Tag: société

  • A la une de la presse roumaine – 07.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 07.05.2015

    Ce jeudi, la presse explique les implications de deux lois à fort impacte sur l’administration locale, les raisons de l’avalanche des contrôles dans les hypermarchés déclenchée par le gouvernement et analyse les principales craintes des Roumains.


  • A la une de la presse roumaine – 30.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 30.04.2015

    Les quatre marins roumains du navire marchand arraisonne en Iran son sains et saufs. Entre temps, à Bucarest le directeur de la Régie autonome du Protocole de l’Etat a été retenu pour une affaire de corruption visant un contrat de marché public à Buzau. La même institution a également vendu à bas prix des immeubles à des partis politiques. Seule la villa de l’ex dictateur communiste Nicolae Ceausescu ne suscite pas l’intérêt ni des dignitaires, ni du marché immobilier. Enfin, les moins de 16 ans ne pourront plus entrer dans des boites de nuit sans la supervision d’un adulte alors que les consommateurs de drogues douces sont parfois âgés de 6 ans.


  • A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 20.04.2015

    Aujourd’hui la presse roumaine parle surtout des défis que les Roumains doivent relever : les souffrances dites de la vieillesse touchent de plus en plus de jeunes roumains, la Roumanie se retrouve en queue du peloton européen pour ce qui est de la protection des fumeurs passifs. Côté économie, «la Roumanie est dépendante des compagnies étrangères», parce que «la production roumaine n’existe pas», alors que les 60.000 bergers roumains comptent sur les pays arabes pour vendre leur marchandise.



  • Projets pour l’insertion des communautés rom de Roumanie

    Projets pour l’insertion des communautés rom de Roumanie

    Les principales difficultés auxquelles ils sont confrontés concernent leurs maigres revenus, l’absence de toute formation professionnelle et le bas niveau d’instruction, le chômage, l’accès limité aux services publics et la discrimination. La plupart des Roms habitent des logements dépourvus des éléments élémentaires de confort: cuisine, toilettes, salle de bains ou électricité. La communauté ethnique rom enregistre aussi le taux le plus élevé d’illettrés. Enfin, malgré les initiatives mises en place à l’échelle nationale et internationale visant à améliorer leurs conditions de vie et à leur insertion sociale, les Roms restent toujours la communauté la plus discriminée par rapport à d’autres minorités nationales.



    En vue d’un état des lieux plus précis, un projet a récemment été lancé à Bucarest, sous le titre « La Cartographie sociographique des communautés rom de Roumanie pour le suivi communautaire des changements relatifs à leur intégration (SocioRoMap) ». Le projet devrait fournir des informations et des données aux institutions publiques habilitées à élaborer des politiques publiques et à prendre les mesures d’inclusion de ces communautés. En outre, les résultats du projet mentionné sont censés aider les autorités à concevoir des programmes et des schémas de financement des projets visant à l’éradication de la pauvreté, au développement local et à la promotion des chances de réussite de certains groupes marginaux. Le projet SocioRoMap est déroulé par l’Institut pour l’étude des problèmes des minorités nationales, basé à Cluj Napoca, en partenariat avec la Fondation pour une société ouverte et le Centre de recherche sur les relations interethniques.



    Plus de 3000 unités administratives rurales et urbaines seront cartographiées pour avoir une idée plus nette des besoins et priorités des communautés rom. Istvan Horvath, président de l’Institut pour l’étude des problèmes des minorités nationale détaille ce projet.« Notre visée va plus loin qu’un simple inventaire. Nous souhaitons que la description de ces communautés soit facilement intelligible, que leurs problèmes soient présentés sous la forme d’une carte. Par ailleurs, nous ambitionnons de mettre sur pied un réseau opérationnel de personnes capables de fournir des informations pertinentes sur la condition de ces communautés. Il y aura le réseau des travailleurs sociaux, celui des ONGs actives auprès des communautés locales, le réseau des institutions et des personnes dédiées à la protection des Roms, tels les médiateurs scolaires ou sanitaires… notre objectif est donc celui d’inventorier ces communautés, d’apprendre ce qui a été fait ou pas en matière d’intervention…, car si dans certains cas on a fait pas mal de choses, dans d’autres on n’a pas fait assez pour différentes raisons, dont l’état de pauvreté ou d’isolement du groupe respectif. »



    L’ambassadrice de Norvège en Roumanie et en République de Moldova, Son Excellence Tove Bruvik Westberg, a été présente au lancement du projet « SocioRoMap ». Voici ce qu’elle a déclaré à ce propos: « C’est l’accès plus facile de ces groupes, les Roms compris, à l’éducation et à la santé qui est au cœur de ce projet. Ce programme repose sur ma conviction qu’une société meilleure et juste est celle qui inclut l’intégralité de la population, qui accepte et tolère tout le monde, assure des services pour tous. Tout le monde n’est pas égal en Norvège, mais l’égalité est une norme. Les gens diffèrent par leur origine, leurs revenus, mais ils sont égaux en droits, ce qui est très important. Nous devons saisir la réalité au sein des communautés rom de Roumanie et c’est ce que nous allons faire au travers de ce projet. Il est nécessaire de fournir aux décideurs les informations utiles et révélatrices dont ils ont besoin pour concevoir les politiques publiques. Pour différentes raisons, peu d’informations relatives aux Roms sont disponibles au niveau du gouvernement. Voilà pourquoi il faut créer le lien manquant entre la réalité de ces communautés et ceux qui légifèrent, recueillir des informations sur les conditions de vie, le niveau d’éducation et l’accès des membres de ces groupes ethniques aux services sociaux et médicaux. »


    Un autre projet a trait à la promotion de la culture et les arts dans les milieux défavorisés des Roms. Lancé par les Associations T.E.T.A., ADO, REPER 21 et Urbanium, le projet intitulé « Maskar », qui met le théâtre au service de l’éducation, sera accueilli par Alexandria et Turnu Măgurele, villes du comté de Teleorman, dans le sud de la Roumanie où vivent d’importantes communautés de Roms. 10 mois durant, 40 jeunes et 60 adultes participeront à toute sorte d’activités: programmes artistiques, ateliers, expositions et spectacles sur la culture et les traditions rom. Partager des expériences positives, apprendre aux jeunes à mieux communiquer avec des personnes issues de leur communauté ou de milieux différents, à cultiver la confiance en eux-mêmes et leur potentiel créatif, à jouir des mêmes droits, voilà les visées de ce projet.



    Nous écoutons Ana Maria Pălăduş, qui travaille à l’Association « L’art au service des droits humains (ADO) ». « Nous touchons à une problématique sensible, celle de la discrimination des Roms vivant dans ces deux communautés. Notre approche est pourtant très inédite, parce qu’elle repose sur des moyens artistiques. Elle propose de faire du théâtre un moyen de jeter des ponts entre les cultures roumaine et rom. Nous allons constituer deux groupes de jeunes, des deux villes, qui participeront, plusieurs mois durant, à des ateliers de développement personnel et de théâtre communautaire. Les histoires racontées permettront de déceler leur perception de la discrimination et des problèmes de leurs communautés respectives. Nous envisageons aussi de les faire dialoguer avec des jeunes qui n’appartiennent pas à leur ethnie. Ces ateliers devraient déboucher sur deux pièces de théâtre, l’une à Turnu Măgurele, l’autre à Alexandria, qui seront par la suite présentées aussi à Bucarest et à Cluj Napoca. »



    Le projet « Maskar » comporte aussi deux expositions. Elles proposeront la découverte de l’histoire et de la culture rom des deux villes du sud de la Roumanie, par le biais des objets vestimentaires et d’artisanat, des photos et décorations, des mélodies, des légendes ou des symboles. Les organisateurs ont été agréablement surpris de constater combien grand a été l’enthousiasme des enfants roms participants à ce projet. Ana Maria Pălăduş: « Notre projet a joui d’une incroyable ouverture dans les écoles et les lycées considérés comme les plus faibles. Quand on a présenté aux jeunes nos intentions, ils voulaient tous s’inscrire aux ateliers. Par contre, dans les lycées de renom l’attitude a été plus réservée, voire même raciste à l’égard de la communauté rom. »



    Les deux projets destinés aux ethniques rom sont financés par le Mécanisme financier norvégien. (trad. Mariana Tudose)

  • La francophonie entre la Roumanie et le Pays des Cèdres

    La francophonie entre la Roumanie et le Pays des Cèdres

    Une nouvelle édition consacrée à la francophonie telle quelle se décline au Proche Orient, sur les rives de la Méditerranée, à lombre des cèdres. Cest au Liban que nous rendons aujourdhui, pour apprendre combien présente est aujourdhui la langue française dans la société libanaise; combien est-elle utilisée à la ville; est-elle toujours un atout dans le choix dune carrière professionnelle ; comment saccorde-t-elle avec les autres langues pratiquées au Liban – larabe, bien entendu, et langlais; quel rôle joue le Liban dans lOIF, mais aussi quel est létat actuel des relations entre Beyrouth et Bucarest – nous en parlerons tout de suite avec linvitée de RRI Spécial, Son Excellence Rana Mokkadem, ambassadeur du Liban en Roumanie.


  • A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    Une autre affaire de corruption fait la une de la presse nationale. Cette fois-ci il s’agit du président du Conseil départemental de Timis. Egalement dans la presse, les prisons secrètes de la CIA en Europe de l’est, y compris en Roumanie et les prix des assurances auto de responsabilité civile, qui ne fait qu’augmenter d’une année à l’autre. Finalement, ce soir, c’est la fin d’un véritable phénomène en Roumanie.




  • A la Une de la presse roumaine 14.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 14.04.2014

    Sans surprise, cest à nouveau la situation en Ukraine qui fait débat dans les principaux journaux roumains. Ces derniers sintéressent, entre autres, aux fondements idéologiques des actions de la Fédération de Russie, mais aussi aux grandes sociétés roumaines contrôlées par des groupes ou des oligarques russes. La lutte anti-corruption est également scrutée, mais toujours dans la perspective de la crise ukrainienne…


  • 31.01.2013

    31.01.2013


    Rapport – L’Ambassade des Etats-Unis à Bucarest apprécie le rapport de la Commission européenne sur les progrès de la justice en Roumanie et encourage les autorités de Bucarest à mettre en place toutes les recommandations. L’Ambassade des Etats-Unis partage les inquiétudes liées au non respect de certaines décisions prises dans le système judiciaire roumain.






    Conseil – Réunis ce jeudi à Bruxelles, dans le cadre du Conseil Affaires étrangères de l’UE, les ministres européens des Affaires étrangeres ont donné jeudi leur feu vert au lancement dune mission de lUE destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, un enjeu jugé prioritaire dans le contexte tendu dans la région. Lobjectif de la mission européenne vise à former des personnels chargés du contrôle des frontières terrestres, maritimes et aériennes, et de renforcer les services généraux à Tripoli. A l’agenda de la réunion de Bruxelles figurent les évolutions en Syrie, Egypte, au Mali et en Somalie ainsi que la relation entre l’UE et les Etats-Unis. La Roumanie y est représentée par son chef de la diplomatie, Titus Corlatean. En marge du Conseil Affaires étrangères, il doit aussi participer à la rencontre du Groupe des amis de l’Ukraine.






    Energie – Le premier ministre roumain, Victor Ponta et la ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, participent ce jeudi à Vienne, à une réunion consacrée à l’énergie. Une occasion pour le chef de l’exécutif de Bucarest de présenter la position de son cabinet à ce sujet, avec un accent particulier sur l’énergie verte. Pour sa part, la ministre roumaine de l’Environnement s’attardera sur le rôle des régions dans la mise en place de nouvelles solutions en matière d’énergie. Lors de ses entretiens mercredi avec le chancelier autrichien, Werner Faymann, le premier ministre roumain a affirmé vouloir garder vif l’intérêt des compagnies et des banques autrichiennes pour l’économie roumaine. Victor Ponta a également remercié Vienne pour son soutien à l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen.






    Economie – Près de 90 mille sociétés enregistrées en Roumanie ont déclaré leur insolvabilité depuis le déclenchement de la crise en 2008, a fait savoir ce jeudi le l’Office national du Registre du Commerce. Selon lui, il s’agit de 9% des près d’un million de compagnies actives en Roumanie, à la fin 2012. Parmi les secteurs les plus touchés on retrouve le commerce, la distribution, les transports, le bâtiment et l’industrie de transformation. Par ailleurs, les sociétés nouvellement créées s’orientent notamment vers le commerce, l’agriculture, la sylviculture et la pêche, indiquent les données de l’Office national du Registre du Commerce.






    Enseignement — En Roumanie, la classe préparatoire demeure obligatoire à partir de l’âge de 6 ans et peut être organisée dans les écoles ou dans les maternelles. Le Ministère de l’Education de Bucarest a précisé que la décision sur l’établissement qui accueillera cette classe prendrait en compte le nombre de salles disponibles et l’option des parents. Seuls des instituteurs qualifiés pour le primaire pourront enseigner dans les classes préparatoires. Près de 200 mille enfants âgés de 6 ans devraient être inscrits cet automne dans les classes préparatoires. Les enfants qui vont à l’école maternelle qui auront déjà atteint l’âge de 7 ans, au mois de septembre, peuvent être inscrits directement à l’école; il s’agit d’une exception concernant seulement l’année 2013.






    Art – Les artistes visuels roumains Lia et Dan Perjovschi et un chef d’orchestre allemand sont les gagnants de la 5e édition du Prix « La princesse Margriet » accordé par la Fondation Culturelle européenne. Les époux Perjovschi ont été récompensés pour leur rôle actif dans la construction d’une communauté culturelle en Roumanie et pour la portée européenne de leur art. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 19 mars, à Bruxelles, en présence de la princesse Margriet, des Pays Bas.

  • A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 17.01.2013


    « Pourquoi sommes-nous les derniers en Europe ? » c’est une question qui revient dans les pages des quotidiens roumains.


    Aujourd’hui elle figure à la Une d’Adevarul qui publie une interview avec l’historien Lucian Boia, celui qui démantèle des mythes et dont les ouvrages connaissent des ventes record, selon Adevarul. Quelles sont les causes réelles de notre retard historique ? La Roumanie a-t-elle été fondée sur une série de mensonges et surtout que peut-on remédier, ce sont les sujets qui se retrouvent dans l’entretien avec un des historiens les plus appréciés à l’heure actuelle. « Le monde occidental est un monde basé sur des règles, alors que le monde roumain ne fait que mimer ces règles. Nos règles sont faites pour être mieux transgressées et nous simulons leur respect », c’est ainsi que l’historien Lucian Boia caractérise la société roumaine, des paroles douloureuses, mais constamment confirmées par l’actualité.


    La grève des cheminots, qui a carrément bloqué tout le trafic ferroviaire mercredi matin est en fait un exemple qui illustre le caractère à part de la Roumanie. Selon Romania libera, les cheminots ont déclenchée une grève spontanée pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires. Ils auraient dû recevoir l’argent la veille, soit mardi, le 15 janvier, précise Romania libera. « Oui grève spontanée, mais tout le monde savait ce qui allait se passer », a déclaré le premier ministre Victor Ponta. Et pourtant, les seuls à ne pas être au courrant de cette grève ont été les voyageurs des 138 trains arrêtés et qui ont enregistré des retards cumulés de plus de 10 mille minutes, selon Romania libera. Le même quotidien précise que “les syndicalistes ont montré leurs muscles, en début d’année et de mandat du ministre des transports Relu Fenechiu, mais aussi pendant la visite en Roumanie de la délégation du FMI”. Evenimentul zilei estime que la grève spontanée des cheminots n’est que la pointe de l’iceberg, puisque la vraie bataille se donne entre la compagnie de transport ferroviaire de voyageurs CFR et les compagnies privées. « Les opérateurs privés touchent des subventions de 80% alors que la compagnie d’Etat ne se voit allouer que 40% » déclarait Rodrigo Maxim, président de la Fédération des syndicats ferroviaires, cité par Evenimentul zilei.


    Une autre réalité spécifique à la société roumaine contemporaine : le statut des appartements et villas appartenant à la Régie du protocole d’Etat, situées dans les quartiers chic de la capitale roumaine. Ce sont théoriquement des logements de fonction pour les dignitaires de l’Etat. Selon Adevarul, toute une série de VIPs figurent sur la liste des locataires de ces villas, rendue publique mercredi par le cabinet de Bucarest. Ce qui plus est, certains d’entre eux n’ont jamais été dignitaires de l’Etat. Pour d’autres “locataires de luxe”, selon Evenimentul zilei, la fin du mandat n’a pas signifié aussi la fin du privilège d’habiter une telle maison, puisque la Régie du protocole a conclu de nouveaux contrats de location, à des prix bien des fois dérisoires par rapport au marché.