Tag: ski

  • Gura Humorului

    Gura Humorului

    In Gura Humorului befinden sich zwei berühmte Klöster mit besonderen Wandmalereien: Humor und Voroneţ. Gura Humorului liegt 35 km weit von Suceava (im Norden Rumäniens), in einer Höhe von 470 m. Das milde Klima und die reine Luft mit beruhigenden Eigenschaften sind nur ein paar Pluspunkte der Ortschaft, die schon in der zweiten Hälfte des 19. Jh. als Luftkurort bekannt war. Gura Humorului wird aber in Dokumenten schon Anfang des 15. Jh. erwähnt, genauer im Jahr 1415, als das alte Kloster Humorului errichtet wurde.



    Der Luftkurort Gura Humorului bietet zahlreiche Unterhaltungsmöglichkeiten in allen Jahreszeiten. Als Beispiel nennen wir den Komplex Ariniş mit Schipisten, Sportsälen und Swimming-Pool. Einzelheiten erfahren wir von der Marketingdirektorin Ionela Ghişovan:



    Die Landschaft ist wunderbar. Es schneit und alles ist wei‎ß. Die Schiliebhaber sind willkommen. Unterhaltungsmöglichkeiten gibt es für alle Kategorien. Wir verfügen über zwei Schipisten: Şoimul [= Falke] 1 für erfahrene Schifahrer und Şoimul 2 für Anfänger. Für Kinder gibt es eine Schlittenpiste. Die Verleihzentren liegen am Fu‎ße der Pisten, die mit Nachtbeleuchtung, Schneekanonen, Skilift und Sesselbahn ausgestattet sind. Unsere Gäste können im überdachten Schwimmbecken, das einer Tiefe von über 2 m hat und das ganze Jahr offen ist, schwimmen. Die Touristen können sich auch für ein Dampfbad oder Massage entscheiden.“




    Selbst wenn das touristische Angebot immerhin sehr reich sei, gebe es auch für Kulturinteressierte vieles zu entdecken, fügte unsere Gesprächspartnerin Ionela Ghişovan hinzu:



    Wir erwarten unsere Gäste auch mit einem Museum der Volksbräuche, bezogen auf die Region Bukowina. Das Museum liegt im Stadtzentrum. Die Touristen werden au‎ßerdem von unserem natürlichen Open-Air-Eislaufplatz und einem abwechslungsreichen Abenteuerpark mit Kletterwänden, Trampoline, vielen Strecken mit steigendem Schwierigkeitsgrad und zahlreichen Hindernissen, sowie Minigolf- und Schie‎ßanlage, die eine besondere Attraktion sowohl für Erwachsene als auch für Kinder darstellen.“




    Die Stadt Gura Humorului ist auch während der Festivals, die hier stattfinden, einen Besuch wert. Einige davon sind das Festival der Volksbräuche, das Internationale Festival für Karikatur und humoristische Literatur, die Internationalen Dokumentarfilmfestspiele oder das Rockfestival. Nicht zuletzt werden die Besucher von der spezifischen Küche der Region Bukowina angelockt, die sowohl in Pensionen als auch in Hotels genossen werden kann.

  • Les fêtes de la neige

    Les fêtes de la neige

    Notre périple commence dans le nord de la Roumanie, plus précisément au Maramures. C’est là que se trouve le complexe touristique de Borşa, un endroit idéal pour y passer de belles vacances. Les visiteurs peuvent loger dans un hôtel, un chalet, un gîte rural ou bien chez l’habitant. En plus, les centres d’information touristique se tiennent à leur disposition pour tout renseignement sur les destinations les plus intéressantes. A cette époque de l’année, les vedettes incontestées en matière de loisirs sont les pistes de ski, lesquelles accueillent, du 13 au 15 février, nombre d’événements.



    Voici les détails de Anca Aurelia Sava, responsable du service culturel de la mairie de Borşa : « Ce week-end, notre contrée, le Maramureş, sera l’hôte de la XIIe édition du Festival intitulé les Fêtes de la neige, organisé par la municipalité de Borşa. Le Festival, qui se déroulera près de la piste de ski, réunit chanteurs et interprètes de musique traditionnelle très appréciés. Par ailleurs, l’Association Transilvania (Transylvanie) organise une discothèque en plein air, ainsi que des concours de ski pour enfants et adultes. Au programme figurent aussi la descente aux flambeaux et les feux d’artifice. Cette année, 80 membres du Service de sauvetage alpin descendent, flambeaux à la main, jusqu’au pied de la piste. Pour remonter la piste de ski, longue d’environ 2 km, on prend le télésiège. En haut de la piste, il y en a une deuxième, longue de 900 mètres, dotée elle aussi d’une remontée mécanique ».



    Borşa est flanquée de deux parcs: le Parc National des Monts Rodna et le Parc Naturel des Monts Maramureş. La réserve naturelle Pietrosul Rodnei se trouve dans le voisinage immédiat de la ville. Le massif Pietrosu Rodnei, qui culmine à 2.303 mètres, est le plus haut des Carpates Orientales. En 1979, la zone tout entière a été déclarée Réserve de la biosphère, placée sous l’égide de l’UNESCO, précise notre interlocutrice, Anca Aurelia Sava, responsable du service culturel de la municipalité de Borşa : « La nature de cette contrée est particulièrement attrayante et les ressources touristiques y sont nombreuses. Surnommé « Le Pays du bois », le Maramureş abonde en églises en bois, leur architecture traditionnelle étant fortement appréciée par les visiteurs. Pendant la saison froide, la région est notamment recherchée pour la pratique des sports d’hiver, tandis qu’en été elle offre d’excellentes conditions pour les randonnées. Il y a plein de choses à voir, dont les lacs glaciaires et la cascade des Chevaux, renommée pour la hauteur de la chute d’eau (90 mètres). Je ne saurais oublier de mentionner le musée dit des Racines. C’est en fait une maisonnette, dans laquelle un garde forestier a rassemblé, au fil du temps, toute sorte de racines d’arbres, mais aussi différents objets de guerre qu’il a pu trouver lors de ses déambulations à travers les forêts ».



    La visite de ce musée est gratuite. Des touristes des quatre coins du monde franchissent le seuil de la maisonnette du garde forestier Ştefan Grec, âgé de 69 ans. En dehors des centaines de racines et d’objets militaires qu’il y a amassés, sa collection recèle de vieux billets de banque, des fleurs de mine et plusieurs dizaines d’œufs peints, qui font état des coutumes et traditions pascales des contrées de Maramureş et de Bucovine.



    Et puisque nous avons mentionné la région de Bucovine, sachez qu’à seulement 89 km de Borşa, la station de montagne de Vatra Dornei s’apprête à accueillir comme il se doit les fêtes de la neige. La XXXIIe édition de cet événement s’étend sur deux fins de semaine, à savoir les 13-15 et les 20-22 février.



    Petru Ariciuc, chef du Service de sauvetage alpin: « Cette année, l’événement s’étale sur deux week-ends. La station affiche déjà un taux d‘occupation de 85-90% et la météo s’est montrée clémente jusque là. Vatra Dornei est dotée de trois pistes de ski homologuées, au niveau de difficulté moyen. La piste Dealu Negru (La Colline noire), d’une longueur de 3.000 mètres, dispose d’un télésiège. La deuxième, connue sous le nom de Parc, a deux télésièges et un baby ski et s’étale sur 1.500 mètres. Enfin, la piste appelée l’Ecureuil, qui est également la plus récente, mesure 800 mètres de long. Elle est équipée de télésiège, de canons à neige et d’éclairage nocturne. La date assez tardive de ces fêtes de la neige, soit la seconde moitié du mois de février, s’explique par notre intention de prolonger la saison touristique et d’attirer le plus grand nombre possible de visiteurs. Nous allons organiser des spectacles avec pour invités des groupes ethno, pop, rock et de musique traditionnelle. Nous essayons de satisfaire tous les goûts. Le vendredi on a prévu davantage de musique pop et rock, alors que le dimanche est réservé à la musique folklorique. Des divertissements sur scène et des compétitions sur la piste de ski l’Ecureuil figurent aussi au menu. Les compétitions de ski sur cette piste sont déjà une activité habituelle des fins de semaine. Par exemple, la toute dernière, qui a eu lieu la semaine dernière, a réuni 102 concurrents couvrant une plage d’âge très large: de 5 à près de 70 ans ».



    Les touristes peuvent se procurer des équipements sportifs dans les centres de location qui se trouvent au pied des pistes. Quant aux tarifs de location, ils vont de 8 à 10 lei de l’heure à 40 lei (l’équivalent de 9 euros) par jour. On peut prendre aussi des cours de ski, avec un moniteur, pour 65 à 80 lei (soit 15 à 18 euros) de l’heure. En dehors du ski, les visiteurs peuvent s’adonner à beaucoup d’autres activités pendant leur séjour.



    Petru Ariciuc, chef du Service de sauvetage alpin, précise d’ailleurs que la vocation première de Vatra Dornei est celle de station balnéaire et climatique : « Nous disposons de trois bases de traitement, d’un centre de bien – être quatre étoiles, situé dans un hôtel flambant neuf et qui offre des conditions conformes aux normes européennes. Nos visiteurs ont donc l’embarras du choix. Ils peuvent alterner le ski avec la détente dans ce centre spa ou bien avec le tourisme équestre. Les promenades à cheval se déroulent soit dans la zone alpine soit aux environs de la station. Une autre activité de ce type consiste dans des randonnées en traîneaux tirés par les chevaux, dans l’enceinte du Parc national Călimani ».



    Bref, au mois de février, la plupart des stations de montagne de Roumanie organisent les fêtes de la neige. Si vous êtes intéressés par ce genre d’événements, n’oubliez pas de consulter le site des municipalités respectives pour en découvrir le calendrier, avant de programmer vos vacances. (trad. Mariana Tudose)

  • Vacances d’hiver à Suceava

    Vacances d’hiver à Suceava

    Située au nord-est de la Roumanie, en Bucovine, la ville de Suceava est une destination idéale pour la saison hivernale. Elle vous propose un agenda culturel très riche — concerts, expositions, fêtes thématiques, soirées de folklore, tandis que ses monuments et musées vous dévoilent l’histoire de la région. Si vous voulez vous évader de la ville, vous pouvez faire des excursions d’une journée pour visiter des sites du voisinage.



    Claudiu Brădăţan, coordinateur du Centre d’informations touristiques de Suceava, nous le confirme: « Les fêtes d’hiver passées, vous trouverez facilement de l’hébergement à Suceava. La ville mérite bien un séjour, vous y découvrirez la Cité princière, l’église Saint Georges et le Musée d’ethnographie. Le musée du village de la Bucovine est la troisième grande institution de ce genre du pays. Le Musée des sciences de la nature sera, lui, le favori des jeunes. Aux visiteurs de tous les âges, je conseille de visiter le monastère de Dragomirna, situé non loin de la ville, un joyau parmi les fameux monastères peints de Bucovine. »



    Ouvert au public en 1980, le Musée du village de la Bucovine de Suceava est le dernier né des musées de Roumanie. Si vous en franchissez le seuil, vous découvrirez à quoi ressemble un village ancien de cette région du pays. En empruntant ses ruelles étroites, vous admirerez les maisons en style traditionnel et leurs annexes. A l’intérieur s’étalent le mobilier paysan, des objets décoratifs et des costumes traditionnels.



    Au centre de ce village-musée se trouve l’église et le clocher de la localité de Vama, les deux datant de 1783. Le musée du village de Suceava présente également des dioramas, mettant en situation des moments importants de la vie familiale et de la communauté : mariage, baptême, enterrement. Le billet d’entrée coûte 6 lei (soit 1,5 euros), la taxe pour la prise de photos est de 30 lei (soit 7 euros environ) et pour les captures vidéo de 50 lei (soit 12 euros).



    L’automne 2015 sera particulièrement riche en événements culturels, pourtant ce n’est pas là l’unique raison pour laquelle Claudiu Brădăţan, coordinateur du Centre d’informations touristiques de Suceava, considère l’automne comme une saison privilégiée pour visiter la ville : « Ce n’est pas seulement pour les événements culturels, mais aussi pour la beauté de la nature que je vous conseille de choisir l’automne. Au printemps il fait très beau aussi, c’est vrai, mais l’automne séduit par le spectacle des couleurs. Et puis, en automne, les fêtes traditionnelles s’enchaînent dans les villages, à l’occasion de la moisson. Aux mois d’août et de septembre 2015, l’agenda culturel de Suceava est très riche. Je mentionnerais tout particulièrement le Festival médiéval de la Cité de Suceava, d’autant plus que la cité est en train d’être rénovée, les travaux devant être achevés en mars prochain.»



    Concerts de musique médiévale, reconstitutions historiques, défilé des chevaliers avec torches, spectacles interactifs — voilà ce que vous propose, chaque année, trois jours durant, le Festival Médiéval de la Cité de Suceava. Dans le même laps de temps, vous pouvez vous initier à la poterie ou vous exercer au tir à l’arc dans cette vieille cité dont la naissance remonte à 1388.



    Si vous êtes de passage à Suceava pendant cette période de l’année, ne ratez pas les environs. Claudiu Brădăţan. « Nous vous conseillerons de vous diriger vers les montagnes. La première localité à visiter est Gura Humorului, station touristique d’intérêt national. La station possède deux pistes de ski, l’une de 1.300 mètres, l’autre de 500 mètres de longueur, pour les débutants. Ou, si vous préférez, vous pouvez échanger le ski contre la nage, car Humor dispose d’une piscine olympique. La localité de Humor est également très connue pour ses fameux monastères à fresques extérieures: Voroneţ et Humor (ce dernier étant situé à quelque 600 mètres de la ville). Après Humor, on peut continuer la route vers Pojorâta, une destination touristique de date récente, qui se prête à des vacances actives, vous pouvez y faire du ski et du patinage. De Pojorâta, on peut monter vers le Massif de Rarău et vers Pietrele Doamnei, symbole de la Bucovine. Tous les trajets de randonnée passent par le massif de Rarău et on peut aussi y pratiquer le VTT. C’est ici que se donnent rendez-vous les meilleurs grimpeurs de Roumanie et de l’étranger, pour profiter de la quarantaine de falaises. »



    Nous apprenons par Claudiu Brădăţan que la plupart des touristes étrangers qui ont franchi le seuil du Centre d’informations touristiques de Suceava avaient déjà entendu parler de la Bucovine, grâce à sa riche offre de tourisme actif. Pourtant, quelles que soient vos préférences ou la période que vous choisissez pour visiter Suceava, vous tomberez sous le charme de cette ville et de ses environs.( Trad.: Dominique)

  • Semenic – fünf Monate Ski im Banater Bergland

    Semenic – fünf Monate Ski im Banater Bergland

    Der Ferienort Semenic im Banater Bergland liegt 40 km weit von Reşiţa (Reschitz). Der Ort ist nur mit dem Auto erreichbar. Wir haben den Sessellift- und Seilbahnverwalter Ioan Popa gefragt, warum es sich lohnt, nach Semenic zu reisen:




    Es lohnt sich nach Semenic zu kommen, weil die Gastfreundschaft der Banater berühmt ist. Die Gegend ist wunderschön, die Landschaften sind atemberaubend. Semenic lädt zum Tourismus seit mehr als 100 Jahren ein. Hier wurde1947 der erste Sessellift in Rumänien installiert. Semenic verfügt heute über fünf Skilifte und einen Sessellift. Wir können über ein schönes Dreieck zwischen Semenic, Gărâna und Văliug sprechen, wo im Sommer einer der besten Jazzfestivals in Rumänien organisiert wird. In Gărâna haben wir vier Skilifte. In der Nähe des Văliug-Sees gibt es einen Sessellift. Am Wochenende funktionieren die Nachtbeleuchtung und die Schneekanonen. Die Skipisten haben einen mittleren und leichten Schwierigkeitsgrad und sind auch für Kinder geeignet. Die Länge der Skipisten beträgt 10-11 km. Seit einer Woche kann man von Semenic zu Văliug hinunterfahren. Die Skipiste hat eine Länge von 6 km und ist die längste in Rumänien. Weil wir über keine Seilbahn verfügen, sichern wir am Wochenende im Stundentakt den Transport mit einem Bus von Văliug nach Semenic.“




    Die Skipisten in Semenic verfügen über Schutzsysteme, so wie es die europäischen Regeln verlangen. Wer keine Skiausrüstung hat, muss sich keine Sorgen machen. Es gibt Verleihzentren, wo sich die Touristen Motorenschlitten, Stiefeln, Helme, Skikleidung ausleihen können. Eine Neuigkeit ist das sogenannte Snowtubing. Über die Unterkunftsangebote sagte uns Ioan Popa folgendes:



    Die meisten Unterkunftsplätze sind in Văliug-Crivaia in Hotels, die mit 2, 3 oder 4 Sternen bewertet wurden. Die Preise schwanken zwischen 40-100 Lei pro Person. In der Wintersaison kochen wir Krautsuppe, eine traditionelle Banater schwäbische Suppe. Dafür braucht man Kraut, Huhn-, Rind- und Schweinefleisch sowie traditionelle Würste. Wir bieten natürlich auch rumänische Speisen, besonders Speisen, die im Banat gekocht werden. Für den Nachtisch backen wir Pfannkuchen oder Papanaşi, warme Quark-Mehl-Krapfen mit Sahne übergossen und mit Beerenmarmelade gekrönt.“




    Wer keinen Wintersport treiben mag, kann im Semenic-Gebirge auch wandern. Dabei empfiehlt sich, die markierten Strecken zu nehmen.

  • Radio Tour: Pistes de ski en Roumanie

    Radio Tour: Pistes de ski en Roumanie

    La Roumanie ne peut pas s’enorgueillir de domaine skiables trop grands, bien que des dizaines de pistes de skis nouvelles soient aménagées chaque année. Selon les données fournies par le ministère du tourisme, notre pays compte actuellement 154 pistes de ski, la plupart de moins d’un km de longueur. Aujourd’hui nous allons donc faire le tour des stations de montagne de Roumanie où l’on peut faire du ski. En route, donc !



    Premier arrêt : la Vallée de la Prahova (au centre de la Roumanie).. C’est ici, dans la station de Predeal, que Mihai Rotăreanu est moniteur de ski depuis 42 ans. Comment se présentent les pistes de ski en ce début d’année? Mihai Rotăreanu répond: « Les stations sont en bon état. Il y a plein de neige en cette période de l’année, plus que les années antérieures. Mais là où la neige fait défaut, il existe des canons à neige artificielle, notamment à Sinaia, Busteni, Predeal et Poiana Brasov. Dans cette dernière station, les pistes de ski ont été récemment réaménagées et additionnent une cinquantaine de km. Les équipements à louer sont eux aussi de meilleure qualité, ce sont en fait les mêmes équipements utilisés en Autriche ou en Allemagne. Côté prix, à Predeal par exemple, vous devez débourser 25 lei (soit 6 euros environ) pour la location d’un équipement complet, avec skis, battons et chaussures. Plus on monte, plus les prix sont élevés, arrivant jusqu’à 35 lei (soit 8 euros). La location est valable pour une journée. Tous les moniteurs parlent au moins une langue étrangère, pour pouvoir enseigner aux skieurs débutants les essentiels de ce sport. »



    Selon Mihai Rotăreanu, les touristes venus en Roumanie pour faire du ski se sont dit très contents de leur expérience et ont promis d’y revenir. Surtout qu’en hiver, dans les montagnes roumaines, le passe — temps ne se limite pas à skier. S’y ajoutent les patinoires, les piscines couvertes ou les centres de bien-être. Après une journée active ou de détente, les touristes peuvent goûter aux plats typiquement roumains dans les restos de la Vallée de la Prahova, où résonne la musique traditionnelle de la région.



    Somme toute, un séjour qui impressionne beaucoup les touristes étrangers, constate Mihai Rotăreanu: « A mon avis, la Roumanie a beaucoup changé ne mieux, en ce qui est du tourisme. Ceux qui iront à la montagne, seront parfaitement encadrés par les moniteurs sur les pistes de ski et seront très bien reçus dans les hôtels. Les Roumains sont connus pour leur hospitalité. »



    Direction maintenant Poiana Brasov, sans doute la principale station de ski de Roumanie. Ses pistes sont idéales pour les skieurs débutants et aguerris, ses installations de transport par câble sont très variées. Un abonnement de 10 jours (consécutifs ou non) pour adultes en pleine saison coûte 1000 lei (soit 230 euros). Un abonnement d’une journée coûte 140 lei (soit 30 euros environ). Poiana Brasov attire chaque année plus de 3000 touristes anglais, qui l’ont votée comme la destination de ski la moins chère au monde. C’est toujours ici qu’a eu lieu le premier concours de ski de Roumanie, en 1906. En 1951, à Poiana Brasov, ont été organisés les Jeux mondiaux universitaires d’hiver.



    Dans les minutes suivantes, nous vous invitons à nous suivre au nord du pays, à 18 km de Baia Mare, dans le Maramures, là où se trouve la station de ski Suior, dans le massif Mogosa. Pour plus de détails, nous passons le micro à M. Horia Buhan, directeur de marketing d’un complexe touristique. « La station est principalement destinée aux amateurs de sports d’hiver, notamment par ses pistes de ski et les activités sportives pratiquées en hiver. Long de 3600 mètres, le domaine skiable est prévue d’installation d’enneigement artificiel et d’éclairage nocturne. Nous mettons à la disposition des touristes un espace spécialisé dans la location de matériel de ski ou d’autres glisses, doté de plus de 250 équipements tout neufs. Nous avons aussi une école de snowboard et de nombreux moniteurs prêts à transmettre leur passion pour le ski aux vacanciers sur place. »



    Par ailleurs, des guides de haute montagne seront à la disposition des touristes qui souhaitent s’aventurer sur les sommets en toute sécurité, en suivant, bien évidemment, des itinéraires balisés. Horia Buhan: « Nous sommes basés au cœur du Maramures, à une cinquantaine de kilomètres des objectifs touristiques de la zone. Je pense au Monastère de Barsana, au Musée de Sighet connu sous le nom de « Mémorial de la souffrance », au Cimetière joyeux de Sapanta ou encore au Lac Bleu. Comme vous voyez, il y a pas mal de sites à visiter qui attirent de nombreux touristes, surtout en été quand ils se déplacent plus facilement dans la région. »



    Nous revenons maintenant dans la région la plus convoitée et donc la plus animée de Roumanie, à savoir la Vallée de la Prahova. Pour plus de détails sur les attractions que cette région propose en hiver, nous invitons au micro Anda Baciu, secrétaire général de l’Association pour la promotion et le développement du Tourisme: « Le département de Prahova abrite au total trois stations des sports d’hiver: Sinaia, Busteni et Azuga. Le domaine skiable continue au département de Brasov regroupant les stations de Predeal, Poiana Brasov et Cheile Gradistei. Une fois sur place, les amateurs des sports d’hiver ont à choisir entre différents forfaits de ski adaptés à toutes les envies, afin de bénéficier au maximum des vacances. Et puisque à chacun son budget, les vacanciers auront à choisir entre des hôtels de luxe ou économiques, avec des services au même niveau que dans le reste de l’Europe. Les hôtels plus grands mettent à la disposition des touristes des salles de consigne pour stocker votre équipement de ski ou de snowboard. »



    La liste des stations des sports d’hiver de Roumanie pourrait continuer. Une fois décidés de passer vos vacances d’hiver en Roumanie, vous aurez certainement à choisir parmi les nombreux domaines skiables qui vous attendent.




  • Pârtii de schi în România

    Pârtii de schi în România

    România nu se poate lăuda cu pârtii de schi lungi de zeci de kilometri, deşi lungimea acestora creşte de la un an la altul şi se amenajează mereu altele noi. În prezent, conform informaţiilor furnizate de Ministerul Turismului, avem 154 de pârtii de schi, cele mai multe cu lungimi de până la un kilometru. Vom face astăzi un tur al staţiunilor montane din România în care putem practica sau învăţa să schiem.



    Mihai Rotăreanu este profesor de schi în staţiunea Predeal din anul 1972, an în care a terminat Institutul de Educaţie Fizică şi Sport. În cei peste 42 de ani de activitate a întâlnit zeci de mii de turişti cărora le-a fost monitor pe pârtie: Staţiunile sunt foarte bine amenajate. În perioada aceasta de iarnă avem zăpadă din belşug, mai multă decât în ultimii trei, patru ani. Există însă şi tunuri de zăpadă artificială, mai ales în staţiunile Sinaia, Buşteni, Predeal şi Poiana Braşov. În Poiana Braşov, pârtiile au fost reamenajate acum câţiva ani şi au ajuns la o lungime totală de aproape 50 de km. Eu activez în Predeal, unde pârtiile sunt foarte bune. Echipamentele de închiriat sunt mai bune decât în anii precedenţi. Sunt aceleaşi care se folosesc şi în Austria sau Germania. La Predeal, echipamentul complet, închiriat de la baza pârtiei, costă 25 de lei (~6 euro) — schiuri, beţe şi bocanci. Cu cât urcăm mai mult cu atât cresc şi preţurile, ajungând până la 35 de lei (~8 euro). Echipamentele se închiriază pentru o zi. Atât monitorii noi de schi, cât şi cei vechi cunosc cel puţin o limbă străină, astfel încât turiştii să plece acasă şi cu terminologia relevantă.”



    Mihai Rotăreanu spune că turiştii cu care a interacţionat au fost foarte mulţumiţi mai ales în perioada sărbătorilor de iarnă, plecând cu promisiunea că vor reveni. Au avut un sejur bogat în care, după schi au încercat şi patinoarele, au mers la piscinele acoperite din staţiuni şi au optat şi pentru masaj şi relaxare. Multe dintre restaurantele staţiunilor de pe Valea Prahovei şi din Braşov au angajat câte o orchestră. Muzica populară a înveselit mult serile turiştilor, spune Mihai Rotăreanu: Părerea mea e că România s-a schimbat mult în bine în ceea ce priveşte turismul. Oricine vizitează zona de munte se va bucura de toată atenţia pe pârtiile de schi, dar şi la cabanele în care se vor caza. Ştim deja că ospitalitatea românească e recunoscută.”



    Poiana Braşov ocupă, fără nicio îndoială, primul loc în topul staţiunilor de schi din România datorită amenajărilor de acum câţiva ani, când vechile pârtii au fost lărgite şi prelungite. Staţiunea se află în vârful tuturor topurilor, pârtiile de aici fiind ideale atât pentru începători cât şi pentru avansaţi. Instalaţiile de cablu sunt variate şi oferă numeroase posibilităţi de abordare a pârtiilor: două telecabine, o telegondolă, două telescaune şi cinci instalaţii de teleschi. Un abonament de zece zile, consecutive sau nu, în sezon, pentru adulţi costă 1.000 de lei (aprox. 230 de euro). Dacă însă mergeţi doar o singură zi la schi, preţul unui abonament este de 140 de lei (30 euro). Poiana Braşov e singura staţiune de schi care atrage în fiecare an mai mult de 3.000 de turişti englezi şi care a fost votată de către aceştia ca fiind cea mai ieftină destinaţie de schi din lume. Totodată, aici a avut loc primul concurs de schi din România, în anul 1906, iar în anul 1951 au fost organizate aici Jocurile Mondiale Universitare de Iarnă.



    Ne îndreptăm acum spre nordul României. La doar 18 kilometri de Baia Mare, în Maramureş, în masivul montan Mogoşa, veţi găsi staţiunea Şuior. Aici am vorbit cu Horia Buhan, director de marketing al unui complex turistic, care ne explică cui îi este destinată această staţiune: Se adresează în special iubitorilor sporturilor de iarnă, datorită faptului că avem pârtii de schi şi organizăm mai multe activităţi care sunt la modă în acest sezon. Pe toată lungimea pârtiilor, de 3.600 de metri, avem instalaţie de zăpadă artificială şi nocturnă. Avem un centru de închiriere echipamente: schiuri, clăpari, snowboard. Sunt în jur de 250 de echipamente noi care pot fi închiriate. Avem o şcoală de snowboard, dar şi mai mulţi instructori care se găsesc în permanenţă pe pârtie şi care îi pot ajuta pe cei care doresc să înveţe să schieze.



    Există ghizi turistici, sunt trasee turistice marcate pentru această perioadă, dar şi pentru perioada de vară. Cu aceştia veţi putea organiza diferite excursii. Şi veţi putea ajunge rapid oriunde în regiune, spune Horia Buhan: Noi suntem situaţi undeva în mijlocul Maramureşului. Toate obiectivele sunt undeva la aproximativ 50-70 de km de noi. V-aş putea enumera numai câteva: Mănăstirea Bârsana, Memorialul Durerii — Muzeul de la Sighet, Cimitirul Vesel de la Săpânţa, Lacul Albastru. Sunt multe obiective care pot fi vizitate la noi. De asta, în perioada verii mai ales, multă lume se cazează la noi şi pleacă apoi în diverse excursii prin Maramureş.”



    Revenim acum în cea mai dezvoltată, dar şi cea mai aglomerată zonă montană din România: Valea Prahovei. Aici am vorbit cu Anda Baciu, secretar general în cadrul Asociaţiei pentru Promovarea şi Dezvoltarea Turismului. Avem trei staţiuni în judeţul Prahova, care aşteaptă iubitorii sporturilor de iarnă, ca să schieze şi să practice sporturile de iarnă, în general — Sinaia. Buşteni şi Azuga. Bineînţeles, domeniul schiabil se continuă şi în Braşov, cu staţiunile Poiana Braşov, Predeal şi Cheile Grădiştei. Există abonamente de o zi, de două zile, există şi ski pass-uri valabile în mai multe staţiuni. De asemenea, hotelierii sunt pregătiţi şi cu oferte care includ ski passuri sau reduceri pentru acestea, oferte speciale pentru iubitorii sporturilor de iarnă, în aşa fel încât pachetul să se plieze pe nevoile turiştilor în această perioadă. Există oferte de cazare de toate tipurile, atât pentru cei cu un buget redus cât şi pentru cei mai pretenţioşi, iar serviciile sunt comparabile cu cele din afară. Hotelurile mai mari au şi încăperi speciale pentru echipamentul de schi. De exemplu, dacă turiştii vin cu echipamentul propriu nu mai au grija acestuia şi-l pot depozita acolo.”



    Ceea ce v-am prezentat nu reprezintă toate ofertele pentru practicarea sporturilor de iarnă în România, întrucât staţiunile montane nu sunt puţine. În funcţie de gradul de confort ales şi de gradul de dificultate, veţi găsi cu siguranţă o ofertă care să vă trezească interesul. Cu cât vă faceţi rezervarea mai devreme, cu atât preţurile sunt mai atractive!

  • Sinaia – Ferienort und ehemals königliche Sommerresidenz

    Sinaia – Ferienort und ehemals königliche Sommerresidenz

    Mit dem ersten Schnee gilt die Skisaison in Rumänien als eröffnet. Das heutige Reiseziel führt uns nach Sinaia, zu einem der berühmtesten Ferienorte Rumäniens, dessen Geschichte bis ins 17. Jahrhundert zurückreicht.



    Der Bojar Mihai Cantacuzino war so stark von einer Istanbul-Reise beeindruckt, dass er bei Rückkehr in den damaligen Feudalstaat Walachei beschloss, eine Kirche bauen zu lassen, die den Namen des Bergs Sinai tragen sollte. Es handelt sich um das Kloster Sinaia, auch bekannt als Kathedrale der Karpaten“, das seit 1695 über das Tal des Flusses Prahova, am Fu‎ße des Berges Furnica im Bucegi-Gebirge, am östlichen Rand der Südkarpaten wacht. Im Laufe der Zeit entstand um dieses Kloster eine Ortschaft, die heute ihr Name trägt.



    Am Ende des 19. Jahrhunderts, nachdem hier Königspaläste gebaut wurden, begann Sinaia von wohlhabenden Familien besichtigt zu werden, die ihre Ferien im gemütlichen Ferienort verbrachten. 1875 wurde der Grundstein des Schlosses gelegt, das bald zu einem Symbol der Stadt Sinaia wurde: das Schloss Peleş. Die 170 Zimmer des Schlosses Peleş beherbergen heute eine der reichsten und äu‎ßerst wertvollen Gemäldesammlungen Europas sowie Waffensäle und Bibliotheken mit seltenen Büchern. Neben dem Schloss Peleş liegt das Schloss Pelişor und die beiden erwecken den Eindruck, dass man sich hier in einem zeitlosen Raum befindet. Pelişor, zu deutsch Der kleine Peleş“, beeindruckt mit seiner Architektur im Stil der deutschen Renaissance und seinen 70 Zimmern, selbst wenn er nicht die Dimensionen eines Schlosses hat. Das im Chalet-Stil erbaute Schloss wurde in der Sommerzeit von der Königsfamilie bewohnt. Seine Zimmer wurden neu dekoriert und enthalten sowohl die ursprünglichen Möbelstücke, die das Schloss damals dekorierten, als auch Nachbauteile, die die Atmosphäre der Jahre 1900 erfolgreich neu erschaffen.



    Magda Olmazu, Vertreterin eines Bukarester Reisebüros, erläutert, warum Sinaia einen Besuch wert ist:



    Sinaia ist meistens als ehemalige Sommerresidenz des Königs Karl I. und insbesondere für das Schloss Peleş bekannt. In der Winterzeit kann man hier sowohl Wintersport treiben, als auch die Stadt besichtigen. Nicht nur die Schlösser Peleş und Pelişor, sondern auch das Kloster Sinaia, das Kasino Sinaia und das Memorialhaus des berühmten rumänischen Komponisten George Enescu sind einen Besuch wert. Für Wintersportbegeisterte wird ebenfalls gesorgt, ihnen stehen die Skipisten Valea Dorului und Valea Soarelui zur Verfügung. Am 15. Januar wird der nationale Kulturtag gefeiert und viele Museen und Memorialhäuser öffnen in Sinaia ihre Pforten kostenlos. In dieser Jahreszeit kann man hier einen Urlaub ab 60 Lei (umgerechnet knapp 15 Euro) pro Nacht in Pensionen buchen. Sinaia bietet vielfältige Unterkunftsmöglichkeiten, den Besuchern stehen ebenfalls Hotels unterschiedlicher Preiskategorien zur Verfügung, wo sie SPA- und Wellnessbehandlungen genie‎ßen können. In Sinaia kann man Sport mit Entspannung verbinden, Schlösser, Museen und die Umgebungen besuchen.“




    Für Wintersport-Liebhaber gibt es Skipisten unterschiedlicher Schwierigkeitsgrade. Die Skipisten auf dem Bucegi-Plateau, also ab einer Höhe von 2000 Metern, sind mit der Seilbahn erreichbar. Für erfahrene Skifahrer gibt es die Piste Karp, die zwischen den Höhen 2000 und 1400 Meter liegt. Auf der Höhe 1400 Meter gibt es leichte Pisten, mit kleiner Hangneigung. Diese sind mit einer Sesselbahn ausgestattet.



    Sinaia gehört zu den beliebtesten Ferienorten Rumäniens auch dank des breiten Angebots an Restaurants, die ihre Gäste sowohl mit traditioneller Küche als auch mit modernen Gerichten anlocken.

  • Fête du Nouvel An en Roumanie

    Fête du Nouvel An en Roumanie

    Aujourd’hui nous vous présentons quelques offres pour des séjours de fin d’année. Depuis 25 ans, Carmen Pavel, présidente d’une agence de tourisme de Roumanie, choisit chaque année une destination différente pour la Saint Sylvestre. Ses conclusions?



    « Je dois dire que nulle part on ne fait la fête mieux qu’en Roumanie. Nous, les Roumains, nous savons animer une soirée, stimuler l’entrain, préparer des repas fastueux, nous aimons les festins qui durent toute la nuit. Partout ailleurs dans le monde, le repas de la Saint Sylvestre dure jusqu’à minuit, la danse et la musique continuent encore un certain temps. Chez nous, la fête continue jusqu’à ce que le dernier touriste décide de s’en aller. Des artistes très connus sont présents dans les clubs et les restaurants — y compris ceux des hôtels. Et puis, nous avons, nous aussi adopté, la coutume des fêtes de rue. Tout comme à Paris ou à Londres, à Bucarest, Sibiu ou Cluj on organise des Réveillons du Nouvel An sur les places publiques et les gens sortent pour s’amuser et passer un très bon moment, sans avoir à dépenser des sommes exorbitantes. Cette tradition gagne donc du terrain, en Roumanie aussi. Sinon, les restaurants et les clubs attendent leurs touristes. Il y a des fêtes pour tous les porte-monnaies. »



    Jusqu’ici, les offres que les tour opérateurs proposaient pour le Nouvel An étaient relativement simples. Elles comportaient essentiellement l’hébergement, le repas de fête et un spectacle tard dans la soirée. En 2014, les offres se sont diversifiées et sont devenues plus complexes.



    Elles s’adressent également à ceux qui aiment le sport et les loisirs actifs. Carmen Pavel : « Nombre de touristes souhaitent non seulement se reposer dans un hôtel ou connaître les traditions et coutumes roumaines liées aux fêtes de fin d’année, ils souhaitent aussi pratiquer un sport. Les pistes de ski des Carpates Méridionales — à savoir celles des stations situées dans la Vallée de la Prahova, à proximité de la ville de Braşov ou de Făgăraş — les attendent. De nouvelles pistes compétitives ont été aménagées dans d’autres zones touristiques du pays. En plus du ski, on peut pratiquer le snowboard et le patinage. Et pour les amateurs de randonnées, il y a des itinéraires ouverts en hiver. »



    Dans les 3 et 4 étoiles des stations de la Vallée de la Prahova, un séjour coûte entre 400 et 800 euros par personne. Les paquets les plus chers comportent 4 nuitées, avec petit déjeuner et repas du soir du 30 décembre inclus, spectacle et repas de fête pour la nuit du Nouvel An, un carnaval, le 1er janvier 2015 et un accès gratuit au centre SPA de l’hôtel. Le paquet offre également, comme bonus, une promenade en télégondole jusqu’à Sinaia.



    La Vallée de la Prahova est d’ailleurs la zone la plus recherchée, précise Diana Păşcuţ, directrice du marketing d’une société de tourisme de Bucarest : «Pour le Nouvel An, les zones les plus recherchées sont celles qui offrent des conditions pour les sports d’hiver, notamment le ski : la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov. Les prix des paquets touristiques vont de 1.500 lei (soit environ 400 euros) un séjour de 4 nuitées à 3.500 lei (soit environ 800 euros) avec hébergement en pension complète dans un 4 étoiles et de nombreux loisirs à Poiana Braşov. Nos traditions et coutumes enchantent les touristes étrangers, qui font des réservations longtemps à l’avance, pour être sûrs de trouver une place ; ils choisissent de très bons hôtels et apprécient un bon repas. »



    Une fête de rue, ça vous dit ? Diana Păşcuţ. : « Dans toutes les grandes villes roumaines on organise des fêtes en plein air pour le Nouvel An, avec des feux d’artifices et des concerts live. Pour ceux qui passent le Nouvel An à Bucarest, à partir de cette année, notre agence organise de petites escapades dans des zones accessibles depuis la capitale. Parmi les tours thématiques les plus recherchés figure celui consacré à Dracula et à son fameux château de Bran. »



    Pour ceux qui veulent s’accorder des moments de relaxation avant et après la fête, il y a les offres SPA. Pour un tel séjour, on peut choisir le littoral roumain de la mer Noire, à environ 700 euros. Pourtant, le littoral n’est pas la seule option — affirme, arguments à l’appui, Carmen Pavel, présidente d’une agence de tourisme de Bucarest. « Les stations de la vallée de la rivière Olt – Călimăneşti, Olăneşti, Căciulata — et de la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov et Dumbrava Sibiului ont des offres particulièrement intéressantes. Ou encore à Felix les Bains, dans l’ouest du pays, où les touristes peuvent s’accorder le luxe d’un bain en plein air dans les bassins d’eau thermale même s’il neige dehors. Une autre option serait la saline de Târgu Ocna, propice à la relaxation et au traitement des troubles respiratoires ou bien la station de Covasna, idéale pour vous remettre en forme. »



    A vous de choisir et où que vous vous trouviez, passez de bonnes fêtes ! (Trad. : Dominique)

  • Tourisme d’aventure en Roumanie

    Tourisme d’aventure en Roumanie

    Les agences de tourisme sont prêtes elles aussi à répondre aux demandes de cette niche de public de plus en plus exigent. Ainsi est né le tourisme d’aventure, un secteur important dans l’offre de nombreux pays et qui gagne de plus en plus de terrain en Roumanie aussi. Les offre de tourisme d’aventure s’enchaînent donc tant aux foires spécialisées que sur Internet.



    Carmina Niţescu travaille depuis 8 ans dans le tourisme, ayant développé deux projets à succès: travelwithasmile.net et turismmarket.com. Le premier est une agence de tourisme en ligne proposant tout sortes de voyages partout dans le monde, le second est un site consacré aux nouveautés du domaine du tourisme: foires, conférences, statistiques, etc.



    Carmina Niţescu nous présente quelques destinations où l’on peut pratiquer le tourisme d’aventure en Roumanie: « Nous proposons toute sorte d’activités aux touristes roumains et étrangers à la fois. Le tourisme d’aventure s’adresse notamment aux connaisseurs (de sports extrêmes) et aux personnes qui souhaitent vivre des expériences hors du commun. Les Monts de Trascau, par exemple, sont connus pour le tourisme spéléologique, notamment la grotte Huda lui Papară. On ne peut y accéder qu’en compagnie d’un moniteur expérimenté, elle est fermée au large public. Dans les mêmes Monts de Trascau on peut faire de très belles randonnées. On y organise également des stages de survie en nature. Dans les montagnes roumaines on peut aussi pratiquer l’escalade, le parapente ou des sports d’hiver — ski ou snowboard. S’y ajoutent les parcs d’aventure qui proposent des activités très variées : sauts à la tyrolienne, escalade et toute sorte de jeux dans les forêts. On ne saurait pas non plus oublier le canyoning ou le rafting sur les rivières roumaines, telles que Jiu ou Buzau».



    Vu toutes ces offres, les touristes étrangers s’intéressent de plus en plus à la Roumanie, constate Carmina Niţescu: «Au mois de septembre j’ai fait partie d’un groupe de 60 bloggers roumains et étrangers. Nous avons visité le département de Neamt (dans l’est de la Roumanie). Dans ce groupe, il y avait 15 bloggers étrangers qui ont beaucoup voyagé à travers le monde. Ils ont été impressionnés par la nature sauvage de Roumanie. Ils l’ont appelée «Wild Romania» (La Roumanie sauvage). Un pays développé qui a toutefois gardé un côté spécifique au niveau de la nature et du tourisme. Ainsi ont-ils décrit la Roumanie».



    Le kayak, le rafting et les randonnées en montagne comptent parmi les formes de tourisme d’aventure les plus recherchées, affirme Cătălin Câmpeanu, manager d’une agence de tourisme de Bucarest. A son avis, une des meilleures manières de combattre le stress est de profiter d’une bonne dose d’exercice et d’aventure. En voici quelques offres. Cătălin Câmpeanu: «Pour un tour de rafting nous offrons l’équipement complet, comportant vêtements spéciaux offrant du confort thermique, mais aussi de l’équipement de protection — casque et gilet de sauvetage. Les touristes sont toujours accompagnés par un guide agréé par la Fédération Internationale de Rafting. Le prix d’une telle activité et de 200 lei (45 euros environ). Ca dure 4 à 5 heures, et ce sera sans doute une expérience inoubliable. Il en va de même pour le kayak — équipement complet, guides agréés. On peut faire une randonnée en kayak même près de Bucarest, au delta de la rivière de Neajlov, par exemple. C’est une zone superbe, mais assez méconnue des Bucarestois. Evidemment nous avons aussi des paquets touristiques pour le Delta du Danube et la Mer Noire».



    Nous avons demandé Cătălin Câmpeanu comment il a persuadé les touristes de devenir des clients fidèles de son agence: «En leur offrant des programmes complets. Les personnes qui nous contactent, n’ont besoin d’aucun équipement. Tout est compris. Nous gardons une approche très professionnelle grâce aux guides spécialisés et en même temps, nous leur faisons découvrir des endroits inédits, des zones lointaines, inaccessibles autrement, qui ne figurent pas dans un trajet touristique traditionnel. Les paysages sont à couper le souffle. On peut entrer en contact avec la civilisation qui n’a pas été touchée par le tourisme commercial, car les villages que nous parcourons ne font pas partie des circuits touristiques. Ici les gens ne veulent pas profiter de l’argent des visiteurs. Les groupes d’étrangers sont de plus en plus nombreux à nous contacter, car la Roumanie a des zones uniques en Europe. Par exemple, à l’heure actuelle, le Delta du Danube est un «best seller» auprès des touristes étrangers».



    Si vous préférez la montagne, Ştefan Toader, chargé des ventes dans une agence de tourisme de Brasov, en Transylvanie, vous propose de découvrir notamment les Monts de Fagaras (les plus hauts de Roumanie) et les Monts Retezat, dans les Carpates Médionales.



    Ayant appris toutes ces informations, qu’est-ce qu’il vous reste à faire ? Carmina Niţescu vous lance une dernière invitation: «Venez découvrir la Roumanie. N’écoutez pas les histoires négatives qui circulent à l’étranger, mais venez tout simplement, voir de vos propres yeux ce pays et puis raconter aux autres votre expérience. Tous les touristes étrangers que j’ai rencontrés ont été vraiment impressionnés par ce que la Roumanie peut offrir côté tourisme».



    Alors, si vous êtes adeptes des vacances actives, n’hésitez pas à nous rendre visite. Bon voyage ! (Trad. Valentina Beleavski)


  • La station de montagne Azuga

    La station de montagne Azuga

    Notre jeu-concours doté de prix et intitulé « De la route du vin » à la « Route des voïvodes » se poursuit. Aujourd’hui, il nous amène à Azuga, station touristique de montagne très prisée par les passionnés de sports d’hiver, mais aussi par les visiteurs en quête de détente.



    Située à 1.000 mètres d’altitude, dans l’extrémité nord du comté de Prahova et à 147 km de la capitale, Bucarest, cette contrée était connue par le passé comme refuge des bergers. Au XVIIe siècle, Azuga comptait seulement quelques maisons et une auberge. Au fil du temps et plus précisément aux alentours de 1889, la beauté de ces parages et leur potentiel touristique allaient valoir à cette petite localité blottie au pied des montagnes le statut de centre économique. Invité au micro de RRI, Ciprian Munteanu, du Conseil local d’Azuga, nous parle du passé et du présent de la localité. «Je voudrais que vos auditeurs sachent qu’Azuga compte parmi les plus belles stations touristiques de la Vallée de la Prahova, aux côtés de certaines autres, plus développées, telles que Sinaia, Buşteni ou Predeal. Dans les années à venir nous espérons faire en sorte que notre station n’ait rien à envier à ses voisines. Azuga était plutôt connue, par le passé, pour son industrie. La ville abritait nombre de fabriques de taille nationale et internationale. On y fabriquait de la bière, du verre, des briques réfractaires ou des draps. A présent, nous envisageons de développer de manière organisée et rationnelle son volet touristique, sans pour autant délaisser l’activité industrielle. »



    Eh tant que station de ski, Azuga a connu un essor croissant. Elle dispose de pistes de ski homologuées au plan international, pour les débutants comme pour les plus chevronnés, munies de canons à neige. Azuga est également connue comme la station aux meilleurs moniteurs de ski du pays. On peut y pratiquer le ski de fond et le ski tour, sur des pistes aménagées à cette fin, ainsi que des randonnées en quad ou en motoneige. Des pistes et des trajets ont été aménagés pour le snowtube. Toutes ces opportunités sont bien connues à l’étranger aussi, car Azuga est jumelée avec des villes de France, de Suède, des Pays-Bas et plus récemment de Chine, a-t-on appris par notre interlocuteur, Ciprian Munteanu. « Le 1er octobre, nous avons signé un accord de jumelage et de collaboration entre notre ville Azuga et la ville de Yichun, en Chine. Ce fut un évènement important pour nous, d’autant que le document a été signé à un moment à part, à l’occasion de la Fête nationale de la Chine. Ce fut un effort considérable pour nos partenaires chinois de venir signer le document ce jour-là. Yichun est une ville très développée, de plus d’un million trois cent mille habitants et l’accord de jumelage prévoit des collaborations dans plusieurs domaines : économique, scientifique, technologique, enseignement, santé, sports, culture. Nous envisageons aussi d’autres jumelages avec des localités de pays très industrialisés, tels l’Allemagne et l’Italie. »



    Les caves à vin Rhein comptent parmi les sites touristiques de la région qui ne devraient pas manquer de l’itinéraire des touristes de passage par la vallée de la Prahova. Bâties en 1892, ces caves ont des murailles doubles, qui renferment une couche d’air, censée maintenir constante la température intérieure.



    A l’intérieur de la cave d’Azuga, incluse au circuit touristique à la fin 2003, les touristes peuvent suivre toutes les étapes de la fabrication du vin mousseux. C’est également à l’intérieur des mêmes locaux qu’un musée a été aménagé avec des outillages anciens et des photos illustrant les débuts de l’affaire de la famille Rhein, le fournisseur de vin mousseux de la Maison royale de Roumanie. Côté hébergement, Azuga dispose de nombreux gîtes ruraux à trois, quatre et même cinq étoiles, qui combinent le décor rustique aux facilités modernes, mais aussi plusieurs hôtels dernier cri.



    Parmi eux, l’hôtel qui hébergera aussi les gagnants du Grand Prix du concours, dont l’administrateur est Ionut Serban : «L’hôtel Cautis est une construction récente. Nous sommes sur le marché depuis quatre ans et demi et nous disposons du plus moderne centre SPA de la Vallée de la Prahova, d’une piscine intérieure, d’un sauna et d’un hammam pour 18 personnes et d’un jacuzzi. Nous avons aussi un circuit pour les 4×4, une tyrolienne, un terrain de paint-ball, ainsi qu’une piste privée pour les luges. En été nos kiosques de jardin accueillent des concours de pêche à la truite. Les itinéraires ouverts aux touristes peuvent être parcourus à pied, en VTT, mais aussi en véhicules tout-terrain et passent par les principaux repères de la région : la cascade Urlatoarea de Busteni, Poiana Izvoarele, le chalet Diha et la Vallée Cerbului – du cerf. A ne pas rater non plus les chalets de l’ex dictateur communiste Nicolae Ceusescu. Azuga était son principal terrain de chasse à l’ours et les chalets de protocole situés au cœur de la montagne existent toujours et ils sont ouverts au public. Le pic Omu et les crêtes de montagne sont également très accessibles. Nous pouvons organiser aussi des itinéraires entre les châteaux de la Vallée de la Prahova et les plus beaux monastères bâtis par les princes régnants roumains. »



    Vu la variété des loisirs sur la Vallée de la Prahova, cette région a accueilli des touristes de tous les coins du monde, affirme Ionut Serban. « Nous avons reçu des touristes français, anglais, néerlandais, belges, chinois et même australiens. Plus de la moitié de ceux que je viens d’énumérer sont revenus en compagnie de leur famille et de leurs amis. Ce sont eux qui nous ont accordé la meilleure note sur le site de réservations hôtelières Booking.com »



    Et voilà, l’invitation a été faite ! Répondez correctement à notre quiz afin de pouvoir gagner un superbe séjour à Azuga du 1er au 9 septembre. (trad.: Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • Vacances d’hiver au Maramureş

    Vacances d’hiver au Maramureş

    Hormis la possibilité de pratiquer les sports spécifiques de la saison froide, le Maramureş vous propose de découvrir des paysages de conte de fées, des monastères d’une rare beauté, des gens fort accueillants. En outre, l’offre d’hébergement est très variée, pour tous les goûts et toutes les poches. Le Maramureş étant une contrée essentiellement rurale, les touristes peuvent également connaître de plus près la vie paysanne, affirme notre interlocutrice, Ioana Tripon, directrice à l’Office Départemental du tourisme. Comme les fêtes d’hiver sont déjà du passé, les femmes se sont remises à travailler au métier à tisser, pour faire des blouses roumaines, des costumes traditionnels, des besaces, des couvertures de lit et des carpettes. Ce travail artisanal fait la renommée des villages de Botiza et Săpânţa surtout. Pendant ce temps, les hommes taillent le bois. Toutes sortes d’objets sortent de leurs mains, dont des fuseaux pour le filage de la laine et autres outils nécessaires au foyer paysan. Les visiteurs souhaitant apprendre des métiers traditionnels, peuvent se rendre aux ateliers des maîtres artisans. Enfin, les nombreuses pensions touristiques proposent hébergement et repas à des prix accessibles.



    Très accueillants, les habitants du Maramureş convient leurs hôtes à goûter aux plats traditionnels, à base de porc. Ils n’ont pas non plus oublié les végétariens. Ils leur proposent donc des mets adéquats, dont les incontournables zakouska, champignons ou soupes aigres aux légumes et au dessert, des galettes. Les traditions, les métiers artisanaux et la cuisine du terroir mis à part, le Maramureş est aussi une destination culturelle, précise Ioana Tripon. Voici quelques-uns des objectifs touristiques à ne pas rater: Les huit églises en bois inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le cimetière joyeux de Săpânţa, qui doit son nom aux couleurs vives des croix ornées de peintures naïves illustrant des scènes de la vie du défunt. Ecrites dans le parler local, les épitaphes sont originales et drôles, affranchies de tout cliché. Le village de Săpânţa est situé à une vingtaine de km de la ville de Sighet. A Sighetul Marmaţiei, ancien chef-lieu du Maramures, on peut visiter la maison musée d’Elie Wiesel ou le Mémorial aux Victimes et à la Résistance, une prison-musée, lieu d’extermination, par le passé, des élites roumaines. Dans les années ’50, une vingtaine de dignitaires, anciens ministres, hommes politiques, académiciens, prêtres, historiens, économistes et journalistes y ont rendu l’âme ”.



    Une offre tout aussi attractive s’adresse aux passionnés de sports d’hiver, ajoute notre interlocutrice, Ioana Tripon. Les touristes passionnés de ski alpin ou de ski de fond peuvent les pratiquer à Cavnic, Şuior ou à Borşa. S’ils recherchent une vue panoramique sur le Maramures enneigé, ils n’ont qu’à faire des randonnées en haute montagne. Parmi les endroits qui valent la peine d’être visités, je mentionnerais le Parc Naturel des Monts du Maramureş, le Parc National des Monts Rodna et de nombreuses aires protégées. Après tant de mouvement, on peut savourer des moments de détente dans les piscines à eau salée de la station touristique d’Ocna Şugatag. Les bains à eau salée sont un excellent remède contre la fatigue et le stress, les maladies rhumatismales, neurologiques et vasculaires, les problèmes musculaires ou osseux.”



    Horia Buhan est directeur de marketing d’un complexe touristique de Suior qui privilégie le tourisme d’hiver: «A présent, les pistes de ski sont en très bon état, la couche de neige allant de 25 à 50 centimètres. Bien que les chutes de neiges ne soient pas si abondantes au pays du Maramures, en début de saison, nous sommes parvenus à assurer les conditions de ski optimales à l’aide des canons à neige, à retrouver tout au long des pistes, qui s’étendent sur 3600 mètres. Nous avons bien évidemment un centre destiné à la location d’équipement sportif. On y trouve près de 250 équipements neufs. A noter aussi l’école de snowboard qui dispose de plusieurs moniteurs. Nos guides sont prêts à accompagner les touristes sur les trajets ouverts aussi bien en hiver qu’en été, ainsi que lors de différentes visites des objectifs touristiques de la contrée. La station se trouve au cœur du pays du Maramures ce qui fait que tous les sites touristiques soient situées à une distance de 50 à 70 kilomètres».



    Ana Poenaru est directrice de marketing d’un ensemble touristique de Cavnic, une autre destination très prisée en hiver. « Les pistes de ski du Maramures, dont celles de Cavnic, sont très enneigées. A Cavnic, les pistes s’étalent sur 6 kilomètres. Nous avons aussi une école de ski, la seule de Roumanie à disposer d’un tapis roulant pour les débutants. Nos moniteurs ont des certifications internationales. Je ne saurais bien évidemment oublier les centres de location d’équipements de ski, très bien dotés. Nous sommes recherchés par les touristes polonais, ukrainiens et nous accueillons de nombreux groupes de Hongrie. A présent, je pense que ces derniers sont plus nombreux que les Roumains. Les visiteurs hongrois se disent très contents des conditions offertes. Si par le passé ils se rendaient au ski en Autriche, à présent le rapport qualité-prix fait pencher la balance en faveur de notre station. Les pistes sont dans un excellent état, et elles l’ont été ainsi dès le début de la saison. Le paysage est absolument mirifique. Nous attendons les bras ouverts tous les passionnés de sports d’hiver»!



    Voilà une invitation difficile à décliner, surtout que l’hiver s’est bien installé en Roumanie. (trad. : Mariana Tudose, Alexandra Pop)

  • Faire du ski sur la Vallée de la Prahova

    Faire du ski sur la Vallée de la Prahova

    Chers amis, dans les minutes suivantes, nous vous invitons à découvrir ensemble l’un des départements les plus riches et les plus développés de Roumanie. Il s’agit de Prahova, qui doit sa renommée aussi bien à la raffinerie de pétrole de Ploiesti, chef lieu du département, qu’aux stations de montagne qui s’égrainent dans la vallée de la rivière homonyme. Idéales en toute saison, ces stations font la fierté des Roumains qui les prennent d’assaut en hiver pour profiter de l’air pur, des pistes de ski et des vacances dégriffées, proposées par les agences surtout dans une période comme celle-ci, quand la neige se fait toujours attendre.



    Pour plus de détails, nous avons parlé Mihai Colesi, coordinateur au Centre touristique de la station de Busteni, de l’avis duquel la Vallée de la Prahova est sans nulle doute la région de montagne la plus réputée de Roumanie, grâce notamment aux nombreuses pistes de ski: « On en recense 14 qui s’adressent aussi bien aux débutants qu’aux skieurs les plus chevronnés. Elles sont toutes dotées des services nécessaires pour répondre aux normes internationales. Ainsi, les skieurs ont-ils à leur disposition des télésièges sur les pistes de Sinaia, Busteni et Predeal qu’ils peuvent utiliser avec une carte-ski Passe-Partout. La nouvelle est à saluer puisque, dans le passé, les skieurs qui s’achetaient un forfait d’un jour et qui, en raison de la météo, se voyaient contraints d’abandonner la glisse, ne pouvaient pas changer de station et donc, ils perdaient leur argent. A présent, la situation a changé et donc les skieurs peuvent choisir parmi les pistes des trois stations. A noter aussi l’aménagement aux pieds des deux pistes de Busteni d’un parc de loisir pour tous ceux qui cherchent repos et amusement au bout d’une journée de ski. »



    Pour se doter d’un ski-passe, il faut soit s’adresser à la société qui gère les pistes de ski des trois stations, soit se rendre aux caisses aménagées sur place. Les tarifs diffèrent, mais une chose est certaine: plus le nombre de jours est grand, plus vous économisez. L’offre est bien variée, c’est à vous de choisir la formule qui vous va le mieux, affirme Anda Baciu, secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova: « Les hôteliers proposent pas mal d’offres de séjour, ski-passe inclus, et nombre de promotions afin que les amateurs de sports d’hiver soient bien servis en cette période de l’année. Pour ceux d’entre vous qui souhaitent passer les vacances sous le signe de la neige, sachez qu’à part le ski, les stations roumaines s’ouvrent aussi aux passionnés du snowboard, de l’escalade glaciaire, du speed riding, un sport extrême mettant ensemble ski et parapente, ou du ski de rando qui se pratique dans des endroits plus sauvages. Comme vous voyez, on a des offres pour tout le monde! »



    Mihai Colesi, coordinateur au Centre d’Information Touristique de Busteni, figure parmi les organisateurs de la deuxième étape de la Coupe du Monde d’Escalade sur Glace: « C’est un événement très important aussi bien pour la station de Busteni que pour la Roumanie, puisque il n’y a que six pays en compétition pour la saison 2014. Après une première étape déroulée en Corée, se sera à la Roumanie, plus précisément à la station de Busteni d’accueillir la deuxième étape avant que les prochaines soient organisées en Suisse, France, Russie et Italie. C’est un sport de date assez récente. Prévue initialement pour le mois de février, la Coupe du Monde d’Escalade sur Glace est finalement organisée en janvier, en raison des JO de Soci. D’ailleurs, on commence déjà à évaluer le potentiel de la cascade de glace qui pourrait devenir un sport officiel aux prochains Jeux Olympiques. L’actuelle compétition se déroule sous la forme d’un tournoi. La coupe est placée sous le patronat de l’Union Internationale des Associations des Alpinistes dont le siège se trouve à Berne, en Suisse. A présent, 92 grimpeurs de 16 pays du monde sont inscrits sur les listes et espèrent remporter le trophée mis en jeu. L’événement, le plus important de Roumanie en cette période de l’année, est diffusé en ligne dans une centaine de pays. »



    Si les sports d’hiver ne vous disent pas trop, vous pourriez alors faire le tour des objectifs touristiques de la région. Mihai Colesi: « Les touristes piétons peuvent profiter de la télécabine pour découvrir le plateau de Bucegi et ses monuments naturels: les rochers le Sphinx, ou les Babele (les Vieilles Femmes), ou encore la Croix du mont Caraiman. A Sinaia, vous pourriez visiter le château de Peles, parmi les plus beaux d’Europe, ou encore le château des Cantacuzène, construit en 1911 à Busteni,. A deux pas de la Vallée de la Prahova commence la région de Bran fameuse notamment pour le château homonyme. »



    Sur l’ensemble des stations de la Vallée de la Prahova, c’est à Sinaia que les passionnés des sports d’hiver prendront le plus d’altitude, puisqu’ils monteront à 2000 avant de glisser vers les pieds de la montagne. Anda Baciu, secrétaire générale de l’Association pour la Promotion et le Développement du Tourisme du département de Prahova passe en revue les atouts de chaque station: « Sinaia, je la choisirais pour le plus grand nombre de pistes de ski de Roumanie concentrées au même endroit. En plus, la station figure parmi les destinations culturelles et historiques de chez nous puisqu’elle offre aux touristes l’opportunité d’apprendre davantage sur l’histoire de la famille royale de Roumanie. Busteni est idéale pour les skieurs débutants ou pour ceux qui souhaitent s’amuser au Parc de loisirs. La station d’Azuga offrent les meilleures écoles de glisse et les meilleurs moniteurs dont pas mal accompagnent leurs clients même dans des stations de l’étranger. En plus, à la tombée du soir, les skieurs peuvent reprendre leur souffle dans les caves royales où l’on organise des dégustations de vins. On vous attend donc dans le département de Prahova qui recense de nombreuses pistes de ski s’étendant sur plus de 25 kilomètres. Bien que pour l’instant la météo fasse des siennes et que la neige ne soit pas de la compagnie, les canons à neige font bien leur travail et donc les sports de glisse se pratiquent en toute sécurité. On plus, l’absence de la neige naturelle a poussé les hôteliers à baisser les tarifs! »



    Nous, on a bien lancé l’invitation. Maintenant, c’est à vous de décider et de partir à la découverte de ces stations de montagne de Roumanie. (trad.: Ioana Stancescu)

  • Sports d’hiver à Sinaia

    Sports d’hiver à Sinaia

    Située à 120 kilomètres de la capitale, aux pieds des Monts Bucegi, Sinaia figure parmi les stations de montagne les plus anciennes de Roumanie. La première attestation documentaire de la localité remonte à 1690 lorsque les premiers paysans libres s’y sont établis pour former par la suite une population stable. Sinaia est une station de montagne très recherchée par les passionnés des sports d’hiver. Des photos d’époque témoignent de l’organisation là de compétitions de bobsleigh ou de ski depuis le début du siècle passé.





    Mais quels sont les sites touristiques incontournables de Sinaia ? C’est la question que nous avons posée au maire de la ville, Vlad Oprea : « Notre offre est extrêmement riche. Sinaia se vante du seul domaine skiable d’altitude formé de plus de 20 pistes. Nous avons aussi une piste très appréciée qui s’étend jusqu’à l’intérieur de la ville. Il s’agit de la « Piste nouvelle », recouverte de neige artificielle. C’est aux pieds de cette piste que nous avons ouvert un parc de loisirs doté d’un matelas élastique pour les amateurs des sports extrêmes. Nous avons aussi une piste pour les débutants, une piste de snow-tubing. Dans la ville, plus précisément dans le parc Ghica, nous avons aménagé une patinoire artificielle très appréciée. »



    Qu’il s’agisse de celles destinées aux skieurs experts, avancés ou débutants, les skieurs trouvent leur bonheur sur les 20 pistes de Sinaia. La plupart d’entre elles disposent de moyens de transport par câble. Nous avons demandé à Radu Miscuci, propriétaire d’un magasin de quads de Sinaia, quelle est sa piste préférée : « C’est Valea Dorului que j’aime le plus. Je ne saurais oublier celles de Cota 2000 et Cota 1400 ou encore les pistes de la Vallée du Carp, pour les avancés, de Drumul de Vara, pour les débutants, de Valea Dorului et de la piste Spânzurati dotée de deux télésièges ».





    Les randonnées en quad ont commencé ces derniers temps à gagner du terrain, ajoute encore Radu Miscuci : « C’est très agréable de parcourir la zone en quad, en prenant Sinaia comme point de départ. Les paysages sont superbes en hiver aussi, lorsque le ciel n’est pas couvert et les arbres sont enneigés. Dans la saison froide, les trajets disponibles ne sont pas très nombreux, vu que certains deviennent inaccessibles. En hiver, la durée d’un trajet ne dépasse pas une heure et demie. En été, les trajets sont plus divers et peuvent durer de 6 à 7 heures. »





    Afin de louer un quad, il faut posséder le permis de conduire catégorie B et avoir les connaissances minimales pour conduire un tel véhicule. Hormis l’équipement spécifique : casques, gants et vêtements, les sociétés de location de tels engins tout-terrain mettent à la disposition des touristes aussi des guides spécialisés.





    Ajoutons qu’à Sinaia on peut faire aussi du snowboard. Si vous ne possédez pas d’équipement, vous pouvez en louer à la base de la Télé-gondole. Sachez pourtant que les itinéraires sont assez peu nombreux, vu que dans le cas du snowboard, une couche épaisse de neige doit couvrir les pistes. Et si les sports d’hiver ne vous passionnent pas, vous pouvez visiter Sinaia pour ses sites culturels. Le maire de la ville, Vlad Oprea, revient au micro de RRI : « Ceux qui ne s’y rendent pas pour le sport viennent pour les sites culturels et notamment pour le palais de Peles, ancienne résidence d’été de la famille royale de Roumanie, le monastère de Sinaia, le casino, qui accueille nombre d’événements dont nous sommes les organisateurs à commencer par les pièces de théâtre jusqu’aux expositions temporaires ou permanentes et la maison ou a vécu le grand musicien roumain George Enescu. »





    Prête à recevoir ses touristes en toute saison, Sinaia s’enorgueillit d’une très riche offre d’hôtels et de gîtes ruraux, mais aussi de restaurants très variés, à spécifique roumain qui proposent les meilleurs plats du terroir et jusqu’aux restaurants à spécifique mexicain, serbe, tyrolien ou bien italien. (trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Nachrichten 04.01.2014

    Nachrichten 04.01.2014

    BUKAREST: Am ersten Bankgeschäftstag des Jahres hat die Landeswährung Leu gegenüber dem Euro abgewertet und damit ein Rekordtief der letzten sechs Monate erreicht. Die Nationalbank Rumäniens legte einen offiziellen Referenzkurs von 4,48 Lei für 1 Euro fest, was einem Wertverlust von 1,2% im Vergleich zum Jahresende 2013 darstellt. Die rumänische Währung hatte im vergangenen Jahr allerdings die beste Entwicklung innerhalb des EU-Raumes verzeichnet. Laut einer Analyse des Unternehmens Novel Securities könnte der Wechselkurs des Leu im Wahljahr 2014 vor dem Hintergrund politischer Instabilität schwanken. Die Nationale Prognose-Kommission hatte davor einen Euro-Wechselkurs von rund 4.45 Lei vorausgesagt.



    BUKAREST: Die überdurchschnittlichen Temperaturen und die geringen Niederschlagsmengen in diesem Winter bereiten der rumänischen Landwirtschaft bereits Probleme. Vertreter der Landwirte gehen davon aus, dass vor allem die kleinen Betriebe betroffen sein werden. Laut Experten könnten die Ernten in diesem Jahr insbesondere unter dem gesunkenen Grundwasserspiegel leiden. Rumänien erlebt gerade seinen niederschlagsarmsten Winter seit 1961. 2013 hatte das Land in der Landwirtschaft noch Rekorderträge erreicht.



    BUKAREST: Gut 100.000 Rumänen haben die Silvesternacht in den Urlaubsorten des Landes verbracht. Das ergab eine Hochrechnung des Arbeitgeberverbandes der Tourismus-Branche. Die Zahl liegt um 15% über der vom Vorjahr. Die beliebtesten Ziele an Silvester waren die Ferienorte im Gebirge, gefolgt von den Bauernhof-Pensionen und den Kurorten. Auch die Anzahl der Rumänen, die Neujahr im Ausland feierten, war im Steigen begriffen. Gut 10.000 Personen zahlten für touristische Dienstleistungen au‎ßerhalb der Landesgrenzen etwa 5,3 Millionen Euro. Ihre beliebtesten Reiseziele waren wie im Jahr zuvor Österreich, Bulgarien, Griechenland und die Türkei.



    SPORT: Tennisprofi Monica Niculescu hat an der Seite ihrer Doppelpartnerin Klara Zakopalowa aus Tschechien das WTA-Turnier im chinesischen Shenzen gewonnen. Im Endspiel bezwangen sie die Schwestern Ljudmila und Nadja Kicenok aus der Ukraine mit 6:3 und 6:4. Für Niculescu ist es der bereits dritte Turniersieg im Doppel. In Einzelturnier war für die Rumänin im Viertelfinale Schluss. Für ihre Erfolge in Shenzen erhält die Rumänin insgesamt 18.000 US-Dollar Preisgeld sowie 60 Weltranglistenpunkte in der Einzelwertung und 280 für die Doppelrangliste.

  • Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Aujourd’hui nous vous proposons de faire un voyage en Bucovine, dans le nord de la Roumanie. L’occasion de vous faire découvrir une station de montagne idéale pour passer vos vacances d’hiver. Vatra Dornei doit sa renommée non seulement à la qualité de ses eaux minérales, mais aussi à celle de ses pistes de ski. C’est une station riche en us et coutumes, soigneusement préservés, les touristes pouvant admirer de nos jours encore les très beaux costumes traditionnels dont les chanteurs de cantiques sont vêtus dans cette période de l’année. La cuisine du terroir est elle aussi spéciale, le talent étant transmis d’une génération à l’autre. Rien de surprenant, donc, de se voir inviter à un repas formé de 12 plats.



    A Vatra Dornei, les vacances commencent sur les pistes de ski, explique le chef des secouristes en montagne, Petru Ariciuc: «Nous avons trois pistes de ski dont une à éclairage nocturne et des canons à neige. A commencer par la saison 2014-2015 les 3 pistes seront reliées d’un réseau de trajets de ski. Ce qui plus est le domaine skiable se verra rajouter 5 kilomètres supplémentaires. Ce n’est peut-être pas beaucoup mais l’accès aux installations par câble deviendra plus facile. Le tourisme balnéaire se porte lui aussi très bien à présent. noter l’inauguration de deux nouveaux établissements de cure : un centre SPA 4 étoiles, à des prix de 3 étoiles. La demande est importante toute l’année ».



    Les pensions ne cèdent pas le pas et font des offres intéressantes. Située au cœur d’une forêt, loin du chahut des pistes de ski, la pension où nous allons faire halte dans les minutes suivantes est idéale pour les touristes qui souhaitent recharger leurs batteries. Ils y viennent même d’Australie: «C’est une région d’une beauté à part. Même les touristes de Suisse, France, Allemagne, et Autriche — qui ont eux aussi de belles montagnes boisées, voire plus hautes que les nôtres, se disent impressionnés par le paysage ainsi que par l’accueil chaleureux des habitants. Un centre de loisirs très bien équipé a été inauguré l’année dernière: à l’entrée nous avons une mine de sel, ensuite il y a une zone contrôlée électroniquement et regroupant piscine et jacuzzi. Vient ensuite la zone massage qui comprend une piscine avec hydro massage, un sauna finlandais, un autre infrarouge, et une salle de remise en forme. Tout cela est à retrouver au rez-de-chaussée. A l’étage, il y a un bowling olympique doté de 4 pistes, une salle de tennis de table, une zone loisirs, de bien-être et de cure. Enfin au deuxième étage on retrouve une zone consacrée au jeux : snooker, billard, air hockey et baby-foot. Les clients peuvent opter pour un abonnement de 60, 90 ou 120 heures. Les prix sont assez bas et commencent à 8 lei par heure. Les clients de notre pension bénéficient d’abonnements à prix réduits».



    A Vatra Dornei le tourisme revêt des formes différentes, ajoute Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : «Les trois pistes de ski ont différents niveaux de difficulté, de sorte que tous les touristes puissent en bénéficier. Côté tourisme équestre, nous avons quelques trajets accessibles en hiver. Ce sont des itinéraires qui peuvent aller jusqu’à deux heures tout au plus. Durant cette saison, nous avons pensé ouvrir plusieurs trajets pédestres, qui durent 4 heures. Ils seront aménagés en permanence à l’aide du motoneige, des fanions étant installés tous les 20 mètres là où le trajet finit, afin d’éviter aux touristes de s’égarer en raison du brouillard ».



    Une fois dans la région, ce serait dommage de ne pas vous rendre au Musée de l’œuf, unique en Roumanie. Ce musée appartient à l’enseignante Letitia Osinschi qui s’attardera dans les minutes suivantes sur les symboles de la Bucovine: « Ce musée est le fruit de mes participations en tant que représentante de la Roumanie aux différents Salons et expositions internationales d’œufs. Il abrite la collection d’œufs la plus importante du pays, à savoir un milliers d’œufs provenant de 79 pays du monde entier qui ont une tradition dans la décoration des œufs. L’occasion de constater que cet art a connu une évolution. Jadis, en Bucovine les œufs étaient décorés simplement, les éléments étant plutôt grossiers : il n’y avait qu’un seul motif dominant. Toutefois, les couleurs utilisées étaient les mêmes que celles qui se retrouvent à présent sur les tapis et les costumes traditionnels de Bucovine. Les couleurs étaient obtenues par décoction de feuilles d’oignon, betterave et charbon. »



    Les visiteurs de passage à Vatra Dornei dans cette période de l’année ont l’occasion de découvrir les nombreuses traditions locales, comme nous l’explique la propriétaire d’une pension touristique, Albumita Preotescu : «Hormis la possibilité de prendre part à différents événements représentatifs des coutumes de Bucovine, nos paquets touristiques comportent aussi des soirées spécifiques de cette contrée. A l’entrée de notre pension nous avons aménagé une zone où les touristes peuvent trouver des cartes avec tous les objectifs à visiter, différents dépliants et revues. En plus nous nous tenons toujours à leur disposition pour leur offrir les renseignements nécessaires ».



    A Vatra Dornei, les touristes sont les bienvenus tout au long de l’année, les possibilités pour passer ses loisirs étant nombreuses même une fois les fêtes d’hiver terminées, affirme Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : « Fin janvier — début février nous vous attendons aux Fêtes de la neige, qui s’étaleront sur 3-4 fins de semaine. Nous vous invitons à cette occasion à différents concerts de musique pop et traditionnelle, et bien évidemment à des concours de ski. Ces derniers s’adressent tout d’abord aux jeunes mais non seulement. Nous envisageons aussi de mettre en place des concours destinés aux écoles de la ville. Il y aura plein de compétitions amusantes sur les pistes ».



    Voilà donc une invitation difficile à décliner. Et n’oubliez pas les réservations faites par avance bénéficient de réductions importantes ! (trad. : Alexandra Pop)