Tag: travail

  • Les défis à relever par le nouveau ministre de l’Emploi.

    Les défis à relever par le nouveau ministre de l’Emploi.

    Dragos Pâslaru, économiste, âgé de 40 ans, a commencé son mandat au ministère de l’Emploi mardi, après avoir prêté serment lundi devant le président Klaus Iohannis. Celui-ci a remarque que M Pâslaru arrivait à la tête de ce ministère dans une période compliquée et a recommandé au nouveau titulaire de ce portefeuille de faire des salaires dans le secteur public une de priorités de son activité.

    Klaus Iohannis : « Il y a évidement une importante attente de la part des gens, visant l’élimination des inégalités salariales dans le secteur public. Je vous souhaite, monsieur le ministre, de trouver, en collaboration avec tous les acteurs impliqués, une solution acceptée qui puisse réellement améliorer la situation dans ce domaine »

    Dragos Pâslaru, ex-conseiller d’Etat chargé des problèmes économiques à la Chancellerie du premier-ministre Dacian Ciolos, a été nominé par le chef du gouvernement pour remplacer l’ancienne ministre Ana Costea. Celle-ci avait démissionné la semaine dernière suite aux mécontentements exprimés par les syndicats au sujet du projet de décret d’urgence sur les salaires des employés du secteur budgétaire.

    Entre temps, le premier-ministre Ciolos a annoncé que l’Exécutif continuait les pourparlers avec les partenaires sociaux à ce sujet, afin de trouver une solution acceptée et faisable du point de vue budgétaire et légal. Un autre défi à relever par le nouveau ministre du Travail est la mise en œuvre des nouveaux articles de la loi relative au congé parental payé, qui vient d’être promulgué par le chef de l’Etat.

    Lors de la cérémonie d’investiture, le président Iohannis a souligné que cette loi était très importante pour l’évolution démographique de la Roumanie et demandé des solutions pour qu’elle soit appliquée. Klaus Iohannis :« A mon avis, c’est une bonne loi, attendue et bienvenue. Cette loi pro-active du secteur des politiques démographiques est certainement très importante pour la Roumanie », a déclaré Klaus Iohannis.

    La nouvelle loi élimine le seuil maximal de l’indemnité mensuelle de congé parental qui était jusqu’ici de 3400 lei, soit 760 euros. Désormais, les mères ou les pères qui décident de prendre le congé parental jusqu’à l’âge de deux ans de l’enfant recevront une indemnité mensuelle équivalente à 85 % des revenus. Les personnes qui pendant deux ans ont réalisé 12 mois de revenus imposables peuvent bénéficier de ce congé parental payé qui peut s’étendre jusqu’à l’âge de 2 ans de l’enfant et jusqu’à 3 ans dans le cas des enfants à handicap.

    Les parents qui décident de rentrer au travail plus tôt recevront également un bonus de réinsertion équivalant à la moitié de l’indemnité minimale. Le Parti national libéral a salué la promulgation de la loi et demandé au nouveau ministre de l’Emploi d’identifier les ressources financières nécessaires pour l’appliquer.

  • 17.04.2016

    17.04.2016

    Estimation – Le FMI a révisé la hausse, de 3,9 à 4,2%, ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine cette année. Selon le rapport de l’institution financière, l’Irlande est le seul pays d’Europe qui connaîtra en 2016 une croissance économique plus importante que celle de la Roumanie, de 5%. Le FMI avertit que le pic de croissance économique enregistré cette année par notre pays sera suivi en 2017 par un ralentissement allant jusqu’à 3,6%. Néanmoins, cette évolution restera une des plus élevées en Europe.



    Nationalité — Chaque 10e ressortissant de la République de Moldova est aussi citoyen de la Roumanie voisine — selon les données officielles du Bureau national pour la nationalité de Bucarest, citées par la presse. A compter de 2002, la Roumanie a accordé sa nationalité à 385.000 habitants de la République de Moldova, soit à 10% de la population de cette dernière. Le gouvernement roumain a lancé voici quelques années un programme spécial de simplification de l’octroi de la nationalité roumaine aux Moldaves, dont l’Etat a été créé sur une partie des territoires roumains de l’Est rattachés, en 1940, par l’ancienne Union Soviétique, suite à un ultimatum. Des sondages récents indiquent que l’idée de la réunification des deux Etats est soutenue par environ 70% des Roumains et par plus de 20% des citoyens de la République de Moldova.



    Restrictions — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest salue la levée des restrictions imposées aux citoyens roumains et bulgares sur le marché du travail de Suisse à partir du 1er juin. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, cette mesure est un facteur favorisant le renforcement de la coopération politique et économique entre les deux Etats. Le gouvernement suisse a précisé que si le flux de travailleurs roumains et bulgares dépasse de 10% la moyenne des trois dernières années, il pourra activer le 1er juin 2017 ou le 1er juin 2018 une clause de sauvegarde et pourra introduire de nouvelles restrictions sur le marché intérieur de l’emploi, valables jusqu’au 31 mai 2019.




    Tennis — L’équipe de Fed Cup de Roumanie est à égalité avec celle de l’Allemagne, après la première journée de la rencontre accueillie par la ville roumaine de Cluj-Napoca (nord-ouest) et qui compte pour le maintien dans le Groupe mondial de la compétition de tennis féminin par équipes. Samedi, dans le premier match, Irina Begu (35e WTA) a perdu devant Angelique Kerber, n° 3 mondiale, en deux sets : 6-2, 6-3. Dans le 2e match, Simona Halep, n° 6 mondiale, a dépassé Andrea Petkovic (30 WTA) en trois sets, 6-4, 6-7, 6-4. Ce dimanche est prévu le match entre Halep et Kerber, suivi par le dernier de simple, entre Begu et Petkovic. Dans les épreuves de double on attend l’évolution des paires Alexandra Dulgheru/Monica Niculescu et Annika Beck/Julia Goerges. L’Allemagne est 4e au classement de la Fed Cup, et la Roumanie — 9e.



    Météo — En Roumanie, le temps est particulièrement chaud pour la seconde partie du mois d’avril. Le ciel est variable, et il est possible que des nuages couvrent le ciel en soirée en montagne. Des averses accompagnées de phénomènes électriques sont possibles dans des zones très limitées. Le vent sera faible à modéré, il soufflera plus fort sur le relief, mais aussi par endroits dans l’ouest du pays. Les maximales du jour iront de 20 à 30° ; nous avons 23° sous un beau soleil à Bucarest.


  • La ministre du Travail démissionne

    La ministre du Travail démissionne

    La ministre roumaine du Travail démissionne dans le contexte où les syndicats du secteur budgétaire se déclarent mécontents du projet de loi visant les salaires dans le secteur public, un document qu’Ana Costea ne soutient plus. Selon les représentants des syndicats, ce projet creuse l’écart entre les hauts et les bas revenus. De plus, aux termes du document, les enseignants se verront diminuer les salaires, alors que dans le secteur sanitaire les rémunérations n’augmenteront que de quelques lei.

    De l’avis du président du Bloc National Syndical, Dumitru Costin, la ministre Ana Costea aurait pu faire davantage mais on ne le lui a pas permis. Dumitru Costin : «Nous nous attendions à de bonnes choses de la part du ministre du Travail. Nous avons pourtant constaté que, peu à peu, on a supprimé des attributions importantes de son mandat, comme par exemple la démarche d’écrire un projet de loi pour les salaires du secteur public. Nous avons appris que depuis presque deux mois, cette responsabilité avait été transférée au Secrétariat général du gouvernement. Par ailleurs, lorsque j’ai demandé à Mme la ministre de retirer ce projet, elle l’a conditionné par sa démission. Pour moi ce fut plus qu’évident que le projet en question ne lui appartenait pas. Elle a été obligée de l’assumer. En fin de compte, elle a bien fait de partir. Elle aurait pu faire de bonnes choses mais on ne l’a pas laissée. »

    Ancienne ministre du Travail, actuellement vice-présidente du PSD, Rovana Plumb déclare que la démission d’Ana Costea ne fait que prolonger les déséquilibres du système des salaires dans le secteur public. En revanche, la co-présidente du PNL, Alina Gorghiu, estime qu’il s’agit d’un geste normal, vu que, par ses actions, la ministre Costea aurait porté atteinte à l’image du gouvernement. Entre temps, le premier ministre Dacian Ciolos, qui a accepté la démission de Mme Costea, a fait savoir que l’Exécutif poursuivrait la semaine prochaine les débats avec ses partenaires sociaux sur les salaires du secteur public, dans l’espoir de trouver une solution acceptable et faisable tant d’un point de vue budgétaire que légal.

    Le porte-parole du gouvernement, Dan Suciu, a précisé devant la presse que le débat autour de la hausse salariale dans ce secteur devait nécessairement prendre en compte les ressources financières existantes. Dan Suciu: Ce gouvernement a repris un budget 2016 déjà élaboré par l’ancienne équipe exécutive. Or dans ce budget, il n’y a pas d’éléments qui étayent des majorations salariales. Si l’on aboutit à un accord avec les syndicats, nous allons essayer de trouver des ressources supplémentaires. Nous allons revoir la structure du budget pour savoir s’il y a des sources complémentaires qui permettent d’éventuelles modifications budgétaires, a expliqué le porte-parole du Cabinet de Bucarest.

    Pour sa part, le ministère du Travail a indiqué que pas moins de 10 versions de la loi des salaires avaient été élaborées par ses experts. C’est justement en raison du manque de fonds supplémentaires et dans le but de rendre plus facile la mise en œuvre d’une future loi des salaires, que l’on a choisi la solution d’un décret d’urgence, a encore fait savoir le ministère du Travail.

  • A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.01.2016

    Comment sera la nouvelle année ? C’est la question que se posent plusieurs grands quotidiens roumains ces jours-ci. Et à eux de commenter le dernier répit avant la surchauffe de léconomie locale attendue pour 2018, les disparités salariales, le temps hebdomadaire de travail et, surtout, lespoir pour les douze prochains mois.


  • 23.12.2015

    23.12.2015

    Révolution — En Roumanie, les manifestations consacrées aux 26 années depuis la révolution de 1989 se poursuivent aujourd’hui par des cérémonies militaires et religieuses à la mémoire des militaires morts en défendant l’aéroport d’Otopeni (près de Bucarest), le plus grand du pays. Le 23 décembre 1989, 40 militaires, des soldats qui satisfaisaient leur service national pour la plupart, et 8 civils ont été tués par balles, dans une grave confusion des autorités de l’époque, par les troupes qui assuraient le gardiennage de l’aérogare, même s’ils avaient été appelés en renfort. Suite à une enquête avec un trajet juridique sinueux, les commandants se trouvant alors sur le terrain ont été condamnés à des peines de prison. Le massacre d’Otopeni, dont les circonstances n’ont pas été tirées au clair jusqu’à maintenant, est considéré un des événements les plus sanglants de la Révolution de Bucarest.



    SMIC — Le gouvernement de Bucarest doit décider jusqu’au 31 décembre de la majoration du SMIC, actuellement à 230 euros. Avant de trancher, le premier ministre Dacian Ciolos doit consulter les syndicats et les représentants du patronat. Avec un salaire minimum de 230 euros par mois avant impôts, la Roumanie occupe l’avant-dernière place en Europe devant la Bulgarie. En République Tchèque, le salaire minimum national est de 332 euros, en Pologne il est de 410 euros, en Espagne il s’élève à 760 euros, alors qu’en Allemagne le SMIC est de 1470 euros, selon les chiffres d’Eurostat.



    Fonds européens — La Roumanie doit dépenser près de 1,2 milliards d’euros afin d’achever les projets européens entamés, mais qui ne peuvent pas être finalisés avec de l’argent de l’exercice financier 2007-2013 ni ne peuvent être ré échelonnés. Selon le ministère des Fonds européens de Bucarest, il s’agit de 617 projets. Pour améliorer le taux d’absorption des fonds européens, la Roumanie ajournera 84 projets. Leurs phases seront revues, de façon à ce qu’ils puissent être terminés avec des fonds européens afférents à l’exercice 2014-2020. Bucarest a jusqu’en juin 2016 pour convaincre Bruxelles à accepter leur remise en page de cette manière.



    Migration — La plupart des travailleurs étrangers en Roumanie proviennent d’Italie, 1490 personnes, suivis par les Turcs, 1020 personnes, selon les données de l’Inspection du travail de Bucarest. D’autres salariés étrangers — quelques centaines de personnes — viennent de pays tels la République de Moldova, la Hongrie, la Bulgarie, la Chine, la France et l’Allemagne. Les étrangers travaillent dans les restaurants de Roumanie, dans des centres d’appels, dans les transports routiers ou des compagnies conseil.



    Consultations — A Chişinău, le premier ministre désigné de la République de Moldova, Ion Sturza, poursuit ses consultations avec les partis parlementaires, afin de former un gouvernement de technocrates. Aujourd’hui, il a des rencontres avec des députés libéraux et avec les populaires du Groupe Leancă. Hier, après la première série de discussions, les libéraux-démocrates ont annoncé leur soutien à la candidature de Ion Sturza aux fonctions de premier ministre. Pourtant, selon les analystes, ses chances d’être accepté comme chef de l’exécutif sont minimales, après le départ du Parti démocrate et des 14 députés qui ont quitté lundi le Parti des communistes et ont déclaré qu’ils ne rencontreraient pas le premier ministre pressenti ni ne soutiendraient un gouvernement Sturza. Les socialistes ne voteront pas non plus pour ce gouvernement ; ils exigent des élections anticipées. Ion Sturza dispose encore de 14 jours pour convaincre le législatif de lui accorder son vote d’investiture.

  • L’égalité des chances, légiférée à Bucarest

    L’égalité des chances, légiférée à Bucarest

    Au début de l’été, cinq sénateurs roumains avaient proposé, par le biais d’un projet de loi, d’instituer une Journée de l’homme, qui soit célébrée le 19 novembre, une réplique à la Journée internationale de la femme. Celle-ci est marquée tous les 8 mars, dès 1977, suite à une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Les initiateurs de ce projet législatif entendent réaffirmer ainsi les réussites des femmes dans tous les domaines, mais aussi dénoncer les discriminations et les violences qu’elles continuent de subir dans bien des endroits du monde. Ils affirment en outre qu’un tel texte servirait à réglementer l’équilibre entre les genres et à promouvoir l’égalité des chances. Il en résulterait que, à la différence des femmes vivant ailleurs, celles de Roumanie seraient ainsi avantagées par rapport aux hommes.

    En matière d’emploi, on a toutefois souvent constaté que même dans les conditions d’un niveau de formation et d’une ancienneté similaires, les hommes sont mieux rémunérés que les femmes. A cela s’ajoute la disproportion entre le nombre de femmes et d’hommes occupant des fonctions de direction et le fait que la question de la parité est rarement discutée, y compris dans les hautes sphères de la politique. Enfin, assez nombreux sont ceux qui affirment que la vocation première d’une femme est celle de mère au foyer. Bref, il est grand temps que les mentalité changent!

    Voilà pourquoi le Parlement roumain a adopté mercredi un projet de loi sur l’égalité des chances entre les femmes et les hommes. La député libérale Cristina Pocora explique ce que cela implique: « L’égalité entre les femmes et les hommes suppose que les représentants des deux sexes soient capables de partager équitablement le pouvoir et l’influence, qu’ils bénéficient d’opportunités égales en ce qui concerne l’indépendance financière que leur procure l’emploi et la possibilité de monter leur propre affaire, qu’ils jouissent d’un accès égal à l’éducation et aux autres moyens leur permettant de développer leurs savoir-faire et leurs talents, qu’ils assument une égale responsabilité du foyer et des enfants, qu’ils soient libres de toutes contraintes, intimidations et actes de violence, à la maison comme sur les lieux de travail ».

    Le document adopté par le Parlement de Bucarest propose entre autres la réouverture de l’Agence pour l’égalité des chances. La député sociale-libérale Ana Birchall, qui compte parmi les initiateurs dudit projet de loi, a précisé que ce dernier réglemente la mise en œuvre du principe à travail égal, salaire égal.

    Et elle d’ajouter que : « Aux termes du document, l’employeur est tenu d’assurer l’égalité des chances dans les relations de travail. En outre, il lui est interdit de solliciter toute information relative à l’état civil, familial ou aux projets de l’employé en ce sens ».

    S’exprimant sur un réseau social, le premier ministre Victor Ponta affirmait que cette loi, qui repose sur le principe européen « à travail égal, salaire égal », contribuerait à améliorer la vie des femmes roumaines. (Trad. Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 24.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 24.08.2015

    Le sort difficile des enfants roumains laissés sur place par leurs parents partis travailler à létranger occupe principalement les journaux nationaux roumains du jour, dautant plus que les chiffres de la délinquance parmi les mineurs augmentent de manière inquiétante. Les journalistes constatent également une hausse inquiétante du nombre de délits doutrage commis contre les policiers roumains. Aucun délit pourtant, juste de la beauté dans deux rues roumaines à escaliers peints, les plus intéressantes du monde…


  • Le syndrome de l’absence des parents partis travailler à l’étranger

    Le syndrome de l’absence des parents partis travailler à l’étranger

    Depuis le début des années 2000, lorsque les Roumains ont été de plus en plus nombreux à se diriger vers les marchés de l’emploi européens, un phénomène social indésirable a fait son apparition en Roumanie: les enfants de ces gens partis à l’étranger son restés chez eux, élevés soit par l’autre parent soit par quelqu’un de la famille élargie. Les effets n’ont pas tardé, ayant été remarqués par les familles elles-mêmes, par les enseignants et les psychologues.



    L’absence des parents se traduit par un double manque: celui de l’autorité parentale et celui émotionnel ressenti par les enfants, avec un impact visible sur leur comportement. Quelles en sont les conséquences? Le sociologue Florian Niţu: «Les études indiquent clairement, dans ce cas, une baisse des résultats scolaires des enfants et de leur intérêt pour l’étude. Les comportements à risque et les dépendances sont également à craindre — notamment la consommation d’alcool, de tabac et de drogues. Ces enfants se rapprochent souvent de groupes délinquants et risquent même de devenir victimes de groupes criminels. Pourtant, l’impact majeur est de nature psychologique, affectant la structure de la personnalité. On peut parler d’un « syndrome du parent absent » et ce phénomène n’est pas propre à la seule Roumanie, il apparaît partout et depuis toujours. On a constaté que l’absence d’un parent ou des deux entraîne un sentiment de culpabilité et des niveaux d’anxiété élevés. »



    Tous les enfants laissés en Roumanie par des parents partis travailler à l’étranger ne présentent pas ce syndrome, pourtant ils sont tous vulnérables et ont besoin d’une attention particulière. La « Fondation pour une société ouverte » a démarré, il y a plusieurs années, un recensement de ces enfants. Victoria Cojocariu, membre de la Fondation explique: « Nous avons démarré le projet en 2007, par une première étude, et nous nous sommes rendu compte que nous devions tout d’abord connaître le nombre d’enfants restés à la maison seuls ou avec un des deux parents. Les chiffres officiels n’étaient pas fiables : depuis 2004, les statistiques font état de 80 mille enfants. Or, sachant que le nombre de Roumains ayant quitté le pays en quête d’un emploi a beaucoup fluctué au fil du temps, nous nous sommes proposé de découvrir si ce chiffre était exact. Nous avons donc réalisé une étude, publiée en 2009. L’organisation non gouvernementale « Sauvez les enfants », réalisait, de son côté, ses propres recherches. Nos résultats concordaient : en 2008, la Roumanie comptait 350 mille enfants dans cette situation — alors que la Direction générale pour la protection de l’enfant recensait un peu plus de 82 mille. Nous avons signalé cet écart important. Les statistiques officielles pour 2014 donnent toujours un chiffre autour de 80 mille. »



    Dans le cadre du projet « Orizont_FemRural », financé de fonds européens et mis en oeuvre par l’Association pour la Promotion de la Femme de Roumanie, le sociologue Florian Nitu a eu l’occasion de discuter avec plusieurs enfants. Il a constaté que tous ceux touchés par ce phénomène, parents et enfants en égale mesure, ressentaient une rupture, que chacun gérait à sa manière. Florian Nitu : «Il existe différentes manières de gérer cette séparation traumatisante, tant chez les parents que chez les enfants. J’ai rencontré des enfants qui souffraient beaucoup à cause de l’absence des parents et d’autres qui s’y sont très bien adaptés. Je dois préciser qu’il s’agit d’une relation en évolution, qui traverse des moments dramatiques, mais aussi des moments où elle fonctionne bien. Il y a des périodes dans la vie d’un enfant où il a du mal à se séparer de ses parents, et des périodes où cela est plus facile. Des moments où l’enfant est très vulnérable, selon l’âge et la conjoncture, et des moments de normalité. Il ne faut pas généraliser les effets négatifs du départ des parents. »



    Un des objectifs du projet « Orizont_FemRural » a été justement de contrecarrer ces effets négatifs, en identifiant les erreurs commises par les parents dans la gestion de la relation à distance avec leurs enfants. Florian Niţu précise: «Il paraît qu’une erreur fondamentale commise par les parents est celle de rendre l’enfant responsable de leur propre décision de partir travailler à l’étranger. Quand ils voient que leur enfant a du mal à les comprendre ou qu’il commence à pleurer, les parents lui disent qu’il partent pour lui. Cette expression «pour toi» signifie «à cause de toi» pour l’enfant : « si tu n’existais pas, je ne devrais pas partir», entend-il. La motivation « je pars pour toi » pèse lourd sur un enfant. Souvent cette explication s’accompagne de l’affirmation : « il est tellement difficile ici ». Alors, l’enfant se sent encore plus coupable : «maman et papa partent à cause de moi et là — bas ils se sentent encore pire». Lorsque ce n’est que la mère qui part, des tensions naissent souvent dans le couple qui finit par divorcer. C’est valable pour la moitié des mariages où la mère est celle qui travaille à l’étranger. Dans ce cas, l’enfant se sent coupable aussi de la séparation des parents.»



    Souvent, les parents ne gardent de contact téléphonique régulier ni avec les enfants ni avec leurs enseignants. En plus, il tentent de compenser leur absence par des quantités de cadeaux. Les experts leur recommandent de communiquer aussi souvent que possible avec les petits, par tous les moyens. Rester en contact avec les personnes responsables de l’éducation des enfants est tout aussi important, surtout dans le nouveau contexte, apparu il y a quelques années. Victoria Cojocariu nous en dit davantage: « La crise économique a apporté beaucoup de changements dans la situation de ces enfants. Il y a désormais une nouvelle catégorie : les enfants revenus de l’étranger. Une situation signalée par le ministère de l’Education il y a une année et demie. Les inspections scolaires sont confrontées au fait que des dizaines, voire des centaines d’enfants se voient obligés à rentrer au pays parce que leurs parents ne peuvent plus les garder. Ces enfants réintègrent le système scolaire roumain après avoir passé plusieurs années dans un système étranger. Ils ont évidemment des lacunes et des difficultés. Certains sont accompagnés par leurs parents, d’autres rentrent seuls. Malheureusement nous ne disposons pas de données exactes en ce sens.»



    Même si en général, la plupart des enfants finissent par se résigner au départ des parents, il y a aussi des cas isolés où les petits n’acceptent pas complètement la situation et arrivent à faire des gestes extrêmes, comme le suicide. Il est donc essentiel d’avoir des statistiques exactes et d’éduquer les parents à avoir une bonne relation à distance avec leurs enfants. (trad. Dominique, Valentina Beleavski)

  • 12.05.2015 (mise à jour)

    12.05.2015 (mise à jour)

    Protestations — Plus de 300 membres des principaux syndicats de l’administration publique roumaine ont protesté ce mardi devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils demandent aux responsables de meilleures conditions de travail et l’augmentation de leurs salaires. En même temps, les syndicats se déclarent mécontents du fait que selon un décret gouvernemental visant le SMIC national, à compter du 1er juillet 2015, 60% des travailleurs du secteur toucheront le salaire minimum, quels que soient le niveau de leurs études, leur ancienneté au travail ou l’importance de leur activité. Les fonctionnaires ont également protesté lundi et des manifestations similaires sont prévues les deux jours à venir.



    Cybersécurité – Un projet-pilote du Centre dinnovation dans le secteur de la cybersécurité a été lancé à Bucarest, en marge du sommet régional en la matière, qui se tient ces jours-ci dans la capitale roumaine. 17 pays d’Europe centrale et du sud-est, membres ou non membres de l’UE et de l’OTAN, participent à cette réunion ciblée sur les politiques de sécurité informatique. La Roumanie savère déjà un leader dans le domaine des technologies de linformation et peut devenir un fer de lance de la sécurité informatique sur le plan régional, dans le contexte de la crise ukrainienne et de la position agressive de la Russie, ont conclu les participants, à la fin de la première journée du sommet.



    Forêts — Les commissions réunies de la Chambre des députés de Bucarest, spécialisées dans les questions relatives à l’environnement, à l’agriculture et à la jurisprudence, ont rejeté mardi la demande du président Klaus Iohannis concernant la révision du Code forestier. Le Plénum de la Chambre devrait prendre une décision par vote, mercredi. Si le projet législatif est repoussé, il ne pourra être attaqué qu’à la Cour Constitutionnelle, sinon il doit être promulgué par le président. Le chef de lEtat avait appelé à la révision de ce document car, selon lui, le texte comportait des dispositions de nature à limiter lactivité des opérateurs économiques et à créer les prémisses d’un traitement discriminatoire. Le Sénat roumain avait auparavant rejeté les modifications exigées, mais cest la Chambre des députés qui a le dernier mot. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a saisi le Parquet national anti-corruption au sujet de dizaines de faits de corruption présumés dans le secteur sylvicole, commis entre les années 2009 et 2012. Les déforestations illégales ont fait sortir dans la rue des milliers de Roumains des grandes villes du pays, samedi dernier. En réaction, le président Klaus Iohannis avait annoncé que le sujet serait débattu à la prochaine réunion du Conseil suprême de défense du pays.



    Réunion — Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, participera, ces mercredi et jeudi, à Antalya, en Turquie, à la réunion des chefs de la diplomatie des Etats membres de l’OTAN, à laquelle est également invitée Federica Mogherini, Haut Représentant de lUE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Les discussions seront ciblées sur les défis de sécurité qui se posent dans le voisinage oriental et méridional. La transition politique, ainsi que la situation sécuritaire en Afghanistan et dans la région figureront aussi à l’agenda de la réunion. Par ailleurs, la Commission OTAN — Ukraine se penchera sur la situation en Ukraine et son impact sur la sécurité euro-atlantique. En marge de la réunion ministérielle, Bogdan Aurescu aura des entrevues avec ses homologues des Etats membres de l’Alliance et partenaires.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Alexandra Dulgheru (72e au classement WTA) s’est qualifiée mardi pour le deuxième tour du tournoi de Rome, doté de prix d’un montant total de 2,4 millions de dollars, en battant la Japonaise Misaki Doi ( 6-7, 6-3, 6-3). Une autre Roumaine, Irina Begu (31e au classement WTA) a vaincu la Polonaise Urszula Radwanska (109e au classement WTA), au premier tour, sur le score de 3-6, 6-2, 6-1. Toujours à Rome, la joueuse roumaine la mieux classée, Simona Halep (n 2 mondiale), a réalisé une véritable démonstration de force aux côtés de l’Italienne Francesca Schiavone, les deux s’étant qualifiées pour le deuxième tour du double, en triomphant de la paire Jurak/Parra-Santonja (Croatie/Espagne), 6-2, 6-2. Deuxième favorite en simple dames, Halep affrontera mercredi, au deuxième tour, l’Américaine Alison Riske.



  • 12.05.2015

    12.05.2015

    Protestations — Plus de 300 membres des principaux syndicats de l’administration publique roumaine ont protesté ce mardi matin devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils demandent aux responsables de meilleures conditions de travail et l’augmentation de leurs salaires. En même temps, les syndicats se déclarent mécontents du fait que selon un décret gouvernemental visant le SMIC national, à compter du 1er juillet 2015, 60% des travailleurs du secteur toucheront le salaire minimum, quel que soit le niveau de leurs études, leur ancienneté au travail ou l’importance de leur activité. Les fonctionnaires publics ont également protesté lundi et des manifestations similaires sont prévues les deux jours à venir.



    Cybersécurité – Un projet-pilote du Centre dinnovation dans le secteur de la cybersécurité est lancé ce mardi à Bucarest, en marge du sommet régional en la matière qui se tient ces jours-ci dans la capitale roumaine. 17 pays d’Europe centrale et du sud-est, membres ou non membres de l’UE et de l’OTAN, participent à cette réunion ciblée sur les politiques sécuritaires dans lespace informatique. La Roumanie savère déjà un leader en matière de technologies de linformation et elle peut devenir un fer de lance régional dans ce secteur, sur la toile de fond de la crise ukrainienne et de la position agressive de la Russie, ont estimé les participants à cette réunion.



    Forêts – Le Code forestier est attentivement examiné ce mardi par les commissions spécialisées de la Chambre basse du Parlement roumain, sur demande du président de la République, Klaus Iohannis. Le chef de lEtat avait appelé à la révision de ce document qui, selon lui, comportait des mesures limitant lactivité des opérateurs économiques, introduisant des inégalités et un traitement discriminatoire à leur égard. Le Sénat, chambre haute, avait auparavant rejeté les modifications exigées, mais cest la Chambre des députés qui a le dernier mot. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a saisi le Parquet national anti-corruption au sujet de dizaines de faits de corruption présumés dans le secteur sylvicole. Les déforestations illégales ont fait sortir des milliers de Roumains dans les rues des grandes villes roumaines, samedi dernier. En réaction, le président Klaus Iohannis avait annoncé que le sujet serait débattu à la prochaine réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie.

  • 18.02.2015 (mise à jour)

    18.02.2015 (mise à jour)

    Fraude – Les procureurs roumains ont retenu mercredi Iulian Hertzanu, beau-frère du premier ministre, Victor Ponta, dans un dossier de fraude aux subventions européennes. Hertzanu est accusé d’organisation d’une association de malfaiteurs, de fraude aux fonds européens et d’évasion fiscale. Le président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, son fils, Vlad Cosma, et Sebastian Ghiţă, sont sous enquête par le Parquet national anticorruption, dans cette même affaire. Mircea et Vlad Cosma sont sous enquête, entre autres, pour l’infraction de soutien à un groupe criminel organisé, tandis que Sebastian Ghita, patron d’une chaîne de télévision et proche du premier ministre Victor Ponta, pour avoir usé de son influence et de son autorité en vue d’une prise illégale d’intérêts. Le préjudice est estimé à 1,7 millions d’euros environ auxquels s’ajoutent 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé, ce mercredi, deux nouvelles demandes, de poursuite pénale et respectivement de détention provisoire, déposées par les procureurs anti-corruption à l’encontre de l’ancienne ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea.



    Motion — Les députés roumains débattent ce mercredi, à Bucarest, d’une motion simple initiée par le PNL à l’adresse de la ministre de l’Emploi, Rovana Plumb. Les libéraux exigent l’abrogation des dispositions stipulées par un décret d’urgence qui prévoit la dissolution des Inspections de travail. Selon les députés, cette mesure censée encourager la fraude fiscale risque de faire de l’Inspection du Travail et de l’Agence de Paiements une annexe du PSD, au pouvoir. En réplique, les représentants des sociaux- démocrates affirment que le gouvernement ne se propose pas de dissoudre l’Inspection du Travail, mais de la faire fusionner avec l’Agence de paiements afin d’obtenir une seule institution plus efficace censée prévenir les fraudes. Les libéraux et les confédérations syndicales ont appelé l’Avocat du peuple à saisir la Cour constitutionnelle.



    Sport — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 4 mondial, a battu mercredi la Bulgare Tzvetana Pironkova, 6-4 6-3,dans les huitièmes de finale du tournoi de Dubai, doté de prix de plus de 2,5 millions de dollars. Halep a vaincu mardi la Slovaque Daniela Hantuchova par 6 – 2, 6 – 0. Simona Halep est descendue à la 4e place au classement WTA rendu public lundi, parce que, suite au changement du calendrier des compétitions, elle n’a pas pu défendre les points gagnés l’année dernière à Doha.



    Vote — Le Parlement de Chisinau a voté aujourd’hui le nouveau gouvernement dirigé par l’homme d’affaires Chiril Gaburici, après avoir rejeté le programme et léquipe du premier ministre en exercice, Iurie Leanca. Bien que les partis pro-européens aient obtenu 55 sièges sur un total de 101, lors du scrutin de novembre dernier, ils ne sont pas arrivés à former une majorité parlementaire. Le Parti démocrate et le Parti libéral démocrate moldave ont créé par la suite une coalition qui n’a que 42 mandats sur les 51 nécessaires. La formation du nouveau gouvernement moldave intervient à un moment où le leu moldave se déprécie par rapport à l’euro et au dollar américain, tandis que les prix sont à la hausse.

  • 25.01.2015

    25.01.2015

    Terrorisme – Plus de 4.000 ressortissants dEtats de louest et du nord de lEurope ainsi que des Balkans occidentaux ont rejoint des groupements jihadistes en Syrie et en Irak – affirme le Service roumain de renseignement intérieur, dans un communiqué. Certains de ces individus traversent la Roumanie en route vers les pays où ils deviennent des combattants jihadistes. La plupart dentre eux sont des citoyens européens qui proviennent de familles originaires de pays musulmans, mais un certain nombre sont des jeunes chrétiens convertis à lislam. Le Renseignement roumain attire lattention sur une accélération de ce phénomène, avec des effets conséquents en terme de risques associés.


    Législation – Un nouveau Code du travail est entré aujourdhui en vigueur en Roumanie. Conformément à ce document promulgué par le président Klaus Iohannis, les congés sans salaire, à lexception de ceux de formation professionnelle, et les absences non motivées ne seront plus pris en compte dans le calcul de lancienneté. Dautres catégories de congés, dont larrêt de maladie, seront pris en compte. En plus, la durée de larrêt de maladie naffectera plus la durée du congé légal. Si pour des raisons justifiées, un salarié est dans limpossibilité de prendre son congé légal, partiellement ou entièrement, lemployeur est obligé à lui accordé le congé non effectué dans un délai de 18 mois, à commencer de lannée suivante.


    Programme – Les jeunes fermiers qui souhaitent sinstaller en Roumanie à laide des fonds européens dans le cadre du nouveau Programme national de développement rural (PNDR) doivent avoir leur domicile à la campagne; une fois leur projet approuvé, ils se verront verser automatiquement 80% du montant éligible pour cette mesure, allant jusquà 50.000 euros. Selon George Turtoi, secrétaire dEtat au ministère de lagriculture, cette nouvelle mesure concernant les jeunes fermiers sera lancée très probablement fin février. Le reste de 20% de la somme sera versée dans un délai de 3 à 5 ans.


    Economie — Une mission des bailleurs de fonds internationaux se déplacera en Roumanie, du 27 janvier au 10 février pour une évaluation des réformes économiques appliquées par le gouvernement de Bucarest. Le Fonds monétaire international informe, dans un communiqué officiel, que les discussions porteront également sur les évolutions économiques engendrées par loffensive monétaire récemment annoncée par la Banque centrale européenne. La loi de linsolvabilité des personnes et la crise des crédits en francs suisses, qui touche environ 75 mille Roumains, figureront également à lagenda des discussions, affirme la presse économique de Bucarest.


    Mission — Six policiers roumains ont intégré, ce dimanche, la mission spéciale dobservation de lOSCE (lOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe) déployée en Ukraine. Un communiqué de la Police roumaine informe quils procéderont, pendant six mois, à une évaluation de la situation sécuritaire et du respect des droits de lhomme et des libertés fondamentales. Les policiers roumains seront présents dans les régions orientales de Donetsk, Lugansk et Dniepropetrvsk, théâtre dun conflit armé entre les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes. Par ailleurs, une journée de deuil national a été observée ce dimanche en Ukraine, à la mémoire des 30 personnes tuées, samedi, dans le bombardement lancé par les sécessionnistes sur la ville de Mariupol – port stratégique et dernière grande ville contrôlée par Kiev dans lest séparatiste. Cette attaque a été fermement condamnée aussi par le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 3 mondial, sest qualifiée dans les quarts de finale de lOpen dAustralie, grâce à la victoire, ce dimanche, à Melbourne, sur la Belge Yanina Wickmayer. Une autre Roumaine, Irina Begu a perdu, également ce dimanche, devant la Canadienne Eugénie Bouchard, tête de série n°7. Au double mixte, le Roumain Florin Mergea et la Néerlandaise Michaella Krajicek se sont qualifiés dans les huitièmes de finale. Au double messieurs, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, têtes de série n° 6, affronteront en huitièmes de finale le double Eric Butorac (USA)/Sam Groth (Australie).


  • A la Une de la presse roumaine 01.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 01.10.2014

    “L’affaire Microsoft” continue à s’étaler dans les éditions électroniques des principaux journaux bucarestois. D’autres sujets s’y retrouvent également, tels limplication des médias dans une enquête, la migration du travail ou encore un sondage sur les priorités du futur président roumain.


  • A la Une de la presse roumaine 30.04.2014

    A la Une de la presse roumaine 30.04.2014

    Alors que les Roumains s’apprêtent à célébrer la Fête internationale du Travail, les quotidiens s’attaquent à des sujets plus sérieux. Parmi eux: les scénarios retenus par l’Autorité bancaire européenne pour les pays de l’UE en vue « des tests de résistance » auxquels elle va bientôt soumettre les 124 principales banques de lUnion européenne.


  • Eurobaromètre sur la satisfaction et les conditions d’emploi

    Eurobaromètre sur la satisfaction et les conditions d’emploi

    Selon le dernier Eurobaromètre de l’opinion publique, qui analyse la manière dont la crise économique a influencé la qualité du travail, plus de la moitié des Roumains, à savoir 55%, affirment que les conditions de travail ont empiré ces cinq dernières années.



    Et pourtant, le résultat est inférieur à la moyenne européenne de 57%, la Roumanie se situant parmi les derniers Etat membres en ce qui concerne la perception des salariés sur les conditions de travail. Celles-ci sont mauvaises pour deux tiers des Roumains, alors que parmi les citoyens communautaires, ce taux est de 46%.



    Par ailleurs, trois quarts des Roumains déclarent être contents de leurs horaires de travail et presque le même taux sont satisfaits par l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 55% des Roumains ont précisé qu’au cours de l’année précédente, l’employeur leur avait demandé leur avis sur les changements relatifs à l’organisation de leur activité professionnelle et aux conditions de travail. L’exposition au stress constitue le principal risque à la santé et à la sécurité des salariés roumains, suivie par les positions du corps qui provoquent des douleurs, et les mouvements répétitifs.



    Au niveau européen, les salariés sont généralement contents de leur programme de travail, ainsi que de la manière dont leur santé et sécurité sont protégées au poste de travail. Il existe pourtant d’importantes différences entre les Etats membres, le taux de ceux qui se déclarent satisfaits des conditions de travail variant de 94% au Danemark à 38% en Grèce. L’Autriche et la Belgique se situent en deuxième position du classement, alors qu’au pôle opposé, la Grèce a le taux de satisfaction le plus bas.



    De l’avis de la Commission européenne, ces écarts résultent d’une multitude de facteurs, tels le contexte économique et social influencé par la crise, mais aussi par certains éléments ayant trait au dialogue social, aux politiques sociales ou de législation de l’emploi de différents pays.




    « Les bonnes conditions de travail, c’est-à-dire un environnement sain et sûr, sont souvent associées à une progression de la motivation de la part des salariés, à l’idée de créativité et d’engagement et finalement à de hauts niveaux de productivité », constate la Commission européenne qui organisera le 28 avril une conférence consacrée précisément aux conditions de travail.



    Les syndicats, les organisations patronales et les responsables politiques européens et nationaux auront l’occasion de réfléchir et d’élaborer des initiatives conjointes en faveur de conditions décentes de travail et d’emplois de qualité, éléments fondamentaux pour atteindre les objectifs de la Stratégie Europe 2020, de coordination des politiques économiques au sein de lUE sur une période de dix ans. (trad.: Alex Diaconescu)