este tipo de baile es un lenguaje especial, no una acrobacia de circo. Brenda Angiel.



    Lo que estoy mostrando ahora es resultado de 22 años de trabajo en que practicamos los mismos movimientos. No es algo que se puede hacer de un día para otro. Me gusta mucho investigar el movimiento, para obtener perspectivas diferentes, para cambiar las posiblidades. Me he centrando en la danza aérea, y he descubierto que puede ofrecer nuevas dimensiones al movimiento, y puede ofrecer al público una nueva perspectiva. Esto me parece muy atractivo. De alguna forma ofrece oportunidades infinitas. También es cierto que hoy día el baile aéreo es un género relacionado más bien con el circo, pero yo vengo de la danza y describo mi trabajo como danza. No busco hacer acrobacias. Yo bailo. Y los elementos acrobáticos vienen de aqui. Por eso creo que la esencia de mi trabajo es la danza. Y la danza habla con el movimiento, no necesita nada más. A veces la danza puede llegar a ser muy emotiva o puede contar cuentos… yo juego de alguna forma con lo abstracto, sugiero cuentos pero al final siempre vuelvo al movimento”.



    Además de Israel, Argentina, España, Francia y Corea del Sur, Rumanía no podía faltar en la serie de espectáculos de baile del Festival de Sibiu. Gigi Căciuleanu ha vuelto este año con un espectáculo de teatro coreográfico que se dirige sobre todo a los jovenes: #EMOJIPLAY, llevado al escenario del Teatro Excelsior, de Bucarest. “#EMOJIPLAY combina de forma aparentemetne lúdica el lenguaje tridimensional de los BailActores con la visión y un mundo extraño bidimensional de nuevos símbolos y metáforas” afirma el artista. Gigi Căciuleanu.



    La idea de comunicación es la protagonista del espectáculo, la idea del diálogo. A veces puede ser un diálogo de sordos, otras veces relámpagos dialogantes, tal como ocurre cuando limpias el polvo de una pantalla o pasas el dedo como si fuera una cabeza de cerrilla por el raspador del cerillero. … Es cierto que este gesto puede destrozar a un interlocutor si le das un no me gusta por ejemplo… Además, esta necesidad de humanidad en un mundo que se está deshumanizando es muy importante. Esta sería la idea del espectáculo. El hombre moderno pasa mucho tiempo delante de todo tipo de pantallas y se aprovecha de los progresos de la teconología que finalmente no sabemos si son beneficiosos para la humanidad. A lo mejor deberíamos transformarnos en robots o todo lo contrario: como vivimos entre tantas pantallas es posible que nuestro cuerpo cobre más importancia. Es posible que nuestra carne, nuestra piel, nuestros ojos, nuestra mirada se conviertan en un diálogo mucho más interesante que los signos en una pantalla.”.



    Gigi Căciuleanu recibió una estrella en el Paseo de la Fama de Sibiu en la primera edición de este proyecto lanzado en 2013, por la ”unicidad de su creación en el mundo de la danza y del teatro”.












  • Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Tanzaufführungen beim Internationalen Theaterfestival in Hermannstadt FITS 2017

    Eine argentinische Tanzgruppe, die in den schwebenden Lufttanz innovative Elemente eingeführt hat, und das weltweit berühmte israelische Ensemble Vertigo Dance Company waren einige der Gäste der dem Tanz gewidmeten Sektion des Internationalen Theaterfestivals in der siebenbürgischen Stadt. Die israelische Tanzgruppe Vertigo Dance Company, die einen hohen Anspruch an künstlerische Kreativität stellt, wurde 1992 in Jerusalem von Noa Wertheim und Adi Sha’al gegründet. Das berühmte Ensemble war bereits fünf Mal beim Internationalen Theaterfestival in Sibiu zu Gast, an der 24. Ausgabe nahm es mit zwei Choreographien teil: der feierlichen Aufführung Vertigo 20“, die mit dem Exzellenzpreis für Performance des israelischen Kulturministeriums geehrt wurde, und Yama“, einer aktuellen Aufführung der Choreographin Noa Wertheim. Über die berühmte Aufführung Vertigo 20“ der Tanzgruppe, die dieses Jahr ihr 25. Jubiläum feierte, sagt Noa Wertheim:



    Am Anfang wollte ich eine Aufführung schaffen, die Elemente einer Feier erahnen lässt, aber es fällt mir immer schwer, Kunst für Unterhaltung oder ein feierliches Ereignis zu schaffen. Ich bin nicht diese Art von Künstlerin. Jedes Mal versuche ich, zum Kern meiner Schöpfung vorzudringen. Besonders interessant ist für mich das Thema des freien Willens, das ich als Teil meiner Schöpfung betrachte. Ich frage mich selbst oftmals, inwiefern gehören uns die Entscheidungen in unserem Leben, was steht überhaupt in unserer Macht, was können wir kontrollieren und was nicht? Die gro‎ße Frage steht also in enger Verbindung damit, ob die freie Wahl meine Handlungen wirklich bestimmt. In meinen Aufführungen versuche ich, die feierlichen Momente des Lebens sowie die Zeit und den Raum zwischen Erde und Himmel zum Ausdruck zu bringen. Es handelt sich um abstrakte Plätze, die den Stühlen ähnlich sind, wo man sich setzen kann, ohne dass die Zehen den Boden berühren; der somit geschaffene Raum ähnelt einem Abstellraum zwischen Erde und Himmel. Jedes Mal, wenn wir handeln, betreten wir diese Welt, am Ende gehen wir aber aus dieser Welt als Marionetten heraus, die von Gott und dem Publikum gehandhabt werden.“




    Yama“ ist eine Aufführung, die hingegen um ein spirituelles und schwerwiegendes Thema kreist. Noa Wertheim erläutert:



    »Yama« steht für Wasser, die Kostüme der Darsteller sind aber schwarz, alles ist schwarz. Laut der Bibel habe Gott am zweiten Tag das Wasser und den Himmel geschaffen. Das haben wir auf der Bühne mit Hilfe einiger Schachteln ausgedruckt, die über unseren Köpfen hängen. Die Schöpfung Gottes bringen wir zudem mit Hilfe flie‎ßenden Wassers und der Wellen zum Ausdruck. Es handelt sich um eine explosionsartige Energie, die in chinesischen Kampfkünsten durch den Begriff Fa jin definiert wird. »Yama« ist völlig anders im Vergleich zu »Vertigo 20«. Mit »Vertigo 20« haben wir das 20. Bestehen unserer Tanzgruppe gefeiert, es ist ein Fest für Auge und Ohr, mit »Yama« wenden wir uns hingegen einem tiefgreifenden Thema zu: der spirituellen Hoffnung.“




    Auch die Aufführung Horses In the Sky“ der Tanzgruppe Kibbutz Contemporary Dance Company in der Choreographie von Rami Be’er wurde vom Publikum des Internationalen Festivals in Hermannstadt begeistert aufgenommen. Batsheva Dance Company ist die dritte israelische Tanzgruppe, die beim Festival zu Gast war. Die Aufführung Naharin’s Virus“ von Ohad Naharin wurde 2002 bei der Gala New York Dance and Performance Awards“ mit dem Bessie-Preis geehrt. Ohad Naharin hat mit seiner Tanzgruppe eine neue Bewegungssprache, die Gaga-Sprache, entwickelt. Der israelische Tänzer und Choreograph ist einer der sechs Künstler, die dieses Jahr mit einem Stern auf der Ruhmesmeile in Sibiu ausgezeichnet wurden.




    Die dem zeitgenössischen Tanz gewidmete Sektion der Festspiele brachte dieses Jahr auch eine argentinische Tanzgruppe nach Sibiu, es handelt sich um das Ensemble Brenda Angiel Dance Company. Die Choreographin hat 1994 die Tanzgruppe gegründet, die ihren Namen trägt. Brenda Angiel gilt weltweit als Innovatorin des schwebenden Lufttanzes. Brenda Angiel Dance Company beteiligt sich das zweite Jahr in Folge an den Internationalen Festspielen in Sibiu. Nach dem herausragenden Erfolg der Aufführung Tango la înălţime“ (Tango in der Höhe“) schlagen die argentinischen Tänzer dem siebenbürgischen Publikum eine Fortsetzung vor. Die Darsteller scheinen frei im Raum zu schweben, der Boden und die Wände dienen ihnen als Stützpunkt, sie gehen über ihre Grenzen hinaus und schaffen ein Kaleidoskop der Bewegung und der Animation. Brenda Angiel erläutert das Konzept aerial dance“ (schwebender Lufttanz):



    Was wir jetzt auf die Bühne bringen, ist das Ergebnis einer 22-jährigen Erfahrung. Das kann man nicht von heute auf morgen machen. Ich will die Bewegung erforschen, um neue Perspektiven und Möglichkeiten zu entdecken. Ich konzentriere mich ausschlie‎ßlich auf den schwebenden Lufttanz, der den Darstellern im Tanz neue Bewegungsmöglichkeiten und dem Publikum neue Perspektiven anbietet. Das ist irgendwie mit einer endlosen Gelegenheit zu vergleichen. Heutzutage gilt das Konzept ›aerial dance‹ als Zirkusakrobatik und so wird es meistens vom Publikum wahrgenommen. Ich bin ausgebildete Tänzerin und meine Arbeit besteht aus Tanz, und nicht aus Akrobatik. Ich tanze und die Akrobatik entsteht daraus. Deswegen gilt für mich der Tanz als Kern meiner Arbeit und der Tanz kann sich durch Bewegung ausdrücken, mehr braucht er nicht. Manchmal kann er von starken emotionalen Zügen geprägt werden oder er kann Geschichten schaffen. Man kann sagen, dass ich mit der Abstraktion spiele, ich schaffe Geschichten, dann kehre ich zur Bewegung zurück.“




    Berühmte Tanzgruppen aus Israel, Argentinien, Spanien, Frankreich, Südkorea traten beim Internationalen Festival im mittelrumänischen Sibiu auf. Rumänien durfte natürlich nicht fehlen. Der Choreograph Gigi Căciuleanu schlägt dem Hermannstädter Publikum eine Aufführung vor, die spezifische Themen für das Universum der Jugendlichen angeht. Zum ersten Mal brachte der Choreograph die Aufführung #EMOJIPLAY auf die Bühne des Bukarester Theaters Excelsior. Gigi Căciuleanu:



    Ein wichtiges Thema meiner Aufführung ist die Kommunikation und der Dialog. Manchmal ein Dialog der Tauben oder ein Dialog, der funkt, als ob man ein Streichholz auf einer Reibfläche anzündet. In dieser Aufführung betonen wir diese Idee des Menschlichen in einer unmenschlich gewordenen Welt. Das Leben des modernen Menschen wird zunehmend von den Fortschritten der Technik geprägt, die ihn seiner menschlichen Natur berauben.“




    Der Choreograph Gigi Căciuleanu wurde 2013, bereits bei der ersten Ausgabe des Projektes Ruhmesmeile, für die Einzigartigkeit seiner Schöpfung in der Tanz- und Theaterwelt“ mit einem Stern ausgezeichnet.

  • Nachrichten 27.07.2017

    Nachrichten 27.07.2017

    Der Parlamentsausschuss zur Untersuchung der Präsidentenwahl von 2009 hat den Vorsitzenden der zwei Kammer des Bukarester Parlaments vorgeschlagen, das Verfassungsgericht über einen eventuellen juristischen Konflikt zwischen dem Parlament und dem Innenministerium zu informieren. Die Ausschussmitglieder beschwerten sich darüber, dass die General-staatsanwaltschaft es abgelehnt hätte, ihnen eine Kopie der bereits abgeschlossenen Akte betreffend die Präsidentschaftswahl 2009 zu Verfügung zu stellen. Beide Verfahren wurden nach den Enthüllungen eines umstrittenen Journalisten eingeleitet; der Journalist behauptete, die Präsidentschaftswahl 2009 sei von hohen Beamten des rumänischen Staates, einschlie‎ßlich von Chefs mehrerer Machteinrichtungen beeinflu‎ßt worden. Bei der Präsidentenwahl 2009 hatte sich der Vertreter der rechtsgerichteten Parteien, Traian Basescu, gegen den Sozialdemokraten Mircea Geoana durchgesetzt.



    Die Bukarester Regierung diskutierte am Donnerstag in einer ersten Phase über einen Gesetzentwurf, der Impfrichtlinien vorsieht. Die Gesetzesvorlage regelt zudem die Verantwortungen der Ärzte, der Behörden und der Eltern sowie die Organisierung und Finanzierung der Impfung in Rumänien. Die Regierung plant zudem eine breit angelegene Informierungskampanie, die die Eltern auf die Vorteile der Immunisierung, den Schutz gegen Kinderkrankheiten und mögliche Nebenwirkungen hinweisen soll. Laut der besagten Gesetzesvorlage soll zudem in der nationalen Arzneimittelreserve einen Vorrat an Impfstoffen mit Haltbarkeit von anderthalb Jahren angelegt werden, der wenigstens für die notwendigen Impfungen innerhalb eines Jahres ausreichen. Rumänien wird derzeit mit einer Masernepidemie konfrontiert, die sich weiter in Europa ausbreitete. In Rumänien und weiteren fünf Staaten wurden über 80% der Masern-Erkrankungen weltweit verzeichnet, teilte die Weltgesundheitsorganisation mit.



    Der rumänische Au‎ßenminister Teodor Meleşcanu unternimmt am Donnerstag und Freitag einen zweitägigen Besuch in Kasachstan. Meleşcanu wird sich in der kasachischen Hauptstadt Astana an der offiziellen Eröffnung der internationalen Ausstellung ‚Expo 2017 Astana Future Energy’ beteiligen. Der Besuch erfolgt auch im Kontext des 25. Jahrestages diplomatischer Beziehungen zwischen Rumänien und Kasachstan. Bei einem Treffen des rumänischen Au‎ßenministers Teodor Melescanu mit dem kasachischen Premierminister Bakytzhan Sagintaev äu‎ßerten beide Gesprächspartner Interesse für die Entwicklung der bilateralen Beziehungen, vor allem in Bezug auf den politischen Dialog und die wirtschaftlichen Beziehungen. Ebenfalls am Donnerstag besuchte der rumänische Au‎ßenminister die Region Karaganda, wo eine wichtige rumänische Gemeinde lebt. ‚Expo 2017 Astana’ bringt bis zum 10. September 114 Länder zusammen. Rumänien wird an seinem Pavillon auf der internationalen Ausstellung eine Nachbildung des stärksten Lasers der Welt präsentieren, der in Rumänien gebaut wird.



    Rumäniens Präsident Klaus Iohannis wird zwischen dem 4. und dem 6. August im mittelrumänischen Sibiu/Hermannstadt am grö‎ßten Treffen der Siebenbürger Sachsen nach der Wende teilnehmen. Rund 12.000 Vertreter siebenbürgisch-sächsischer Gemeinden aus Rumänien, Deutschland, Österreich und den Vereinigten Staaten werden dabei erwartet. Wie der Vorsitzende des Siebenürgenforums, Martin Bottesch, bekanntgab, soll der rumänische Staatschef am 5. August am Gro‎ßen Ring in der siebenürgischen Stadt Sibiu eine Rede halten. Die Organisatoren planen rund 50 Veranstaltungen; mit besonderer Begeisterung wird der Trachtenumzug erwartet.



    Das Verfassungsgericht der Republik Moldau hat am Donnerstag das Dekret des moskautreuen Präsidenten Igor Dodon über die Organisierung eines konsultativen Referendums für verfassungswidrig erklärt. Laut dem Präsidenten des Verfassungsgerichtes, Tudor Panţâru, hätte der Staatschef dadurch seine Befugnisse überschritten. Dodon habe zudem mit der Unterzeichnung des besagten Dekrets, das vom Verfassungsgericht für ungültig erklärt wurde, gegen das Grundgesetz gesto‎ßen. Das Referendum sollte am 24. September stattfinden; der moldauische Staatschef wollte dadurch die präsidialen Befugnisse ausweiten, um das Parlament auflösen und vorgezogene Neuwahlen organisieren zu können. Die Opposition hatte beim Verfassungsgericht eine Klage gegen gegen das Dekret eingereicht.

  • Jurnal românesc – 26.07.2017

    Jurnal românesc – 26.07.2017

    Cea mai mare
    întâlnire a saşilor din România, după 1989, va reuni în perioada 4-6 august, la
    Sibiu, aproximativ 12.000 de etnici din Europa şi SUA, invitat special fiind
    preşedintele Klaus Iohannis. Potrivit organizatorilor, se doreşte, printre
    altele, trezirea interesului tinerilor saşi din alte ţări pentru locurile din
    care au plecat părinţii şi bunicii lor. La eveniment sunt aşteptaţi 2.000 de
    saşi care trăiesc în România, iar restul celor prezenţi vor veni din
    străinătate, printre ei şi saşi care revin pentru prima dată în România, după
    zeci de ani. Timp de trei zile vor avea loc spectacole, expoziţii, precum şi
    degustări de produse cu specific săsesc, dar şi românesc. În România mai
    trăiesc circa 12.000 de saşi, cei mai mulţi în oraşe din Transilvania – Sibiu,
    Mediaş, Braşov şi Sighişoara.


    Pe 15 august, la
    Iaşi, va avea loc Conferinţa RePatriot, organizată în cadrul Sărbătoarea
    Diasporei – Iaşul este acasă, unde se vor întâlni români de diaspora, antreprenori şi demnitari locali, personalităţi
    ale Iaşiului şi invitaţi care susţin proiectul RePatriot. Aceştia vor discuta
    despre oportunităţile de afaceri din Iaşi, cum pot fi valorificate, dezvoltate,
    finanţate şi cum se pot lega parteneriate. Diaspora poate juca un rol major în
    dezvoltarea locală şi poate sprijini conectarea puternică a Iaşiului la
    oportunităţile din alte ţări. Merg la Iaşi pentru a încuraja administraţia
    locală pe drumul atragerii antreprenorilor şi talentelor care au migrat, cât
    mai aproape de ţară – spune Marius Bostan, iniţiatorul proiectului RePatriot.
    Potrivit lui, dezvoltarea României depinde de buna administrare, de investiţii
    şi de întreprinzători. Ţara are nevoie de oameni cu iniţiativă, buni meseriaşi
    care să aibă o atitudine occidentală faţă de muncă. Primii investitori la care
    ne gândim sunt românii care au plecat. Aceştia ar trebui sprijiniţi şi
    administraţia locală să fie alături de ei. Cei interesaţi se pot înscrie pe
    siteul repatriot.ro.


    Ministerul de Externe a repatriat , miercuri, trei femei cu cetăţenie
    românâ din Fâşia Gaza. Fetele, cu vârste
    între 20 şi 23 de ani, au plecat din România în urmă cu 17 ani, alături de mama
    lor, cetăţean român, şi tatăl lor, palestinian. În 2011, femeia a revenit în
    ţară pentru o vizită scurtă, dar nu s-a mai putut întoarce din cauza
    conflictului dintre Israel şi Palestina, fetele au rămas însă acolo, alături de
    tatăl lor. În tot acest timp, mama a încercat să-şi aducă fiicele în România,
    de teamă că acestea ar putea fi în pericol. Femeia spune că, deşi majore,
    fetele nu-şi puteau lua propriile decizii şi că tatăl lor hotăra abuziv pentru
    ele. Statul român a reuşit să le scoată din Fâşia Gaza după eforturi
    diplomatice intense şi după ce le-a cerut partenerilor din regiune să trateze
    cazul ca pe unul umanitar.


    Peste 500 de
    tineri din Republica Moldova şi Ucraina vor să devină studenţi la Universitatea
    Tehnică Gheorghe Asachi din Iaşi. Ei candidează pe 250 de locuri la studiile de
    licenţă, în condiţiile în care, până anul trecut, universitatea beneficia de
    doar 30 de locuri care erau adresate acestei categorii de studenţi. În total,
    peste 2.500 de candidaţi s-au înscris la Universitatea din Iaşi cu o săptămână
    înainte de încheierea perioadei de admitere. În acest an, numărul candidaţilor
    a depăşit numărul locurilor bugetate, iar 8 din cele 11 facultăţi ale
    universităţii au locurile ocupate integral.

  • Faciliter l’enseignement du français…

    Faciliter l’enseignement du français…

    Communiquer, le plus vite possible et le mieux possible, à une échelle locale, nationale ou internationale – c’est un objectif essentiel des temps actuels. De l’avis d’un grand nombre, les nouvelles technologies et une « lingua franca » planétaire sont tout ce dont nous avons besoin pour entrer en contact avec nos semblables, où qu’ils se trouvent dans le monde. D’autres voix, nombreuses elles aussi, considèrent que, pour communiquer, la technologie ne peut et ne doit s’appuyer sur une seule langue, quelle que soit la difficulté de l’apprentissage. Faciliter l’enseignement du français, en contribuant à la formation des professeurs à travers le monde – c’est une des missions du Centre international d’études pédagogiques de France, par le biais, entre autres, des Universités (d’été, d’hiver ou régionales). Organisées à travers le monde en partenariat avec les ambassades de France et les institutions du réseau culturel français, ces dernières ont été accueillies, entre 2012 et 2016, par les villes de Doha, Koweit, Abou Dabi, New Delhi, Bangkok, Taipei, Le Cap, Bogota et Mexico. Cette année, l’Université régionale BELC débarque pour la première fois en Europe, à Sibiu, au centre de la Roumanie, du 20 au 24 juin 2017. C’est le sujet que nous développons dans ce RRI Spécial, avec : Michel Monsauret, attaché de coopération éducative à l’ambassade de France en Roumanie et coordinateur des Alliances françaises de Roumanie, Mariana Visan, directrice de l’Ecole Centrale, réputé lycée bilingue français-roumain de Bucarest, et avec Hugues Denisot, formateur enseignement du FLE au jeune public.


  • Internationales Theaterfestival in Hermannstadt zu Ende

    Internationales Theaterfestival in Hermannstadt zu Ende

    Für zehn Tage hat sich die siebenbürgische Stadt Sibiu (Hermannstadt) in einen märchenhaften Ort verwandelt, in dem Schauspieler und Artisten hunderte Darbietungen geboten haben. Am Sonntag ist das Internationale Theaterfestival Sibiu (FITS), das grö‎ßte Festival der darstellenden Kunst in Rumänien und eines der wichtigsten der Welt, zu Ende gegangen. Mit einem beeindruckenden Feuerwerk und einer Aufführung auf der Stra‎ße gingen die Lichter der 24. Auflage des Kulturmarathons aus, im Laufe dessen die mittelalterlichen Märkte und Plätze der Altstadt zu Bühnen für Paraden, Konzerte, Stegreiftheater und Zirkusaufführungen mit Künstlern aus aller Welt geworden sind. Die Liebe war das Thema des diesjährigen Festivals und dieses Gefühl haben die Veranstalter versucht dem Publikum zu vermitteln. Mir lag viel an diesem Thema, weil wir uns jetzt in einer Zeit des Hasses, der Zwietracht und des schrecklichen Zerfalls befinden“, sagte vor einiger Zeit der Intendant des Festivals, Constantin Chiriac.



    Die Tanzkunst nahm einen besonderen Platz ein. Ehrengast war der berühmte in den USA lebende russische Tänzer Michail Baryschnikow, der eine One-Man-Show, ausgehend von den Gedichten des Nobelpreisträgers Joseph Brodski, dargeboten hat. Er zeigte sich sowohl von dem Charme der siebenbürgischen Stadt als auch vom Festival selbst beeindruckt:



    Seit ich hergekommen bin, habe ich einiges von Ihrer Stadt gesehen und bin tief beeindruckt von deren Schönheit, aber auch von der Grö‎ße und Qualität des Festivals. In einigen Worten zusammengefasst, ist das, was ich hier gesehen habe, Kunst für die Menschen und Menschen für die Kunst. Ich habe hier eine sehr persönliche Aufführung vorgestellt, die von meiner Freundschaft mit dem gro‎ßen russischen Dichter Joseph Brodski handelt, einer Freundschaft, die mehrere Jahrzehnte gehalten hat. Ich möchte noch hinzufügen, für die Regie der Aufführung war der Lette Alvis Hermanis verantwortlich, dessen Werk Ihnen wohl bekannt ist.“



    Am Sonnabend haben sechs weitere Künstler Sterne auf der Walk of Fame der siebenbürgischen Stadt erhalten. Geehrt wurden der rumänische Schauspieler Marcel Iureş und der Komponist Vasile Şirli, die Regisseure Philippe Genty aus Frankreich und Rimas Tuminas aus Litauen, der US-amerikanische Regisseur und Theaterautor Robert Wilson und der israelischen Tänzer und Choreograph Ohad Naharin. Der Letztere erklärte:



    Ich habe das Gefühl, mit dieser Zeremonie greift die Wertschätzung des Publikums in Sibiu für Kunst über. Es ist schon erstaunlich, dass eine Stadt dieser Grö‎ße etwas so Vielfältiges und von so hoher Qualität organisieren kann. Ich habe im Laufe meiner Karriere an vielen Festivals teilgenommen und sage Ihnen, das in Sibiu ist Spitze, was sowohl Menschen als auch Stadt betrifft. Ich bin sehr angetan. Viele, die ich hier getroffen haben, haben mir einen tiefen Eindruck hinterlassen. Mein Leben hat sich verändert, es gibt ein vor und nach diesem Festival, auf dem ich mich wundervoll gefühlt habe.“



    Die Veranstalter konnten bereits jetzt mitteilten, dass sie für die Ausgabe im nächsten Jahr den Regisseur Robert Wilson mit drei Aufführungen gewinnen konnten.

  • FITS, după gongul final

    FITS, după gongul final

    Timp de zece zile, pitorescul oraş Sibiu din Transilvania a devenit un loc de poveste, unde actori şi acrobaţi au oferit spectatorilor sute de reprezentatii. Duminică, s-a tras cortina peste Festivalul Internaţional de Teatru din oraş, cel mai mare festival al artelor spectacolului din România şi printre cele mai importante din lume. Un grandios foc de artificii şi un spectacol de stradă au pus punct celei de-a 24 ediţii a maratonului cultural, în cadrul căruia pieţele medievale şi pietonalul din centrul istoric au devenit scene pentru parade, concerte, animaţii stradale şi numere de circ prezentate de artişti din toată lumea. Iubirea, tema ediţiei cu numărul 24, este emoţia pe care organizatorii au vrut s-o transmită prin intermediul momentelor pregătite.



    “Am ţinut la această temă pentru că suntem într-o perioadă de ură, de dezbinare şi de sfâşiere îngrozitoare”, spunea, cu ceva timp în urmă, directorul festivalului, Constantin Chiriac. Dansul a fost la loc de cinste la Sibiu. Invitatul special al evenimentului a fost celebrul dansator rus Mihail Barîşnikov, stabilit în SUA, care a prezentat un one-man show bazat pe poeziile lui Iosif Brodski – laureat al Premiului Nobel.



    El s-a declarat mişcat atât de frumuseţea Sibiului, cât şi de festival: “Am văzut câte ceva din Sibiu de când am venit şi sunt cu adevărat impresionat de oraşul vostru atât de frumos, dar şi de dimensiunile şi menirea festivalului de aici. Dacă ar fi să mă exprim în două cuvinte – aş zice că ce am văzut aici este artă pentru oameni şi oameni pentru artă. Este un spectacol pe care îl consider foarte personal, despre prietenia mea cu marele poet rus Iosif Brodski, prietenie care a durat câteva zeci de ani. Ce aş mai preciza, că spectacolul este semnat de marele regizor leton Alvis Hermanis, a cărui operă probabil că vă este deja cunoscută.”



    Sâmbătă, au fost dezvelite şase noi stele pe Aleea Celebrităţilor din Sibiu. Au fost onoraţi actorul Marcel Iureş, compozitorul Vasile Şirli, regizorii Philippe Genty din Franţa şi Rimas Tuminas din Lituania, regizorul, dramaturgul şi actorul american Robert Wilson şi dansatorul şi coregraful israelian, Ohad Naharin. Acesta din urmă a declarat: “Simt că această ceremonie e o prelungire a aprecierii pe care o au sibienii pentru artă şi e uimitor ce poate organiza un oraş de această dimensiune, atât de divers şi de mare calitate. Am participat la multe festivaluri în carieră, dar festivalul de la Sibiu e în vârf, şi oamenii, şi oraşul. Am doar sentimente şi gânduri bune. Toţi cei pe care i-am întâlnit aici mi-au produs o foarte puternică impresie. Viaţa mea s-a schimbat, e înainte şi după acest festival, unde m-am simţit minunat”.



    Organizatorii festivalului au anunţat că s-a intrat deja în linie dreaptă cu ediţia aniversara din 2018, iar unul dintre cei care au primit o stea pe Aleea Celebritatilor la editia din 2017, Robert Wilson, şi-a anunţat intenţia de a participa în festival cu trei spectacole.

  • Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu

    Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu


    Aleea Celebrităților din Sibiu s-a îmbogățit sâmbătă, 17 iunie 2017, cu șase personalități marcante din cultura planetară, aşa cum a numit-o directorul Festivalului Internaţional de Teatru de la Sibiu (FITS), Constantin Chiriac. Vasile Șirli, Philippe Genty, Rimas Tuminas, Ohad Naharin, Marcel Iureș și Robert Wilson au fost artiștii ale căror nume au completat colecția de stele de pe aleea dintre zidurile-simbol ale Cetății Sibiului, cetate care nu a fost cucerită până acum decât de artişti. Institutul Cultural Român (ICR) a fost reprezentat la festivitate de președintele instituției, Liliana Țuroiu, și de vicepreședintele Krizbai Béla Dan.

    Ceremonia de pe Aleea Celebrităţilor a continuat cu Gala Celebrităților, unde fiecare artist cu stea a fost onorat, pe scena Sălii Thalia, de personalităţi invitate în cadrul FITS, ajuns la cea de-a 24-a ediţie.

    Preşedintele ICR, Liliana Ţuroiu, a deschis Gala Celebrităţilor de la Sibiu şi i-a înmânat primul premiu compozitorului Vasile Şirli.