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  • Les collines de la Transylvanie

    Les collines de la Transylvanie

    Il existe, en Roumanie, de nombreuses destinations idéales pour l’écotourisme. La région appelée « Les collines de la Transylvanie », située au sud de cette province historique du pays, est très attractive de ce point de vue. A vélo, à pied ou à cheval, vous aurez l’occasion d’explorer une région où la nature offre un véritable spectacle, où les châteaux et les villages aux églises fortifiées ont de merveilleuses histoires à raconter. Il existe également de nombreux centres de gastronomie locale, où le visiteur est convié à goûter aux plats cuisinés à l’ancienne.

    Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie », détaille son offre spéciale de vacances. « L’endroit le plus connu de notre destination écotouristique, c’est la région des villages saxons, réputés pour leurs églises fortifiées. Certains visiteurs associent notre destination à l’aire protégée qui abrite des milliers d’espèces d’oiseaux, d’autres au nom du prince Charles de Galles, qui possède des propriétés dans cette contrée. Nous l’appelons la zone des villages et des petites villes situés au cœur de la Roumanie, plus précisément dans les vallées des rivières Târnava Mare, Hârtibaciu et sur la rive droite de l’Olt, entre Sighişoara, Mediaş, Sibiu, Făgăraş, Rupea, Sighişoara. Nous promouvons intensément le côté écotourisme et avons fait les démarches nécessaires auprès du ministère de tutelle pour obtenir la certification en ce sens. Cela signifie un tourisme culturel et éco-responsable, respectueux de la nature et des communautés locales, du lien qui existe entre les deux. De ce point de vue, je crois que nous pouvons donner l’exemple. Dans le paysage mosaïque de la région, l’homme et la nature ont vécu en étroite communion au long de tant de siècles d’histoire. »

    Voyons maintenant quelles sont les activités que l’on peut faire dans ce pays de conte de fées ? Cristina Iliescu explique : « Pour ce qui est des activités principales, sachez qu’en plus des sentiers de randonnée et des itinéraires à parcourir à vélo ou à cheval, nous recommandons vivement l’observation de la nature, des oiseaux, vu qu’il s’agit de l’aire protégée la plus étendue du pays. Les sentiers totalisent 600 km, peut-être même plus depuis la finalisation des travaux pour le tronçon Terra Saxonum des itinéraires de randonnée aménagés et balisés connus sous le nom de Via Transilvanica. Ces trajets touristiques sont accessibles à pied, à vélo ou à cheval. Les autres types de tourisme que l’on peut pratiquer sont le tourisme culturel, le tourisme rural, l’agritourisme. Le tourisme gastronomique commence lui aussi à se développer. C’est ici qu’est né le concept de « brunch » en Roumanie. Le Transylvanian Brunch combine la dégustation de produits locaux et la visite des lieux que les touristes sont venus découvrir. »

    Dans une région si riche en histoire, en traditions et en légendes, on ne saurait oublier de mentionner les artisans qui ont hâte de montrer aux touristes les objets sortis de leurs mains, précise Cristina Iliescu, manager de la destination touristique « Les Collines de la Transylvanie » : « Le village de Mălâncrav est un très bon exemple en ce sens. Et puis, dans le village de Viscri, certains vieux métiers sont toujours pratiqués comme celui de forgeron, de verrier ou de briquetier. On peut y visiter par exemple l’atelier où le verre est fait à la main, comme autrefois. La plupart des maîtres artisans de l’endroit sont tisseurs ou vanniers. Certains métiers traditionnels disparaissent lentement. Heureusement qu’il y a des gens qui les revitalisent. Un de ces métiers anciens qui se meurent, c’est le feutrage. C’est à Copșa Mare que l’on peut toujours rencontrer un maître feutrier. Il existe également des métiers plus récents, comme la sculpture sur cire. »

    La destination « Les Collines de la Transylvanie » propose aussi un riche calendrier d’événements. Pendant cette période, en raison de l’obligation de respecter la distanciation sociale, on a été contraints d’annuler la plupart des événements. Certains d’entre eux ont pourtant été organisés, précise Cristina Iliescu, qui explique : « C’est grâce au fait que notre région est très étendue, ce qui, par ces temps de pandémie, représente un avantage. Avec un nombre restreint de participants, on peut toujours organiser de nombreux événements dans les villages. On peut, par exemple, se promener dans les villages de Meșendorf ou de Hoghilag pour sentir les tubéreuses ou pour assister à un concert de musique classique. Les concerts Sonoro, qui ont eu lieu cette année, seront certainement organisés l’année prochaine aussi. Un autre exemple serait le Festival Icon Arts. Nous organisons une école d’été pour les étudiants des académies de musique, à la fin de laquelle est prévue une semaine entière de concerts dans des endroits inédits, tels une église fortifiée ou la cour d’un gîte rural. Des événements comme ceux-ci permettent de préserver la distanciation sociale, car ils se déroulent à l’extérieur. Malheureusement, certains événements d’envergure n’ont pas pu se tenir cette année, mais nous espérons que la situation sera tout autre l’été prochain. Nous avons aussi la semaine Haferland, qui met en valeur la culture saxonne de Transylvanie. Il ne faut pas oublier de mentionner les compétitions cyclistes et les pièces de théâtre montées dans des granges. C’est dire que la gamme d’événements est très large. »

    Les retours sont généralement positifs, affirme notre interlocutrice : « Nous proposons des questionnaires aux touristes pour établir des statistiques. Ceux qui nous rendent visite pour la première fois se disent extrêmement surpris, car ils s’attendaient à une destination presque exotique. Ils sont fascinés non seulement par le paysage, mais aussi par la gastronomie, le calme et notamment la sécurité. Ce dernier aspect, ils l’apprécient d’autant plus que des histoires circulent en Europe occidentale sur la sécurité en Roumanie. Je n’ai pas rencontré de visiteurs qui ne se soient pas déclarés ravis des expériences vécues lors du séjour dans notre destination touristique. »

    Dans les années à venir, de nombreuses expériences uniques viendront s’ajouter à cette offre touristique, précise Cristina Iliescu, manager de la destination « Les Collines de la Transylvanie » : « Nous avons toujours en vue de nouveaux projets. Il y en a un, actuellement, que nous apprécions fortement. Intitulé Edu Labs, ce projet est mené par la Fondation New Horizons et vise à attirer les jeunes vers des micro-spécialisations dans le domaine du tourisme, dont celui de guides spécialisés. Nous sommes très contents d’avoir réussi à y intéresser les jeunes, même avec l’aide des partenaires, ainsi que la communauté locale qui mérite bien une promotion accrue. Vous pouvez nous rejoindre sur le site colinele-transilvaniei.ro et sur les réseaux sociaux. »

    Une raison de plus de choisir la destination « Les Collines de la Transylvanie », c’est que le comté de Sibiu a déclaré 2021 « Année de la randonnée ». (Trad. Mariana Tudose)

  • Le Pays de Hateg- Retezat

    Le Pays de Hateg- Retezat

    Situé dans le sud-ouest de la Transylvanie, le Pays de Haţeg – Retezat s’étend dans trois provinces historiques de Roumanie : le Banat, la Transylvanie et l’Olténie. La région recèle maints témoignages d’un riche passé historique : grottes abritant des traces d’habitation qui remontent au Paléolithique, ruines datant de la période daco-romaine, petites forteresses et tours médiévales, églises anciennes, mais aussi maisons et petits châteaux, résidences de la noblesse locale.

    Anca Rusu, manager de la destination touristique le Pays de Haţeg – Retezat, affirme que cette contrée compte parmi les plus belles de Transylvanie : « Les touristes étrangers, surtout, sont très familiarisés avec le nom de « Transylvanie ». Lors des foires internationales auxquelles j’ai participé, j’ai constaté que les touristes n’avaient pas beaucoup d’informations sur la Roumanie. Par contre, lorsqu’il était question de la « Transylvanie – la région entre les montagnes », ils étaient capables de l’identifier tout de suite sur la carte. Un voyage au Pays de Haţeg – Retezat est un voyage dans le temps. Cette petite contrée vous permettra de découvrir des mondes disparus il y a 70 millions d’années, de vous retrouver face à face avec des dinosaures grandeur nature, d’explorer des volcans et les traces des mers des temps immémoriaux. Les temps plus récents, on les découvrira au travers des paysages de montagne des lacs et des plantes carnivores, vestiges de l’ère glaciaire, d’il y a 10 000 à 12 000 ans. Le visiteur pourra également suivre les traces de l’Antiquité romaine à Sarmizegetusa Ulpia Traiana, mais aussi des premiers lieux du christianisme en Roumanie, tel l’église Densuș. En parlant de cette contrée, on ne saurait oublier de mentionner les plats traditionnels cuisinés par les habitants. Nous recommandons les célèbres virsli de Sălaş, c’est-à-dire des saucissons faits de viande de mouton et de boeuf. Et, pour que l’expérience soit complète, nos hôtes devraient également déguster l’eau-de-vie de prunes de Răchitova. »

    Il existe de nombreux itinéraires au Pays de Hațeg- Retezat. Mme Anca Rusu, manager de cette destination touristique : « Nous avons essayé d’en faire le comptage et nous sommes arrivés à 70. Il s’agit de trajets touristiques homologués et gérés par les administrateurs d’aires protégées en collaboration avec le Service public de secours en montagne ou bien d’itinéraires à thème qui racontent généralement une histoire. Cependant, l’aspect le plus important, c’est que notre contrée est la seule de Roumanie où se chevauchent les territoires de trois grandes aires protégées, parcs naturels ou nationaux. Il s’agit du Parc national Retezat, le premier parc national de Roumanie, du Géo parc UNESCO le Pays de Hațeg et du Parc naturel GrădișteaMunceluluiCioclovina, bien connu pour l’ensemble de cités daces construites dans les monts d’Orăștie. C’est dire que le visiteur pose le pied sur un sol pas comme les autres. Par conséquent, le respect dont il fait preuve et la façon dont il se conduit dans ces endroits merveilleux sont très importants pour nous et pour les habitants. On retrouve ici des valeurs extraordinaires de la nature ou sorties des mains de l’homme, si particulières qu’elles ont été reconnues par l’UNESCO, comme suit : Réserve « L’homme et la biosphère », titre accordé en 1979 à une zone de Retezat, Géo parc international UNESCO pour la zone de dépression de Haţeg. En plus, toutes les forteresses daciques des monts d’Orăștie sont protégées par la loi et jouissent de la reconnaissance internationale offerte par l’UNESCO. »

    Anca Rusu, manager de la destination touristique le Pays de Hațeg – Retezat, affirme que beaucoup des touristes qui arrivent dans la région ne prévoient pas un séjour assez long. Ainsi, après avoir découvert la richesse des objectifs touristiques, ils y reviennent toujours. La liste des attractions touristiques est tout aussi longue que celle des activités que l’on peut y faire : « La région est propice à de nombreuses activités. Les tendances en matière de tourisme ont beaucoup changé cette année en raison de la pandémie. Si les visiteurs arrivent dans la région pendant cette période, nous leur recommandons une randonnée facile, en empruntant l’un des itinéraires à travers les trois aires protégées. Nous conseillons des excursions d’une journée. Par exemple, une randonnée ayant comme point terminus la forteresse de Mălăiești ou une balade vers la cascade de Lolaia, située juste à l’entrée du Parc national Retezat. A cela s’ajoute l’itinéraire à thème qui mène à FundăturaPonorului, dans les monts Șureanu. L’occasion d’admirer le paysage de rêve de cette région appelée à juste titre « le paradis des photographes »

    Il ne faut pas rater non plus les sites culturels Sarmizegetusa Regia, Sarmizegetusa UlpiaTraiana, les forteresses, les châteaux ou les anciennes églises en pierre, précise notre interlocutrice, Anca Rusu, manager de la destination touristique le Pays de Hațeg – Retezat. « Nous avons un peu de tout. Aux passionnés d’aventure, nous recommandons un vol en parapente à Clopotiva, l’un des meilleurs endroits de Roumanie pour pratiquer ce sport. S’ils ont de la chance, les touristes peuvent également y rencontrer Toma Coconea, vice-champion de parapente, l’un des sportifs importants de Roumanie et ambassadeur de notre destination touristique. Les familles avec enfants doivent visiter la Maison des Volcans, située dans la commune de Densuș. Là, les enfants peuvent explorer plusieurs programmes éducatifs et jouer aux petits paléontologues avec ceux qui gèrent cet endroit. Il est très important de savoir que, pendant cette période de crise sanitaire, il faut programmer la visite des objectifs touristiques, afin de pouvoir respecter les mesures de sécurité dont tout le monde a entendu parler. »

    Deux sont les catégories prédominantes de touristes dans la région, explique AncaRusu, manager de la destination touristique le Pays de Hațeg – Retezat. Il y a ceux qui veulent faire du tourisme actif dans les montagnes et les familles avec enfants qui arrivent dans le Géo parc du Pays de Hațeg. Pourtant, quelles que soient leurs préférences, on leur suggère de visiter un point gastronomique pour déguster des plats locaux et de se rendre dans l’atelier d’un maître artisan pour connaître les traditions du lieu. Sachez également que les nombreux événements que l’on y organisait habituellement ont été repensés et reprogrammés, de sorte que l’expérience touristique soit complète. (Trad. Mariana Tudose)

  • Voyage au département de Neamţ

    Voyage au département de Neamţ

    Aujourd’hui nous voyageons dans le nord-est de la Roumanie, plus précisément dans le comté de Neamţ. Les nombreux monuments historiques et religieux, mais aussi les superbes paysages à retrouver dans la région de collines et de montagne du département de Neamţ constituent autant de raisons de visiter cette contrée de la région historique de Moldavie. Qui plus est, dans cette région, vous aurez l’occasion de visiter la réserve de bisons d’Europe et de faune des Carpates Dragos Voda, un endroit idéal pour les familles avec enfants, mais aussi pour les passionnés de photographie.

    Le premier document qui évoque cette ville date de 1388 et parle de « la pierre de Noël ». En fait, Piatra Neamţ s’est développé notamment après l’installation de la Cour princière du voïvode Etienne le Grand, (1457 – 1504). De nos jours, ses ruines sont à retrouver dans le centre historique de la ville. Piatra Neamţ est un important point de départ soit pour les itinéraires qui mènent à la station de Durău, soit vers les merveilleuses Gorges de Bicaz, ou vers Târgu Neamţ, suivant la route des monastères, comme on l’appelle.

    Alina Ferenţ, du centre national de promotion et d’information touristique Piatra Neamţ : « Piatra Neamţ est une ville qui propose de nombreuses variantes de loisirs aux touristes, qu’il s’agisse de passionnés du tourisme culturel, d’aventure ou historique. Il existe de nombreuses attractions à découvrir, tant dans la ville qu’aux alentours. Sur une quarantaine de kilomètres à la ronde, les touristes peuvent choisir parmi une multitude d’excursions. Vous auriez l’occasion de découvrir des monastères vieux de plusieurs siècles, qui préservent des musées dont les collections réunissent des objets de culte de très grande valeur, des livres anciens ainsi que des ateliers dans le cadre desquels travaillent des moines et des religieuses. Des repas traditionnels y sont également organisés. Donc les passionnés du tourisme œcuménique bénéficient d’une offre richissime. Les passionnés de nature et d’aventure seront ravis d’apprendre que la ville de Piatra Neamţ est entourée de montagnes où ils auront la possibilité d’entreprendre de nombreuses randonnées à travers des réserves naturelles à part. Le lac Cuejdel est un lac assez récent qui peut devenir la destination d’une telle randonnée sauvage. Les Gorges du Bicaz, uniques en Roumanie, avec des rochers hauts de plus de 300 mètres, qui bordent la route, offrent un véritable spectacle naturel. Le département de Neamţ accueille la réserve de bisons d’Europe de Dragoş Vodă, près de la ville de son chef-lieu. Neamţ est l’unique département de Roumanie, où il y a des bisons d’Europe élevés en conditions de liberté et de semi-liberté, dans un enclos d’acclimatation et au Zoo. Des bisons d’Europe en liberté peuvent être observés au cours d’un safari dans une région située à seulement 30 kilomètres de la ville de Piatra Neamţ. Après un tour des musées et du centre historique, les touristes se dirigent vers les alentours et en soirée ils rentrent pour profiter de l’atmosphère paisible d’une ville de montagne, mais avec d’excellentes conditions d’hébergement ».

    Agapia est un des monastères les plus visités du comté de Neamţ. Il s’agit d’un édifice datant de 1647. Ce qui suscite l’intérêt des visiteurs à Agapia, c’est la peinture intérieure de l’église et les icônes plus ou moins grandes. L’église a été peinte dans le style néoclassique de l’époque. Le grand peintre roumain Nicolae Grigorescu était âgé de seulement 20 ans lorsqu’il a réalisé ces peintures à partir de gravures en noir et blanc et suivant le modèle de plusieurs chefs d’œuvre de la Renaissance. Poursuivons notre itinéraire aux côtés d’Alina Ferenţ du Centre national de promotion et d’information touristique de Piatra Neamţ. « A Piatra Neamţ il y a aussi un parc aquatique qui attire en été des visiteurs de toute la région de Moldavie. Il y a aussi une télécabine dont le point de départ se trouve près de la gare et qui arrive jusqu’au mont Cozla, d’où un panorama superbe s’ouvre sur sur la ville. Le massif de Ceahlău est également visible. Celui-ci se trouve aussi dans le département de Neamţ et des itinéraires touristiques le traversent. On peut monter jusqu’au sommet de Toaca et même passer une nuit au chalet de Dochia. Il y a nombre de raisons pour lesquelles les touristes peuvent venir visiter la ville de Piatra Neamţ et le département de Neamţ. C’est une région qui préserve soigneusement ses traditions. S’y ajoutent les loisirs modernes, dont des Via Ferrata dans les Gorges de Sugau dans les Gorges de Bicaz. »

    Les personnes intéressées par les objets d’artisanat et d’ethnographie devraient commencer par une visite au Musée d’ethnographie de Piatra Neamţ, affirme Alina Ferenţ, du Centre national de promotion et d’information touristique de Piatra Neamţ : « Il est très beau et vient d’être restauré. Les touristes peuvent y découvrir les traditions roumaines, structurées sur les quatre saisons. S’y ajoutent les nombreux musés du village qui possèdent des collections d’objets du monde paysan roumain. Nous organisons un festival qui s’appelle « Le Coffre de dot », d’habitude à la fin mai, et qui réunit des artisans de tout le pays. Ils s’installent dans le centre-ville et confectionnent et vendent des objets traditionnels. Le musée Popa, dans la localité de Târpesti, située près de la maison-musée de l’écrivain roumain Ion Creangă, possède aussi une collection à part d’objets artisanaux. Des rencontres avec les artisans sont également possibles dans le cadre d’une réunion au Centre de culture et d’arts Carmen Saeculare, où un groupe de femmes confectionnent des vêtements d’après des modèles de jadis. »

    Alina Ferenț, du Centre national de promotion et d’information touristique Piatra Neamţ, affirme que la contrée a aussi une identité gastronomique spécifique :« Tout le monde sait que la Moldavie préserve ses recettes anciennes. Certaines ont été améliorées et réinventées. Parmi nos plats traditionnels, rappelons la fricassée moldave, les soupes aigres faites avec du borş, eau de son fermenté dans des barriques en bois, à la manière dont il était préparé par nos grands-parents. Un autre produit du terroir est la truite fumée dans des branches de sapin, spécifique aux régions de montagne. Elle est préparée par tous les élevages de truites de la région, assez nombreux d’ailleurs. Dans les restos à spécifique traditionnel, vous pouvez goûter aux gâteaux appelés « Poale-n brâu » (« jupes retroussées »). Enfin, les visiteurs intéressés par la cuisine moderne seront également gâtés, puisqu’ils découvriront par exemple de nombreux plats végétaliens crus. »Voici donc autant de raisons d’inclure cette contrée dans vos projets de vacances en Roumanie. (Trad. : Alex Diaconescu)

  • La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    La saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire


    Nous vous proposons une balade au bord de la mer, qui commence dans les ruelles historiques de la
    ville de Constanta, le plus grand port de Roumanie et un des plus importants de
    l’UE. Puis nous nous dirigeons vers la plage, mais pas avant de connaître les
    mesures mises en place pour que le coronavirus ne soit pas un problème pendant
    ces vacances.








    Nous
    sommes accompagnés par la guide touristique Diana Slav, selon laquelle, c’est
    la plage qui attire avant tout les touristes au bord de la mer Noire en
    Roumanie : « Notre plage n’a que du sable fin, il n’y a pas de
    cailloux, ni de galets. C’est exactement ce que les familles avec de petits
    enfants recherchent. Qui plus est, l’entrée dans la mer est parfaitement plateet donc très sûre aussi. A cela s’ajoutent les températures excellentes (de
    l’eau et de l’air) mais aussi le fait que l’eau de la mer n’est pas trop salée.
    Le Danube apporte de l’eau douce ce qui diminue la salinité naturelle de la mer
    et la rend supportable, sans affecter la vue. On n’a pas besoin de porter des
    lunettes de protection dans la mer. Les touristes aiment aussi visiter la
    ville, car il y a plein de bus touristiques, certains à étage découvert. La
    ville dispose aussi d’une application mobile pour touristes. J’en suis très
    fière, car moi aussi j’y ai contribué et j’ai voulu créer un produit utile pour
    les touristes. Autre atout : les musées et les objectifs culturels sont
    tous concentrées dans la même zone, soit la péninsule de la ville. S’y ajoutent
    le complexe consacré aux sciences de la nature qui réunit le Planétarium, le
    Delphinarium et une petite réserve naturelle. Le Delphinarium est surtout très
    apprécié pour ses spectacles.»








    Les
    touristes qui n’ont jamais visité Constanta, ou la Roumaine, seront
    agréablement surpris par cette zone, assure Diana Slav, qui poursuit : « Ils
    apprécieront la zone historique, notamment s’ils apprennent les belles
    histoires de ses bâtiments. Ils aimeront la falaise où se trouve le casino de Constanta
    (un repère architectural de la ville). Heureusement, les travaux de
    restauration du bâtiment ont déjà démarré. Ces dernières années, les touristes
    nous demandaient constamment pourquoi l’édifice était en ruine. Notre souhait
    est de le rouvrir au public, de le transformer en un musée d’ici deux ou trois
    ans. Il existe aussi un port touristique, où l’on peut s’embarquer pour des
    balades en mer ou boire un verre. Enfin d’un point de vue financier, Constanta
    est une ville avantageuse pour les touristes et leur permettra de profiter de
    toutes les activités proposées. »








    Le centre
    historique de Constanta est tout aussi intéressant et attire de plus en plus de
    visiteurs, constate Diana Slav : « Tous les touristes qui l’ont visité on
    dit qu’il n’avait rien à envier à d’autres villes célèbres et ils ont été
    fascinés par les histoires de ces lieux vieux de 2000 ans. La ville fut fondée
    par l’Empire grec et puis reprise par l’Empire romain. Cette histoire est
    visible dans les parcs archéologiques aménagés. L’ensemble du centre historique
    a été réhabilité à l’aide de fonds européens à compter de 2013. Désormais on se
    concentre sur les détails. Certains bâtiments ont déjà été rénovés, d’autres
    sont en cours de restauration. Il y a donc plein de places d’hébergement très
    intéressants, dans des édifices qui respectent l’histoire des lieux. Il y a 5
    musées dans cette partie de la ville, un théâtre d’opéra et de ballet et deux autres
    théâtres qui accueillent d’habitude différents événements. On ne sait pas encore
    quels évènements pourront être organisés cette année, car il faut respecter les
    normes de distanciation physique, mais il y aura sans doute des événements en
    plein air. D’ailleurs, le centre historique dispose d’une place de très grandes
    dimensions où de nombreux événements avaient lieu : concerts, festivals de
    street-food, foires d’antiquaires et autres manifestations culturelles. »








    Si vous
    préférez profiter de la plage, alors sachez qu’une journée suffit pour
    découvrir les principaux objectifs touristiques de Constanta. Diana Slav
    précise : « On organise aussi des tours individuels guidés d’une
    journée. Par ailleurs, nous mettons à la disposition des touristes des
    brochures qui présentent les principaux objectifs touristiques ; on en
    trouve aux bureaux d’accueil de tous les hôtels, notamment dans la station de
    Mamaia. Construite au bout de la ville de Constanta, Mamaia est une station
    réservée aux loisirs. On y trouve du tout pour tous : hôtels,
    restaurants, bars, plage, une zone de promenade. Selon les préférences, un
    circuit touristique peut s’étaler sur une journée ou une demi-journée pour
    couvrir soit le côté culturel, soit le côté historique. »






    On peut
    enfin profiter de la mer, mais à condition de respecter plusieurs mesures
    imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Par exemple, les repas
    seront servis sur plusieurs tranches horaires dans les hôtels qui ne disposent
    pas de places suffisantes pour assurer la distance nécessaire entre les
    personnes. Sur la plage, il y aura plus de distance entre les transats qui
    seront désinfectés après chaque utilisation. Une seule famille peut partager
    une table au restaurant. Côté tarifs, début juin, à Mamaia, la station la plus
    huppée de la côte roumaine, une nuitée dans un hôtel de 2 ou 3 étoiles tourne
    autour de 24 euros et va jusqu’à 44 euros dans un 4 étoiles. Dans les autres
    stations, les tarifs sont plus bas et commencent à 17 euros la nuitée dans un 2
    étoiles et 21 euros la nuitée dans un hôtel 3 étoiles.






    Sachez
    aussi qu’il existe un aéroport à une quarantaine de km de Constanta, qui accueille
    aussi des vols internationaux depuis et vers plusieurs villes européennes. Si
    vous préférez la voiture, alors il faut dire que l’autoroute dite du Soleil
    relie la capitale, Bucarest, à la ville de Constanta. On met deux heures et
    demie pour y aller, donc le bord de la mer est aussi accessible si vous êtes de
    passage à Bucarest et que vous ayez une journée libre à votre disposition.
    (Trad. Valentina Beleavski)



  • Qui est soumis à la quarantaine en arrivant en Roumanie ?

    Qui est soumis à la quarantaine en arrivant en Roumanie ?

    Le
    Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays à
    risque accru de contamination au nouveau coronavirus. La version actualisée de
    la liste est en vigueur en Roumanie depuis le 3 août
    minuit, heure locale. Comme conséquence immédiate de cette décision, toute
    personne arrivant sur le sol roumain d’un des 41 territoires inclus à présent sur
    la liste est placée en quarantaine pour 14 jours. Pour décider des pays à
    risque épidémiologique, les autorités de Bucarest prennent en compte, pour chaque
    territoire, le nombre de nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 enregistrées les
    deux dernières semaines par 100.000 habitants. Si le taux de contaminations est
    plus élevé que celui de la Roumanie, le pays est inclus sur la liste.




    41
    Etats hors l’Union européenne figurent actuellement sur cette liste :
    Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Bahamas, Bahreïn, Bolivie,
    Bosnie-Herzégovine, Brésil, Cap Vert, Chili, Colombie, Costa Rica, El Salvador,
    Eswatini, Etats-Unis, Guinée Equatoriale, Honduras, Îles Turques-et-Caïques,
    Îles Vierges des Etats-Unis, Irak, Israël, Kazakhstan, Kirghizistan, Kosovo, Koweït, Luxembourg, Macédoine du Nord,
    Maldives, Monténégro, Oman, Palestine, Panama, Pérou, Porto Rico, Qatar, République
    de Moldova, République Dominicaine, Singapour, Saint Martin et Suriname.




    Les
    personnes qui entrent sur le territoire roumain en provenance de ces pays
    seront donc placées en quarantaine pour 14 jours, à une adresse de leur choix
    ou, le cas échéant, dans une structure d’hébergement gérée par les autorités. La quarantaine est imposée à toutes
    les personnes qui ont le droit d’entrer sur le territoire roumain. La
    mesure de la quarantaine obligatoire n’est pas applicable aux personnes autres que les voyageurs.


    Sont exemptées de quarantaine les personnes qui sont en déplacement
    professionnel, fait prouvé par leur visa, permis de séjour ou document équivalent ;
    les soignants ; les chercheurs du domaine médical ; les soignants des
    personnes âgées, ainsi que les personnels acteurs du transport de marchandises ;
    le corps diplomatique ; les personnels des organisations internationales ;
    les personnels militaires ou encore les personnels fournissant de l’aide
    humanitaire.


    De
    même, sont également dispensées de quarantaine les personnes en transit ; les personnes
    rapatriées sous protection consulaire ; les passagers qui voyagent pour
    raisons impératives ; les personnes nécessitant une protection
    internationale ou un autre type d’assistance humanitaire ; les étrangers
    ou apatrides qui sont en déplacement à des fins d’études ; les
    travailleurs hautement qualifiés, étrangers ou apatrides, dont l’embauche est
    nécessaire d’un point de vue économique dans une activité qui ne peut être
    reportée ou déroulée à l’étranger ; les étrangers ou apatrides qui sont
    travailleurs transfrontaliers, travailleurs saisonniers dans l’agriculture,
    personnels navigants maritimes et fluviaux ou bien membres des équipes
    sportives internationales participant aux compétitions sportives organisées sur
    le territoire roumain. (Trad. Elena Diaconu)

  • La consommation en Roumanie par temps de pandémie

    La consommation en Roumanie par temps de pandémie

    La consommation totale de carburants baissera cette année de 10% à cause de la pandémie de coronavirus, a récemment affirmé dans une conférence de presse Radu Caprau, directeur de la compagnie pétrolière OMV Petrom. A la question de savoir quand le marché reviendra au niveau d’avant la pandémie, il a déclaré qu’un éventuel retour à la normale n’est pas estimé avant 2022. Selon Agerpres, OMV Petrom, le producteur de pétrole et de gaz le plus important du sud-est de l’Europe, a obtenu au cours de la première moitié de cette année un bénéfice net d’environ 180 millions d’euros, en baisse de pas moins de 56% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Par ailleurs, le nombre de sociétés commerciales et d’entreprises en nom propre ayant déclaré l’insolvabilité en Roumanie a connu une baisse assez inattendue de 26,16% durant les six premiers mois de l’année 2020 par rapport à la période similaire de l’année dernière. La plupart des entreprises et des autoentrepreneurs ayant fait l’objet de la procédure de l’insolvabilité sont basés à Bucarest, à savoir 423. La capitale roumaine est suivie par les départements de Bihor, avec 211 procédures d’insolvabilité, Constanta et Cluj avec 140 et respectivement 139 insolvabilités. Côté domaines d’activités, durant les six premiers mois de l’année la majorité des procédures d’insolvabilité ont visé les entreprises du secteur du commerce de gros et de détail, les garagistes et les ateliers de réparation de motos, chose en quelque sorte normale vu la baisse de la consommation et du nombre de kilomètres que les Roumains ont parcourus durant l’état d’urgence et non seulement.

    Et nos concitoyens ne devraient pas conduire trop cet été non plus. Pas moins de quatre Roumains sur dix ont choisi de ne pas partir en vacances en 2020 parce qu’ils affirment ne pas se sentir en sécurité à cause de la pandémie, selon une étude publiée récemment par une plate-forme d’annonces en ligne. Selon cette source, seulement 38% préparent au moins un congé cette année, alors que 45% choisissent carrément de ne pas partir en vacances. 17% des Roumains sont toujours indécis pour ce qui est de leurs vacances, même si théoriquement il n’y a plus qu’un mois d’été. Côté destinations, selon cette étude, la majorité des Roumains ont choisi leur propre pays et notamment les destinations à la montagne plutôt qu’à la mer, soit l’inverse que la normale. Ce choix de passer les vacances en Roumanie s’explique par les restrictions de voyage que de plus en plus d’Etats européens imposent aux touristes roumains. Par ailleurs, afin de voyager dans d’autres pays, les Roumains sont tenus de se faire tester et de payer un coût supplémentaire d’environ 60 euros par personne, ce qui pèse d’une manière significative dans le budget vacances d’une famille à quatre membres par exemple. Côté tourisme interne, les vacanciers privilégient les destinations à la montagne où la distanciation physique est plus facile à observer qu’à la mer.

    Les périodes de confinement et de distanciation physique ont pourtant fait le bonheur des librairies, de celles en ligne surtout, puisque les ventes de livres ont considérablement augmenté, selon l’agence de presse Agerpres, qui cite une librairie en ligne. Durant le 7 premiers mois de l’année, les commandes en ligne des Roumains ont augmenté de 27% par rapport à la période similaire de l’année 2019. La littérature de fiction a dominé les ventes, la plupart des livres ayant été commandés à Bucarest, Timisoara, Cluj, Iasi et Brasov. La valeur moyenne d’une commande a elle aussi augmenté de 15% durant cette période pour frôler les 100 lei, soit un peu plus de 20 euros. Une conséquence économique positive et assez inattendue de la pandémie. (trad. Alex Diaconescu)

  • Tourisme et pandémie

    Tourisme et pandémie

    Le tourisme est un secteur touché de plein fouet par la pandémie. Selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme international a plongé de 22 % au premier trimestre, et le recul pourrait se chiffrer à 60-80 % par rapport à 2019 à la fin de l’année. C’est, selon cette agence spécialisée des Nations Unies, la plus grave crise à laquelle le tourisme international ait été confronté depuis le début des relevés, en 1950.


    Qu’en est-il en Roumanie ? Pour ceux qui prennent des vacances, afin de s’assurer un voyage ou un séjour réussi, beaucoup font confiance aux voyagistes. Sur ce marché, une compagnie expérimentée fête ses 30 années d’existence. J’ai nommé Paralela 45, appartenant à l’homme d’affaires Alin Burcea. Entretien avec Oltina Dobriban, directrice générale.





  • Le Courrier des auditeurs du 31.07.2020

    Le Courrier des auditeurs du 31.07.2020

    Nous vivons des temps d’incertitude, et même de grande incertitude. C’est la saison des vacances. Le mot est sur toutes les lèvres, et dans la pensée des Roumains. Après une année de travail et des mois sans sortir de chez soi, tout le monde attendait impatiemment ce moment de l’année. Mais la situation dans le pays a empiré. Il y a d’abord eu une décision de la Cour constitutionnelle qui a jugé le placement obligatoire en quarantaine et en isolement inconstitutionnels, suivie par un vide législatif. Plus d’un millier de personnes contaminées sont alors sorties de l’hôpital sur demande. Cela a donné lieu à un relâchement trop rapide. La Roumanie est présentement en état d’alerte, qui a remplacé l’état d’urgence. Le président accuse l’opposition d’avoir tergiversé l’adoption de la loi de la quarantaine et de l’isolement et met en garde que l’évolution que nous constatons s’inscrira dans la durée, même si le gouvernement prend les bonnes mesures. Depuis plus d’une bonne semaine, nous avons plus d’un millier de nouveaux cas de Covid-19 par jour, et la Roumanie compte 19 millions d’habitants. Le nombre de ceux qui ont besoin de soins intensifs enregistre de nouveaux records qui n’avaient pas été atteints pendant le confinement. La Roumanie dispose de 840 lits en soins intensifs, équipés de ventilateurs, destinés aux malades de Covid-19 ; plus de 112 sous ventilation étaient déjà occupés sur les 409 malades internés en soins intensifs au moment de la rédaction de ce Courrier. Même si des efforts sont consentis pour accroître le nombre de lits, le nombre de médecins reste le même. Le gouvernement s’est tourné vers le bénévolat, et envisage de procéder à des détachements de médecins de certaines villes moins affectées à d’autres, mais cette mesure a aussi ses limites. Les soignants sont épuisés et en ont fait part au gouvernement ces jours-ci. Voici une question que plusieurs d’entre vous nous posent en ces temps – sur le possible reconfinement. Ainsi, je salue Paul Jamet, de France, qui nous disait : « Les vacances sont peut-être déjà terminées… Si tel est le cas, bon courage pour la reprise ! » Merci, Paul ; en effet, je viens de terminer une partie de mes vacances. Nous avons fait un superbe tour en Roumanie, que je conseille à tous de faire le moment venu. C’est avec plaisir que je peux vous donner même des suggestions d’hébergement, de découvertes enrichissantes et de restauration. Nous sommes allés à Sinaia, où nous avons revu le château de Peleş. Après une promenade dans la ville, nous sommes allés à Bran et avons visité le château de Bran — ou celui de Dracula, comme il est connu. Là, je dois dire que j’ai été impressionnée par les efforts qui ont été faits par les propriétaires de l’entourer d’un très beau jardin, avec un lac aux nénuphars, de belles allées en pierre et de toutes les facilités que vous pouvez imaginer. Il dispose maintenant de plus d’éléments de mobilier, d’explications plus étoffées et de nouvelles attractions — certaines déjà mises en place et d’autres dont l’installation était en cours. Nous avons poursuivi à Braşov — c’est toujours agréable de se promener au centre-ville, de revoir l’Eglise noire, entre autres, et de prendre un repas traditionnel dans une bergerie à Poiana Braşov. Viscri, ce village traditionnel de Transylvanie redécouvert par le prince Charles de Galles, qui a acheté une maison devenue gîte rural, avec ses rues non goudronnées où roulent des attelages et où les gens laissent leurs volailles en liberté, nous a charmés. Bien entendu, nous avons revu avec le plus grand plaisir l’église fortifiée du XIVe s., listée au Patrimoine mondial de l’UNESCO — une véritable expérience. Ensuite, nous nous sommes fait une joie de revoir Sighişoara, dont le centre historique, construit à compter du XIIe s. et toujours habité, fait également partie du Patrimoine de l’humanité. Surprise, ses rues étaient désertes, comme je ne les avais jamais vues auparavant. Nous avons continué ensuite jusqu’à Biertan, pour visiter cette grande église fortifiée saxonne du XVe s., elle aussi listée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il ne faut pas croire que nous n’avons que fait le tour des églises fortifiées, non ; la mine de sel de Turda a également fait partie de l’itinéraire. Comme j’adore les paysages de montagne bucoliques et les mottes de foin, je m’en suis donné à cœur joie dans les Apuseni, jusqu’à Arieşeni. Le tour n’aurait pas été complet sans la visite de la citadelle d’Alba Iulia, du XVIIIe s., joliment rénovée, et nous avons poussé jusqu’à Sibiu, passant par Câlnic, avec sa petite forteresse du XIIe s. listée au Patrimoine mondial de l’humanité — un vrai bijou. Outre les belles promenades dans les rues animées de la vieille ville de Sibiu, où les maisons ont des yeux qui vous suivent, nous avons passé une demi-journée au musée du Village traditionnel ASTRA. Et ce avant de rejoindre Bucarest en empruntant le Transfăgărăşan, cette route d’altitude dont certains affirment qu’elle serait la plus belle du monde, avec ses virages en épingle à cheveux et ses paysages à couper le souffle. Et comme l’année dernière, nous y avons rencontré deux ours au bord de la route. Voilà pour ce tour que je recommande à tous. Paul nous dit avoir écouté une interview d’un de nos confrères, « qui envisage carrément la possibilité dun reconfinement en Roumanie… Reconfinement tout au moins partiel qui pourrait bien se produire aussi en France ! Le Gouvernement français a annoncé avoir bouclé la préparationde son plan pour un nouveau reconfinement… Jimagine quil en est de même en Roumanie… » Guy le Louët et Gilles Gautier, eux aussi de France, que je salue, nous demandent également s’il y aun risque de reconfinement en Roumanie. Le premier ministre est questionné tous les jours sur cet aspect et répond toujours que son gouvernement ne souhaite pas imposer de nouvelles restrictions. Toutefois, si vous regardez les chiffres que je viens d’indiquer et les images avec des plages archibondées à la mer Noire où les gens ne respectent pas les gestes barrières, il est à se demander si nous n’allons pas vers un nouveau reconfinement. Les Roumains le craignent, en tout cas. Il y a quelques localités placées en quarantaine. Du reste, le port du masque devient obligatoire pour toutes les personnes à partir de 5 ans dans les espaces publics ouverts à forte affluence. Les horaires à cet effet sont fixés par les autorités locales. En vue d’un éventuel reconfinement, Paul Jamet a préparé 5 000 pages de lecture ! « Une vraie folie… », dit-il. Effectivement !



    Notre auditeur Mouad Belgrid du Maroc nous a écrit pour prendre de nos nouvelles dans le contexte de l’infection au SARS-CoV-2. Merci d’avoir pensé à nous ; nous sommes tous en bonne santé dans notre service et souhaitons la même chose à nos auditeurs.



    Les Roumains demeurent préoccupés par la situation générée par la pandémie de Covid-19 et par ses conséquences tant au niveau national général qu’au niveau personnel. Ce sont les conclusions d’un sondage de l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie (IRES), rendu public cette semaine. Trois quarts des Roumains affirment qu’ils sont très inquiets, voire inquiets, alors que sept Roumains sur dix ont peur de s’infecter au coronavirus. Quand même, les Roumains pensent aussi aux vacances. Ainsi, selon un autre sondage rendu public cette semaine, 44% d’entre eux choisissent de ne pas partir en vacances cette année parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité à cause de la pandémie. 38% ont toutefois des plans pour une période de vacances au moins. Parmi ceux qui partent, 47% affirment qu’ils prendront deux ou trois périodes de vacances, 42% choisissent une seule période, 7% déclarent qu’ils iront à plus de cinq endroits, alors que 4% feront quatre à cinq voyages. 32% ne partent pas en vacances pour des raisons financières, alors que 20% craignent que la pandémie n’annule leurs plans et leurs vols ou qu’ils pourraient se trouver devant des frontières fermées. Car en effet, comme la Roumanie est maintenant en zone rouge, une vingtaine de pays imposent des restrictions à ses ressortissants, allant de l’interdiction du territoire jusqu’à l’exigence de présenter un test Covid négatif. Moi-même, qui avais réservé des vacances à la mer en Grèce depuis octobre dernier, je vois cette situation chamboulée. Peut-être que je ferai comme 80% des sondés d’une autre enquête publiée cette semaine, qui ont indiqué qu’ils choisiraient des destinations en Roumanie, préférant notamment la montagne et en deuxième lieu la mer (57% en tout). 39% se sentent plus en sécurité dans des pensions, 29% choisissent un grand hôtel tout compris, 27% un appartement, 25% un hôtel petit à moyen, 23% comptent louer des bungalows ou un chalet en bois, 12% séjourneront sous la tente et 7% dans une caravane ou un camping-car. Pour ce qui est des moyens de transport les plus sûrs, le véhicule personnel a la préférence ainsi que le camping-car. La plupart des sujets questionnés affirment allouer 200 à 400 € pour les vacances, suivis par ceux qui allouent entre 400 et 600. 25% des sondés comptent passer leurs vacances à la maison.



    Voilà, chers amis, nous sommes à la fin de ce Courrier. Portez-vous bien et à très bientôt sur RRI !

  • Vacances et restrictions

    Vacances et restrictions

    Le nombre des personnes infectées au
    SARS-CoV-2 augmente d’un jour à l’autre en Roumanie et de plus en plus de
    localités sont placées en quarantaine pour une période de 14 jours. Le cas le
    plus récent est celui de la petite ville de Făget et de trois villages
    avoisinants, dans l’ouest du pays, avec une population totale de 6.700
    habitants. Ce sont les autorités locales qui se trouvent à l’origine de cette
    mesure, après que le bilan local s’est élevé à plusieurs dizaines de malades de
    Covid-19 et à une centaine de personnes qui sont entrées en contact avec eux,
    dont du personnel soignant et auxiliaire de l’hôpital de la ville. Des
    équipages de la police surveillent les déplacements dans la zone, vérifiant que
    les raisons en soient justifiées – activité professionnelle, transport de
    marchandises, activités agricoles, urgences médicales ou assistance sociale. Le
    maire de la ville de Făget, Marcel Avram explique : « Nous espérons que les gens ne cèdent pas à la panique. Certes, ils
    ne pourront plus quitter la ville, sauf pour certaines raisons, mais ils
    pourront se déplacer à l’intérieur de la localité, pour se rendre au travail ou
    faire leurs courses. Dans les espaces publics clos, ils sont obligés à porter
    un masque. J’espère qu’ils soient conscients du danger et qu’ils fassent plus
    attention ! »
    , a-t-il déclaré.


    D’autres
    localités, cette fois-ci dans le département d’Argeş (sud), sont elles aussi
    surveillées par les autorités, qui pourraient y imposer la quarantaine, ce
    département enregistrant le quatrième plus grand nombre de cas d’infection au
    nouveau coronavirus. Pendant ce temps, incités par le beau temps, plus de 100.000
    Roumains ont pris d’assaut les stations estivales, sur le littoral de la mer
    Noire. Au grand désespoir des autorités, qui y voient un obstacle majeur dans leurs
    efforts de combattre la crise sanitaire! Il faut dire que l’état d’urgence et
    celui d’alerte, dont les restrictions sévères ont jalonné le printemps, l’habitude
    de s’évader à la montagne ou au bord de la mer pendant les vacances estivales,
    et les restrictions appliquées par certains Etats européens aux voyageurs
    roumains, ont poussé nos compatriotes à se ruer sur les destinations touristiques
    nationales, notamment la côte de la mer Noire. Les plages sont déjà bondées au
    petit matin, tout comme l’eau de la mer.

    Il y a des gens qui ne croient pas que
    le virus existe. D’autres déclarent essayer de respecter les conseils des autorités,
    qui recommandent de chercher des endroits moins fréquentés et de porter un
    masque même en plein air, si c’est le cas. Les contrôles pour vérifier le
    respect des mesures de prévention et de limitation de l’infection au SARS-CoV-2
    se multiplient dans les stations littorales, tout comme les amendes appliquées,
    notamment aux commerçants. (Trad : Ileana Ţăroi)

  • Michel Minouflet (France) Vacances des Roumains à l’étranger

    Michel Minouflet (France) Vacances des Roumains à l’étranger

    C’est effectivement la saison des vacances, mais, avec la pandémie, elles ont l’air différentes cette année. En 2019, selon les données de l’Institut national de la statistique, les Roumains ont préféré les vacances à l’étranger. Ainsi, 23.065.800 Roumains sont partis à l’étranger l’année dernière, un chiffre en hausse de près de 10% par rapport à 2018. Il est vrai que la statistique ne dit pas combien de ces citoyens vivaient dans la diaspora, qui compte entre 4 et 5 millions de personnes. En tout cas, 10.620.000 Roumains ont passé leurs vacances dans des structures touristiques de Roumanie, moins de la moitié par rapport à ceux qui ont préféré des vacances à l’étranger.



    Voyons maintenant si les Roumains partent encore en vacances en 2020. Selon un sondage rendu public fin mai dernier, 3 Roumains sur 10 renoncent à partir en vacances cette année. Les hommes, les jeunes et les personnes de plus de 50 ans, celles qui ont des études supérieures, les personnes qui gagnent plus de 2500 lei (soit plus de 515 euros) par mois, les personnes qui habitent en milieu urbain et dans le sud de la Roumanie ne renoncent pas aux vacances. Les femmes, les jeunes, les personnes ayant des études supérieures, avec des revenus supérieurs à 1.500 lei par mois (soit plus de 309 euros par mois), ceux qui habitent en Transylvanie (centre) et au Banat (sud-ouest) affirment, plus que la moyenne, avoir renoncé aux vacances cette année, même si normalement ils en auraient pris. Plus d’un quart des sujets questionnés (27%) affirment qu’ils partiront en vacances. 74% d’entre eux choisissent de les passer en Roumanie, 12% à l’étranger, et 10% tant au pays qu’à l’étranger.



    La situation sanitaire est toutefois fluide et les perceptions évoluent. Selon une enquête plus récente, datant de la fin juin, 4 salariés sur 10 ont des plans de vacances. 42% sont inquiets que les gens ne respectent plus les règles d’hygiène de de distanciation physique, alors que 23% craignent une nouvelle vague de la pandémie, assortie de nouvelles restrictions de nature à bouleverser leurs plans de vacances. De ce fait, plus de 80% des Roumains restent au pays et se proposent de passer leurs vacances à la mer ou à la montagne (57%), voire même à la maison (25%).



    Annuellement, environ 300.000 Roumains allaient en vacances à l’étranger par des tour-opérateurs. Bien entendu, beaucoup réservent leurs vacances par différents sites ou même directement, aussi. Pour ceux qui décident quand même de partir en vacances à l’étranger, il faut savoir que la grande vedette des vacances dété, pour les Roumains, cest la mer. D’ailleurs, le tourisme de week-end a explosé au bord de la mer Noire, en Roumanie, avec le retour de la belle saison et une fois certaines restrictions levées.



    Je tente de répondre aussi à la récente question de Guy Le Louët, lui aussi de France, que voici : « la Grèce est-elle le lieu de vacances préféré des Roumains ? » Pour ce qui est des préférences des Roumains en été, elles n’ont pas ou pas beaucoup changé : la Bulgarie et la Grèce passent d’abord. La Turquie était aussi une destination des trois destinations les plus prisées jusqu’ici, mais cette année, les Roumains sont plus réticents à son égard. Voici les principaux atouts de ces pays aux yeux des Roumains — et je reprends quelques éléments toujours valables d’une réponse que je donnais à Gilles Gautier dans un autre Courrier des auditeurs. La Bulgarie, parce que cest tout près, la côte bulgare est plus au sud que la nôtre, donc le climat est plus chaud et la saison — plus longue. Et aussi parce que linfrastructure hôtelière a été construite par les Allemands, et quelle est plus récente que la nôtre, parce que les services sont meilleurs et les prix – plus amicaux. On peut y aller facilement en voiture, en car et même en train. L’année dernière, les Roumains ont été les touristes les plus nombreux dans le pays voisin (1.287.000).



    Et la Grèce parce que ce nest pas loin pour y aller en voiture, en autocar ou en avion. Le climat est méditerranéen, la mer est très belle, il y a 13.600 km de côtes, dont beaucoup de plages de sable, les préférées des Roumains. La Grèce a de multiples facettes, avec sa partie continentale, la région de Chalcidique, mais aussi ses îles – chacune avec un profil différent. Chaque nouvel endroit est donc une découverte. Cela permet un vrai dépaysement, des visites touristiques et culturelles enrichissantes. Elle présente un très grand choix et dispose d’une bonne infrastructure touristique à prix modérés. En plus, les Grecs sont accueillants, et la nourriture est bonne et différente de la nôtre. Le 1er juillet, le pays a ouvert ses portes aux visiteurs étrangers. Il a mis en place un système de formulaire à remplir 48 h auparavant qui génère un code QR, et un contrôle aléatoire anti-Covid aux frontières. Les Roumains s’y sont rués, notamment en voiture, et ils n’étaient pas les seuls, ce qui a provoqué des queues allant jusqu’à 12 km à l’unique poste-frontière équipé de lecteurs de code QR. La Grèce annonce qu’elle ouvrira à l’avenir d’autres postes-frontières, après les avoir équipés de lecteurs de codes QR. Guy, je n’ai pas trouvé de statistiques disponibles, mais en tout cas, les files d’attente aux frontières grecques indiquent une grande préférence des vacanciers roumains pour ce pays.



    Avec les événements, la Turquie a perdu de ses clients roumains en faveur de la Grèce. La Turquie séduisait parce que plus exotique ; les offres sont très diversifiées et les Roumains, notamment ceux qui ont des enfants, apprécient la formule tout compris où la Turquie excelle. La mer est aussi très belle dans ce pays, et le climat – agréable. Quant aux tarifs, ils sont abordables et pour toutes les bourses. En plus, ce nest pas trop loin pour aller même et surtout avec des enfants en bas âge, et le rapport qualité-prix est très bon. Et pour qui veut aussi visiter, cest une autre culture, donc une vraie découverte.

  • Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Nous
    mettons le cap cette semaine sur le delta du Danube, l’endroit où s’achève le long
    chemin parcouru par ce fleuve depuis sa source, dans le massif de Forêt-Noire,
    en Allemagne. Ici, dans l’est de la Roumanie, le Danube a formé un réseau de canaux,
    lacs et îles couvertes de joncs, de forêts et dunes de sable – le tout s’étalant
    sur plus de 55.000 km carrés. A part un paysage mirifique et une incursion dans
    un monde archaïque dans les villages qui longent le fleuve, le delta du Danube
    est aussi une source inépuisable de loisirs.






    La
    ville de Tulcea est la porte l’entrée au delta du Danube, affirme notre invité
    d’aujourd’hui, Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil départemental de Tulcea
    : « Une randonnée autour de l’ancienne cité Aegyssus, car tel est le
    nom ancien de la ville de Tulcea, devrait commencer par le Monument à l’indépendance,
    symbole de l’histoire de la Dobroudja roumaine, de l’union des Roumains de
    cette partie du pays. Le monument est dédié aux héros de la Guerre d’indépendance
    de 1877-78. De là, on peut admirer la ville tout entière, la ville des 7 collines,
    comme on l’appelle : c’est un panorama extraordinaire et un souvenir
    inoubliable pour tout touriste. Il ne faut pas rater non plus l’ancienne cité d’Aegyssus,
    qui est tout près, ni le Musée d’histoire et d’archéologie, qui abrite des
    découvertes archéologiques datant des siècles passés et qui témoignent de la
    belle histoire de ces lieux. Et puis, en prenant la rue Gloriei qui mène au centre
    historique de Tulcea, on peut admirer en route des bâtiments de patrimoine d’une
    rare beauté, dont certains ont été réhabilités par le Conseil départemental de
    Tulcea à l’aide de fonds communautaires.»









    Le Centre
    national d’information et de promotion touristique est situé dans un édifice
    considéré comme un véritable joyau architectural de la ville, sis dans la même
    rue Gloriei, et restauré il y a une dizaine d’années à l’aide des fonds européens.
    On y trouve plein d’informations sur la zone, dans une multitude de langues
    étrangères, même en chinois.






    Notre balade
    à Tulcea se poursuit aux côtés de Dumitru Mergeani : « Un passage
    obligé pour tout touriste sont l’Aquarium et le Centre muséal du delta du Danube,
    un musée qui attire annuellement un nombre record de touristes étrangers et d’enfants.
    S’y ajoute le Musée d’art, abrité par un autre bâtiment emblématique, soit l’ancien
    palais du Pacha, vu que la Dobroudja a été pendant de nombreuses années sous domination
    turque (pachalik turc). En allant plus loin, vers le centre-ville, on passe par
    la falaise de Tulcea, qui doit être rénovée cette année. Il ne faut pas rater
    non plus la Place du Tricolore, dominée par l’imposante statue de Mircea le Vieux,
    ni la maison Avramide, une ancienne habitation de boyards qui vit une nouvelle
    vie grâce aux travaux de modernisation entrepris par le Conseil départemental, toujours
    avec des fonds européens.»









    Depuis
    la falaise, on peut prendre une chaloupe et pénétrer dans un univers unique. Ici,
    l’ancien et le nouveau se côtoient et les gens cohabitent avec la nature.
    Dumitru Mergeani : « Vous serez accompagnés par des colonies de pélicans,
    par des pygargues à queue blanche et vous verrez des milliers d’espèces de plantes et d’animaux. Récemment,
    une colonie de flamants a fait halte au delta du Danube. On peut loger à
    Maliuc, Crisan, CA Rosetti ou Sulina, cette dernière localité étant l’extrémité
    est de l’Europe. Tout voyage au cœur du delta est une occasion de mieux connaître
    ses habitants. La plupart vivent de la pêche et vous aurez la chance de goûter
    aussi aux plats traditionnels de la région. Plein de surprises culinaires vous
    y attendent, comme par exemple un dessert à base de poisson. »








    On dit que Gura Portiței
    est l’endroit où la mer et le delta se donnent rendez-vous pour vous offrir le
    meilleur d’un séjour sur le littoral. En fait, ce n’est pas le seul endroit de
    ce type.






    Dumitru Mergeani
    explique : « La même expérience est à vivre à la Barre de Sulina, où le Danube
    se jette dans la mer Noire et où l’on peut voir l’endroit précis où le fleuve
    se termine et la mer commence. A ne pas rater non plus la forêt de Letea, une des
    plus spectaculaires du delta du Danube et d’Europe, avec ses dunes, son chêne
    le plus ancien de Roumanie et ses célèbres chevaux sauvages. »









    Compte tenu de la faible
    densité de la population au département de Tulcea et des mesures prises par les
    autorités locales, la région a enregistré le moindre taux de cas d’infection au
    coronavirus de Roumanie, assure Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil
    départemental de Tulcea.








    A son tour, Cătălin
    Țibuleac, président de l’Association de gestion de la destination touristique le
    delta du Danube insiste sur l’attention accrue accordée par les tour-opérateurs
    aux normes de prévention : « Les agents de tourisme du delta mettent l’accent
    sur certaines formes de tourisme, comme les randonnées en canoé-kayak. On peut faire
    aussi un tour en hydro-vélo sur le lac de Razim. Nous tentons de développer
    aussi le cyclotourisme. Nous respectons les normes de distanciation physique et
    puis c’est aussi la spécificité du delta qui est à notre avantage. Par ailleurs,
    dans tous les hôtels et les gîtes on a aménagé des terrasses en plein air pour
    les repas. D’ailleurs, quelle meilleure option que de prendre son repas en
    nature ? Par conséquent, tous ceux qui sont à la recherche de vacances en
    toute sécurité d’un point de vue sanitaire trouveront au delta du Danube tout
    ce qu’ils souhaitent pour un séjour tranquille et sûr. Vu que le département de
    Tulcea recense le moindre nombre de cas de Covid-19 du pays, le delta compte
    parmi les destinations de vacances les plus sûres de Roumanie ».









    Notre invité Cătălin
    Țibuleac nous recommande pour terminer de visiter aussi les anciennes cités de
    Dobroudja, assez nombreuses d’ailleurs. Ce sont de véritables musées en plein
    air, accessibles à tout moment et qui vous aideront à mieux comprendre la culture
    et l’histoire de cette région unique de Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La ville de Sibiu attend ses visiteurs

    La ville de Sibiu attend ses visiteurs

    Les frontières s’ouvrent, les pensions touristiques et les hôtels sont prêts à recevoir leurs hôtes.

    Comment la ville de Sibiu est-elle arrivée à figurer sur cette liste ? Explications avec Mirela Gligore, porte-parole de la municipalité de Sibiu : « L’année dernière, nous avons participé à un concours, aux côtés de villes touristiques très importantes d’Europe, telles Athènes ou Vienne. On a pris en compte le nombre de votes recueillis par chaque destination. Sibiu est arrivée 6e au classement établi par Best European Destinations. C’est ainsi que nous avons eu l’occasion de présenter au public les atouts qui font de notre ville une destination touristique européenne à succès. Et nous avons réussi à susciter l’attention du public et des publications spécialisées. Ensuite, nous avons été évalués du point de vue de la sécurité dans le contexte de cette pandémie de coronavirus, qui a affecté le tourisme partout dans le monde. Ici, à Sibiu, nous avons pris beaucoup de mesures, aussi bien celles imposées par les autorités centrales que d’autres, supplémentaires, décidées au niveau local. Et là, je me réfère aux autorités locales, mais aussi et surtout aux opérateurs économiques du secteur de l’hospitalité et aux citoyens. Les habitants de Sibiu ont toujours été très responsables. Ils ont respecté les gestes barrières, le port du masque, le confinement. Grâce aux efforts de la communauté tout entière, nous avons réussi à maintenir un nombre minimal de cas d’infection au nouveau coronavirus. Voilà pourquoi les évaluateurs de Best European Destinations ont considéré Sibiu comme un endroit sûr. »

    Les principales attractions touristiques de Sibiu se trouvent dans le centre historique de la ville. Cet espace en plein air peut être visité sans aucun problème si les touristes respectent les mesures de protection sanitaire, précise Mirela Gligore, porte-parole de la municipalité de Sibiu : « La Tour du Conseil est visitable dans des conditions de protection spéciales. Le port du masque est obligatoire et puis, à l’entrée, l’accès est rigoureusement planifié de sorte à pouvoir respecter la distanciation physique. Chaque visite dure une demi-heure. Ensuite, on procède à la désinfection des lieux pendant 30 minutes. Les touristes peuvent visiter aussi le Zoo, le plus ancien de Roumanie. Il abrite plus de 260 animaux de 60 espèces. Là aussi, des mesures spéciales sont prévues. La distanciation sociale est facile à respecter. Les visiteurs ont à leur disposition deux entrées dans l’enceinte et ils peuvent se tenir à distance les uns des autres, car le parc zoologique s’étale sur une très grande superficie. Toutes les conditions sont donc réunies pour garantir leur protection. »

    L’offre touristique de Sibiu est très variée, précise notre interlocutrice, Mirela Gligore: « Si vous voulez visiter des musées, sachez que nous en avons deux, très importants. Il s’agit, tout d’abord, de l’Ensemble muséal national Brukenthal, soit le premier musée ouvert en Europe du sud-est. Nous vous recommandons aussi le Musée Astra, structuré sur plusieurs sections, dont le Musée d’histoire et celui des sciences de la nature. A ceux qui souhaitent admirer le patrimoine architectural, je recommande une balade dans la vieille ville, riche en monuments historiques. Pour maintenir en bon état tous ces immeubles, la municipalité de Sibiu a fait des investissements substantiels. Par exemple, en 2019, a été remis à neuf un immeuble emblématique de notre ville, situé sur la Petite Place, au centre-ville. Cette année, seront achevés les travaux de rénovation des trois tours historiques qui se trouvent dans la rue de la Cité. Une partie des murailles de la cité a également subi de tels travaux. Enfin, on peut aussi découvrir Sibiu à vélo. La forêt de Dumbrava, le musée Astra et le parc zoologique sont situés dans un cadre naturel propice à des randonnées à deux roues. »

    L’agenda culturel a beaucoup souffert en cette période. La saison des événements culturels débutait, d’habitude, autour du 1-er mai. La ville de Sibiu a, une fois de plus, montré qu’elle peut s’adapter facilement à toute situation.

    Voici les explications de Mirela Gligore, porte-parole de la municipalité : « La mairie de Sibiu a décidé de ne pas suspendre l’agenda des événements, du fait des restrictions imposées. Elle a donc offert de la flexibilité aux opérateurs culturels. Ceux d’entre eux qui avaient été sélectionnés pour les programmes de financement des activités culturelles, sportives ou communautaires, ont eu la possibilité de repenser le plan des évènements qu’ils envisageaient d’organiser et de déposer à nouveau leurs projets. Ces derniers ont été conçus en fonction des restrictions en vigueur dans les espaces clos ou ouverts. Nous croyons que les événements reprendront, bien sûr dans les dimensions requises pour assurer la sécurité sanitaire des participants. Le Festival international de théâtre se réinvente chaque fois. Cette année, les organisateurs ont opté pour une édition en ligne, qui a eu lieu du 11 au 21 juin, sous le slogan « La force de croire. »

    Une grande partie des alentours de la ville de Sibiu est classée Site Natura 2000. En termes de tourisme, Sibiu est depuis toujours un bel exemple d’heureux mariage entre zone urbaine et zone rurale avoisinante.

    Mirela Gligore : « Dans les villages de Mărginimea Sibiului ou ceux des Saxons, situés dans la proche banlieue de la ville, le touriste a l’embarras du choix, en matière de passe-temps. Il ne faut surtout pas manquer de visiter les églises fortifiées du côté de Biertan ou bien de goûter aux plats traditionnels. Autant d’expériences inoubliables pour quiconque choisit de se nous rendre visite. »

    Nous espérons vous avoir convaincus d’inclure Sibiu dans vos projets de vacances pour 2020.
    (Trad. Mariana Tudose)

  • 06.06.2020 (mise à jour)

    06.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus
    en Roumanie
    – Une
    deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 n’aura pas la même ampleur que la
    première, estime le ministre roumain de la Santé Nelu Tătaru. Le ministre a néanmoins
    souligné qu’il faudrait se préparer au maximum : vacciner les catégories
    vulnérables contre la grippe et contre les infections à pneumocoques et constituer
    des stocks suffisants de médicaments et équipements médicaux. D’après Nelu Tătaru, on pourrait arriver à une vie
    quasi-normale vers la fin juillet-début août si la population respecte les
    mesures de précaution. En Roumanie, le dernier bilan fait état de plus de 20.200
    personnes testées positives au nouveau coronavirus, dont plus 14.400 personnes
    ont guéri et plus de 1.300 sont décédées.












    Economie
    – L’agence de
    notation Standard & Poor’s confirme la note souveraine de la Roumanie à triple
    B moins. Le pays reste ainsi dans une catégorie où les investissements sont recommandés
    et ce, depuis 2014. Néanmoins, la note est assortie d’une perspective négative :
    la société de notation prévoit des risques liés à la balance extérieure et à
    l’équilibre budgétaire durant les 18 mois à venir, sans une intervention
    politique en faveur de la consolidation budgétaire. Un potentiel problème est
    l’augmentation des pensions de retraite en septembre, précise le ministère des
    Finances de Bucarest, dans un communiqué qui salue la décision de l’agence.
    Selon les analystes, le maintient de la
    note souveraine de la Roumanie indique que la crise économique actuelle n’est
    pas si profonde, alors que pour le ministre des Finances Florin Cîţu c’est la confirmation des décisions
    du gouvernement qui avaient pour but de combattre des effets de la crise et d’assurer
    la soutenabilité des finances publiques. Les experts internationaux prévoient
    une contraction de l’économie roumaine de 5,5% cette année, alors qu’avant la
    pandémie de coronavirus ils estimaient une croissance de 3,5%.



    Pentecôte – Ce dimanche, les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques
    fêtent la Pentecôte, y compris en Roumanie, pays majoritairement orthodoxe. Le
    jour férié du lundi 8 juin donne lieu à un weekend de trois jours, que les
    Roumains ont décidé de passer sur le littoral de la mer Noire ou à la montagne,
    notamment, pour les bucarestois, sur la Vallée de la Prahova. Beaucoup de gens ont
    également choisi le Delta du Danube, dans le sud-est du pays, où les agences de
    tourisme annoncent un taux d’occupation des hébergements qui dépasse les 80%.




    Police – Le ministère roumain de
    l’Intérieur a décidé de renforcer les effectifs des forces de l’ordre pendant les
    mini vacances de Pentecôte. Environ 21.000
    agents de police, gendarmes et pompiers seront mobilisés, surtout dans les
    zones touristiques où l’on attend un nombre important de personnes. 1.700
    agents de la police routière, munis de quelque 300 radars et bénéficiant du
    soutien des aéronefs de l’Inspectorat général de l’aviation, surveillent les
    routes roumaines. De même, 180 gendarmes des unités de montagne sont présents
    sur les sentiers de randonnée.






    Météo – Il fera généralement beau et
    chaud en Roumanie dans les 24 prochaines heures. L’on attend un temps orageux localement
    en montagne, avec des intensifications du vent, des averses et, par endroits,
    de la grêle. Les températures maximales iront de 22 à 31°C.

  • Quelle destination de vacances pour l’été 2020 ?

    Quelle destination de vacances pour l’été 2020 ?

    Et quel endroit meilleur pour chercher une possible réponse que la foire de Tourisme de la Roumanie, qui sest tenue fin février aux pavillons Romexpo de la capitale roumaine. Lévénement a réuni les agences de voyage les plus importantes de Roumanie, des autorités locales des principales régions touristiques du pays, mais aussi des responsables doffices de tourisme régionaux et nationaux représentant les destinations de vacances estivales les plus convoités parmi les Roumains. Vers quelles destinations envisagent de se diriger les Roumains cette année ? Quelles sont les tendances 2020 et quelles sont les nouveautés à retrouver dans les destinations préférées des Roumains ? Réponse tout de suite.



  • La Foire du tourisme de Roumanie

    La Foire du tourisme de Roumanie

    Bucarest accueille l’édition de printemps de la Foire du tourisme. D’ici la fin de la semaine, plus de 300 agences de voyages présentent leurs offres pour tous les goûts et toutes les poches. Elles proposent des destinations de Roumanie et de l’étranger, propices à la détente, avec plages exotiques et centres de bien-être, mais aussi des voyages culturels, d’aventures, d’affaires ou pour les fêtes pascales. Les voyagistes ont préparé des rabais substantiels allant même jusqu’à 50%. Certains d’entre eux maintiennent cette année aussi leur offre de séjour à 1 euro dans les îles grecques. Et puis comme on s’attend à un intérêt accru des touristes pour les vacances estivales, il y a nombre de paquets touristiques pour le littoral. On a des offres à 100 euros de remise sur le prix de votre chambre dhôtel pour des séjours en Crète et à Rhodes. A cela s’ajoutent des réductions allant jusqu’à 400 euros sur les paquets touristiques en Antalya, Egypte, Crète, Kos, Zakynthos, Rhodes, Bodrum, Majorque, Tenerife”, a déclaré le directeur marketing et communication du plus grand tour-opérateur roumain actif sur le marché local qui propose des vols charters.


    Des discounts sont également prévus pour des destinations exotiques, telles que Punta Cana (en République Dominicaine), Cancun et Riviera Maya (au Mexique), Varadero (à Cuba), Ile Maurice, Bali ou Thaïlande. Les prix pour un tel séjour partent de 655 euros par personne, auxquels s’ajoute la taxe d’aéroport, soit 265 euros. Des tarifs réduits sont également proposés pour les pèlerinages en Israël, en Grèce ou en Egypte, tout comme pour les programmes de voyages organisés à l’intention des seniors à Toscane, à Naples, en Sicile, en Suisse, à Chypre ou au Portugal, au Pays basque ou en Ecosse.


    Par ailleurs, si pendant la Foire du tourisme on achète un city break on peut bénéficier de 10 % de réduction sur des destinations telles que Rome, Londres, Paris, Barcelone ou Athènes.


    Selon les données fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie est une destination de plus en plus recherchée par les touristes étrangers. Ces derniers peuvent opter pour un séjour dans les stations littorales ou pour des voyages dans des contrées pittoresques et au patrimoine culturel riche dont le Pays de Hateg, le Delta du Danube ou le Maramures.


    En dehors des voyagistes qui présentent leurs offres lors de cette Foire du tourisme, il y en a d’autres qui font la promotion sur leurs sites Internet ou aux sièges des agences. Leurs offres cumulent les rabais spécifiques de la période Early Booking (des ventes anticipées) avec un discount supplémentaire accordé sur n’importe quel séjour ou quelle destination, y compris vacances aux Seychelles, expéditions au Kilimandjaro, croisière et circuit en Alaska ou safari en Afrique. (Trad.Mariana Tudose)