Tag: union

  • 26.03.2016 (mise à jour)

    26.03.2016 (mise à jour)

    Union – Un rassemblement populaire doit marquer dimanche, à Bucarest, les 98 ans écoulés depuis lunion de la Bessarabie avec le Royaume de Roumanie. La Bessarabie est une région de lest du pays, dont une large partie du territoire constitue lactuelle République de Moldova tandis que le reste se trouve en Ukraine. Le 27 mars 1918, alors que lancien empire des tsars est en dissolution, lassemblée législative de cette province impériale à population roumaine majoritaire a choisi de rejoindre la Roumanie. Il sagissait de la première étape de la constitution de lEtat national unitaire roumain, processus qui allait se poursuivre, la même année avec le rattachement, la même année, des provinces se trouvant sous la domination de lAutriche-Hongrie – la Bucovine (nord-est), la Transylvanie, le Banat, le Maramureş et la Crişana (toutes dans louest). Par la suite, en 1940, suite à un ultimatum, lURSS a repris la Bessarabie et le nord de la Bucovine.



    Election – Le député Valeriu Steriu est désormais le président de lUnion nationale pour le Progrès de la Roumanie, troisième formation parlementaire roumaine. Cet ingénieur âgé de 50 ans est à son deuxième mandat de député, après avoir été secrétaire dEtat aux affaires européennes au sein du ministère de lAgriculture de 2001 à 2004. Son élection intervient alors que lUNPR a été mise à mal après que son ancien leader et ex-ministre de lIntérieur, Gabriel Oprea, a quitté ses fonctions étant accusé par les procureurs dabus de fonction dans deux dossiers de corruption. Dans le même temps, le président par intérim de lUNPR, Nicolae Onţanu, maire du 2e arrondissement de Bucarest, a été interpellé pour avoir reçu des pots-de-vin.



    Football – Dimanche soir, à Cluj, centre-ouest de la Roumanie, la sélection roumaine de football rencontre léquipe espagnole, championne dEurope en titre, pour un match de préparation du Championnat continental, qui sera accueilli cet été par la France. Les Roumains auront dailleurs la mission douvrir cette compétition, le 10 juin prochain, face précisément aux footballeurs français, dans le cadre dun groupe dont font également partie la Suisse et lAlbanie. La dernière participation de léquipe roumaine au tournoi final de lEuro de football remonte à 2008, lorsquelle a été éliminée dans la phase des poules.



    Météo – Le temps reste plus froid par rapport aux normales de saison. La bruine ne devrait pas quitter le centre de la Roumanie, tandis quen montagne cest la giboulée qui sera au rendez-vous. Les maximales de lair devraient sencadrer entre 6 et 14 degrés.

  • Romania and Moldova

    Romania and Moldova

    This weekend will mark 98 years since the National Council voted Bessarabia’s unification with the Kingdom of Romania, on March 27, 1918. Voted at the end of the First World War and in the wake of the disintegration of the Russian Empire, the document represents the first fundamental act of the Romanian state. Later that year the historical provinces of Bukovina, Transylvania, Banat, Maramures and Crisana, previously annexed by the Habsburg Empire, also joined what would be known as Grater Romania.



    For Bessarabia however, the union lasted only 22 years. In the summer of 1940, following an ultimatum issued by Moscow, Stalin annexed both Bessarabia and Northern Bukovina, which are today the territories of Moldova and Ukraine. Hundreds of Bessarabians fled the country at the time, and others tens of thousands were deported to Siberia or to Kahzahstan, being replaced with colonists from all the corners of the former empire.



    “Today’s republic is not the Bessarabia of 1918, neither in terms of its demographic structure, nor in terms of territory and borders. The Republic of Moldova is today much more divided then the Bessarabia of 1918, from a political, administrative, ethnic, linguistic and religious point of view”, the Moldovan Ambassador to Bucharest Mihai Gribincea has said. In an interview to Agerpres news agency, the Moldovan official has warned that the nearly half a century of Russian occupation makes it hard to cast away the ghost of the former Soviet regime. An outspoken advocate of Moldova’s European integration, Mihai Gribincea says the prospective unification with Romania, an idea gaining traction both in Bucharest and in Chisinau, should be dealt with realistically, wisely and sensibly.



    In recent years, people of both countries took part in unionist rallies under the slogan “Bessarabia is Romania!” Many of them were inspired by the belief that the only solution for Moldova, commonly seen as Europe’s poorest country with a deeply corrupt political class and divided by the pro-Russian separatism in Transdniester, would be the unification with Romania, an EU and NATO member state, with a functional rule of law and with a GDP per capita 20 times bigger than Moldova’s.



    The unification centennial of 2018 is drawing near, fuelling unionist undertones in the media and society. In recent years Bucharest has been a fierce supporter of the sovereignty and territorial integrity of Moldova, as well as of its European integration efforts.



    (Translated by V. Palcu)

  • Nachrichten 20.03.2016

    Nachrichten 20.03.2016

    Rumänien wird sich an den Bemühungen der Europäischen Union zum Management der Migrantenflüsse aus Griechenland mit 60 Grenzpolizisten, 19 Experten für Asylverfahren, 6 Sondertransportern, 2 Patrouillenschiffen und anderen logistischen Ausrüstungen beteiligen. Dies gab am Sonntag das rumänische Außenministerium in einem Communique bekannt. Ab nächste Woche werden alle Einsatzkräfte und Ausrüstungen für die internationale Mission in Griechenland bereitstehen, so das Bukarester Außenministerium. Neben Deutschland und Frankreich leistet Rumänein einen bedeutenden Beitrag im Rahmen dieser Mission, hieß es noch im besagten Communique. Die Entscheidung der Bukarester Behörden erfolgte nach dem Treffen des Europäischen Rates in Brüssel, bei dem Rumänien vom Staatspräsident Klaus Iohannis vertreten wurde.



    Die rumänische Dichterin Ana Blandiana wurde am Samstag abend im polnischen Gdansk/Danzig für ihren Gedichteband Patria mea A4“ Meine Heimat A4“ zur Europäischen Dichterin der Freiheit“ gekürt. Alle zwei Jahre wird in Gdansk/Danzig der Europäische Dichter der Freiheit“ ausgewählt. Am diesjährigen Preisauschreiben beteiligten sich Rumänien, Portugal, Dänemark, Ungarn, Russland, Italien und Mazedonien. Ziel der Veranstaltung ist, ausgesprochen wertvolle Dichtungen zu einem besonders wichtigen Thema der Gegenwart – Freiheit – bekannt zu machen und zu fördern.



    Die rumänischen Handballerinnen haben sich am Samstag abend für die Olympischen Spiele in Rio de Janeiro qualifiziert, nachdem Montenegro am zweiten Tag des präolympischen Qualifizierungsrunde in Aarhus die Gastgebermannschaft Dänemark besiegte. Rumänien hatte Uruguay mit 36 zu 19, und Dänemark mit 32 zu 25 besiegt. Mit zwei Siegen nach den ersten zwei Tagen der präolympischen Qualifizierungsrunde sicherten sich die rumänischen Handballerinnen ein Ticket für Rio vor der letzten Etappe in Aarhus. Bei der Handball-Weltmeisterschaft 2015 gewannen die rumänischen Damen eine Bronzemedaille.


  • La classe politique et l’Union

    La classe politique et l’Union

    Elu prince régnant de la Moldavie le 5 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza est nommé à ces mêmes fonctions aussi en Valachie le 24 janvier de la même année. L’union des deux principautés habitées par des Roumains était ainsi signée de facto. 3 années plus tard, le 24 janvier 1862, l’Union a été reconnue à l’international, et l’Etat a été appelé Roumanie. 59 ans après, en 1918, la Roumanie a réussi à devenir la Grande Roumanie, suite à l’union avec la Bessarabie, la Bucovine et la Transylvanie, habitées elles aussi principalement par des Roumains. A la fin de la Seconde guerre mondiale, la Roumanie a pourtant perdu la Bessarabie et la Bucovine. L’acte du 24 janvier 1859 d’Union des Principautés roumaines, réalisé à Bucarest par l’Assemblée des députés, est considéré le premier pas dans la création de l’Etat national unitaire moderne.

    Les 157 années écoulées depuis ce moment ont été célébrées par les Roumains du monde entier. Au pays, concerts de musique folklorique, parades de détachements militaires, services religieux, mais aussi repas populaires ont eu lieu. Présent aux événements organisés à Iaşi (est), le président Klaus Iohannis a adressé un message dans lequel il a parlé des leçons de cet événement historique et de leur actualité.

    Il a exhorté la classe politique à se reconnecter aux attentes des citoyens, à reconstruire la confiance érodée avec le temps et à assumer ses responsabilités : « Le désir des Roumains d’être ensemble, de part et d’autre de la rivière Milcov séparant les deux principautés, a été compris par les élites de l’époque, qui ont réussi à transposer ce besoin en un acte de haute habilité politique et de solidarité. Pratiquement, il n’existe pas de grande entité ou personnalité de ces temps-là qui n’ait pas épaulé ce projet. A ce moment-là, la politique était pleine de scandales, de divergences, de crises cachées ou visibles. L’acte de l’Union a dû affronter non seulement les anciennes maladies de la politique, mais aussi les intérêts hors frontières des deux Etats. Pourtant, les élites du temps ont surmonté tous ces obstacles avec maturité et habilité et ont réussi. »

    Aux manifestations organisées à Iaşi, où le maire de la capitale de la République de Moldova, Dorin Chirtoacă, a été l’invité spécial, le premier ministre Dacian Cioloş a dressé un parallèle entre le projet de pays de l’époque et celui d’aujourd’hui, soulignant que son cabinet se propose de valoriser la généreuse idée de l’Union autour de principes généraux et d’objectifs largement partagés. Le président du Sénat de Bucarest, Călin Popescu Tăriceanu, a mentionné dans son message que le 24 janvier 1859 était la pierre fondamentale du processus de création de l’Etat roumain moderne.

    « L’Union des Principautés roumaines a été un mélange d’intelligence politique et de patriotisme, un moment où les idéaux de l’élite et de la population se sont confondus » – a estimé le chef du PSD, Liviu Dragnea. Quant à la coprésidente du PNL, Alina Gorghiu, elle a déclaré que la présente génération de Roumains est appelée à améliorer le projet de pays lancé voici 157 ans. (trad. Ligia Mihaescu)

  • The political class and the union of the Romanian principalities

    The political class and the union of the Romanian principalities

    On January 24th 1859, Alexandru Ioan Cuza, who had become ruler of Moldavia on January 5th, was also appointed ruler of the southern principality of Wallachia in a move that is believed to be the ‘de facto’ union of the two countries inhabited by the Romanians. Three years later, on January 24th 1862, the union of the two principalities got international recognition and the newly formed country became known as Romania. 59 years on, in 1918, Romania completed its territory after uniting with three other provinces preponderantly inhabited by Romanians: Bessarabia, Bukovina and Transylvania.



    In the wake of WW II, Romania lost two of these provinces, Bessarabia and Bukovina. The unification of Romania’s historical principalities is believed to be the first step in the process of creating the national union state of Romania and the 157 years that passed since the event have been celebrated by the Romanians all over the world. Traditional music concerts, military parades, religious services were staged all across the Romanian territory and communal meals were given by the local authorities. Attending the festivities in Iasi, north-eastern Romania, president Klaus Iohannis gave an address evoking the lessons of that historic event and their legacy, urging the political class to reconnect to the citizens’ expectations, rebuild the trust that has been shattered in time and assume responsibilities.



    Klaus Iohannis: “The desire of the Romanians on either side of the Milcov river to be together was understood by the elite of the time who managed to materialize their need into an act of high political ability and solidarity. Actually, there was no political entity or personality of the time that did not put their shoulder to this project. At that time the political stage was also marred by rows, divergences, hidden or open crises. The unification process had to stand up to the old political issues and also to interests from outside the two principalities. However, with maturity and skill the political elites of the time managed to get over all these obstacles and eventually made it.”



    At the events in Iasi, where the guest of honour was Chisinau’s mayor Dorin Chirtoaca, Romanian Prime Minister Dacian Ciolos drew a parallel between the country project of that time and the present one, underlying that his cabinet would be trying to capitalize on the generous idea of union around some widely-shared principles and goals. The Speaker of the Romanian Senate, Calin Popescu Tariceanu recollected that January 24th represented the corner stone in the process of creating the Romanian modern state.



    “The Union of the Romanian Principalities has been a blending of political intelligence and patriotism, a moment when the political elite shared the people’s ideals”, Social Democratic leader Liviu Dragnea said. The co-president of the National Liberal Party, Alina Gorghiu, said the present generation of Romanians has been called to improve the country project drawn up 157 years ago.

  • 24.01.2016

    24.01.2016

    Union — Les Roumains du monde ont célébré ce dimanche les 157 années depuis l’Union des Principautés roumaines — le premier pas important pour créer l’Etat national roumain unitaire, réalisé à Bucarest par l’Assemblée des députés. Au programme — concerts folkloriques, parades de détachements militaires, services religieux, mais aussi repas populaires. Présent aux événements organisés à Iaşi (est), le président Klaus Iohannis a adressé un message exhortant la classe politique à se reconnecter aux attentes des citoyens, à reconstruire la confiance érodée avec le temps et à assumer leurs responsabilités. Le premier ministre Dacian Cioloş a également participé aux événements de Iaşi, comprenant aussi une messe au tombeau du prince régnant Alexandru Ioan Cuza. Elu voïvode de la Moldavie le 5 janvier 1859, il est nommé prince régnant aussi en Valachie le 24 janvier de la même année. L’union des deux pays habités par des Roumains était ainsi signée de facto. 3 années plus tard, le 24 janvier 1862, l’union a été reconnue à l’international, et l’Etat a été appelé Roumanie. 59 ans après, en 1918, la Roumanie a réussi à devenir la Grande Roumanie, suite à l’union avec la Bessarabie, la Bucovine et la Transylvanie, habitées elles aussi notamment par des Roumains. Suite à la Seconde guerre mondiale, la Roumanie a pourtant perdu la Bessarabie et la Bucovine.



    Réunion — Le ministre roumain de l’Intérieur, Petre Tobă, participe, lundi, à Amsterdam, à la Réunion informelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur, organisée par la présidence hollandaise de l’UE. L’agenda est dominé par deux thèmes d’actualité : la sécurité intérieure de l’UE et la migration. En cas de menaces graves et persistantes sur les frontières extérieures de l’espace de libre circulation, la Commission européenne peut proposer la suspension du Traité Schengen et la réintroduction des contrôles aux frontières pour une période allant jusqu’à deux ans. Plus d’un millions de ressortissants extra communautaires ont pénétré dans l’espace de l’UE cette dernière année, ce qui a généré des disputes entre les Etats membres et aussi des mesures radicales. L’Allemagne, l’Autriche, la Suède et le Danemark ont déjà introduit, ces derniers mois, des contrôles temporaires dans le cadre de l’espace Schengen.



    Manifestations — Près de 40.000 personnes ont manifesté, dimanche, à Chişinău, demandant la tenue d’élections anticipées en République de Moldova, où la crise politique s’approfondit depuis plus d’un an. Les manifestants — issus des forces politiques de gauche mais aussi de droite, tant pro européennes que pro russes -, ont exprimé leur fureur face à la corruption endémique du pouvoir. Après que le gouvernement dirigé par Pavel Filip, le 3e en moins d’un an, eut été désigné mercredi, les protestataires ont tenté d’entrer dans le bâtiment du Parlement pour interrompre la cérémonie d’investiture de l’exécutif, ce qui a déterminé l’UE à lancer un appel au calme. Avec une population de 3,5 millions de personnes, la République de Moldova est considérée un terrain de confrontations entre l’UE et la Russie, surtout après la signature de l’Accord d’association à l’UE en 2014, ce qui a engendré la fureur de Moscou, note l’AFP. 78% de la population de l’ancienne république soviétique est de nationalité roumaine, et les minorités russe et ukrainienne représentent environ 14%. Chisinàu a récemment annoncé que le premier ministre Pavel Filip ferait sa première visite officielle après son investiture à Bucarest, où il rencontrera son homologue roumain, Dacian Cioloş. roduit, ces derniers mois, des contrôles temporaires dans le cadre de l’espace Schengen.




    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 2 mondiale, subira une opération de déviation septale et ne pourra pas participer au match de la Fed Cup contre la République tchèque, prévu les 6-7 février, a annoncé la sportive sur sa page Facebook. « Les six dernières semaines ont été particulièrement difficiles pour moi, avec une infection à l’estomac, au nez et à l’oreille. Suite à l’indication du médecin spécialiste, je devrai me soumettre à une intervention chirurgicale pour résoudre ces problèmes. C’est pourquoi je serai contrainte de me retirer aussi des tournois de Dubaï et de Doha », a précisé Simona Halep. Après son élimination prématurée de l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année, et son absence de Dubaï (où elle était tenancière du titre), Simona Halep descendra dans le classement WTA. La Roumanie jouera contre la République tchèque, championne en titre, au premier tour du Groupe mondial de la Fed Cup, à Cluj-Napoca. Simona n’a pas joué non plus le match contre le Canada, en avril 2015, à Montréal, lorsque la Roumanie s’est imposée 3-2 et a accédé au Groupe mondial après 22 ans.



    Water-polo — La sélection nationale masculine de water-polo de la Roumanie aura des adversaires puissantes au tournoi pré-olympique, prévu du 3 au 10 avril, à Trieste (Italie) — la Russie, la Slovaquie, la France, la Hongrie et le Canada, selon le tirage au sort qui a eu lieu samedi soir à Belgrade, lit-on sur le site de la Fédération internationale de natation. Le Groupe B du tournoi pré-olympique comprend l’Italie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Kazakhstan. Le règlement de déroulement est du type championnat, soit chaque équipe contre chaque équipe, et les 4 premières classées de chaque groupe se qualifieront dans les quarts de finale, à disputer en chassé-croisé. Les équipes qui arrivent en demi-finales se qualifient aux JO 2016. Après avoir été dépassée par la France 12 à 6 au match de classement, la Roumanie est 10e au Championnat d’Europe de Belgrade, qui s’est achevé samedi.



    Météo — Jusqu’à mardi, la Roumanie continue d’être placée en vigilance jaune au froid intense, à l’exception de cinq comtés de l’ouest et du nord-ouest. Même si les températures marqueront une légère hausse par rapport aux jours précédents, les prochaines 24h, le temps sera plus froid que d’habitude dans la majeure partie du pays, et le grand froid sévira notamment dans le sud et le sud-est. Sur la moitié nord il neigera, tandis que dans le nord-ouest, les précipitations peuvent revêtir la forme de giboulées ou de pluies. Sur le sud et le sud-est, le brouillard fera son apparition. Les minimales iront de –18 à –4°, tandis que les maximales, de –8 à 2°.

  • Britischer Premierminister David Cameron hat Bukarest besucht

    Britischer Premierminister David Cameron hat Bukarest besucht

    Neben ihrer Mitgliedschaft innerhalb der Europäischen Union und der NATO sind Gro‎ßbritannien und Rumänien auch Businesspartner. Der Handelsaustausch zwischen den zwei EU-Ländern erreichte letztes Jahr einen neuen Rekord von 3,5 Milliarden Euro, sagte am Mittwoch in Bukarest der britische Premierminister, David Cameron. Vor Rumänien besuchte der britische Premierminister auch Bulgarien und Polen. Gro‎ßbritannien verhandelt gerade seine Beziehungen zur EU neu, während Vorbereitungen für ein Referendum zum Verbleib des Landes in der Union laufen. Kernpunkte sind dabei die Freizügigkeiten innerhalb der EU, insbesondere die Arbeitnehmerfreizügigkeit. Der britische Premierminister, David Cameron:



    Ich unterstütze den Grundsatz der Freizügigkeit. Die Rumänen, wie auch andere Europäer, leisten einen wichtigen Beitrag zur britischen Wirtschaft, in vielen verschiedenen Bereichen, wie Finanzen, Wissenschaft, Medizin. Ich hätte aber nie gedacht, dass diese Freizügigkeit so viele Menschen nach Gro‎ßbritannien bringen würde. Durch die entstandene Situation stehen nun die Schulen, die Krankenhäuser und generell alle öffentliche Dienste unter Druck, und wir suchen nun nach einer Lösung. Jedes Jahr kommen etwa 300.000 Immigranten nach Gro‎ßbritannien. Wir können so viele Leute nicht unterstützen, und wir müssen unbedingt Lösungen für diese Situation finden.”



    Rumänien schlie‎ßt wie auch Polen jede Einschränkung der Freizügigkeit als Grundprinzip der Europäischen Union aus. Die meisten Rumänen, die in Gro‎ßbritannien leben, sind sehr gut integriert; mit den Steuern und Gebühren, die sie zahlen, leisten sie ihren Beitrag zur britischen Wirtschaft, sagte der rumänische Staatspräsident, Klaus Iohannis, bei den Gesprächen mit dem britischen Premierminister David Cameron. Der rumänische Ministerpräsident, Dacian Ciolos, sagte seinerseits:



    Rumänien unterstützt die Vorschläge Gro‎ßbritanniens, mit Ausnahme der Frage betreffend die Rechte der ausländischen Arbeitnehmer in Gro‎ßbritannien. Wir bestehen darauf, das Lösungen gefunden werden, welche die in der EU-Gesetzgebung eingetragenen Rechte nicht verletzen, vor allem was die Sozialrechte betrifft. Vergessen wir nicht, das die meisten ausländischen Arbeitnehmer, und dazu gehören auch die Rumänen, in Gro‎ßbritannien arbeiten und Steuern zahlen. Ich bin der Ansicht, dass man zukünftig Lösungen finden wird, die auch dieses Anliegen Rumäniens berücksichtigen.”



    Die Konsolidierung der Kooperation zwischen Rumänien und Gro‎ßbritannien in den Bereichen Wirtschaft und Sicherheit, sowie die Reform der Europäischen Union waren weitere Themen der Gespräche zwischen dem britischen Premierminister David Cameron und den rumänischen Würdenträgern in Bukarest.

  • 08.12.2015 (mise à jour)

    08.12.2015 (mise à jour)

    Commission- Les commissions parlementaires réunies chargées des Affaires européennes ont donné mardi leur avis favorable au mandat qui autorisera la participation du premier ministre roumain, Dacian Ciolos à la réunion du Conseil européen des 17 et 18 décembre, à Bruxelles. L’initiative de proposer Dacian Ciolos pour représenter la Roumanie appartient au chef de l’Etat. Pour sa part, le chef du gouvernement a déclaré avoir proposé aux membres des deux commissions parlementaires de se réunir pour examiner des questions européennes, vue que parmi les priorités du gouvernement figurent les préparatifs de l’agenda roumain en vue de sa présidence à la tête du Conseil de l’UE en 2019.

    Migrants – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, aura mercredi, à Bucarest, une entrevue avec le premier ministre britannique, David Cameron, suivie d’une conférence de presse commune. Le responsable britannique fait une visite en Roumanie au cours de laquelle il rencontrera aussi le chef du cabinet roumain, Dacian Ciolos. Les pourparlers porteront principalement sur la question des migrants. Avant cette visite, le premier ministre roumain a affirmé que dans l’actuel contexte où Londres se trouve sur la route d’un référendum visant son avenir au sein de l’UE, Bucarest considère que l’appartenance de la Grande Bretagne à l’UE serait bénéfique aussi bien pour Londres que pour Bruxelles.

    Visite- Le président de la Chambre des députés de Roumanie, Valeriu Zgonea, a entrepris mardi une visite officielle au Monténégro durant laquelle il a insisté sur le soutien accordé par Bucarest au parcours européen et otanien de ce pays. Selon un communiqué officiel, Zgonea a été reçu par le président monténégrin, Filip Vujanovic et a eu des discussions avec le chef du Parlement monténégrin, Ranko Krivokapic. A l’occasion de cette visite, Valeriu Zgonea a déclaré que par son adhésion, le Monténégro apportera une valeur ajoutée à l’OTAN.

    OCEMN- En sa qualité de président en exercice de l’Organisation de coopération économique de la Mer Noire, le chef de la diplomatie roumaine, Lazar Comanescu, a reçu mardi la visite du secrétaire général du Secrétariat international permanent de l’OCEMN, Michael Christides. Cette visite intervient quelques jours avant la réunion du Conseil des Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCEMN prévu le 11 décembre prochain. L’occasion pour Bucarest de dresser le bilan de son activité à la tête de l’organisation. Selon un communiqué officiel, les pourparlers entre Comanescu et Christides ont porté notamment sur des thèmes d’actualité à l’agenda de l’OCEMN et sur la façon dont la présidence roumaine à la tête de l’organisation a-t-elle contribué au renforcement de la coopération économique régionale.

    Propagande- Les procureurs roumains ont arrêté ce mardi un adolescent roumain soupçonné de propagande djihadiste. Le jeune, un lycéen âgé de 17 ans originaire de Craiova, aurait posté sur des réseaux de socialisation des messages de soutien pour l’organisation terroriste EI. Il s’agit apparemment du premier citoyen roumain arrêté par les autorités sous l’accusation de propagande djihadiste. Neuf citoyens étrangers ont été jusqu’ici expulsés de Roumanie pour des activités proches de mouvements ou idéologies terroristes. Plus de 240 citoyens du Moyen Orient se sont vu refuser l’accès sur le territoire roumain, informe le Service roumain de Renseignement.

    Chisinau- Si un référendum avait lieu le dimanche prochain en République de Moldova, seulement 21% de ses citoyens voteraient en faveur de l’union avec la Roumanie, selon un baromètre d’opinion réalisé à la demande de l’Institut des Politiques Publiques de Chisinau avec le soutien de la Fondation Soros. Les résultats au sondage interviennent dans le contexte où les organisations unionistes et plusieurs responsables politiques ont invoqué l’idée d’une union avec la Roumanie comme une solution à la crise que traverse actuellement la République de Moldova. Selon un sondage d’opinion élaboré en été dernier, 68% des Roumains sont d’accord avec l’union avec la République voisine d’ici 2018.

    Météo – Températures à la
    baisse en Roumanie, où le ciel est plutôt couvert. Le vent soufflera
    légèrement. Les maximales vont de 0 à 9
    degrés.

  • Idées politiques roumaines en 1918

    Idées politiques roumaines en 1918

    La Première guerre mondiale s’est achevée par la victoire de l’Entente et par la modification radicale de la carte géopolitique de l’Europe. De nouveaux Etats sont nés sur les ruines des anciens empires, d’autres ont réussi à élargir leur territoire au détriment de certains autres Etats.



    Pour sa part, la Roumanie a figuré dans le camp des vainqueurs. Le 1er décembre 1918, suite à l’union du Royaume de Roumanie avec les provinces de Bessarabie, de Bucovine et de Transylvanie, habitées majoritairement par des populations roumaines, le Royaume de la Grande Roumanie fut créé.



    Les idées les plus importantes ayant porté cette construction politique furent crayonnées au cours des années précédant la Grande Guerre, notamment parmi les Roumains d’Autriche-Hongrie. L’historiographie d’après 1918 a insisté sur le caractère monumental de cet événement et souligné le sacrifice de la Nation roumaine pour réaliser l’Union de tous les Roumains en un seul Etat, au centre duquel se trouvait le Roi. Le régime communiste a fortement altéré la perception de l’événement du 1er décembre 1918, le transformant dans le résultat d’un combat millénaire du peuple entier pour la création d’un « Etat national unitaire ».



    Mais les idées ayant accompagné la lutte pour les droits nationaux des Roumains d’Autriche-Hongrie ont suivi un itinéraire beaucoup plus complexe et sinueux. Loin d’être unis dans leurs buts et moyens, les Roumains de Transylvanie se situaient souvent sur des positions divergentes dans des questions relatives à la politique et aux droits nationaux. Un tel exemple était la lutte entre le quotidien « Tribuna » / « La Tribune » et le Parti national roumain, considérée comme fratricide du point de vue de la tactique électorale. Le cas de la Tribune était représentatif pour le climat social et politique des années 1890, marquées par le début du radicalisme d’une nouvelle génération d’intellectuels menées par Octavian Goga et Octavian Taslauanu. Selon une idée qui commençait à se répandre à l’époque, c’étaient les partis qui semaient la discorde au sein de la nation, alors que la culture était celle qui l’unissait.



    Le fédéralisme a également compté parmi les idées les plus répandues à l’époque. Paru durant la première moitié du 19e siècle, le fédéralisme a attiré les intellectuels qui cherchaient la modernisation. En Autriche-Hongrie, l’idée a connu un succès considérable puisque la structure de la monarchie dualiste rendait possible une telle réforme.



    L’historien Razvan Pârâianu, de l’Université “Petru Maior” de Târgu Mures, explique : « Aurel C. Popovici était un des nationalistes les plus importants de la fin du 19e siècle, notamment en raison sa théorie de la fédéralisation de l’Empire de l’Autriche-Hongrie, qui devait reposer sur des fondements nationaux. Selon son modèle théorique, toutes ces nations d’Europe centrale et de l’Est ne pouvaient pas survivre seules entre ce qu’il appelait « la grande race allemande » et « la grande race slave ». Tôt ou tard, affirmait Popovici, ces deux races allaient s’affronter et toutes les autres nations, dont les Roumains et les Hongrois, seraient pratiquement écrasées par ces deux forces. Popovici est décédé, en exil, en 1917, avant la fin de la première guerre mondiale, à un moment où la Roumanie traversait une situation très difficile. Ce n’est qu’à la fin qu’il fut enfin convaincu de l’absence de tout espoir pour l’Empire à cause des politiques particulièrement mal-inspirées du gouvernement d’Istvan Tisza. »



    Comme la fin de la guerre approchait, les choses se sont précipitées de sorte que les solutions radicales avaient de plus en plus d’adeptes. Răzvan Pârâianu: «Il convient de mentionner qu’au début de la guerre, le gouvernement de Tisza a eu une position relativement favorable aux Roumains, surpris par leur enthousiasme de se mobiliser pour la guerre. Par conséquent, Tisza était enclin à prendre en compte certaines revendications nationales. Mais la situation change dramatiquement après l’entrée de la Roumanie en guerre contre l’Autriche — Hongrie. A ce moment-là, de nombreuses personnalités roumaines de la région de Brasov (centre) ont accueilli les bras ouverts l’armée roumaine. Dans ces conditions, au moment où l’armée roumaine a été forcée à se retirer, le gouvernement hongrois a mené une politique de revanche non seulement contre les personnes qui avaient fait preuve d’enthousiasme pour l’entrée de l’armée roumaine dans l’empire, mais aussi contre les Roumains en général.


    Par exemple, le gouvernement Tisza a suspendu l’autonomie des écoles confessionnelles, en les transformant en écoles d’Etat. Il a tenté d’accélérer la politique de magyarisation de la population roumaine. De nombreux prêtres et enseignants ont été envoyés dans des camps de concentration ou dans d’autres régions pour ne pas alimenter le mécontentement de la population. Dans ce contexte, vers la fin de la guerre, lorsque les choses ont pris une tournure de plus en plus défavorable aux armées des Habsbourg et allemandes, il était évident que le mécontentement en était à son maximum. Et c’était un mécontentement général. Des révolutions bolcheviques éclataient à Budapest, à Vienne et en Allemagne. Sur cette toile de fond, les Roumains de Transylvanie ont considéré la Roumanie comme une solution à tout ce chaos à cause duquel la société et l’Etat s’effondraient. »



    La Grande Roumanie s’est formée le 1er décembre 1918, par la volonté et le vote, lors du rassemblement national d’Alba Iulia, de leaders des Roumains de Transylvanie, dont Iuliu Maniu, Alexandru Vaida-Voevod et Vasile Goldiş, et des hauts prélats orthodoxes et grecs-catholiques. Tous ont vu dans l’édifice politique de la nouvelle Roumanie la sortie de l’incertitude et l’entrée pleine d’espoir dans un nouveau type d’Etat et de société. (trad.: Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)

  • Romanian political ideas around 1918

    Romanian political ideas around 1918

    WWI brought about the Entente powers’
    victory and a fundamental change in Europe’s geopolitical map. New states were
    born out of the ashes of the former empires, while others extended their
    territory. Romania was in the winners’ camp and on December 1st
    1918, together with the provinces of Bessarabia, Bukovina and Transylvania,
    inhabited by a majority Romanian-speaking population, set the basis of the
    Greater Romanian Kingdom.




    The most important ideas that underlay
    the construction of this political edifice took a clearer shape in the years of
    WWI, especially in the case of the Romanians from Austria-Hungary. The
    after-1918 historiography books insisted on the scope of the event and
    accentuated the sacrifice of the Romanian nation for the union of all Romanians
    into one single state around the figure of a monarch that embodied both
    identities. The Communist regime seriously distorted the reality of December 1st
    1918, turning it into a thousands-of-years struggle of an entire people to form
    the unitary nation-state.




    However, the ideas that accompanied the
    fight for the rights of the Romanian ethnics in Austria-Hungary had a much more
    convoluted history. Far from being united in their goals and means of reaching
    these goals, the Romanians in Transylvania often had conflicting views on
    matters related to the policies and national rights of their co-nationals. One
    such case was the conflict between the newspaper Tribuna and the
    National Romanian Party over the election tactics, a conflict that many saw as
    fratricidal. This case was relevant for the social and political context of the
    1890s, marked by the radicalism of a new generation of young intellectuals
    championed by Octavian Goga and Octavian Tăslăuanu. It
    was around that time that the idea emerged that while parties would divide a
    nation, culture would unite it.




    One of the most popular ideas was
    federalism. Emerging in the first half of the 19th Century,
    federalism spread quickly among the intellectuals who were seeking the
    modernization of the state. In Austria-Hungary, the idea was even more
    successful because the structure of that dual state allowed a reform in this
    respect. Historian Răzvan Paraianu, from the Petru Maior University in Targu Mures, says
    the Romanian federalist Aurel C. Popovici was among the leading Romanian
    nationalist thinkers:




    Aurel C. Popovici was one of the
    greatest nationalists of the 19th century, and he wanted to federalize the
    Austro-Hungarian Empire on a nation by nation basis. His theory was that the
    central and eastern European nations could not survive by themselves caught
    between what he called the great German race and the great Slavic race. Sooner
    or later, Popovici said, these two would clash, and all these nations, such as
    Romanians and Hungarians, would be crushed between the two great forces, the
    two great races, as he called them. Popovici died before the Great War ended in
    1917, in exile, at a time when Romania was in dire straits. Only at the end did
    he realize that there was no hope for the empire because of the totally
    uninspired policies run by the Istvan Tisza government.




    The coming war precipitated things, and
    radical solutions became more popular. Here is Răzvan Paraianu:




    We should say that early in the war, the Tisza government had a
    relatively favorable position towards Romanians, who had surprised him with
    their enthusiasm for mobilization. He tended to take into consideration some
    national demands. Things changed dramatically after Romania joined the war
    against Austria-Hungary. At that time, many Romanians in the area of Brasov
    welcomed with open arms the Romanian army. That being said, after the Romanian
    army was forced to retreat, the Hungarian government had a vindictive policy
    not only towards people who had shown their enthusiasm for the Romanian army
    attacking the empire, but against Romanians in general. For instance, church
    schools were suspended and were turned into state schools. They attempted an
    ethnic conversion of the Romanian population. A lot of priests and teachers
    were interned in camps, taken from home and moved, in order not to stir up
    popular malcontent. Towards the end of the war, when things did not go as
    planned for the Habsburg and German armies, the discontent was about to
    explode. It was not the discontent of Romanians only, it was general
    discontent. Bolshevik revolutions were erupting in Budapest, Vienna and
    Germany. Against this background, Transylvanian Romanians started believing
    that Romania had become a solution for all the chaos that an entire society and
    state was sinking into.




    Greater Romania formed on 1 December 1918 by the will and vote of
    the National Assembly in Alba Iulia and some Transylvanian Romanian leaders such
    as Iuliu Maniu, Alexandru Vaida-Voevod, Vasile Goldiş, and the leaders of the
    Orthodox and Greek Catholic churches. All those statesmen saw in the new
    political construction that was Romania an end to uncertainty, and hope in a
    new model of state and society.

  • 08.11.2015 (mise à jour)

    08.11.2015 (mise à jour)

    Incendie — Le bilan de lincendie survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest s’alourdit à 45 morts. Une trentaine de blessés admis dans les hôpitaux de Bucarest sont toujours dans un état grave ou critique, en raison des brûlures internes et externes. Ces derniers jours, des dizaines de blessés ont été transférés dans des cliniques de l’étranger, certains d’entre eux ayant été transportés à bord d’un avion de l’OTAN, sollicité par les autorités de Bucarest. Rappelons qu’à l’origine de cette tragédie, qui a eu lieu pendant un concert de hard rock, s’est trouvé un show pyrotechnique. Les responsables de la société ayant fourni le matériel pyrotechnique sont placés en détention provisoire, étant accusés entre autres de tentative de destruction de preuves. Les patrons du club, accusés de négligence grave sont également retenus, ainsi que le maire du 4e arrondissement de Bucarest et deux de ses employés. Selon les procureurs, le maire aurait délivré l’autorisation de fonctionnement alors que la discothèque en question ne remplissait pas les exigences requises. Le drame du club bucarestois a suscité l’émotion et la révolte de la société civile. Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent depuis quelques jours dans la capitale et dans d’autres villes du pays. Les manifestants dénoncent la corruption de l’administration centrale et locale et demandent le changement radical des institutions de l’Etat. Les Roumains manifestent aussi dans plusieurs villes d’Europe. Le cabinet de gauche de Victor Ponta a démissionné sur la toile de fond de ce mouvement de protestation. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a eu cette semaine des consultations avec les partis parlementaires et avec les représentants de la société civile, en vue de désigner la personne qui sera chargée de former un nouvel Exécutif, s’est rendu dimanche soir au milieu des manifestants de Bucarest.



    Message — “Le bon fonctionnement des institutions de l’Etat est la condition de la liberté et de la stabilité. Ces institutions ne peuvent pas fonctionner en l’absence du respect de la loi, de la compétence et de l’éthique”, affirme le roi Michel Ier, ancien souverain de Roumanie, dans un message adressé ce dimanche à l’occasion de la fête des Saints archanges Michel et Gabriel. L’ancien souverain a également rappelé le fait que les jeunes roumains, qui depuis quelques jours manifestent à Bucarest et dans d’autres villes du pays, exigent une réforme profonde des institutions et de la classe politique, ainsi que l’éradication de la corruption. Selon lui, la législation la plus avancée et l’attitude civique ne suffisent pas pour obtenir et garantir une vie institutionnelle solide. “Je suis certain que la jeune génération saura trouver, dans sa Roumanie, le juste milieu entre l’attitude civique et les institutions de l’Etat. Sur les 150 ans de royauté, j’en ai vécu près de 100. Voilà qui m’autorise à dire à nos jeunes: Le temps de votre Roumanie a commencé!”, a encore affirmé le roi Michel Ier dans son message.



    Défense – Le destroyer américain HMS Duncan se trouvera jusqu’au 11 novembre dans le port maritime de Constanta (sud-est de la Roumanie). Les militaires roumains et britanniques devraient travailler sur une formation conjointe, pour convenir des procédures à mettre en œuvre à loccasion des exercices communs prévus se dérouler prochainement dans les eaux territoriales de la Roumanie, ainsi que dans les eaux internationales de la mer Noire. HMS Duncan est équipé de radars et d’un système antiaérien de dernière génération. Les missions courantes des navires de ce type visent la lutte contre la piraterie et le trafic de drogues, mais aussi laide humanitaire à apporter aux populations affectées par des catastrophes naturelles.



    Chisinau — A Chişinău, plusieurs centaines d’adeptes de l’union de la République de Moldova avec la Roumanie ont participé dimanche à une marche organisée sur l’initiative du Bloc de l’unité nationale et du Conseil de l’Union. Le drame du club bucarestois « Colectiv » montre nettement que la Roumanie a besoin d’un changement radical de la classe politique. D’autre part, la situation désastreuse d’un point de vue social et économique de la République de Moldova prouve que l’Etat moldave tout entier doit être réorganisé. A Bucarest comme à Chişinău, nous avons la chance de franchir un pas crucial qui nous permette, à nous tous, de vivre dans une Roumanie meilleure, celui d’un gouvernement commun des deux Etats roumains”, a déclaré Constantin Codreanu, représentant du Bloc de l’Unité nationale, formé de 22 entités non-gouvernementales.



  • Dürre: Großteile der Ernte in Rumänien vernichtet

    Dürre: Großteile der Ernte in Rumänien vernichtet

    Die Hitzewelle und der akute Mangel an Niederschlägen führten diesen Sommer zu einer Krise der rumänischen Landwirtschaft. Die extreme Dürre in Rumänien hat gro‎ße Ernteschäden verursacht – auf Landesebene ist mehr als ein Viertel der Ernte verloren, warnen die Vertreter der Landwirteverbände. Die höchsten Schäden wurden bei der Maisernte festgestellt; gro‎ße Probleme gibt es aber auch bei Sonnenblumen- und Sojakulturen. Die Moldauregion (im Osten Rumäniens) ist die am härtesten betroffene Region, aber die Dürre hat auch in der Dobrudscha (im Südosten), im Banat (im Südwesten) oder im Kreischgebiet (im Nordwesten) zugeschlagen.



    Der Vorsitzende des Vereins der Landwirte in Rumänien, Laurentiu Baciu, erklärte für den öffentlich-rechtlichen Sender Radio Romania Actualitati, die landwirtschftliche Produktion dieses Jahres werde um etwa 25-30% niedriger als die von 2014. Unter diesen Umständen könnten die Landwirte das neue Landwirtschaftjahr nicht vorbereiten. Au‎ßerdem seien die Bänker nicht bereit, Kredite für den Agrarsektor zu vergeben, und die Verantwortlichen von der Landwirtschaftsverwaltung seien während der Sommermonate im Urlaub, klagte noch Laurentiu Baciu. Die Bukarester Behörden haben immerhin versprochen, finanzielle Hilfen für Kleinbauer zu gewähren. Für die gro‎ßen Agrarflächen mu‎ß das Landwirtschaftsministerium umfangreiche Finanzierungsprojekte erarbeiten, die auch von der Europäischen Union genehmigt werden müssen. Laurentiu Baciu klagte über die langsamen Verfahren und über die Tatsache, dass die Bauer ihre landwirtschaftlichen Kulturen gegen Dürre oder Frost nicht versichern können. Die finanziellen Hilfen, die in solchen Notsituationen gewährt werden, kommen mit gro‎ßer Verspätung an, und das Leiden der Landwirte scheint kein Ende zu finden.



    In den nächsten Tagen wird in den meisten Regionen Rumäniens eine neue Hitzewelle erwartet, warnen die Meteorologen. Nur vereinzelt gibt es einige kurze, nicht ausreichende Regenschauer, und der Boden in den Agrarregionen im Osten, Südosten und Westen des Landes wird weiterhin sehr trocken bleiben. Somit ist das Zerstören des Bewässerungssystems der kommunistischen Zeit wieder zum Thema von öffentlichen Debatten geworden. Einschätzungsgemä‎ß würde der Wiederaufbau eines Bewässerungsystems auf Landesebene fast eine Milliarde Euro kosten. Landwirtschaftsminister Daniel Constantin sagte im Auftrag der Regierung, der Wiederaufbau des nationalen Bewässerungssystems könnte mit europäischen Fonds finanziert werden, und zwar durch den sog. Juncker-Plan”, der etwa 315 Milliarden Euro für strategische Investitionen in den EU-Mitgliedsstaaten bereitstellen wird. Ferner sagte Landwirtschaftsminister Constantin, man ziehe auch ein Parlamentsabkommen in Betracht, wodurch ein Gesetz über den Wiederaufbau des rumänischen Bewässerungssystems in den nächsten 5 Jahren gefördert werden sollte.



    Früher war die Donau die wichtigste Wasserquelle für die Bewässerung von landwirtsschaftlichen Flächen; infolge der anhaltenden Dürre entstand aber dieses Jahr eine Notsituation an der Donau. In den letzten Tagen wurde ein historisch niedriger Donau-Wasserpegel gemessen. In der Ortschaft Bazias ist der Durchfluss der Donau um 50% kleiner als der Jahreszeitsdurchschnitt, und im Donauhafen Galati sind mitten im Flussbett einige Sandbänke aufgetaucht. Laut Experten soll der Wasserpegel der Donau auch in den nächsten Tagen sinken.

  • 31.07.2015 (mise à jour)

    31.07.2015 (mise à jour)

    Déclaration — L’Union Européenne soutiendra pleinement le nouveau gouvernement de la République de Moldova — a déclaré le chef de la représentation communautaire à Chisinau, Pirkka Tapiola, au cours d’un entretien avec le premier ministre moldave pro-occidental Valeriu Streleţ. Et le représentant de Bruxelles d’ajouter que l’investiture du nouvel Exécutif de la République de Moldova était importante pour assurer la stabilité et la poursuite des réformes. Les Etats Unis ont également salué l’installation du nouveau Cabinet de Chisinau, se déclarant prêts à collaborer avec l’équipe gouvernementale de Valeriu Streleţ. Selon le Département d’Etat américain, Washington s’attend à ce que le gouvernement moldave applique des réformes rapides en faveur de la population qui a voté pour un avenir prospère et pour l’intégration européenne de leur pays. A Bucarest, le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le gouvernement Valeriu Strelet trouvera en la Roumanie son meilleur appui pour surmonter les difficultés économiques et continuer le parcours européen de la République de Moldova. Le ministère roumain des affaires étrangères a lui aussi réitéré le soutien ferme et inconditionnel de Bucarest pour que Chisinau se joigne irréversiblement à la famille européenne.


    Sondage — Environ 68% des Roumains soutiennent l’union de la Roumanie avec la République de Moldova voisine et majoritairement roumanophone — indique un sondage d’opinion rendu public ce vendredi. 17,5% des sondés sont opposés à une telle action, tandis que 14,6% n’ont aucune opinion là-dessus. Le 12 juillet dernier, plusieurs milliers de citoyens roumains et moldaves ont participé, à Bucarest, à une marche pour soutenir la déclaration d’union adoptée une semaine auparavant par une trentaine de milliers de gens, lors d’un grand rassemblement populaire à Chisinau. Ces manifestations ont eu lieu à l’appel de plusieurs ONG de l’avis desquelles « c’est uniquement par l’union que nous pouvons faire face aux défis de l’avenir, vivre mieux dans notre propre pays, grand, sans frontières intérieures, sans obstacles, avec un destin commun et prospère pour tous les Roumains. » La République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains de l’est, annexés par l’URSS suite à un ultimatum en 1940.


    Enquêtes — La Commission européenne a déclenché deux enquêtes pour établir si les mesures adoptées en faveur des aéroports de Cluj-Napoca et de Targu Mures (au nord-ouest de la Roumanie), détenus par l’Etat, et en faveur des transporteurs aériens qui les utilisent, principalement la compagnie hongroise à bas-coûts Wizz Air, respectaient les normes communautaires en matière d’aides d’Etat. Les enquêtes portent notamment sur les taxes de marketing payées à la compagnie Wizz Air par l’aéroport international de Cluj-Napoca et sur les taxes aéroportuaires réduites offertes par l’aéroport Transilvania Târgu Mureş aux transporteurs aériens. La Commission européenne examinera également les subventions versées par les pouvoirs locaux aux aéroports en question — a expliqué la commissaire en charge de la politique concurrentielle, Margrethe Vestager.

  • Quel rapprochement entre la Roumanie et la République de Moldova ?

    Quel rapprochement entre la Roumanie et la République de Moldova ?

    On les voit de plus en plus à travers la Roumanie, gribouillés sur des murs, graffés sur des ponts, imprimés sur des autocollants. Ces trois mots “Basarabia e România” – “la Bessarabie cest la Roumanie” – galvanisent certaines foules et donnent des maux de tête à dautres, que ce soit en Roumanie ou en République de Moldova. La République de Moldova, à savoir la Moldavie ex-soviétique, avec une population roumanophone majoritaire, pays constitué sur une partie des territoires de ladite Bessarabie, ancienne province historique roumaine. Depuis la chute du communisme, on a beaucoup parlé dune possible union de ces deux Etats, éventuellement daprès le modèle allemand.



    Début juillet, cet élan unioniste sest vu souffler du vent dans les ailes, suite aux actions dONGs qui ont appelé Moldaves et Roumains a descendre dans la rue, à Chişinău et à Bucarest, pour demander cette union politique. Ils ont été une trentaine de milliers à Chisinau, de 1500 à 5000 selon les sources, à Bucarest. Partisans et détracteurs dun tel rapprochement se sont fait largement entendre dans les médias roumains, ces dernières semaines. Mais quelle est la réalité qui se cache derrière les paroles, qu’elles soient belles ou envenimées? La Roumanie et la Moldova sont-elles vraiment prêtes à franchir le pas de manière concrète? Peut-on même envisager une union entre les deux pays et quelles en seraient les retombées? Pour répondre à vos questions – Andrei Ţăranu, maître de conférences et vice-doyen de la Faculté de Sciences politiques de lEcole nationale détudes politiques et administratives de Bucarest et Tudor Cojocariu, chercheur et éditorialiste au journal moldave “Timpul”.


  • 12.07.2015

    12.07.2015

    Sommet — Le sommet d’urgence des 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, prévu pour aujourd’hui à Bruxelles, a été annulé pour que les négociations très difficiles sur un troisième plan de sauvetage d’Athènes se poursuivent, a fait savoir le président du Conseil européen, Donald Tusk. Et lui de préciser que seule la réunion des leaders de l’Eurogroupe aurait lieu. Aujourd’hui également, la réunion des ministres des finances de la zone euro, consacrée au même sujet, continue après avoir été suspendue la nuit dernière à cause des divergences entre les Etats membres sur l’octroi d’une nouvelle aide financière à la Grèce. L’Allemagne, soutenue par d’autres pays dont la Finlande, s’est dit méfiante à l’égard du gouvernement d’Athènes. La Grèce a assuré être capable d’appliquer un nouveau plan des réformes économiques, approuvé par son parlement, en échange d’un paquet financier de 80 milliards d’euros. Le plan en question comporte, entre autres, une nouvelle loi des retraites, une nouvelle législation fiscale, la baisse des dépenses militaires, la majoration de la TVA et la suppression de l’exonération de cette taxe dont bénéficiaient les îles grecques jusqu’à la fin de 2016. La dette souveraine de la Grèce s’élève à plus de 320 milliards d’euros, dont 65% envers des pays de la zone euro et le FMI, et 8,7% envers la BCE. A commencer par le 1er juillet, la Grèce se trouve pratiquent en défaut de paiement et nécessite un troisième paquet d’aide financière pour éviter la sortie de l’eurozone.


    Union — Le millier de jeunes de la République de Moldova, partisans de l’union avec la Roumanie, partis de Chisinau il y a une semaine, arrivent aujourd’hui à Bucarest. Ils viennent demander aux autorités roumaines de trouver des solutions pour que la réunification des deux Etats ait lieu le plus rapidement possible. Partis à pied de leur capitale, les jeunes moldaves entraient hier en Roumanie, par le point de frontière Ungheni, où ils étaient accueillis par des milliers de gens venus des toutes les régions de la Roumanie. Le voyage à Bucarest se fait à bord du train appelé « de l’union ». Dans la capitale roumaine, ils remettront au président Klaus Iohannis la Déclaration d’union, adoptée le 5 juillet par 30 mille citoyens de République de Moldova, lors d’un grand rassemblement national. L’événement s’est déroulé sur les lieux où avaient été organisées les amples protestations anti-soviétiques de 1989-1990 et où, en août 1991, un autre grand rassemblement national saluait la proclamation par le Parlement de Chisinau de l’indépendance envers Moscou. Rappelons que l’actuelle République de Moldova a été créée sur une partie des territoires de l’est de la Roumanie, annexés par l’URSS en 1940, suite à un ultimatum.


    Cinéma — Le film “Box” du réalisateur roumain Florin Şerban a reçu le prix des critiques de cinéma – FIPRESCI — au Festival international de Karlovy Vary. Le prix récompense la mise en scène d’un excellent portrait de la société roumaine contemporaine. Le film raconte une histoire d’amour entre un homme et une femme, interprétés par Rafael Florea et Hilda Peter qui appartiennent à des mondes différents. Il y a cinq ans, au Festival du film de Berlin, Florin Şerban recevait le Grand Prix du jury et le prix Alfred Bauer pour la pellicule « Si je veux siffler, je siffle ».


    Attentat — Le groupement djihadiste Etat Islamique a revendiqué l’attentat perpétré samedi à proximité du Consulat italien, au Caire, en Egypte, soldé par un mort et plusieurs blessés. L’explosion d’une voiture piégée a détruit, en partie, la façade du bâtiment, fermé ce jour-là. C’est le premier attentat contre une mission diplomatique depuis le début de la vague d’attaques djihadistes en Egypte, il y a deux ans, apprend-on par AFP. « L’Italie ne se laissera pas intimidée », a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, précisant aussi qu’il n’y avait pas eu de victimes italiennes Le ministère romain des Affaires étrangères a fermement condamné l’attentat, qualifiant de profondément inhumains et d’injustifiés les actes de violence contre les représentations diplomatiques étrangères ; le ministère de Bucarest a exprimé sa pleine solidarité avec l’Italie et son appui entier à l’Egypte dans sa lutte contre le terrorisme. Le 29 juin, le procureur général égyptien avait été tué au Caire, dans un attentat à la voiture piégée. L’Egypte est depuis quelque temps le théâtre d’une vague d’attentats menés par les militants islamistes.


    Solidarité — La Haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini, a exprimé sa solidarité avec le premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, victime d’un jet de pierres à Potocari, en Bosnie ; plusieurs autres responsables européens ont également condamné l’incident. La présidence bosniaque a condamné, elle aussi, les incidents produits à l’occasion de la commémoration du massacre de Srebrenica, en 1995. Samedi, lors de la cérémonie, Aleksander Vucici a été hué par une foule lui lançant des pierres. Le ministre des affaires étrangères de Belgrade, Iviţa Dacici, a dénoncé une attaque contre la Serbie entière et sa politique de paix et de coopération régionale. Il y a vingt ans, à Srebrenica, quelque 8.000 hommes et garçons musulmans ont été tués par les forces serbes bosniaques, lors de la guerre interethnique qui allait mener au démembrement de l’ex Yougoslavie. C’est le massacre le plus sanglant commis en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.


    Tennis — Le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean Julien Rojer ont remporté, samedi, la finale de double messieurs du tournoi de tennis de Wimbledon, troisième Grand Chelem de l’année. Ils ont eu raison du duo Jamie Murray (Royaume Uni)/John Peers (Australie), en trois sets 7-6, 6-4, 6-4. C’est le premier titre de Grand Chelem au double masculin pour le joueur Roumain, qui avait aussi gagné le double mixte de l’Open d’Australie en 2012. Horia Tecău est le deuxième Roumain, après Ilie Nastase en 1973, à avoir gagné le double masculin à Wimbledon.