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  • Vacances en Transylvanie

    Vacances en Transylvanie

    Les sites à visiter son nombreux et vous pouvez également participer aux fêtes et aux foires traditionnelles. Vous pouvez parcourir à vélo des itinéraires cyclables totalisant 250 km, qui relient les villages aux villes historiques. L’infrastructure touristique est très développée et vous trouverez facilement des cartes thématiques, pour mieux organiser votre séjour au centre de la Roumanie. La Transylvanie est une contrée généreuse et si l’on se propose de la visiter, on doit commencer par s’informer sur tout ce qu’elle offre – estime notre invité, le pasteur évangélique Ştefan Cosoroabă : «La Transylvanie est une terre pas comme les autres qui attire des touristes. Il s’agit surtout de touristes qui aiment la vie interculturelle, interethnique et inter-religieuse, dans un décor naturel, que la civilisation n’a pas envahi. La Transylvanie a une riche histoire, qui est celle de Saxons, que je représente, celle des Roumains, des Hongrois, des Sicules. Il y a partout des vestiges et des sites que l’on ne doit pas rater.»

    A ne pas rater surtout les églises fortifiées du sud de la Transylvanie – précise notre invité : «La Transylvanie compte 160 églises fortifiées, qui sont spécifiques de cette vaste contrée. Elles ont été érigées entre le 12e et le 14e siècle, à une époque où la pression ottomane devenait de plus en plus forte et elles sont toutes différentes les unes des autres. C’est pourquoi il ne suffit pas de visiter une seule, il est préférable d’en visiter plusieurs, car on fait à chaque fois de nouvelles découvertes. Malheureusement, les communautés qui ont bâti ces églises fortifiées ont émigré, pour la plupart, en Allemagne. Il reste très peu de Saxons évangéliques en Transylvanie. C’est pourquoi toutes les 160 églises ne peuvent pas être visitées, mais seulement certaines d’entre elles. Nous souhaitons vous inciter à en visiter un cinquantaine, dont le tour complet est couvert par une carte de crédit Transilvania Card vacances. Le possesseur d’une telle carte peut non seulement visiter gratuitement les 50 églises, mais il bénéficie également de réductions de prix aux hôtels, aux restaurants ou aux caves partenaires.»

    Chacune des 50 églises fortifiées offrent d’autres services et dispose d’une autre infrastructure. Le site www.transilvania-card.ro offre des informations en roumain, allemand et anglais. La carte des sites est toujours éditée en deux langues : roumain-français, roumain-allemand et roumain-anglais. Ces cartes offrent des renseignements sur chaque église. Vous pouvez donc opter pour des vacances thématiques et visiter les plus importantes églises fortifiées – Biertan, Viscri ou Prejmer, par exemple – mais elles ne sont pas les seuls sites à visiter en Transylvanie. Ştefan Cosoroabă a d’autres suggestions à vous faire : « Cette année nous nous sommes tournés également vers la Transylvanie du nord, en pensant notamment aux touristes qui arrivent sur l’aéroport de Cluj. Nous avons trouvé des partenaires locaux qui soutiennent notre projet. Ils vous conseillent, par exemple, de visiter l’église romane de Herina, dans le comté de Bistriţa-Năsăud, datant du 12e siècle et qui est très bien conservée. Il y a des choses intéressantes à voir dans le nord du comté. »

    Sur site www.transilvania-card.ro on peut trouver aussi un calendrier des plus importants événements en fonction desquels vous pouvez projeter votre séjour. Nous repassons le micro au pasteur évangélique Ştefan Cosoroabă : « Nous éditons chaque année un calendrier des événements accueillis par différentes églises fortifiées. Environ 250 sont prévus en 2018, dont les plus importants sont les concerts d’orgue, organisés régulièrement dans 15 églises. S’y ajoutent des expositions d’art, des fêtes traditionnelles et plusieurs festivals, dont la semaine de la contrée Haferland, organisée autour de la commune de Rupea, ou le Festival Holzstock de Hosman, destiné aux jeunes. Une visite en Transylvanie est une rencontre avec l’histoire et avec les traditions, sans lesquelles notre monde ne saurait exister. »

    Pour tous ceux qui aiment la nature et le vélo, la Transylvanie est la destination idéale. Les itinéraires mènent aux villes historiques et aux villages traditionnels. Le grand défi consiste à parcourir l’une des routes les plus hautes de Roumanie, appelée Transfăgărăşan, car elle traverse les Carpates, plus exactement le massif de Făgăraş. Nicolae Ivan, coordinateur de programmes sportifs au sein de l’Association départementale de Tourisme de Sibiu, vous propose plusieurs itinéraires : « Je commencerais par la route des Saxons, par exemple, qui est un itinéraire de 45 km. Il y a ensuite l’itinéraire Emil Cioran, l’un des premiers à avoir été balisé, qui mène à Răşinari et qui totalise 43 km. Un autre itinéraire intéressant est La Route du sel, parcourue jadis par les marchands de sel. Dans le Pays de l’Olt, il y a l’itinéraire Brukenthal, qui passe à proximité de la résidence d’été du baron Samuel von Brukenthal, à Avrig. Enfin, un très bel itinéraire longe sur 43 km la vallée de la rivière Hârtibaci. »

    Chers amis, en prévoyant votre séjour, accordez-vous suffisamment de temps, car l’offre touristique de la Transylvanie est vraiment riche. (Aut. : Daniel Onea; Trad.: Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine ce 06.08.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 06.08.2018

    Les vacances de la première ministre ne sont pas en reste, et occupent plus despaces dans les journaux que la peste porcine africaine qui fait des ravages en Roumanie.

  • Les attractions touristiques de la région de Covasna

    Les attractions touristiques de la région de Covasna

    Aujourd’hui, en ligne de mire: le département de Covasna. L’intérêt de cette région réside aussi bien dans ses paysages pittoresques, dans la richesse de ses sources d’eaux minérales, dans la présence des mofettes, que dans ses monuments architecturaux et sites historiques. Nous allons aujourd’hui parler tout particulièrement du tourisme balnéaire et de loisir, de la possibilité de marier vacances actives et cure thermale.

    Claudia Bragheşiu, directrice exécutive d’un complexe hôtelier de la ville appelée elle aussi Covasna, nous promène à travers cette étonnante ville d’eaux : « La ville de Covasna, surnommée la ville des mille sources vives ou la ville du cœur, a fait sa renommée grâce à l’abondance, à la variété, aux qualités curatives de ses eaux thermales, extrêmement efficaces pour traiter les maladies cardiovasculaires. Située en plein centre de la Roumanie, ce qui facilite l’accès, elle bénéficie des conditions géologiques tout à fait particulières. Grâce à elles, Covasna est extrêmement riche en sources d’eaux aux effets bénéfiques, ainsi qu’en mofettes, ces émanations naturelles de dioxyde de carbone. Les effets bienfaisants de ces phénomènes naturels ont été pour la première fois attestés au temps de Michel le Brave, voïvode roumain qui a régné entre 1593 et 1600. »

    Mais à Covasna on trouve aussi quatre chemins de montagne, très bien entretenus. L’un d’eux relie Covasna à Lăcăuţi, station météo située en haut de la montagne du même nom, à 1777 mètres d’altitude. Il faut compter sept heures pour y arriver.

    Claudia Bragheşiu revient sur les propriétés curatives des eaux minérales, dont les sources sont présentes à profusion dans la région : « Nos touristes peuvent bénéficier d’une formule all inclusive (tout inclus), comprenant aussi le traitement médical. Nous avons d’ailleurs lancé une offre touristique qui s’appelle ni plus ni moins que « Le cœur en bonne santé ». C’est une offre spéciale, lancée voilà une quinzaine d’années et que nous essayons de promouvoir chaque année. Outre l’hébergement et la restauration, nos touristes bénéficient de trois types de traitement. Il s’agit en premier lieu de bains au dioxyde de carbone, puis de l’utilisation des mofettes à des buts thérapeutiques, et enfin de l’électrothérapie ou de la kinésithérapie. En fonction des prescriptions médicales, nous pouvons encore vous proposer d’autres types de traitements appropriés. »

    Mais l’endroit le plus connu de Covasna demeure « l’Etang du diable », situé en plein centre ville. Claudia Bragheşiu dresse la liste des propriétés de l’endroit : « C’est un bain froid très connu, appelé aussi la Boue du diable. Il s’agit en fait d’un phénomène hydrogéologique né des mouvements tectoniques provoqués par les éruptions volcaniques qui ont eu lieu, il y a de cela huit millions d’années, sur le territoire des régions actuelles de Harghita et de Călimani. On a réussi à mettre en valeur cet objectif naturel grâce à un projet démarré il y a quelques années, pour que cela devienne une véritable attraction touristique. A côté de l’Etang du diable, toujours en plein centre-ville, on a aménagé des sources d’eau, aux goûts et aux concentrations variées, utiles dans le traitement de différents types de maladie. Par ailleurs, il me serait impossible de ne pas vous parler de Mocanita, ce petit train de montagne à écartement réduit qui était autrefois utilisé pour le transport du bois. C’est aujourd’hui le tour des touristes d’en profiter. »

    Nous avons demandé à Claudia Bragheşiu plus de précisions quant aux maladies que l’on peut faire soigner à Covasna : « Il s’agit en premier lieu, vous l’avez compris, des maladies cardiovasculaires, mais aussi de certaines maladies digestives, du foie ou de la bille, et de bien d’autres maladies en lien avec celles mentionnées. Nos traitements couvrent entre 75 et 80% des maladies cardiovasculaires (telles la cardiopathie, l’insuffisance mitrale compensée de l’aorte, l’hypertension artérielle, la récupération suite à un accident vasculaire cérébral, ou encore les varices), puis près de 10% des maladies digestives et, enfin, 5% des pathologies du métabolisme, de maladies endocriniennes et ainsi de suite. A part les eaux minérales, on a l’occasion de suivre une cure riche en ions négatifs.»

    Le même département de Covasna cache une autre pépite : il s’agit des Bains Balvanyos. Cette ville d’eau, située à environ 900 mètres d’altitude, est un havre de paix. L’histoire de l’utilisation thérapeutique des eaux de Balvanyos débute en 1938. Le microclimat particulier de la station et ses eaux thermales sont reconnus pour traiter des affections cardiovasculaires, le rhumatisme, l’obésité, les états dépressifs ou encore le stress.

    Monika Karakas, représentante d’une agence de tourisme locale, détaille le formidable potentiel de la région : « A Balvanyos nous disposons d’une offre touristique extrêmement large. Nos touristes n’ont que l’embarras du choix entre la pratique du tourisme de montagne et du tourisme balnéaire, car nous disposons d’installations balnéaires, de mofettes et, d’un nouveau centre SPA. A côté de la station, on trouve l’unique lac volcanique d’Europe, le lac Sainte Anne, situé à une dizaine de km de Balvanyos. C’est là que l’on trouve également la Grotte au souffre, qui représente la plus importante mofette naturelle qui existe en Europe. Et puis, on trouve à profusion des sources d’eau à effets thérapeutiques. »

    Quant aux passionnés de vacances actives, l’offre ne se laisse pas désirer. Depuis un voyage de trois jours à travers le pays des volcans, confortablement assis, à deux ou à quatre, dans une charrette à bâche, en passant par les vols en tandem en parapente, les vols en planeur, et jusqu’au activités off road, les désirs d’aventure seront comblés.

    Monika Karakas, représentante détaille l’offre de son agence de tourisme active dans la région des Bains Balvanyos: « Un paquet de quatre nuits avec petit-déjeuner compris arrive à 189 euros par personne. Le déjeuner et le dîner peuvent être réservés séparément, pour 50 lei par jour et par personne. L’accès au SPA, à la salle de fitness et à l’aire de jeux de l’hôtel est compris dans le paquet. Nous disposons également de terrains de sport, de tables de billard et de ping-pong. Les touristes bénéficient d’un accès gratuit au parking de l’hôtel, d’une connexion WI-FI, on organise des randonnées en montagne, des visites à des fermes pédagogiques et de plein d’autres lieux d’attraction situés dans la région ».

    Plus encore, à Covasna, on organise de nombreux événements qui honorent la gastronomie et la cuisine du terroir. Le Festival de la saucisse, celui du cochon ou des fleurs à manger, le Festival de la patate ou encore celui des Chasseurs sont tout simplement les plus connus événements de ce type.(Trad. Ionut Jugureanu)

  • Vacances de Pâques en Roumanie

    Vacances de Pâques en Roumanie

    Située dans le nord-est de la Roumanie et constituée des comtés de Suceava et de Botoşani, la Bucovine a toujours attiré les touristes, surtout pendant la période des fêtes, grâce à ses églises anciennes et à ses traditions. Voilà une contrée où les vacances peuvent être de belles expériences. Un séjour peut commencer au Musée de l’Oeuf de Vama, recelant plus de 7.000 œufs décorés, dont plus de 3.500 provenant de 82 pays de 5 continents. Letiţia Orşinschi, professeur d’art textile et d’arts décoratifs, membre de l’Académie des arts traditionnels de Roumanie, explique: « En Bucovine, les œufs de Pâques étaient décorés jadis de manière très simple ; les éléments utilisés étaient grossiers, il n’y avait qu’un seul motif dominant. Les couleurs étaient celles utilisées de nos jours encore sur les serviettes décoratives et sur les costumes traditionnels. Dans ce musée, vous découvrirez des œufs vieux de 50 à 100 ans, dont certains ont appartenu à ma famille. Ces œufs n’étaient pas vidés, mais le fait qu’ils n’étaient pas enduits de vernis a permis l’évacuation du blanc par les pores de la coque, alors que le jaune s’est coagulé à l’intérieur. Dans les maisons traditionnelles, ces œufs étaient gardés notamment pour les jours d’orage. L’œuf de Pâques béni à l’église était déposé dans l’encadrement des fenêtres, pour protéger les habitants de la maison du mal qui pouvait venir de dehors. S’il y avait des filles à marier dans la maison, ces œufs étaient censés les protéger du mauvais œil et favoriser un bon mariage. L’intensité de la couleur fournissait jadis des indices sur le statut de la femme en question : le rouge clair était la couleur des jeunes filles pas encore mariées, le rouge foncé tirant sur le brun – celle des femmes mariées et le noir – celle des veuves. De nos jours, les techniques utilisées pour décorer des œufs ont progressé. En Bucovine on utilise entre autres la décoration à la cire, unique au monde. »

    Nous nous attardons quelques minutes encore dans le nord du pays, car la célèbre contrée de Maramureş figure sur la liste des destinations roumaines incontournables – surtout à Pâques. Dan Carpov, représentant du Bureau d’information touristique du comté de Maramureş, précise : « Partout au Maramureş, les fêtes pascales sont célébrées avec beaucoup d’enthousiasme et de piété, dans l’esprit des traditions anciennes. Dans tous les villages, les gens portent leurs costumes traditionnels et respectent leurs coutumes liées à cette fête. Le Maramureş compte toujours parmi les destinations les plus recherchées, ce qui nous oblige à renouveler sans cesse notre offre, pour répondre aux attentes des touristes. La « mocăniţa », petit train à vapeur circulant sur une voie à écartement réduit, figure en tête des préférences. Le Maramureş compte 8 sites touristiques figurant sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. S’y ajoutent des églises très anciennes en bois qui mériteraient bien d’y être inscrites. Le tourisme de montagne gagne du terrain et les touristes apprécient beaucoup notre itinéraire cyclable totalisant 80 km le long duquel on ne rencontre pas de voitures. »

    Claudia Andron, présidente de l’Association « Touriste à Bistriţa-Năsăud », ajoute à cette offre de Pâques une visite des caves à vin de la région. « Les parages sont magnifiques et de nombreuses pensions rurales vous y attendent, où vous pouvez voir comment on fête Pâques à Bistriţa-Năsăud. Nous avons de belles églises où vous pouvez assister à la Messe de la Résurrection. Nous avons aussi de belles coutumes. Un séjour à Pâques dans notre contrée est une expérience inédite que vous ne regretterez pas. Une des choses à découvrir est la Route du vin. La vigne a été apportée dans la région par les Saxons, vers 1600 ; pendant le régime communiste, les vignobles ont été entretenus, mais après 1989, ils ont dépéri. Depuis plusieurs années, quelques agriculteurs passionnés se sont proposé de raviver la tradition du vin à Bistriţa-Năsăud. Nous avons de belles caves qui peuvent accueillir des touristes en toute saison. »

    Située en Transylvanie, à l’intérieur de l’arc des Carpates, Sovata est une station balnéaire connue en Europe dès 1850 pour le traitement des troubles digestifs. Kacso Marta est la représentante d’un ensemble hôtelier de la station : « L’offre de Pâques comporte 3 nuitées, en chambre double, dans un 4 étoiles, petit déjeuner inclus et buffet suédois le soir. S’y ajoute un repas de fête le jour de Pâques. L’accès au centre de remise en forme est illimité. Le séjour coûte 960 lei (soit 207 euros) par personne. »

    La station de Straja nous attire dans le sud-ouest de la Roumanie. Mihai Dumitrascu y gère une villa 3 étoiles : « Très connue comme station hivernale, Straja devient de plus en plus une station estivale aussi. Elle a l’avantage de se trouver à proximité de sites touristiques du comté de Hunedoara : le château des Corvin, le monastère de Prislop, la grotte Bolii et le massif de Retezat des Carpates Méridionales. La période des fêtes pascales est idéale pour une visite à Straja. Nous proposons un paquet touristique avantageux, comportant une visite à l’Ermitage de Straja et sur le Chemin de la Croix le plus long de l’Est de l’Europe. Un séjour de 4 ou 5 nuitées, en demi-pension, repas de fête compris, coûte 595 lei (soit 127 euros).

    Lucian Ţăranu, propriétaire d’une pension des Carpates Occidentales, plus exactement dans les Monts Trascău, nous invite dans un endroit situé loin de l’agitation de la ville : « C’est un coin oublié du monde, où le calme et la beauté sont chez elles. Si vous êtes de passage à Valea Gărzii, si vous passez le pont que nous avons construit nous-mêmes, vous découvrirez le Paradis sur terre. La nourriture est délicieuse et elle est préparée avec des légumes du jardin. Nous allons cuire ensemble du pain dans le four et vous pourrez goûter une boisson préparée par l’aubergiste Lenuţa et qui s’appelle « la joie de la forêt ».

    Si vous restez chez nous une semaine, vous pourrez visiter des grottes, des lacs, des défilés, des rivières de montagne et des chutes d’eau. » Bien que des séjours pour les fêtes pascales soient proposés par de nombreux hôtels de Roumanie, les pensions rurales vous plongent, elles, dans le monde des coutumes et des traditions qui font la beauté et l’unicité de cette période de l’année. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 02.04.2018

    A la Une de la presse roumaine 02.04.2018

    Sujets très divers dans la presse roumaine en ce début de semaine : quelques
    destinations de Roumanie où les vacances de Pâques coûtent le même qu’un séjour
    à Dubaï, les métiers qui rapportent des milliers d’euros par mois à des
    personnes qui n’ont même pas eu leur Bac, la révolution fiscale coupe les
    pensions de retraite privées, le prix du gaz a augmenté de 10% à compter du 1er
    avril, alors que les stocks de gaz étaient presque vides fin mars, enfin, l’union
    de la République de Moldova voisine avec la Roumanie est testée cette semaine à
    Chisinau.

  • Tourisme rural en Roumanie

    Tourisme rural en Roumanie

    Ces dernières années, le tourisme rural a connu un développement impressionnant en Roumanie. Il fait découvrir aux vacanciers un monde fascinant, un décor magnifique, des traditions et des métiers anciens. Les pensions leur offrent des produits gastronomiques préparés selon des recettes vieilles de plusieurs siècles. Selon Maria Stoian, fondatrice de l’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel, les touristes qui arrivent dans le monde des villages roumains ont l’occasion de connaître la vraie Roumanie : « Ils peuvent connaître les vrais Roumains et leurs origines. Ils peuvent découvrir la cuisine roumaine, très différente d’une région à l’autre, l’architecture traditionnelle, les coutumes et la richesse du folklore. Dans la zone de Mărginimea Sibiului il y a des villages d’une grande beauté et la cuisine y est délicieuse. Dans le nord de l’Olténie il y a des monastères exceptionnels et la vallée de la rivière Olteţ, avec et les gorges de Sohodol, la région se prête au tourisme actif. En descendant vers le sud, on découvre le défilé du Danube. Peu de gens savent que là on peut pratiquer des sports nautiques et que l’on peut y être hébergé dans des pensions-bungalows situées au bord du fleuve. La zone de Bran – Moeciu, dans les Carpates Méridionales, demeure le berceau du tourisme rural roumain. La Courbure des Carpates, avec la contrée de Vrancea-Buzău, a pour point d’attraction la Route du vin – Route des Caves. »

    Pour l’année 2018, Maria Stoian est très optimiste : « Les Roumains se dirigent de plus en plus vers les destinations touristiques du pays, optant aussi pour le tourisme rural. Quant aux touristes étrangers, ils continuent d’arriver de pays tels que France, Allemagne, Italie, Israël. Les pays nordiques ont commencé depuis quelque temps à faire preuve de beaucoup d’intérêt pour le tourisme rural de Roumanie. Les Roumains de la diaspora représentent une autre catégorie de touristes, qui viennent en Roumanie non seulement pour revoir leurs familles, mais aussi pour découvrir et faire découvrir à leurs enfants d’autres régions du pays. Je me rappelle une famille de France, qui a été attirée par le tourisme rural en Roumanie, mais qui a eu de nombreuses réserves et questions. L’année suivante, ils ont recommandé les pensions roumaines à tous leurs amis et aux autres membres de leur famille. »

    Les villages roumains sont également promus en tant que destinations touristiques par différents événements qui présentent les traditions culturelles, folkloriques et gastronomiques de chaque localité : « Le calendrier 2018 est très riche. Un Festival du cochon est prévu à Balvanyos, au département de Covasna. Y participent des équipes de plusieurs comtés de Roumanie, ainsi que de Slovaquie, de Hongrie et d’autres pays de la région. S’y ajoutent le Festival des tartes d’Oituz, le Festival de la charcuterie de Tismana dans le département de Gorj et le Festival du fromage et de la viande séchée de Bran. A Fundata, localité de comté de Braşov située à la plus haute altitude de Roumanie, est organisée la Fête du berger. Vous êtes tous invités dans les pensions rurales de Roumanie et ne craignez rien, tradition ne veut pas dire manque de confort. Vous y connaîtrez les Roumains chez eux. »

    Le Maramureş, contrée de l’extrême nord de la Roumanie, est une des régions les plus pittoresques du pays et le tourisme rural y est très développé. Une nouvelle composante s’y ajoute en 2018. Dan Carpov, représentant du Bureau d’information touristique du département de Maramureş, explique : « Cette année nous fêtons les 100 ans écoulés depuis l’Union des provinces roumains. C’est pourquoi, cette année, les itinéraires touristiques comporteront la visite des maisons-musées de ceux qui nous ont représentés à la Grande Assemblée d’Alba Iulia, le 1er décembre 1918. Le Maramureş est un grand comté, constitué de 4 pays ou contrées : Lăpuş, Maramureş, qui a le mieux préservé ses traditions, Chioar et Codru. Partout il y a des traditions et des costumes traditionnels spécifiques à découvrir. Sur l’ensemble du département il y a une quarantaine de centres d’information touristique. »

    A la fin de leur séjour dans le comté de Maramureş, les touristes rentrent chez eux enchantés de ce qu’ils ont vu et vécu. Ils sont fascinés par les paysages, par les objets d’art traditionnel, par les coutumes et la cuisine de la région : « Les évaluations des touristes sont excellentes, nous restons dans le top, ce qui nous oblige à renouveler sans cesse notre offre et à essayer d’être toujours à la hauteur des attentes. La vedette de la contrée est la « mocăniţa », petit train à vapeur circulant le long de la vallée de la rivière Vaser sur une voie ferrée à écartement étroit. Le Maramureş compte 8 sites figurant au patrimoine de l’UNESCO, situés tout près l’un de l’autre. Le tourisme de montagne gagne lui aussi du terrain. Et nous avons aussi un itinéraire cyclable de 80 km environ le long duquel on ne rencontre pas de voitures. »

    En Roumanie, les pensions sont de une à quatre marguerites, selon leur niveau de confort. La plupart d’entre elles proposent des repas préparés de produits frais provenant de leur propre ferme et organisent des randonnées dans les environs. Les pensions mettent également à la disposition des touristes des cartes et du matériel sur les sites d’intérêt de la zone. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • La Roumanie, une destination touristique attrayante

    La Roumanie, une destination touristique attrayante

    Les paysages montagneux spectaculaires, la biodiversité du Delta du Danube, la beauté inouïe des villages traditionnels ou encore l’attraction que peuvent exercer les monuments historiques multiséculaires ne constituent que les prémisses d’un véritable développement de ce secteur de l’économie. Il faudrait consentir à faire d’autres efforts pour mieux performer. La récente Foire du tourisme de Bucarest a été l’occasion rêvée pour pas mal de compagnies de présenter leur modèle d’affaires, les innovations et les réussites qui ont fait leurs preuves dans le domaine du tourisme en Roumanie.

    Meidan Butnaru est le directeur commercial d’un des plus importants tour-opérateurs israéliens présents sur place. Originaire de notre pays, il est particulièrement sensible aux lieux et aux gens du terroir. Il est également au fait des problèmes et des défis rencontrés par le secteur du tourisme en Roumanie, mais il a aussi remarqué les opportunités spécifiques. Cela a permis à Meidan Butnaru de construire une offre touristique qui s’est avérée viable : « C’est bien moi qui a lancé, il y a 4 ans, si je ne m’abuse, la première offre de type city break à Bucarest. Tout le monde était sceptique, on disait que Bucarest est une ville d’affaires et qu’il n’y aurait rien pour les touristes. Pour ma part, je leur ai dit que, si on savait vendre le produit, les touristes suivraient. Pour preuve, il y a plein de compagnies qui nous ont ensuite emboîté le pas, et actuellement Bucarest est bondée de touristes. Mon ambition c’est de toujours montrer ce que l’on peut faire. J’avais aussi dit que la clé du développement du tourisme en Roumanie c’était la voie aérienne, et ça on le voit clairement. Nous avons ainsi lancé les premiers vols charter vers Bucarest, il y a 4 ans, et nous avons mis en valeur la formule du city break. Et aujourd’hui tout le monde nous suit. Du coup, on encourage le développement du marché aérien. »

    Certaines entreprises du secteur du tourisme visent la côte de la mer Noire, et en particulier la station de Mamaia, située au nord de Constanta, le principal port maritime roumain. Dernièrement, Mamaia est devenue un pôle des attractions estivales, dotée d’hôtels et de boîtes de nuit très à la mode. Meidan Butnaru nous présente toutefois sa vision un peu décalée de cet endroit: « Mamaia, en Roumanie, vise un public qui veut s’éclater. Nous, en revanche, nous l’avons promue à l’intention des familles. Alors, notre trafic aérien destiné aux touristes qui vont rejoindre Mamaia est réalisé à 89% pour des familles. C’est certainement plus rentable. Plutôt que de vendre une place, on en vend 4 ou 5, il y a les deux parents avec leurs enfants. Donc, plutôt que de conclure 5 transactions individuelles, j’en conclus une seule, et 5 places d’avion sont parties. C’est plus facile, j’arrive plus vite au taux d’occupation escompté. »

    Pour satisfaire la demande croissante des touristes israéliens, la compagnie qui emploie Meidan Butnaru a bien dû lancer de nouveaux produits : « Nous, on s’agrandit constamment, depuis 15 ans. Si, jusqu’il y a un an, on n’offrait que des paquets de 6 ou de 7 nuitées, depuis l’année passée nous avons aussi une offre de circuit étalé sur 4 jours. Une autre formule, qui rencontre un franc succès, est le circuit intégré, qui marie le littoral à la montagne, mais qui ne se pratiquait plus de nos jours. Les gens pestaient contre le manque d’infrastructures, contre ceci, contre cela. Or, c’est faux. Tout est affaire de bien présenter l’offre au client, au touriste, c’est ce qui importe. Nous avons donc lancé cette formule et, ça va vous surprendre, le plus grand nombre de clients ce sont des familles avec enfants. Parce que nous y avons introduit toutes les attractions de la côte, le parc aquatique, le cirque, le delphinarium… Puis, si la demande suit, nous allons les amener jusqu’à Tulcea, dans le Delta du Danube, en bateau. L’idée c’est que nous diversifions nos produits, et nous envisageons de réserver un avion pour ce genre de circuits. Les cars attendront les touristes à l’aéroport et, à l’instar de ce qu’on fait à partir de Bucarest, pour aller à Brasov, à Sibiu, on partira depuis le bord de la mer Noire vers le nord… »

    D’évidence, la descente massive de touristes peut mettre à rude épreuve les capacités des opérateurs roumains. Meidan Butnaru, le directeur commercial d’un des plus importants tour-opérateurs israéliens actifs sur le marché roumain, précise: « Les hôteliers, notamment ceux de Bucarest, ont augmenté leurs tarifs dernièrement, surtout les deux dernières années. C’est terrible ! Si cela va continuer, on aura un problème. Nous collaborons avec tout le monde, mais je pourrais leur ramener plus de touristes, à condition de pouvoir bénéficier de chambres à des prix raisonnables. On n’arrête pas de ressasser que la Roumanie est bon marché pour ses restaus, le shopping, les taxis, mais elle devient chère pour ses hôtels, surtout à Bucarest. Très, très chère. Plus chère qu’à Budapest ou à Prague, plus chère que dans bien d’autres destinations. La ville de Bucarest, il est vrai, s’est beaucoup développée, la Roumanie s’est développée… Pour moi, je vous le dis franchement, le seul frein que je voie c’est la hausse des tarifs hôteliers à Bucarest. »

    Malgré tout, on reste optimiste quant aux perspectives de croissance du secteur, affirme Meidan Butnaru. Bien qu’il ne suffise pas de se fier aux projections pour réaliser du profit : « Nous sommes tous d’accord que la Roumanie est un beau pays, n’est-ce pas ? Oui, en effet, elle est belle, et on peut en faire du profit. Certes, il nous manque ceci, il nous manque cela. Mais, s’en plaindre à l’infini n’est pas la bonne solution. Nous avons apporté la preuve que l’on peut faire du bon boulot avec les ressources actuelles. Il est vrai que certaines ressources se laissent attendre. Mais voilà, les mentalités changent, il y a de nouvelles opportunités… Et tout le monde a compris que l’on peut faire un bon travail si on y met du sien. » (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le comté de Mureş – une destination pour tous

    Le comté de Mureş – une destination pour tous

    Vous y trouverez de vastes étendues de forêts, des pensions situées dans des endroits pittoresques, deux stations balnéaires et la seule cité médiévale habitée d’Europe. Selon Sanda Viţelar, conseillère chargée des relations publiques au sein du Conseil départemental, les touristes ont toutes les raisons d’inscrire sur la liste de leurs destinations de vacances ce comté auquel rien ne manque, sauf la mer : « En effet, pas de mer, mais nous avons quand même de l’eau salée dans deux stations balnéaires. Sovata est très connue grâce au lac Ursu, caractérisé par un effet héliothermique unique dans cette partie du continent, provoqué par la rencontre des eaux douces et salées. Sângeorgiu de Mureş est devenue une station touristique en 2017. Elle dispose d’un centre de remise en forme qui met à profit l’eau salée provenant directement du sol, utilisée pour le traitement des maladies osseuses, mais non seulement. Pour les amoureux de la montagne, les principales attractions sont le cours supérieur de la rivière Mureş, avec les gorges de Deda-Topliţa, et la Réserve naturelle des monts Călimani, un endroit où les touristes peuvent découvrir non seulement la beauté de la nature et de nombreux itinéraires de randonnée, mais aussi les us et coutumes de la région. Un festival leur est d’ailleurs dédié, organisé en été, à Lunca Bradului et Răstoliţa. La ville de Sighişoara est une autre destination à ne pas rater, car c’est la seule cité médiévale habitée de cette partie de l’Europe et elle accueille de nombreux événements. »

    Sighişoara charme par ses ruelles étroites et ses maisons imposantes en brique. La cité est entourée de murailles prévues de 14 tours de défense, dont 9 seulement sont encore en bon état. A ceux qui recherchent plutôt le calme et la détente, Sanda Viţelar conseille de voir la zone de plaine qui s’étend depuis Târgu Mureş jusqu’aux villes de Cluj et Alba : « Cette plaine est parsemée de lacs et c’est pourquoi elle est la destination préférée des pêcheurs. Je vous conseille de visiter aussi la vallée de Niraj, que l’on appelle aussi le Pays de la carotte, car on y cultive beaucoup de légumes. Et puis, une petite visite à Târgu Mureş s’impose. Au centre-ville vous découvrirez le style Sécession transylvain. Le Palais de la culture et le Palais administratif sont deux édifices considérés comme des joyaux de ce style. Les jeunes qui souhaitent des vacances plus actives peuvent parcourir en vélo l’itinéraire « Les Collines de la Transylvanie », qui passe par le comté de Mureş. Au cours de cet itinéraire on organise des pique-niques, on peut voir des films, visiter des maisons traditionnelles, des monastères et des églises fortifiées. Plusieurs autres itinéraires cyclables partent de Deda, dans la vallée du Mureş. Vous pouvez y louer un vélo.

    Si vous aimez les objets artisanaux et les métiers traditionnels, le comté de Mureş est pour vous la destination idéale, grâce à son centre de création faisant partie de l’Ecole populaire d’art. Sanda Viţelar : « Par l’intermédiaire de ce centre, ceux qui le souhaitent peuvent aller voir les artisans chez eux. A Reghin il y a une fabrique d’instruments de musique, notamment de violons, et puis il y a des artisans peaussiers qui font des courroies, des chaussures et des sacs à main. Dans la zone de montagne, du côté de Topliţa, en été, vous pouvez faire une expérience unique : assister à une lessive inhabituelle, faite au « tourbillon ». La taxe est modique, de quelques lei seulement, disons environ un euro. Ce « tourbillon » est un seau en bois de très grandes dimensions où l’eau est captée directement et naturellement des rivières très rapides de montagne. Les vêtements y sont lavés sans poudre à lessiver et mieux que dans n’importe quel lave-linge.

    Sanda Viţelar, conseillère chargée des relations publiques au sein du Conseil départemental, a recueilli les impressions des touristes ayant visité le comté de Mureş. Qu’est-ce qu’ils ont apprécié le plus ? « L’authenticité et la simplicité. Le fait que l’on peut, par exemple, passer la nuit dans un 4 ou 5 étoiles et bénéficier d’un centre très moderne de remise en forme, et puis, après quelques heures de marche, manger de la polenta au fromage dans une bergerie, en pleine montagne. C’est cette expérience directe que les touristes étrangers apprécient le plus. Tout ce qu’il y a d’authentique, de naturel, la très bonne qualité des produits, la cuisine délicieuse, les coutumes et les traditions. Tout cela donne une saveur à part aux séjours dans le comté de Mureş. »

    Dans ce département habité par des ethniques roumains et magyars, tout le monde parle anglais : « Pas seulement dans la rue. Au Musée départemental, les guides présentent les zones et leurs attractions en anglais, français, allemand, italien… Nous vous attendons, à bras ouverts, au cœur de la Transylvanie. »(Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • Rétrospective 2017

    Rétrospective 2017

    Aujourd’hui nous passons en revue les destinations de vacances les plus intéressantes que nous vous avons proposées en 2017: de la mer à la montagne, des villages isolés au delta du Danube, de villes thermales aux anciens manoirs, nous allons sillonner toute la Roumanie.

    En début d’année dernière nous vous invitions dans une des régions les plus belles de Roumanie : le Pays d’Oas, d’un charme tout à fait particulier. Les costumes traditionnels, la musique et les danses spécifiques à cette contrée attirent chaque année une multitude de visiteurs curieux de découvrir sur place des coutumes ancestrales préservées intactes. La plus grande ville de la contrée est Negresti Oas. Sise au cœur d’un paysage d’une grande beauté, elle propose toute une liste d’attractions, avec en tête le Musée du Pays d’Oas. Fondé en 1966, ce musée permet aux visiteurs de découvrir des maisons vieilles de plus de 200 ans, des ateliers et des outils agricoles de jadis. Mais c’est notamment sa partie en plein air qui intéresse le public, lui offrant la possibilité de se faire une image du village traditionnel tel qu’il était au XVIIe siècle: des maisonnettes à structure en bois reposant sur des fondations en pierre et couvertes de chaume, des enclos pour le bétail, le tout plongé dans une odeur envoûtante de foin fraîchement coupé – comment résister au charme particulier d’une telle découverte?

    Nous avons aussi visité la ville de Brasov, au cœur même de la Roumanie, pour aller ensuite vers le sud-ouest, au département de Gorj. Montagne, monastères, monuments d’architecture – difficile de résister aux charmes touristiques de cette contrée. Le point de départ d’une expédition à Gorj est la ville de Târgu Jiu, scène citadine du grand ensemble sculptural en plein air créé par Constantin Brancusi, l’artiste roumain qui a changé le parcours de l’art moderne dans la première moitié du 20e siècle.

    En 2017 nous avons également parlé des aires protégées de Roumanie. Surtout que la Roumanie est peut-être le pays européen le plus riche du point de vue de sa biodiversité. Un seul exemple suffit pour le confirmer : le delta du Danube, une des régions les plus visitées de Roumanie pour ses canaux, lacs, îles couvertes de joncs, forêts, pâturages et dunes de sable. Cette aire protégée abrite plus de 300 espèces d’oiseaux et 1150 espèces de plantes des plus diverses – à commencer par les lianes qui s’entrelacent sur les troncs des arbres, en passant par les nénuphars, jusqu’aux forêts de chênes.

    Nous sommes partis également à la découverte des résidences des élites roumaines. D’ailleurs, un millier d’anciennes résidences extra-urbaines sont à retrouver de nos jours sur le territoire de la Roumanie, datant du 14e jusqu’au 20e siècle. Certaines ont été restaurées, d’autres sont en ruine, d’autres encore font l’objet de litiges entre les différents héritiers.

    A cela s’ajoutent des châteaux se trouvant dans des villes et qui fonctionnent en tant que musées et accueillent différents événements culturels tout au long de l’année. Parmi eux, le château des Corvin, de Hunedoara, le monument d’architecture gothique civile et militaire le mieux conservé du centre et du sud-est de l’Europe.

    Après Hunedoara, nous nous sommes rendus à Buzau, une contrée qui recèle des gemmes touristiques inconnues : monastères, ermitages rupestres, réserves naturelles ou encore monuments de la nature. Il vous faudrait au moins quelques semaines pour découvrir les incontournables de ce département du centre-ouest de la Roumanie. Parmi eux : le Musée de l’Ambre de Colti propose aux visiteurs une collection de 300 pièces en différentes nuances, allant du jaune le plus translucide jusqu’au noir le plus opaque. Le musée s’enorgueillit de la deuxième pièce d’ambre la plus grande du monde, qui pèse à peu près deux kilos. Elle a un kilo et demi de moins que la plus grande qui se trouve également en Roumanie, au Musée départemental de Buzau.

    Après Buzau, nous avons visité la Foire du tourisme de la Roumanie pour découvrir ses principales offres de vacances.

    En 2017 nous n’avons pas oublié non plus les villes thermales. A cet effet, nous avons visité Buzias, la seule station d’intérêt national de l’ouest du pays, spécialisée dans l’utilisation des facteurs naturels de cure dans le traitement des maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, la station de Herculane les Bains, située entre les monts Cerna et Mehedinti, était mentionnée pour la première fois dans les documents il y a près de deux mille ans.

    Tourisme balnéaire mais aussi rural. Un des points forts du tourisme roumain, ce sont sans aucun doute les villages situés dans les provinces historiques, telles la Bucovine, le Maramures et la Transylvanie. Le nombre de pensions touristiques est allé croissant, vu que les touristes qui recherchent la détente au cœur d’une nature à part ou qui se disent fascinés par le savoir-faire des maîtres artisans de ces contrées sont de plus en plus nombreux.

    On ne saurait oublier non plus le littoral roumain de la mer Noire qui s’étale sur 245 km entre Sulina, au Delta du Danube, et Vama Veche, à la frontière avec la Bulgarie, regroupant 9 stations d’intérêt touristique national.

    Tout cela fait partie des destinations classiques de vacances en Roumanie, mais nous vous avons présenté aussi des offres de séjours alternatifs, pour découvrir la gastronomie transylvaine du début du 20e siècle, par exemple. Ou bien pour faire des dégustations de vins, vu que la Roumanie se classe 13e parmi les principaux producteurs de vins au monde et 6e dans l’UE.

    L’automne venu, nous avons passé en revue les offres de la Foire du tourisme de Bucarest. Nous vous avons invités à participer à un concours consacré à la belle contrée de Maramures, dans le nord de la Roumanie, histoire de découvrir sa culture et ses traditions.

    En fin d’année nous avons visité Curtea de Arges, avec son célèbre monastère et la nécropole des rois de Roumanie.

    Somme toute, ce fut une année riche du point de vue de l’offre touristique en Roumanie. Et 2018 s’annonce pour le moins tout aussi intéressante. Restez donc à l’écoute de RRI!

  • Gilles Gautier (France) – dans quels pays vont les Roumains pendant les mois d’été?

    Gilles Gautier (France) – dans quels pays vont les Roumains pendant les mois d’été?

    La Bulgarie, parce que c’est tout près, la côte bulgare est plus au sud que la nôtre, parce que l’infrastructure hôtelière a été construite par les Allemands, et qu’elle est plus récente que la nôtre, parce que les services sont meilleurs et les prix – plus amicaux. On peut y aller facilement en voiture, et pas besoin de visa comme on est dans l’UE.

    La Turquie séduit parce que plus exotique ; les offres sont très diversifiées et les Roumains apprécient la formule tout compris où la Turquie excelle. La mer est très belle dans ce pays, et le climat – agréable. Quant aux prix, ils sont abordables et pour toutes les bourses. En plus, ce n’est pas trop loin pour aller même et surtout avec des enfants en bas âge, et le rapport qualité-prix est très bon. Il existe une multitude de vols charter vers la Turquie en été. En plus, pour qui veut aussi visiter, c’est une autre culture, donc un dépaysement intéressant.

    Et la Grèce parce que la mer est très belle, ce n’est pas loin pour y aller en voiture, en autocar ou en avion. Les Grecs sont accueillants, la nourriture est bonne et différente de la nôtre, c’est donc une découverte. Cela permet un dépaysement, des visites touristiques et culturelles enrichissantes, avec une bonne infrastructure touristique à prix modérés et avec un très grand choix. La Grèce a de multiples facettes, avec sa partie continentale, la région de Halkidiki, mais aussi ses îles – chacune avec un profil différent.

    Dernièrement, avec les événements, la Turquie a un peu perdu de ses clients en faveur de la Grèce, mais reste quand même une destination très demandée. Pour ce qui est de la montagne, nous en avons aussi, de très belles, d’ailleurs, mais la grande vedette des vacances d’été, pour les Roumains, c’est la mer.

    Les Roumains choisissent généralement leurs vacances d’après le budget, ils recherchent le meilleur prix. Ils réservent généralement avec 2-3 mois à l’avance, parce que c’est moins cher. En Turquie ou en Grèce, un séjour de 7 jours commence à 250 euros – tarif comprenant le billet d’avion et l’hébergement en 3 étoiles. En autocar, cela commence à 190 euros. Le budget moyen des vacances pour les Roumains va de 500 à 1000 euros.

  • 29.11.2017 (mise à jour)

    29.11.2017 (mise à jour)

    Salaires — Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi la majoration du salaire minimum brut de 1450 à 1900 lei, soit l’équivalent de 410 euros. De l’avis des spécialistes, cette mesure devrait stimuler l’emploi et réduire le travail au noir, dans les conditions où le pays est confronté à un déficit important de ressources humaines notamment dans le BTP, l’agriculture, l’IT et la médecine. En même temps, l’exécutif souhaite plafonner le point d’amende routière à sa valeur actuelle. Actuellement ces points sont calculés en fonction du salaire minimum. Le gouvernement souhaite les limiter afin d’éviter une hausse excessive des amendes routières par rapport aux revenus de la population.



    Signature — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et l’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm, ont participé, mercredi, à la cérémonie de signature de la Lettre d’offre et d’acceptation en vue de l’achat de systèmes de missiles Patriot. Le ministre Fifor a remercié les Etats Unis et a estimé que la Roumanie devient un allié de plus en plus important pour l’OTAN. L’Armée roumaine sera équipée des systèmes de missiles sol-air Patriot dans la deuxième moitié de 2019, et le premier système sera opérationnel en 2020. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué lundi la loi portant achat du système de missiles Patriot, après son adoption par la Chambre des députés, en tant qu’assemblée décisionnelle. La Roumanie souhaite acquérir sept systèmes Patriot, avec une valeur totale de 3,9 milliards de dollars, hors TVA.



    Missile — Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne avec fermeté le lancement d’un nouveau missile balistique par la Corée du Nord et qualifie cet acte de nouvelle menace grave à l’adresse de la paix et de la sécurité régionale et internationale. La diplomatie roumaine souligne que les actions répétées, provocatrices et dangereuses de Pyongyang violent de manière flagrante les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et exige du pays asiatique d’arrêter l’escalade des tensions et de manifester de l’esprit d’ouverture pour un dialogue avec la communauté internationale. La Corée du Nord a annoncé avoir testé avec succès un nouveau type de missile intercontinental capable de frapper l’ensemble du territoire des Etats-Unis. Cet essai, effectué après deux mois de pause, a été condamné par les responsables américains, japonais, sud-coréens et européens. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a convoqué une réunion d’urgence pour discuter des nouvelles sanctions à imposer à la Corée du Nord.



    Fonds européens — La commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Cretu, a approuvé deux nouveaux projets d’investissements en Roumanie, l’un dans le domaine des transports routiers et l’autre dans celui de l’infrastructure d’eau. Les deux projets se chiffrent à 252 millions d’euros. Plus de 76 millions d’euros du Fonds européen de développement régional seront investis dans les travaux sur la route européenne E79 qui doit relier la Roumanie à la Hongrie, à la Bulgarie et à la Grèce. Par ailleurs, environ 176 millions d’euros du Fonds de cohésion seront investis dans l’infrastructure de gestion et de distribution de l’eau dans plusieurs zones urbaines du département de Vrancea (est).



    Mini-vacances — Les Roumains ont droit à des mini-vacances de 4 jours à compter du 30 novembre, jour férié car c’est la fête de Saint André, le patron de la Roumanie. Suit la fête nationale, le vendredi 1er Décembre. A l’occasion de ce week-end prolongé, la plupart des destinations de vacances sont déjà réservées, parmi elles : les stations de montagne de la Vallée de la Prahova, dans les Carpates Méridionales, celles de Bucovine (nord) ou encore les stations balnéaires. Le budget alloué par les Roumains pour ces voyages à l’intérieur du pays tourne autour des 800 lei (170 euros) par personne, alors que ceux qui ont opté pour l’étranger débourseront environ 320 euros par personne. A Bucarest, la fête nationale du1er Décembre sera marquée par le traditionnel défilé militaire qui réunira quelque 3500 militaires, des dizaines d’aéronefs et des centaines de véhicules de combat.



    Canada — A partir du 1er décembre, les citoyens roumains pourront voyager au Canada sans visa, pour des séjours de 6 mois tout au plus à des fins touristiques, sur présentation de tout passeport roumain en cours de validité, rappelle le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Les Roumains qui ont l’intention de voyager par avion sont tenus d’obtenir au préalable une Autorisation de voyage électronique (Electronic Travel Authorization — eTA). Ceux qui souhaitent entrer au Canada par voie terrestre ou maritime doivent être titulaires d’un passeport en cours de validité, l’autorisation eTA n’étant plus nécessaire. Le ministère des Affaires étrangères salue la décision des autorités canadiennes de libéralisation du régime des visas pour les ressortissants roumains, qui couronne les démarches diplomatiques de ces dernières années au niveau bilatéral et en format trilatéral, avec la participation de la Commission européenne.



    Handball — L’Allemagne accueille à compter du 1er décembre le Championnat du monde de handball féminin. La Roumanie fait partie du groupe A, aux côtés de la France, de l’Espagne, de la Slovénie, de l’Angola et du Paraguay. Le 2 décembre, dans leur premier match de la compétition mondiale, les Roumains affronteront le Paraguay. Rappelons-le, en 2015, lors du précédent Championnat du monde, la Roumanie a remporté la médaille de bronze. L’équipe roumaine est la seule à avoir participé à toutes les 22 éditions de cette compétition.

  • Leçon 102 – Nous partons en vacances.

    Leçon 102 – Nous partons en vacances.


    Dominique: Bună ziua.


    Alexandra:
    Bună dimineaţa.


    Alexandru:
    Bună seara.


    Valentina:
    Bună !





    Bun venit,
    dragi prieteni.
    Quand Les vacances approchent et les
    bonnes idées ne manquent pas.




    Alexandra: Hai să mergem în
    vacanţă împreună !
    Allons en vacances ensemble !


    Alexandru: În vacanţă
    împreună ?!
    En vacances ensemble ?!




    Valentina: De ce nu?! Pourquoi
    pas?!




    Alexandru: Unde mergem?
    allons-nous ?




    Valentina: Oriunde ! N’importe où !




    Alexandra:
    La mare. (A la mer) La Marea Mediterana, de exemplu. (A la mer Méditerranée, par exemple.)




    Alexandru: Cu ce mergem ? Avec
    quoi irons-nous ? Avec quel moyen de transport ?




    Valentina: Mergem cu
    avionul !
    Nous prenons l’avion.




    Alexandru: Eu fac rezervarea.
    Moi, je fais la réservation.




    Alexandra: Eu fac
    bagajele :
    (Moi, je fais les bagages 🙂 valiză (valise), rucsac (sac
    à dos), paşaport, (passeport), pălărie (chapeau), umbrelă (parapluie).




    Alexandru:
    Nu putem merge cu avionul. Nous ne pouvons pas prendre
    l’avion.




    Valentina: De ce ? (Pourquoi ?)




    Alexandru: Vulcanul islandez
    erupe din nou.
    Le volcan islandais est à nouveau en éruption.




    Alexandra
    + Valentina : Aaaaa…




    Alexandra:
    Putem merge cu trenul. Nous pouvons prendre le train.




    Valentina:
    Eu cumpăr bilete. Moi, j’achète les billets.




    Alexandru: Eu transport
    bagajele :
    (Moi, je transporte les bagages:) valiză, rucsac, pălărie,
    umbrelă.




    Valentina:
    Nu putem merge cu trenul. Nous ne pouvons pas prendre le
    train.




    Alexandru: De ce ?
    Pourquoi ?




    Valentina: Este grevă. C’est la
    grève.




    Alexandru +
    Valentina: Aaaaa…




    Valentina: Putem merge cu autocarul sau cu
    microbuzul.
    Nous pouvons prendre l’autocar ou le minibus.




    Alexandra: Eu
    telefonez la agenţie
    . Moi, je téléphone à l’agence.




    Alexandru: Eu cumpăr apă şi fructe.
    Moi, j’achète de l’eau et des fruits.




    Valentina:
    Nu putem merge cu autocarul sau cu microbuzul. Nous ne pouvons pas prendre
    l’autocar ou le minibus.




    Alexandru: De ce? Pourquoi?




    Valentina: Nu mai sunt locuri. Il n’y a plus de places.




    Alexandra +
    Alexandru: Aaaaa….




    Alexandru: Putem merge cu maşina. Nous pouvons y aller en voiture.




    Alexandra: Eu pun benzină. (Je
    prends de l’essence.) Fac plinul de benzină. (Je fais le plein d’essence.)




    Alexandru: Eu pun motorină.
    (Moi, je mets du gasoil.) Fac plinul de motorină. (Je fais le plein de gasoil.)




    Valentina:
    Gata ? (Ca y est ?) Mergem ?
    (On y va ?)




    Alexandra + Alexandru : Avem pană. Nous sommes en panne !




    Valentina:
    Aaaaa….




    Alexandra:
    Putem merge cu motocicleta. Nous pouvons y aller à moto.




    Alexandru:
    Cu bicicleta. A bicyclette.




    Valentina: Cu trotineta. A trottinette.




    Alexandra:
    Nu sunteţi serioşi ! Vous n’êtes pas sérieux.




    Alexandru: Putem merge cu diligenţa. Nous pouvons
    prendre la diligence.




    Alexandra: Ce diligenţă ?
    Quelle diligence?




    Alexandru: Diligenţa de Bizanţ. La
    diligence pour Byzance.


    Valentina: A, diligenţa lui Mircea Banciu! A, la diligence de Mircea Baniciu!




    Alexandra: Diligenţa zace-n şanţ. La diligence gît dans le fossé.




    Alexandru: Nu vă întristaţi,
    băieţi!
    (Ne vous attristez pas, les gars!) Adică fetelor ! (C’est-à-dire
    les filles !) Putem
    ajunge şi pe jos.
    (Nous pouvons y aller à pied.)




    C’est pour cela que, dans sa grande miséricorde, le Bon Dieu
    nous a donné des jambes – nous console Mircea Baniciu.




    Alexandra:
    Da, pe jos ! Oui, à pied.




    Valentina: Mergem pe jos ! Nous allons à pied!




    Valiză, rucsac, paşaport, pălărie,
    umbrelă…






    LA REVEDERE!

  • La Transylvanie dans votre assiette

    La Transylvanie dans votre assiette

    La région de Transylvanie, dans le centre de la Roumanie, est connue notamment par ses paysages de carte postale, par les citadelles fortifiées et par ses traditions. Mais comment peut-on découvrir un autre visage de la Transylvanie ? Eh bien, par le biais de programmes spécialement conçus pour les amateurs de gastronomie par exemple, qui sont invités à participer à des ateliers de gastronomie et de traditions rurales.



    Cristian Cismaru est manager de projet dans le cadre de lAssociation My Transylvania (Ma Transylvanie) et il nous explique comment il conçoit les programmes de visite des villages isolés parmi les collines transylvaines : « Nos randonnées se déroulent davril à octobre, quand on trouve des produits locaux. Nous nous déplaçons chaque week-end dans un autre village. Dans ceux que nous visitons, nous cherchons toujours des hôtes potentiels pour nos événements. Ces hôtes ont dhabitude des voisinages. Je vous explique le terme. Les habitants dune ou deux ruelles sunissent dans une association informelle et forment un voisinage.



    Si besoin est, lorsquil faut construire une maison, organiser un mariage ou un baptême, les gens du même voisinage cuisinent ensemble. Cest pourquoi pour nous, les voisinages que nous connaissons le mieux sont ceux en compagnie desquels nous préparons chaque week-end des recettes anciennes redécouvertes ou des recettes qui nont jamais été oubliées, à partir de produits locaux. Nous invitons les gens à un grand buffet, que nous organisons chaque samedi, afin de goûter aux spécialités du terroir. »



    Les recettes, affirme Cristian Cismaru, sont faciles à découvrir dans les monographies du village, mais aussi dans les livres de cuisine du 19e siècle. Mais les recettes choisies datent toujours davant lindustrialisation, parfois même davant la Première Guerre mondiale. Léquipe de bénévoles de lassociation My Transylvania va chercher des recettes traditionnelles en consultant les grand-mères de chaque village. Finalement, les événements sont regroupés en plusieurs séries : « La plus connue est Transylvanian Brunch (le Brunch transylvanien), où nous cuisinons effectivement avec les gens du village, quils soient des voisins, des parents ou un groupe de producteurs locaux. En fait, nous présentons la gastronomie locale, mais aussi la culture locale. Nous invitons les visiteurs à découvrir les ateliers dartisans, les églises des villages, nous les accompagnons dans un tour de chaque village.



    Puis, à Marginimea Sibiului, dans la région des Monts Cindrel, lévènement est décliné en un Pique-nique à Cindrel tenu à la fin dune randonnée sauvage dans un endroit qui a une belle vue. Un autre événement que nous organisons est Flavours and Sounds of Transylvania (Arômes et sonorités de Transylvanie), qui combine la gastronomie à la musique locale. Nous choisissons des produits représentatifs tels les cerises de Cisnadioara, les framboises de Sarata, la sauge, les prunes-cerise et le fromage de burduf. En fonction de chaque localité, nous cherchons un produit représentatif pour le combiner à la musique locale ; concerts dorgue, bergers qui jouent de la flûte, quelque chose de représentatif pour lendroit respectif ».



    Même si les programmes portent des noms en anglais, ils ne sont pas nécessairement conçus uniquement à lintention des touristes étrangers, que pour les personnes de passage par la Transylvanie, poursuit Cristian Cismaru, manager de projet de lAssociation My Transylvania : « Pensez que nous accueillons des personnes qui travaillent dans de grandes villes : Bucarest, Cluj, Sibiu, Brasov. Du coup, ces gens-là parlent plusieurs langues parce quils sont Suisses, Néerlandais, Allemands, Hongrois. Cest pourquoi, la langue que lon parle est langlais. Parfois des touristes étrangers nous rendent visite. Leur taux est à la hausse. Je me réjouis pourtant du fait que les principaux visiteurs sont les jeunes familles citadines roumaines. La première réaction que nous recevons de la part des touristes étrangers est la joie quils ont réussi à visiter des villages tellement petits et reculés, quils nauraient pas pu voir autrement. Dailleurs, nous cherchons de tels petits villages, qui sont difficiles à atteindre et pour lesquels on doit avoir une bonne raison afin dentamer un tel voyage.



    La deuxième réaction des touristes est celle de gratitude. Ce week-end par exemple, nous nous sommes rendus dans un village près dAgnita, à Apos, et là nous avons organisé trois ateliers différents. Nous avons visité latelier de fabrication des tuiles du village, où on produit toujours des tuiles manuellement. Puis, nous avons visité un atelier où on transforme la laine. Nous collaborons également avec un petit centre déquitation. On na pas souvent loccasion de rencontrer tant dhabitants des lieux, qui se mobilisent dune manière exemplaire pour un tel événement ».



    La Transylvanie est connue aussi pour les citadelles fortifiées. Par conséquent, il y a aussi un programme dédié à celles-ci. Appelé « Découvrez lâme de la Transylvanie », il se traduit par une carte de vacances, appelé Transylvania Card. La saison actuelle de visite des citadelles se déroule jusquau 31 octobre 2017. Avec cette carte de vacances, les touristes peuvent visiter gratuitement les 52 églises fortifiées médiévales les plus importantes. Ecoutons le prêtre Stefan Cosoroaba : « Hormis laccès gratuit, cette carte offre aussi des réductions aux services touristiques proposés par nos partenaires dans la région des monuments. Nous avons donc à faire à un tourisme intégré. Nous ne souhaitons pas promouvoir uniquement les églises fortifiées, mais toute la région, y compris les habitants des parages. Il y a aussi un site afférent à cette carte.



    Les personnes intéressées peuvent trouver des informations sur les églises fortifiées, sur les services et sur le projet « Découvrez lâme de la Transylvanie » en allemand, roumain et anglais. La carte peut être achetée dans huit localités du sud de la Transylvanie. Elle coûte 50 lei, soit 11 euros, largent étant entièrement investi dans des travaux de restauration. Mais la carte peut être également commandée par email. »



    Egalement en Transylvanie, les touristes à la recherche de vacances pas comme les autres trouveront près de Hunedoara un parc dattractions à thématique militaire, dont les administrateurs affirment quil serait lunique de ce genre dEurope. Même sil existe aussi une piscine avec une zone de détente, le point central dun séjour dans cet hôtel est linstruction qui se fait en compagnie danciens militaires. Mais cette destination fera sans aucun doute lobjet dune autre édition de notre Radio Tour. (trad. : Alexandru Diaconescu)

  • Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    « Bienvenue en Transylvanie et agréable séjour dans le comté de Sibiu !» Cest le souhait par lequel les touristes sont accueillis au Centre dinformation touristique de la ville homonyme. Ils y découvrent les nombreuses attractions de la région : musées, événements culturels denvergure internationale, nouveaux itinéraires vélo liant des villages anciens, arts traditionnels, cuisine spécifique. Autant dingrédients dun séjour inoubliable.





    Située dans le sud de la Transylvanie, la ville de Sibiu compte environ 150 mille habitants et 200 restaurants – soit plus quAmsterdam ou Istanbul pour chaque centaine de milliers dhabitants. Le nombre de restaurants a augmenté à Sibiu suite au développement touristique de la ville, qui a pris son essor en 2007, lorsquelle a été désignée Capitale européenne de la culture, ce qui a renforcé sa visibilité. Aussi, à présent, elle dépasse de nombreuses villes du monde considérées comme dimportants centres touristiques, économiques et financiers. Le site www.sibiu-turism.ro, disponible aussi en anglais, est la principale vitrine de la ville.





    Simina Manea, qui travaille pour lAssociation départementale de tourisme, explique : « Ce site sert à promouvoir la diversité naturelle et culturelle du comté. Il offre accès aux plus hauts sommets de Roumanie, il comporte deux magnifiques routes automobiles de grande altitude : le Transfăgărăşan et la Transalpina. Sibiu est également la contrée des églises fortifiées. La Transylvanie est connue pour ces édifices religieux à rôle défensif. Le département de Sibiu en compte 77, dont deux inscrits au Patrimoine mondial de lUNESCO. Nous avons des zones ethnographiques très particulières du point de vue historique et culturel. Il sagit, avant tout, de Mărginimea Sibiului, zone pastorale située à proximité de la ville de Sibiu, qui a très bien conservé ses traditions. Il y a ensuite le Pays de lOlt et la Contrée de Făgăraş, située au pied des Carpates. Autour dOcna Sibiului se trouve Ţara Secaşelor, fameux centre dextraction du sel dès la période romaine. De nos jours, des lacs naturels salés se sont formés sur lemplacement des anciennes mines de sel. Si lon veut se baigner à Ocna Sibiului, pas besoin de savoir nager. Leau est tellement salée quelle vous maintient à la surface. Et elle est extrêmement bénéfique pour la santé. »





    De nombreux programmes touristiques pour tous les goûts font découvrir aux touristes toute cette diversité.



    Simina Manea : «Un de nos projets vise à développer des itinéraires culturels thématiques, précisément pour mettre en valeur chaque zone avec ses spécificités. A Mărginimea Sibiului, par exemple, nous proposons aux touristes la Route du Fromage. Grâce à une collaboration internationale, nous avons également créé une route de la transhumance, que lon peut parcourir à pied ou à vélo. Pourtant, il y a de très grandes boucles que lon peut parcourir aussi en voiture. Pour la zone alpine des monts Făgăraş, nous avons développé un programme spécial : «Sportif dans le Massif de Făgăraş ». Pourtant, il faut avoir une bonne condition physique pour découvrir cette zone spectaculaire sétendant au-delà de la route Transfăgărăşan et des lacs glaciaires et parcourir la crête du Massif de Făgăraş. Le panorama qui souvre sur la Valachie dun côté et sur la Transylvanie de lautre est absolument fascinant. Je pense que tout Européen devrait parcourir, une fois dans sa vie, cette zone des Carpates roumaines.»





    La Vallée de la rivière Hârtibaci est une autre zone de la contrée de Sibiu digne dun conte de fée. Elle est située entre la rivière Olt et la route qui lie la ville de Sibiu à la cité médiévale de Sighişoara.





    Simina Manea, de lAssociation départementale de Tourisme, précise : « Cest un zone où lagriculture traditionnelle a permis la conservation dune flore très diverse. Les oiseaux y sont chez eux, car la communauté locale est très respectueuse de lenvironnement. Nous y avons créé un itinéraire de randonnée appelé « La Route de la nature », où nous avons promu les pensions éco-touristiques certifiées. Nous conseillons également la visite dune ferme-école destinée aux enfants, où les petits ont la possibilité de connaître le monde animal et de pratiquer des activités en plein air, dans un magnifique décor naturel. Cest une région que nous souhaitons développer avec la communauté locale, mais aussi avec de nouveaux venus, car beaucoup détrangers commencent à sy installer. Nous bénéficions dun patrimoine impressionnant, que nous ont légué les Saxons, des maisons très bien conservées où se sont installés des jeunes venus dautres pays européens : des Suisses, des Allemands, des Italiens. »





    La communauté des cyclistes de Sibiu sest beaucoup développée et dans cette zone du pays on utilise beaucoup le vélo soit comme loisir, soit comme moyen de locomotion. Arrivé à Sibiu, on peut pédaler à travers la ville, qui compte actuellement 65 km de pistes, depuis la banlieue jusquau centre. On peut également sortir de la ville toujours à vélo.





    Nicolae Ivan, coordinateur des programmes sportifs au sein de lAssociation de tourisme du comté, nous donne des détails : « On peut partir du centre-ville et suivre le parc « Sub Arini » – Sous les aulnes – qui est un parc extraordinaire sétendant jusquau pied de la montagne. Ensuite, on peut continuer en suivant une piste cyclable de 11 km, à travers la forêt Dumbrava. Les 5 principaux itinéraires de randonnée aménagés par lAssociation « Tour dans la Nature » totalisent près de 300 de km et couvrent dimportantes zones géographiques du département de Sibiu. Ces zones sont importantes grâce à leur flore et à leur faune ainsi quà leurs sites touristiques et historiques que le vacancier peut découvrir en sy aventurant. La Route des Saxons, par exemple, qui mène à Măgura Cisnădiei, est un itinéraire de 45 km. Litinéraire Emil Cioran, un des premiers à avoir été balisé, mène à Răşinari, et compte 43 km. La Route du Sel, elle aussi balisée, traverse Ţara Secaşului et refait le chemin que parcouraient jadis les marchands de sel. Dans le Pays de lOlt se trouve litinéraire Brukenthal, qui passe à côté de la résidence dété du baron Samuel von Brukenthal, à Avrig. Dans la vallée de la rivière Hârtibaci nous avons aménagé un itinéraire de 43 km qui sappelle la «Mocăniţa de la Vallée du Hârtibaci », la mocăniţa étant un decauville. »





    Linvitation de passer des vacances dans le comté de Sibiu a été lancée. A la semaine prochaine, pour une nouvelle destination touristique roumaine ! (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 14.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 14.08.2017

    La presse électronique bucarestoise à l’esprit vacancier; quelques articles s’arrêtent sur les points faibles de la croissance de l’économie roumaine et sur l’actualité des réfugiés en Roumanie.