Tag: sommet

  • 19.03.2015

    19.03.2015

    Sommet — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen de printemps, a informé l’Administration présidentielle. A l’agenda figurent notamment des sujets liés au renforcement de la sécurité énergétique et des relations extérieures. Avant son départ pour Bruxelles, M. Iohannis a précisé que la Roumanie appuie la mise en place d’une union énergétique fondée sur 5 piliers proposés par la Commission européenne : la sécurité énergétique, le marché intérieur de l’énergie, l’efficacité énergétique, la protection de l’environnement et la recherche, l’innovation et la compétitivité dans le domaine énergétique. Le Partenariat oriental, la situation en Ukraine, les relations avec la Fédération de Russie et d’autres dossiers de politique étrangère, telle la crise en Libye, domineront également le Conseil européen de printemps, a précisé le chef de l’Etat roumain.



    Fiscalité — Le projet du Code fiscal sera finalisé en fin de semaine, avant de se trouver, lundi, sur la table du gouvernement, recevoir mercredi le feu vert de celui-ci tout comme le projet du Code de procédure fiscale et soumis la semaine prochaine au débat du Parlement. C’est ce qu’a annoncé le premier ministre Victor Ponta lors de la réunion gouvernementale de ce jeudi. Les deux documents ont fait l’objet d’un débat public pendant un mois. Le nouveau Code fiscal propose un allègement de la fiscalité pour la population et les entreprises. Aux dires du premier ministre, les nouveaux Codes recevront le feu vert du gouvernement la semaine prochaine, avant d’être envoyés au Parlement. Sur l’ensemble des modifications prévues par le nouveau Code fiscale, rappelons la baisse de la TVA de 24% à 20% à partir de 2015 et à 18% à commencer par 2019, la suppression de l’impôt sur les constructions spéciales, la préservation du taux unique d’imposition et sa baisse à 14% à partir de 2019. Les nouveaux Codes entreront en vigueur à partir de janvier 2016.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondial, s’est qualifiée dans les demi-finales du tournoi d’Indian Wells, en Californie, doté de prix de 5,4 millions de dollars. Elle s’apprête à rencontrer la principale favorite du tournoi, Serena Williams. Mercredi, Simona Halep a eu raison de l’Espagnole Carla Suarez Navarro, tête de série n° 12, tandis que Williams a vaincu la Suissesse Timea Bacsinszky. Egalement à Indian Wells, chez les messieurs, le double Florin Mergea (Roumanie)/Dominic Inglot (UK) a perdu dans les quarts de finale face au double formé du Polonais Marcin Matkowski et du Serbe Nenad Zimonjic.



    Grève — Des dizaines de mineurs du Complexe énergétique Oltenia, dans le sud de la Roumanie, bloqués dans le souterrain depuis mardi, poursuivent leurs protestations ce jeudi encore. Ils déplorent l’annonce de la compagnie de licencier 2000 salariés et le niveau très bas des prestations compensatoires. Pendant ce temps, la direction de la Compagnie et les syndicats poursuivent les négociations en vue d’aboutir à une nouvelle convention collective pour l’année 2015. Ce jeudi, les membres de la commission de négociation doivent discuter à Bucarest avec le ministre de l’Energie, Andrei Gerea. Par ailleurs, des centaines de salariés de l’Institut Cantacuzino de Bucarest ont de nouveau protesté devant le siège du Gouvernement en réclamant leurs salaires non versés depuis trois mois. L’Institut Cantacuzène, le seul producteur de vaccins de Roumanie et l’un des plus appréciés d’Europe, a perdu ses licences de fabrication et traverse une période de crise.



    Financement – La Chambre des députés a adopté mercredi la loi sur le financement des activités des partis politiques et des campagnes électorales dont le but porte notamment sur un plus de transparence dans le déboursement des fonds destinés à la politique. Dorénavant, les campagnes électorales seront financées par des fonds publics. Pour emprunter de l’argent auprès de personnes physiques et morales, les partis politiques et les candidats doivent se munir de documents authentifiés par un notaire.

  • 13.02.2015

    13.02.2015

    Crise ukrainienne — La Roumanie comprend le danger accru du conflit en Ukraine et œuvre pour y trouver une solution, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis. Il a également souligné que la seule solution à la crise ukrainienne était de nature politique, fondée sur le dialogue et visant à mettre fin à cette guerre sanglante. Le président roumain a participé jeudi, à Bruxelles, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu au lendemain de l’annonce, à Minsk, de l’accord de cessez — le — feu en Ukraine. La lutte contre le terrorisme a également figuré à l’agenda du sommet. L’occasion pour Klaus Iohannis de mentionner que la Roumanie a soutenu les mesures portant sur la création des instruments nécessaires à la défense des citoyens de l’UE. Enfin, un autre sujet important débattu à Bruxelles a été le renforcement de l’Union économique et monétaire. Dans ce contexte, le président roumain a réaffirmé le souhait de Bucarest d’adopter la monnaie unique européenne.



    Diplomatie — En visite en Géorgie, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a eu ce vendredi matin des consultations avec son homologue de Tbilisi, Tamar Beruceaşvili. Bogdan Aurescu a réaffirmé que la Roumanie soutenait une solution pacifique aux conflits prolongés en Géorgie, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières géorgiennes reconnues au niveau international. A son tour, le ministre géorgien a particulièrement apprécié le fait que la Roumanie a été le premier Etat membre de l’Union à ratifier les Accords d’association de la Géorgie avec l’UE, demandant en même temps l’expertise roumaine dans le processus de mise en ouvre de ces accords. Jeudi, le chef de la diplomatie roumaine a participé pour la 3e année consécutive au colloque international relatif au Programme annuel d’adhésion de la Géorgie à l’OTAN. La Roumanie est également le principal contribuable de l’UE à l’activité de la mission civile de l’UE à Tbilissi avec une équipe de 38 personnes. En même temps, la Géorgie est également le principal partenaire commercial de a Roumanie dans le Caucase du sud.



    Statistiques — En 2014, le PIB de la Roumanie a été de 2,9% plus élevé qu’en 2013, selon des estimations publiées vendredi par l’Institut national de la Statistique. Au 4e trimestre de l’année dernière, le PIB a été de 0,5% plus élevé qu’au trimestre antérieur. De même, le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance économique de 2,7% cette année. Selon les données de l’Institut national de la statistique, en Roumanie, l’inflation annuelle a connu un nouveau minimum historique, soit de 0,41% en janvier 2015, par rapport à 0,83% fin 2014. A comparer avec décembre dernier, les prix de consommation ont augmenté de 0,43%, alors que leur croissance moyenne annuelle a été de 1% ces 12 derniers mois.



    Partenaires — Les Etats Unis comptent sur la Roumanie comme le partenaire de la région le plus fiable, a déclaré jeudi à Washington, le premier ministre Victor Ponta, à l’issue de ses entretiens avec le chef du Pentagone et le directeur de la CIA. Victor Ponta effectue une visite aux Etats — Unis dans le but déclaré d’attirer des investisseurs américains. Il a eu des pourparlers avec les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines, ainsi qu’avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Résultat: une mission économique organisée par le Département américian du Commerce visitera la Roumanie au mois de mai. Selon les dernières données de la Banque Centrale de Roumanie, en 2013, les Etats — Unis occupaient la 13e place dans le classement des investisseurs étrangers de Roumanie.



    Militaires — A Curtea de Arges (ville du sud de la Roumanie) a lieu ce vendredi la cérémonie marquant le départ pour l’Afghanistan des militaires du 33e Bataillon de Chasseurs Alpins Posada, fait sa voir un communiqué du ministère roumain de la Défense. Leur mission sera d’assurer la protection de la base militaire de Kandahar et de conseiller les forces de sécurité locales. Les Chasseurs Alpins du Bataillon Posada ont déjà effectué 4 missions en Irak et en Afghanistan, précise le communiqué. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie participe depuis 2004 aux missions et opérations de l’Alliance, contribuant à la promotion, au renforcement et au maintien de la paix et de la stabilité régionale et globale.



    Chisinau — De nouvelles consultations sont prévues ce vendredi entre le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et les partis parlementaires, dans le but de désigner un nouveau candidat à la fonction de premier ministre. Jeudi, le Parelement de Chisinau a rejeté la candidature de Iurie Leanca, le premier ministre proposé par la coalition minoritaire formée de libéraux — démocrates et de démocrates et son équipe.

  • Questions  européennes, discutées au plus haut niveau

    Questions européennes, discutées au plus haut niveau

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a été présent, pour la première fois depuis le début de son mandat, au Conseil européen tenu à Bruxelles. La rencontre a été ciblée sur la crise ukrainienne, la lutte contre le terrorisme et la dette souveraine de la Grèce. Aux dires du président roumain, la première réunion de ce genre à laquelle il a participé s’est déroulée dans un contexte géopolitique extrêmement compliqué.



    Se référant à l’atmosphère tendue qui règne dans l’Ukraine voisine et au récent accord conclu à Minsk, Klaus Iohannis a souligné le fait que la Roumanie est consciente du danger accru que représente le conflit armé dans l’est ukrainien et qu’elle s’investit dans le règlement pacifique de celui-ci : “Je réaffirme ma conviction que l’unique solution à la crise ukrainienne est celle politique, qui repose sur le dialogue et vise à la cessation de cette guerre sanglante. Tout en accueillant avec confiance l’entente des deux parties, nous sommes conscients du fait qu’il y a encore des tensions et des points sensibles que l’on ne saurait dépasser autrement que par le biais de la volonté politique et en restant unis. ”



    Et lui d’ajouter qu’à l’instar des autres leaders européens, il ne se laisse par berner par l’illusion que les choses seront respectées au pied de la lettre, d’autant plus que bien des stipulations du récent accord de Minsk figuraient aussi dans le précédent, conclu en septembre. En marge du Conseil européen, le chef de l’Etat roumain s’est entretenu avec son homologue de Kiev, Petro Porochenko, à la demande de ce dernier, pour discuter des relations bilatérales et de sujets régionaux. Poroşenko a remercié Klaus Iohannis pour son soutien ferme à l’Ukraine. Il lui a également lancé l’invitation d’effectuer une visite à Kiev, invitation acceptée par le leader de Bucarest.



    Un autre sujet majeur ayant dominé l’agenda du Conseil européen a été la lutte contre le terrorisme. Le président Iohannis a déclaré que depuis les récents attentats de France, les mesures antiterroristes revêtaient de nouvelles dimensions et portées politiques. Il a par ailleurs affirmé qu’il fallait éviter l’apparition de nouvelles barrières, en ce sens que ces mesures devraient être mises en place à l’intérieur de l’UE sans faire de distinction entre pays membres et non membres de l’espace Schengen. Klaus Iohannis a, dans ce contexte, rappelé l’adoption d’une déclaration concernant les mesures censées combattre le terrorisme, assurer la sécurité des citoyens, prévenir la radicalisation des individus et permettre la coopération avec les partenaires internationaux.



    Bucarest appuie y compris la collaboration avec les pays situés en dehors de l’UE, afin de contrecarrer ces menaces, en valorisant au maximum le cadre déjà existant. Un troisième thème dominant du Conseil européen de Bruxelles a été la situation de la dette souveraine de la Grèce, question qui n’a pas recueilli le consensus des leaders des 28 et des autorités hellènes. Les ministres des finances de la zone euro et les représentants d’Athènes devraient reprendre lundi leurs pourparlers au sujet de la restructuration de l’immense dette extérieure de ce pays, vu que le programme d’aide à la Grèce expire fin février.


    (trad. Mariana Tudose)






  • 11.02.2015

    11.02.2015

    Sommet – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rend aujourd’hui à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.



    Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta entame ce mercredi une visite aux Etats–Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.



    Gaz — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans le domaine des gaz naturels. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme face à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer du nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions dans la Mer Noire.



    Sécurité — Garantir la sécurité des citoyens aussi bien sur le plan national qu’international figure parmi les grandes priorités de la Roumanie qui reste fermement engagée dans cette voie. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, à Bucarest, le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Celui-ci a participé à la cérémonie marquant le retour d’Afghanistan d’un contingent de 24 officiers et sous-officiers roumains ayant participé à une mission OTAN-ISAF. Selon le Conseil suprême de défense du pays, le Ministère de l’Intérieur met cette année à la disposition de l’ONU, de l’UE, de l’OTAN ou de l’OSCE jusqu’à 1183 militaires et policiers pour des missions et opérations en dehors des frontières roumaines.



    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat examine la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les sénateurs Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption.



    Cinéma — Le long métrage roumain « Aferim » de Radu Jude, la seule production roumaine inscrite dans la compétition officielle du Festival International de film de Berlin, est projeté ce mercredi en première mondiale en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est entré dans la course à l’Ours d’argent de la meilleure prestation masculine dans un rôle principal aux côtés de noms célèbres du cinéma mondial tels Christian Bale, James Franco ou Wen Jiang. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, a eu sa première à Berlin, dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.

  • Décisions prises à Bruxelles

    Décisions prises à Bruxelles

    Les leaders de l’Union Européenne réunis à Bruxelles ont décidé, suite à la proposition de la Commission Européenne, de créer le Fond Européen pour investissements Stratégiques dont le budget sera de 315 milliards d’euros. Ce fond est ouvert aux contributions des Etats membres, directement ou par l’intermédiaire des banques nationales, dans le sens de promouvoir l’économie. La Banque Européenne d’Investissements va démarrer le projet utilisant ses propres fonds à partir de janvier 2015.



    Le Parlement Européen doit élaborer la législation nécessaire jusqu’au mois de juin prochain de sorte que les fonds nécessaires puissent être activés jusqu’à la moitié de 2015. Selon le correspondant de Radio Roumanie dans la capitale belge qui cite l’artisan de la création de ce fond, le président de la Commission Européenne Jean Claude Junker, aucun Etat ne s’est vu d’emblée exclu de la participation avec son capital. Beaucoup d’Etats ont laissé entrevoir la possibilité d’y contribuer compte tenu des propositions de la Commission Européenne. Néanmoins, il y a des Etats, tels l’Allemagne, qui sont réticents à l’égard de l’efficacité de ce projet. Un deuxième sujet de la réunion a été la stratégie à long terme à adopter par l’Union Européenne vis-à-vis de la Russie.



    Le nouveau président du Conseil Européen, Donald Tusk, a affirmé que la situation financière difficile de l’Ukraine ainsi que de la Russie n’est plus une question de quelques jours ou quelques semaines et qu’au niveau des Etats membres se manifeste la solidarité visant une stratégie à long terme. Les chefs d’Etats et de gouvernement ont aussi salué les décisions de l’Ukraine visant les réformes politiques et se sont déclarés prêts à prendre, si nécessaire, de nouvelles mesures contre la Russie.



    Une série de mesures annoncées auparavant ont été déjà approuvées lors du sommet. Il s’agit de l’interdiction à partir du 20 décembre de tous les investissements européens en Crimée et de l’interdiction des services touristiques européens en Crimée et à Sébastopol. Plus que cela, à partir de mars prochain les navires européens de croisière ne pourront plus faire escale dans les ports de la Péninsule Crimée, sauf en cas d’urgence. Dans le contexte d’imposition de telles mesures, le Haut représentant de l’Union Européenne aux politiques extérieures, Federica Mogherini, a exhorté le président russe, Vladimir Poutine, d’adopter un changement radical de son attitude envers l’Ukraine, pays où Moscou soutient le séparatistes pro-russes.



    La Roumanie a été représentée pour la dernière fois par Traian Bàsescu dont le mandat de chef d’Etat arrive à terme le 21 décembre prochain. Celui-ci a déclaré, entre autres, que la Roumanie soutenait la hausse du niveau des sanctions contre Moscou.

  • 16.12.2014

    16.12.2014

    Gouvernement — Le nouveau cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta sera investi aujourd’hui après avoir reçu l’aval du Parlement de Bucarest. L’exécutif est composé par les représentants de l’alliance formé par le Parti Social Démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, qui remplace l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté l’alliance gouvernementale. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions.


    Par ailleurs, le projet de la loi du budget de l’Etat 2015 a été envoyé au Parlement et fera l’objet de débats au sein des commissions réunies de budget — finances à partir de mercredi. Le débat dans le plénum du Législatif est prévu pour vendredi et le vote final pourrait avoir lieu dimanche. Le budget 2015 repose sur un déficit de 1,8% du PIB, une inflation de 2,2% et une croissance économique de 2,5%.



    Incompatibilité — La Cour Constitutionnelle de Roumanie devrait se prononcer aujourd’hui dans le cas de l’incompatibilité des élus locaux avec la fonction de représentant dans les assemblées générales de sociétés commerciales d’intérêt local et national. C’est à partir de ces aspects contestés que l’Agence nationale d’intégrité a déclaré incompatibles plusieurs édiles locaux, parmi lesquels le président élu Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu. Celui-ci a contesté le verdict de l’Agence d’intégrité. Le dossier sera jugé par la Haute Cour de Cassation et de Justice en janvier prochain.



    Crash — Le Parquet militaire investiguera les causes du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, lundi dans un lac dans le sud-est de la Roumanie. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil (pilote, copilote, médecin et infirmière) sont décédées. Au moment de l’accident, l’hélicoptère était de retour d’une mission de transport d’un malade vers l’hôpital de Constanta. L’aéronef, un Eurocoptère EC 135 était flambant neuf, un des plus sûrs de sa catégorie. C’est le 5e hélicoptère appartenant au service mobile d’urgences et de réanimation à s’écraser ces 12 dernières années en Roumanie, portant à 14 le nombre des victimes faites par les accidents d’aéronefs médicaux.



    Visite — Le premier ministre roumain Victor Ponta participe aujourd’hui à Belgrade à la troisième réunion des premier ministres de lEurope Centrale et de l’Est — et de la Chine. Ceux-ci doivent évaluer l’état de la mise en œuvre des variantes de coopération proposées l’année dernière lors de la précédente réunion, qui s’est tenue à Bucarest. La coopération dans des domaines tels les transports, le commerce, les investissements et l’énergie figure à l’agenda de la réunion. Le sommet de l’année dernière s’est achevé sur l’adoption d’un document appelée Bucharest guidelines, qui prévoit la promotion des investissements et des affaires dans le domaine de l’infrastructure, des PMEe, des transports ferroviaires des télécoms et de la technologie de l’information.



    Météo — Il fait généralement beau pour cette période de l’année. Le ciel est variable et quelques pluies sont signalées sur le sud-ouest. Le brouillard persiste sur les plaines. Les températures vont de 3 à 14 degrés. 4 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.



    Révolution — La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie commémore à partir d’aujourd’hui les héros tombés durant la révolution anticommuniste roumaine. Les événements consacrés à la révolution ont démarré à la prison où ont été emmenés les personnes arrêtées par les autorités communistes en décembre 1989. Une procession aux torches sur l’itinéraire de la Révolution est prévue pour ce soir.


    Rappelons-le, la tentative des autorités d’évacuer le pasteur réformé Laszlo Tokes de sa maison paroissiale a été l’étincelle qui a déclenché les protestations et les combats des 16 au 25 décembre 1989, qui ont culminé par la chute du régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. La Révolution anticommuniste roumaine a fait plus de mille morts et près de 3400 blessés. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants.



  • La presse francophone interroge l’avenir

    La presse francophone interroge l’avenir

    L’Union internationale de la presse francophone (UPF) est la plus ancienne et la plus puissante organisation des journalistes francophiles ou d’expression française au monde. Créée en 1950, cette Union s’est offert en 2013 un relooking radical, avec changement complet d’équipe directrice, mais aussi de philosophie, mettant désormais un accent accru sur les jeunes générations de journalistes face aux nouveaux défis lancés aux médias traditionnels.


    Les 43e Assises de la presse francophone se sont voulu l’expression concrète de ce renouveau. Elles se sont déroulées en marge du Sommet de la francophonie de Dakar. Et parmi les 300 délégués d’une partie de la cinquantaine d’antennes de l’UPF à travers le monde, ont figuré aussi les tout fraîchement installés responsables de la Société de la presse et des journalistes francophones de Roumanie, soit la Section roumaine de l’UPF – Daniela Coman, journaliste de Radio Roumanie Actualités, secrétaire générale, et Laurent Couderc, rédacteur en chef du magazine “Regard”, président.


  • Le 15e Sommet de la francophonie, à Dakar

    Le 15e Sommet de la francophonie, à Dakar

    77 pays adhérents à lOIF, 274 millions de locuteurs de français, un nombre toujours en hausse, 5e langue dans le monde et 2e idiome le plus appris sur la planète. La francophonie se porte plutôt bien, en tout cas beaucoup mieux que lon croît et cest dans ce climat que les travaux du 15e Sommet de la francophonie se sont déroulé à Dakar, au Sénégal, fin novembre. Pour des raisons dagenda politique intérieur suite aux récentes élections présidentielles, la Roumanie ny a été représentée ni par ses présidents sortant ou élu ni par son premier ministre, mais par le titulaire de lEducation, Remus Pricopie. Comment Bucarest sest-il affirmé en tant quacteur lors de ce sommet? Eclairage avec Ciprian Mihali, ambassadeur de Roumanie au Sénégal, et Sergiu Miscoiu, maître de conférences en science politique et coordonnateur du Centre détudes africaines de lUniversité Babes-Bolyai de Cluj, dans louest du pays.


  • 24.10.2014

    24.10.2014

    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé ce vendredi de placer en détention provisoire pour 30 jours Andrei Hrebenciuc, fils de lancien député socio-démocrate Viorel Hrebenciuc, dans le dossier des rétrocessions illégales dimportantes superficies de forêts. La décision nest toutefois pas définitive. Le bénéficiaire des rétrocessions en question, Gheorghe Paltin Sturdza, a été lui aussi placé en détention provisoire. Andrei Hrebenciuc est accusé par les procureurs du Parquet national anti-corruption (la DNA) de constitution d’un groupe criminel organisé, de complicité de trafic d’influence et de blanchiment d’argent. Son père Viorel Hrebenciuc fait lobjet dune enquête pénale dans le même dossier. Selon les procureurs anti-corruption, le préjudice causé à la Régie Nationale dépasse les 300 millions deuros. Viorel Hrebenciuc et le sénateur PSD Dan Şova sont aussi sous enquête dans une affaire de trafic d’influence. Il aurait promis à Dan Şova son soutien pour devenir chef du PSD, lui demandant, en échange, de promouvoir une loi sur la grâce et l’amnistie.



    Orthodoxe – Le patriarche de Jérusalem, Théophile III, entame ce vendredi sa première visite en Roumanie, à linvitation du Patriarche de léglise Orthodoxe, Daniel. Cette visite intervient après la solution du conflit entre les patriarcats, en février dernier. Le conflit avait été causé par le monastère roumain de Jéricho, en Cijordanie, le Patriarcat de Jérusalem ayant considéré que le Patriarcat Roumain avait ainsi transgressé le territoire canonique. Samedi, Théophile III se verra remettre par le président Traian Basescu les insignes de Grand Croix de lOrdre de lEtoile de Roumanie, récompensant sa contribution à la protection des valeurs orthodoxes, au rétablissement complet de la communion entre les églises et au renforcement des relations avec lEglise Orthodoxe Roumaine.



    Sommet – La situation économique en Europe, la crise ukrainienne et lépidémie dEbola dominent aujourdhui les travaux du somment européen de Bruxelles. Jeudi, les chefs dEtat et de gouvernement des Etats membres de lUnion ont convenu de réduire dau moins 40% les émissions de gaz à effet de serre à lhorizon 2030. La Roumanie est représentée à Bruxelles par le président Traian Basescu, qui, en marge du sommet, aura des pourparlers avec ses homologues bulgare et du groupe de Visegrad, réunissant les pays de lEurope Centrale, notamment la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie et la Hongrie. Traian Basescu participera également au sommet du Parti Populaire Européen (de centre – droit, et le groupe le plus nombreux du Législatif communautaire).



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine SH, numéro 4 mondiale, doit rencontrer aujourdhui la Serbe Ana Ivanovici, dans son dernier match du Groupe Rouge du Tournoi des Championnes de Singapour. Gagnante à chaque fois par 2 sets à 0, dans ses premiers matches contre Eugenie Bouchard du Canada et Serena Williams des Etats-Unis, actuellement leader mondial, SH sest déjà qualifiée dans les demi-finales de la compétition qui conclut la saison WTA, réunissant les meilleures joueuses de tennis du monde. C’est la 3e représentante de la Roumanie au Tournoi des championnes, après Virginia Ruzici, en 1983 et 1984, et Irina Spîrlea, en 1998. Par ailleurs, dans le Groupe Blanc, la Russe Maria Sharapova, numéro 2 mondiale, a vaincu la Polonaise Agnieszka Radwanska, étant par la suite éliminée de la compétition après deux défaites. Dans lautre match du groupe, la Danoise Caroline Wozniacki doit encore rencontrer Petra Kvitova de République tchèque.



    Football – Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a vaincu jeudi soir à domicile, par 2 buts à 1, les Portugais de Rio Ave, dans le 3e match du groupe J de la Ligue Europa. Avec 6 points sur un maximum de 9, Steaua se classe première de son groupe. Par contre, dans le groupe D, le club vice champion de Roumanie, Astra Giurgiu, a connu sa 3e défaite dans le match contre léquipe Celtic de Glasgow. Avec 0 points, Astra occupe la dernière place du groupe dont font aussi partie les Croates de Dinamo Zagreb din Croatia et les Autrichiens de Red Bull Salzburg.


  • Sommet européen à Bruxelles

    Sommet européen à Bruxelles

    Considéré comme historique par les analystes, l’accord conclu jeudi prévoit de réduire de 40%, dici 2030, les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveaux de 1990. Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Bruxelles, cet objectif, obligatoire sur l’ensemble de l’Union, sera atteint par le biais des contributions des Etats membres.



    Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie par rapport à 1990. L’actuel président du Conseil Européen, Herman van Rompuy s’est déclaré satisfait de cette réussite qui marque la fin de son mandat. « Cest une bonne nouvelle pour le climat, les citoyens, la santé et les négociations internationales sur le climat à Paris en 2015 », a exclamé le responsable communautaire sur son compte Twitter, ajoutant aussi que « cette politique énergétique et de climat était la plus ambitieuse au monde ». Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a pour sa part salué la décision de l’UE de réduire ses émissions de gaz à effet de serre : « La décision démontre aussi le leadership global de l’UE d’entreprendre des actions courageuses pour combattre les changements climatiques », relève un communiqué de presse des Nations Unies. Le secrétaire général de l’ONU estime que l’Europe à prouvé que la gestion des défis climatiques mondiaux fait partie de ses intérêts à long terme.



    Et pourtant, les défenseurs de lenvironnement sont déçus et affirment que les mesures décidées à Bruxelles étaient modestes et ne faisaient que donner un coup de frein à l’énergie propre en Europe.



    Vendredi également, le Conseil européen a approuvé de nouvelles mesures de réduction de la dépendance énergétique de l’UE et d’amélioration de sa sécurité dans le domaine, tant pour ce qui est du gaz que pour l’électricité. Selon le communiqué officiel, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé qu’il fallait utiliser les instruments de politique extérieure de l’UE afin de transmettre des messages cohérents liés à la sécurité énergétique, notamment aux partenaires stratégiques et aux fournisseurs. « Avec la crise en Ukraine et les troubles au Moyen-Orient, il est devenu très clair à quel point il est urgent et vital de réduire la dépendance énergétique de lEurope », affirmait à la fin des négociations le même président Van Rompuy.



    Loin d’être un acte formel, cette déclaration exprime l’inquiétude générale de l’Europe à la veille de l’hiver, lorsqu’un fournisseur imprédictible tel la Fédération de Russie pourrait utiliser à nouveau l’arme énergétique pour mener à bien ses objectifs géopolitiques. (aut. Bogdan Matei, trad.Alex Diaconescu)

  • Roumanie – OTAN

    Roumanie – OTAN

    La rencontre de Bruxelles entre le chef de la diplomatie de Bucarest et le nouveau secrétaire général de l’OTAN , Jens Stoltenberg a été dominée par les différents dossiers d’actualité des relations internationales et par les modalités de mise en application des décisions prises lors du récent sommet de l’Alliance de l’Atlantique du Nord du Pays des Galles.



    Saluant les mesures adoptées par l’OTAN pour assurer les alliés de l’Est, Roumanie comprise, dans le contexte de la crise Ukrainienne, Titus Corlàtean souligne le fait que la Roumanie va contribuer activement pour dresser le contour de la réaction à long terme de l’Alliance vis-à-vis de la situation de sécurité de la Mer Noire : “En premier lieu nous avons des étapes à suivre au sein de l’Alliance afin d’implémenter les décisions politiques adoptées lors du sommet de l’OTAN au Pays des Galles du septembre dernier. Certes, nous étions d’accord sur le fait que ces décisions doivent devenir opérationnelles aux termes fixés, particulièrement pour la Roumanie. Il y a d’importants éléments de commande et de contrôle sur le territoire de notre pays, la progression pour constituer la force de réaction rapide et, certainement, les exercices militaires communs. Rassurer les alliées de l’Est de l’OTAN, Roumanie comprise, fait partie de la mise en pratique de ces mesures décidées par le sommet de l’OTAN. »



    Le chef de la diplomatie de Bucarest souligne l’importance fondamentale de la relation transatlantique et précise que la Roumanie, membre de l’OTAN depuis 2007, est un allié qui appuie constamment les rapports avec les Etats Unis et le Canada.



    Le ministre roumain a aussi plaidé pour un renforcement substantiel de la coopération entre l’Alliance et ses partenaires de l’Est, surtout la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova, tout en rappelant l’appui constant de Bucarest vis-à-vis de la politique des portes ouvertes de l’OTAN : “Nous avons discuté des relations avec les partenaires de l’Alliance, extrêmement importantes, la manière dont nous coopérons en utilisant les décisions adoptées au sommet avec la Géorgie, l’Ukraine, particulièrement dans le contexte actuel de sécurité régionale et la République de Moldova. Nous avons souligné la position bien claire de la Roumanie que le prochain sommet de 2016 soit un sommet élargi. »



    Les discutions ont, aussi, visé le bouclier anti-missile de l’OTAN en Europe dans les circonstances où une partie de ces éléments sera placé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. Conçu pour détecter, contrecarrer et détruire au vol les missiles balistiques, le rôle du bouclier est défensif mais continue d’être regardé avec suspicion par Moscou. (trad Costin Grigore)

  • Perspectives économiques régionales

    Perspectives économiques régionales

    Bucarest a accueilli lundi et mardi le sommet de l’UE pour l’Europe du Sud-Est. Organisé par le magazine britannique « The Economist » sous le titre « En route vers la stabilité et la croissance », le sommet a réuni des spécialistes, des hommes d’affaires et des responsables de Roumanie, Albanie, Grèce, Italie, Croatie et République de Moldova, qui ont analysé les perspectives politiques et économiques de la région.



    Les participants se sont également penchés sur le climat des affaires dans le sud-est de l’Europe, sur les perspectives du secteur bancaire, sur les opportunités offertes aux investisseurs par les Etats de la région dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure, des télécommunications et des technologies de l’information.



    Selon les représentants du magazine « The Economist », les perspectives de croissances de la région demeurent positives. Pourtant, la relance continuera d’être difficile. Elle est entravée par le fait que les réformes structurelles n’ont pas encore été menées à bien, par les effets de la crise en Ukraine sur les grandes économies du continent, comme celles de l’Allemagne, par exemple, mais aussi par le fait que le temps du dollar bon marché est révolu, comme l’indique la politique de la Banque centrale américaine.



    Présent à la réunion, le premier ministre roumain Victor Ponta a déclaré que la tenue à Bucarest de la conférence organisée par « The Economist » confirmait le fait que la Roumanie est considérée comme le pays le plus stable et le plus prédictible, à grand potentiel de développement, dans une région complexe et confrontée à de nombreux défis.



    Selon le chef du cabinet de Bucarest, grâce à sa stratégie, la Roumanie pourrait non seulement aboutir à l’indépendance énergétique, mais aussi devenir un pays exportateur. En vertu de l’expérience accumulée, Bucarest peut soutenir les pays des Balkans Occidentaux dans leurs efforts d’intégration européenne — a aussi affirmé Victor Ponta.



    Les anciens premiers ministres italien, Enrico Letta, et grec, Georges Papandhréou, ont souligné, de leur côté, le rôle important que le Roumanie peut jouer en Europe du Sud-Est. L’ex-chef du gouvernement de Rome déclarait que l’UE avait besoin d’une Roumanie qui ne regarde pas uniquement vers l’intérieur, mais d’une Roumanie ouverte sur l’Europe et qui souhaite assumer un rôle de leader. « Etre un leader — affirmait Enrico Letta — est un honneur et une responsabilité, c’est pourquoi je pense que la responsabilité et le nouveau rôle de la Roumanie en Europe sont à présent des questions des plus importantes. »



    L’ancien premier ministre grec, Georges Papandhréou, a, pour sa part, estimé que la Roumanie pouvait constituer un pont de communication entre l’Europe et ses voisins de l’Est.



    La poursuite de l’élargissement de l’UE par l’adhésion des Etats des Balkans aura d’immenses effets positifs sur les relations bilatérales et régionales — a aussi déclaré Georges Papandhréou. A son avis, la Roumanie est l’exemple d’une réussite qui peut inspirer d’autres pays de la région. (Trad. : Dominique)


  • Défis géopolitiques dans la région de la Roumanie

    Défis géopolitiques dans la région de la Roumanie

    Léconomie de la Fédération de Russie est en train de connaître la récession, alors que les sanctions imposées suite à son implication en Ukraine ont fait plonger sa monnaie à des taux minimums par rapport à leuro et au dollar. “Les sanctions sont illégales et lOccident utilise cet instrument pour libérer sa furie. Ceci nest pas notre chemin.” – a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui plaidait pour une relance du dialogue politique. Les Etats-Unis ont récemment annoncé quils pourraient annuler certaines sanctions contre la Russie, si Moscou respectait les accords de Minsk du 5 septembre, qui ont mené à un cessez-le-feu entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes.



    Que devraient faire les Etats-Unis et lUE pour lUkraine? Le directeur du centre Eurasie du Conseil Atlantique de Washington, ex-ambassadeur des Etats-Unis à Kiev entre 2003 et 2006, John Herbst, affirmait dans une interview accordée à la radio publique roumaine que : « Il faut dabord maintenir un régime de sanctions fortes contre la Russie et, si elle avance dans lest de lUkraine le moment sera venu pour les Etats Unis et lEurope dimposer de nouvelles sanctions sectorielles contre Moscou. Et même si la Russie navance plus, les sanctions devraient rester en vigueur. Deuxièmement, les Etats-Unis devraient assumer leur rôle directeur et lOccident en général devrait fournir des ressources militaires majeures à lUkraine. Troisièmement, lOTAN doit produire une réponse beaucoup plus vigoureuse à lagression de la Russie en Ukraine et aux défis lancés par la Russie aux pays baltes. »



    A la veille de sa première visite en Occident en quatre mois, au Sommet Asie – Europe de Milan, Vladimir Poutine a fait un nouveau pas vers une désescalade de la situation en Ukraine et des tensions entre Russes et Occidentaux, engagés dans leur plus sévère confrontation depuis la fin de la guerre froide. Le leader du Kremlin a ordonné à son ministre de la défense de retirer les troupes russes, déployées depuis cet été à la frontière russo-ukrainienne, officiellement, pour participer à des exercices. Le secrétaire américain dEtat John Kerry a confirmé que les troupes russes avaient commencé à se retirer dUkraine et de la zone frontalière, mais il a affirmé que les combats entre séparatistes et forces ukrainiennes continuaient à faire des victimes. “Les tirs autour de laéroport de Donetsk doivent cesser, les troupes et les armes étrangères doivent se retirer et libérer tous les otages, a affirmé M Kerry, soulignant que la souveraineté devrait être instaurée le long de la frontière entre lUkraine et la Russie. Ce sont les principales conditions requises pour la levée des sanctions, a-t-il rappelé. Par ailleurs, à Kiev, la conseillère du secrétaire dEtat des Etats-Unis, Victoria Nuland, a déclaré quil était peu probable que les pays de lOtan acceptent une éventuelle intégration de lUkraine dans lAlliance atlantique. A son avis, “ce pays bénéficie déjà de tous les avantages dune telle coopération” et “les portes de lAlliance restent ouvertes à tout pays qui répond aux critères requis.”



    La Roumanie demeure une île euro-atlantique entourée de pays favorables à la Russie, estiment par ailleurs, plusieurs prestigieux analystes américains, spécialistes de lEurope du sud-est et de lespace ex-soviétique, qui soulignaient ainsi les différents engagements des pays voisins de la Roumanie envers Moscou. La Roumanie serait-elle vulnérable aux pressions du Kremlin dans la région? Edward Lucas, éditorialiste à The Economist, nous en parle:


    « Oui, la Roumanie est vulnérable puisqu’elle est entourée de pays signataires d’accords avec les Russes: la Bulgarie au sud et la Hongrie au nord-ouest. L’Ukraine a conclu également un accord avec la Russie, même si on ne sait pas très bien sur quoi porte exactement ce document signé en secret par Porochenko et Poutine. Il y a aussi la République de Moldova, placée dans la sphère d’influence russe, pas entièrement, mais en danger de l’être. Et puis, n’oublions pas la Serbie. Comme quoi vous êtes entourés de pays pro-russes. »



    A son tour, John Herbst affirme à propos de la vulnérabilité: « Je pense que chacun des pays est-européens membres de l’OTAN, en particulier ceux où vivent des groupes d’ethniques russes, est vulnérable aux pressions du Kremlin. Vladimir Poutine mène une politique très agressive et l’Occident doit comprendre cette réalité. »



    Aux dires d’Edward Lucas au fur et à mesure que l’Ukraine saffaiblit et que la vie des gens se dégrade, la population deviendra encore plus désespérée et réceptive à la propagande russe”.« Les Russes souhaitent miner la crédibilité occidentale en Ukraine où les responsables politiques font des promesses quils ne peuvent pas tenir. Or, si l’Ukraine ne peut pas rembourser ses dettes en hiver, le FMI se sentira humilié d’avoir prêté de l’argent à un pays qui, selon les règles du jeu, ne le méritait pas. Et puis si, Kiev prendra, par désespoir, le gaz destiné à l’Europe de l’Ouest, l’Occident se retrouvera de nouveau dans une situation embarrassante. »



    De l’avis de John Herbst, on ne saurait ignorer le fait que depuis six semaines déjà, Moscou est passé à l’attaque contre les Pays Baltes: elle a enlevé un officier estonien de contre-espionnage du côté estonien de la frontière, elle a capturé des navires lituaniens et insiste que la Lituanie lui livre les citoyens ayant refusé de s’enrôler dans l’armée soviétique dans les années 1990. Autant de gestes censées démontrer aux Pays Baltes que l’OTAN n’a pas de force pour les protéger totalement. (trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)



  • 17.10.2014

    17.10.2014

    Sommet — A Milan, le président roumain Traian Basescu participe aux côtés de représentants de l’UE et de chefs d’Etats et de gouvernements d’une cinquantaine de pays des deux continents à la deuxième journée du Sommet Asie — Europe. La réunion de cette année est ciblée sur le partenariat responsable pour la croissance économique et la sécurité. Le chef de l’Etat roumain a déclaré que le sommet était important parce qu’il s’attaque aux relations économiques et au développement durable dans les deux régions. Les relations économiques et les problèmes sécuritaires figureront aussi à l’agenda des pourparlers, a également précisé le président roumain, Traian Basescu. Il participera aujourd’hui à une session restreinte consacrée au dialogue et à la coopération entre l’Europe et l’Asie et à l’avenir du Sommet ainsi qu’à la clôture de celui-ci.



    Justice — Les juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie ont décidé de placer en détention provisoire deux personnes poursuivies dans le dossier des récupérations illégales de terrains. Deux autres personnes ont été assignées à résidence. L’instance suprême doit débattre aujourd’hui de la demande des procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire deux juges d’un tribunal local, accusés d’abus avec des conséquences extrêmement graves dans le même dossier. Deux membres de proue du PSD (principal parti au pouvoir à Bucarest), le sénateur Ilie Sârbu et le député Viorel Hrebenciuc, font également l’objet de poursuites pénales dans cette affaire. Selon la Direction nationale anti-corruption, le préjudice estimé dépasserait les 300 millions d’euros.



    Foot — La Fédération roumaine de foot de Bucarest et Victor Piturca ont résilié jeudi dans la soirée le contrat relatif au poste de sélectionneur de l’équipe nationale de Roumanie. Victor Piturca a ensuite signé un contrat d’entraîneur avec le club saoudien Al-Ittihad. Avant de partir vers le Golfe persique, M Piturca a réussi à placer la sélection nationale de Roumanie en deuxième position du groupe F préliminaire de l’Euro 2016. La Roumanie a décroché six points et se retrouve deuxième après les victoires contre la Grèce (1 but à 0) et la Finlande (2 buts à 0) et après le match nul (1 partout) contre la Hongrie. Le prochain match de la Roumanie est prévu pur le 14 novembre contre le leader du groupe, l’Irlande de Nord.



    Catholique — Les deux symboles de la jeunesse catholique, une croix simple en bois de près de quatre mètres de hauteur et une icône de la Vierge doivent arriver aujourd’hui pour la première fois à Bucarest, étape d’un pèlerinage à travers plusieurs pays, qui a inclus aussi plusieurs villes moldaves où il existe des communautés catholiques de rite grec. A compter de 1984, lorsque le Pape Jean-Paul II a confié la Croix et l’icône aux jeunes catholiques, donnant le coup d’envoi aux « Journées mondiales de la jeunesse », ces symboles ont traversé tous les continents pour porter le message plein d’espoir du christianisme. Dans la perspective de la prochaine « Journée mondiale de la jeunesse », prévue pour 2016 à Cracovie en Pologne, la Croix et l’Icône doivent parcourir un pèlerinage dans des pays du nord et de l’est de l’Europe. En Roumanie, les deux symboles resteront jusqu’au 1er novembre.

  • 16.10.2014 (mise à jour)

    16.10.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain, Traian Basescu, participe ces jeudi et vendredi, à Milan, au Sommet Europe-Asie, aux côtés des représentants de l’UE et de plusieurs pays asiatiques. Cette année, les pourparlers portent sur «Le partenariat responsable pour une croissance économique et de sécurité ». L’occasion pour l’Europe de transmettre sont engagement ferme à l’Asie. Créé en 1996, le sommet Europe — Asie se veut un forum de dialogue et coopération entre les deux continents.



    Corruption — Les procureurs anti – corruption de Roumanie ont demandé jeudi le placement en détention provisoire de deux juges et de quatre autres personnes impliquées dans une affaire de rétrocessions illégales de forêts. La demande intervient après une série de perquisitions et d’auditions marathon. Sont également soupçonnés de corruption des parlementaires issus du Parti Social Démocrate (membre de la coalition gouvernementale), des hommes d’affaires, ainsi que le prince Paul, descendant illégitime de l’ancien souverain Carol II de Roumanie, et son épouse. Les rétrocessions illégales de plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terrain forestier auraient causé à la Régie nationale des forêts (Romsilva) un préjudice estimé à plus de 300 millions d’euros.



    Exportations — Cette année, les exportations roumaines pourraient dépasser les 50 milliards d’euros, après avoir atteint, en 2013, la valeur record de 49 milliards — affirment les responsables de Bucarest. Durant les 8 premiers mois de l’année, les investissements étrangers directs ont progressé de 27% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon le ministre de l’économie, Constantin Niţă, la Roumanie devrait diversifier les marchés de destination de ses produits. Les responsables de Bucarest s’attendent à ce que notre pays devienne un important exportateur d’énergie dans la région.



    Judo – Jeudi, au premier jour du Grand Prix de judo de Tashkent, en Ouzbékistan, la judoka roumaine Corina Căprioriu a remporté la médaille d’or, en battant, en finale, Camila Minakawa d’Israël, dans la catégorie des 57 kilos. Antérieurement, une autre judoka roumaine, Andreea Chiţu, avait vaincu, dans la catégorie des 52 kilos, Tsolmon Adiyasmbuu, de Mongolie. Le tournoi de Tashkent, doté de prix de 100.000 dollars, réunit 282 judokas de 42 pays. Son enjeu est la qualification pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.