Tag: union

  • 24.01.2015

    24.01.2015

    Ambassadeur — Les récentes attaques terroristes de Paris ouvrent à nouveau le débat sur la question de l’efficacité de l’Etat pour ce qui est du maintien des valeurs de la démocratie. C’est ce qu’a déclaré samedi à Bucarest l’Ambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul. Et son Excellence d’ajouter que, sur la toile de fond de la flambée des phénomènes extrémistes, un effort soutenu était nécessaire afin de rendre l’Etat efficace et consolidé. L’Ambassadeur de France en Roumanie, François Saint-Paul, s’exprimait lors du débat portant sur «La démocratie européenne de l’Ouest à l’Est», organisé par la Fondation «La solidarité culturelle roumaine» dont il est devenu «Membre d’Honneur».



    Crise ukrainienne — Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a exprimé sa profonde inquiétude à propos des bombardements de la ville ukrainienne de Marioupol et des pertes de vies humaines au sein de la population civile. Le Protocole de Minsk continue de ne pas être respecté, et cela doit s’arrêter, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine. Tout cela dans le contexte où au moins 20 civils ont été tués samedi dans des bombardements au lance-roquettes multiples Grad à Marioupol, port stratégique et derrière grande ville de lEst séparatiste prorusse contrôlée par Kiev.



    Economie — Les évolutions économiques qui ont suivi l’offensive monétaire annoncée par la Banque Centrale Européenne, seront analysées à Bucarest par les responsables roumains et par les représentants du FMI, lit-on dans un communiqué de l’institution financière. Selon le communiqué, la mission des bailleurs de fonds internationaux se rendra en Roumanie en début de la semaine prochaine pour examiner jusquau 10 février les priorités du gouvernement de Bucarest pour ce qui est de la continuation des réformes économiques. A l’agenda des pourparlers également : la loi de la faillite personnelle et la crise des crédits en francs suisses, qui touche environ 75.000 Roumains.



    Accord — Les maires de 2 villes – Iasi (dans le nord-est de la Roumanie), de Chisinau (capitale de la République de Moldova) et de Cernauti (ville ukrainienne à la frontière avec la Roumanie) – ont signé Samedi un accord de coopération dans les domaines de l’éducation, de la culture et de l’administration publique. Le document a été signé à Iasi, en Roumanie, dans le contexte où cette ville aspire au statut de Capitale Européenne de la Culture. Rappelons-le, en 2007 la ville transylvaine de Sibiu a été Capitale Européenne de la Culture aux côtés du Luxembourg.



    Union – De nombreuses cérémonies ont été prévues samedi à travers la Roumanie, à loccasion du 156e anniversaire de lUnion de la Valachie et de la Moldavie. Le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Victor Ponta ont participé aux manifestations organisées à Iasi, importante ville de l’est de la Roumanie, capitale de l’ancienne Principauté de Moldavie. Rappelons-le, le 24 janvier 1859, lAssemblée élective de Bucarest faisait élire à lunanimité Alexandru Ioan Cuza, prince de Moldavie, en tant que souverain de la Valachie et des Principautés Unies. Jusquà son départ du pouvoir, en 1866, Alexandru Ioan Cuza a mis en œuvre des réformes radicales jetant les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Cest en 1918 que le processus de constitution de lEtat national roumain sest achevé, quatre provinces à population roumaine majoritaire, administrées par les empires voisins, intégrant alors le Royaume de Roumanie. La Fête de l’Union des deux anciennes principautés roumaines a également été marquée en République de Moldova voisine.



    Tennis — Le duo Florin Mergea (Roumanie) – Michaella Krajicek (Pays-Bas) s’est qualifié Samedi dans les 8e de finale de l’épreuve de double mixte de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand Chelem de l’année, après avoir vaincu Elina Svitolina (Ukraine) et Raven Klassen (Afrique du Sud). Florin Mergea s’est également qualifié dans les 8e de finale de double messieurs aux côtés de Dominic Inglot du Royaume Uni. Dans la même étape de la compétition d’Australie on retrouve le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer. Pour ce qui est de l’épreuve de simple dames, la Roumanie y est représentée par Simona Halep, numéro 3 mondiale et 3e favorite de la compétition, ainsi que par Irina Begu. Simona Halep doit affronter dimanche la Belge Yanina Wickmayer, alors que Irina Begu jouera contre Eugénie Bouchar du Canada, numéro 7 mondiale.

  • Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen – roi de Roumanie et… de Bulgarie

    Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen – roi de Roumanie et… de Bulgarie

    Vers la moitié du 19e siècle, l’Europe bouillonnait. Les Etats balkaniques tâchaient de se débarrasser de l’influence ottomane et d’adopter le modèle occidental de la modernisation économique, politique et sociale. Les réactions anti-ottomanes étaient doublées de rivalités locales, alimentées par un certain nationalisme, chaque pays tentant de se présenter comme supérieur aux autres. Des rapprochements entre les nations ont certes existé; pourtant, en raison des enjeux géopolitiques au niveau du continent, ils étaient voués à l’échec. Parmi ces rapprochements échoués compte celui entre la Roumanie et la Bulgarie, deux pays voisins qui aspiraient à l’indépendance.



    Les relations historiques entre les Roumains et les Bulgares avaient connu des hauts et des bas. Toujours plus ferme dans les Balkans à commencer par le 14e siècle, la présence ottomane a mené à l’instauration de la paix ottomane, qui signifiait que l’Empire contrôlait toutes les nations de l’Europe du sud-est.



    Durant la première moitié du 19e siècle, l’élite de la société roumaine a réussi à définir l’espace roumain et à lui donner une identité étatique; les Bulgares y aspiraient aussi et ils étaient en pleine effervescence. Les Bulgares émigrés en Roumanie après 1850 ont trouvé une base solide pour répandre leurs idées nationales au sud du Danube, sur le territoire occupé par les Turcs et considéré comme noyau du futur Etat bulgare.



    L’avènement, en 1866, du prince Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen au trône de Roumanie a apporté au pays beaucoup de stabilité, stimulant la modernisation de l’espace roumain et lui imprimant une direction européenne. Après la guerre russo-roumano-turque de 1877-1878, suite à laquelle la Roumanie allait devenir indépendante, Carol Ier offrait l’image d’un souverain responsable et crédible.



    La Roumanie et la Bulgarie avaient connu un rapprochement significatif qui allait s’amplifier davantage lors de la guerre de 1877 — 1878. Tout a commencé par la camaraderie qui s’était formée entre l’armée roumaine et les troupes de volontaires bulgares qui luttaient aux côtés des Russes et des Roumains. De nombreux combattants bulgares ont reçu des décorations roumaines. Même avant ces contacts directs entre le Roumain lambda et le Bulgare lambda durant la guerre, les liens entre les deux peuples étaient beaucoup plus anciens. Les historiens évoquaient l’Etat médiéval roumano-bulgare des frères Petru et Ioan Asan, fondé sur la lutte commune des Roumains et Bulgares contre l’Empire byzantin.



    Le rapprochement entre la Roumanie et la Bulgarie était basé aussi sur l’amitié entre le prince Carol de Roumanie et le prince régnant de Bulgarie, Alexandre Battenberg. Proclamé prince à 22 ans en 1879, Alexandre, neveu du tsar russe Alexandre II, était plus jeune que Carol Ier. La tentative d’Alexandre, à l’initiative des politiciens bulgares, de gouverner sans l’avis positif de la Russie a provoqué une crise qui allait le renverser en 1885. Cette année a marqué le début de l’idée d’une union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie.



    En juin 1886, un groupe d’émissaires bulgares offrait la couronne de la Bulgarie au roi Carol Ier de Roumanie. Une union personnelle se créait ainsi entre les deux pays. L’offre était fort tentante, mais les calculs géopolitiques dans la région allaient mettre en échec ce projet. L’historien Sorin Cristescu détaille les raisons pour lesquelles l’idée n’a finalement pas pu être matérialisée: « On avait parlé en 1878 et aussi en 1886, lorsque Alexandre Battenberg avait été détrôné, de cette idée d’une union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie. A noter que les Russes souhaitaient contrôler la Bulgarie. C’était d’ailleurs la motivation de la guerre de 1877-1878. En plus, ils avaient constaté qu’il y avait à la périphérie de l’Europe un pays qui sympathisait avec la France ou qui se considérait comme la sœur cadette de celle-ci, à savoir la Roumanie. Ils se sont dit alors qu’il serait bon d’avoir tout près d’eux un pays qui sympathise avec la Russie, qui soit leur sœur cadette. D’où leur implication particulière. Le Premier ministre Ion I. C. Brătianu s’est rendu compte du fait que toute acceptation de la part de l’élite roumaine ou de Carol 1er, toute suggestion d’accepter cette couronne, allait susciter la riposte ferme de la Russie. Les représentants de la Bulgarie auraient été éconduits. On leur aurait dit de partir, sinon ils seraient renvoyés de force, comme des voyous. On en a discuté, mais Brătianu s’est montré prudent, refusant des débats plus longs sur ce sujet ».



    L’idée de l’union personnelle entre la Roumanie et la Bulgarie doit être considérée dans le contexte où le fédéralisme passait pour un des projets les plus en vogue dans l’Europe du 19e siècle. Les détracteurs des empires multinationaux se sont demandé ce qui allait se passer après leur démantèlement.



    Une possible réponse à cette question était la création de fédérations ou de confédérations d’Etats capables d’empêcher la domination d’une seule nation sur les autres. La révolution de 1848 avait vu dans le fédéralisme un principe d’alliance régionale et une politique viable pour la période suivant l’effondrement des empires multinationaux. Bref, l’échec de l’union des dynasties roumaine et bulgare a deux explications: la menace de l’invasion russe et la victoire finale du nationalisme. (trad. : Mariana Tudose, Alex Diaconescu, Dominque)

  • La presse francophone interroge l’avenir

    La presse francophone interroge l’avenir

    L’Union internationale de la presse francophone (UPF) est la plus ancienne et la plus puissante organisation des journalistes francophiles ou d’expression française au monde. Créée en 1950, cette Union s’est offert en 2013 un relooking radical, avec changement complet d’équipe directrice, mais aussi de philosophie, mettant désormais un accent accru sur les jeunes générations de journalistes face aux nouveaux défis lancés aux médias traditionnels.


    Les 43e Assises de la presse francophone se sont voulu l’expression concrète de ce renouveau. Elles se sont déroulées en marge du Sommet de la francophonie de Dakar. Et parmi les 300 délégués d’une partie de la cinquantaine d’antennes de l’UPF à travers le monde, ont figuré aussi les tout fraîchement installés responsables de la Société de la presse et des journalistes francophones de Roumanie, soit la Section roumaine de l’UPF – Daniela Coman, journaliste de Radio Roumanie Actualités, secrétaire générale, et Laurent Couderc, rédacteur en chef du magazine “Regard”, président.


  • Une marche pour la Bessarabie

    Une marche pour la Bessarabie

    La mobilisation politique des jeunes roumains se retrouve aujourd’hui sous la loupe de notre magazine consacré au quotidien des jeunes de Roumanie. Cet automne, des milliers de jeunes Roumains ont manifesté à Bucarest pour une réunification de la Roumanie avec la Bessarabie, un thème qui refait surface à Bucarest et Chisinau.


  • Bessarabie et Roumanie

    Bessarabie et Roumanie

    En dépit de l’inflammation de l’espace publique roumain par la campagne électorale des présidentielles du mois prochain, le centre-ville de Bucarest est devenu ce dimanche dernier un espace de la concorde. Quelques heures durant les passions politiques internes ont été suspendues au nom d’un objectif au delà des partis : la solidarité avec la République de Moldova. Plus de 10 mille personnes, selon les organisateurs, ont participé à une marche exprimant le soutien à la vocation européenne de l’Etat voisin. Etudiants et retraités, enseignants universitaires et simples ouvriers, de droite ou de gauche, bucarestois ou spécialement venus de Kichinev pour participer à cette marche, les manifestants estiment que dans l’actuel contexte économique, l’union des deux Etats est la seule solution pour que la République de Moldova ne devienne la proie d’une agression russe comme celle déclenchée contre l’Ukraine.



    Ce fut la troisième édition de la Marche pour la Bessarabie, manifestation inaugurée en 2012 lors de la commémoration de 200 ans depuis la première annexion de cette province roumaine par la Russie, alors ayant le Tzar à sa tête. Sur une partie du territoire de la Bessarabie historique , unie avec la Roumanie après la première guerre mondiale et ré-annexée par l’Union Soviétique en 1940, on a crée l’actuelle République de Moldova qui a proclamé son indépendance après l’échec du putsch néo-bolchevique de Moscou d’août 1991. « Bessarabie – égal Roumanie » – a été le slogan scandé le pus souvent lors de la marche de dimanche et les dernières statistiques sociologiques confirment l’opinion partagée par une bonne partie de la société. Le taux des citoyens roumains qui se prononcent pour l’union a été toujours accablant — de 70% à 90%.



    Quoique plus réticents depuis toujours, les citoyens de Bessarabie semblent avoir progressivement secoué les préjugés anti-roumains inoculés par un demi-siècle d’occupation soviétique. Selon les sondages de cette dernière année , 52% des habitants de Bessarabie sont devenus, eux aussi, favorables à l’idée unioniste. Pourtant, personne ne se fait l’illusion que l’union puisse se faire demain. La formule courante dans le discours des politiciens, Roumains des deux rives du Prut, c’est qu’ils vont se retrouver le plus probablement au sein de l’Union Européenne.



    Résolument pro-occidentale, la coalition gouvernementale tripartite de Kichinev a promu, ces cinq dernières années, des reformes profondes, souvent douloureuses, récompensées cet été par l’Union Européenne par des accords d’association et de libre échange. Mais , dans seulement un mois et demi, le 20 novembre, on a organisé des élections parlementaires dont l’enjeu n’est pas uniquement politique mais géopolitique. Côté comme occupant la première place dans les sondages concernant les intentions de vote, le parti communiste pro-Moscou, impénitent et assoiffé de revanche après avoir raté le pouvoir en 2009, menace de détourner la République de Moldova de Bucarest et Bruxelles vers la Russie de Vladimir Poutine. (aut. Bogdan Matei, trad. Costin Grigore)

  • Nachrichten 27.02.2014

    Nachrichten 27.02.2014

    BUKAREST: Der sozialdemokratische Ministerpräsident Victor Ponta verhandelt mit dem Demokratischen Verband der Rumänienungarn die Bildung einer neuen Mehrheit zusammen mit der Sozialdemokratischen Partei, der Konservativen Partei und mit der Nationalen Union zum Fortschritt Rumäniens, sowie die Eingliederung der neuen Union in die künftige Exekutive. Die Verhandlungen haben nach dem Rücktritt der National-Liberalen Partei aus der regierenden sozialliberalen Union und der darauffolgenden de-facto-Auflösung des Bündnisses begonnen. Bei den Parlamentswahlen im Jahr 2012 hatte die Sozialliberale Union einen klaren Sieg errungen. Ministerpräsident Victor Ponta gab bekannt, sein neues Kabinett am 4. März dem Parlament vorstellen zu wollen. Am Donnerstag meldete der ehemalige Liberale Ministerpräsident Calin Popescu Tariceanu, der am Mittwoch aus der National-Liberalen Partei zurückgetreten war, er habe eine neue politische Partei mit der Bezeichnung Reformistisch-Liberale Partei“ offiziell gegründet. Tariceanu erklärte sich überzeugt, er werde bei der Präsidentschaftswahl den Kandidaten Crin Antonescu besiegen.



    BUKAREST: Die rumänischen Staatsanwälte haben im Vorjahr über 7.900 Fälle gelöst, 1000 Beschuldigte wurden vor Gericht gestellt, nämlich ein Drittel mehr als 2012. Dies gab am Donnerstag die Leiterin der Antikkoruptionsbehörde DNA, Laura Kövesi, bei Vorstellung des Tätigkeitsberichts für das Jahr 2013 bekannt. Sechs Minister und Parlamentsmitglieder, fünf Lokalrat-Präsidenten und Vizepräsidenten, dutzende Bürgermeister, Vizebürgermeister, Verwaltungsbeamten, Vorsizenden von Staatsunternehmen und anderen öffentlichen Einrichtungen wurden im Vorjahr vor Gericht gestellt, fügte Laura Kövesi hinzu. Die Nationale Antikorruptionsbehörde sei eine Erfolgsformel im Rahmen der Reform des rumänischen Justizsystems und stelle ein Vorbild für ähnliche Institutionen europäischer Staaten dar, sagte anschlie‎ßend Laura Kövesi.



    BRÜSSEL: Das Europäische Parlament hat am Donnerstag für die Aufhebung der Visapflicht für moldauische Staatsangehörige gestimmt. Die Moldaurepublik wird somit zum ersten Land der Ostpartnerschaft, das sich der Visaliberalisierung erfreut. Somit wird moldauischen Bürgern, die im Besitz von biometrischen Reisepässen sind, erlaubt, im Schengenraum innerhalb von 90 Tagen in einem Zeitraum von 3 Monaten frei zu reisen. Die Visaliberalisierung stellte eine der Prioritäten der proeuropäischen Koalitionen dar, die nach der sogenannten ” Twitter Revolution” im Jahr 2009 und dem Wahlsieg gegen Kommunisten an die Macht kamen. Voriges Jahr hatte die Moldaurepublik das EU-Assoziierungsabkommen paraphiert und hofft, das Abkommen im Laufe dieses Jahres zu unterzeichnen. Das Bukarester Aussenministerium begrü‎ßte die Entscheidung des Europäischen Parlaments.



    BUKAREST: 12 Menschen, die bei den blutigen Massenprotesten in der Ukraine verletzt wurden, sollen in Bukarest medizinisch behandelt werden, gab die rumänische Regierung bekannt. Die Verletzten werden mit einem Flugzeug des Verteidigungsministeriums nach Rumänien gebracht. An Bord soll sich auch ein Team des mobilen Dienstes für Notfälle SMURD befinden. Die Ukraine hat die europäischen Staaten um Hilfe gebeten; Deutschland und Polen waren die ersten Staaten, die ihre Unterstützung angeboten haben.

  • 155 ans depuis l’Union des principautés roumaines

    155 ans depuis l’Union des principautés roumaines

    Il y a 155 ans, à l’issue d’un vote populaire, le leader unioniste Alexandru Ioan Cuza était élu prince régnant des deux principautés qui partageaient la même identité ethnique, linguistique et culturelle. Les réformes qui suivirent, parmi lesquelles une nouvelle Constitution, de nouvelles lois — notamment celles électorale et de la justice — la sécularisation des domaines ecclésiastiques, l’introduction de l’enseignement gratuit et obligatoire ont constitué les fondements de l’Etat roumain moderne. A compter de 1861, les grandes puissances européennes allaient reconnaître l’existence de ce nouvel Etat appelé Roumanie. Après le renversement de Cuza en 1866, l’union des principautés a été consolidée par l’avènement d’un prince allemand: Carol de Hohenzollern-Sigmaringen.



    L’évènement historique du 24 janvier 1859 a été marqué cette année aussi dans de nombreuses localités à travers le pays. Dans l’ancienne capitale de la principauté de Moldavie, Iasi (nord-est du pays), les cérémonies militaires, religieuses et les discours des leaders politiques ont remplacé le traditionnel spectacle de musique en plein air, annulé en raison du deuil observé après le tragique accident aéronautique survenu lundi dans le Massif des Apuseni.



    Dans les villes de Timisoara, Arad et Resita, les cérémonies ont évoqué non seulement l’acte du 24 janvier 1859, mais aussi la Grande Union de 1918 qui a parachevé la création de l’Etat- national unitaire roumain. «Les Roumains doivent comprendre l’importance de la solidarité à l’intérieur de la grande famille qu’est la Roumanie», a déclaré le président Traian Basescu dans son message transmis à l’occasion de l’Union des principautés. «Il s’agit d’un évènement historique qui garde intacte sa force spirituelle pour nous tous, qui habitons ce pays ou faisons partie des communautés roumaines de l’étranger » a également précisé le chef de l’Etat dans son message.



    L’élément fédérateur des manifestations déroulées ce vendredi à travers le pays a été la ronde de l’Union – une danse traditionnelle roumaine sur une mélodie composée à l’époque spécialement pour cet événement. Elle est suivie d’habitude par des kermesses populaires organisées par les autorités locales sur la place centrale des villes roumaines.



    Les 155 ans écoulés depuis l’Union ont été marqués aussi à Chisinau, à Montréal, à Milan et à Venise. A Prague, l’Institut culturel roumain invite le public à des projections de films portant sur l’histoire moderne de la Roumanie, y compris sur la première guerre mondiale, au lendemain de laquelle avait été accomplie la Grande Union et sur les monarques qui ont joué un rôle crucial dans la création et la consolidation de la Roumanie moderne, Carol Ier et Ferdinand.

  • 23.01.2014 (mise à jour)

    23.01.2014 (mise à jour)

    Justice – Selon le rapport de la Commission européenne relatif à l’évolution de la justice en Roumanie, des pas importants ont été réalisés à Bucarest, mais les résultats positifs enregistrés dans un certain domaine risquent d’être annulés par les reculs constatés dans d’autres. C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Le document recommande d’inclure des dispositions claires au sujet du respect du système judiciaire dans le code de conduite des élus nationaux. Bruxelles recommande également à Bucarest de mettre à profit l’opportunité créée par une possible révision constitutionnelle pour réexaminer les articles portant sur la séparation des pouvoirs.



    Accident – Le ministre roumain de lIntérieur Radu Stroe a démissionné jeudi après une opération de sauvetage décriée ayant suivi laccident lundi dun petit avion dans une zone montagneuse qui a fait deux morts et 5 blessés. Le ministre a déclaré que c’était une question d’honneur. Et d’ajouter que la localisation de l’avion et des victimes n’incombait pas au Ministère de l’Intérieur mais à d’autres Institutions de l’Etat. Le chef du gouvernement Victor Ponta a précisé que c’était le vice premier ministre, Gabriel Oprea qui assurerait l’intérim au ministère de l’Intérieur jusqu’au 1er février lorsque le PNL doit désigner un nouveau ministre. Le procureur général de Roumanie Tiberiu Nitu a déclaré qu’il envisageait de démarrer une enquête sur la manière dont les autorités ont agi dans le cas du crash. Il a affirmé que l’enquête déjà en cours visait uniquement les circonstances de l’accident aéronautique.



    FMI – Lors de ses entretiens jeudi à Bucarest avec la délégation du FMI, le président roumain, Traian Basescu a déclaré qu’il n’allait pas soutenir l’introduction d’une nouvelle accise sur le combustible. Le chef de l’Etat a précisé qu’il n’envisageait toutefois pas de bloquer la décision du gouvernement et du FMI. Le comité directeur du FMI avait reporté en décembre les discussions sur l’évolution de l’accord avec la Roumanie, en raison du refus du président Traian Basescu de signer la dernière lettre d’intention – le chef de l’Etat se disant contre l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur le litre de carburant. Le gouvernement a décidé de reporter de trois mois la mise en œuvre de cette taxe. Selon le ministre roumain en charge du budget Liviu Voinea le cabinet de Bucarest adoptera dans la période à venir une série de mesures censées stimuler la demande intérieure et par conséquent le milieu des affaires, fortement touché par la crise économique, et créer de nouveaux emplois.



    Conseil – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc participe jusqu’à vendredi à Athènes aux travaux du Conseil Justice et Affaires intérieures. A l’agenda des discussions figurent entre autres des questions relatives à la protection des personnes physiques à légard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données. En même temps, la Commission européenne doit présenter les nouvelles propositions législatives sur la protection des catégories de personnes vulnérables, sur la présomption d’innocence et l’assistance judiciaire dans le cadre des procédures pénales.



    Agriculture – Le développement de l’agriculture n’est pas un problème local ou régional, c’est un problème global — a déclaré aujourd’hui à Chişinău le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş. La PAC est un des fondements de la construction européenne et cette expérience peut être mise à profit par les Etats voisins aussi — a ajouté le commissaire. Le responsable européen participe en République de Moldova à la première conférence des ministres de l’agriculture des pays du Partenariat Oriental et de l’UE. Le ministre roumain Daniel Constantin est présent à cette réunion.



    Union – Les manifestations consacrés aux 155 ans écoulés depuis l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont déjà commencé à travers le pays. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza, élu à l’unanimité prince de Moldavie a été voté, à l’unanimité aussi par l’Assemblée élective de Bucarest comme prince régnant de Valachie. Il a été proclamé ainsi prince régnant des principautés unies. Le règne de Cuza (1859 — 1866) a été marqué par des réformes radicales qui allaient constituer les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. En 1918, la création de l’Etat national roumain s’est achevée par l’Union avec la Roumanie des provinces historiques à majorité roumaine, ayant fait partie des empires multinationaux voisins.



    JO – Aux Jeux Olympiques d’hiver de 2014, prévus du 7 au 23 février à Sotchi la Roumanie sera représentée par 24 sportifs, après que l’équipage féminin de bobsleigh eut été accepté jeudi. Les sportifs roumains participeront à 8 disciplines sur un total de 15 : ski alpin, ski de fond, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. La biathloniste Eva Tofalvi sera le porte-drapeau de la Roumanie à la cérémonie d’ouverture des JO le 7 février.





  • 23.01.2014

    23.01.2014

    Justice – Selon le rapport de la Commission européenne relatif à l’évolution de la justice en Roumanie, des pas importants ont été réalisés à Bucarest, mais les résultats positifs enregistrés dans un certain domaine risquent d’être annulés par les reculs constatés dans d’autres. C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Le document recommande d’inclure des dispositions claires au sujet du respect du système judiciaire dans le code de conduite des élus nationaux. Bruxelles recommande également à Bucarest de mettre à profit l’opportunité créée par une possible révision constitutionnelle pour réexaminer les articles portant sur la séparation des pouvoirs.



    Crash – Le procureur général de Roumanie Tiberiu Nitu a déclaré qu’il envisageait de démarrer une enquête sur la manière dont les autorités ont agi dans le cas du crash d’un avion de petites dimensions qui a eu lieu lundi dans le massif des Apuseni, dans l’ouest de la Roumanie. Il a affirmé que l’enquête déjà en cours visait uniquement les circonstances de l’accident aéronautique qui a fait deux morts et cinq blessés. Accusés d’être intervenus tardivement, les responsables de plusieurs institutions de l’Etat ont déjà démissionné.



    FMI – Le cabinet de Bucarest ne souhaite pas majorer les taxes et impôts cette année, au contraire il envisage de les réduire, c’est ce qu’a déclaré le ministre roumain en charge du budget Liviu Voinea. Celui-ci doit rencontrer aujourd’hui la délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale qui se trouve à Bucarest pour faire une nouvelle évaluation de l’accord de précaution signé l’année dernière. De l’avis de Liviu Voinea, à l’avenir, le cabinet de Bucarest adoptera une série de mesures censées stimuler la demande intérieure et par conséquent le milieu des affaires, fortement touché par la crise économique, et créer de nouveaux emplois. Les deux prochaines semaines, la délégation analysera les plus récentes évolutions économiques, mais aussi la situation des compagnies d’Etat. La privatisation échouée des usines chimiques Oltchim, de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa et de la Poste roumaine compte parmi les pas en arrière faits dans le programme de réformes structurelles.



    Agriculture – Le développement de l’agriculture n’est pas un problème local ou régional, c’est un problème global — a déclaré aujourd’hui à Chişinău le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş. La PAC est un des fondements de la construction européenne et cette expérience peut être mise à profit par les Etats voisins aussi — a ajouté le commissaire. Le responsable européen participe en République de Moldova à la première conférence des ministres de l’agriculture des pays du Partenariat Oriental et de l’UE. Le ministre roumain Daniel Constantin est présent à cette réunion.



    Union – Les manifestations consacrés aux 155 ans écoulés depuis l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont déjà commencé à travers le pays. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza, élu à l’unanimité prince de Moldavie a été voté, à l’unanimité aussi par l’Assemblée élective de Bucarest comme prince régnant de Valachie. Il a été proclamé ainsi prince régnant des principautés unies. Le règne de Cuza (1859 — 1866) a été marqué par des réformes radicales qui allaient constituer les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. En 1918, la création de l’Etat national roumain s’est achevée par l’Union avec la Roumanie des provinces historiques à majorité roumaine, ayant fait partie des empires multinationaux voisins.

  • Rückblick auf die wichtigsten internationalen Ereignisse des Jahres 2013

    Rückblick auf die wichtigsten internationalen Ereignisse des Jahres 2013

    Das Jahr 2013 war ein wichtiges Jahr für die weltweite Kooperation — die durch die wirtschaftliche und finanzielle Krise hart angeschlagene internationale Gemeinschaft konzentrierte sich auf die Beschwichtigung der Konflikte in den arabischen Ländern und auf die Konsolidierung der Einheit in Diversität im Rahmen der gro‎ßen kontinentalen Organisationen. 2013 fanden wichtige politische Persönlichkeiten der Welt die Bestätigung ihres Wertes durch die Wähler; 2013 war aber auch das Jahr der schmerzhaften Trennung von bedeutenden Politikern.



    2013 erhöhte die Europäische Union ihre Mitgliedszahl auf 28; Kroatien, die ex-jugoslawische Republik, die äu‎ßerst strikte Beitrittskriterien erfüllen mu‎ßte und deren EU-Beitrittsverfahren 10 Jahre dauerte, wurde in die Gemeinschaft der EU-Staaten aufgenommen. Die Fortsetzung der EU-Erweiterung beseitigte die Befürchtungen und Kritiken der Euroskeptiker und erwies sich als wesentlich für weitere Entwicklungen in Mittel- und Osteuropa. Der langfristige Kalender der EU-Erweiterung enthält unter anderen die Ukraine, die Republik Moldawien und Georgien, die kurz vor der Unterzeichnung der EU-Freihandels- und Asoziierungsabkommen stehen. Es wird kein leichtes EU-Beitrittsverfahren, vor allem für die Ukraine. Die ex-sowjetische Republik konfrontiert sich seit Anfang November mit massiven, fortdauernden Bürgerprotesten, generiert durch die Unsicherheit der politischen Führer in Kiew, die zwischen Ost und West pendeln und eher dazu neigen, im Schatten Moskaus zu bleiben. Ein zukünftig vereintes Europa, das die Republik Moldawien und die Ukraine enthalten würde, könnte auch das Problem der abtrünnigen Region Transnistrien lösen; die Verhandlungen zwischen Moldawien, Russland und der Ukraine betreffend den juristischen Status Transnistriens sind 2013 steckengeblieben.



    Breiter und brutaler als die eingefrorenen Konflikte in Europa, forderten die Kriegsherde in Afrika und Asien eine starke Konzentration der diplomatischen Kräfte. Nach dem Ausbruch des Bürgerkrieges in Syrien vor fast drei Jahren, wurde Staatspräsident Baschar al Assad zum Bösewicht des Arabischen Frühlings. Das Assad-Regime wurde beschuldigt, in August einen Chemiewaffenangriff in der Nähe von Damaskus angeordnet zu haben, bei dem mehrere Hundert Menschen getötet wurden. Ein Abkommen zwischen Russland und den USA über die Zerstörung des syrischen Chemiewaffenarsenals bis Mitte 2014 beseitigte in der letzten Minute die Drohung eines US-Militäreinsatzes.



    Der bewaffnete Konflikt zwischen der Opposition und der Regierung in Damaskus führte zum Tod von insgesamt mehr als 100.000 syrischen Bürgern, so die Organisation der Vereinten Nationen. In Ägypten wurde der erste demokratisch gewählte Staatspräsident, der Islamist Mohammed Morsi, von der Armee gestürzt. Es folgten blutige Auseinandersetzungen, bei denen Hunderte Menschen ums Leben kamen; eine neue Verfassung soll die politische Rolle der Armee in Ägypten verstärken. Bemühungen zur Erarbeitung eines demokratischen Grundgesetzes gibt es auch in Tunesien und in Yemen, zwei von Separatismus, Autonomiebewegungen und Al-Qaida-Terrorismus stark geprägten arabischen Ländern.



    November 2013 feierte die internationale Diplomatie einen bemerkenswerten Erfolg: Die 5+1 Staaten (UN-Vetostaaten und Deutschland) und der Iran einigten sich nach jahrelangem Streit auf ein Übergangsabkommen über die Eingrenzung seines Atomprogramms. Im Gegenzug wurden die Sanktionen für den Übergangszeitraum gelockert und dem Iran wirtschaftliche Hilfen in Höhe von 7 Milliarden US-Dollar gewährt.



    Zurück zur Weltwirtschaftskrise. Die vor 6 Jahren aus den USA importierte Wirtschaftskrise hatte verheernde Folgen für viele europäische Länder. Am schlimmsten wurde die Wirtschaft Griechenlands betroffen, und man sprach mit Bestürzung über einen möglichen Austritt Griechenlands aus der Eurozone. Mit Hilfe massiver internationaler Darlehen und eines harten Sparprogramms kommt aber Griechenland zurück in die Reihen der Schwellenländer, zusammen mit anderen EU-Staaten, die den Weg aus der Wirtschaftskrise gefunden haben. Auch das Nachbarland Zypern konnte seine Auslandsschulden nicht bezahlen stand dieses Jahr vor der Pleite. Die Mittelmeerinsel war das erste Land, das Regel zur Kapitalkontrolle auferlegt hat, um einen Bankensturz zu vermeiden und eine ausländische Finanzspritze von 10 Milliarden Euro zu erhalten.



    Und noch ein wichtiges Ereignis im Finanzbereich: Oktober 2013 erzielten die Unterhändler von Republikanern und Demokraten im US-Kongress einen Kompromiss im Haushaltsstreit. Ein Government Shutdown hatte im Oktober 16 Tage lang Teile des öffentlichen Lebens der USA gelähmt. Ein erneuter Regierungsstillstand, der bereits zum 15. Januar gedroht hatte, ist damit abgewendet.



    2013 wurden bedeutende Vertreter der Weltpolitik in ihrem Amt bestätigt. Barack Obama, der 44. Präsident der Vereinigten Staaten und der erste Afroamerikaner in diesem Amt begann am 20.Januar 2013 sein zweites vi8erjähriges Mandat im Wei‎ßen Haus. In Europa wurde die deutsche Bundeskanzlerin Angela Merkel wiedergewählt; somit bestätigten die deutschen Wähler die politische Stabilität des stärksten europäischen Staates. 2013 wurden in dem Iran, Venezuela und Ägypten neue Staatspräsidenten gewählt; in den Niederlanden und in Belgien kamen neue Könige auf den Thron. Leider gab es 2013 auch traurige Trennungen von gro‎ßen Figuren der internationalen Politik. Gro‎ßbritanniens “Eiserne Lady”, Margaret Thatcher, und der erste farbige Staatspräsident Südafrikas, Nelson Mandela, sind von uns gegangen.



    2013 brachte auch unerwartete Änderungen im Vatikanstadt — im März verzichtete Papst Benedikt XVI. auf sein Amt; ihm folgte der Argentinier Jorge Mario Bergoglio als Papst Franziskus auf den Heiligen Stuhl. Das US-Magazin “Time” kürte den Papst zur wichtigsten Persönlichkeit des Jahres 2013. Innerhalb kurzer Zeit habe er die Ausrichtung und den Tonfall der Kirche geändert. Kaum ein anderer Akteur auf der Weltbühne habe jemals “so schnell so viel Aufmerksamkeit” von allen Seiten erhalten wie er, begründete das Magazin seine Wahl. Franziskus habe “die Kraft, die Welt zu verändern”.

  • Nachrichten 18.12.2013

    Nachrichten 18.12.2013

    BUKAREST: Der rumänische Staatspräsident Traian Basescu hat am Mittwoch den Staatshaushalt Rumäniens für 2014 promulgiert, nachdem er 10 Tage zuvor den Sozialversicherungshaushalt promulgiert hatte. Er habe diese Entscheidung getroffen, nachdem das Regierungskabinett sich einverstanden erklärt hatte, die für den 1. Januar 2014 geplante Erhöhung der Verbrauchssteuer für Treibstoff um 7 Eurocent pro Liter um 3 Monate zu verschieben, präzisierte der rumänische Staatschef. Die Ankündigung des rumänischen Landespräsidenten erfolgte auf dem Hintergrund der Spannungen innerhalb der mitte-links orientierten Regierungsallianz Sozialliberale Union (USL) in Bezug auf die Ernennung des Intendanten des öffentlich-rechtlichen rumänischen Fernsehens.



    BUKAREST: Im westrumänischen Timişoara, zu dt. Temeswar, wurden am Mitwoch die Gedenkveranstaltungen zum 24. Jahrestag der rumänischen Revolution fortgesetzt. Zahlreiche Rumänen, die an den Ereignissen von Dezember 1989 teilgenommen hatten, beteiligten sich an einer Prozession nach Bukarest zum Gedenken der ersten Opfer der antikommunistischen Revolution. Am 18. Dezember 1989 wurden die ersten Revolutionäre auf den Treppen der Temeswarer Kathedrale erschossen; deren Leichen wurden im Bukarester Krematorium verbrannt. Der 18. Dezember 1989 bleibt im Gedächtnis der Rumänen als der Tag, an dem in einem Temeswarer Krankenhaus die Vertreter der Macht gegen die Verletzten ermittelten und Dutzende Leichen von Revolutionsopfern heimlich aus dem Krankenhaus weggebracht wurden.



    BRÜSSEL: Die Europäische Union beginnt im Januar Verhandlungen mit Serbien über einen Beitritt zur EU. Die für Europa zuständigen Minister der 28 EU-Regierungen lehnten am Dienstag in Brüssel den Wunsch Albaniens fürs Erste ab, den Status eines Beitrittskandidaten zu erhalten. Darüber soll der EU-Gipfel im Juni kommenden Jahres entscheiden. Der zuständige EU-Kommissar Stefan Füle sagte: “Ich bin sehr überzeugt, dass wir uns auf einem guten Weg zu diesem Treffen im Juni befinden.” Füle sprach von “einem wichtigen Schritt für Serbien”. Die Beitrittsverhandlungen sollen am 21. Januar beginnen. Die EU gehe davon aus, dass die Regierung in Serbien ihre Beziehungen zum Kosovo weiter normalisiere. Dies müsse aber keine Verzögerung in den Verhandlungen bedeuten.

  • Préparatifs pour la fête nationale

    Préparatifs pour la fête nationale

    Le 1er décembre 1918, c’est le moment le plus important de l’histoire de la Roumanie — le parachèvement de l’Etat national unitaire roumain. L’Union de la Transylvanie, de la Bucovine et de la Bessarabie avec l’ancien Royaume de Roumanie à Alba Iulia, dans le centre du pays, n’a pas été un acte hors le contexte européen, mais une conséquence logique de la lutte des Roumains pour l’unité nationale. Une lutte qui avait commencé en 1600, lorsque le voïvode Michel le Brave avait réussi l’intégration militaire des provinces roumaines, pour un bref laps de temps, et qui avait continué par l’union de la Valachie avec la Moldavie, en 1859, sous le sceptre du prince Alexandru Ioan Cuza.



    La Roumanie entre ensuite dans la première guerre mondiale, aux côtés de la France, de l’Angleterre, de la Russie et des Etats Unis. Intégrée aussi par l’habilité de sa classe politique, la Roumanie allait bénéficier de la reconnaissance internationale de ses frontières au Congrès de paix de Paris. Devenue, après la chute du communisme, en 1989, Fête nationale de la Roumanie, le 1er Décembre est le moment privilégié de solidarité nationale, qui lance pratiquement, pour les Roumains, les fêtes d’hiver. Cette année, elle est marquée à Bucarest et dans plusieurs villes du pays par plusieurs événements culturels, artistiques et culinaires. Le point culminant, c’est le traditionnel défilé des troupes et de la technique moderne de combat qui a lieu à Bucarest. 30 aéronefs survoleront la ville et plus de 2.000 militaires des ministères de la Défense, de l’Intérieur, du Service roumain de renseignement et du Service de protection rapprochée vont défiler aux côtés de la technique militaire des forces terrestres et aériennes.



    Une nouveauté, cette année, c’est que des sous-unités des armées amies de l’OTAN et de l’UE sont invitées. Ainsi, 140 militaires français, américains, polonais et turcs prendront part au défilé, qui s’annonce le plus fastueux des 20 dernières années. La Fête nationale de la Roumanie est célébrée aussi sur les théâtres d’opérations internationaux où des militaires roumains sont présents, mais aussi par les Roumains de la diaspora.



    Des concerts de musique classique, de jazz, des expositions, pièces de théâtre, projections de films et réceptions sont prévus, le tout étant organisé par les 147 missions diplomatiques roumaines. D’ailleurs, le 30 novembre, c’est la Journée des Roumains du monde, un moment de fête, de fierté nationale et d’affirmation du roumanisme partout dans le monde. En cette fin de semaine, le Congrès de l’esprit roumain a lieu à Alba Iulia et à Zlatna (centre). La réunion vise à renforcer les liens des Roumains du monde entier avec leur pays d’origine. Au long des 17 éditions, plus de 6.000 Roumains y ont pris part, représentant 46 pays et zones de roumanité…(trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 24.01.2013

    24.01.2013


    Union – Plusieurs manifestations culturelles, militaires et religieuses sont organisées ce jeudi en Roumanie pour marquer le 154e anniversaire de l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. Le 24 janvier 1859, une semaine après son élection à la tête de la Moldavie, Alexandru Ioan Cuza était proclamé prince régnant de Valachie et, par voie de conséquence, des Principautés Unies. Grâce aux réformes radicales, le règne de Cuza (1859-1866) allait jeter les fondements institutionnels de la Roumanie moderne.



    Budget – En Roumanie, les projets de loi du budget d’Etat et de la Sécurité sociale pour 2013, sont soumis ce jeudi aux débats du Parlement, après leur adoption mercredi par le gouvernement. Les députés et les sénateurs peuvent déposer des amendements à ces projets jusqu’à samedi. Lundi, le document sera envoyé aux commissions spécialisées, les débats au plénum des deux Chambres réunies étant prévu le 5 février. Le projet de budget est fondé sur une inflation annuelle moyenne de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.



    Privatisation – Le Conseil d’Administration des Usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, se prononce ce jeudi sur la proposition du Ministère de l’Economie de déclarer l’insolvabilité comme solution de redressement. Régler la situation des Usines Oltchim figure parmi les objectifs que la Roumanie doit remplir afin d’inspirer plus de confiance au FMI. La privatisation d’Oltchim a échoué après une tentative de vendre le paquet d’actions majoritaire à un homme d’affaires roumain controversé. Oltchim, une des usines chimiques les plus importantes en Europe de l’Est, a accumulé ces dernières années des pertes de quelques centaines de millions d’euros.



    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe vendredi à Santiago du Chili à la réunion ministérielle UE – La Communauté dÉtats latino-américains et des Caraïbes – (CELAC). Titus Corlatean doit prendre part samedi et dimanche, au 7e sommet UE — CELAC. Placée sous la devise «Œuvrer ensemble au développement et à la stabilité », la réunion de vendredi donne l’occasion aux participants de mettre au point le texte de la déclaration commune du sommet. Le document sera adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement et définira un plan d’actions communes pour les deux prochaines années. Le ministre roumain des Affaires étrangères doit également prononcer une allocution et aura des entretiens avec ses homologues d’Amérique Latine et d’Europe.



    Informatique – Les autorités judiciaires américaines ont inculpé un Roumain, un Russe et un Letton pour avoir infecté plus d’un million d’ordinateurs à travers le monde, dont certains appartenant à la NASA. Selon l’accusation, les prévenus utilisaient des virus pour entrer dans des comptes en banque en ligne. Les dégâts provoqués aux Etats–Unis et en Europe se montent, selon les premières informations, à des dizaines de millions de dollars.