Tag: ski

  • Faire du ski en Roumanie

    Faire du ski en Roumanie

    Et puisque la Roumanie recense pas mal de domaines skiables, RRI vous invite dans les minutes suivantes à faire un petit tour des principales stations pour découvrir leurs atouts. Parmi les stations de sports d’hiver les plus connues, mais aussi les plus peuplées du pays, figurent celles de la Vallée de la Prahova, pas trop loin de Bucarest: Sinaia, Busteni, Azuga et Predeal. Ces 4 endroits s’enorgueillissent d’inaugurer les premiers la saison hivernale, leurs pistes étant équipées de tout ce qu’il faut pour faire du ski ou de snowboard en toute sécurité. Prenons l’exemple de Sinaia qui pose en reine parmi les localités à visiter sur la Vallée de la Prahova. La raison? A part les sports d’hiver que l’on peut y pratiquer, Sinaia offre également une belle expérience culturelle puisqu’elle accueille l’ancien domaine royal de Peleş.



    Pour en savoir plus sur la qualité de ses pistes de ski, nous avons invité au micro Radu Miscoci, propriétaire d’une base sportive: «Personnellement, je préfère les pistes de la Vallée du Dor, car il fait très beau là-bas. Les touristes peuvent skier aussi sur celles de Cota 2000 et respectivement 1400, soit à 2000 et à 1400 m d’altitude. Pour les plus expérimentés, je recommande la piste de la Vallée de Carp, tandis que pour les débutants, je dirais que la piste surnommée “le Chemin d’été” serait la meilleure. Les sportifs qui arrivent dans la Vallée du Dor auront à leur disposition deux télésièges qui desservent deux trajets très bien mis au point. Pour les passionnés de snowboard, ils en trouveront à louer près de la télé gondole de Sinaia, mais attention, les trajets se font rares et il faut une grosse couche de neige pour arriver à bien surfer ».



    Au bout d’une longue journée sur les pistes, vous pourriez profiter de la nuit tombante pour entrer dans un club et prendre un verre entre amis ou bien pour glisser sur les patinoires ouvertes dans chaque station de la Vallée de la Prahova.



    Dirigeons-nous vers le nord, jusqu’aux pieds du Massif de Postavaru pour visiter ensemble la station de Poiana Brasov. Créée en 1895, elle est devenue station d’hiver en 1906 pour accueillir, trois ans plus tard, la première édition des Jeux d’hiver. Mais, c’est à peine à compter de 1951 que Poiana Brasov est devenue célèbre, après avoir accueilli les Jeux Universitaires d’hiver, devenant ainsi, grâce à ses 24 kilomètres de pistes, la première station roumaine de montagne destinée au ski. Au bout d’une journée fatigante sur les pistes, les sportifs peuvent se détendre dans un des nombreux hôtels tout confort qui disposent pour la plupart de sauna, piscine et massage.



    Du ski, on peut en faire aussi dans la région de Sibiu, sans oublier l’ouest du pays, plus précisément à Semenic ou encore à Muntele Mic, (le Petit Mont) dans la zone de Timisoara. Dragos Pop, directeur administratif de la société Muntele Mic: «Muntele Mic est la station de montagne la plus haute de l’ouest du pays ; la couche de neige dure depuis la mi-novembre jusqu’à la mi-avril. Notre station est très belle: elle dispose de trois téléskis; en plus elle dispose maintenant de nouvelles places d’hébergement et d’un parking aménagé tout en haut du massif Muntele Mic. Ainsi, la station est-elle accessible aussi en voiture et non seulement en télésiège comme c’était le cas jusqu’ici. Les prix sont abordables par rapport aux autres stations de montagne: par exemple un skipass pour toute la journée coûte 50 lei (12 euros) et une montée en télésiège varie entre 1,5 et 3 lei. Les prix d’hébergement sont eux aussi très accessibles. Comme chaque année, nous attendons les touristes sur les pistes du massif Muntele Mic. Ils y trouveront de la neige, des pistes aménagées et du soleil ».



    Même si la Bucovine doit sa renommée au tourisme religieux, vu les monastères fondés par le prince Etienne le Grand, la région, plus précisément la station de Vatra Dornei, est aussi idéale pour le ski. Petru Grigoras, directeur de l’école de ski de Vatra Dornei, nous dit pourquoi: «Vatra Dornei demeure une des stations les plus importantes du nord du pays. En hiver, elle est recherchée par les passionnés des sports d’hiver et d’autres activités en plein air. Notre école de ski couvre toute la gamme de services de ski et snowboard: leçons privées et en petits groupes. La station dispose de 4 pistes, qui bénéficient de remontées mécaniques et ont différents niveaux de difficulté. Deux d’entre elles ont été dotées d’éclairage nocturne et de canons à neige. A Vatra Dornei l’offre est très généreuse ».



    Si vous souhaitez bénéficier des offres pour les vacances de Noël et du Nouvel An dans une des stations de ski de Roumanie, il faut vous dépêcher car les agences de tourisme ont déjà annoncé un taux d’occupation de 80% ! (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • Tourisme d’aventure

    Tourisme d’aventure

    Bien que l’hiver approche et que le soleil ne soit plus de la compagnie, l’aventure persiste sur les ondes de RRI, puisque l’actuelle édition de notre rubrique est consacrée à tous les accros de l’adrénaline. Ne vous inquiétez pas, vous ne devrez pas vous aventurer tous seuls, vous serez tout le temps encadrés de moniteurs qui vous donneront un coup de main, si nécessaire.



    Nous vous invitons donc à faire la connaissance de Dan Panturu, guide travaillant pour une agence spécialisée en tourisme d’aventures. « Nous, on a imaginé une panoplie d’activités censées sortir les touristes de leur zone de confort citadin et les aider à découvrir les bénéfices des activités en pleine nature. La Roumanie dispose de tous les ingrédients nécessaires à pratiquer un tourisme d’aventure de grande qualité, puisque chez nous, on trouve du tout : des montagnes, des rivières, des grottes, la mer, bref tout ce qu’il faut pour pratiquer n’importe quelle activité outdoor. »



    Pour les passionnés du vol libre, de l’escalade ou des parcours tyrolienne, la région de Rasnov ou de Brasov, avec des endroits tels Cheisoara, Lempes, Bunloc ou Poiana Brasov, vous attendent en toute saison. Dan Panturu : « Parlant des sports en pleine nature, on pourrait dire que cette région est le pays du parapente. On peut s’essayer au vol en tandem, en compagnie d’un moniteur breveté qui vous aide à prendre de l’altitude et voir à quoi rime effectivement ce sport. Ou bien, vous pourriez survoler les crêtes des montagnes à bord d’un avion ultra léger et prendre des photos magnifiques ou encore vous embarquer dans la nacelle d’une montgolfière pour observer d’en haut toute la région. Quant aux sports de montagne, vous aurez le choix entre les tyroliennes, les escalades et les descentes en rappel. »



    La Roumanie est également une terre des eaux: de nombreuses rivières vous invitent à pratiquer le radelage. Dan Panturu: « Les touristes qui nous rendent visite se voient proposer une longue série de sports aquatiques. Parmi eux, les activités d’eaux vives, c’est-à-dire le radelage ou le rafting dont se passionnent les véritables aventuriers. J’invite donc tous ces amateurs de sensations fortes à faire notamment deux parcours: le premier sur le Buzau et le second sur les eaux du Jiu, deux rivières qui s’ouvrent à ce sport durant toute l’année, à l’exception des mois d’hiver. Et puisque l’on parle des sports aquatiques, n’oublions pas les descentes en kayac sur les torrents de montagne, le yachting sur la Mer Noire ou encore les randonnées subaquatiques connues aussi sous le nom le snorkling. »



    Si votre forme physique n’est pas des meilleures, pas la peine de rester à la maison. Dan Panturu a des idées même pour les plus contemplatifs d’entre vous: « Eh bien, les sports terrestres s’adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir des endroits moins accessibles au volant d’une 4×4. Ou bien, si un tel raid ne vous dit pas trop, vous pourriez faire des courses en VTT ou en quad, devenus dernièrement de plus en plus populaires en Roumanie. »



    Si vous aimez goûter vraiment au plaisir des sports d’aventure, alors Dan Panturu a encore une suggestion à vous faire: la visite des grottes moins connues de Roumanie. « Puisque la spéléologie existe, pourquoi ne pas en profiter? Je vous propose donc une descente dans les tréfonds de la terre, surtout que la Roumanie a de nombreuses grottes qui s’ouvrent aux visiteurs. Il y en a pas mal dans la région des Monts Apuseni. Ou bien, dans la contrée de Brasov se trouve une grotte très intéressante dite de la Vallée de la Citée. Elle a deux galeries, l’une touristique et l’autre où l’accès se fait seulement avec de guides brevetés, qui vous emmèneront de l’autre côté du versant. C’est absolument génial! »



    Pour un plus de sécurité, chaque activité en pleine nature se fera en présence d’un moniteur spécialisé et expérimenté qui mettra à votre disposition tous les équipements nécessaires. Et puisque les premiers flocons de neige sont déjà tombés sur la Roumanie, sachez que les stations de montagne vous attendent pour y faire du ski ou des randonnées en autoneige. Que souhaiter de plus, sinon quelques journées de vacances pour bien profiter des bénéfices du sport et de la nature? (trad. : Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 18.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 18.02.2013


    « L’ours d’or à Berlin pour ‘La position de l’enfant’ », titre Jurnalul national, qui précise que le long-métrage de Calin Netzer a décroché le trophée de la 63e édition du Festival international du film de Berlin. Sous le titre « L’histoire des hommes qui ont ému l’Europe », Evenimentul zilei raconte que la relation mère–fils, avec toutes ses connotations freudiennes, a impressionné le jury de la Berlinale au point de lui avoir décerné le prix le plus important, l’Ours d’or. « La tragique histoire de l’Ours d’or roumain » titre Adevarul qui explique que « La position de l’enfant » décrit les effets dévastateurs de la relation pathologique entre une mère dominatrice et son fils. Ce film est inspiré par les expériences personnelles des réalisateurs, précise Adevarul. « Ma mère m’a avoué diplomatiquement que c’était un film fort et bon, et que le personnage qu’elle avait inspiré était crédible » a déclaré le cinéaste Calin Netzer cité par Adevarul.


    « Le film roumain conquit le monde par ses propres forces » titre Romania libera. « Dans un pays où la majorité des villes ne possèdent ni même une seule salle de cinéma, où l’argent pour de nouvelles productions est assez limité et où l’école de film n’offre pas aux étudiants trop de moyens de s’exprimer, c’est un véritable paradoxe de voir apparaître de tels chefs – d’œuvre, chaque année, presque sans interruption », estime Romania libera. Le quotidien conclut : la situation de la cinématographie est similaire à celle du sport, où la Roumanie produit des champions de natation, alors qu’elle ne possède pas de piscines respectueuses des normes olympiques.


    Et puisque on vient d’évoquer le sport, Romania libera présente la skieuse alpine Ania Caill, la française qui peut nous apporter une médaille au Festival olympique de la jeunesse européenne qui se tient cette semaine en Roumanie. A17 ans, elle est le principal espoir de la Roumanie dans la compétition de ski alpin. Née et entraînée en France, Ania Caill a décidé de représenter la Roumanie dans les compétitions internationales. « C’est la première fois qu’Ania représente la Roumanie, en terre roumaine » remarquait la mère de la sportive franco-roumaine citée par Romania libera. Le journal précise que la compétition qui s’achèvera le 22 février, réunit un millier de sportifs de moins de 21 ans, venus de 45 pays.


    Après le cinéma et le sport, les quotidiens roumains décortiquent aussi le succès de la police roumaine qui a démantelé ce week-end un réseau de voleurs de carburants. Les mafias du gazole chassées à l’hélicoptère, annonce Adevarul, qui explique que les autorités judiciaires ont interpellé 222 personnes. « Une délation a mobilisé un millier de policiers », titre Evenimentul zilei. Romania libera explique que les conditions de vie de plusieurs hommes de la loi qui possédaient des voitures de luxe et des villas imposantes dans le département de Dâmbovita, sud du pays, n’étaient pas justifiées par leurs revenus officiels. Le carburant que ce réseau volait et trafiquait provenait de différentes raffineries roumaines, mais aussi des réserves des aéroports internationaux de Bucarest. Parfois les citernes étaient protégées par des policiers corrompus qui devaient les mettre à l’abri des contrôles effectués par leurs confrères de la police routière, explique Romania libera. Mais comme c’est souvent le cas, « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ».

  • Freizeitaktivitäten im winterlichen Sinaia

    Freizeitaktivitäten im winterlichen Sinaia


    Am oberen Lauf des Flusses Prahova, am Fu‎ße des Bucegi-Gebirges und ca. 120 Kilometer nördlich von Bukarest liegt einer der ältesten Höhenluftkurorte in Rumänien — Sinaia. Die Ortschaft wurde zum ersten Mal 1690 erwähnt, als rund um das Kloster Sinaia die ersten Siedlungen von Leibeigenen enstanden. Daraus wurde später eine stabile Bevölkerung.


    Sinaia ist insbesondere bei den Fans von Wintersportarten bekannt. Ältere Bilder bezeugen, dass hier bereits Anfang des vergangenen Jahrhunderts Bob- oder Skiwettbewerbe stattfanden. Warum ist Sinaia aber einen Besuch wert? Die Frage stellten wir dem Bürgermeister der Stadt, Vlad Oprea:


    Aus unterschiedlichen Gründen. Es gibt hier ein reiches Freizeitangebot für all unsere Gäste. Den Wintersportfans bieten wir das eingize Höhenskigebiet des Landes, mit über 20 Kilometern an Pisten. Inzwischen haben wir auch eine sehr beliebte Piste, die bis hinunter in den Ort führt, es ist die sogenannte Neue Piste, auf der Kunstschnee erzeugt wird. An ihrer Basis haben wir zum ersten Mal einen Fun-Park eingerichtet, mit einer Sprungmatte für die Extremsportler. Ebenfalls hier gibt es eine Piste für Beginner. Und auch eine sogenannte Snowtubing-Piste, das ist dieses Reifenrodeln, und in der Stadt selbst gibt es noch eine Eislaufbahn im Ghica-Parc, die sehr beliebt ist.“


    Insgesamt gibt es 20 Ski-Pisten in Sinaia, für Skifahrer auf jedem Niveau. Einige davon wie Carp, Spitz oder Papagal sind nur für Experten gedacht. Dann weitere wie Furnica, Valea Dorului oder die Sommerstrecke sind Fortgeschrittenen empfohlen und nicht zuletzt können Beginner sich auf der Valea Soarelui (im Sonnental) üben. Die meisten Pisten sind mit Kabelliftanlagen ausgestattet. Wir fragten Radu Miscuci, Geschäftsführer eines Quad-Geschäfts in Sinaia, wo er am liebsten Ski.


    Sehr schön ist es auf der Valea Dorului, dort gefällt es mit am besten. Dann gibt es noch die Varianten ab den Bergstationen 2000 und 1400, das Carp-Tal, für diejenigen, die sich ein bisschen besser auskennen. Die Sommerstrecke ist relativ leicht und dann gibt es noch die Spânzurați-Piste in der Valea Dorului. Hier gibt es zwei Sessellifte und es kann sehr angenehm auf zwei unterschiedlichen Strecken Ski gefahren werden.“


    Seit einigen Jahren sind die Quad-Fahrten sehr gefragt. Radu Miscuci kennt die am besten dafür geeigneten Strecken:


    Von Sinaia aus gibt es sehr schöne Fahrstrecken. Die Umgebung ist wunderbar, die Landschaften sind herrlich, solange die Sonne scheint und der Winter angenehm ist. Der Ausblick ist dann sehr schön, die Bäume sind mit Schnee bedeckt. Während des Winters sind die Möglichkeiten allerdings beschränkt, die Strecken sind kürzer und deshalb auch die Fahrtzeiten, denn viele Wege sind gesperrt. Mit den Quads darf man ja nur auf Waldwegen fahren, und wenn es heftig geschneit hat, hat man keinen Zugang mehr. Im Winter gibt es im Prinzip drei Möglichkeiten. Die Strecke zur Mittelstation in 1400 Metern Höhe, das ist die eigentliche Autostrecke. Wenn die alte Landstra‎ße geöffnet ist, dann kann man auch darauf fahren. Dann gibt es noch die Poiana Stânii (in etwa: Sennhüttental) und einen weiteren Waldweg hinter dem Peleș-Schloss. Die Gegend hei‎ßt Vulpărie (Fuchssiedlung), und die Strecke verläuft parallel zur Nationalstra‎ße DN 1 nach Bușteni. Im Winter kann man höchstens eineinhalb Stunden am Stück fahren. Im Sommer sind die Strecken allerdings variabel, man kann bis zu sechs, sieben Stunden am Stück fahren.


    Um ein Quad mieten zu können, muss man einen Führerschein der Kategorie B besitzen und minimale Kenntnisse mitbringen. Die Vermieter bieten den Interessenten oftmals auch einen Begleiter, dazu das notwendige Equipment: Helm, Handschuhe und Overall. In Sinaia kann man au‎ßerdem auch Snowboard-Fahren, die Ausrsüstung kann ebenfalls gemietet werden. Die einzigen Mietfirmen sind an der Talstation zu finden. Leider gibt es für die Snowboarder nicht allzu viele Pisten, denn die Schneedecke ist nicht überall gro‎ß genug.


    Wer am Wintersport überhaupt nicht interessiert ist, kann für die kulturellen Sehenswürdigkeiten nach Sinaia kommen. Dafür wirbt einmal mehr der Bürgermeister der Stadt, Vlad Oprea:


    Wer nicht für den Sport hierher kommt, kann sich für die Kultur entscheiden, etwa das Schloss Peleș, die ehemalige Sommerresidenz der rumänischen Könige, oder das Kloster Sinaia, das Kasino, in dem Theateateraufführungen und Ausstellungen besucht werden können, und das Gedenkhaus des gro‎ßen Musikers George Enescu.


    Unanbhängig von der Jahreszeit wartet Sinaia auf seine Touristen. Mehr als ausreichend ist das Angebot an Hotels oder Pensionen. Und natürlich ist das kulinarische Sortiment vielfältig: von der traditionellen rumänischen Küche, über Wild, bis hin zu italienischen und mexikanischen Spezialitäten und sogar Tiroler Küche.


    Audiobeitrag hören:


  • Six mois sur les skis à Semenic

    Six mois sur les skis à Semenic


    Le massif de Semenic fait partie des Monts du Banat, dans les Carpates Occidentales, dans le sud-ouest de la Roumanie. Même s’ils s’élèvent jusqu’à 1445 m d’altitude, les monts Semenic dominent la région et c’est pourquoi ils sont appelés « le toit du Banat », province historique de l’ouest de la Roumanie.


    L’accès est assez facile puisque seulement 40 kilomètres séparent la ville de Resita et le massif de Semenic dont les pics forment un triangle : Semenic (1445 m), Piatra Goznei (1447 m) et Nedeia (1439 m). Les trois sommets sont tellement près les uns des autres que si on est sur l’un d’entre eux on peut facilement observer les deux autres. Hormis les pâturages, l’étage alpin de Semenic est caractérisé par l’absence de la végétation même en été.


    En hiver, les chutes de neige sont tellement abondantes qu’il existe une couche compacte de neige pendant 5 et même 6 mois par an, alors que l’épaisseur de la neige dépasse un mètre pendant environ trois même quatre mois par an, et cela même pendant les années les plus pauvres en neige. Pendant la saison hivernale, les températures vont de moins 25 à 6 degrés en en été de 10 à pas plus de 25 degrés.


    Semenic dispose de cinq pistes officiellement homologuées. Davantage de détails sur les conditions de ski à l’heure actuelle avec Sorin Blaga, le maire de la commune de Valiug, dans le département de Caras-Severin : « Nous sommes une des plus anciennes stations de montagne du pays. La neige dure le plus chez nous et c’est pourquoi cette région a toujours été une région à part, visitée chaque week-end par des Serbes et des Hongrois. Les facilités d’hébergement sont groupées autour des localités de Valiug et de Crivaia. A l’heure actuelle on peut pratiquer le ski sur une seule piste appelée Casa Baraj qui est très belle, même si elle est un peu trop petite. Cette piste possède aussi un très joli bar, un télésiège à deux places et des canons à neige. »


    Parmi les autres pistes de Semenic, la plus longue est celle appelée « Uriasul », « Le Géant », avec ses 1200 mètres. La différence de niveau est de 220 mètres avec un niveau de difficulté moyen. Le téléski peut transporter jusqu’à 800 personnes par heure. La piste n’est pas dotée d’installation d’éclairage nocturne, ni de canons à neige.


    Crucea de brazi, La Croix aux sapins est une piste également très recherchée. Avec une longueur de 750 mètres et une différence de niveau de 160 mètres, Crucea de brazi a un degré de difficulté moyen. Son téléski peut transporter 500 personnes par heure. La piste appelée Goznutza, longue de 700 mètres, a une différence de niveau de 180 mètres. Une autre piste, de difficulté moyenne, est celle appelé « Prietenii muntilor » (« Les amis de la montagne »), longue de 500 mètres et avec une différence de niveau de 180 mètres. L’accès se fait par un téléski, dont la capacité de transport est de 400 personnes par heure. Une piste jugée facile est celle de Semenic, longue de 300 mètres et avec une différence de niveau de 40 mètres. Son téléski peut transporter jusqu’à 400 skieurs par heure.


    Plusieurs hôtels et gîtes ruraux vous attendent dans la région et, côté délices culinaires, Sorin Blaga évoque un véritable régal : « Ceux qui font du ski dans la région de Semenic choisissent pour s’héberger les localités de Valiug, Crivaia et Trei Ape. La plupart choisissent Crivaia parce qu’elle est située aux pieds du massif de Semenic. Sur la montagne il n’y a qu’un seul hôtel qui dispose de pas plus d’une trentaine de chambres. Chez nous les Roumains, la liqueur de myrtilles appelée « afinata », la truite et les pleurotes du hêtre trônent toujours au milieu de la table. Venez vous convaincre de la beauté des lieux et croyez-moi qu’après une journée de ski, nos menus, raffinés ou bien traditionnels : jarret de port fumé aux haricots blancs, choucroute ou bien pizzas et glaces, sont pour tous les goûts. »


    Ajoutons que le massif de Semenic attend ses visiteurs toute l’année. En été il s’agit des passionnés de la natation et de la pêche, ainsi que les accros des sports nautiques qui peuvent louer des canots, des pédalos et des planches à voile. Pour l’instant, vu que l’arrivée d’une nouvelle vague de froid prolongera la saison de ski dans tout le pays, n’hésitez pas à choisir Semenic pour vos vacances d’hiver ! (trad. : Alexandru Diaconescu)

  • Voyage à Râsnov

    Voyage à Râsnov


    Histoire, multiculturalisme, sports et autres loisirs, voilà en bref ce que vous pouvez découvrir si vous choisissez la station de montagne de Râşnov. Pour des détails sur l’offre de cette destination touristique, nous avons invité au micro Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme, “Rosenau Râşnov” et Crina Coco Popescu, alpiniste qui compte à son palmarès nombre de records, dont huit titres mondiaux.


    Dans la cité médiévale de Râşnov, les légendes romantiques, qui ont traversé les siècles sont revisitées, et la musique ancienne résonne aujourd’hui encore entre les murs des vieilles églises de la ville. « Air frais, tranquillité, excellente cuisine », c’est par ces mots que décrivaient les visiteurs leur séjour dans cette ville à l’entre-deux-guerres. Le décor est le même, mais l’offre touristique de l’année 2013 est beaucoup plus riche, affirme Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme Rosenau Râşnov: « Râşnov dispose de quelque 2 milliers de places d’hébergement réparties dans des établissements classés deux, trois ou quatre étoiles. Les tarifs varient de 60 à 150 de lei, par personne, pour une chambre double. Pendant la saison froide, il y a maints événements de saison: le 18 ou 20 janvier commence la Coupe internationale organisée par la Fédération de ski, suivie par un concours de saut à ski et surtout par les Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse européenne. En été, plus précisément aux mois de juin, juillet et août, chaque week-end est réservé à un événement important. Parmi eux, je mentionnerais le Festival national du film historique, le festival national de reconstitution de l’histoire, un festival dédié aux enfants intitulé Joc Mania, Jeu-manie et le festival des roses. La large gamme de loisirs que nous proposons à nos touristes culmine en décembre avec les festivités d’allumage des décorations du sapin de Noël. »


    L’objectif touristique le plus important de Rasnov est sans aucun doute la cité moyenâgeuse, perchée au sommet d’une colline calcaire, ce qui la rend visible de n’importe quel coin de la ville. Après avoir été géré par plusieurs institutions publique, l’ensemble de musées de la Cité de Râşnov a été repris par un investisseur italien, qui a pris l’initiative de rénover et de transformer ce monument historique afin de le rendre plus attractif. Après l’effort fourni pour escalader les coteaux de la colline, le visiteur peut s’offrir une pause bien méritée, histoire de siroter un thé ou un café dans l’espace expressément aménagé dans l’enceinte de la cité.


    Constantin Ungureanu, président de l’Association pour la promotion du tourisme «Rosenau Râşnov», précise : « Les touristes peuvent visiter la cité de Râşnov, ouverte tous les jours de 9h00 à 17h00, et la grotte Valea Cetăţii. Samedi, à partir de 17h00, un concert symphonique est organisé dans la grotte. L’église évangélique est ouverte tous les jours, puis on peut voir l’ancienne église roumaine, qui est un monument important. Et non en dernier lieu, je recommanderais à tout le monde de visiter l’unique base de saut à ski d’Europe du Sud-est, très attrayante. Ils y trouveront chaque matin des sportifs à l’entraînement. Le lot olympique de l’Ukraine est venu s’entraîner ici ».


    Les amateurs de sensations fortes sont bien servis aussi à Râşnov : une installation de saut à l’élastique est à leur disposition. Haute de 135 m, avec une possibilité d’extension jusqu’à 155 m, sur une distance d’une centaine de m, cette installation est unique en Europe. Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme Rosenau Râşnov, ajoute plusieurs alternatives à la liste : « Nous avons deux centres d’équitation, un club de montagne et une ferme elle aussi de montagne, où l’on élève des chevaux, et où l’on pratique l’équitation. Nous avons la zone de Cheile Râşnoavei, où l’on fait du sport : alpinisme, saut à l’élastique, escalade. Nous avons encore deux grottes, accessibles uniquement aux spécialistes, quatre itinéraires touristiques, un chalet de montagne, celui de Mălăieşti, que les amateurs de montagne connaissent bien ».


    A ses 17 ans, Crina Coco Popescu a déjà conquis le mont Sidley, le volcan le plus haut de l’Antarctique. C’est la seule alpiniste du monde à avoir terminé le circuit Seven Volcanoeset qui s’est proposé d’escalader sept sommets dans le circuit du même nom, 7 Summits. A présent, sa liste ne comprend plus que l’Everest ; elle a tout fait, du reste. Pour tous ces records, Crina Coco Popescu s’est entraînée et continue de s’entraîner à Cheile Râşnoavei. Pourquoi là ? C’est une très belle zone, surtout pour les sports de montagne — escalade, alpinisme, VTT et course, nous a dit Crina: « C’est près du massif de Postăvaru. On peut descendre en ski ou en snowboard sur les différents trajets de Cheile Râşnoavei. Ce sont des zones sauvages, mais qui se prêtent aussi au ski. Nous laisserons de côté les détails techniques sur l’ascension pendant l’hiver, qui ne sont pas pour les débutants. Il y a des endroits où vous pouvez goûter aux plats traditionnels autour de Cheile Râşnoavei, à Râşnov, par exemple ».


    Vous avez donc toutes les raisons du monde de choisir un séjour à Râşnov. Que vous soyez passionnés d’histoire, de traditions, de promenades en plein air ou de sports, Râşnov peut vous offrir tout cela. Le mot de la fin appartient à Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion touristique Rosenau Râşnov : « Je vous convie à visiter Râşnov pour découvrir l’histoire chez elle. La première raison serait la cité de Râşnov, la deuxième, l’église évangélique du XIVe s ; l’église orthodoxe roumaine est la plus ancienne église orthodoxe en pierre du sud-est de la Transylvanie, et il y a bien d’autres raisons pour mon invitation — y compris un riche agenda culturel, avec des événements culturels inédits ».


    Ici prend fin notre voyage virtuel du jour à Râşnov, au cœur de la Roumanie. Tenez-vous prêts pour une nouvelle destination intéressante dans une semaine ! (trad.: Mariana Tudose, Ligia Mihăiescu)