Tag: Sighisoara

  • Offres présentées à la Foire du tourisme de Roumanie.

    Offres présentées à la Foire du tourisme de Roumanie.

    Les visiteurs ont eu l’embarras du choix parmi les nombreux événements figurant au programme, dont spectacles folkloriques, démonstrations sur place dans les ateliers des maîtres artisans, visites virtuelles. Les plus recherchées ont cependant été les offres de vacances, à prix cassé, le rabais allant jusqu’à 30% du prix catalogue.



    Loredana Nistor dirige un des ensembles touristiques de Cheile Grădiştei (Les Gorges de la Grădiştea), situées à seulement sept km du château de Bran et à 30 km de la ville de Braşov, au centre du pays. Ce complexe touristique est formé de neuf unités d’hébergement, classées trois étoiles : « Les tarifs vont 130 lei (soit 28 euros) la nuitée, petit déjeuner compris, en chambre double. Nous disposons de piscine avec sauna sec ou humide, d’un centre SPA et de jacuzzi. Sur les terrains multisports, les touristes peuvent jouer au tennis, au volley-ball et au handball. Ils peuvent également pratiquer l’équitation ou le cyclisme. Il y a plusieurs itinéraires touristiques à travers cette très belle zone, qui est en fait un plateau situé entre les Monts Bucegi et Piatra Craiului. Nous recevons des visiteurs de tous les coins du monde. Ce week-end par exemple, nous attendons un groupe de Chinois. »



    Les paquets touristiques pour les familles ont sans doute été les offres de vacances sur la côte roumaine de la mer Noire les plus recherchées. Marius Usturoiu est le directeur général d’une agence de voyages. Fondée en 1998, celle-ci compte pour une des principales entreprises de l’industrie roumaine du tourisme : « Le prix de départ d’un séjour de sept jours est de 299 euros par personne dans un hôtel trois étoiles, mais qui dispense des services quatre étoiles. Ce paquet tout compris concerne l’ouverture et la fin de saison. En haute saison, les tarifs montent à 350 — 400 euros par personne. Ils incluent aussi spectacles de théâtre, cinéma, jeux et concours sur la plage, compétitions sportives et cours de natation. »



    Florina Ştefan, spécialiste des sciences de la communication, travaille au Musée d’histoire de Sighişoara, institution subordonnée à la municipalité. Depuis une quinzaine d’années déjà, la vieille citadelle de Sighişoara, la ville avec ses monuments et le tourisme culturel que l’on peut pratiquer dans la région bénéficient d’une large promotion à la Foire nationale du tourisme. Sighişoara est une destination à ne pas rater pour tout visiteur de passage par la Transylvanie, affirme Florina Ştefan : « Le principal monument de Sighişoara est la Tour de l’horloge, haute de 64 mètres et qui abrite depuis 1899 le Musée d’histoire de la ville. Notre agenda culturel est riche en événements. Le 28 mars commence le Festival de Blues, qui réunit des artistes du monde entier. Ce même jour, nous célébrons la Journée de la Terre. Dans la matinée, des centaines de bénévoles se rassembleront pour attirer l’attention sur la nécessité de protéger l’environnement, tandis que le soir nous organiserons des spectacles dans l’enceinte de la vieille citadelle. Une heure durant, les lumières seront éteintes, mais nous marcherons, à travers la ville, des bougies allumées à la main. Le 14 mai, ce sera la Nuit des musées, événement auquel la communauté de Sighisoara participe depuis huit ans déjà. En juin-juillet, nous organisons la Foire des maîtres artisans. Le dernier week-end du mois de juillet, aura lieu la XXXIIe édition notre célèbre Festival d’art médiéval. L’événement suivant sera le Festival de musique académique, qui réunira des musiciens des quatre coins du monde. La fin août marque le début du Festival Proetnica, l’occasion de découvrir les coutumes culturelles, les danses, la musique, les costumes traditionnels et la gastronomie propres aux différentes minorités ethniques de Roumanie. Même si Halloween n’est pas une fête roumaine, nous la célébrons, vu le grand nombre de visiteurs étrangers. Sighisoara clôture en beauté l’année avec le Festival de folklore « Datini ».



    Geanina Fedeleş, conseillère du maire de Târgu Neamt, nous lance une invitation dans le nord-est de la Roumanie : « Cette zone est riche en objectifs touristiques. En voici quelques exemples : la forteresse Neamtului ou bien plusieurs monastères d’une beauté rare, dont Neamt, Secu, Sihastria et Agapia. Ce dernier fut peint par Nicolae Grigorescu lui-même. Nous avons constaté que les touristes étrangers s’intéressent à la nature et au côté éco touristique de notre région. C’est pourquoi, aux côtés du Parc national Vânatori, nous entrons dans une compétition de destinations éco touristiques roumaines. L’administration du parc gère 3 zones : celle où vivent les bisons captifs du zoo Dragos Voda, les bisons vivant en demi-captivité que l’on peut admirer depuis un pont en bois construit à une hauteur considérable. Enfin, c’est le seul parc naturel où m’on trouve des bisons libres, surveillés. Nous avons accueilli de nombreux touristes étrangers à notre stand et nous sommes honorés par leurs mots si chaleureux ».



    Gabriel Bucşa réprésente le Dino Parc de Râşnov, petite ville du centre du pays. Le Dino Parc ouvrira ses portes cet été. Ce sera le premier parc de Roumanie destiné aux amateurs d’aventure et aux passionnés de préhistoire. Les dinosaures exposés à Râşnov ont été construits par une société allemande, grandeur nature, suivant dans les moindres détails les indications des paléontologues. Gabriel Bucşa : « Le parc organise de nombreuses activités destinées aux enfants et aux adultes. Nous avons aménagé de petites maisons dans les arbres, des aires de jeux, un trajet montrant l’évolution des dinosaures. Nous avons 45 dinosaures dans la forêt qui s’étale sur 1,4 hectares. Nous organiserons des visites guidées en plusieurs langues pour expliquer l’histoire des dinosaures. Le parc sera ouvert du matin jusqu’au soir ; toutes les activités seront comprises dans le tarif du ticket d’entrée, à l’exception des activités de laser shooting. Celle–ci est destinée exclusivement aux enfants. Ils pourront aller à la chasse aux dinosaures dans une salle où sont simulés différents effets de la nature ».



    Par ailleurs, les offres pour passer les fêtes de Pâques au Maramures et en Bucovine (deux contrées du nord de la Roumanie) ne pouvaient pas manquer à une telle foire, avec des séjours de 3 nuitées, tout compris, à partir de 290 euros par personne.



    Voilà autant d’offres qui, nous l’espérons bien, auront éveillé votre curiosité et vous détermineront peut-être à opter pour un séjour en Roumanie lors de vos prochaines vacances. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavski)

  • Traveler’s Guide

    Traveler’s Guide

    In addition to the presentation of travel offers and attractions in Romania, the Travel Fair also hosted folk shows, demonstrations at craft workshops and virtual visit tours. Holiday offers with a 30% discount were in greatest demand. Loredana Nistor is the manager of a tourist complex including nine three star villas in the Gradistea Gorges, only 7 km far from Bran Castle and 30 km from the city of Brasov.



    “Prices start from 28 euro for a double room per night, breakfast included. We have dry and wet saunas, a jacuzzi, a spa facility, tennis, volleyball and handball grounds. Tourists can ride horses and bikes. There are various tourist routes in the area. The complex stands on a plateau between the Bucegi Mountains and the Piatra Craiului Mountains, in a very nice area. We have foreign tourists coming from all over the world. This very weekend we’ll receive a group from China.”



    Offers for families were among the most appealing offers for the Romanian Black Sea coast.



    Marius Usturoiu is the general manager of a travel agency established in 1998, actually one of the main travel agencies in Romania. He gave us more details.



    “The prices of a seven-day, all inclusive stay in a three star hotel with four star services at the beginning and the end of the season start from 299 Euros per person. In full summer season, the prices range from 350 to 400 Euros per person. The price includes theatre performances, films, beach games and contests, sports competitions, swimming courses.”



    Florina Stefan is a PR expert at the History Museum in Sighisoara, central Romania, a public institution subordinated to the local city hall. The Sighisoara citadel has been promoted at the travel fair for at least 15 years now. As every year, the travel operators present the town, its monuments and other cultural and tourist attractions.



    Any Romanian or foreign tourist visiting Transylvania must see Sighisoara because it is a gem, Florina Stefan says.



    “The best known monument in Sighisoara is the Clock Tower, a 64 m tall monument, which has been housing the History Museum of the town since 1899. We have a rich agenda of cultural events. The Blues Festival is kicking off on March 28th, an event rallying artists from all over the world. Earth Day is also marked on March 28th. On the morning of March 28th, hundreds of volunteers will call for environmental protection and in the evening, shows will take place on the fortress premises. For one hour, lights will be put out and we’ll march through the town carrying lit candles. Museums’ Night has been organized on May 14th for 8 years now. The Craft Fair is held in June and July. The famous Medieval Art Festival, now at its 23rd edition, will be held in the last weekend of July. Then we have the Academic Music festival with musicians from all over the world taking part in it. In late August the Proetnica festival kicks off. All ethnic groups from Romania exhibit their cultural customs, dances, traditional apparel and cuisine. The Halloween is not a traditional festivity, but with so many foreign tourists traveling to Sighisoara, on that day the whole city celebrates. And wrapping up the year is the Customs and Traditions Festival.”



    Geanina Fedeles, advisor to the mayor of Targu Neamt, has extended an invitation for us to travel to north-eastern Romania.



    ”The area boasts a great variety of tourist assets. I should like to begin with the Neamt Fortress and I will continue with the monasteries, of which the best known are the Neamt Monastery, the Agapia Monastery, which was painted by Nicolae Grigorescu himself, then there are also the Secu, Sihla and Sihastria monasteries. The beauty of these sites is literally breathtaking. I saw that foreign tourists take a great interest in nature and in the area’s eco-tourist side. Reason enough for us to join the Vanatori Natural Park in a competition of Romania’s eco-tourist destinations. The park administration has structured its activity in three: the captive aurochs in the Dragos Voda Zoo, the semi-captive aurochs which tourists can admire from a wooden bridge, built at an appreciable height. And, last but not least, I believe it is the only natural park with the aurochs completely at large, though monitored. A great many foreign tourists visit our stand and we are honored by their kind words.”



    Gabriel Bucsa is the representative of Rasnov’s Dino Park, to be opened this summer. It is also Romania’s first such park tailored for those who love adventure and who are also interested in learning about prehistoric life. The dinosaurs that will be on display in Rasnov were manufactured by a firm from Germany, are real-size replicas, strictly observing paleontologists’ advice. With details on that, here is Gabriel Bucsa himself.



    ”Lots of activities for children are being staged within the park, and not only for them. We have built tree-houses, playgrounds, a route including the dinosaurs’ history — 45 all told. The park lies right at the entrance to the Rasnov Fortress. All dinosaurs are placed in the forest. It has a surface area of 1.4 hectares. Guided tours will be organized, with specialized personnel explaining the history of dinosaurs. Guided tours in foreign languages are also on offer. The park will be open from morning until the evening, and the admission ticket includes everything, except for laser shooting. It is an activity tailored for children. They will enter a room where various nature sounds are simulated, and will hunt dinosaurs.”



    Easter holiday packages in Maramures or Bukovina were also included in the offer. For instance, the fee for a four-night and three-day package in both areas starts from 290 Euro per person, for double rooms. The fee includes traditional food, drinks and kids’ access to the playground.
















  • Michel Minouflet (France) – la cité de Sighisoara

    Michel Minouflet (France) – la cité de Sighisoara

    Sighisoara est la plus belle et la mieux conservée des cités médiévales de Roumanie, encore habitées de nos jours. La ville est entourée d’une enceinte fortifiée sur laquelle veillent 14 tours de défense – dont 9 seulement sont bien conservées. Aujourd’hui, les touristes peuvent donc identifier sur la carte de la cité la Tour des Cordiers, celles des Bottiers, des Forgerons, des Tailleurs, des Tanneurs, des Etameurs.



    A l’intérieur de la cité se trouve la Tour de l’Horloge, la plus haute, mesurant 64 mètres de haut. Bâtie au 14e siècle, cette tour a accueilli pendant deux siècles, l’assemblée communale de Sighisoara. Après avoir visité plusieurs salles de cette tour, vous prenez un escalier étroit, qui mène au mécanisme de l’horloge – encore fonctionnelle. Outre ses aiguilles, le vieux mécanisme met en marche 7 figurines en bois – une pour chaque jour de la semaine, représentant le dieu ou la déesse qui le patronne : Diane, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne et le Soleil. Depuis la galerie en bois utilisée jadis par les sentinelles, on peut aussi admirer le beau panorama de la cité médiévale et de la ville nouvelle.



    Tout près de la Tour de l’Horloge s’élève l’église du monastère. Bâtie en style gothique en 1298, elle recèle, entre autres, une précieuse collection de tapis orientaux, datant des 16-e et 17-e siècles. Le monument historique le plus important de la ville est pourtant l’Eglise de la Colline, dont la construction a commencé en 1345. Elle se distingue par ses peintures murales, par ses statuettes extérieures en pierre, réalisées au 14-e siècle et par ses stalles. Celles du chœur sont vraiment remarquables, puisque taillées en bois et décorées de motifs végétaux en relief.



    La première attestation documentaire de la cité remonte à 1280, mais il y a des preuves archéologiques qui témoignent du fait que la zone est habitée depuis 4000 ans. Sighişoara a eu la grande chance d’avoir été évitée par l’expansion industrielle communiste, les HLM ayant été construites autour de la cité. En 1999, elle a été incluse au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Sighisoara fut un centre culturel, mais aussi économique, grâce à l’activité de ses 19 guildes.



    L’architecture de la cité a été préservée à travers les siècles, ce qui fait qu’à l’heure actuelle, les touristes peuvent admirer des bâtiments massifs, aux façades colorées, dessinant des ruelles étroites. Certains immeubles font partie du circuit touristique, car ils accueillent pensions et restaurants. Le touriste qui débarque en première à Sighişoara ne saurait rester indifférent face à l’Escalier des Ecoliers construit au XVIIe siècle pour faciliter l’accès vers l’Eglise de la Colline. Avec ses 175 marches, l’escalier est protégé d’une sorte de toiture en bois ce qui lui donne l’aspect d’un tunnel. Datant de 1662, cette construction servait jadis aux écoliers qui devaient se rendre en classe en hiver. Mais il faut dire qu’à l’époque de son inauguration, l’escalier avait 300 marches dont plus d’une centaine ont été supprimés en 1849. Pour le touriste qui emprunte cet escalier, la montée s’avère assez difficile et abrupte, mais une fois arrivé en haut de la colline le panorama qui s’y déploie est à couper le souffle.



    La cité médiévale de Sighişoara est avant tout une destination culturelle privilégiée. La vie de nuit se résume aux restaurants et aux événements de rue. Pas de boîte de nuit, de musique électrisante ni de bars. Ici, au cœur de la Transylvanie, c’est une vie culturelle à 100% qui attire les visiteurs.



    Les habitants de Sighisoara sont fort accueillants; ils offrent aux visiteurs la possibilité de se loger au cœur même de la cité médiévale. Il y a donc de nombreux pensions et hôtels ainsi que plusieurs restaurants rustiques. Les touristes affluent en été et pendant les week-ends. Certains visiteurs se rendent à Sighisoara en hiver ou en automne.



    Mais, c’est à l’occasion du Festival médiéval organisé en été que la cité de Sighisoara se voit prise d’assaut par les touristes. Il s’agit d’un événement unique en Roumanie qui invite les visiteurs à remonter dans le passé. Quelques jours durant, les ruelles de la cité seront envahies par les ménestrels, les maîtres artisans ou les chevaliers en armure, autant de personnages qui refont l’ambiance du Moyen Age. Les concerts, les expositions et les spectacles de rue y seront de la compagnie. Comme cette manifestation regroupe un nombre impressionnant de touristes, nous vous conseillons de réserver une chambre d’hôtel à l’avance.



    La plupart des touristes sont issus d’Europe Occidentale et d’Amérique du Nord, révèlent les chiffres. C’est notamment au printemps et en été que Sighişoara a l’air d’une petite tour de Babel. A part l’architecture et l’ambiance, c’est la musique qui attire les visiteurs. Médiévales ou classiques, des harmonies diverses jaillissent de partout — de nombreux musiciens et artistes choisissent Sighişoara en guise de scène ou d’espace de concerts en plein air, justement grâce au décor pittoresque des anciens murs de la cité. En plus, une fois dans la cité, vous pourriez également visiter les alentours grâce aux offres d’excursions optionnelles proposées par les agences de tourisme.

  • QSL juillet 2014 – La Tour à l’horloge de la cité de Sighisoara

    QSL juillet 2014 – La Tour à l’horloge de la cité de Sighisoara

    QSL juillet 2014 – La Tour à lhorloge de la cité de Sighisoara

  • Torri dell’orologio in Transilvania

    Torri dell’orologio in Transilvania

    Mihaela Kloos abita a Monaco di Baviera, ma è nata in Romania di padre sassone. Sul suo blog http://povestisasesti.com/, Mihaela riporta alla vita la civiltà e la cultura dei tedeschi della Transilvania. Uno degli argomenti presentati sono gli orologi nelle torri delle chiese fortificate e delle fortezze contadine che si ritrovano nella maggior parte delle città fondate da sassoni. Altrettanto belle sono anche le torri, alcune molto celebri come quella di Sighisoara, altre completamente sconosciute, come quella di Seleus.



    “Seleus è un villaggio nella provincia di Mures in cui esiste, come in tanti paesini sassoni della Transilvania, una chiesa fortificata. La torre è tipica di fortezza contadina, con un orologio per fortuna ancora funzionale. E’ decorato con una bambola di legno la cui storia è molto interessante. D’altronde le statuette e altri oggetti con leggende molto carine sono un elemento tipico degli orologi transilvani. La bambola di Seleus è stata sostituita di recente, ma l’età dell’originale è sconosciuta. La nuova bambola è stata creata da un artigiano di Mediaş, è alta 92 cm ed ha un braccio che controlla il meccanismo dell’orologio, tirando un campanello ad ogni ora esatta”, spiega Mihaela Kloos.



    A Cisnadie, nei pressi di Sibiu, si trova il più antico orologio del Paese collocato su una torre. Le sue origini risalgono al 1425 ed è ancora funzionante secondo lo stesso principio dell’orologio di Medias.



    “A Mediaş esiste un orologio nella torre della Chiesa Evangelica di cui pochi sanno che è ancora più pendente di qualla di Pisa. Attualmente sono in corso lavori di consolidamento. La sua peculiarità è dovuta ai costruttori o forse al terreno. Ci sono più ipotesi in merito, ma fatto sta che la torre di Mediaş continua a inclinarsi. L’orologio, installato nel 1880, è un simbolo della città ed è decorato con una statuetta che è la copia dell’originale custodito presso il Museo Municipale. La statuetta reca il nome di Ture Pitz (cioè Pietro della Torre), una guardia simbolica dell’orologio e della torre stessa”, aggiunge Mihaela Kloos.



    La più famosa torre dell’orologio in Transilvania è però quella di Sighisoara, impressionante fortezza medioevale sita nel centro della Romania.



    “L’orologio con le sue statuette, collocato in cima alla torre alta 64 metri, è stato lavorato in Svizzera ed menzionato per la prima volta nei documenti nel 1648. Le statuette che vengono fotografate da tutti i turisti che visitano Sighisoara sono state realizzate in legno di tiglio dal maestro Johann Kirschel e simboleggiano gli dei ai quali sono stati intitolati i giorni della settimana. L’attuale meccanismo dell’orologio di Sighisoara, più nuovo e sempre svizzero, fu collocato nella torre nel 1906 e modernizzato nel 1964. La sua leggenda è molto bella ed è legata alla storia di un gigante che avrebbe collocato con la sua mano un globo d’oro in cima alla torre di Sighisoara, sopra l’orologio, dicendo che solo la persona altrettanto alta come lui, capace di arrivare a prenderlo con la mano, avrebbe potuto entrare in possesso del globo. Finora nessuno è stato però capace di farlo”, conclude Mihaela Kloos.



    Anche se gli orologi delle torri che vi abbiamo presentato funzionano ancora, purtroppo tanti altri collocati nelle chiese fortificate sassoni si sono fermati per sempre e purtroppo gli orologiai che conoscevano i loro segreti sono sempre meno numerosi. (traduzione di Gabriela Petre)

  • Les tours à horloge de Transylvanie

    Les tours à horloge de Transylvanie

    Etablie à Munich, mais issue d’une famille d’ethniques allemands de Roumanie, Mihaela Kloos parle de la culture et de la civilisation de cette communauté sur le site internet « povestisasesti.com » « histoiressaxonnes.com ». Dans ce qui suit, Mihaela Kloos nous parlera des horloges qui donnent l’heure du haut des tours des églises fortifiées et des cités paysannes transylvaines fondées par les colons saxons. Alors que certaines de ces horloges sont célèbres, comme celle de Sighişoara, par exemple, d’autres restent totalement inconnues.



    C’est le cas de l’horloge de Seleuş, dont Mihaela Kloos nous fait la description. « Seleuş est un village du comté de Mureş. A l’instar des vieilles localités de Transylvanie fondées par les colons saxons, il a une église fortifiée. La tour de l’église, élément spécifique des cités paysannes, est pourvue d’une horloge qui fonctionne toujours. A propos de la mécanique de l’horloge, je dois mentionner l’existence d’une poupée en bois qui a une histoire très intéressante. D’ailleurs, beaucoup d’horloges de Transylvanie sont équipées de statuettes ou de figurines, autour desquelles on a tissé des légendes. La poupée de Seleuş vient d’être remplacée par une autre, sortie des mains d’un maître artisan de Mediaş. Elle mesure 92 centimètres de haut. Avec son bras, elle actionne le mécanisme de l’horloge de la tour. Au fait, elle fait sonner une petite cloche pour donner l’heure exacte ».



    Près de Sibiu, à Cisnădie, on retrouve la plus ancienne horloge de tour de Roumanie. Datée de 1425, elle est en parfait état aujourd’hui encore, tout comme celle de Mediaş : « A Mediaş, plus précisément dans l’enceinte de l’Eglise Evangélique, on peut admirer une tour dont l’inclinaison est encore plus grande que celle de la tour de Pise. La tour, qui subit actuellement des travaux de consolidation, se serait penchée soit à cause de la mauvaise exécution des travaux de construction, soit en raison des caractéristiques du sol. Les hypothèses sont multiples. Entre temps, la tour de Mediaş continue de s’incliner. Véritable symbole de la ville, l’horloge a été installée en 1880 au dernier niveau de la tour. Outre l’heure, elle indique la phase de la lune. La statuette de l’horloge est une copie d’une figurine plus ancienne accueillie de nos jours par le Musée de la Municipalité. Le nom de la statuette, Ture Pitz (Pierre de la Tour) évoque le gardien symbolique de l’horloge et de la tour ».



    La plus célèbre des tours à horloge de Transylvanie est sans aucun doute celle de la seule citadelle médiévale encore habitée en Europe. Et nous avons nommé Sighişoara. Mihaela Kloos : « L’horloge avec figurines trône au sommet de la tour, à 64 mètres de haut. Elle a été fabriquée en Suisse et sa première attestation documentaire date de 1648. Ses figurines célèbres que tous les voyageurs de passage à Sighişoara s’empressent de prendre en photo ont été minutieusement taillées en bois de tilleul par le maître artisan Johann Kirschel. Les statuettes symbolisent les dieux qui donnent le nom des jours de la semaine, Mars, Mercure, Jupiter, Saturne, la lune et le Soleil. Sur l’envers de l’écran se trouvent représentées la Justice et l’Equité, en tant que valeurs d’une communauté. Le mécanisme actuel de l’horloge de Sighişoara est de date plus récente. Exécuté toujours en Suisse, il a été monté sur la tour en 1906 et modernisé en 1964. La légende veut qu’un géant ait posé une boule d’or au sommet de la tour de Sighişoara, juste au dessus de l’horloge. Il aurait dit que la boule appartiendrait à celui dont la taille comparable à la sienne lui permettrait de la décrocher et de l’emporter. Seulement voilà, jusqu’à ce jour personne ne se montra capable d’un tel exploit ».



    Pour bien des horloges installées jadis dans les tours des églises saxonnes fortifiées de Transylvanie, le temps s’est arrêté à cause de leurs rouages grippés. Malheureusement, les maîtres horlogers capables de les faire revivre se font toujours plus rares. (trad.Mariana Tudose)

  • Jurnal românesc – 26.08.2014

    Jurnal românesc – 26.08.2014

    Premierul român Victor Ponta a anunţat că în perioada următoare va face mai multe vizite externe în Rep.Moldova, Turcia şi China, iar la sfârşitul lunii septembrie va participa la Adunarea Generală a Naţiunilor Unite. Potrivit lui Ponta, miercuri, în cadrul vizitei în Rep.Moldova va participa la inaugurarea gazoductului Iaşi-Ungheni. Joi, şeful guvernului va participa la Ankara, la ceremonia de instalare în funcţie a noului preşedinte al Turciei, iar săptămâna viitoare va efectua o vizită oficială în China pentru a discuta despre parteneriatul economic dintre cele două ţări. In perioada 23-25 septembrie, premierul Victor Ponta va merge la Adunarea Generală a Naţiunilor Unite pentru a prezenta poziţia României faţă de situaţia politică internaţională. El a menţionat că în SUA va avea o întâlnire cu reprezentanţii celor mai importante companii din domeniul energiei, obiectivul vizând independenţa energetică a României şi continuarea investiţiilor acestor companii.



    Punctul de trecere a frontierei cu Ucraina de la Vicovu de Sus-Crasna, închis din 2010, va fi redeschis în luna septembrie. Acesta a fost modernizat pentru trafic internaţional rutier, alături de alte patru puncte, de la Ulma, Izvoarele Sucevei, Climăuţi şi Racovăţ. Lucrările de modernizare a celor cinci puncte de la frontiera cu Ucraina au fost încheiate de partea română în 2012, însă acestea nu sunt funcţionale în condiţiile în care autorităţile ucrainene nu au realizat lucrări de modernizare.



    Camera Deputaţilor urmează să dezbată, cel mai probabil săptămâna viitoare, în sesiunea parlamentară obişnuită, proiectul de lege privind reducerea contribuţiilor de asigurări sociale cu 5 procente la angajator. Documentul a fost adoptat luni de Senat în sesiune extraordinară, în forma trimisă iniţial spre promulgare. Proiectul fusese întors la Parlament spre reexaminare de către preşedintele Traian Băsescu, acesta cerănd guvernului să explice care sunt măsurile prin care va fi compensată scăderea veniturilor la buget, după aplicarea legii. Scăderea CAS la angajator ar urma să intre în vigoare la 1 octombrie.



    Ministerul Muncii, Familiei, Protecţiei Sociale şi Persoanelor Vârstnice a lansat un număr de telefon gratuit (TelVerde), apelabil din orice reţea, la care cetăţenii pot obţine acces direct la informaţii specifice domeniilor gestionate de minister. Serviciul de telefonie 0 800 86 86 22 este disponibil de luni până vineri, între orele 9,00 – 22,00. Apelând acest număr de telefon persoanele interesate pot obţine informaţii cu privire la politici publice, pensii şi asigurări sociale, asistenţă socială, protecţia persoanelor cu dizabilităţi, protecţia drepturilor lucrătorilor, protecţia sănătăţii şi securităţii în muncă, protecţia drepturilor copilului, adopţii, sau legislaţia muncii. Implementarea serviciului TelVerde s-a realizat prin proiectul Modernizarea serviciilor publice de informare şi relaţionare cu cetăţenii”, cofinanţat din Fondul Social European.



    Un tren de lux compus din vagoane de epocă care va călători de la Budapesta la Teheran va opri şi în România. Itinerariul de două săptămâni va oferi multiple opriri în destinaţii turistice, pe teritoriile Ungariei, Bulgariei şi Turciei. În România, trenul va staţiona la Sighişoara şi Braşov. Cele 70 de locuri aferente primei călătorii, programate în octombrie, au fost deja rezervate, în principal de către pasageri britanici şi australieni. Preţul unui bilet variază între 10 mii şi 23 de mii de euro.

  • Hörerpostsendung 27.7.2014

    Hörerpostsendung 27.7.2014

    Wie vergangenen Sonntag angekündigt werde ich heute zu Beginn dieser Sendung die QSL Nummer 7 kurz vorstellen. Doch zuvor möchte ich Ihnen mitteilen, dass unser Kollege Mihai Stoicescu mit der Zustellung der QSL Nummer 6 auch den Text der Vorstellung 30mal ausgedruckt hat und ihn an die Hörer ohne Internetzugang zuschickt. Im Rahmen unserer monatlichen Papierquote werden wir dies auch weiterhin tun. Wir können leider nicht in unbegrenzter Menge ausdrucken, daher werden die Hörer ohne Internetzugang diese Artikel nach dem Zufallsprinzip erhalten, solange die Papiervorräte reichen.



    [Vorstellung QSL 7/2014]




    Und jetzt darf Sie unsere Chefredakteurin Irina Adamescu noch mit einem leckeren Rezept aus ihrem Familienkochbuch verwöhnen. Passend zur Jahreszeit ist es leichte Kost mit Käse und viel Gemüse. Irina Adamescu:



    Heute möchte ich Ihnen das Rezept für gebackene Zucchini mit Tomaten vorstellen, das eines meiner Lieblingssommerrezepte ist. Das Gericht ist leicht zuzubereiten, Sie sollten jedoch mindestens eine halbe Stunde für die Zubereitung an sich und ungefähr genauso viel fürs Backen einplanen.



    Ich rate Ihnen au‎ßerdem, dieses Gericht an keinem hei‎ßen Sommertag zu backen, denn mit eingeschaltetem Ofen wird es schnell unangenehm in der Küche.



    Für das Gericht gebackene Zucchini mit Tomaten brauchen Sie:



    3 mittelgro‎ße Zucchini,


    0,5 kg Tomaten,


    1 Esslöffel Semmelbrösel,


    200 g Feta-Käse,


    2 Esslöffel Öl oder Butter,


    Salz und wahlweise Gewürzkräuter der eigenen Wahl.



    Um das Gericht zuzubereiten, sollten Sie zu erst eine feuerfeste Backform oder einen Topf mit Öl bestreichen. Spülen Sie anschlie‎ßend die Zucchini mit Wasser, schneiden Sie diese in runde, ca. 0,5 cm dicke Scheiben und braten Sie sie in Öl leicht an.



    Schneiden Sie auch die Tomaten in ungefähr genauso dicke, runde Scheiben und den Feta-Käse in dünne Scheiben.



    Schichten Sie nun der Reihe nach die Zucchini-, Tomaten- und Käsescheiben in den Topf. Schmecken Sie, falls erforderlich, leicht mit Salz und Gewürzkräuter ab. Vergessen Sie dabei nicht, dass der Fetakäse gesalzen ist.







    Sie können mit den Schichten bist nahe an den Topfrand fortfahren, doch sollten Sie unbedingt mit einer Schicht Käse abschlie‎ßen. Streuen sie zum Schluss Semmelbrösel und etwas Öl darüber.



    Schieben Sie den Topf in den auf 180 Grad vorgeheizten Backofen und backen Sie das Gericht ungefähr eine halbe Stunde.

    src=http://devrri.freshlemon.ro/wp-content/uploads/2023/10/foto.jpg
    Foto: transylvaniankitchen.blogspot.ro




    Na dann: vielen Dank an Irina und Ihnen viel Spa‎ß beim Nachbacken und guten Appetit!




    Und jetzt ist nur noch knappe Zeit vorhanden für eine Hörerzuschrift. Michael Lindner (aus Gera, Thüringen) schrieb uns vor etwa zwei Wochen per E-Mail einen ausführlichen Brief. Hier ein paar Auszüge:



    Meine lieben Freunde in der deutschen Redaktion!



    Ein Blick in mein Postausgangsbuch hat mir verraten, dass ich meine letzten ausführlichen Zeilen am 1.April auf die Reise nach Bukarest schickte. Das ist also schon eine Weile her und es wird Zeit, mich wieder bei Ihnen zu melden. Aber daran sieht man, wie schnelllebig die heutige Zeit ist.



    Ja, nach wie vor höre ich brav und treu die deutschsprachigen Programme von Radio Rumänien International via Kurzwelle. Natürlich nicht täglich, aber öfters in der Woche, so wie Zeit vorhanden ist. Absolutes “Muss” ist die Sonntagssendung mit den wohl schönsten Rubriken “Funkbriefkasten” und die “Radiotour”. Diese beiden Sendungen sind mir total ans Herz gewachsen. Erst durch diese Sendungen wird der Sonntag zum Sonntag!



    Endlich hat es bei uns nach einigen sehr trockenen Wochen wieder einmal so richtig geregnet. Der Garten war schon total ausgetrocknet. Aber zum Glück haben meine Pflanzen und Blumen noch keinen Schaden genommen. Jetzt kann alles wieder aufatmen und meine beiden Wasserzisternen sind wieder randvoll gefüllt. Besonders stolz bin ich auf meine Callazucht, die nicht nur mich und meine Frau, sondern auch viele vorübergehende Spaziergänger erstaunen lässt. Fast 100 Blüten in den schönsten Farben zieren den Vorgarten, wirklich eine unglaubliche Pracht. Es ist erstaunlich, was die Natur alles hervorbringt, wenn man ein Auge dafür hat. Ich liebe Blumen über alles und mein Motto lautet: “Wer die Blumen liebt, liebt auch das Leben.”



    In diesem Sinne schicke ich Ihnen allen einen bunten Blumenstrau‎ß als Zeichen meiner Dankbarkeit für Ihre wunderschönen und interessanten deutschsprachigen Sendungen, die mein Leben immer wieder wie eine Blume aufs neue bereichern.



    Bleiben Sie der Kurzwelle treu!



    Aus dem sommerlichen Gera alles Gute, Ihr treuer Hörerfreund,



    Michael Lindner




    Vielen Dank für Ihre warmherzigen Zeilen, lieber Herr Lindner. Zu Ihrer Frage über Geburtstagsrituale in Rumänien werde ich recherchieren und in einem der kommenden Funkbriefkästen darüber berichten, da heute die Zeit schon knapp geworden ist. Ebenso diverse andere Fragen beantworten, die wir von verschiedenen Hörern erhalten haben.



    Damit Zeit für die Posteingangsliste. Die Postbearbeitungsstelle ist mittlerweile wieder besetzt, allerdings hat die gute Dame jetzt beide Hände voll zu tun, um die während ihres Urlaubs eingegangenen Briefe zu sortieren und zu registrieren. Folglich werde ich erst im Laufe der kommenden Woche wieder Postbriefe zum Lesen bekommen. E-Mails erhielten wir bis Samstagmittag von Günter Jacob, Hendrik Leuker, Lutz Winkler, Hans-Joachim Pellin, Andreas Pawelczyk und Heiko Mandel (alle aus Deutschland) sowie von Karel Koláček (Tschechien). Das Internetformular bediente Rainer Schmeling (aus Deutschland).



    Audiobeitrag hören:




  • Le site rural de Biertan

    Le site rural de Biertan

    On y retrouve donc le plan et l’architecture traditionnelle de ces agglomérations, avec néanmoins des nuances caractéristiques. Sise à 80 km Est de la ville de Sibiu et à une vingtaine de kilomètres des villes de Sighişoara et de Mediaş, la commune de Biertan est mentionnée pour la première fois dans un document officiel en 1283. Adriana Stroe, historienne de l’art à l’Institut national du patrimoine, a étudié lévolution de Biertan. « En 1572 se produit un événement déterminant pour la place que Biertan allait occuper parmi les communes issues de la colonisation saxonne de Transylvanie. Cette année-là, le pasteur de Biertan a été élu évêque de l’Eglise luthérienne et la commune devient, pour près de trois siècles, le centre de la vie spirituelle et politique des Saxons transylvains. Un autre événement important, mais pour la structure et l’aspect de la commune, a lieu à la fin du 18e siècle, lorsque des édits impériaux autorisent les Roumains, les Hongrois et les Roms à construire leurs églises et habitations dans les communes saxonnes. Biertan s’est ainsi enrichi d’un quartier roumain autour de l’église orthodoxe et d’un quartier rom, au bout des deux principales rues de la localité.



    Biertan se trouve dans une zone de collines, excellente pour la culture de la vigne. D’ailleurs, à l’époque de la colonisation saxonne, la contrée était connue sous le nom de «Weinland – Pays du vin ». Les habitants de Biertan étaient donc des agriculteurs, des viticulteurs et des éleveurs. Ces occupations ont eu une influence visible sur l’architecture des maisons, explique l’historienne Adriana Stroe. «Le village a deux rues importantes, sur les terrasses du ruisseau qui le traverse, d’un côté et de l’autre de la colline où s’érige l’église fortifiée. Au nord de l’église se trouve la Place autour de laquelle sont bâtis l’hôtel de ville, l’école, l’ancienne salle du conseil, l’ancienne auberge, l’ancien orphelinat évangélique, le presbytère évangélique et ses annexes; cette distribution des principaux bâtiments à proximité de l’église évangélique est caractéristique des communes de la colonisation saxonne de Transylvanie. De nombreux immeubles d’habitation de Biertan datent de la fin du 18e — début du 19e siècle, et certains, érigés sur la Place et autour d’elle, gardent des parties construites aux 16e et 17e siècles. Les fronts de rue continus, formés de maisons avec cave à l’accès facile depuis la rue, pour une manipulation plus simple des fûts de vin, à rez-de-chaussée surélevé et pignon brisé, alternent avec de hautes murailles en briques. La commune de Biertan, plus que dautres, garde de nombreux fronts de rue dont les façades sont ornées de lucarnes et médaillons ovales, dinfluence baroque. La décoration dorigine baroque est également présente à lintérieur des maisons, les pièces voûtées ou les plafonds en stuc donnant une image de la vie différente de celle offerte par laustérité et lesprit pratique dautres zones de colonisation saxonne.



    La localité de Biertan est dominée par léglise fortifiée érigée en haut dune colline ; cest un élément architectural spécifique des villages et des villes saxonnes de Transylvanie. Adrian Stroe. « Léglise a été construite sur les fondations dune autre, remontant à 1402, et dont on a gardé le chœur; la nef date du premier quart du 16e siècle, lannée 1522 étant inscrite sur larc triomphal. Des travaux de rénovation ont été menés dans la seconde moitié du 18e siècle, comme en témoignent les accents baroques apportés à lintérieur. Lenceinte intérieure, construite sur une autre, plus ancienne, existait déjà en 1468. La fortification a été étendue au cours du 16e siècle. Cest une église du gothique tardif. Les portails sont remarquables, notamment le portail ouest, avec un pilier médian, décoré des armoiries du roi Vladislav II et du gouverneur Ioan Zapolya, et le portail de la sacristie, construit en 1515, avec des éléments décoratifs de la Renaissance. A lintérieur de léglise se trouvent des objets dorigine, tels lautel et les bancs du chœur (issus de latelier de Johannes Reichmuth de la ville de Sighişoara voisine), la chaire (en style gothique avec des éléments Renaissance, créée par Ulrich de Braşov) et la porte de la sacristie avec des marqueteries et un astucieux mécanisme de fermeture. Léglise était entourée de deux enceintes fortifiées, concentriques, et une troisième, partielle, à louest, au sud et à lest. Lenceinte intérieure garde quatre tours et un bastion ; au sud, “la tour des Catholiques” est embellie de peintures murales du 16e siècle, au nord-est “la tour mausolée” abrite les pierres tombales de pasteurs et évêques qui ont officié dans léglise de Biertan. »



    Aujourdhui, la commune de Biertan est un site rural inscrit au Patrimoine mondial de lUNESCO. Lémigration massive des Saxons, commencée dans les années 1970, a entraîné une perte de lesprit authentique du site. Récemment, des travaux de restauration traditionnelle de plusieurs habitations ont été ouverts à Biertan. (trad.: Ileana Taroi)

  • Schäßburger Minderheiten-Festival “Pro Etnica” zu Ende

    Schäßburger Minderheiten-Festival “Pro Etnica” zu Ende

    In Sighisoara/Schä‎ßburg, (in der Mitte Rumäniens), ist am Sonntag das Interkulturelle Festival Pro Etnica“ 2013 zu Ende gegangen. Die gro‎ßangelegte Veranstaltung ist das wichtigste jährliche Zusammentreffen der ethno-folklorischen Gruppen in Rumänien. Drei Tage lang, von Freitag bis Sonntag, war die Stadt Sighisoara/Schä‎ßburg die Hauptstadt des Multikulturalismus in Rumänien. Bei der 11. Ausgabe des Interkulturellen Festivals Pro Etnica“ bewiesen zahlreiche Vertreter der 20 Volksminderheiten in Rumänien durch Singen und Tanzen, dass sie das spezifische kulturelle Erbe ihrer Vorfahren aufbewahren und pflegen.



    Neben den künstlerischen Darbietungen enthielt das Festival Pro Etnica 2013 auch eine Reihe von wissenschaftlichen Vorträgen und Debatten zur Geschichte und Gegenwart der Volksminderheiten in Rumänien, sowie einen originellen Markt der Zünfte, auf dem viel Handwerker aus den Reihen der Volksminderheiten traditionelle Objekte angeboten haben. Die alte mittelälterliche sächsische Burg Sighisoara/Schä‎ßburg, die im 13. Jh errichtet wurde und zum UNESCO-Weltkulturerbe angehört, war der ideale Standort für dieses Ereignis.



    Dazu die Staatsuntersekretärin im Kulturministerium, Irina Cajal: Es ist schon au‎ßerordentlich, da‎ß zu diesem Zeitpunkt, wenn die Lage in Syrien so gespannt ist, wenn auf der Welt so viel Schlimmes passiert, wir eine Friedensoase erleben können. In Sighisoara/Schä‎ßburg haben sich so viele gute Menschen zusammengefunden, die der Welt zeigen möchten, was die rumänische Kultur bedeutet, die rumänische Kultur im Einklang mit der Kultur der Volksminderheiten. Diese guten Menschen beweisen uns die Verbindung zwischen der verschiedenen Kulturen in Rumänien, die Diversität und Multikulturälitat mit der wir jede Stunde und jede Minute unseres Lebens verbringen.“



    Laut der jüngsten Volkszählung bilden die Ungarn mit 6,5% der stabilen Bevölkerung die wichtigste Volksminderheit in Rumänien, gefolgt von den Rroma, mit 3,2%. Weiter Volksminderheiten mit mehr als 20.000 Vertretern sind die Ukrainer, die Deutschen, die Türken, die Lipowaner-Russen und die Tataren. In Rumänien haben 18 Volksminderheiten je einen Parlamentsabgeordneten, und der Demokratische Verband der Ungarn in Rumänien hat 27 Abgeordneten und 12 Senatoren im Bukarester Parlament. Mit 88,6% bilden die Rumänen die überwiegende Mehrheit des nationalen und einheitlichen Staates Rumänien.

  • Festivalul Pro Etnica de la Sighişoara

    Festivalul Pro Etnica de la Sighişoara

    La Sighisoara, in centrul Romaniei, sa incheiat, duminica, Festivalul Intercultural Proetnica 2013. Manifestarea este considerata drept cea mai importanta reuniune anuala a grupurilor etnofolclorice din Romania.



    Pentru patru zile, orasul Sighisoara a fost capitala multiculturalismului din Romania. Aici, a avut loc, de vineri pana duminica, cea de a unsprezecea editie a Festivalului Intercultural Proetnica 2013, considerat drept cea mai importanta reuniune anuala a grupurilor etnofolclorice din Romania. Pe scena au urcat reprezentanti ai douazeci de minoritati nationale care, prin cantec si dans, au dovedit grija pentru mostenirea culturala specifica etniilor. Pe langa programul artistic, Proetnica 2013 a oferit o sectiune de comunicari si dezbateri stiintifice pe teme istorice si contemporane precum si un original targ al breslelor unde mestesugari din randurile minoritatilor etnoculturale au expus produse traditionale.



    Sighisoara a fost locul ideal pentru pentru acest eveniment. Vechea cetate saseasca medievala Sighisoara, ridicata` in secolul al XIIII lea – azi, in patrimoniul UNESCO construita pentru aparare si monoculturalism a devenit, in timpul manifestarii Proetnica, o agora a dialogului intercultural, de impacare si de respect reciproc. Ideea este subliniata si de Irina Cajal, subsecretar de Stat in Ministerul Culturii: “Cred ca este extraordinar faptul ca putem, in aceste momente, cand se intampla ce se intampla in Siria si cand se intampla ce se intampla in lume atat de grav, sa avem o oaza de pace. La Sighisoara, suntem alaturi de atatia oameni binevoitori, care vor sa arate ce este cultura romaneasca si ce este cultura romaneasca alaturi de alte minoritati; ei ne mai arata ce legatura este intre toate culturile acestor minoritati cu care traim an de an, zi de zi si ceas de ceas si cata diversitate exista, in acelasi timp.”



    Potrivit ultimului recensamant, principalele minoritati nationale din Romania sunt maghiarii (6,5% din totalul populatiei stabile) si romii (3,2%). Alte etnii cu mai mult de 20.000 de reprezentanti sunt ucrainenii, germanii, turcii, ruşii lipoveni şi tatarii.



    In Romania, 18 minoritati au câte un deputat din oficiu, in Parlamentul bicameral de la Bucuresti iar partidul maghiarilor UDMR detine, in urma alegerilor, 27 de mandate de deputat si 12 mandate de senator.



    Cu 88,6% romanii reprezinta partea cea mai numeroasa a populatiei, factor care da, de altfel, caracterul national si unitar al statului, inscris in Constitutie. Recenta propunere a reprezentantilor etniei maghiare de a elimina sisintagma “stat national” n-a primit sustinerea necesara pentru a fi inscrisa intr-un proiect de modificare a Legii Fundamentale.

  • 26.07.2013

    26.07.2013

    Chômage – Plus de 700 salariés de l’entreprise pétrochimique Oltchim de Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, seront placés en chômage technique du 29 juillet au 8 septembre, a annoncé la direction de cette compagnie. A l’origine de cette situation — le manque des matières premières et du capital de production ainsi que la sous-utilisation de certains équipements. Par conséquent, les ouvriers ne toucheront que 80% du salaire de base. Les syndicats protestent et demandent le remplacement des administrateurs judiciaires de l’entreprise, les accusant de recourir de manière injustifiée au chômage technique, sans rien faire pour relancer l’activité du combinat. Il y a deux mois, 900 autres salariés de Oltchim avaient été remerciés, l’entreprise étant en liquidation depuis janvier dernier. En 2012, les tentatives de la privatiser avaient échoué, car l’investisseur ayant remporté l’appel d’offre n’a pas pu verser la somme qu’il s’était engagé à payer — à savoir 45 millions d’euros.



    Festival – La cité de Sighisoara, au centre de la Roumanie, accueille jusqu’à dimanche le Festival médiéval. Tournois chevaleresques, parades militaires d’époque, batailles mis en scène, mais aussi spectacles de théâtre et de danse, concerts de musique ancienne, expositions de livres et de costumes — ce week-end sera très chargé pour les visiteurs de cette cité médiévale inscrite au patrimoine mondial, la seule à être encore habitée en Europe du sud-est. Cette année, des compagnies théâtrales mais aussi des représentants des ordres chevaleresques de France, Hongrie, République Tchèque, Bulgarie, Hongrie et Roumanie sont présents à Sighisoara.



    Football – Trois clubs roumains de foot, Petrolul Ploiesti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu se sont qualifiés au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa. Ils ont eu raison respectivement des Estoniens de Levadia Tallin, des Chypriotes d’Omonia de Nicosie et des Féringiens de Vikingur Gota. Dans la prochaine étape, Petrolul rencontrera les Néerlandais de Vitesse Arnhem, Pandurii — Hapoel Tel Aviv d’Israël, tandis que Astra affrontera les Slovaque de AS Trencin. Auparavant, les champions de Steaua Bucarest se s’étaient qualifiés eux aussi au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions après avoir battu les macédoniens de Vardar Skopje. Steaua Bucarest rencontrera ensuite le Dinamo Tbilissi.