Tag: travail

  • 18.02.2018 (mise à jour)

    18.02.2018 (mise à jour)

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest doit débattre lundi de la motion simple déposée contre la ministre du Travail, Lia Olguta Vasilescu, par le Parti National Libéral, principale formation de l’opposition. Les libéraux lui reprochent la réduction des revenus de plusieurs catégories de salariés, suite à l’entrée en vigueur de la Loi de la grille unique des salaires dans le système public, ainsi que le transfert des contributions sociales depuis l’employeur à l’employé. A son tour, la ministre affirme que cette motion est une occasion pour dresser le bilan de son activité. Le vote de la motion est prévu mercredi.

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, se rendra le 20 et 21 février à Bruxelles, pour sa première visite à l’étranger, apprend-on auprès de sources officielles de Bucarest. L’occasion de s’entretenir avec plusieurs leaders européens dont les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Conseil européen, Donald Tusk, et du Parlement européen, Antonio Tajani, et aussi avec la commissaire européenne chargée de la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu. La responsable roumaine a récemment déclaré qu’elle envisagerait pour la période à venir un renforcement des actions de politique étrangère et de la coopération économique avec les Etats partenaires.

    Agriculture bio – La Roumanie et la Pologne connaissent un déclin des surfaces « certifiées bio » et des producteurs de produis écologiques, bien que les deux pays comptent parmi les 10 premiers Etats membres en termes de superficies agricoles écologiques. C’est ce que constate une étude réalisée par l’Institut de recherche de l’Agriculture Ecologique de Suisse, soit l’institution la plus prestigieuse au monde dans ce domaine, qui a examiné 23 pays de l’Europe de l’Est. Le rapport indique également que dans la région, le développement secteur écologique est plus lent que dans d’autres zones du monde, étant ciblé sur l’exportation de matières premières au lieu des produits traités enregistrés.

    Berlinale – A l’édition 2018 de la Berlinale, qui se déroule du 15 au 25 février, la Roumanie participe à la quasi-totalité des sections importantes. En lice pour le grand prix, le film Touch me not, premier long-métrage de la réalisatrice Adina Pintilie, sera projeté en première mondiale lors du festival de Berlin. Lemonade/ Lune de miel, portant la signature de Ioana Uricaru, a été sélectionné dans la section Panorama, qui récompense la vision artistique et le courage d’être différent. Le documentaire de Corneliu Porumboiu « Infinite Football » se retrouve, lui, dans la section hors compétition « Forum ». Deux autres productions cinématographiques roumaines figurent dans la section Generation Kplus, consacrée aux enfants et aux jeunes. Enfin, la réalisatrice roumaine Alina Grigore, le scénariste Ioan Antoci et le critique de film Flavia Dima représentent la Roumanie dans le cadre du programme Berlinale Talents, consacré aux jeunes créateurs du cinéma. Notons aussi que le réalisateur roumain Călin Peter Netzer compte parmi les membres du jury qui doit désigner le meilleur film de début. Rappelons-le, en 2017 l’Ours d’argent pour la contribution artistique a été décerné à Dana Bunescu pour « Ana, mon amour » du réalisateur roumain Călin Peter Netzer.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert en Roumanie. On attend de la neige sur les montagnes, sur le sud et le sud-ouest. Les températures maximales ne dépasseront pas les 7 degrés.

  • Le regard qui s’entend

    Le regard qui s’entend

    Des sujets très importants de l’actualité roumaine, comme la réintroduction controversée des quotas de chasse des ours et des loups dans le contexte de la multiplication des attaques des animaux sur les hommes ou encore la construction d’une énorme cathédrale orthodoxe ; ou bien la situation paradoxale qui existe aujourd’hui sur le marché roumain du travail : un grand déficit de main d’œuvre d’une part, et des jeunes qui refusent de travailler pour un salaire plus bas, de l’autre. Des invitations à la découverte d’endroits qui nous font rêver d’une manière ou d’une autre, comme un voyage tranquille en train de Bucarest vers la Bucovine, dans le nord, pour oublier, l’espace de quelques heures, le tumulte de la vie quotidienne ou encore une invitation à redécouvrir des maisons historiques de Bucarest « ressuscitées » et rendues au public. Des débats sérieux, philosophiques, sur la Roumanie moderne, et sur la situation politique actuelle. Des clins d’œil au-delà des frontières de la Roumanie, à Sofia, sur l’état d’esprit de la société civile et de la presse bulgare et à Szeged, en Hongrie, sur le paprika hongrois, une tradition nationale renommée, une histoire de famille et un produit qui a aussi des concurrents. Voilà un très bref « tableau » du numéro 80 du magazine Regard. Avec Laurent Couderc, rédacteur en chef et les journalistes Mihaela Rodina et Marine Leduc.


  • Le harcèlement psychologique sur le lieu du travail

    Le harcèlement psychologique sur le lieu du travail

    Tout le monde est familiarisé avec la notion de harcèlement sexuel. Tel n’est pas le cas pour le harcèlement psychologique au travail, même si le concept gagne du terrain à mesure que les victimes de mobbing – terme anglais désignant ce type d’intimidation ou d’agression – se font toujours plus nombreuses.

    Selon l’étude menée en 2011 par l’Institut de recherche sur la qualité de vie, 25,7% des répondants ont affirmé qu’au moins un collègue avait été offensé par des camarades ou par ses supérieurs. Seulement 7,4% ont pourtant déclaré avoir été vexés eux-mêmes. Enfin, 41% des sondés ont reconnu que le chef ou leurs collègues ont l’habitude de hausser le ton. Malheureusement, on ne dispose pas de statistiques récentes, même si, depuis 2015, il existe en Roumanie aussi un encadrement juridique du mobbing. En effet, c’est en 2015 que l’on a modifié la législation relative à l’égalité de chances et adopté la loi 229 stipulant que le harcèlement psychologique au travail serait dorénavant pénalisé, car considéré comme un délit. Voici les explications de l’avocat Costel Gâlca : « On parle de harcèlement psychologique quand on a affaire à une action fréquemment répétée pendant une période assez longue. Ensuite, il faut que les faits de l’agresseur soient avérés et prouver que les agissements de ce dernier ont porté atteinte à l’honneur et à la dignité de l’employé »

    Costel Gâlcă est un des premiers avocats roumains à avoir tiré la sonnette d’alarme au sujet de ce phénomène. Il nous a parlé de certains cas qui ont abouti devant la justice : « Depuis l’adoption en 2015 de la loi, ont en a jugé trois. Les magistrats ont reconnu l’existence du harcèlement psychologique sur les lieux de travail. Alors que dans le premier cas la cible humaine était consultant dans une société multinationale, les deux autres victimes étaient des managers, respectivement l’adjoint au directeur général d’une institution financière et le directeur du plus grand département d’une compagnie. Ce qui veut dire que le harcèlement psychologique ne concerne pas une certaine catégorie de salariés ou un certain niveau de la hiérarchie professionnelle ; il peut se manifester sur n’importe quel palier, à commencer par la base ».

    Hormis les effets destructifs sur le parcours de carrière, le mobbing a aussi des retombées d’ordre psychologique, qui s’accompagnent souvent de réactions somatiques. Le psychologue Flori-Ana Andronache détaille ces aspects : « Ce type de harcèlement s’insinue, se manifeste subtilement, de sorte que, le plus souvent, la victime est incapable de saisir dès le début ce qui est en train de lui arriver. Tout commence par un conflit, qui se transforme, petit à petit, en terreur psychique. La victime commence à perdre l’appétit de travailler, devient irascible, confuse et a le sentiment de perdre le contrôle de soi. Il peut y avoir des conséquences encore plus graves, dont l’anxiété, la déprime, les attaques de panique ou les insomnies. S’y ajoutent, des fois, des effets somatiques, tels les irritations de la peau, les dermatites, les troubles gastro-intestinaux, la perte de poids ou au contraire la boulimie nerveuse. Ce qui pire est, les relations interpersonnelles se dégradent elles aussi » .

    Ceci étant, de plus en plus d’employés font appel à l’accompagnement psychologique. Flori-Ana Andronache se souvient d’une mère, qui, de retour au travail après son congé – maternité, a été surprise de l’accueil que lui ont réservé les collègues : « Elle a eu à subir le harcèlement de ses collègues obligées de reprendre ses tâches en l’absence d’un remplaçant pendant son congé – maternité. Elles ont commencé par ne pas répondre à son salut. Ces agissements ont culminé par la demande de son supérieur de faire des enregistrements comptables à la limite de la légalité. Comme elle a refusé de le faire et qu’elle était déjà fragilisée par la pression psychologique de l’équipe, la réaction de la partie adverse est devenue encore plus agressive. Au moment où elle est venue chercher de l’aide, soit quelques années plus tard, la dépression était déjà installée »

    L’avocat Costel Gâlcă conseille aux employés qui ne se rendent pas compte dès le début qu’ils sont victimes de mobbing de se demander si oui ou on ce qui leur arrive relève d’une conduite normale en matière de relations professionnelles. Costel Gâlcă : « Est-il normal qu’une fois arrivé à l’aéroport, avec toute l’équipe, le manager se ravise brusquement et vous dise que vous ne partirez plus? Bien sûr que non, car vous n’y êtes pour rien. Ou bien comment interpréter le fait que le directeur adjoint d’une compagnie soit installé au bout du couloir, loin du reste de l’équipe, dans un vestiaire désaffecté des chauffeurs, à côté des toilettes? Enfin, comment expliquer l’absence de votre nom du site de présentation de la compagnie au sein de laquelle vous travaillez, alors que tous vos collègues y sont mentionnés? Une autre facette du mobbing est l’isolement professionnel, soit la situation où la personne ciblée ne se voit plus assigner de tâches».

    La loi actuelle est insuffisante quand il s’agit de sanctionner le mobbing. De l’avis des spécialistes, elle devrait être complétée par des articles portant sur la réparation du dommage moral et sur les modalités de prévenir l’intensification du phénomène du mobbing. Costel Gâlcă : « Les sommes que les entreprises multinationales ont été obligées de payer à titre de dommages moraux sont dérisoires. La loi ne stipule pas que ces montants soient proportionnels avec la valeur économique de la société qui a exercé le harcèlement. Voilà pourquoi on envisage de mettre en place un système censé protéger tant le travailleur que la compagnie, dès les premiers signes de harcèlement. Car, en fin de compte, intenter un procès au harceleur ne sert à rien quand on a déjà plongé dans la dépression ».

    Le Parlement de Bucarest est en train d’examiner un projet législatif comportant justement ces aspects du harcèlement psychologique sur le lieu de travail.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.10.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.10.2017

    Aujourd’hui encore, tout tourne autour de l’argent en Roumanie. L’annonce de l’introduction de ce que le gouvernement appelle « taxe de solidarité » fait le tour de la presse. La presse en ligne dresse aussi un bilan du pouvoir de Bucarest, constatant que « la prospérité pour tous est reportée à un peu plus tard », alors que « les jeux à la fiscalité chassent les investisseurs ». Sur cette toile de fonds, la presse constate aussi que « personne ne travaille plus en Roumanie ».



  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    Des aides sociales, d’accord, mais sous certaines conditions. Un député libéral de Bucarest souhaite limiter les aides sociales pour les Roumains en état de travailler qui refusent les offres d’emploi, explique la presse roumaine. L’argent, sous forme de salaires et notamment pour les fonctionnaires, est également une des pommes de discorde au sein du principal parti au pouvoir, le PSD et les journalistes bucarestois analysent les ressorts de ce qui pourrait être le prochain remaniement gouvernemental. Un geste qui pourrait porter au gouvernement le parti de la minorité hongroise, mais ce dernier entend négocier durement son aide…






  • Aux portes du marché de l’emploi suisse

    Aux portes du marché de l’emploi suisse

    La Suisse n’est pas membre de l’UE mais les deux sont liées par nombre d’accords de coopération qui confèrent à la Confédération helvétique une partie des droits et des obligations des Etats membres. Le respect de la libre circulation des personnes est un de ces engagements. Toutefois, Berne vient de restreindre l’accès des ressortissants bulgares et roumains au marché de l’emploi suisse et ce pendant 12 mois.



    Les autorités suisses ont utilisé dans ce cas une clause qui leur permet de limiter unilatéralement le nombre de nouveaux permis de travail délivrés si celui-ci dépasse de 10% la moyenne des trois années antérieures. Par conséquent, il n’y aura plus que 996 permis B de long séjour à pourvoir et la mesure pourra être reconduite en 2018. En revanche, la situation des permis L, de court séjour, et des permis B déjà en vigueur reste inchangée — ils seront délivrés et respectivement renouvelés sans entrave.



    Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue du Département fédéral pour les Affaires étrangères, Pascale Baerswyl, le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a regretté le geste des autorités bernoises. Selon lui, le nombre des Roumains qui ont demandé un permis B, durant les 12 derniers mois, est relativement réduit. De plus, la décision est « en dissonance » avec la contribution de la communauté roumaine — hautement qualifiée, en grande partie — à l’économie suisse, a estimé George Ciamba. Toute décision visant la libre circulation des personnes doit être fidèle à l’esprit du partenariat rapproché entre l’UE et la Suisse, observant le principe de la non-discrimination des citoyens européens, précise la diplomatie roumaine. Des propos appuyés aussi par l’eurodéputé roumain social-démocrate



    Victor Negrescu, qui a évoqué « un geste injuste » par rapport à la Roumanie, geste qui témoigne aussi d’un « manque de confiance » à l’égard de la Bulgarie, de la Roumanie et de l’UE en son ensemble. L’élu a appelé la Commission européenne à vérifier urgemment si toutes les conditions légales et les critères convenus par l’UE et la Suisse avaient été dûment respectés. La Commission doit aussi suivre de près le processus et veiller à ce que ce droit au travail soit rétabli au plus vite. C’est une excellente occasion pour l’UE de montrer qu’elle protège ses ressortissants et qu’elle réagit face à toute tentative de traitement incorrect, a conclu l’eurodéputé roumain Victor Negrescu.



    Toutefois, ce n’est pas le seul cas de discrimination à l’emploi. Les Roumains ont des difficultés mêmes dans certains pays membres. Le Royaume-Uni est, en ce sens, un cas-école. Or, les experts estiment que le Brexit ouvre une véritable boîte de Pandore avec des conséquences imprévisibles pour tous les citoyens européens qui vivent et travaillent sur l’île britannique. (trad. : Andresi Popov)

  • 10.05.2017 (mise à jour)

    10.05.2017 (mise à jour)

    Junker – Le président roumain Klaus Iohannis doit recevoir jeudi à Bucarest le chef de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker. Selon l’Administration Présidentielle, les débats porteront sur des sujets prioritaires à l’agenda des futures réunions du Conseil Européen, dont l’avenir de l’UE et les négociations sur la sortie de la Grande Bretagne de l’espace communautaire. S’y ajouteront des sujets liés aux priorités politiques de la future présidence du Conseil de l’UE que la Roumanie assurera au premier semestre de 2019. A l’agenda de Jean-Claude Juncker figurent également un entretien avec le premier ministre roumain Sorin Grindeanu et un discours qu’il tiendra au plénum réuni du Parlement, à l’occasion du 10e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’UE.

    Travail – La Suisse a procédé mercredi à l’activation d’une clause de l’Accord de l’UE portant sur l’introduction temporaire de restrictions sur son marché du travail pour les ressortissants roumains et bulgares. Le ministère roumain des AE a exprimé son regret quant à cette décision. Au moment de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE, en 2007, la Suisse avait limité l’accès des travailleurs de ces deux pays sur son marché du travail, des restrictions qui avaient été levées en juin 2016. A l’époque, le gouvernement de Berne avertissait que, si l’afflux d’immigrants bulgares et roumains dépasserait de 10% la moyenne des 3 dernières années, à compter du 1er juin 2017 ou du 1er juin 2018, le Conseil Fédéral pourrait introduire de nouvelles restrictions, valables jusqu’au 31 mai 2019. Selon les responsables suisses, entre juillet 2016 et mai 201, le nombre des permis de travail accordés aux Roumains et au Bulgares a été dépassé. Précisons que la Suisse n’est pas membre de l’UE, mais elle fait partie de la Zone Economique Européenne et de l’espace Schengen.

    Météo – Il fera beau en Roumanie dans les 24 prochaines heures et les températures seront à la hausse. On attend de la pluie de courte durée en montagne et dans le sud-est. Les températures maximales iront de 16 à 25 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    Les vacances du premier mai sont déjà finies, une journée dont la symbolique, celle d’une fête du travail, tend à s’effacer complètement, en Roumanie. Mais qui veut encore travailler ?, s’interroge la presse roumaine alors que la crise de main d’œuvre devient pressante. Dans le même temps, certains petits entrepreneurs roumains pointent du doigt les bâtons que l’Etat leur met dans les roues au point de les faire quitter le pays. De l’aide à l’investissement, il y en a pourtant, mais ailleurs — dans les fontaines musicales, par exemple, constatent les journalistes bucarestois.





  • A la Une de la presse roumaine 26.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 26.04.2017

    Les Roumains affirment vouloir travailler, mais ils ne cherchent pas d’emploi. Est-ce « un paradoxe ou de l’hypocrisie ? », s’interroge une partie de la presse roumaine du jour. Celle-ci analyse en détail la situation du marché local de l’emploi, trouve ses points faibles mais aussi les quelques lueurs d’espoir…





  • 17.03.2017 (mise à jour)

    17.03.2017 (mise à jour)

    FMI — Le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Reza Baqir, a présenté vendredi, à l’issue de sa visite à Bucarest, les conclusions concernant les évolutions du pays dans le domaine économique. Selon lui, les réductions successives des taxes et impôts et les majorations salariales qui dépassent le taux de croissance de la productivité risquent de menacer les réalisations de ces dernières années et affectent la croissance potentielle de l’économie roumaine. Reza Baqir a par ailleurs déclaré que le FMI tablait sur un déficit budgétaire de 3,7% en 2017 et de 3,9% en 2018. La délégation du FMI a également eu des entretiens avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et avec le premier-ministre Sorin Grindeanu. La Roumanie n’a pas d’accord en déroulement avec le FMI. Bucarest a seulement des consultations périodiques avec les représentants de cette institution financière.



    Travail — En Roumanie, les conventions collectives de travail auront un caractère obligatoire tant dans le secteur public, que dans celui privé, a fait savoir vendredi le ministre de la Consultation publique et du dialogue social, Gabriel Petrea. Selon lui, cette mesure figurera dans la nouvelle loi du dialogue social, laquelle sera soumise au débat aussitôt après l’entrée en vigueur de la loi de la grille unitaire des salaires dans le secteur public. Il existe une demande en ce sens de la part de tous les syndicats représentatifs à l’échelle nationale et nous devons créer un système de protection des employés, de sorte que leurs droits soient respectés, a déclaré le ministre. Il s’est également prononcé en faveur de l’inscription des ONGs à l’Office national du Registre du commerce et non pas auprès des instance judiciaires, comme prévoit l’actuelle législation. Le ministre Gabriel Petrea soutient qu’une telle mesure est de nature à faciliter la création et le déroulement de l’activité des ONGs.



    UE – La Roumanie peut accéder à des fonds européens pour la modernisation de 280 hôpitaux et cliniques, soit des investissements chiffrés à 250 millions deuros, a déclaré à Bucarest, la Commissaire à la politique régionale, Corina Cretu. Elle a précisé que les autorités avaient déjà identifié 42 hôpitaux départementaux qui seront soumis à des travaux de réhabilitation et délargissement. La responsable européenne espère que la construction de trois hôpitaux régionaux commencera à compter de lannée prochaine, à Cluj, dans le nord-ouest, à Craiova, dans le sud et à Iasi, dans le nord-est.



    Abus – En visite en Italie, la ministre pour les Roumains de l’étranger, Andreea Păstîrnac, a poursuivi les réunions avec des responsables italiens et des travailleurs roumains des fermes siciliennes. Cette visite intervient sur la toile de fond des révélations faites par l’hebdomadaire britannique « The Observer », selon lequel des milliers de Roumaines seraient victimes d’abus, y compris de menaces et d’agressions sexuelles, perpétrés par leurs employeurs en toute impunité. La responsable roumaine a rencontré des représentants des autorités locales de la région de Catane et des travailleurs roumains de la ville italienne de Raguse. La Roumanie et l’Italie ont convenu de créer un centre d’appui aux personnes vulnérables à la traite de personnes, ainsi qu’aux victimes de ce fléau. Plusieurs unités mobiles seront bientôt opérationnelles pour venir en aide à ces personnes, leur offrant des services de conseil et d’assistance médicale.



  • Franco-Mania 19.01.2017

    Franco-Mania 19.01.2017

    Bienvenue dans ce magazine de débat de la jeunesse francophone, qui relaie les idées, les opinions et les préoccupations de la jeune génération. Cette émission est réalisée devant un public étudiant, avec le soutien des Lectorats de français de l’Ecole Polytechnique, de l’Université technique de constructions et, bien sûr, de l’Université de Bucarest qui nous accueillent dans ses locaux, ici dans la capitale. Par Skype, nous sommes rejoints par des étudiants du Lectorat de français de l’Université « Lucian Blaga » de Sibiu, quinzième ville roumaine, de quelque 170 mille habitants, située au centre de la Roumanie.



    C’est un paradoxe — alors que la Roumanie enregistre un des taux de chômage les plus bas en Europe, soit 5,7% en novembre dernier, selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de jeunes âgés de moins de 25 ans qui ne travaillent pas ne cesse de croître. En novembre 2016, le taux de chômage parmi eux se montait à 20,4%, à savoir deux points de plus par rapport à la moyenne européenne. Le taux de chômage de longue durée parmi les jeunes avoisine les 60%. Certes, à l’échelle continentale, la Roumanie est mieux placée que d’autres pays, notamment du sud, mais les chiffres qui viennent d’être dits ne prennent pas en compte aussi ces jeunes qui ne souhaitent pas avoir un emploi, qui n’entreprennent aucune démarche en ce sens et qui n’ont pas l’intention de le faire dans un proche avenir — ces gens ne figurent pas dans les statistiques. Trouver un emploi quand on est étudiant, est-ce facile ? Quels atouts doit-on avoir ? Quoi privilégier, étude ou travail ? Les étudiants sont-ils vraiment prêts et surtout préparés pour la confrontation supposée par le marché de l’emploi ?



    Cette émission a également été réalisée avec le soutien du Bureau Europe Centrale et Orientale de lAgence universitaire de la francophonie, de lInstitut français de Roumanie et de lantenne roumaine de l’Union internationale de la presse francophone.




    Ada Hurezeanu (Université de Bucarest) – entretien avec Ancuta Argeseanu (Roumanie)




    Cristina Dulgheru (UTCB) – entretien avec Khalid Zerzouri (Maroc)





    Andreea Anton (UTCB) – Les jeunes et le travail




    Andreea Manaicu (UTCB) – Travailler en tant quétudiant





    Cristina Dulgheru (UTCB) – Les jobs étudiants





    Mirjam Strucl Rojko (Ecole Polytechnique) – Le marché du travail en Slovénie : situation des jeunes



    Le taux de chômage en Slovénie était de 7,6 %1 en octobre 2016, il est plus bas de celui de l’ensemble des pays de l’UE (qui est de 8,3 %2 ). Le taux de chômage en Slovénie diminue peu à peu depuis 2013. En 2008, le taux de chômage était de 4,4 %3 et a augmenté entre 2009 et 2013 pour 4,2 % (les taux de chômage : 5,9 % en 2009 ; 10,1 % en 2013) à cause de la crise économique. En 2009, 15,4 %4 des jeunes était au chômage. Ce taux était le plus élevé5 en 2013 (21,6 %6 ). Il commence à diminuer régulièrement à partir de 2013 et le taux en 2015 s’élevait à 16,3 %7 .



    Les experts cherchent les raisons du chômage des jeunes dans la prolongation des études, la diminution de nombre des jeunes et les jeunes avec des expériences professionnelles obtenues pendant leurs études. En effet, en Slovénie, il existe des agences avec la fonction similaire à celle du pôle-emploi étudiant (ou agences d’intérim) en France. Il s’agit des intermédiaires entre les employés-étudiants et les employeurs. C’est un point important à relever puisque 66% des étudiants en Slovénie travaillent à travers ce « programme » (Cargo, 2010 : 16-21)8 .



    Un étudiant slovène qui travaille à mi-temps pendant ses études a un statut spécifique en tant qu’employé9 . Il ne signe pas un contrat de travail avec son employeur ; le « contrat » est en effet une démarche qui se fait de façons très diverses ; le plus souvent, il s’agit d’un accord oral entre l’étudiant et son employeur sur la rémunération, sur les obligations et sur les heures de travail. L’absence d’un système défini par la loi apporte des nombreux avantages et inconvénients. Pour l’employeur, le grand avantage est la main d’ouvre peu couteuse et la flexibilité des travailleurs- étudiants. En plus, la seule obligation d’un employeur est de payer l’étudiant. Mais en effet, il n’existe pas de réglementations pour assurer qu’un étudiant sera payé. Tout repose donc sur la confiance.


    Les agences obtiennent une permission officielle de la part du Ministère du travail, de la famille et des affaires sociales pour leur fonctionnement. Elles sont responsables d’obtenir et de payer les cotisations de la somme d’argent reçue de la part de l’employeur. Elles publient également la liste des entreprises qui ne payent pas aux étudiants10. De cette façon, elles aident les étudiants à éviter de travailler dans ces entreprises (souvent dans la situation de faillite). Elles doivent, au moment de la transmission des informations sur les emplois disponibles et avant le début du travail, fournir un document officiel pour l’employeur qui assure que le travail est légal (il s’agit d’un document où sont affichés les noms, les adresses et les numéros fiscaux de l’employeur et de l’étudiant).



    La loi pour l’équilibre des finances publiques11 a été modifiée en 2015 et a inclus le travail des étudiants dans le système de l’assurance-vie et retraite et impose le taux horaire minimum. Dès lors, un étudiant doit payer 15,50% de son revenu pour l’assurance-vie et retraite. Pour tous les 833,58€ gagnés, l’étudiant obtient le droit à un mois de retraite. Les avantages pour les étudiants sont l’accumulation des expériences (ses expériences ne sont pourtant pas reconnues officiellement, même si, dans les documents officiels, la reconnaissance est explicite), tellement précieuses à la fin des études, et le fait que les étudiants n’ont pas besoin de payer des charges sociales. Si un jour l’étudiant décide de ne plus aller au travail, son employeur n’a pas de moyens pour le pénaliser. Tout repose donc sur l’absence d’obligations et de droits en même temps. Les jeunes diplômes se retrouvent en concurrence avec les étudiants expérimentés et leur recherche de travail se complique. Il existe un conflit dans cette structure : le travail à mi-temps d’un étudiant augmente ses possibilités pour une insertion professionnelle réussie mais contribue en même temps au chômage des jeunes.



    En Slovénie, les dispositifs pour l’insertion professionnelle ne sont pas développés (stages !) et les jeunes se trouvent souvent perdus dans le marché de travail où ils sont en position de concurrence avec l’ensemble de la main d’œuvre forcément plus expérimentés des jeunes diplômés sortis d’une formation théorique.



    1Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    2Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    3 Source du pourcentage : EUROSTAT http://pxweb.stat.si/pxweb/Dialog/Saveshow.asp (Institut national des études statistiques de la Slovénie)


    4 D’après le mémoire de CARGO, Elena (2010), disponible sur http://www.cek.ef.unilj.si/u_diplome/cargo4191.pdf (page 18)


    5 Le rapport annuel de 2012 ; Agence national pour l’emploi, disponible sur http://www.ess.gov.si/_files/5082/letno_porocilo_2012.pdf


    6 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    7 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    8 CARGO, Elena (2010). Brezposelnost mladih na trgu dela (« Le chômage des jeunes au marché du travail en Slovénie »). Disponible sur http://www.cek.ef.uni-lj.si/u_diplome/cargo4191.pdf.


    9 Son statut est défini avec la « loi de recrutement et assurance pour le cas de chômage » : ZZZPB Zakon o zaposlovanju in zavarovanju za primer brezposelnosti, adopté en 1991, complétée et modifiée plusieurs fois, disponible sur http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO1239


    10 Exemple d’une telle liste : http://www.neplacniki.info/


    11 Zakon o spremembah in dopolnitvah Zakona za uravnoteženje javnih financ – ZUJF-C (Uradni list RS, št. 95/14), ki dopolnjuje ureditev na področju začasnega in občasnega dela dijakov in študentov (velja od 1.2.2015) http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO7048




    Marinela (Ecole Polytechnique) – La situation de lemploi jeune en Albanie



    J’ai recherché sur Internet des articles par les mots clés en albanais « le recrutement des jeunes diplômés Albanais » et les résultats étaient frappants, voire choquants. Tous les titres des articles retrouvés étaient pleins de désespoir et de problèmes, par exemple « La génération perdue », ou « Selon les statiques les jeunes de plus en plus au chômage et découragés », ou « Le nombre des jeunes au chômage toujours en croissance », etc.


    Même à partir de ces résultats, nous pouvons dire que la situation économique en Albanie se présente difficile surtout pour les jeunes. Selon les données, ils changent très souvent de statut : demployé à au chômage et vice-versa. Ils entrent dans le marché de travail en ayant en général un poste peu qualifié, qui en fin de compte nest pas en lien direct avec leurs diplômes. En outre, la structure industrielle du pays et la crise économique ont abouti à une incohérence entre la demande et loffre du marché de travail. Il n’y pas d’études menées par les institutions responsables du marché de travail, ce qui résulte en un très grand nombre de diplômés d’un domaine particulier au chômage et cela même pour longtemps. En outre, les statistiques montrent que 87,5% des jeunes avouent chercher du travail en utilisant leurs connaissances : proches, famille, amis, etc., et 62% des entreprises enquêtées avouent quelles recrutent à partir de recommandations venant de liens familiaux ou amicaux[1]. Alors, à la fin on a une grande difficulté pour les jeunes qui nont pas de “connaissances” et qui ne seront pas embauchés aussi facilement que ceux qui en ont.


    Selon une étude effectuée en 2015[2], les auteurs ont démontré entre autres, quen Albanie le marché de travail est tantôt « flexible » tantôt « séquentiel » : « flexible », car les lois en vigueur donnent une liberté aux employeurs de recruter et de licencier les employés très facilement ; et « séquentiel » car ce nest quaprès les études que les étudiants peuvent pratiquer leur profession. Il y a une très faible, pour ne pas dire du tout, implication des compagnies, des employeurs, dans la formation pratique des jeunes. Les instruments dont les politiques actuelles disposent pour l’embauchage actif des jeunes jusquà 25 ans sont : 1- les centres d’apprentissage (pour les apprentis), 2- les formations et 3- les stages dans de différentes compagnies ou entreprises. De par cette étude, les chercheurs ont observé que la plupart des compagnies en Albanie recrutent les jeunes pour une période inférieure à 12 mois. En plus, les compagnies participant à létude, ont avoué quelles acceptent un nombre très bas de stagiaires. Ce ne sont que les grandes entreprises qui montrent des signes dune implication active à la formation de leurs employées futurs.


    Malheureusement, les chiffres montrent qu’en 2014 le taux de chômage pour les jeunes entre 15 et 29 ans avait atteint 33.9%[3]. Ce qui montre clairement que les étudiants doivent attendre pour une période relativement longue avant dêtre embauchés. Récemment, on a introduit des centres de carrière, mais il faudra du temps afin de voir les résultats.



    [1] HACKAJ, A., 2015, « Trendet e punësimit rinor në Shqipëri : çfarë kërkon tregu? », Tirana, Friedrich-Ebert-Stiftung, p. 22-23.


    [2] Ibidem, p.19.


    [3] Ibidem, p.14.



    Ilkin Babayev (Ecole Polytechnique) – Lemploi jeune en Azebaïdjan



    L’Azerbaïdjan comme d’autres pays d’ex union soviétique a connu une longue période de crise économique.


    Après la chute de l’URSS le pays devait se former en tant qu’un pays indépendant et manquait d’experts pour exploiter son premier ressource de revenu — le pétrole. Alors, en 1994 l’ex président Heydar Aliyer a signé un « contrat de siècle » avec 8 compagnies pétrolières les plus puissants du monde. Ce contrat permettait aux experts étrangers créer de nouveaux lieux d’emplois mais aussi tirer des profits. L’Azerbaïdjan a également largement profité de ce contrat et continue à en profiter. En quelques années l’économie azerbaïdjanaise a donné des effets positifs et l’économie voyait la croissance jusqu’à l’année 2015 où la devise a subi sa première dévaluation. La deuxième dévaluation peu après la première a réduit la devise à 35%.



    Les jeunes et l’éducation.


    Le pays compte plusieurs universités publics et privées. A la fin du lycée les jeunes passent les examens de baccalauréat et pour l’entrée en université le comité d’éducation auprès de l’état organise le concours d’entrée à l’université.


    Les universités qui compte le plus d’étudiants sont l’université d’Etat de Bakou, l’université d’économie, l’académie de pétrole et l’université des langues.


    L’éducation est payant, mais selon les points d’entrée les étudiants peuvent bénéficier de la gratuité de l’éducation et peuvent avoir une bourse d’études.


    Malgré plusieurs réformes en matière de l’éducation, le niveau d’études reste relativement faible en comparaison avec les universités d’occident. De ce fait, les étudiants partent faire leurs études à l’étranger surtout dans des pays d’occident, comme l’Allemagne, Le Royaume Uni, Les Etats — Unis ou encore la France.


    Le gouvernement a élaboré un programme de bourse d’études 2010-2015 pour les étudiants voulant continuer leur parcours au niveau de licence et de master à l’étranger et a signé plusieurs contrat de coopération avec les établissements d’étude supérieur étrangers. Du coup, il y a eu de nombreux étudiants qui ont pu bénéficier de cette bourse d’études qui prévoit tout le financement.



    Les jeunes et l’emploi.


    Les jeunes azerbaïdjanais font les premiers dans la vie du travail dès les premières années de l’université. Ici, on pourrait les diviser en deux groupes. Ceux qui viennent faire leurs études à Bakou d’autres villes azerbaïdjanaises sont plus souvent obligés de travailler parallèlement aux études.


    Les étudiants de Baku continuent à vivre avec leurs parents et n’ont pas souvent de problèmes d’argent.


    Les dernières dix années on a vu implanter en Azerbaïdjan plusieurs organisations internationales pour les jeunes qui favorisent les échanges entre les étudiants de différents pays. Les jeunes participent aux projets organisés et ainsi cumulent des expériences.


    Moi personnellement, mes années universitaires ont été très riches en raison des évènements internationaux qui ont eu lieu à Bakou (l’Eurovision, le forum humanitaire mondial, Le Fifa 17 étc).


    Les jeunes sont attirés par l’Etat dans l’organisation de ces grands évènements.


    Pourtant, il y a aussi des problèmes, le pays se trouve en situation de guerre depuis son indépendance. Les hommes azerbaïdjanais sont obligés d’effectuer le service militaire à partir l’âge de 18 ans et pour une durée d’un an. Les jeunes hommes après leurs études sont convoqués et n’ont le droit à la suite des études masterales après le service militaire.


    On est dans 21 ème siècle et les critères d’embauche évoluent très vite. Pour se garantir un bon futur l’éducation supérieur complète est primordiale dans le monde entier comme en Azerbaïdjan. Les jeunes arrivés de service militaire pour la plupart des cas perdent la motivation des études et préfèrent travailler.


    Les députés au parlement sont divisé en ce sujet et n’arrivent pas à une meilleure issue qui serait de permettre aux jeunes voulant continuer leurs études au niveau de master d’être libéré.


    L’emploi.


    Personnellement, j’ai trouvé le travail après mes études de Master effectués en France dans un centre privé de langues où j’ai enseigné et je vais enseigner après mon départ de Roumanie. Dans mon entourage je ne connais personne qui quitte le pays pour aller travailler ailleurs. Le nombreux sont ceux qui partent à l’étranger pour continuer leurs études.


    Ce qui est demandé aux jeunes au moment de l’embauche c’est une bonne connaissance de la matière et si nécessaire la maîtrise des langues étrangères, russe ou anglais en majorité.

  • Ma vie d’aide à domicile

    Ma vie d’aide à domicile

    Les soins à domicile à accorder aux personnes âgées sont tout aussi importants que ceux octroyés aux tout petits. Comme pour ceux-ci, le choix de l’aide à domicile qui doit s’occuper des personnes âgées en l’absence des autres membres de la famille est crucial. Pour les aides à domicile, ce sont les conditions dans lesquelles elles doivent travailler qui sont cruciales. La convention 189 de l’Organisation internationale du travail offre protection à cette catégorie professionnelle et affirme leur droit à des conditions de travail décentes.



    A quoi ressemble la journée de travail d’une aide à domicile? Anişoara a déjà près de 18 années d’expérience dans ce domaine. Elle soigne à présent trois personnes âgées; elle se rend à leur domicile et passe avec elles plusieurs heures par jour. Anişoara : « Je les aide à prendre leurs médicaments, je les accompagne quand elles vont en consultation, je les aide à se laver, je fais les courses, je fais la cuisine et le ménage ».



    Malgré cette Convention 189 de l’Organisation internationale du travail, les aides à domicile ne bénéficient pas d’un statut juridique dans tous les Etats européens. Et là où certains aspects sont réglementés par la loi, on trouve toujours des moyens de la contourner. Anişoara explique : « J’ai travaillé pour une société qui avait signé un contrat avec la mairie d’arrondissement. On bénéficiait d’une carte de travail. Pourtant, la mairie n’a plus disposé de fonds pour payer les aides à domicile de cette société. Je me suis retrouvée au chômage. Actuellement, je travaille sur mon propre compte, pour ainsi dire. Et les personnes âgées qui n’ont pas les moyens de payer une aide à domicile ne bénéficient plus de soins ».



    Cela met en exergue la vulnérabilité aussi bien des aides à domicile que des bénéficiaires de ces services. Si les autorités locales n’offrent pas d’aide financière aux sociétés qui embauchent des travailleurs, les personnes âgées des familles dépourvues des moyens financiers nécessaires pour payer une aide à domicile ne peuvent plus bénéficier de ces soins. De leur côté, les aides se voient obligées de travailler au noir. C’est aussi le cas d’Anişoara : « Je n’ai plus de livret de travail, je ne peux pas payer l’assurance sociale et l’assurance maladie. Je ne suis plus allée chez le médecin depuis longtemps, bien que j’en aie besoin, car je souffre d’hypertension artérielle et j’ai aussi d’autres problèmes de santé… »



    Rodica Căciulă, vice-présidente de l’Association humanitaire « Habilitas », réunissant des personnes autorisées à fournir des soins à domicile, nous offre des détails sur la situation de cette catégorie professionnelle : « L’aide à domicile existe dans le répertoire des métiers de Roumanie sous le nom de « aide au domicile des personnes âgées ». Pour obtenir une certification du premier degré, il faut suivre 360 heures de formation, dont 240 heures de pratique et 120 heures de théorie. Mais il y a aussi de nombreuses personnes qui ne possèdent aucune certification et qui interviennent à domicile en régime privé, n’étant embauchées par personne, ni par une société privée, ni par une autre autorité d’Etat ou locale. Nous ne connaissons pas leur nombre exact, il paraît que peu d’entre elles ont des contrats d’emploi, la plupart travaillant dans cette partie plutôt grise du marché de l’emploi. »



    Une solution pour protéger les droits des aides à domicile mais aussi leurs bénéficiaires serait de ratifier la Convention 189. C’est ce que soutient le Conseil économique et social européen, qui vient d’adopter un avis par le biais duquel il demande aux pays membres de l’UE de ratifier cette convention. Dumitru Fornea, membre du Conseil économique et social européen passe en revue les avantages d’une législation plus stricte relative à l’aide à domicile : « Cette convention est très importante. Jusqu’ici elle a été ratifiée par seulement quelques pays — la Belgique, l’Irlande, le Portugal, l’Allemagne, la Finlande et la Suisse — mais d’autres pays envisagent également de la ratifier, ce qui constitue une condition pour continuer toute discussion sérieuse visant à redonner la dignité à ces personnes. Il s’agit d’un secteur qui semble marginal. Or, si nous prenons en compte le vieillissement de la population et la nécessité de dispenser de l’assistance médicale, on constate que ce secteur devient de plus en plus important. Malheureusement, ces aspects de la réglementation sociale sont considérés comme marginaux. Voilà pourquoi nous essayons de revaloriser cette profession. »



    En outre, une régulation plus stricte de ce domaine d’activité et surtout l’application de la loi protègeraient mieux les personnes âgées aussi. Rodica Caciula : « Il est très important qu’une personne travaillant en tant qu’aide à domicile soit employée soit par une société privée, soit par les autorités locales afin d’éviter les éventuels abus sur les personnes âgées. En l’absence de documents, ni l’inspection du travail, ni l’inspection sociale ne peuvent intervenir et par conséquent il nous est impossible de savoir ce qui se passe entre un aide à domicile et la personne soignée. Par ailleurs, en l’absence d’un remplaçant, il se peut que l’aide soit épuisé par ce travail. Il ne peut pas prendre ses congés et il n’y a aucune réglementation de son travail. Dans la plupart des cas, ce sont les personne âgées seules et dans l’impossibilité de se défendre qui risquent de subir des abus de la part de l’aide à domicile. La ratification de cette convention est donc très importante. Si toutes ces personnes qui travaillent actuellement en tant qu’aide à domicile avaient des contrats de travail en bonne et due forme, elles constitueraient une force de travail très importante pour la Roumanie. »



    En attendant une meilleure législation en la matière, Anisoara et les autres personnes se trouvant dans une situation difficile continuent à s’entraider comme elles peuvent. (trad. : Dominique, Alex Diaconescu)

  • Du travail au non-travail

    Du travail au non-travail

    Depuis quelques années une lame de fond touche nos sociétés, le travail
    semble se dégrader. D’innombrables sondages et témoignages le confirment. Le
    succès d’un article comme celui de l’anthropologue David Graeber On the Phenomenon of Bullshit Jobs le
    corrobore : quelque chose se passe dans le monde du travail. Le café des
    francophones a décidé d’aborder la question avec Julien Brygo qui est l’un des
    auteurs (avec Olivier Cyran) de l’ouvrage Boulots de merde. Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociales
    des métiers, une enquête sociale particulièrement intéressante sur cette
    question.

    Retrouvez notre invité aussi sur le site: http://www.julienbrygo.com/



  • Mama connect

    Mama connect

    Une fois devenues mères, de nombreuses femmes changent de priorités, notamment en termes de parcours professionnel. Certaines préfèrent ne plus reprendre le travail à la fin du congé parental, pour travailler de chez elles. Dautres perdent leur emploi initial et se voient contraintes de travailler à domicile. Cest justement pour leur venir en aide qua vu le jour lassociation «Work at Home Moms » (Mamans qui travaillent à domicile). Elle a été fondée par Elena Gorun, il y a deux ans, lorsque son fils est né. Depuis lors, le nombre des membres de lassociation ne cesse de croître.



    Comment sont aidées les mamans qui travaillent à la maison ? Réponse avec Andra Todiriţă, porte – parole de lassociation «Work at Home Moms » : «Nous organisons différents événements et ateliers censés informer les mamans de notre communauté sur les opportunités, sur les manières de rendre légales les activités quelles déroulent à domicile, sur les solutions aux problèmes auxquels elles se heurtent. De même, nous les aidons à sorganiser par des actions de réseautage comme « Mama Connect », par exemple, une rencontre qui offre aux mères loccasion de parler de leurs activités et de lancer des collaborations. Sy ajoutent des foires organisées à loccasion des fêtes, qui permettent à nos membres de présenter leurs produits et services aux personnes qui ne font pas partie de notre association et donc dattirer des investissements. Notre association a dailleurs réussi à attirer plusieurs investisseurs pour soutenir les projets de ces femmes».



    Mais quels sont leurs projets ? Que font–elles, ces mères qui travaillent à domicile ? La plupart choisissent de mettre à profit leurs passions, que ce soit la création de bijoux, la couture, la cuisine ou encore la peinture. Dautres deviennent conseillères juridiques et financières; dautres encore simpliquent dans différents projets de vente et de promotion. Toutes ces activités se déroulent à la maison, aux côtés des enfants, car leur bien-être est la principale raison pour laquelle ces femmes optent pour le travail à domicile.



    Parmi elles – Cristina Antonică, membre de lAssociation «Work at Home Moms ». Selon Cristina, les mamans choisissent de travailler chez elles parce quelles ne sidentifient plus avec leur vie davant. Ecoutons Cristina : «Ma décision de travailler à domicile date de lannée de la naissance de mon 2e enfant. Maintenant jen ai 3. Au moment où ma fille est née, jai senti le désir dêtre accomplie aux côtés de mes enfants, mais aussi de me rendre utile dune autre manière. Il y a cette idée reçue : la mère qui reste à la maison ne soccupe que du foyer et des enfants. La réalité est différente: des nos jours, une mère au foyer veut aussi se sentir accomplie au plan professionnel. Moi, je dirige une maison déditions de chez moi. Cest une petite maison déditions qui sappelle « La branche enchantée » et qui publie des contes pour les petits et des ouvrages déducation parentale».



    Chef de maison déditions, rédactrice et maman à plein temps pour 3 enfants : se partager entre toutes ces activités cest un véritable défi, avoue Cristina. Dailleurs, la liberté de pouvoir gérer son propre temps peut savérer une difficulté pour les mères qui travaillent à domicile. Cest pourquoi les enfants de Cristina prennent part aux activités professionnelles de leur mère : « Mes enfants sont aussi mes partenaires. Je leur offre des expériences pratiques. Avant cet emploi, jignorais combien fascinant cet environnement pouvait être à leurs yeux. Ils adorent venir à limprimerie, toucher le papier, regarder les machines dimpression. Je les emmène partout. Parfois, on joue aussi. Mon emploi suppose le travail de nuit. Je pense que cest quelque chose de typique pour les mamans qui travaillent à domicile ».



    Andra Todiriţă, porte-parole de lassociation, travaille elle aussi à domicile. Elle na pas eu de mal à renoncer à son boulot antérieur, car le fait de pouvoir travailler chez elle laide à explorer dautres facettes de sa personnalité. Andra Todiriţă: « Je souhaitais faire autre chose. Pendant mes études universitaires, je me suis découvert un penchant pour la médecine alternative. La grossesse ma ouvert les yeux sur un autre univers, plus créatif. Comme javais déjà suivi un cours de formation à linstitut, jai commencé à utiliser les connaissances acquises, pendant le congé de maternité. En devenant membre de lassociation Work At Home Moms, jai eu la chance de minvestir davantage et daider les mères souhaitant travailler à domicile à mieux relever les défis qui se posent devant elles, à franchir les obstacles, en mettant à profit leurs ressources personnelles. Mon emploi consiste donc à mener un dialogue avec mes clients, de sorte quils finissent par trouver eux-mêmes des solutions aux différents problèmes, quils connaissent mieux leur propres souhaits. Cela les aide à savoir ce quils doivent faire à lavenir ».



    Tout comme Cristina Antonică, Andra Todiriţă planifie ses activités selon lemploi du temps de sa fillette et, dans la mesure du possible, elle lemmène un peu partout, même aux réunions de lassociation « Work At Home Moms ». Les cours dispensés par Andra sont les bienvenus, car il nest pas rare que les mamans se trouvant dans cette situation aient besoin dappui psychologique et moral, ce que lassociation leur offre pleinement. Détails avec Andra Todiriţă: « Les mamans peuvent échanger, faire appel aux conseillers, aux spécialistes ou aux thérapeutes pour dépasser certaines situations limites qui surviennent dans nimporte quelle famille. Notre association travaille également avec des mères en situation défavorisée, telles les mères seules ou celles sans revenus. Nous avons le devoir, envers nous-mêmes et envers nos enfants, datteindre un certain niveau de maturité émotionnelle, afin de pouvoir relever tous ces défis et prouver aux autres que nous sommes capables de nous débrouiller toutes seules. La force de lexemple est importante. Démontrer à ses proches que lon peut faire marcher les choses, cela amène un véritable changement dopinion chez les autres. Parfois, cest la peur qui explique leur incompréhension».



    Malgré les craintes tout à fait naturelles quand il sagit de renoncer à un statut financier ou professionnel sûr, mais qui ne vous représente plus, les mères qui choisissent le travail à domicile sont toujours plus nombreuses. Cela leur permet dêtre plus présentes dans la vie de leurs enfants et de se réinventer. (trad.: Valentina Beleavski, Mariana Tudose)

  • La semaine du 25 au 30 avril 2016

    La semaine du 25 au 30 avril 2016

    Candidatures en vue des élections municipales en Roumanie



    En Roumanie, les candidatures pour les élections municipales du 5 juin peuvent être contestées jusquau 1er mai. Le délai de dépôt des candidatures pour les partis politiques, les alliances électorales, les organisations des citoyens appartenant aux minorités nationales et les indépendants a expiré mardi. Ces candidatures deviendront définitives le 4 mai, et la campagne électorale commencera le 6 mai et sachèvera le 4 juin. Cest pour la 3e fois dans lhistoire post-communiste quun gouvernement de techniciens organise les élections, après ceux dirigés par Theodor Stolojan, en 1991-1992, et Mugur Isărescu, en 1999-2000.







    Deux démissions en trois jours





    Après la première démission du cabinet de techniciens du premier ministre Dacian Cioloş – celle de la ministre du Travail, Ana Costea, cette semaine, deux autres ministres ont choisi de faire le même geste. Il sagit de la ministre des Fonds européens, Carmen Aura Răducu, le premier ministre sétant déclaré mécontent de son activité, et de celle du ministre de la Culture, Vlad Alexandrescu, sur la toile de fond du scandale à lOpéra national de Bucarest. Ces derniers jours, trois spectacles ont été annulés en raison des mécontentements exprimés haut et fort par les salariés au sujet des nominations successives aux fonctions de directeur général de lOpéra national, mais aussi sur les différences de salaires entre les danseurs roumains et étrangers. Le Corps de contrôle du premier ministre a lancé un contrôle à linstitution bucarestoise, visant aussi à vérifier la manière dont les personnes ayant occupé ou occupant des fonctions dirigeantes ont été embauchées. Les démissions du cabinet Cioloş surviennent moins de six mois après linvestiture du gouvernement.





    Augustin Lazăr – le nouveau procureur général de la Roumanie





    Le président Klaus Iohannis a signé la nomination dAugustin Lazăr aux fonctions de procureur général de la Roumanie. La proposition, envoyée au chef de lEtat par la ministre de la Justice, Raluca Prună, avait reçu lavis favorable du Conseil supérieur de la magistrature. Parmi les priorités dAugustin Lazăr, lon compte la lutte contre la criminalité dans les domaines vulnérables, la lutte contre la corruption dans ladministration locale, des enquêtes plus poussées en matière de blanchiment dargent et dévasion fiscale, mais aussi en matière de crimes contre lhumanité, tels le dossier de la révolte anticommuniste de 1989.







    Discussions au ministère du Travail





    Des discussions avec les syndicats ont eu lieu cette semaine au ministère du Travail de Bucarest, en marge de la nouvelle ordonnance durgence sur les salaires dans la fonction publique. Le nouveau ministre, Dragoş Pîslaru, a déclaré que plusieurs variantes du document étaient envisagées, afin déliminer les déséquilibres du système. Les représentants des grandes confédérations syndicales ont demandé que tous les traitements des personnels publics soient majorés, et pas seulement les bas salaires, comme le souhaite le gouvernement. Et davertir que des protestations auraient lieu le cas échéant. Selon M Pîslaru, lordonnance durgence pourrait être rédigée, avec les partenaires sociaux, jusquau 15 mai. Le projet sera en débat public pendant deux semaines et pourra être adopté par lexécutif le 1er juin. La loi prévoit un délai-limite de six mois avant les élections générales de Roumanie pour ladoption dun décret durgence.





    Avions américains à Bucarest





    Les avions de chasse les plus avancés du monde, considérés imbattables dans les combats aériens, ont atterri pour la première fois en Europe du Sud-Est, en Roumanie, à la base de Mihail Kogălniceanu près de Constanţa, dans le cadre de lopération Atlantic Resolve. Lopération a été conçue par les Etats Unis après le déclenchement du conflit dUkraine en 2014, afin de protéger les Etats du flanc Est de lOTAN. Les avions F-22 Raptor sont des chasseurs furtifs de 5e génération, qui atteignent une vitesse deux fois plus grande que celle du son. Un tel avion coûte 143 millions de dollars, il agit dans un rayon de 3000 km et a une capacité de combat y compris contre les systèmes de défense antiaérienne. En visite à Bucarest, où il a rencontré le président Klaus Iohannis et le ministre de la Défense, Mihnea Motoc, ladjoint au secrétaire général de lOTAN, Alexander Vershbow, a apprécié le rôle actif de la Roumanie au sein de lAlliance, soulignant la participation significative de larmée roumaine aux efforts de prévention et de lutte contre les risques et défis sécuritaires auxquels lOTAN se confronte. Le jour où les deux chasseurs furtifs américains F-22 atterrissaient en Roumanie, le président Barack Obama insistait à Hanovre sur la nécessité que les Etats de lOTAN soutiennent « les alliés de première ligne », soit la Roumanie, la Pologne et les pays baltes, les plus exposés aux tensions par la Russie.





    6 mois depuis la tragédie de la discothèque Colectiv





    6 mois après lincendie dévastateur de la discothèque bucarestoise Colectiv, le dossier est arrivé sur le bureau des juges. 139 personnes, 11 hôpitaux et 5 institutions sy sont constituées parties civiles. Les 3 patrons de la discothèque et des représentants de la société responsable deffets pyrotechniques, à savoir la patronne, le directeur et lemployé qui a installé les feux dartifices, sont accusés dhomicide et de coups et blessures involontaires graves et de ne pas avoir pris les mesures légales de santé et sécurité sur les lieux de travail. Deux personnes morales sont également traduites en justice – la compagnie qui détient le club Colectiv et celle dartifices. Selon les procureurs, la validité des extincteurs de la boîte de nuit était échue, et les matériaux utilisés lors de la rénovation nétaient pas coupe-feu. Des températures de 900 degrés ont été atteintes lors de lincendie, et le feu sest propagé au plafond en 33 secondes. Lincendie survenu le 30 octobre dernier a fait 64 morts et plus dune centaine de blessés.