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  • Une forte poussée inflationniste en Roumanie

    Une forte poussée inflationniste en Roumanie


    Au
    troisième trimestre de l’année en cours, le PIB de l’UE a connu un bond de 3,9%
    par rapport à la même période de l’année 2020. Tous les Etats membres ont
    rapporté des croissances, mais les plus spectaculaires ont été enregistrées en
    Roumanie, 8%, en Hongrie, 6,1% et en Lituanie, 6%, selon les données
    préliminaires fournies cette semaine par Eurostat. Pourtant, les experts
    financiers invitent au calme et affirment qu’il y a un an, la situation
    pandémique avait débouché sur une contraction sévère des économies européennes.
    Quant aux Roumains, ceux-ci remarquent déjà chaque jour, que cette croissance
    économique ne se reflète pas dans leurs poches. Selon Eurostat, la Roumanie
    fait partie des pays européens frappés en octobre, par une des plus importantes
    poussées inflationnistes. Tandis qu’en Europe, le taux d’inflation moyen a
    augmenté de 3,6% en septembre à 4,4% en octobre, en Roumanie, le même taux a
    grimpé à 6,5%, bien en dessus de la moyenne européenne.La situation est encore pire en Lituanie,
    8,2%, en Estonie, 6,8% et en Hongrie, 6,6%.


    Concrètement,
    les consommateurs roumains sont frappés de plein fouet par les majorations
    mensuelles auxquelles ils se confrontent. Les factures énergétiques ont explosé
    ce qui a entraîné la hausse des prix des produits alimentaires et des services.
    La semaine dernière, l’Institut national de la Statistique a affirmé que le
    taux d’inflation annuel a grimpé de 6,3% en septembre à 7,9% en octobre, dans
    le contexte où les tarifs des produits non alimentaires se sont majorés de 11%,
    ceux des aliments de 5,25% et ceux des services de presque 4%. Parallèlement,
    le dernier rapport de la Banque centrale de Roumanie table sur un taux
    d’inflation annuel de 7,5% pour décembre 2021 avant que la poussée
    inflationniste se calme et que le taux chute à 5,9% d’ici la fin de l’année
    prochaine.


    La
    BNR a également précisé qu’à la différence de ses estimations précédentes
    faites en août, les actuelles prévisions sont de 1,9% plus importantes pour le
    mois de décembre et de 2,5% pour l’année prochaine. L’ancienne cheffe du FMI,
    Christine Lagarde, actuellement à la tête de la Banque centrale européenne, a
    averti sur le risque qu’en Europe, la poussée inflationniste et le
    ralentissement économique se maintiennent plus que prévu.



  • Des outils pour contrer la hausse du prix de l’énergie

    Des outils pour contrer la hausse du prix de l’énergie

    C’est ainsi
    que, pour contrer cette hausse alarmante des prix, Bruxelles avait recommandé
    aux États membres de fournir une aide d’urgence aux particuliers, aide qui
    pourrait prendre la forme des chèques énergie par exemple, ou encore le
    remboursement partiel des factures des ménages défavorisés. Quant aux entreprises,
    elles pourraient bénéficier d’aides d’État et/ou de réductions d’impôts. Ce ne
    sont là que quelques-unes des mesures temporaires recommandées par Bruxelles,
    qui n’entend en faire bénéficier que les ménages vulnérables et les petites
    entreprises. Bruxelles conseille par ailleurs aux gouvernements d’élargir leur
    accès aux contrats d’énergie renouvelable, partant du principe que l’énergie
    propre n’est pas vulnérable aux chocs de prix.

    Enfin, la Commission table à
    moyen terme sur la formule des achats groupés, envisageant d’étendre le
    stockage stratégique du gaz. L’achat groupé, formule qui avait bien fonctionné
    pour faire face à la crise des vaccins anti-Covid 19, semble avoir de beaux
    jours devant elle. En effet, les données montrent que l’UE est désormais
    confrontée à des pics de prix du gaz naturel jamais connus durant les 15
    dernières années, une situation qui se reflète également dans la tendance à la
    hausse des tarifs de l’électricité. Le phénomène est ressenti dans le monde
    entier, étant étroitement lié à la reprise de l’activité économique au niveau d’avant
    la pandémie. Pour la Roumanie, les prix élevés sont dus, par ailleurs, à la
    libéralisation complète du marché de l’énergie, le 1er juillet de cette année.
    Les conséquences se font déjà sentir sur les prix des denrées alimentaires et,
    implicitement, sur l’inflation.










    L’analyste
    économique Constantin Rudniţchi constate : « Il est clair que
    l’économie roumaine est fortement touchée. Regardez l’inflation qui, au mois de
    septembre, grimpe de 6,3%. Les effets de la hausse des prix de l’énergie sur
    les autres prix à la consommation commencent à se faire sentir. On voit la
    hausse des prix des produits agroalimentaires, mais ce n’est qu’un début. La
    Roumanie prévoit déjà de dépasser les 7 points d’inflation cette année,
    peut-être même 7,5. On n’en voit pas encore le bout du tunnel et il ne s’agit
    pas seulement de la Roumanie, toute l’Europe est à la recherche de solutions. »







    La Russie,
    l’une des principales sources d’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe, a
    un rôle particulier à jouer dans l’équation des prix de l’énergie, ce qui risque
    de conduire à une politique d’abandon du transit de son gaz par l’Ukraine.
    Moscou sape de la sorte la sécurité énergétique européenne notamment pour faire
    pression sur les Européens et promouvoir son gazoduc Nord Stream 2, la nouvelle
    connexion énergétique directe entre la Russie et l’Allemagne, via la mer
    Baltique, croit savoir l’analyste en politique étrangère Iulian Chifu.






    Iulian
    Chifu : « La Fédération de Russie joue un rôle malsain, portant
    atteinte à la sécurité énergétique européenne, afin de promouvoir et rendre
    opérationnel le gazoduc Nord Stream 2. Car il faut dire que même si la
    construction du gazoduc est finie, la Russie est encore loin de pouvoir le
    rendre fonctionnel, en raison de procédures de validation très laborieuses. Or,
    les Etats-Unis ont frappé de leurs sanctions les sociétés impliquées. En
    réponse, l’année dernière, les exportations de la Russie vers la zone
    européenne ont été extrêmement faibles, y compris celles destinées à constituer
    des réserves stratégiques. Or, dans ce contexte, la première réaction du marché
    a été d’augmenter les prix. Une hausse qui fait pression en hiver. Les choix
    sont limités, soit vous importez le gaz via les gazoducs ukrainiens, soit via
    Nord Stream 2. Et la Russie fait de la sorte pression sur les Européens pour
    obtenir au plus vite les autorisations lui permettant d’utiliser le gazoduc
    Nord Stream 2. »







    La Russie
    n’utilise pas l’énergie comme une arme et elle est prête à discuter avec l’UE
    de la stabilisation du marché européen de l’énergie, affirme pour sa part le
    président Vladimir Poutine, qui insiste toutefois sur la nécessité de
    dépolitiser la question énergétique. Le leader du Kremlin assure que la Russie
    respecte pleinement ses engagements et prétend avoir augmenté de 10% le volume
    transité vers l’Europe dans chaque gazoduc, tout comme le volume du gaz
    liquéfié exporté vers le continent. L’approche de l’hiver a cependant trouvé
    des stocks insuffisants partout en Europe, et notamment en Roumanie, bien
    en-deçà des quantités habituelles à la même époque.






    Invité sur
    les ondes de Radio Roumanie, l’eurodéputé Gheorghe Falcă évoque les mesures que
    Bucarest pourrait prendre à moyen terme afin de se prémunir de telles
    mésaventures.






    Iulian
    Chifu : « Une crise apporte quelque chose de négatif, mais offre
    aussi l’opportunité de réfléchir, pour trouver la parade. La Roumanie n’a pas
    acheté de gaz tout au long de l’année, de janvier à décembre, comme le font
    d’autres pays, parce que nous sommes producteurs de gaz, c’est pourquoi nous
    n’achetons qu’en hiver. C’est la raison pour laquelle notre prix d’achat du gaz
    est plus élevé que celui supporté par d’autres pays. La Commission propose
    maintenant de procéder à des achats groupés pour l’ensemble de l’UE, ce qui
    signifie que nous devons essayer d’augmenter notre capacité de stockage pour éviter
    ainsi d’autres crises. Par ailleurs, à moyen terme, le ministère de l’Énergie
    de Bucarest aura à sa disposition les 10 milliards d’euros du Fonds de
    modernisation, ce qui se traduira par un investissement sans précédent dans
    l’éolien et le photovoltaïque durant les six années à venir. Le Programme
    National de Relance et de Résilience dispose de 1,6 milliard d’euros, qui
    seront investis dans le même sens. Nous disposons de 10 milliards de dollars,
    destinés à la construction des réacteurs 3 et 4 et à la modernisation du
    réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cernavodă. Qui plus est, nous sommes
    intéressés par l’extraction du gaz naturel présent dans le sous-sol de la mer
    Noire, et là nous parlons d’un milliard de mètres cubes par an. Enfin, la
    Roumanie compte 15 bassins fluviaux, et nous devrions renforcer la législation
    pour créer des microcentrales hydroélectriques, ne pas polluer, ne pas entrer
    en conflit avec les écologistes, mais en même temps profiter de cette énergie
    renouvelable. »





    D’un autre
    côté, la solution de la situation énergétique conduira à une économie plus
    stable et prévisible, ainsi qu’à une augmentation des investissements, a
    déclaré le député européen. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Factures énergétiques : solutions provisoires, inquiétudes permanentes

    Depuis ce 1er novembre, la Roumanie a plafonné les prix de l’électricité et du gaz, sur la toile de fond de la libéralisation le 1er juillet du marché de l’énergie et de la flambée des prix de l’énergie au niveau international. Parallèlement, jusqu’au 31 mars prochain, certains consommateurs se verront compenser partiellement leurs factures.

    Concrètement, les consommateurs individuels bénéficieront d’un plafonnement du prix final de l’électricité à 1 leu par kilowatt heure, soit l’équivalent de 20 centimes d’euros, alors que le prix du gaz naturel sera de 37 bani, soit 7 centimes d’euro par kilowatt heure. Tant la population que les hôpitaux, les cabinets des médecins généralistes, les écoles et lycées, les PMEs, les ONGs et les églises bénéficieront de compensations. Pour qu’ils soient éligibles à ce schéma, les consommateurs individuels ne devraient pas dépasser une certaine quantité d’énergie utilisée mensuellement, alors que les PMEs devraient payer uniquement le prix de l’énergie fournie sans les taxes de distribution et de transport.

    Entre temps, certains maires cherchent des solutions alternatives pour réduire les factures énergétiques de leurs villes. Il s’agit notamment des villes qui disposent de réseaux de chaleur urbains. A Mangalia, les centrales thermiques de la ville sont actuellement en cours de conversion au fioul léger, dont le prix est significativement plus réduit que le gaz naturel. Les technologies de production et d’exploitation se sont constamment améliorées ces dernières années, comme l’explique Dragos Angelescu, maire adjoint de Mangalia, sur la côte de la Mer Noire : « Tout fonctionne très bien avec du fioul léger. Avant la fin de la semaine, toutes les chaudières qui desservent la population utiliseront de type de combustible et tous les habitants auront de la chaleur dans leurs calorifères » annonce Dragos Angelescu.

    De telles solutions salutaires ne sont pourtant pas disponibles à toutes les municipalités. Le gouvernement par intérim de Bucarest leur promet un appui financier rapide issu de son Fonds de réserve, afin de couvrir une partie des sommes d’argent nécessaires à subventionner les nouvelles factures énergétiques. L’hiver ne s’est même pas installé en Roumanie et déjà certaines villes branchées aux réseaux urbains de chaleur se confrontent à des difficultés dues non seulement à la flambée des prix, mais aussi aux dettes accumulées au fil du temps.

    C’est le cas par exemple, de la ville de Timisoara, dans l’ouest, une des villes les plus riches du pays, où plus de 50 mille habitations et presque l’intégralité des hôpitaux se retrouvent depuis plusieurs jours sans chaleur, ni eau chaude, à cause des dettes de la société qui gère le réseau de chaleur de la ville envers le fournisseur de gaz. Même cas de figure à Bucarest, où le réseau de chaleur de la ville se confronte à de nombreuses difficultés endémiques, les habitants s’attendent à payer deux fois plus que l’hiver dernier. L’unique solution pour ces personnes est une majoration de la subvention accordée par la municipalité et dont la source de financement est le budget d’Etat.

    Bref, si certains roumains grelottent déjà dans leurs appartements, d’autres sont terrifiés par la perspective d’un hiver particulièrement compliqué. Et les solutions proposées ne font que lutter temporairement contre la crise énergétique, sans un impact notable sur le long terme.

  • Les factures d’électricité et de gaz naturel des Roumains seront compensées

    Les factures d’électricité et de gaz naturel des Roumains seront compensées


    A l’approche de
    la saison froide, les autorités roumaines ont adopté une série de mesures
    censées protéger la population de la flambée des prix de l’énergie. La Chambre
    des députés a adopté mercredi en qualité de forum décisionnel, une
    ordonnance d’urgence avancée par le Gouvernement par laquelle l’Etat s’engage à
    compenser les factures d’électricité et de gaz des Roumains. Au terme du document,
    le gouvernement mettra en place un schéma de soutien accordé aux consommateurs
    privés, aux établissements sanitaires et scolaires, aux mairies et aux ONG. Pour
    leur part, les PMM seront exonérées du paiement des taxes de distribution et de
    transport, en assumant seulement le prix de l’énergie. Les mesures entreront en
    vigueur à partir du 1 novembre et elles seront en place jusqu’au 31 mars
    prochain.

    Dans une allocution à la radio publique, le ministre par intérim de l’Energie,
    Virgil Popescu, a précisé que suite à la mise en place de ces mesures, une
    bonne partie des foyers roumains auront à payer en hiver des factures
    similaires à celles de l’année dernière. Et lui d’expliquer que le gouvernement
    a décidé de plafonner le prix de l’électricité à un leu par KW et celui du gaz à
    37 centimes de leu le KW, toutes taxes comprises. En plus, ceux qui ne
    dépassent pas une consommation de 300 KW par mois, pour l’électricité et 200
    mètres cubes de gaz naturel, avec un taux de marge de 10% dans les deux cas,
    bénéficieront aussi d’une compensation. Selon les données officielles, 6
    millions de foyers parmi les 8 millions que recense la Roumanie se verront accorder
    des compensations pour l’électricité et deux millions sur les trois concernés bénéficieront
    des factures de gaz compensées. Le ministre par intérim Virgil Popescu a également affirmé
    que pour bénéficier d’un tel soutien, aucune démarche de la part des
    consommateurs n’est nécessaire. Les factures seront directement émises avec les
    tarifs compensés, puisque les fournisseurs connaissent la situation de leurs
    clients et savent donc où il faut prévoir des tarifs diminués. Par la suite,
    les fournisseurs vont récupérer l’argent auprès du Ministère du Travail.


    Comme on l’a
    déjà dit, un autre schéma de soutien a été mis en place à l’intention des PME,
    des micro-entreprises, des entreprises familiales et de tous ceux qui exercent des
    professions libérales. Toutes ces catégories seront exonérées du paiement des
    taxes de transport et de distribution, des accises, des certificats verts ou d’extraction,
    le seul montant qui leur reste à payer étant le coût proprement dit de l’électricité
    et du gaz, a précisé le responsable
    roumain. Dans les commissions spécialisées, les députés ont
    également décidé que pour la période comprise entre le 1er novembre 2021 et le
    31 mars 2022, le Gouvernement alloue aux budgets des collectivités
    territoriales une subvention pour couvrir l’augmentation du prix de la
    gigacalorie de 50% de la différence entre le prix d’achat du gaz naturel et le
    prix plafonné du gaz naturel de 0,250 lei/kwh.





  • Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Amendes pour les fournisseurs d’énergie

    Quatre entreprises qui fournissent du gaz en Roumanie sont concernées : Engie, E.ON Energie, Restart Energy One et Premier Energy. Elles devront informer les clients finaux, qui ont accepté des offres commerciales à tarif fixe, du maintien du prix du gaz auquel ils sont tenus par l’offre pendant toute la durée du contrat. L’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie (ANRE) a constaté une violation des obligations légales concernant l’exécution des contrats. Les compagnies ont été sanctionnées pour avoir lancé des offres types sans préciser soit la durée de validité de l’offre, soit les termes et conditions de résiliation unilatérale du contrat. Les amendes s’élèvent à près de 2,7 millions de lei (soit 545 000 euros) et l’ANRE assure qu’elle continuera à surveiller le comportement de tous les fournisseurs et, lorsqu’elle constatera de nouvelles infractions aux dispositions légales, elle procèdera à des sanctions.



    En réponse, deux sociétés ont annoncé qu’elles contesteraient l’amende, arguant qu’elles n’étaient pas fautives, parce que les prix d’achat du gaz ont explosé dernièrement à l’échelle internationale. Elles attirent l’attention sur le fait que, si les mesures qui seront adoptées en vue d’atténuer les effets sur les consommateurs finaux ne seront pas mises en œuvre sur des principes équitables et économiquement corrects, elles auront des répercussions majeures et imminentes sur les entreprises de fourniture et, par conséquent, sur les clients qu’elles desservent. Et ce non seulement du point de vue des prix, mais aussi de la sécurité de l’approvisionnement à l’approche de l’hiver. Dans ce contexte extrêmement difficile, les représentants des compagnies respectives estiment qu’il est impératif que les parties concernées – autorités et sociétés – identifient ensemble des solutions viables, équitables et responsables pour surmonter la crise. Les 95 % de la facture représentent les coûts d’achat du gaz, le stockage, le transport et la distribution, alors que les fournisseurs ne touchent que 5 %, affirment-ils.



    Après que le prix de l’essence a grimpé de façon spectaculaire, les entreprises de distribution en Roumanie ont accru les tarifs à plusieurs reprises, ces prix et la faible marge bénéficiaire se retrouvant également dans la facture des clients. Par exemple, un prix moyen en été était de 0,12 lei / Kwh, et maintenant il atteint les 0,6 lei / Kwh, soit cinq fois plus. Et comme si ces hausses de prix ne suffisaient pas, ces compagnies concluent des contrats pour une durée maximale de deux ans, afin de ne pas travailler à perte.



    Les autorités envisagent de plafonner les prix de l’énergie, mais cela se fait par le biais d’un régime d’aides d’État qui doit être approuvé par la Commission européenne, a déclaré le ministre de tutelle, Virgil Popescu. Il a souligné que sans imposer de conditions au fournisseur d’acheter de l’électricité au prix le plus bas du marché, sans assurer son suivi, on peut arriver à des sommes très importantes, et c’est toujours le citoyen lambda qui paiera dans quelques mois. Comment ? C’est toute la question.


    (Trad. : Ligia)


  • 08/10/2021 (mise à jour)

    08/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — En Roumanie, le taux d’infection au nouveau coronavirus atteint des chiffres inouïs : plus de 12 cas par 1 000 habitants à Bucarest, et plus de 10 cas par mille habitants dépistés en 14 jours à Timişoara (ouest) et dans 8 autres villes. En même temps, plus de 400 localités à travers le pays affichent un taux d’incidence supérieur à 6 cas par mille habitants et dans plus de 1 300 localités il s’agit de plus de 3 cas par 1 000 habitants. Tout cela vu le nombre extrêmement élevé des nouveaux cas de Covid-19 confirmés d’un jour à l’autre sur l’ensemble du pays. Vendredi, la Roumanie a rapporté près de 14 000 nouveaux cas enregistrés en 24 h. Le bilan des décès des suites de la Covid, survenus en 24 heures, a atteint un nouveau record négatif : 385. Les hôpitaux roumains sont donc frappés de plein fouet par cette 4e vague de la pandémie, les médecins étant à la recherche de nouvelles solutions pour venir en aide aux malades. Très peu de lits en soins intensifs sont encore disponibles à travers le pays, et qui sont aussitôt occupés. Ces unités accueillent déjà plus de 1 560 patients dans un état grave ; au total, près de 15 000 malades de Covid sont actuellement hospitalisés en Roumanie. Les autorités roumaines ont annoncé vendredi avoir rendu opérationnels 131 nouveaux lits en soins critiques destinés aux patients atteints de Covid. Le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé, ce vendredi, que des discussions sont en cours avec la Hongrie pour le transfert de patients roumains atteints de Covid dans un état grave. Dans ce contexte, les autorités de Bucarest ont prolongé de 30 jours l’état d’alerte et ont réintroduit le port obligatoire du masque en plein air partout où le taux d’incidence dépasse les 6 cas par 1 000 habitants.



    Politique — En vue des consultations prévues lundi avec le président roumain, Klaus Iohannis, le PNL, principale formation du gouvernement destitué de la Roumanie, a annoncé vendredi, suite à une réunion de la direction du parti, que si une majorité parlementaire s’esquisse, sa proposition serait toujours son leader, Florin Cîţu. S’il n’y a pas de telle majorité, les libéraux ne feront pas d’autre proposition de premier ministre aux consultations avec le chef de l’Etat. De son côté, l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ancien partenaire des libéraux à la gouvernance, affirme être disposé à revenir dans la coalition, mais à condition que Florin Cîţu ne soit plus le chef de l’Exécutif. Dans l’opposition, les sociaux-démocrates, à l’origine de la motion de censure par laquelle le gouvernement PNL-UDMR a été destitué mardi, affirment que la seule solution pour sortir de l’impasse, c’est d’organiser des élections anticipées. Plus de détails après nos infos.



    Energie — Plafonner les tarifs de l’énergie, cela ne fait que déplacer le problème, alors que la solution proposée par les fournisseurs porte sur la réduction ou l’annulation de l’accise et de la TVA, affirme le président de l’Association des fournisseurs d’énergie de Roumanie, Laurenţiu Urluescu. Promis par le premier ministre destitué, Florin Cîţu, le plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz est de plus en plus souvent mentionné dans le contexte de la récente flambée des prix dans ce secteur. De l’avis des spécialistes, une telle décision ne peut être prise que par un gouvernement à pleins droits. L’initiative pourrait se retrouver sur la table du gouvernement de Bucarest, lors de sa première réunion, mais pas avant l’investiture d’un nouveau cabinet.



    Diplomatie — La Roumanie a l’intention de donner au Bangladesh 200 000 doses de vaccin AstraZeneca, a annoncé vendredi le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, dans le cadre d’une déclaration commune avec son homologue du Bangladesh, A. K. Abdul Momen, qui effectue une visite officielle en Roumanie. Bogdan Aurescu a mis en exergue le fait que la visite du ministre Abdul Momen à Bucarest était « une première ». Les deux ont signé un mémorandum pour établir un mécanisme de consultations entre les ministères des AE. Selon M Aurescu, le document permettra « une très bonne structuration de la coopération » dans plusieurs domaines, y compris le dialogue relatif à la gestion bilatérale de la main d’œuvre en provenance du Bangladesh.



    Nucléaire — La société Nuclearelectica, l’opérateur de la Centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est) a fourni jusqu’ici, au total, au système énergétique national, 200 millions de MWh, a fait savoir la compagnie dans un communiqué. 25 ans après la mise en service du premier réacteur nucléaire, l’usine assure environ 20 % du nécessaire de consommation du pays et 33 % de l’énergie verte de la Roumanie. Ces 25 dernières années on a ainsi pu éviter de libérer dans l’atmosphère plus de 170 millions de tonnes de CO2. A présent, le secteur de l’énergie nucléaire de Roumanie assure 11 000 emplois, alors que son chiffre d’affaires annuel cumulé est d’environ 600 millions d’euros. Deux réacteurs fonctionnent actuellement à Cernavodă, chacun avec une puissance de production de 700 MWh. Les deux utilisent la technologie canadienne CANDU 6 (Canadian Deuterium Uranium) ayant pour combustible l’uranium naturel et l’eau lourde pour modérateur et agent de refroidissement. La Roumanie construira avec ses partenaires américains, canadiens et français de nouvelles unités nucléaires à Cernavodă, a précisé jeudi le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu.



    République de Moldova — La Commission européenne a approuvé vendredi une nouvelle tranche de 50 millions d’euros sous forme d’assistance macro financière pour la République de Moldova, indique un communiqué de la Commission. Cette tranche fait partie du paquet d’assistance macro financière de trois milliards d’euros pour dix partenaires dans le cadre de la politique d’élargissement et de voisinage, censé aider à limiter les effets économiques négatifs de la pandémie. Ces fonds, alloués après avoir rempli les engagements convenus, reconnaissent les progrès de la République de Moldova dans la mise en œuvre des mesures nécessaires pour lui assurer un avenir plus stable et plus prospère, a affirmé le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni. La première tranche de 50 millions d’euros pour la République de Moldova avait été approuvée en novembre 2020.



    Tennis — Plusieurs joueuses de tennis roumaines évoluent au second tour du tournoi WTA d’Indian Wells (Californie). Simona Halep (15e WTA) affronte Marta Kstiuk d’Ukraine (58e WTA), Sorana Cîrstea (40e WTA) joue contre la Japonaise Misaki Doi (108e WTA), alors que notre compatriote Irina Begu (61e) aura pour adversaire Jil Teichmann de Suisse (39e WTA). A l’épreuve de double dames, la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse s’est qualifiée dans les 8es de finale après avoir vaincu le duo Darija Jurak (Croatie)/ Andreja Klepac (Slovénie). Dans un autre match, le duo roumano-tchèque Irina Begu – Renata Voracova s’est incliné devant Leylah Fernandez (Canada) et Coco Gauf (Etats-Unis).


  • Le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité préoccupe les autorités roumaines

    Le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité préoccupe les autorités roumaines


    Les responsables de Bucarest cherchent des
    solutions pour plafonner les tarifs de l’énergie et du gaz, dans le contexte
    d’une majoration substantielle des factures. Aux dires du ministre de
    l’Energie, Virgil Popescu, le gouvernement a approuvé une compensation de 68
    bani par KW sur les factures des consommateurs individuels d’électricité et du
    gaz. Pourtant, la hausse constante des tarifs sur le marché européen pousse les
    autorités roumaines à intervenir encore une fois. Virgil Popescu affirme que « J‘ai discuté aussi avec mes homologues européens et on est tous très
    inquiets. Il est évident qu’on devrait repenser tout le marché énergétique
    européen et du coup, adopter de nouvelles mesures. Pour plafonner les tarifs,
    on devrait pouvoir intervenir par voie d’ordonnance d’urgence. Pour l’instant,
    les consommateurs ont un filet de sécurité, puisque le décret d’urgence au
    sujet de la compensation entrera en vigueur à partir du 1 novembre. Bien sûr
    que l’Etat va intervenir en hiver pour protéger la population et, on essaie de
    donner un coup de main aux consommateurs industriels aussi ».

    Pour sa part, la Banque centrale de Roumanie
    incrimine les tarifs de l’énergie de se faire responsables du rythme accéléré
    du taux d’inflation. Dans une déclaration sur Radio Roumanie, Dan Suciu,
    porte-parole de la BNR a expliqué que la majoration du taux directeur de 1,5%
    par an fait partie des efforts déployés par la banque pour endiguer la hausse
    d’autres tarifs, dans le contexte où l’institution financière ne peut rien
    faire contre les majorations dans le secteur énergétique. Dan Suciu : « On ne peut rien faire contre ces tarifs.
    Ce que nous, on peut faire, c’est d’influencer le coût du leu, en le
    réévaluant, en anticipant d’autres majorations de prix. Cela veut dire
    concrètement qu’on va limiter, pour ainsi dire, la quantité d’argent pour certains
    produits afin de stopper les majorations
    qui risquent d’en découler. Car, on sait très bien que la hausse des tarifs de
    l’énergie entraîne d’autres majorations. Or nous, on souhaite les tempérer.
    Sauf que c’est très difficile de faire des prévisions à l’heure
    actuelle ».

    Et Dan Suciu de préciser que les prévisions
    d’inflation de 5,6% que la Banque a faites d’ici la fin de l’année seront
    certainement dépassées dans le contexte de la majoration des tarifs du gaz et
    de l’électricité. Un sujet qui préoccupe aussi la classe politique de Bucarest.
    Depuis l’opposition, les sociaux- démocrates affirment que leur projet législatif présenté
    au Sénat et qui plafonne les prix pour les 6 mois à venir sera adopté par le
    Parlement avant la fin de la semaine prochaine. De l’autre côté, l’USR, ancien
    membre de la coalition au pouvoir, considère que pour aider les consommateurs,
    il faudrait d’abord réduire les accises et la TVA avant d’adopter des mesures compensatoires.





  • Inquiétudes liées aux évolutions sur le marché de l’énergie

    Inquiétudes liées aux évolutions sur le marché de l’énergie

    Les dernières évolutions enregistrées sur le
    marché de l’énergie soulèvent l’inquiétude des consommateurs, notamment de ceux
    dits vulnérables. Il y a deux semaines, l’Institut national de la statistique
    confirmait le fait que, depuis un an, les prix de l’électricité et du gaz
    avaient connu leur plus forte hausse. Entre juillet 2020 et juillet 2021, le
    tarif de l’électricité a augmenté de 24,65%, et celui du gaz naturel de 20,55%.
    L’hiver prochain, la population pourrait devoir payer les factures de gaz les
    plus chères de l’histoire, à cause de la hausse des cotations en bourse.

    Le
    cours du gaz atteindra un niveau maximum historique, ce qui aura pour résultat
    l’augmentation du nombre de consommateurs vulnérables, ainsi qu’un impact sur l’ensemble
    de l’industrie, indique une analyse de l’Association pour l’énergie
    intelligente. Selon elle, le tarif moyen sera de 450 dollars américains pour un
    mètre cube, appliqué à tous les consommateurs du pays. Le président de l’association,
    Dumitru Chisăliţă, précise : « Le niveau de pauvreté énergétique, ou le rapport
    entre le tarif et le salaire, nous ramènera au niveau des années 2010. Si on
    analyse ce qu’il s’est passé depuis 1914, c’est-à-dire depuis que le gaz
    naturel est utilisé et vendu en Roumanie, le consommateur final devra payer la
    facture la plus chère depuis 107 années. Les dangers que j’identifie en ce
    moment – la fermeture de sociétés commerciales, l’accroissement du nombre de
    chômeurs – auront pour effet la suspension du payement de la TVA, de l’impôt
    sur le revenu, de l’impôt sur le travail, des contributions à la sécurité
    sociale, qui ne seront plus versés au budget de l’État, et celui-ci en sera
    altéré. »
    La fermeture d’une industrie ouvre la voie des
    importations, a mis en garde Dumitru Chisăliţă. Cela se traduit par un déficit
    de la balance commerciale et par de très nombreux problèmes macroéconomiques
    dans la zone, a-t-il ajouté.

    Quant aux consommateurs, le ministre de l’énergie,
    Virgil Popescu, a récemment affirmé que la loi du consommateur vulnérable
    pourrait entrer en vigueur cet hiver, justement, pour aider financièrement les
    personnes qui ont de bas revenus à payer le chauffage. Le sujet a fait l’objet
    d’un entretien du premier ministre et du ministre de l’énergie avec les
    représentants du Conseil de la concurrence et de l’Autorité nationale de
    régulation dans le domaine de l’énergie, dans le contexte actuel des hausses des
    tarifs de l’énergie et du gaz. Le ministre Virgil Popescu a encouragé tous ceux
    qui n’ont pas encore signé un contrat avec un fournisseur de choisir la
    meilleure offre, afin de bénéficier de meilleurs tarifs. À son tour, le premier
    ministre Florin Cîţu a assuré que la loi du consommateur vulnérable serait
    votée au Parlement le plus rapidement possible. Et lui d’ajouter que, l’hiver
    prochain, il existerait des compensations des factures pour toutes les
    catégories de consommateurs.

  • Canicule et tarifs de l’énergie

    Canicule et tarifs de l’énergie

    La météo caniculaire de ces dernières semaines a entraîné
    une consommation d’électricité croissante et prévisible des ménages en Roumanie.
    Les climatiseurs en sont, bien-sûr, pour quelque chose. Les données de la
    Compagnie nationale de transport de l’électricité « Transelectrica »
    montrent que la consommation supplémentaire a été assurée par des importations,
    à une moyenne de près de 1 000 MW par
    jour, ces dernières semaines. La production interne provient d’abord des
    centrales hydroélectriques, ensuite des centrales à base de charbon, de la
    centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est) et enfin de celles à base d’hydrocarbures.
    Les panneaux photovoltaïques, les centrales éoliennes et la biomasse
    représentent une partie infime de la production d’énergie roumaine. D’ailleurs,
    la Roumanie ne produit pas d’énergie moins chère, car elle ne s’est plus dotée
    d’une quelconque nouvelle et moderne unité de production, depuis six ans.

    Sur le
    court terme, il est impossible de faire changer cette réalité! Alors, pour ne
    pas avoir à payer des factures hors de prix, les Roumains n’ont d’autre choix
    que de surveiller leur consommation d’électricité. Les tarifs ont augmenté
    partout en Europe sur fond de forte demande de l’économie, qui a redémarré
    après le pic de la pandémie. En plus, en Roumanie, le marché de l’électricité
    et celui du gaz naturel sont entièrement ouverts à la concurrence depuis le 1-er juillet dernier, ce qui a eu pour effet
    une hausse sensible des tarifs pour les consommateurs domestiques. Selon l’Institut
    national de la statistique, le taux d’inflation annuel était de 5% en juillet,
    ce qui confirme les récentes déclarations du gouverneur de la Banque centrale,
    Mugur Isărescu, dont l’institution estime une inflation de 5,6% à la fin de cette
    année. Selon les statisticiens, les marchandises non alimentaires ont connu
    la hausse la plus importante, de près de 8%, tandis que les majorations les
    plus fortes ont été enregistrées dans le cas de l’électricité (environ 25%), du
    gaz (plus de 20%) et des combustibles (13%), ce qui
    se répercute sur les prix de tous les services et marchandises.

    Le premier
    ministre Florin Cîțu déclare que la situation ne doit pas inquiéter et que la
    hausse des prix est temporaire, sur fond – dit-il – d’augmentation constante
    des revenus de la population. L’opposition sociale-démocrate le contredit et
    affirme que, dans le contexte d’une « libéralisation sauvage » du
    marché de l’énergie, source d’une « hausse explosive » des tarifs de
    l’électricité et du gaz naturel, l’on assiste à une aggravation de la situation
    des consommateurs vulnérables – retraités, salariés avec des bas salaires,
    familles nombreuses. Selon le Parti social-démocrate, qui cite l’INS, 41% des ménages
    urbains et 36% des ménages ruraux ont accumulé plusieurs mois de retard dans le
    payement des factures. C’est la raison pour laquelle le PSD demande l’adoption
    d’urgence d’une loi du consommateur vulnérable.

  • A la Une de la presse roumaine 15.06.2018

    A la Une de la presse roumaine 15.06.2018

    Humour qui passe mal,
    décisions politiques ou administratives qui ne font pas l’unanimité, opinions
    économiques prudentes, album botanique dédié à une région de la Roumanie, ce ne
    sont que quelques-uns des points d’intérêt de la presse électronique bucarestoise
    de ce vendredi.


  • 30.09.2017 (mise à jour)

    30.09.2017 (mise à jour)

    Tarifs — En Roumanie, le tarif de l’énergie électrique augmentera, en moyenne, de 3,45 lei (0,75 euro) par mois pour 100 kW, à partir du 1er octobre. Selon l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie, le prix de l’électricité pour les consommateurs domestiques pourrait s’accroître lui aussi, de 6%. L’accise sur les carburants sera majorée pour la deuxième fois en deux semaines, la hausse étant de 0,16 lei par litre. Cela aura pour effets des majorations des prix et des tarifs de la plupart des produits et des services, notamment des produits alimentaires.



    Entretien — Le premier ministre roumain Mihai Tudose a reçu, ce samedi à Bucarest, une délégation du Comité européen des Régions, dirigée par le président du Comité, Karl-Heinz Lambertz. Les principaux thèmes abordés au cours de l’entretien ont été l’importance, pour la Roumanie, de la politique européenne de cohésion et l’utilisation de fonds européens par le biais des programmes de financement pour le développement régional et la cohésion. Le premier ministre roumain a assuré le président du Comité européen des Régions que les autorités roumaines continueraient à utiliser les fonds européens le plus efficacement possible. Les deux parties ont également examiné des défis majeurs auxquels se confronte l’Europe, tels le phénomène migratoire, la sécurité et la mise en accord du Pacte de stabilité avec les besoins de développement et d’investissements majeurs des régions.



    Aviron — Les Roumaines Ionela-Livia Lehaci et Gianina-Elena Beleagă ont remporté la médaille d’or dans l’épreuve féminine de deux de couple poids léger, aux Championnats du monde d’aviron, à Sarasota-Bradenton, aux Etats Unis. Deux autres équipages roumains, le 8 avec barreuse et le 8 avec barreur, sont qualifiés dans les finales respectives, qui auront lieu dimanche.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, s’est qualifiée au deuxième tour du tournoi WTA Premier Mandatory de Beijing, grâce à la victoire, obtenue au premier tour, devant l’Américaine Alison Riske. Une autre Roumaine, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée, elle aussi, au deuxième tour du tournoi de Beijing, après avoir vaincu l’Allemande Mona Barthel.



    Météo — Il fera bien frais, en Roumanie, dimanche, sous un ciel mitigé. Les températures de la mi-journée se situeront entre 12 et 19°.

  • 25.06.2017 (mise à jour)

    25.06.2017 (mise à jour)

    Justice – Le ministère roumain de la Justice ouvre la semaine prochaine les débats publics sur la modification de la législation pénale portant sur l’abus de fonction, des modifications demandées par la Cour Constitutionnelle. Le 28 juin aura lieu le débat avec les représentants de la société civile et du milieu des affaires, le 3 juillet est prévue la discussion avec les représentants des institutions du système judiciaire, des associations professionnelles des magistrats, du milieu académique et des professions juridiques libérales. Rappelons-le, mercredi dernier, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé que les dispositions pénales en vigueur portant sur l’infraction d’abus de fonction étaient formulées au sens large et de manière trop ambigüe. La Cour a également jugé qu’un article sur la prévention, la découverte et la sanction des faits de corruption dans le cas de l’abus de fonction était non constitutionnel.

    Diplomatie – La Roumanie et la Géorgie ont marqué dimanche 25 ans de relations diplomatiques bilatérales. Selon le ministère des AE de Bucarest, la Roumanie est un des partisans les plus constants et les plus fermes des aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie. Ces 7 dernières années les deux pays ont eu un très bon dialogue politique, dont témoignent les contrats bilatéraux signés dans un rythme soutenu, tant au niveau des ministres qu’au niveau des experts, précise encore le ministère roumain. Notons aussi que la Roumanie a reconnu en août 1991 l’indépendance de la Géorgie, ancienne république soviétique, les rapports diplomatiques bilatéraux ayant été établis en juin 1992.

    Energie – En Roumanie, le prix de l’énergie est resté assez élevé au cours de la première moitié de cette année et il n’y a pas de chances que les tarifs baissent, a déclaré le président de l’Association des fournisseurs d’énergie électrique de Roumanie, Ion Lungu. Cette situation n’est pas valable uniquement pour la Roumanie, mais pour l’ensemble de la région, étant causée par l’absence des ressources d’énergie bon marché, à savoir de hydro – énergie et d’énergie éolienne, sur la toile de fonds de la croissance de la consommation, a expliqué Ion Lungu. Par ailleurs, l’Autorité Nationale de règlementation dans le domaine de l’énergie a annoncé vendredi une augmentation d’environ 8% de tarifs d’électricité pour les consommateurs domestiques, à partir du 1er juillet.

    Météo – Les météorologues annoncent des journées de caniculaires dans le sud et l’est de la Roumanie en début de semaine. Le ciel sera temporairement couvert et l’on attend de la pluie à verse dans le nord, le nord-est le centre et le sud-est. Les températures maximale iront jusqu’à 37 degrés

  • 20.09.2016 (mise à jour)

    20.09.2016 (mise à jour)

    ONU – Le premier sommet convoqué par lONU au sujet de la migration et organisé dans le cadre de son Assemblée Générale a débuté mardi à New York. La délégation roumaine est dirigée par le premier ministre roumain Dacian Ciolos, qui est accompagné par le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu. Les leaders du monde présents au Sommet analysent les causes des flux migratoires et essayent de trouver des solutions pour lavenir. Les responsables roumains font aussi la promotion de la Roumanie pour un nouveau mandat de membre non-permanent du Conseil de Sécurité pendant la période 2020 – 2021. En marge de cette réunion, Dacian Ciolos devrait rencontrer aussi le secrétaire général de lONU, Ban Ki Moon et les présidents de la Finlande et de lEgypte.



    Justice — Le président roumain, Klaus Iohannis s’est déclaré profondément déçu par le vote du Sénat roumain, qui a rejeté la demande de la Direction nationale anticorruption de démarrer la poursuite pénale à l’encontre de l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea, accusé d’homicide involontaire. Rappelons-le, un motard de la police routière roumaine a perdu la vie l’année dernière dans un accident, alors qu’il faisait partie du cortège officiel du responsable roumain. Le déplacement aurait été privé et donc le dignitaire n’avait pas droit à un cortège officiel. Les politiciens qui bloquent l’acte judiciaire ne bénéficieront jamais du respect et de la confiance des citoyens, a affirmé la porte-parole du président roumain. Le chef de l’Etat affirme qu’une partie des sénateurs ont à nouveau prouvé qu’ils n’avaient pas compris le fait que la culpabilité d’une personne ne se décide pas par vote au plénum du Parlement, mais par un verdict donné par une Cour de Justice. Dans un Etat de droit, aucune personne ne doit se placer au dessus de la loi, précise encore le communiqué de l’administration présidentielle. A son tour, la Direction nationale anti-corruption précise que le rejet de la demande bloque l’enquête et met les procureurs dans l’impossibilité d’établir la responsabilité pénale.



    Santé — Les syndicalistes de la santé ont organisé mardi des protestations devant le Ministère de l’Emploi de Bucarest, qui s’inscrivent dans la série d’actions engendrées par des mécontentements salariaux. Les syndicalistes demandent entre autres, la majoration des revenus de leurs collègues du domaine de la protection sociale. A l’occasion des précédentes négociations, les autorités ont précisé qu’afin de résoudre les doléances des syndicalistes de la Santé, il faut promulguer une loi unitaire des salaires, alors que les débats à ce sujet devraient commencer cette semaine.



    Projet — Une commission chargée d’élaborer “Le projet de pays” a été créée à Bucarest, a fait savoir, mardi, l’Administration présidentielle. Elle sera composée de 23 personnes — dix membres indépendants, un représentant du gouvernement et deux représentants de chaque parti parlementaire. La commission devrait se réunir prochainement pour une première séance, dirigée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. “ Le projet de pays” présente l’image de la Roumanie sur le moyen et le long terme, compte tenu de son statut de membre de l’UE, ainsi que du Partenariat stratégique avec les Etats — Unis, précise l’Administration présidentielle.



    Assurances — L’Autorité de surveillance financière de Roumanie a fait savoir que, 30 jours après l’entrée en vigueur du décret d’urgence, elle fixerait les tarifs maxima pour les sociétés qui délivrent des assurances de responsabilité civile. La semaine dernière, le gouvernement de Bucarest a adopté un décret d’urgence prévoyant de geler les prix de ces assurances. Selon les syndicats des transporteurs, qui ont récemment organisé d’amples protestations à travers le pays, y compris dans la capitale, ces tarifs devraient baisser trois fois.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (23e au classement WTA) s’est qualifiée mardi dans les huitièmes de finale du tournoi de Séoul, en Corée du Sud. Principale favorite et détentrice du trophée de la compétition, Begu a vaincu la Sud-coréenne Su Jeog Hang (171e au classement WTA), sur le score de 2 à 0 et doit rencontrer jeudi la Slovaque Jana Cepelova. Jeudi encore, dans les huitièmes de finale, les Roumaines Monica Niculescu (55e WTA) et Patricia Tig (135e WTA) affronteront Anna Karolina Schmiedlova (Slovaquie) et respectivement Kirsten Flipkens (Belgique). Monica Niculescu et Irina Begu pourraient s’affronter dans les quarts de finale de la compétition.


  • 03.05.2016

    03.05.2016

    Révocation – Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, soumettra, aujourd’hui, au président Klaus Iohannis, sa demande de révocation de Vlad Alexandrescu de ses fonctions de ministre de la Culture, ainsi que sa proposition pour un nouveau titulaire de ce portefeuille. Selon des sources politiques, une des personnes visées pour ce poste est Corina Șuteu, ancienne directrice de l’Institut Culturel de New York, actuellement secrétaire d’Etat au ministère de la Culture. Cette révocation survient sur la toile de fond du scandale à l’Opéra national de Bucarest et des mécontentements exprimés par le personnel au sujet des nominations successives pour le poste de directeur général et des inégalités de revenus salariaux entre les danseurs roumains et ceux étrangers qui y évoluent. Trois représentations ont dû être annulées et le premier ministre Dacian Cioloş a demandé à Vlad Alexandrescu de démissionner. Dans des messages sur les réseaux sociaux, Vlad Alexandrescu a fait savoir qu’il avait été contraint de quitter son poste pour avoir dérangé certains groupes d’intérêts. Pour sa part, le chef de l’Exécutif, Dacian Cioloş, affirme ne pas avoir été au courant des difficultés auxquelles son ministre a été confronté et a promis que le successeur de ce dernier poursuivrait les réformes entamées par Vlad Alexandrescu.

    Presse – Ce mardi, 3 mai, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland, a demandé aux 47 Etats membres de l’organisation à veiller à ce que leur législation nationale sur la diffamation ne conduise pas à l’autocensure des médias et n’affaiblisse pas le débat public, lit-on dans un communiqué du Conseil. « Il est essentiel pour la démocratie que les médias jouent leur rôle d’examen et de critique des gouvernants », a encore ajouté M Jagland. En Roumanie, certaines personnes se servent toujours de manière abusive du métier de journaliste pour intimider, pour faire du chantage ou du trafic d’influence. En même temps, certains responsables ont tenté de bloquer l’accès aux informations sur des dossiers essentiels de l’histoire récente de la Roumanie, tels que la Révolution anticommuniste de 1989, la descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 ou encore l’incendie tragique de la discothèque Colectiv de Bucarest. C’est ce que constate le plus récent rapport Free Ex 2015 – 2016 réalisé par Active Watch. Selon le document, la Roumanie a remonté 3 places par rapport à l’année dernière pour occuper la 49e position du classement mondial de la liberté de la presse réalisé par Reporters sans frontières.

    Salaires – En Roumanie, les compagnies qui concluront des contrats à temps plein pour des sommes plus basses que le salaire minimum brut de 1250 lei (280 euros environ) se verront désormais sanctionnées. Selon un décret gouvernemental adopté fin 2015, quelque 1 million 100 mille Roumains bénéficient de cette majoration entrée en vigueur le 1er mai. Cette augmentation du SMIC vise à améliorer son poids dans le cadre du salaire moyen, de sorte que le rapport entre les deux approche les 60%, comme c’est le cas dans les pays développés de l’UE. Néanmoins, la Roumanie compte toujours parmi les Etats membres ayant le SMIC le plus bas de l’Union. Celui-ci dépasse le salaire minimum de Bulgarie mais reste en dessous de celui d’autres pays ex communistes. Au pôle opposé l’on retrouve Le Luxembourg, avec un SMIC de 1923 euros, soit le plus élevé en UE. Le Luxembourg est suivi par la Belgique, les Pays Bas, l’Allemagne et l’Irlande – des pays où le salaire minimum est d’environ 1500 euros par mois.

    Gaz – A partir de ce mois de mai, les consommateurs domestiques de Roumanie, comptant pour 94% du total des clients, payeront des factures moins chères de gaz naturel. Le prix du gaz a baissé suite à la réduction des tarifs de distribution. Selon l’Autorité nationale de réglementation de l’énergie, les réductions des tarifs varient d’une compagnie à l’autre et vont de 1% à 1,9%. Cette diminution du prix du gaz entrainera dans le temps des baisses des prix des aliments, estiment les producteurs. Selon l’Autorité, le prix du gaz importé continuera à baisser lui aussi, pour devenir moins cher que la production interne vers la fin de l’année. A l’heure actuelle la consommation nationale en Roumanie est de 15 -16 millions de mètres cubes par jour, alors que le gaz importé se chiffre à 1 million et demi de mètres cubes.



    Spotlight – La 2e édition du Festival international de la lumière, Spotlight 2016, aura lieu du 5 au 8 mai à Bucarest. A l’affiche, entre autres : spectacles de lumières sur les principaux bâtiments du centre-ville de la capitale roumaine réalisés à l’aide de 15 installations artistiques. Un événement qui s’inscrit dans la candidature de Bucarest au titre de Capitale Européenne de la Culture 2021.

    Tennis – Au tournoi WTA de Madrid, la sportive roumaine Irina Begu a eu raison ce mardi d’une des favorites de la compétition, l’Espagnole Garbine Muguruza. La prochaine adversaire de la Roumaine dans les 8e de finale sera l’Amércaine Christina McHale (59 WTA). Une autre Roumaine s’est qualifiée dans les 8e de finale du tournoi de Madrid, il s’agit de Patricia Ţig. Deux autres sportives de Roumanie se sont qualifiées pour le second tour, à savoir Simona Halep, (nr. 7 WTA) et Sorana Carstea. Arrivée en finale à Madrid, en 2014, Simona Halep s’était inclinée devant la Russe Maria Sharapova.

    Météo – Le temps est instable et il fait assez froid ce mardi en Roumanie. Une vigilance jaune au vent et à la pluie est en vigueur jusqu’à mercredi soir dans 29 départements du sud, de l’est et du centre du pays et dans la Capitale. On attend de la neige en montagne. Par endroits les précipitations pourraient dépasser les 30 litres/m carré, voire les 50 litres/m carré. Les températures maximales d’aujourd’hui iront de 10 à 20 degrés. Ciel couvert, de la pluie et 12 degrés à midi à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 06.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 06.05.2015

    Thèmes très divers dans la presse bucarestoise en ligne de ce mercredi, allant du prix de l’essence et des aliments à un nouveau projet de loi — tous préoccupent, voire inquiètent, la population.